ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Tu ne t'es jamais vue dans la peau d'une nana coincée dans un quotidien métro-boulot-dodo, où toutes tes activités sont prévues et planifiées à l'avance au point de ne laisser que peu de places aux imprévus, et pourtant aujourd’hui, t’en es franchement pas loin. Pour quelqu’un qui t’a connue plus jeune, c’est sans doute le revirement le plus drastique auquel il ait pu assister tant toute ta vie n’était qu’un enchaînement de péripéties sans fil conducteur pour la guider. Là où certains avaient déjà tout prévu dès l’âge de quinze ans, tu te contentais de te laisser porter parce qu’au final, tu n’avais rien de mieux à faire. Là, c’est limite si toute ta semaine est inscrite sur un calendrier. Le pire dans tout ça, c’est que tu t’y tiens, pire même, t’as jamais été aussi ponctuelle et réglée dans tes journées et ça a au moins l’avantage de t’aider à mieux appréhender les choses et à ne pas te laisser déborder. Qui sait, peut-être qu’un jour, tu sauras gérer les variables inconnues, les laisser passer au-dessus de toi sans ciller et sans même craindre de les voir arriver. Si on t’avait dit ce matin en arrivant au boulot qu’une surprise de taille se présenterait, t’aurais vite fait demi-tour ou t’aurais fait en sorte d’en savoir le plus possible pour te préparer au mieux à la claque qui t’attendait. Au début, rien d’anormal, juste quelques clients venant chercher leurs jetons pour aller tenter leur chance aux machines à sous, à moins qu’ils ne viennent profiter du bar ou peu importe, tout comme d’habitude. Et puis au milieu de tout ça, sans crier gare, il y a eu ce type tout maigre affublé d’un costard bas de gamme et mal rapiécé par endroits. L’oeil pas tranquille, il regarde dans tous les coins comme s’il était à la recherche de quelque chose, ou plutôt en l’occurence, de quelqu’un. L’hôtesse d’accueil fait preuve de son habituel calme olympien mais tu vois à son air qu’elle est vraisemblablement agacée. Ils ne sont pas rares, les clients pénibles qui réclament l’impossible, mais généralement rien d’insurmontable. C’est alors que tu passes derrière que tu entends des bribes de ce qu’il demande à ta collègue ; « -parler à Rachel-Lynn. » Tu ralentis un instant parce qu’elles sont rares, les personnes à connaître ce prénom là. « Je vous l’ai dit, monsieur, personne ici ne s’appelle comme ça. » « Votre patronne, je veux parler à votre patronne, » qu’il continue d’insister. Intriguée, tu t’approches de quelques pas, remettant à plus tard ce que tu étais sur le point de faire. « Bon sang, à qui je dois m’adresser ici pour parler à ma propre fille ? » Il s’emporte avec de grands gestes et recule en pestant contre l’hôtesse, te rentrant presque dedans au passage. T’y peux rien, tu t’es figée sur place en étant sûre d’avoir mal compris ce qu’il vient de dire et c’est à peine si tu l’entends s’adresser à toi. « Vous là, j’espère que vous êtes plus compétente que votre collègue qui refuse de m’aider, vous pouvez m’indiquer où est le bureau de- » Il se tait, te dévisage d’un drôle d’air pendant quelques instants avant de se faire embarquer par les agents de sécurité jusqu’à la sortie. Toi, t’es plantée là, livide et il te faut bien une minute entière pour ne serait-ce que bouger la tête. Pendant ce laps de temps, tout le monde a repris vie sans spécialement te prêter attention, parce que pourquoi ils le feraient ? Tu les entends déjà ricaner à l’idée que quelqu’un ait eu le culot de se prétendre être le père de la boss pour tenter d’entrer sans verser le moindre dollar. D’un pas peu assuré, tu t’approches de l’hôtesse sans trop savoir par où commencer « C’était qui, ça ? » Elle hausse les épaules sans même relever les yeux de son livre de réservations. « Un vieux type qui voulait sûrement se faire un peu de thunes, il est resté devant la porte au moins un quart d’heure avant d’entrer. » T’es pas plus avancée et tu ne peux t’empêcher de jeter un oeil par-dessus ton épaule, mais c’est trop tard, tu sais qu’il ne rentrera plus.
Comme d’habitude lorsque tu as besoin de parler à Raelyn au casino, tu te contentes de lui faire savoir par un court message et tu patientes bien gentiment qu’elle ait du temps à t’accorder. Pour le coup, tu ne peux pas dire que tu n’es pas pressée de monter dans son bureau, parce que le sujet du jour tourne en boucle dans un coin de ton crâne et tu n’as qu’une envie ; avoir une réponse à cette question qui te brûle les lèvres depuis des heures déjà. T’es distraite, à peine capable de te concentrer sur ton job et heureusement heureusement ce n’est pas un de ces soirs où tu as ta table spéciale et où tu dois être irréprochable. Histoire d’éviter tout problème, tu t’es arrangée avec un collègue pour prendre son service en salle tandis que lui te remplace sur les parties de blackjack. S’occuper des verres des clients, c’est facile, ça demande moins de concentration et ça te permet le luxe de réfléchir à la situation en attendant le moment de pouvoir monter. Plus tard que tôt, on t’invite à monter et tu passes une tête dans le bureau sans même savoir par où commencer. « Hey, heu… T’as entendu ce qu’il s’est passé tout à l’heure ? » Probablement pas, sinon t’es à peu près sûre qu’elle aurait commencé la conversation, cette fois. Qu’elle aurait directement dit de ne pas te tracasser avec ça, que c’était juste un type bourré qui essayait tous les déguisements possibles et imaginables pour tenter de s’infiltrer dans le casino. Tantôt amiral de Marine, tantôt président d’un lointain pays européens, tantôt père de la patronne, rien de jamais crédible. « Ils ont refoulé un gars à l’entrée, ils te l’ont dit ? » Elle ne gère pas la sécurité, Raelyn, si quelqu’un en a entendu parler ce n’est pas forcément elle. « Il disait que c’était ton père. » Le tien aussi, par extension, mais tu ne précises pas. « Et il connaissait ton nom. Le vrai, je veux dire. » Ou peut-être que tu as mal entendu ou qu’il a mal articulé, qui sait. « Tu crois que ça se peut ? » T’es même pas sûre de vouloir entendre la réponse, mais il est évident que la simple idée t’a secouée bien plus que ce que tu veux laisser paraître et que tu en as besoin.
Spoiler:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
no name to a face Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell ☆ crédit/ladiesblr
L’abandon des charges qui pesaient contre Amos, s’il n’a pas résolu tous nos problèmes de couple ou annihilé sa colère latente qu’il musèle à présent pour ne plus me la faire subir, nous a toutefois offert une bouffée d’air plus qu’appréciable. Libre de ses mouvements, il en profite allègrement sans que cela ne pose pour l’instant le moindre souci entre nous ; au contraire, une part de moi a l’impression de le retrouver plus apaisé lorsqu’il me revient. Est-ce un mirage créé de toute pièce par mon esprit, parce que c’est ce que j’ai envie de croire ? Peut-être, peut-être pas mais, pour l’instant, la seule chose qui a de l’importance c’est que je reprends moi aussi des couleurs et me reconnaît bien plus que je ne me reconnaissais à l’époque où ses sautes d’humeur – le terme est faible pour qualifier ses éclats de rage – m’avaient en partie éteinte et contrainte à porter un masque dans le simple but de garder la tête haute et d’être capable de fonctionner. Apaisée, je suis moins désagréable que je ne l’ai été ces dernières semaines, mais également bien plus tyrannique : rien à dire, la vraie Raelyn est de retour.
Assise à mon bureau, une cigarette entre mes lèvres sans que la fumée qui s’accumule dans la pièce malgré la fenêtre ouverte ne me perturbe outre mesure – ma fille n’est pas avec moi – je jette un œil à un quelconque rapport dressé par le directeur de la sécurité du Casino lorsqu’un frappement discret à ma porte me fait lever le nez de mon travail et rompt ma tranquillité. C’est Spencer qui pénètre dans la pièce après y avoir été invitée et, comme à chaque fois lorsqu’il s’agit d’elle, je l’accueille avec un mélange de neutralité professionnelle – je suis incapable de m’en séparer, même s’il s’agit de ma demi-sœur face à moi – et d’un tantinet plus de chaleur qu’avec n’importe quel autre employé. Je lui adresse un sourire, attendant qu’elle m’explique la raison de sa visite : elles sont rarement uniquement de courtoisie. « Hey, heu… T’as entendu ce qu’il s’est passé tout à l’heure ? » En guise de réponse, je fronce les sourcils. La sécurité et autres employés me tiennent au courant des informations capitales, me tiennent au parfum concernant chaque événement qui mérite d’être porté à ma connaissance mais, dans le cas présent, personne ne m’a rien dit. « Ils ont refoulé un gars à l’entrée, ils te l’ont dit ? » Perplexe, je fronce un peu plus les sourcils, creusant un peu plus ma future ride du lion. « Si on me tenait au courant pour chaque type à qui on a refusé l’entrée… » Alors les agents d’accueil ou de sécurité feraient beaucoup d’aller-retour entre le rez-de-chaussée et l’étage et, moi, je serai bien trop dérangée pour que cela ne flirte pas avec les limites de ma patience, pourtant connue pour être presque infinie. Spencer danse d’un pied à l’autre, joue avec ses doigts et me semble mal à l’aise ; interpellée, je me demande ce qu’il a bien pu se passer pour induire un tel comportement de sa part. « Il disait que c’était ton père. » - « Pardon ? » Un sourcil levé, j’esquisse un sourire mi-amusé mi-sceptique. Je ne m’attendais pas à ce genre de plaisanterie – il ne peut s’agir que de ça – et je ne m’attendais pas non plus à ce que la petite blonde s’aventure sur ce genre de terrain. Certainement n’est-il pas le premier alcoolique à invoquer ce genre d’argument pour qu’on le laisse accéder aux tables et, jusque-là, personne n’a jugé qu’il était important de me déranger pour ce genre de connerie. « Et il connaissait ton nom. Le vrai, je veux dire. » Cette fois, mon sourire laisse résolument à une mine perplexe. Dans les faits, mon vrai prénom n’est pas un secret si bien gardé qu’il est impénétrable. Toutefois, il reste surprenant que ce genre d’information ait atterri entre les mains d’un alcoolique lambda. « Tu crois que ça se peut ? » - « Que ça se peut que le premier type venu qui prétend être mon géniteur le soit réellement ? » Tout, de mon intonation à mon choix de mot en passant par ma grimace répond à ma place : je suis dubitative. « Est-ce que tu aimerais que ça le soit ? » Parce que s’il est le mien, il est le sien également et nul doute que c’est ce qui l’a tant troublée dans cette étrange rencontre. Peut-être est-ce pour ça qu’elle y croit alors que si elle était entièrement rationnelle, elle verrai que c’est hautement improbable.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Comme tu pouvais t’y attendre, Raelyn n’a pas l’air impressionnée ou surprise le moins du monde par ce que tu viens de lui signaler. Les tentatives d’intrusion rocambolesques ne lui sont même pas signalées et tu comprends les raisons qui font que les agents de sécurité ne s’en donnent même pas la peine. Pourtant, tu continues, exposant la situation au mieux ; tu n’as pas toutes les informations, seulement une bribe attrapée au vol après peut-être plusieurs minutes de négociations infructueuses de la part de l’homme. Peut-être que tu t’alarmes pour rien, que tu te fais des idées trop vite, mais encore une fois, c’est plus fort que toi. Pourtant, elle a l’air perplexe, Raelyn. Certainement pas aussi affolée et perturbée que toi, mais au moins surprise. “Est-ce que tu aimerais que ça soit vrai ?” Question piège sans l’être vraiment, tu n’as pas de réponse toute faite à lui offrir. « Je- Je suis pas sûre. » Oui et non, c’est relativement confus en vérité. « Tu m’aurais posé la question y a quinze ans j’aurai dit oui sans hésiter, mais là… » Du haut de tes douze ans, tu l’as souhaité de tout ton coeur, qu’il vienne te chercher, qu’il t’emmène loin et t’offre une enfance à peu près normale, ou à défaut, décente. Qu’il prouve à Maureen que c’était elle qui avait tort et qu’il voulait faire partie de ta vie. Des fantaisies d’enfant en mal d’amour qui ne se sont bien évidemment jamais réalisées. « Le pire c’est qu’il m’a parlé, il était juste là- » d’un mouvement de main tu indiques la proximité qu’il y a eu avec l’homme en question, si proche de toi que t’as eu tout le temps d’observer son visage, pourtant ça ne t’aide pas le moins du monde, « et je suis incapable de dire si c’est lui ou pas. » Même sans avoir jamais vu sa tête, tu aurais dû être capable de le reconnaître, non ? Les gens liés par le sang sont supposés se ressembler et si on t’a souvent fait remarquer que tu étais la copie conforme de ta génitrice, tu restes persuadée que tu as pris certains traits de chez lui aussi. « Je crois que oui ? » Vague haussement d’épaules, en même temps, t’es surtout flippée à l’idée que ça puisse être vrai. T’as passé des années à te poser tout un tas de questions sur lui, sur le genre de personne qu’il était et sur la raison de toute cette situation. Les rares choses que tu sais, c’est ce que tu as entendu de la bouche de Maureen. Elle l’idéalisait, voyait en lui l’amour de sa vie et quand il est parti, c’est toi qui en a été blâmée. “Il ne voulait pas d’enfant, t’étais pas supposée venir au monde, t’as tout gâché, blablabla”. Tous ces reproches, tu les as entendus encore et encore et c’est la seule image que tu aies de ton géniteur ; autant dire qu’elle n’est pas des plus jolies. Au début de l’adolescence, tu as nié avec force ces allégations, tu as voulu croire que c’était elle la fautive, elle et son mauvais fond qui l’avait fait fuir et que lui cherchait de toutes ses forces à te retrouver et à te sortir de cet enfer dans lequel t’étais coincée. Quelle conne. Et puis avec le temps, t’es juste arrivée à la conclusion que cet homme était le pire des connards, qu’il ne valait pas mieux que la génitrice, et que c’était normal que ça ait terminé comme ça. Pourtant aujourd’hui, des années après et alors que tu étais persuadée d’avoir tiré un trait définitif sur cette partie de ta vie, on revient à la charge pour en remettre une couche. C’est peut-être rien, probablement un énième poivrot qui a entendu des gens parler et qui s’est dit qu’il allait tenter sa chance pour gratter un peu d’argent. Peut-être même que c’est monnaie courante, que c’est déjà arrivé plus d’une fois et que Raelyn les a tous chassés d’un revers de main sans même leur accorder un regard. Et pourquoi le ferait-elle, elle qui a choisi de quitter sa famille dès qu’elle en a eu l’occasion ? Toi, tu n’as jamais eu ce luxe et tu as encore trop de questions sans réponses qui tournent. Du coup t’es là, aussi paumée que le jour où t’as fugué pour essayer de prendre le train direction n’importe où, le tout dans l’espoir de retrouver cet homme alors même que tu n’avais aucun indice à son sujet, sauf que cette fois, il y aura peut-être quelqu’un qui t’attendra à la gare. « Tu vas sûrement trouver ça stupide, mais si c’est le cas, si c’est vraiment lui… » si et seulement si, « j’aimerai bien lui parler. » T’as pas mille questions à lui poser, juste une seule, mais t’as l’intime conviction que la réponse, quelle qu’elle soit, réussirait à t’apaiser au moins un tout petit peu. Enfin, tu pourrais surtout mettre un point final à ce chapitre que tu n’as jamais réussi à terminer. « Tu le reconnaîtrais, si tu le voyais ? » Même pas besoin de le rencontrer, un simple coup d’oeil aux caméras de sécurité pourrait confirmer l’identité de l’homme.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Spencer ne donne pas l’impression d’être une sentimentale mais ce n’est pas la première fois qu’il me semble apercevoir que, sous sa carapace, la vérité est loin d’être aussi facile et linéaire. Elle est en quête d’identité, en quête de construction : après tout, ne m’a-t-elle pas retrouvée parce qu’elle espérait trouver quelque chose qui ressemble à une famille, quelque part dans cette ville où elle était pas là d’avoir fait naufrage ? Nos expériences m’ont souvent donné l’impression que nous avions beaucoup de similitudes, elle et moi. Nos failles et luttes aussi. Mais au fond, je doute que nous soyons réellement taillées dans le même bois. « Je- Je suis pas sûre. Tu m’aurais posé la question y a quinze ans j’aurai dit oui sans hésiter, mais là… » Je lâche le style que je tenais encore de ma main gauche avant de la croiser sous mon bras qui tient ma cigarette dans ma main. Et parce qu’il me reste un peu de bienséance, je me lève de mon bureau pour me diriger vers la fenêtre que j’entrouvre pour laisser la fumer s’échapper dehors plutôt que de l’imposer à la petite blonde. « Le pire c’est qu’il m’a parlé, il était juste là… Et je suis incapable de dire si c’est lui ou pas. » Ce qui ne me surprend pas outre mesure, puisqu’elle m’a une fois raconté qu’elle ne l’avait jamais connu ou rencontré. Toutefois, elle semble en proie à un trouble que je ne m’explique pas ; je ne suis pas câblée pour comprendre ce qu’elle ressent. « Je crois que oui ? » Je laisse un silence flotter, avant de soupirer en tout en tapotant ma cigarette contre le rebord de la fenêtre pour laisser la cendre s’envoler et retomber plusieurs mètres plus bas. « Y’a pas de force divine ou plus grande que toi qui peut te fera sentir que c’est lui en posant les yeux dessus. » Ce sont des conneries qu’on ne voit que dans les films, ce genre d’intuitions inexpliquées. « Un lien ça se construit, et lui l’a pas fait, à partr de là, y’a rien de surprenant au fait que tu sois incapable de savoir. » Si l’inconnu était son géniteur ou pas. « Ou de ressentir. » Foutaises, rien que des foutaises. « Tu crois que oui. Que c’était lui ou que tu voudrais que ça le soit ? » A laquelle de mes questions répondait-elle, la petite blonde ?
« Tu vas sûrement trouver ça stupide, mais si c’est le cas, si c’est vraiment lui… J’aimerais bien lui parler. » - « Je trouve pas ça stupide. » Je ne comprends pas, prétendre le contraire serait un mensonge éhonté, mais je ne suis pas en train de me foutre intérieurement de sa gueule, si cela peut la rassurer. « Je partage pas. J’ai du mal à comprendre pourquoi, mais je trouve pas ça stupide. » Et je ne suis pas surprise outre mesure. Elle m’a trouvé après la mort de sa mère et elle s’est liée à une inconnue, une femme aux terribles secrets et pas forcément des secrets bénéfiques pour une ancienne junkie. Est-ce difficile de deviner qu’elle a besoin de ressentir un sentiment d’appartenance, de famille, quel qu’il soit ? « Tu le reconnaîtrais, si tu le voyais ? » Je lève un sourcil, cherchant à me souvenir ce que je lui ai dit et ce qu’elle ignore au sujet de là d’où je viens, de qui j’étais et du contexte dans lequel j’ai grandis. Très peu, je n’en ai dit que très peu. « J’avais même pas deux ans quand il est parti. » Ce qui constitue une réponse en soit. Pourtant, je m’applique à préciser. « Et les photos m’ont jamais réellement intéressée. » Je les ai vues, mais je ne m’y suis pas accrochée comme à une lueur d’espoir ou quoi que ce soit d’autre. Je les ai vues, mais je ne les ai jamais assez observées et regardées pour graver son visage dans mon esprit. « Je suis même pas sûre que je reconnaîtrais ma mère et mon frère si je les voyais. » Ou peut-être que si. En tout cas, quand je ferme les yeux et que j’essaye de dessiner leurs visages, je n’arrive pas à donner le moindre coup de crayon. « Je crois pas aux coïncidences, de toute façon. » Et l’Australie, c’est grand. Les chances que mon géniteur se retrouvent dans la même ville que ses deux filles est assez proche du néant à mes yeux.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Tu le sais, qu’elle n’est pas portée famille, Raelyn. Elle a quitté la sienne sans un regard en arrière et en a choisi une nouvelle en la personne d’Amos. Puis est arrivée Micah et ça en restera là. Les Blackwell de Charleville, n’ont pas leur place dans cette vie qu’elle s’est construite. « Je sais, » y a pas eu d’étincelles ou de signe divin qui t’a poussé à te dire “c’est sûr que c’est lui”, rien. T’as observé un parfait inconnu pendant quelques secondes et ça s’est arrêté là. Pourtant, ça a été suffisant pour te faire douter, pour te faire croire que peut-être, juste peut-être, ça pouvait être vrai. « Les deux, sans doute. » Y a cette part de toi qui te hurle dans les oreilles que c’est forcément vrai, que c’est ta chance d’enfin pouvoir confronter l’homme et d’avoir toutes informations qui te manquent depuis tant de temps, peut-être d’enfin pouvoir soigner les plaies béantes qui n’ont jamais réussi à cicatriser. « Le rencontrer ça a jamais été une priorité ou quelque chose que j’ai cherché à tout prix à provoquer, » un peu machinalement, tu viens te gratter la joue, cherchant à grand peine les bons mots à placer sur ton ressenti. « Enfin, j’ai essayé de demander quand j’étais petite, mais ça n’a clairement mené à rien. Enfin j’ai vite lâché l’affaire et j’ai fait fait la paix avec l’idée que je le verrai jamais. » Du moins sur le papier. Ca aurait pu continuer longtemps encore, en tout cas si ce genre d’évènement n’était pas venu remettre de l’huile sur le feu. « Enfin c’est c’que je pensais. » Comme quoi t’es quand même bien trop sensible sur tous ces sujets-là, peu importe à quel point t’as essayé de t’en détacher depuis l’enfance. Vague haussement d’épaules, tu ne t’attendais pas spécialement à ce qu’elle partage ton intérêt soudain pour un type qui a lâché une phrase aussi banale que “je suis son père” ou quoi qu’il ait dit d’autre. « Pourquoi c’est justement toute la question. » Celle que t’a posée à Maureen, une fois. « Et j’ai jamais eu de réponses, » à part des reproches adressés à une enfant qui ne comprenait pas ce qu’elle avait fait de mal et pourquoi on la détestait, rien n’est jamais ressorti de ce besoin d’en savoir plus. Un sourire pincé tique sur le coin de tes lèvres, visiblement déçue à l’idée qu’elle ne puisse pas véritablement confirmer l’identité de l’homme. Finalement si, c’était stupide de ta part d’imaginer que la réponse allait pouvoir t’arriver toute cuite entre les mains. Cette fois, pas question de rentrer en contact avec Liam en se faisant passer pour Midlred la cousine par alliance de sa grand-tante partie vivre ses rêves dans une ville paumée du Kansas. « J’ai réussi à te trouver, moi, » tu tentes vainement plus pour te rassurer et essayer d’appuyer le fait que finalement, ce n’est peut-être pas si impossible que ça. Le pire dans cette histoire, c’est que t’es suffisamment consciente de la nature humaine pour savoir que si jamais c’est un fait avéré, il ne sera probablement ici que pour l’appât du gain, pour ce que Raelyn pourrait éventuellement lui apporter. « Tu… Tu crois que je pourrai demander aux agents de sécurité de jeter un œil aux enregistrements de ces derniers jours ? » Ca te rappelle lorsque toi, tu as mené ta propre enquête et que tu as traîné des heures durant autour du casino avant de te faire prendre. Si ça se trouve, il a lui aussi repéré les lieux au préalable avant de prendre son courage et d’entrer, à la différence qu’il aura su se montrer discret pour ne pas se faire choper avant. Ou alors, c’est juste un random connard qui a besoin d’argent et qui s’est dit qu’il allait y aller au culot, inventant un bobard au passage en partant du principe que “plus c’est gros, plus ça passe”. « S’il te plaît. » C’est une pente glissante dans laquelle tu t’engages, tu le sais, mais quelque part, tu sens que t’en as besoin. De toute manière, maintenant que le doute est là, tu ne réussiras pas à passer à autre chose avant d’avoir tes foutues réponses. « Je t’embêterai plus avec ça après, j’ai juste… J’ai besoin de savoir, même si c’est faux. » Surtout si c’est faux, ce qui sera probablement le cas de toute façon. Ca t’aura remuée un peu, mais au moins tu n’auras plus besoin d’y revenir.
Spoiler:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
no name to a face Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell ☆ crédit/ladiesblr
« Je sais. » Elle sait, mais elle ne peut s’empêcher de ressentir cette curiosité. Elle sait mais elle fait partie du lot de ceux qui cultivent des espoirs fous et elle se trouve actuellement face à une femme cartésienne et sceptique. Face à une femme qui ne crois en rien, aucun destin, aucun karma et certainement pas en un quelconque dieu. Elle sait, mais elle est dans mon bureau, fébrile, et je me demande ce qui se passe dans sous ses cheveux coupés courts. « Les deux, sans doute. » Elle conserve un semblant d’honnêtement malgré tout, et c’est tout à son honneur puisque me mentir ou tenter d’esquiver mes questions n’est jamais une bonne chose. Je ne respecte pas la fragilité, pas plus que je ne suis tentée de protéger ceux qui en font preuve, mais j’estime toutefois l’authenticité et le courage que cela demande de se regarder en face dans un miroir. « Le rencontrer ça a jamais été une priorité ou quelque chose que j’ai cherché à tout prix à provoquer. » Mais, j’entends presque le mais flotter dans la pièce. « Enfin, j’ai essayé de demander quand j’étais petite, mais ça n’a clairement mené à rien. Enfin j’ai vite lâché l’affaire et j’ai fait la paix avec l’idée que je le verrai jamais. Enfin c’est c’que je pensais. » Et c’est encore ce qui peut se passer, que l’homme qu’elle a vu soit notre chimère de père ou pas, elle peut choisir de ne pas provoquer la moindre confrontation. « Tu sais, si tu n’arrives même pas à te convaincre toi, il y a peu de chance que tu me convainques moi. » J’écrase mon mégot de cigarette dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre, avant de décoller mes épaules et mon dos du mur et de m’approcher à nouveau de mon bureau. Je ne m’assieds pas sur mon fauteuil, j’en fais le tour et je me hisse sur le bureau lui-même, l’observant en croisant mes jambes avec grâce.
« Pourquoi c’est justement toute la question. Et j’ai jamais eu de réponses. » - « Tu n’aimerais pas les réponses. » Je n’ai pas besoin de les connaître moi-même pour en être persuadée. En existe-t-il une, de raison pour avoir abandonné sa gosse, qui trouverait grâce à ses yeux ? « Pourquoi les chercher dans ce cas ? » Moi, je le ai d’abord inventées – quand j’étais une gamine en construction – avant de réaliser qu’elles n’importaient pas, plus, ou qu’elles n’avaient jamais importé. La plupart des temps, ce sont les plus simples et prévisibles qui sont les bonnes. « J’ai réussi à te trouver, moi. » - « Peut-être mais tu étais une gamine paumée. » Sans vouloir t’offenser. « Pas un homme qui a fait un choix, celui de partir sans se retourner. Il a eu dix-huit ans pour le faire avant que je me tire de là-bas - » Ce là-bas qu’elle connait. « C’est différent. » Il n’y a pas d’amertume dans mes propos ; je n’en veux pas à mon géniteur, je ne ressens pas la moindre espèce de sentiment à l’égard de cet homme, qu’il soit positif ou négatif.
« Tu… Tu crois que je pourrai demander aux agents de sécurité de jeter un œil aux enregistrements de ces derniers jours ? » Je l’observe un instant, consciente de ce que cela lui demande de me faire ce genre de requête. Nous nous sommes rapprochées, mais elle n’est pas réellement à l’aise avec moi pour autant, Spence. Si elle s’y résout, c’est parce qu’elle en a besoin. « S’il te plaît. » - « Spence… » Je n’emploie ce diminutif que rarement, si rarement qu’il manque de naturel dans ma bouche. Mais je regrette sincèrement qu’elle se mette dans ce genre d’état – elle est agitée – pour une chimère, pour un homme qui, même s’il est celui qu’elle croît qu’il est, n’en vaut pas la peine. « Je t’embêterai plus avec ça après, j’ai juste… J’ai besoin de savoir, même si c’est faux. » Je l’observe sans ciller un instant, mon regard accroché au sien dont il partage le nuancier. Sans prendre de gant – je ne suis pas connue pour passer la pommade, je l’interroge. « Tu es consciente que si tu as raison, s’il est qui il dit qu’il est, ce n’est pas toi qu’il cherche ? » Que c’est moi, et ce n’est pas pour me serrer dans ses bras et me dire que je lui ai manqué pendant toutes ces années ? « Et que s’il me cherche, ce n’est certainement pas pour des raisons aussi nobles que toi, quand tu m’as retrouvée ? » Si ce n’était pas pour l’argent, si c’était pour réunir sa famille à cause de remords de vieil homme, il aurait foncé droit à Charleville ? Que le fait qu’il me cherche à l’Octopus, n’aurait rien d’un hasard ? « Est-ce que t’es prête à l’encaisser ? » Ne vaut-il mieux pas pour elle enterrer ce souvenir et le laisser là où il est ?
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
C’est compliqué pour toi d’exprimer tout ce que ça te fait, une nouvelle pareille. Bon ou mauvais augure, ça reste à déterminer, mais tu sais déjà que t’as aujourd’hui suffisamment de recul pour ne pas retomber à la première occasion. Un rictus s’étire sur tes lèvres alors que tu hausses les épaules. « Bein… Je m’attendais pas à entendre ce genre de truc après autant de temps, c’est tout. » C’est tout, t’aimerais que ça soit aussi simple mais la vérité c’est que ça ne l’est pas, pas pour toi en tout cas. Mais n’as-tu pas le droit d’être déstabilisée à l’idée qu’un fantôme du passé décide soudainement de refaire surface ? Si Raelyn a pris la décision de tirer un trait définitif sur son passé, toi, t’as pas cette facilité. T’aimerais bien, mais tu t’es suffisamment voilé la face depuis presque trente ans et il est temps que ça change. Non, tu n’as pas fait la paix avec cette part de toi et surtout, non, ça ne te laisse pas si indifférente que ça. A vrai dire, tu ne sais pas tellement comment tu es supposée gérer la situation, ou comment ça risque de se passer si tu tentes de poursuivre ce chemin dans lequel tu as décidé de t’engager, mais si tu ne le fais pas, tu ne sauras jamais ; ne restera plus que des regrets et t’en traines déjà suffisamment comme ça sans avoir besoin d’en rajouter. Tu n’aimes pas qu’on te materne ou qu’on décide à ta place ce qui est bon ou pas pour toi. Ca part certe d’une bonne intention, mais quand même. Nez plissé, tu te racles la gorge avant de reprendre, « c’est pas à moi d’en juger, ça ? » Bien sûr que tu n’aimeras pas les réponses, c’est une évidence, mais ça ne t’empêche pas de tout de même avoir envie de les entendre si tu en as la possibilité. Mais t’es préparée à la déception, t’as l’habitude et de toute façon, tu n’attends rien d’autre de cette potentielle rencontre. « Parce que j’y ai le droit. » C’est bien le minimum après cette existence qui t’a malmenée pendant tant d’années et que t’as fini par accepter parce que tu n’aspirais à rien d’autre, à rien de mieux. Aujourd’hui, tu l’as en main, ta vie, mais il y a encore des bouts qui t’échappent et qui continueront à le faire ad vitam tant que tu n’auras pas colmaté la brèche. Adresser ses problèmes, les reconnaître, identifier la cause, c’est quelque chose qui aide, il paraît. Enfin c’est ce que raconte le psy en tout cas. Communication is key, qu’ils radotent et t’as appris à tes dépends qu’ils ne racontent pas que des conneries, qui l’eut cru ? Alors elle prévient, Raelyn, presque comme une grande soeur qui viendrait mettre en garde la plus jeune que le monde n’est pas aussi joli que dans les histoires racontées par maman, et pour le coup, t’es déjà bien au courant. « Je sais. » Bien sûr qu’il n’est pas là pour toi. Toi t’es personne, t’es même pas certaine que ton prénom lui évoque quoi que ce soit si jamais il venait à l’entendre. « Je sais très bien que ça ne mènera probablement à rien, qu’il y a environ quatre-vingt dix pour cent de chances que ça soit qu’un mec qui s’est dit qu’il allait tenter sa chance… » Parce qu’après tout, pourquoi pas ? « Mais j’en ai besoin. » Tu répètes encore une fois, quand bien même elle ne comprendra sûrement jamais ton insistance sur le sujet. « C’était ta décision de laisser cette vie là derrière toi, » lui et son abandon compris, « moi j’ai pas eu le choix. Et c’est le seul qui peut m’apporter un semblant de réponse ou au moins m’aider à comprendre ce qui a foiré. » Et s’il ne le fait pas, tu pourras au moins vider ton sac et peut-être bien que ça aura quelque chose d’un tant soit peu thérapeutique. La génitrice n’est plus là, ne reste plus que le vague espoir de ce parfait inconnu. « Je m’attends pas à ce qu’il m’emmène au parc ou qu’on rattrape le temps perdu, » ça serait plaisant, mais ça c’était dans tes rêves d’enfant uniquement. « je m’attends même pas à ce que ça donne quelque chose, en vrai. » Nouveau haussement d’épaules désinvolte. « S’il te plait ? » Tu redemandes, à deux doigts de joindre les mains façon prière du dimanche matin.
Spoiler:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« Bein… Je m’attendais pas à entendre ce genre de truc après autant de temps, c’est tout. » Peut-être ne se blinde-t-elle pas suffisamment alors. Loin d’être une célébrité habituée à être sollicitée et à ce que l’on tente de me berner, j’ai assez d’argent – et je suis assez misanthrope – pour penser que l’idée de s’enrichir fait franchir des limites qu’ils ne se soupçonnaient pas capable de franchir. Même les gens qui se jugent comme des gens bien ne sont pas à l’abri de l’appât du gain. L’argent est la pierre angulaire de notre société, et j’en possède plus que je ne peux le compter. « C’est pas à moi d’en juger, ça ? » - « Je n’ai pas dit le contraire. » Même si, plus tard, j’ajouterai toutefois qu’étant donné qu’elle attend un service de ma part, il convient alors que je donne un avis éclairé sur la question. « Je suis curieuse. » Et puisqu’elle a besoin de moi pour visionner les enregistrements de caméras de vidéosurveillance, elle devra l’assouvir, cette curiosité. Si d’aventure elle se braquait, elle n’obtiendrait rien de moi : je suis une femme habituée à ce qu’on lui donne ce qu’elle veut. « Parce que j’y ai le droit. » – « Et même si c’était lui, tu crois que c’est un argument qui suffirait à le convaincre ? » A sa place, une jeune femme décidée à s’apitoyer sur son propre sort pourrait arguer qu’elle avait également le droit de grandir avec un père, mais puisqu’il a déjà piétiné ce droit là, pourquoi rougirait-il de ne pas lui donner ces réponses qu’elle estime mériter ?
« Je sais. » « Bien. »
Elle n’est pas idiote. Elle se doute que ce charlatan – je n’envisage pas qu’il soit autre chose, mon instinct est bien trop émoussé sur le sujet pour me chanter que je me trompe peut-être – ne cherche que la co-propriétaire d’un Casino aux activités fructueuses, pas la jeune croupière. « Je sais très bien que ça ne mènera probablement à rien, qu’il y a environ quatre-vingt dix pour cent de chances que ça soit qu’un mec qui s’est dit qu’il allait tenter sa chance… Mais j’en ai besoin. » Le petit chaton blond cherche à m’attendrir de ses yeux suppliants et presque brillants et, si je reste en apparence de marbre, je songe pourtant réellement au bien-fondé de sa requête. Je m’interroge sur les conséquences que pourraient avoir le fait d’accepter, je me demande si tout cela ne risque pas simplement de lui faire plus de mal que de bien, si elle ne pourrait pas être tentée de replonger. Puis, je me rappelle que Spencer est une adulte, que je n’ai jamais été une grande sœur protectrice et qu’il serait hypocrite de commencer, et qu’il convient de lui laisser faire ses propres choix. « C’était ta décision de laisser cette vie-là derrière toi, moi j’ai pas eu le choix. Et c’est le seul qui peut m’apporter un semblant de réponse ou au moins m’aider à comprendre ce qui a foiré. » Je crois qu’elle se trompe. Je crois qu’elle a fuit son alcoolique de mère pendant des années, mais je réalise que je veux simplement y trouver une ressemblance, un point commun entre nous mais qu’elle a raison : nous ne sommes pas si semblables, finalement. Elle n’a jamais dépassé sa quête d’identité et, de mon côté, je ne l’ai jamais eue à cœur, pas même lorsque je grandissais sans père.« Je m’attends pas à ce qu’il m’emmène au parc ou qu’on rattrape le temps perdu, je m’attends même pas à ce que ça donne quelque chose, en vrai. » Je cherche dans son regard un indice, une preuve que je ne devrais pas accéder à sa requête mais je ne la trouve pas. Soit ma cadette a appris à mentir et à cacher ses émotions, soit elle est sincère. « S’il te plait ? » Je pousse un soupir, à présent piquée par l’impression inexplicable que ce que je m’apprête à dire et décider est une erreur. « Tu ne peux pas regarder les enregistrements seule. » Les lois bafouées à l’intérieur des murs du Casino sont trop nombreuses pour être comptées mais, paradoxalement, j’aspire à ce que les affaires de mon compagnon restent aussi propres que possible, étant données les circonstances. « Demande à Kayden de les visionner avec toi. » Je pousse un nouveau soupir à cœur fendre. « Je n’ai pas le temps pour ces chimères. » Elles ne m’intéressent pas. « Tu devrais te blinder Spence. Qui que soit cet homme, il n’a certainement rien à t’apporter qui puisse t’aider à faire la paix avec ton histoire d’une quelconque façon. » Mes ongles tapotent doucement le bois massif du bureau, et j’ajoute finalement. « Tu peux y aller. J’enverrai un message à Kayden pour lui dire que tu viens de ma part. » Et c’est tout ce à quoi je concèderais pour cette quête sans réel sens à mes yeux.
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Forcément, cette conversation est compliquée à appréhender, de ton côté. D’un côté, Raelyn se comporte de façon aussi rationnelle que taciturne, ce qui au final devrait être normal dans un cas pareil. Et de l’autre, il y a toi qui t’emballe pour un rien, qui s’imagine tout de suite tout un tas de choses tout en sachant que rien de bon ne resortira de tout ça. Mais tant pis, il faut faire front et s’endurcir, affronter la vérité aussi laide puisse-t-elle être. « Je cherche pas à le convaincre. » De toute manière, tu n’es pas en mesure de le faire et t’as bien du mal à pouvoir imaginer quels arguments sortir face à cet inconnu. « Et puis de toute façon t’as probablement raison, c’est sans doute pas lui. » Vague haussement d’épaules, tu fais patte blanche pour montrer que t’es bien consciente de l’absurdité de la situation. « Mais je sais que si je tente pas ma chance malgré tout, ça va pas me quitter. » Et le problème avec toi, c’est que une fois que tu as quelque chose en tête, c’est difficile de t’en défaire. Faut que t’ailles au bout des choses sans quoi tu risques de faire une hyperfixation sur le sujet pendant les huit prochains mois, au moins. « Il me dira bien ce qu’il veut de toute façon. » Et ça sera probablement plus du ressort de “qui t’es, toi, tu me veux quoi, dégage de là j’ai rien à te dire” qu’autre chose, faut être réaliste cinq minutes. Encore une fois, tu ne te fais pas d’illusions, t’as juste besoin de pouvoir tirer un trait définitif sur cette partie de toi qui t’a toujours fait défaut, de te rassurer en te disant que t’as pas laissé passer ta chance de parler au moins une fois à cet homme dont tu ignores tout lorsque l’opportunité s’est présentée. Finalement, Raelyn cède plus ou moins, ou du moins elle accepte d’accéder à ta requête sous conditions et toi, tu acquiesces vivement pour montrer que t’es prête à dire amen à tout. Avec Kayden, parfait, avec toute l’équipe de sécurité si elle veut, même, ça n’a pas d’importance. Tu veux juste voir s’il est venu beaucoup de fois et savoir à quoi il ressemble vraiment. Le manque de ressemblance sera probablement flagrant, ça te sautera carrément aux yeux lorsque tu pourras observer son visage et sa gestuelle et tu pourras te dire “ouais, aucune chance que ça soit lui” puis passer enfin à autre chose. « J’vais finir par croire que tu t’inquiètes, » le trait d’humour est accompagné d’un sourire en coin. La vérité tu la connais, elle n’a juste pas envie d’être dérangée pour des histoires pareilles et comme elle l’a si bien dit, pas de temps à perdre non plus. « Mais merci. Je te dérange pas plus longtemps. » T’es à deux doigts de faire des courbettes en reculant vers la sortie juste pour montrer à quel point t’es reconnaissante de l’énième faveur qu’elle te fait. A peine sortie du bureau, tu te précipites à la recherche du concerné, prête à l’alpaguer à l’instant où tu l’aperçois quand bien même il n’a probablement pas encore reçu le message. “Tout à l’heure”, qu’il te dit à l’instant où tu le trouves, et il te faut ronger ton frein jusqu’en fin de journée pour avoir ce que tu veux. Le moment venu, il t’emmène derrière les consoles et cherche avec toi le moment où, plus tôt dans la journée, l’homme a fait irruption dans le hall. Facilement repérable, tu tentes d’observer son visage mais à part un amas de pixels, il n’y a pas grand chose à discerner. En remontant plus loin dans les enregistrements, il peut être aperçu passant devant le casino à plusieurs reprises, tantôt un journal sous le bras, tantôt juste comme ça, mais toujours en jetant des regards pas si discrets en direction du casino. Ca s’arrête là, impossible de savoir d’où il vient et pour l’heure, il faut se résoudre au fait qu’il n’y ait rien de plus à faire.
***
Il aura fallu des semaines avant qu’il ne refasse surface et pendant ce laps de temps, t’as guetté tous les jours en arrivant et en partant du boulot pour peut-être enfin l’apercevoir. A force, t’avais même presque abandonné et t’étais prête à te résoudre au fait que ce n’était qu’un scam depuis le début. Et puis il est arrivé là, sur le trottoire d’en face, son journal sous le bras et les cheveux gominés de l’homme qui cherche à paraître plus classieux que ce qu’il est réellement, le regard pas tranquille de celui qui cherche une faille pour retenter le coup après un premier échec cuisant. Peut-être que tu lui as offert l’opportunité en allant t’approchant, en hélant son prénom juste pour voir sa réaction. Il y réagit, se tourne l’air surpris et te dévisage comme il l’a fait dans le hall avant de lâcher un vieux “on se connaît ?” Forcément. Bien sûr. Penaude, toute ta verve s’est évaporée à l’instant où t’as secoué la tête en bafouillant une excuse toute pétée et en allant te réfugier à l’intérieur du casino. T’as oublié quoi dire, t’as paniqué et t’as préféré battre en retraite. A aucun moment tu n’as eu une confirmation verbale ou une quelconque interaction qui prouverait quoi que ce soit, mais quelque part au fond de toi, t’es persuadée que c’est bel et bien lui, qu’il n’a aucune idée de qui tu es et c’est bien normal, après tout. Tu t’attendais pas à autre chose à vrai dire, mais ça te fait quand même bizarre de le savoir si proche après des années à ne pas avoir la moindre idée d’à quoi il ressemblait. Ton premier réflexe, après avoir repris tes esprits, c’est de dégainer ton téléphone, c’est bien lui. Le type de l’autre fois. Il est revenu et j’en suis sûre. Trop dramatique, pas assez détaché, tu supprimes et tu recommences. le type est revenu et je suis sûre que c’est lui, genre 95% parce qu’on a pas suffisamment échangé pour ça mais bref tu veux que je le signale à la sécu au cas-où? Mieux. Il est probablement déjà dans le collimateur des vigiles, mais sait-on jamais. Tu connais l’avis de Raelyn sur le sujet et sur ce qu’il représente -rien-, ça n’empêche que t’es à peu près sûre qu’il retentera une incursion dans le casino à un moment donné. Pour l’instant, tu ranges ton téléphone et tu fais mine que ça ne va pas te préoccuper pendant toute la durée de ton service. Heureusement pour toi, pas de table spéciale ce soir, tu auras tout le loisirs de surveiller les fenêtres donnant sur la rue.
Spoiler:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
no name to a face Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell ☆ crédit/ladiesblr
« Je cherche pas à le convaincre. Et puis de toute façon t’as probablement raison, c’est sans doute pas lui. » Ce n’est sans doute pas lui. Mais ce que je crois lire dans les yeux de ma pupille, c’est une montagne de déception à l’idée que ce soit le cas. Elle préfèrerait tout l’inverse, elle ne l’avouera certainement pas, mais elle voudrait que l’homme soit son père – et mon géniteur – qu’il tombe à ses genoux et lui fasse de belles excuses, qu’il lui raconte une histoire fantasque pour justifier son départ et qu’elle retrouve la pièce manquante de son puzzle au travers de lui. Spencer est capable de ressentir tout une multitude de sentiments qui me sont étrangers et une partie de moi l’envie presque. La partie qui voudrait tout savoir, tout connaître. Sauf que ressentir ce qu’elle ressent la rend vulnérable et, pour cette raison, je reste satisfaite de ce que je suis. « Mais je sais que si je tente pas ma chance malgré tout, ça va pas me quitter. » Elle me fait prendre conscience d’une chose : si elle ne se casse pas la gueule elle-même, elle ne comprendra pas la leçon. Autant que je désire le lui éviter – je ne peux plus prétendre être insensible lorsqu’il est question d’elle – je n’ai pas le pouvoir de le faire d’une part et, de l’autre, ce ne serait pas lui rendre service. Alors j’acquiesce. Je lui donne raison – une fois n’est pas coutume et je suppose qu’elle mesure sa chance – et j’accède à se requête. Je n’ai pas envie d’être la méchante dans son histoire ; ce n’est pas inédit, mais c’est assez rare pour en dire long sur l’attachement que je lui porte malgré moi.
« Il me dira bien ce qu’il veut de toute façon. » Il trouvera une excuse sans valeur et sans trace de vérité, ou alors il lui expliquera simplement qu’il est égoïste et qu’il a fui pour ne pas avoir à porter le poids d’avoir des enfants. Je n’ai jamais jugé mon géniteur. Ces mots ne sont pas des jugements de valeur, dans ma bouche. En revanche, depuis que Micah est entrée dans ma vie, je ne comprends pas comment il est parvenu à tourner la page sans avoir l’impression d’arracher son cœur de sa poitrine, de se couper d’une partie de lui bien plus importante qu’un bras ou qu’une jambe. Je souffrirais mille morts si j’étais privée de mon bébé. « J’vais finir par croire que tu t’inquiètes. Mais merci. Je te dérange pas plus longtemps. » Je relève les yeux, interpelée – sans être agacée – par la remarque de la blonde. Je l’observe quitter la pièce mais, avant qu’elle ne referme la porte, je l’interpelle. « Spencer. » Lorsqu’elle se retourne vers moi, j’ajouter. « Je m’inquiète. » Parce que je sais que la rechute, lorsque la sobriété est récente, n’est jamais bien loin. Parce que je sais qu’elle a beau dire le contraire, qu’il la repousse – si l’inconnu est celui qu’elle croit – lui fera l’effet d’un uppercut dans le ventre. Parce que je n’ai pas envie de la retrouver en proie au même désespoir que celui qui était le sien lorsque je l’ai rencontré.
Du reste, je n’ajoute rien, peu friande des grandes déclarations.
***
Spencer le type est revenu et je suis sûre que c’est lui, genre 95% parce qu’on a pas suffisamment échangé pour ça mais bref tu veux que je le signale à la sécu au cas-où?
Je n’ai pas eu de nouvelles de ma demi-sœur depuis que j’ai accédé à sa faveur. Je n’ai pas été alertée par les équipes de sécurité du casino non plus ; Amos et moi ne sommes dérangés qu’en cas de menace majeure, pas à chaque fois qu’un ivrogne tente de se frayer un chemin jusqu’aux machines à sous. Je suis donc surprise lorsque, alors que la voiture de mon garde du corps flambant neuf se gare justement dans le parking souterrain du casino, je reçois le message de la demoiselle. Je fronce les sourcils et, plutôt que de lui répondre, j’arrête l’ascenseur au niveau de la salle plutôt que des bureaux. Mes talons claquent jusqu’au bar, où je commande un verre de vin, avant de me diriger vers la table de Spencer qui est vide lorsque je m’installe sur l’un des tabourets. Un signe de la main et un employé m’apporte une petite montagne de jetons – j’ai des passe-droits, ici – et je tapote la table pour indiquer à la blonde que je compte jouer. Elle distribue. Une dame et un deux pour moi, un as pour elle. Je tapote à nouveau la table en silence pour qu’elle me serve une autre carte. Un valet. Le casino l’emporte et, alors qu’elle récupère mes jetons et distribue d’autres cartes, je porte mon verre à mes mains. Finalement, je brise le silence. « Comment tu peux en être sûre ? » Elle ne l’a jamais rencontré. Les photos sont trompeuses et peuvent mener à de mauvaises conclusions.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
“Pas besoin”, c’est ce que t’aurais voulu répondre à l’instant où elle est ajouté qu’elle s’inquiétait. A la place, tu t’es contentée d’un maigre sourire pincé, pas tellement préparée à l’idée d’entendre ce genre de chose de sa part. Sans être une vraie déclaration, ça n’en reste pas moins touchant ou au moins encourageant, le genre de chose qui te fait dire que peut-être, juste peut-être, tu peux prétendre à une vraie place dans cette vie là. Les jours passent, puis les semaines et rien de spécial à signaler jusqu’au retour impromptu de l’autre. Bien évidemment, ça ne se passe pas comme prévu, ou en tout cas pas comme tu l’aurais aimé. Les mots te manquent, le courage également et la fuite est, comme souvent, l’arme que tu maîtrises le mieux. Sans trop réfléchir à ce que tu fais, tu pianotes un message avant de ranger ton portable et de prendre ton service, presque comme si de rien n’était. A vrai dire, cette fois encore, tu n’attends pas de réponse immédiate, Raelyn a d’autres chats à fouetter que toi et tes petites lubies passagères ; sauf que cette fois, elle est aussi plus ou moins concernée par l’affaire. Le géniteur est là, quelque part, sans doute en train de toujours rôder à la recherche d’une opportunité ou alors en train d’élaborer une toute nouvelle stratégie, ou qui sait ce qu’il a en tête. Surprise, tu l’es quand tu vois la gérante débarquer à cet étage. C’est rare qu’elle y soit et si elle accroche quelques regards curieux, personne ne dit rien. Tu sens une boule te monter à la gorge lorsqu’elle s’installe à ta table et exige en silence de jouer. Docilement, tu t'exécutes, tu fais comme si de rien n’était, comme si toute la situation était normale en attendant qu’elle ne s’exprime ; tu te doutes qu’elle n’est pas venue là uniquement pour boire un coup ou jouer aux cartes en ta compagnie. Enfin, la question est posée et t’es même pas certaine de la réponse exacte à apporter. « Je l’ai croisé. » Encore. « Il était dans la rue devant quand je suis arrivée, » l’air d’attendre quelque chose ou d’observer le casino comme toi tu as pu le faire tant de fois avant qu’on ne vienne te chercher par la peau du cou. « Il a réagit à son prénom, » c’est maigre et t’en as conscience, mais il n’y a pas que ça. Il y a son visage, ses yeux, surtout, ce qu’ils reflètent et la forme qu’ils ont. « Honnêtement j’ai rien de plus, c’est juste… Je sais. » Si au début tu doutais, t’es maintenant persuadée avoir raison, peu importe ce que ça puisse signifier. « J’ai peut-être un peu paniqué du coup ça s’est arrêté là, » que tu concèdes en soufflant un rire avant de hausser les épaules. La vérité, c’est que tu t’attendais pas à une quelconque réaction de sa part, tu t’attendais pas à ce qu’il te dévisage comme ça et tu t’attendais pas à ce qu’il revienne tout court dans le coin. « Mais y a de bonnes chances pour que ça soit lui. » Ce qu’il veut ? Aucune idée. Probablement renouer avec sa fille aînée, lui soutirer un peu d’argent et re-disparaître aussi sec une fois qu’il aura obtenu ce qu’il voulait. « Ça veut dire que si j’ai raison il va continuer à essayer de te voir. » Ou qu’il va continuer à traîner dans le coin jusqu’à ce qu’on le force à dégager d’une manière ou d’une autre. « Et si j’ai tort, c’est juste un détraqué qui va finir par faire une connerie. » Qui sait ce qu’il veut et ce qu’il cherche réellement en agissant de la sorte. « C’est pour ça que j’ai demandé si tu voulais que le signale. » Les vigiles seront plus attentifs et ne le laisseront pas rentrer, c’est aussi simple que ça.
Spoiler:
Dernière édition par Spencer Blackwell le Mar 23 Avr 2024 - 12:11, édité 1 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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no name to a face Raelyn Blackwell & @Spencer Blackwell ☆ crédit/ladiesblr
Installée à la table de jeu de Spencer – une table de Blackjack, jeu dont je connais les règles sans pour maîtriser les subtilités d’une partie remportée sur le bout des doigts – je perds une première main avant de briser le silence qu’elle n’a osé troubler. Avant de poursuivre d’une quelconque façon, ou de lui laisser le temps de répondre je lui fais signe de continuer à donner : je suis capable de converser et de d’entretenir l’illusion qu’une partie classique se déroule au vu et au su de tous. En surface, mon trouble ne doit pas être visible, jamais. « Je l’ai croisé. Il était dans la rue devant quand je suis arrivée. » Donc, nous n’avons pas à faire qu’à un homme de passage. Au mieux – est-ce vraiment le meilleur cas de figure ? – il s’agit d’un déséquilibré qui cherche à attirer l’attention et qui a jeté son dévolu sur le casino et sur ma personne. Au pire, il s’agit réellement de Jeremiah Blackwell, et il va vite réalise qu’il a fait le déplacement et s’éternise pour rien. Je n’ai aucune amertume à son égard, mais il ne me doit rien et je ne lui dois rien non plus. « Il a réagi à son prénom. » - « Tu as parlé avec lui ? » Je suis surprise qu’elle ne soit pas plus chamboulée, le cas échéant. Elle a beau afficher une façade distante et détachée, elle est fébrile à l’idée de pouvoir enfin rencontrer et poser à son géniteur toutes les questions qu’elle se pose depuis des années. « Honnêtement j’ai rien de plus, c’est juste… Je sais. » Je plisse le nez en signe de dédain, peu inspirée par les notions d’instinct, dans ce genre de cas de figure. Aucun lien invisible ne la relie à lui, à mon sens, pas plus qu’un lien ne m’enchaîne à cet homme qui est resté absent pendant trente-cinq ans. « J’ai peut-être un peu paniqué du coup ça s’est arrêté là. » - « Tu as dit qui tu étais ? » Ou a-t-elle paniqué à ce point-là ? A-t-il reconnu sa mère en elle ? Sait-il seulement qu’elle existe ?
« Mais y a de bonnes chances pour que ça soit lui. » Je n’y crois toujours pas dur comme fer, mais elle sait déjà ce que j’en pense, alors je ne réponds rien. Je me contente de tapoter la table du bout de mon index et de mon majeur pour qu’elle ajoute une seconde carte à côté de mon cinq de pique. « Ça veut dire que si j’ai raison ça veut dire qu’il va continuer à essayer de te voir. » - « Il peut essayer. » La seule mesure qu’il récoltera, c’est ma prudence lorsqu’il est question de Micah et de trop la montrer en public. Il ne peut pas lui faire grand-chose, mais je fait toujours preuve d’excès de prudence lorsqu’il est question de ma fille. « Et si j’ai tort, c’est juste un détraqué qui va finir par faire une connerie. » Je pousse un soupir, avant de secouer la tête. Elle n’a pas entièrement tort, et cela m’arrache la bouche de l’admettre. Alors je me tais, et contente de réfléchir face à la somme de mes cartes, quinze pour l’instant. A nouveau, je tapote des doigts sur la table. « C’est pour ça que j’ai demandé si tu voulais que le signale. » - « Kayden est déjà au courant. » Puisque c’est avec lui qu’elle a visualisé les images de vidéosurveillance. « Je n’ai pas envie d’alerter plus de monde que ça. » On ne lave pas son linge sale en public. Pas ce genre de linge sale en tout cas, qui ne nécessite pas d’être alertée outre mesure. « La prochaine fois, essaie de l’intercepter. Dis-lui que tu vas accéder à sa demande, emmène le dans un salon privé et envoie quelqu’un me chercher. » Je n’ai rien à lui dire, mais s’il s’obstine, personne d’autre que moi ne le chassera. « Tu auras le temps que j’arrive pour lui poser les questions que tu veux. Après ça, je le chasserais sans me soucier de savoir si tu as obtenu tes réponses ou pas. » Elle retourne une carte devant moi. « Entendu ? » Un six. Blackjack.
:
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
C’est triste à dire mais dans ces moments-là, ceux où tu doutes, où tu ne sais pas comment aborder les choses et où tu sens tout contrôle t’échapper, l’effet euphorisant des opiacés te manque particulièrement. Avec eux, t’as toujours su quoi faire, quoi dire, comment agir, tu te sentais plus en confiance en étant sous substance qu’en étant sobre ; c’est sans doute ce qui te plaisait le plus, dans tout ça. Bien sûr, tu n’es pas supposée parler de ça ou même simplement le penser, mais c’est tout de même là. Doucement, tu secoues la tête à la question de Raelyn qui semble enfin disposée à te croire quand tu clames que l’homme de la dernière fois était exactement celui qu’il prétendait être. « Pas vraiment. » Il y a littéralement eu un seul et unique mot de prononcé, un bref échange de regard suivi d’une fuite en vitesse. Par conséquent, la vraie bonne réponse ici serait “pas du tout”. « C’est tout ce qu’il y a eu : je l’ai appelé et je suis partie tout de suite après. » Et pourtant, ça ne t’empêche pas d’être intimement convaincue que tu as raison. Une grimace se dessine sur tes traits alors que tu secoues la tête, « non, » tu n’as pas dit qui tu étais. Même pas sûre qu’il ait eu le temps de bien te voir de toute façon, alors de là à te reconnaître… Si on t’a toujours dit que tu ressemblais à ta mère, ça ne veut rien dire pour quelqu’un qui a disparu pendant plus de vingt ans. et tu doutes qu’il ait eu la moindre photo d’elle et encore moins de toi ou même de Raelyn et son ancienne famille. Forcément, tu défends ton point de vue, t’avances les maigres arguments récoltés allant même jusqu’à invoquer le gut feeling qui te hurle que t’es dans le vrai. Pour autant, tu sais rationaliser et envisager de t’être trompée, d’avoir été dupée par un acteur maîtrisant parfaitement son sujet et étant suffisamment convaincant pour que t’en viennes à le croire. Rien de bien compliqué, cela dit ; quand t’étais gamine, t’aurais été du genre à suivre le premier type chelou venu qui se serait pointé en lâchant un “je suis ton père”. La blonde lâche un soupir à ta remarque sur ce qu’il pourrait être capable de faire si jamais t’avais tout faux depuis le début. C’est peut-être un psychotique, le genre qui se met une idée en tête et qui a développé une espèce d’obsession malsaine pour Raelyn et ce qu’elle représente. Dans tous les cas, il ne lâchera rien et ça aussi, elle le sait. En silence, tu acquiesce à sa remarque. Bien évidemment, il ne faut pas que tout le monde soit au courant. La suite, en revanche, t’interpelle un peu plus. Sourcils froncés, tu confirmes tout de même. « Ok, ouais. » Agir de la sorte, c’est dans tes cordes. « Entendu. » Là, t’es partagée entre l’envie qu’il revienne pour pouvoir l'interroger à ta guise et le besoin qu’il reste loin et se fasse oublier pour de bon. Peut-être que tu devras préparer quelques questions, au cas où, parce que si ça venait à se produire là, tout de suite, t’es à peu près certaine que tu resterais aussi muette qu’une carpe tant tu n’as aucune idée de quel bout prendre en premier. Ca a toujours été difficile pour toi, de suivre un seul et unique fil de pensées, tu as tendance à t’égarer si tu n’as pas pris le temps d’appréhender à l’avance. Là, avec ce plan, tu vas pouvoir t’organiser et faire le point avant l’éventuelle confrontation qui finira par arriver, tu en es sûre. L’homme reviendra, reste simplement à savoir quand. Lorsque ça viendra, il ne sera pas question de discuter les ordres ou de remettre en question l’autorité de Raelyn, tu devras faire comme elle t’a demandé et tant pis si tu n’as pas toutes les réponses attendues. La première chose que tu feras en rentrant ce soir sera de sortir un carnet et de poser sur papier ce que tu veux savoir, ça t’évitera de paniquer et de perdre tes mots une fois face à lui. « Et ensuite ? S’il revient quand même après ça ? » S’il décide malgré tout de défier Raelyn en se pensant intouchable et en ne la prenant pas au sérieux ? Pas que t’en ai quelque chose à faire hein, alors là, pas du tout, mais ça t’interroge tout de même.
Spoiler:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« Pas vraiment. » Je fronce les sourcils, surprise que la jeune femme, dans sa quête identitaire, n’ait pas été plus audacieuse que ça. Ne disait-elle pas qu’elle avait des questions à poser à cet homme, si d’aventure il était son géniteur ? Qu’elle avait besoin des réponses ou, en tout cas, qu’elle avait besoin de se laisser une chance de les obtenir ? L’arrivée inopportune d’un innocent noceur m’empêche toutefois de l’interroger. En revanche, je chasse le malheureux d’un regard noir qui n’a pas besoin de plus pour être dissuadé de s’installer à mes côtés. Il change de cible et de table par la même occasion, nous permettant de reprendre notre conversation, ma jeune sœur et moi. « C’est tout ce qu’il y a eu : je l’ai appelé et je suis partie tout de suite après. » - « Pourquoi ? » N’a-t-elle pas osé ? Cru qu’elle se trompait ? Non, elle bien d’avancer le contraire, elle a senti que c’était lui. Alors la théorie la plus probable, c’est qu’elle se soit simplement défilée, trop nerveuse pour oser se jeter à l’eau. « Tu disais que tu avais des questions à lui poser, que tu voulais le revoir et lui parler. » Je cherche à vérifier ma théorie d’une simple question : pourquoi ne l’as-tu pas fait ? Si j’étais parfaitement honnête, j’admettrais que ce n’est pas réellement surprenant. Spencer n’est pas le jeune femme bouffie d’assurance et de culot que j’étais en débarquant à Brisbane bien plus jeune qu’elle, et elle n’est pas non plus la force tranquille de la nature que j’étais à son âge. Spencer est à fleur de peau, vulnérable et abîmée par son addiction à un point bien plus important que ce que je l’ai jamais été. D’une façon différente en tout cas.
« Ok, ouais. Entendu. » Elle a l’air de ne pas apprécier mes ordres, ma demi-sœur. Je la laisse toutefois venir à moi avant de tirer des conclusions hâtives ou de lui rentrer dans le lard, préférant lui laisser l’opportunité d’exprimer sa frustration plutôt que de la devancer. J’aimerais qu’elle ait le cran de me challenger, Spence. J’aimerais qu’elle ait le culot de me demander des comptes, de me dire que l’homme est son père autant qu’il est le mien et qu’elle devrait avoir voix au chapitre. Sauf qu’elle l’a, mais hors de mon établissement. « Et ensuite ? S’il revient quand même après ça ? » - « Une fois qu’il sera sur la liste rouge du casino, l’envie de revenir lui passera. » Puisqu’il sera escorté jusqu’à la sortie de façon musclée par la sécurité de casino une fois son visage détecté par la technologie de pointe des caméras de vidéosurveillance, comme s’il était un vulgaire mauvais payeur. C’est certainement le motif qui sera renseigné dans son dossier, d’ailleurs. « Je suis pas en train de te punir, Spencer. » Je pense à mon affaire, à celle de mon conjoint, à ma fille et ma famille, celle dont Jeremiah Blackwell – si tant est que ce soit bien lui – n’appartient pas. « Tu pourras continuer de poursuivre tes chimères, tu n’as pas besoin de mon autorisation pour ça. » Il n’est pas question de l’infantiliser. Il n’est question que de protéger mes intérêts et tout ce que j’ai construit à la force de mes bras et la sueur de mon front, certainement pas grâce à un quelconque héritage familial. « Tu es une adulte. Mais après ça, si tu veux approfondir quoi que ce soit alors lui, ce ne sera pas ici. » Ca, j’ai le pouvoir de le décider, et toute la légitimité pour le faire. Dans les faits, je ne nourris aucune rancune envers ce père qui m’a abandonnée. Toutefois, ce fait seul pourrait être invoqué comme excuse pour motiver mon désir de débarrasser l’Octopus de cet opportuniste. « J’ai une affaire à laquelle penser. Une affaire autour de laquelle je ne veux voir tourner aucun curieux. » Il n’est pas question du Casino, donc. « Une famille ; une petite fille également. » Et si je ne pense pas qu’un illuminé puisse incarner un réel danger, prudence reste toutefois mère de sureté.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Pour quelqu’un qui clame avec force avoir des centaines de questions adressées à ce géniteur fuyard, tu t’es pourtant retrouvée bien silencieuse au moment de lui faire face. Une légère grimace s’affiche sur ton visage lorsque Raelyn en vient à questionner les raisons et la seule réponse valable ici serait ta propre lâcheté. « J’ai paniqué, » tu confesses tout de même en soupirant. « C’est marrant parce que j’ai imaginé le rencontrer depuis toute petite, mais là… j’me suis retrouvée incapable de dire quoi que ce soit. » Tu n’as jamais été douée pour les mots ou les longues tirades et là, t’as juste été prise au dépourvu. Ça a au moins l’avantage de prouver une chose ; si tu veux un jour être capable d’avoir cette fameuse conversation à cœur ouvert avec lui, il te faudra un minimum de préparation. Lèvres pincées, tu acquiesces néanmoins aux paroles de la patronne qui ne sont pas vraiment surprenantes vu la vision qu’elle a de la vie qu’elle a laissé à Charleville. A-t-elle toujours été aussi pragmatique ? S’est-il passé quelque chose qui l’a poussée à fuir ou est-ce que c’est simplement comme elle te l’a fait comprendre ; le besoin de plus grand et de reconnaissance. Difficile à envisager pour toi qui n’a que pour seule ambition celle de vivre au jour le jour. « Je sais. » Même si ça a presque le même goût qu’une punition, en toute honnêteté. L’utilisation du terme “chimère” te fait grincer des dents, bien sûr que ce n’est que ça, pour elle. Léger sourire amer, tu te contentes de hausser les épaules en faisant mine de ne pas mal le prendre. C’est pas vraiment ta faute, si tu prends tout ça à coeur et promis tu travailles dessus, pas trop le choix vu la façon dont ça a affecté ta vie toutes ces années. « Et promis si jamais il y a quelque chose après ta petite mise au point, ça sera loin d’ici. » Si l’autre a un semblant d’instinct de survie, il oubliera de toute façon l’adresse du casino une fois qu’il aura eu la chance de rencontrer celle pour qui il s’est déplacé jusque là. « Pas que ça mènera à quoi que ce soit de toute façon. » Autant être réaliste là-dessus. L’espoir peut être quelque chose de dangereux et t’en as suffisamment fait les frais, aujourd’hui, il est seulement question de mettre un stop définitif à tout ça. Tu ne sais pas encore comment ou quand ou si tu te sentiras mieux ensuite, mais si tu n’essayes pas, tu ne sauras jamais. Et puis comme on aime à te le répéter depuis quelques années maintenant, tu n’es pas seule et t’es assez bien entourée pour ne pas répéter indéfiniment les mêmes schémas. « T’as jamais voulu savoir ? » Pourquoi il a décidé de partir une première fois, quel genre de personne il était, ce qui aurait pu être différent s’il était resté, toutes ces questions que toi, tu te poses depuis ton plus jeune âge, qu’importe à quel point tu peux le nier. L’heure n’est plus au mensonge et il est temps d’arrêter de se voiler la face, aujourd’hui, tu as une opportunité qui vient de se créer, ce n’est plus le moment de faire la fine bouche. Tu ne t’attends à rien si ce n’est d’être capable de clore ce chapitre de ta vie une bonne foi pour toute et d’enfin pouvoir passer à autre chose. A presque trente ans, il serait temps. « J’veux dire… Je sais que t’as laissé cette famille là derrière toi, mais y a bien une part de toi qui a dû se poser la question à un moment donné, non ? » Et si pas elle, peut-être son frère.