Installé à l’arrière de ton Uber, tu as les yeux braqués sur l’écran de ton téléphone. Tu attends de voir un signe de vie de la part de Birdie. Elle n’était pas à l’aéroport alors qu’il était prévu qu’elle vienne te chercher. C’est très étrange et tu lui as déjà envoyé une vingtaine de messages et tout autant d’appels qui sont restés sans réponse. Tu t’inquiètes un petit peu quand même. Il est 11h, tu es tout jet lag de ton côté mais cette situation te tient bien réveillé malgré la fatigue. Tu tentes de te distraire en mettant de la musique dans tes oreilles. Ton casque qui réduit les sons extérieurs à néant t’aide à te mettre dans une bulle et oublier le monde autour. Tout ce qui est important là, c’est un signe de vie de ta fiancée.

50$ de taxi plus tard, tu es un poil soulagé de voir que Van Gogh est là. Ta valise dans une main, tu as ton sac à dos sur l’épaule. Tu ôtes ton casque de tes oreilles et tu appuies sur la poignée de la porte d’entrée de chez toi, espérant très fort que celle ci soit ouverte. Au moins, même si elle n’est pas dans les environs, tu seras chez toi. Ta maison t’a manqué. Ta fiancée aussi. Bien évidemment, mais à cette seconde précise la seule chose que tu es sûr de retrouver c’est ta maison, puisqu’elle est dressée devant toi. La porte s’ouvre et tu es soulagé dans un premier temps. Puis ton esprit paranoïaque se dit que si elle n’est pas là et que la porte est ouverte c’est encore pire en réalité. Mais tout va bien car la blondeur de ta moitié est visible après quelques pas à l’intérieur. « Je me suis demandé si tu étais toujours vivante pendant l’espace d’un bien trop long moment. » Tu dis en risquant de la faire sursauter. Tu laisses ta valise dans l’entrée alors que tu t’avances vers elle. Elle est dans le canapé qui est ouvert en lit. Elle a pas l’air fraîche à première vue mais c’est surtout le fait de la voir allongé au milieu des draps qui donnent cette impression. « Tu as pas ton téléphone à côté baby ? » Tu demandes d’un ton inquiet. Tu n’es pas en colère du tout, tu es soulagé de la voir après t’être fait un sacré tas de scénario. Tu ôtes ton sac de ton dos et tu t’assois sur le bord du canapé lit. T’as une coupe de cheveux qui ne mérite même pas de porter ce nom tellement c’est en vrac. Tu as besoin d’une bonne douche après ce très long voyage retour. Tu es en t-shirt avec un bas de jogging.

Elle est entourée d’une peluche et de ton t-shirt qu’elle se sert comme doudou depuis ton départ. Elle réagit tout juste à tes mots. A ta présence. C’est étrange mais quand tu vois qu’elle a l’air encore fringué de la veille, tu commences doucement à comprendre. Cela dit ça ne te rassure pas tant que ça. Elle a l’air totalement ailleurs et même ta proximité ne change rien. Elle se marre de manière adorable mais il est de plus en plus évident que son corps est là, mais son esprit est ailleurs. “Qu’est-ce ça peut faire ?” « Hey, are you alright ? Did you take any drugs ? » Car elle a l’air absente à un niveau bien trop haut à ton avis.

Tu vas doucement poser ta main sur le dessus de sa tête pour la lui caresser de manière tendre mais ça l’a fait réagir vivement ça. Un sursaut, un cri même. « Hey, it’s me. It’s just me Bird, it’s Jordan. » Tu déclines ton identité au cas où elle ne serait pas capable de s’en rendre compte rapidement. Ta voix est douce, elle est comme un animal sauvage qu’il faut apprivoiser. Vu sa réaction, tu ne veux pas lui faire peur davantage. Tu es inquiet pour elle là, vraiment. Qu’est-ce qu’elle a fait, ou qu’est-ce qu’elle a pris pour être dans un état si léthargique. Heureusement qu’elle est ici, chez vous. Ca sous entend qu’elle est en sécurité. Que tout devrait aller bien. Qu’elle n’a pas tant merdé que ça. Elle devait être entourée des bonnes personnes, mais tu as quand même hâte qu’elle remette les pieds sur Terre et que tu puisses retrouver ta fiancée après ces quinze jours loin d’elle. Vous n’attendiez que ça, de pouvoir vous blottir l’un contre l’autre mais voilà qu’à peine ta main entré en contact avec elle qu’elle sursaute comme si tu lui avais envoyé une décharge électrique. Très loin de toi l’envie de lui faire du mal, ou de lui faire peur.

“Shhht, I’m trying to sleep.” Elle est clairement pas dans un état optimal du tout et ça t’inquiète de plus en plus de la voir comme ça. Elle se rend pas compte du tout que tu es vraiment là à côté d’elle. C’est quel niveau de fatigue pour en arriver là ? Ou quel niveau de drogues ingurgité ? Oh oui tu as une petite idée et encore une fois, tu te raccroches au fait qu’elle est saine et sauve chez vous.

“Jor ?” « Oui c’est moi ! » Tu sais pas trop ce que tu peux dire de plus pour qu’elle en soit sûre. Elle a l’air si effrayée ça te brise le coeur. Si y’a bien quelqu’un de qui elle n’a pas raison d’avoir peur, jamais, c’est toi. Sauf quand tu pètes des crises d’hystérie et autres attaques de panique à cause de tes bons vieux trauma. Elle a l’air de revenir doucement à elle et elle vient te toucher, comme si cette fois ci c’était elle qui était en train d’apprivoiser un animal. Elle finit par se jeter sur toi et dear god que tu es rassuré d’enfin la voir sous un jour qui lui ressemble bien plus. Tu n’es pas un étranger. “Putain de merde, tu m’as faite flipper, qu’est-ce que tu fous là?!” Tu vas pour répondre mais elle souffre et tu le vois dans tout son être que tu as enfin contre toi. “Oh, oh… Okay, tout doux…” Tu déposes un baiser sur le dessus de sa tête en te pliant en deux. T’y vas tout doux, même si tu sais qu’elle a dit ça pour elle vu que toi tu n’as pas beaucoup bougé depuis que tu t’es mis sur le bord du canapé.

“T’es rentré plus tôt ?” Tu fais non de la tête alors qu’une de tes mains se glisse dans ses cheveux. « Nope, c’est toi qui a pas vu le temps passer on dirait. » Tu as une main qui s’est posée sur sa nuque que tu caresses. « T’as pris un cachet pour ta tête ? » Car si ce n’est pas le cas tu iras lui en préparer un. « T’as consommé quoi ? » Pas du tout pour la juger, non, loin de là même. Tu demandes parce que tu veux vivre par procuration. Il est loin le temps où tu allais à fond comme ça en soirée. Les drogues c’est ce que tu as arrêté en premier et le plus facilement, mais ça ne veut pas dire que ça te manque pas des fois. C’était vraiment fun de s’oublier à ce point là. De vivre dans une autre dimension pendant quelques heures.

Elle se met mieux contre toi et damn ça te fait du bien. Ca faisait longtemps. Même si elle a une odeur douteuse là, toi aussi. Tu es dans les même fringues depuis plus de 2 jours. Tu as grandement besoin d’une douche et elle aussi. “Nan. Je suis direct allée me coucher.” T’as l’impression qu’elle est là depuis deux jours elle aussi. A errer tel une âme en peine. “De l’alcool. Et du LSD. Ça faisait longtemps. Je l’ai senti passé.” Tu en as pris pas mal des trucs, mais du LSD, jamais. Tu ne sais pas les répercussions. Tu apprécies que vous puissiez parler de drogue, de ce qu’elle a pris - vu que tu es sobre - sans aucun problème. Plus facile de parler de drogue ingurgité que d’ovule à extraire dans cette maison. Oops.

“Mais comment ça j’ai pas vu le temps passé ?? C’était aujourd’hui que t’étais prévu ?? Et j’ai loupé ??” Tu fais oui de la tête. « Ouais c’était prévu. » Oui elle a loupé. Elle a du mal à y croire. Elle part à la recherche de son téléphone .“Mon tel… Y’avait l’alerte, je crois, non… Il est où, mon tel ?” Elle s’est totalement défait de ton étreinte. “Bordel, il est où… Je suis sûre que… J'ai pas pu oublier...” Pendant qu’elle fait ça tu te lèves du canapé lit. Tu vas vers la cuisine pour lui servir le plus grand verre d’eau que vous avez, avec du paracétamol. « C’est pas grave, l’important c’est que tu sois en sécurité à la maison. » Tu dis depuis la cuisine sans lever le son de ta voix pour autant. Le silence de la maison est si grand qu’elle t’entendra parfaitement. Milady vient se faufiler entre tes jambes. « Hey my love. » Tu dis avec un grand sourire dans la voix. Tu la prends dans tes bras pour l’embrasser à plusieurs reprises. Elle t’a manqué ta petite chérie. Avec elle, plus le verre, plus les cachets, tu reviens dans le canapé. Tes bras sont si grand, tes mains aussi, que tu arrives à faire tout ça en même temps oui oui. « Prend ça et on se prend un bon bain tous les deux. On en a besoin. »

“Tu me fais marcher…” Tu fais non de la tête, tu as un petit sourire amusé qui se forme sur ton visage. Elle te croit vraiment pas et ça commence presque à être humoristique. Elle fait un gros blocage là dessus. “J’ai un truc à retenir et je… Et je le foire…” Tu la rassures car tu n’en fais pas tant état que ça, mais tu sais bien ce que c’est de se sentir coupable et vouloir refaire le passé dans ce genre de moment. “Mais pas mon tel… Faudra le faire biper.” Tu hausses les sourcils te disant que sa soirée a vraiment du être très très wild si elle y a perdu son téléphone au passage. Tu le lui feras biper mais pas tout de suite. L’important c’est son cachet pour qu’elle ne souffre plus.

“On pue ensemble mais pas pour les mêmes raisons, je trouve ça beau.” Et que vous vous preniez un bon bain parce que vous êtes crasseux. Ses mots te font sourire doucement. Tu es juste profondément content d’être avec elle enfin. Qu’elle soit saine et sauve, même si elle est mal en point, elle s’est fait ça toute seule. Elle n’a pas trop le droit de s’en plaindre et elle ne le fait pas. Elle subit son lendemain de soirée. “Le voyage s’est bien passé ? Je capte pas du tout comment j’ai pu te zapper.” Elle est bien évidemment bloqué sur ce détail qui est une immense bourde pour elle. Tu ôtes tes baskets pour te mettre mieux sur le canapé lit ouvert à ses côtés. “ Je serai pas sortie hier si je m’en étais souvenue. J’en suis frustrée. Alors que tu m’as manqué de fou.” « Shhhh… C’est pas grave. » “Je suis désolée en tout cas. J’ai vraiment foiré.” Tu caresses doucement sa cuisse alors que t’es de nouveau à côté d’elle. Tu la regardes engloutir toute l’eau. Quand elle a finit tu prends le verre de ses mains pour le poser par terre avant d’aller la prendre toute contre toi. « C’est vraiment pas grave B. Je t’assure. » Tu embrasses sa joue car tu n’as pas encore mis tes lèvres sur sa peau et ça devrait être illégale. « Now let me kiss you. » Tu dis avant d’aller poser tes lèvres sur les siennes avec toute la tendresse du monde. Une main posée sur sa joue. Doux. Quel gentleman.

Ca se ressent bien aisément dans le baiser que vous êtes tous les deux en manque de l’autre, physiquement. Vous vous êtes appelé pas mal et vous avez même pu faire du phone sex mais c’est vraiment un autre délire qui n’a rien à envier au véritable contact. Surtout vous deux comme vous êtes fusionnel. Comme la présence de l’autre contre soit vous fait du bien à tous les niveaux. Ca calme les disputes en un claquement de doigt, ça c’est une belle botte secrète qui aide pas mal dans les moments compliqués. “Tu m’as trop manqué.” Y’a cette sensation d’urgence tout à coup dans ses mots et ses mains sur ton torse. Tu n’as en théorie pas de force pour lui faire l’amour mais tu sais bien qu’il ne faudrait pas grand chose pour te mettre dans le mood. Tu voudrais prendre un bain quand même avant car tu as besoin de fraîcheur - et elle aussi. “C’est vraiment bizarre d’avoir la maison toute seule. T’imagines que c’est la première fois que tu pars depuis qu’on l’a ?” Tes bras autour d’elle, y’a un sourire amusé à ses mots. « Tu dis ça comme si ça faisait des années qu’on avait la maison. » Alors que ça fait que trois mois. C’est rien.

“J’ai profité du soleil pour commencer à faire une sorte de cabane pour Milord pour dehors. T’as pas eu trop froid là-bas ?” Elle parle beaucoup, elle a l’air d’aller mieux par rapport à quand tu as débarqué et qu’elle était totalement ailleurs. Tu fais oui de la tête. « J’ai eu froid ouais mais je me suis couvert de la tête aux pieds. On m’a même prêté un bonnet. » Car tu n’en avais pas. « Je te montrerai des photos. » Tu dis en allant déposer un baiser sur le bout de son nez. « Je suis sûr que Milord va adorer la cabane. Tu me montreras ça. » Tu vas lui déposer un deuxième baiser sur le bout du nez. « On va prendre un bain et on va se rouler dans l’herbe ? » Parce qu’il fait beau, parce qu’il fait chaud, parce qu’il est encore tôt dans la journée, parce que tu veux te ressourcer avec ta maison, tes terres. Les votre. Parce que tu te sens bien chez toi, avec elle. Parce que tu es heureux d’être de retour. « Il reste des bombes de bain ? » Car il n’y en avait presque plus avant que tu partes. Il faut que vous alliez faire des courses.

“Ca fait longtemps pour moi.” Est-ce qu’elle est en train de t’annoncer qu’elle ressent le temps passer d’une manière différente du reste du monde (toi). Tu ne lui demanderas pas plus de précision parce que tu l’aimes quand elle a cet air sur le visage. Toute sûre d’elle, presque comme une petite fille qui tape du pied pour qu’on l’entende. Tu l’entends très bien ton oiseau et t’as envie de la manger toute entière malgré la fatigue. Tu veux la serrer fort jusqu’à ce que vous vous endormiez puis réveillez, puis rendormir de nouveau et puis… Oui bon on a compris.

“Mooow.” La sensation de sa main dans tes cheveux te fait du bien. Ca fait beaucoup de bien d’être de nouveau à ses côtés. “Ouiiii. Je veux te voir avec un bonnet. Tu dois être si chou.” Et vous deux là vous l’êtes tout autant à vous bécoter l’un après l’autre.

Tu parles de nouveau du bain que tu as envie de prendre avec elle car il faudrait y aller là en fait. Elle se marre à tes mots. “Oui. Moi. Je suis la bombe de bain.” Et tu te marres aux siens. « Very true that. » T’as un large sourire au visage, le bonheur est palpable. “Allez, j’ai besoin de mon peau contre peau, là.” Tu confirmes d’un hochement de tête alors que tu te lèves à sa suite, pressé d’être enfin dans votre magnifique baignoire. “T’es pas fatigué, ça va ?” « Si mais je veux prendre un bain avec toi et m’allonger dans l’herbe. Avec toi. Aussi. » T’as un peu de mal à faire tes phrases et c’est bien là qu’on capte la fatigue de ton corps.

Tu te mets à poil en deux secondes une fois dans la salle de bain et tu allumes l’eau. Tu aurais dû faire ça dans l’autre sens pour gagner du temps mais une nouvelle fois, tu n’es pas à un niveau optimal de réflexion. Quelques minutes plus tard tu es dans le bain, rempli d’eau. Tu es installé entre les cuisses de Birdie, devant elle parce que Madame veut pouvoir te voir tout mouillé et elle n’a pas encore d’yeux derrière la tête. Les tiens, d’yeux sont fermés et si vous ne parlez pas, tu vas t’endormir, c’est certain. Tu as mis en fond la playlist Spotify des 100 chansons que tu as le plus écouté l’an passé et ça veut dire les 100 chansons que vous avez écouté le plus tous les deux, car elle utilise beaucoup ton compte la Miss Cadburry. Et cela, pour ton plus grand plaisir. « T’as encore mal à la tête ? » Tu murmures doucement alors que ta tête est inclinée en arrière, posée sur l’omoplate de Birdie.

Tu la vois se frotter un oeil et vous êtes véritablement dans le même état tous les deux c’est assez beau quand on y pense. Différentes journées mais même résultats et tu aimes ça. “We will. As long as we don’t fall asleep somewhere.” Elle est si adorable tu es plutôt focalisé sur son beau visage que les mots qu’elle dit. Puis quand ça monte à ton cerveau tu hoches la tête car il n’est que midi par là. Il vaudrait mieux pour que tu te recales que tu ne t’endormes pas avant bien plus tard aujourd’hui. Quel comble quand on s’appelle Jordan Ashley Fisher, se retenir de dormir alors qu’on a habituellement du mal à dormir. Tu as tes somnifères qui te sauvent la mise, tu vas en user et peut être en abuser c’est certain. Ca t’a sauvé ton voyage. Tu as pu profiter bien plus de cette manière là.

“Pas encore mais ça ira. Ça faisait longtemps que j'en avais pas pris. Ça se sent.” Elle souligne de nouveau que ça faisait longtemps. Tu l’as bien entendu la première fois et du coup tu te dis que ce détail doit lui tenir à coeur. Tu mets tellement un point d’honneur à rester sobre, peut être que c’est pour ça ? Tu ne sais pas, mais ça ne te dérange pas d’en parler. Si elle consomme sous tes yeux ce serait une autre histoire, pas que tu lui dirais de ne pas le faire, mais ça te donnerait envie, c’est certain. Comme à chaque verres d’alcool que tu peux voir plus ou moins proche. C’est beaucoup de mixed feelings ces tentations. L’envie et la fierté de ne pas céder en même temps. Tu as une grande volonté d’esprit. “Comment s'est passé ton trajet retour? T'as pris un truc pour dormir? Car tu m'as l'air quand même en forme pour quelqu'un qui a fait le globe entier en avion.” Tu fais oui de la tête. « J’ai dormi ouais dans le deuxième vol, quasi tout le vol. C’est tellement le pied quand six heures passent en dix minutes. » Ca ne t’est pas souvent arrivé dans ta vie. « Y’a pas eu de problème dans les vols, ni les horaires. J’ai pas à me plaindre. » Tu dis en te frottant un oeil avant de replonger ton bras dans l’eau. Une de tes mains est posée sur son bras qui est autour de toi. « Ca fait du bien d’être chez soit… » Tu murmures doucement. Tu as totalement adopté cette maison, votre nid qui vous ressemble à tous les deux. « Avec toi. » Oui oui Jordan on a compris que tu veux être avec elle, tu l’as répété plusieurs fois déjà. « Y’avait qui avec toi hier soir ? » Tu as bien envie d’une soirée, de danser contre ton oiseau. Tu n’as pas besoin d’attendre une soirée pour ça. Tu transformas votre salon en dance floor - juste mettre la musique fort en fait - dans les jours à venir quand tu auras retrouvé toutes tes forces.