(amen #16) i check my pulse to make sure i'm still alive
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(logements west-end) Ruben lui proposait simplement de l’appeler mais Ambrose n’a pas su s’en contenter, bien évidemment. Ce soir plus que jamais, il trouve son excuse dans l’idée d’avoir enterré un homme qui a toujours agi comme un père à son égard. Plus que jamais, sa tristesse est justifiée. Plus que jamais, il a le droit de quémander une étreinte de la part de Ruben sans que ce soit déplacé. Déjà, il a oublié et enterré ses mots lui disant qu’il ne voulait plus jamais le voir. Il n’a pas oublié qu’il a une autre amante, mais il a appris à se faire à l’idée, et ce majoritairement parce qu’il n’en a pas eu le choix et que son attachement au chirurgien est bien plus fort que sa raison.
Il a retiré sa veste et ses chaussures, il a relâché le nœud trop serré de sa cravate. Et depuis que Ruben a franchi le pas de la porte, ses mains n’ont pas lâché son corps et il a naturellement accepté l’idée que l’étreindre en silence serait la meilleure façon dont il pouvait encore occuper sa soirée. Son regard observe le torse de Ruben se soulever à intervalles réguliers et il se plaît à penser que cela lui permet au moins de se reposer un peu, lui qui n’a de cesse de travailler. « C’est plus simple si t’étais pas là. Pour James. » Parce que la dernière fois qu’ils se sont vus, son frère pourtant si peu bagarreur n’a rien jugé de mieux que de le frapper. Et depuis qu’il sait à quel point Ruben a été doué pour lui briser le cœur, pas sûr qu’il n’aurait pas eu envie de recommencer. Ambrose ne pouvait pas prendre le risque que cela arrive durant une journée aussi forte en émotions mais aussi en symboles.
Ses forces se réunissent uniquement pour qu’il s"appuie sur son avant-bras et se relève légèrement, de manière à surplomber le brun à ses côtés. Il égare un instant ses yeux contre son profil, plus que jamais conscient qu’il ne sera pas capable de l’oublier et ce même en l’ayant souhaité du plus profond de son cœur. Ainsi, bien conscient de la problématique, il finit par se pencher à sa hauteur pour l’embrasser tendrement. Il ne se souvient pas de la dernière fois où ils se sont embrassés mais il sait que cela n’est jamais arrivé depuis leur dispute, sans doute parce que Ruben était occupé à tenter de tout recoller entre eux et qu’il attendait un premier pas de sa part en ce sens. Il est venu ce soir, par besoin autant que par nécessité. « Mais je suis content que tu sois là maintenant. » Ce baiser étant sans doute sa façon à lui de le remercier de lui consacrer autant de temps dernièrement, sans doute justement parce qu’il comprend à quel point la mort de Norman est un véritable cataclysme dans sa vie. « Enfin je suis reconnaissant. » Il se reprend d’une voix blanche, sans doute parce que se qualifier de content est très largement exagéré. N’en reste pas moins qu’il embrasse son épaule avant de poser son visage au même endroit ensuite, pour se coucher à nouveau à ses côtés.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, west end.(c): emails-i-cant-send (gif), luleaby (codage).
***
Il lui avait demandé s’ils pouvaient s’appeler une fois l’enterrement passé, et bien sur que Ruben avait dit qu’il répondrait sans aucune hésitation à cet appel. Ce n’était pas pour une raison égoïste, pour une fois, qu’il se comportait de la sorte mais simplement parce-qu’il savait à quel point la situation actuelle pouvait être compliquée à traverser pour Ambrose et qu’il n’était pas question de le laisser seul d’aucune manière. Si le brun voulait de sa présence à ses côtés, s’il voulait des ses conseils ou de son silence au contraire, il obtempérait sans une once d’hésitation - et c’était ce qu’il avait fait aujourd’hui. Ambrose lui avait initialement demandé un appel mais lorsqu’il avait changé d’avis pour lui dire de passer le voir, il avait attrapé les clefs de sa voiture sans y réfléchir à deux fois. S’il avait besoin qu’il soit à ses côtés, si c’était cette option là qu’il finissait par choisir alors Ben acceptait et se plaint à l’idée sans y réfléchir à deux fois, malgré les paroles échangées, malgré les limites qui avaient été précédemment imposées. Quand il s’était présenté sur le palier et que la porte s’était dérobée sous ses yeux, c’était avec une étreinte solide et protectrice qu’il avait réceptionné Rose dans ses bras alors que toute la détresse du monde était perceptible dans son regard. C’était en silence et avec le coeur serré qu’il avait rendu son étreinte plus forte pour ne pas le laisser tomber - parce-qu’il n’avait jamais prévu de le laisser tomber.
« C’est plus simple si t’étais pas là. Pour James. » Le regard de Ruben s’était quelque peu tourné vers le jeune homme, détaillant ses traits. Il ne savait pas jusque maintenant la raison qui l’avait poussé à refuser sa présence à l’enterrement, mais même si cela l’avait dérangé de ne pas pouvoir se montrer présent autant qu’il l’aurait voulu, il n’avait rien dit et demandé aucune explication - parce-que ce n’était pas son rôle, et il n’avait pas la place pour ça. « T’as pas besoin de te justifier, tu sais. » Il préférait que cette partie là soit claire: il appréciait l’idée qu’il lui dise la raison pourquoi il l’avait repoussé pour toute la première partie de la journée alors qu’il lui demandait finalement d’être à ses côtés maintenant, mais il n’était pas obligé de le faire. Il ne lui devait rien, pas dans cette situation. « Si c’était pour James, si c’était pour toi… T’as pas besoin de justification. »
Il n'avait pas besoin de l’embrasser non plus, parce-que ce n’était pas quelque-chose que Ruben aurait osé réclamer dans ces circonstances et en prenant en compte leurs derniers échanges, mais c’était avec un plaisir qui se fit entendre dans le soupire qui lui échappa qu’il accueillit les lèvres de Rose sur les siennes. C’était doux, c’était simple, mais c’était peut-être ce qui était le plus adapté au milieu du chaos de tout ce qui se passait au delà de ces portes closes. « Mais je suis content que tu sois là maintenant. » Les yeux émeraudes de Ben naviguaient de l’un à l’autre du brun, recherchant à quel point ce fait pouvait être vrai. « Enfin je suis reconnaissant. » Il esquissa une petite moue: c’était plus adapté à ce qu’il pouvait voir et surtout ce qui doutait être vrai, pour le coup. Lorsqu’il reposa sa tête sur son épaule, Ruben déposa un baiser appuyé sur son front, resserrant l’étreinte qu’offrait son bras contre lui. « Je serai toujours là si t’en as besoin. » Qu’importait la forme que prenait cette présence, il serait à ses côtés. « Et je suis désolé pour Norman. » Il le lui avait déjà dit, lorsque Rose lui avait annoncé la nouvelle, mais ce n’était pas pareil maintenant qu’il était six pieds sous terre et que tout espoir était vain; il ne connaissait que trop bien le ressenti, malheureusement. « Comment tu te sens ? » La question pouvait peut-être paraitre idiote alors qu’il n’y avait aucune raison qu’Ambrose aille bien, mais Ben la posait surtout pour que le jeune homme comprenne qu’il était libre d’exprimer ses émotions librement et qu’il était à ses côtés pour le soutenir pendant qu’il le faisait, s’il en avait envie.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il déteste l’idée d’avoir été fort à un moment donné de sa vie et d’avoir osé dire à Ruben qu’il ne voulait plus jamais le revoir, tout ça pour avoir sauté sur son téléphone pour l’appeler à la seconde où il a eu un moment pour lui. Il déteste cette idée et pourtant, une fois entre ses bras, il la déteste déjà un peu moins et a tôt fait de ne plus y repenser. « T’as pas besoin de te justifier, tu sais. Si c’était pour James, si c’était pour toi… T’as pas besoin de justification. » - « Non, c’était pas pour moi. » Pas directement, du moins. S’il a fait le choix de ne pas l’inviter pour préserver la paix dans sa famille, c’était par extension pour lui aussi, pour sa propre quiétude. Sa non-invitation était réfléchie, son refus face à la proposition de venir de Ruben l’était tout autant: dans le monde du travail comme dans le quotidien, toutes les réponses découlent d’une ligne éditoriale stratégique. Même dans la mort de son oncle, cela n’en reste pas moins une question de stratégie au beau milieu du chaos que sont ses émotions. « Je voulais juste que tu comprennes que je te repoussais pas sans raison. » Parce qu’il continue de penser que la seule et unique fois où il a osé avoir un tel comportement face à lui, il ne l’a pas fait sans raisons et, au-delà de ça, il était dans son bon droit. Certains diraient même qu’il n’aurait jamais dû changer d’avis et le retrouver, pas après avoir constaté que les efforts n’étaient faits que dans un sens. Depuis la mort de Norman, Ruben lui prouve qu’il peut lui aussi être là pour lui, et qu’il s’applique particulièrement à la tâche.
Ambrose célèbre ce pseudo retour à la normale en remerciant Ruben de sa présence et en déposant un baiser contre ses lèvres, une habitude tant aimée qui n’avait plus eu raison d’être depuis de longs mois. « Je serai toujours là si t’en as besoin. » Il n’y a pas si longtemps, il l’aurait traité de menteur. Aujourd’hui, il le pense sincère. Il a été là pour lui et il l’a été sans la moindre faille, alors Ruben n’est sûrement pas en train de mentir en cet instant et cela a quelque chose de rassurant et apaisant que de savoir qu’il aura quelqu’un auprès de lui si jamais il tombe. Bien sûr, il continuera de tout faire pour l’empêcher. « Et je suis désolé pour Norman. » Ambrose pose ses mains contre son torse pour mieux arriver à se blottir près de Ruben, contre la peau duquel il arrive à prononcer quelques mots étouffés. « Je sais. » Il a passé la journée à entendre des condoléances du monde entier, avec toutes sortes d’accents. Il n’en veut pas davantage. « Comment tu te sens ? » - « J’ai juste envie qu’on soit déjà demain. » Il ne va pas bien, évidemment, mais il commence à y être habitué. Si cela n’avait tenu qu’à lui, l’enterrement de Norman aurait eu lieu le plus tôt possible mais James devait se rendre à Paris - et il était évident que cela ne pouvait pas avoir lieu sans lui. Les jours situés entre l’annonce et l’enterrement ont tous été interminables, chacun d’eux. Ambrose avait terriblement besoin de clore ce chapitre, et le moment semble enfin arrivé. « Y’a un truc auquel j’ai pensé aujourd’hui. » Il ferme les yeux, s’imagine un instant partager ce lit avec Ruben sans apporter la moindre nuance à cette scène, à commencer par le simple fait qu’ils ne sont pas en couple et que c’est un concept impossible. « Je t’ai pas dit je t’aime en dehors des disputes depuis des années. » Et Dieu sait pourtant qu’il est buté dans ce sentiment qui ne lui apporte absolument rien de bon. « Et puisque c’est pas le cas non plus maintenant… je voulais que tu le saches. » Que ce n’est pas seulement un argument balancé à la figure dès qu’il est en colère contre Ruben, que ce soit d’ailleurs à tort ou à raison. Il l’a fait, et il n’en est pas forcément très fier. « Te sens pas obligé de répondre quoi que ce soit. Je voulais juste te le dire. » Il anticipe déjà la suite et il s’offre des propres protections pour amortir sa chute quand, en face, Ruben lui imposera une éternelle réponse par le silence. Il a appris à faire avec, il le jure. Et de toute façon, cela ne change pas ce qu’il lui a dit.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
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« Non, c’était pas pour moi. » Ce n’était donc pas ce que son coeur lui avait poussé à faire, mais plutôt son instinct - c’était un quelque-chose d’avoué qui panser une plaie que Ben avait laissé de côté, n’appréciait jamais réellement être repoussé par Ambrose. Si c’était pour James, les choses étaient on ne pouvait plus logiques: la dernière et seule fois où ils s’étaient retrouvés au même endroit, les événements ne s’étaient pas forcément bien déroulés et son visage se souvenait encore de la douleur qu’il avait du endurer pendant plusieurs semaines par la suite. « Je voulais juste que tu comprennes que je te repoussais pas sans raison. » Même s’il ne pouvait voir, Ruben esquissa un maigre sourire; en cet instant, il avait toutes les raisons de ne pas penser à lui et de ne pas s’appliquer à lui montrer la meilleure version de lui-même et pourtant c’était exactement ce que Rose était en train de faire. « Merci. T’étais pas obligé. » Il était sincère dans tous les mots qu’il prononçait. Il lui était reconnaissant de le faire, parce-qu’ils étaient tous deux tout à fait conscient que l’égo de Ruben pouvait être un brin trop capricieux parfois - et se faire rejeter n’était pas sur sa liste des choses qu’il appréciait vraiment -, mais Ambrose ne lui devait rien en cet instant, rien concernant cette situation.
Surtout qu’il avait bien mieux à faire, à commencer par se reconstruire de son côté alors qu’il venait de mettre six pieds sous terre la seule figure paternelle qu’il n’avait jamais eu. « Je sais. » Qu’il souffla malgré lui, en réponse aux condoléances qu’il lui offrait. « J’ai juste envie qu’on soit déjà demain. » Ruben le comprenait on ne pouvait trop bien, malheureusement; il aurait préféré que ce ne soit pas le cas mais il ne pouvait faire autrement. Il glissa sa main le long du dos de Rose, caressant ce dernier en geste d’apaisement. « On y sera bien vite, tu verras. » Et sa peine lui paraîtrait peut-être un peu moins difficile à surmonter, à supporter aussi lorsque le soleil se lèverait de nouveau. Il porterait toujours ce manque en lui, mais il prendrait malgré tout du recul sur la situation et en ressortirait plus fort. « Ce sera un peu moins compliqué à chaque jour qui passe, aussi. » Supporter l’absence d’un être qui vous avait été cher restait toujours difficile, mais il était plus simple de s’y habituer avec le temps. C’était au moins quelque-chose pour laquelle Ruben n’avait pas besoin de distordre la moindre réalité pour rester honnête: il l’avait vécu, il savait comment cela se passait.
« Y’a un truc auquel j’ai pensé aujourd’hui. » - « Dis moi. » - « Je t’ai pas dit je t’aime en dehors des disputes depuis des années. »
Cette phrase là eut le don de laisser la respiration de Ruben en suspens, de peut-être lui faire manquer un battement cardiaque ou deux dans la foulée, et surtout d’arrêter sans qu’il ne le veuille réellement les gestes de tendresse qu’il pouvait avoir en cet instant à l’égard de Rose. Simplement, de toutes les discussions qu’il s’attendait à avoir avec le jeune homme aujourd’hui, cette dernière n’en faisait pas partie. « Et puisque c’est pas le cas non plus maintenant… je voulais que tu le saches. » Lorsqu’il lui avait demandé comment il se sentait, il pensait qu’il aurait potentiellement l’envie de s’exprimer sur ce qu’il ressentait vis-à-vis de l’épreuve qu’il traversait; il ne s’attendait pas à ce que la discussion s’en aille vers les sentiments qu’il pouvait éprouver à son égard. Pas que ce n’était pas un terrain praticable, c’était simplement plus risqué de l’emprunter dans cette situation là. « Te sens pas obligé de répondre quoi que ce soit. Je voulais juste te le dire. » Soupirant quelque peu, Ruben garda effectivement le silence un instant et un autre, avant de se décaler pour que la tête d’Ambrose vienne reposer à plat et qu’il puisse s’appuyer sur son coude de son côté; il pouvait désormais poser son regard librement sur son visage, attendant que leurs yeux puissent se rencontrer. Il existait mille et une choses qui pouvaient ne pas bien se passer dans cette conversation - il ne l’avait que trop vécu ces derniers jours pour une partie et ces dernières années pour une autre -, alors il était parfaitement au fait qu’il avait besoin de prendre certaines pincettes pour continuer. Parce-qu’il ne souhaitait pas faire le moindre mal davantage à Rose, aussi. « J’aurais du te dire je t’aime y’a des années, de mon côté. Je te l’ai dit trop tard, je peux pas t’en vouloir de t’en servir comme argument quand on se dispute. » C’était beau d’avoir laissé le doute planer lorsqu’ils étaient en couple, mais ça n’avait pas mené à quelque-chose de positif pour aucun des deux. « Et au cas où t’en douterais, parce-que j’ai pas envie que ce soit le cas: je t’aime toujours. » Mais comme il savait que ce n’était pas une infirmation qui se passait d’explications, il ne laissa pas le temps à Rose d’avoir la moindre réaction, la moindre parole pour enchainer: « Simplement pas comme on aime quand on est amoureux de quelqu’un. C’est… plutôt de la tendresse. » Parce-qu’il ne glisserait pas vers un domaine autre que ce dernier en ce qui concernait le brun, il le savait d’avance et même s’il se doutait que ce dernier était également parfaitement au courant, le glisser de nouveau ne faisait pas de mal.
« Ca change pas que je tiens à toi, tu sais. Qu’importe comment mon amour pour toi se manifeste. » Il lui avait assez prouvé ces derniers temps, alors qu’il tentait de renouer le contact avec lui alors que Rose passait son temps à le fuir - il lui en voulait pour cette partie là, mais ce n’était pas quelque-chose qu’il désirait pointer du doigt pour le moment. De toutes façons, ça ne les avancerait à rien de le faire, alors il laissait cette possibilité et option là de côté. « Et que je t’aime toujours malgré tout ne change pas le fait que je sois marié à quelqu’un d’autre à côté de ça. » Ce n’était pas la meilleure des façons pour aborder le sujet, il en était conscient, mais c’était peut-être le meilleur contexte de conversion qu’il n’aurait jamais pour le faire - promis, il panserait toutes les plaies qu’il existait par la suite si elles existaient, mais il se devait d’être transparent pour une fois lorsque cela concernait le sujet des sentiments. Il n’avait pas son alliance à son doigt, parce-qu’il ne pensait pas lui annoncer aujourd’hui tant l’enchainement des conversations aurait été un peu abrupte; mais si la perche lui était tendue d’une quelconque façon pour le faire, il avait appris qu’il ne fallait pas hésiter pour la saisir.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
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assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Ce sera un peu moins compliqué à chaque jour qui passe, aussi. » C’est tout ce qu’il demande, parce sa peine est difficilement supportable aujourd’hui. Norman est mort depuis de longues semaines, mais le mettre en terre a été une étape différente et particulièrement difficile à vivre. Malgré tout, elle était nécessaire pour qu’ils puissent tous passer à autre chose, ou au moins l’envisager. Maintenant, Ambrose sait que sa douleur a un sens, tout comme il sait que le trou dans son cœur finira par se résorber. Et c’est justement parce qu’il a vocation à mettre de l’ordre dans sa vie pour cette nouvelle année qu’il en profite pour avouer une fois de plus ses sentiments à Ruben, sans qu’il soit cette fois-ci question de la moindre dispute. Ce à quoi il fait face - et ce qui remplace les paroles rassurantes du chirurgien - se résume à un silence qui n’étonne finalement même pas Ambrose. Il se décale pour observer le plus jeune dans les yeux, ce que ce dernier ne cherche pas à éviter. « J’aurais du te dire je t’aime y’a des années, de mon côté. Je te l’ai dit trop tard, je peux pas t’en vouloir de t’en servir comme argument quand on se dispute. » Et que les choses soient claires: Ambrose ne regrette aucun des mots qu’il a eu à son égard lors de disputes. Ce qu’il regrette, c’est de ne pas assez avoir osé lui dire en dehors de ces dernières, et c’est aussi ce qu’il corrige désormais. Aujourd’hui, il est simplement heureux que Ruben lui partage ces simples mots, même à retardement, même en les noyant au milieu de beaucoup d’autres. « Et au cas où t’en douterais, parce-que j’ai pas envie que ce soit le cas: je t’aime toujours. » Simplement, tendrement, son sourire s’étire. « Simplement pas comme on aime quand on est amoureux de quelqu’un. C’est… plutôt de la tendresse. » Et meurt aussitôt. Personne ne dit je t’aime par tendresse. Ruben sait très bien qu’en retour, ce n’est pas la façon dont il est aimé par Ambrose. « C’est ok. » Il ne se battra pas ce soir, ni sûrement jamais non plus. S’il ne le considère pas davantage, ce n’est pas si grave. Il aime Ruben et il continuera de le faire, peu importe si ce n’est pas ressenti à la même hauteur en retour. Tant qu’il a un peu de sa considération et un peu de son attention, tout n’est pas si pire. « Ca change pas que je tiens à toi, tu sais. Qu’importe comment mon amour pour toi se manifeste. » Il le sait, oui. Après toutes ces années passées à ses côtés, il n’en doute plus. Il n’est pas aimé de la façon dont il l’aimerait, justement, mais il a appris à s’en accommoder, à commencer parce qu’il n’a pas le choix. Il préfère garder Ruben dans sa vie de cette manière plutôt que de le perdre.
« Et que je t’aime toujours malgré tout ne change pas le fait que je sois marié à quelqu’un d’autre à côté de ça. » Par réflexe, il pose son regard sur le doigt où devrait se trouver son alliance. Un doigt dénué de toute bague, ce qui n’est donc pas un manque d’attention de la part du plus jeune, qui se contente finalement de froncer un brin les sourcils. Il ne remet pas en question les mots du chirurgien, mais il peine à comprendre comment ça a pu arriver. « Ça changera vraiment rien ? » Il était déjà en couple avant ça et ils se sont pourtant toujours fréquentés, alors pourquoi est-ce que le mariage changerait quelque chose ? Il en doute, et il cherche simplement à s’en assurer pour la quiétude de son esprit. « C’est pas grave. Si ça te rend heureux. » Sur ce point non plus, il ne se battra pas. Elle n’est pas suffisante non plus, Nina. Elle n’est pas celle qu’il embrassait ce soir-là à l’hôpital. Peut-être qu’ils sont tous à la même hauteur, finalement, et qu’aucun ne vaut mieux qu’un autre. Nina a une bague, mais il n’est pas pour autant certain qu’elle est la plus heureuse: elle est sûrement celle qui ignore totalement qu’il ne passe pas toutes ses nuits à l’hôpital de vagabondage, à commencer par là. Ambrose ne fait pas plus longtemps face à son regard et profite au contraire qu’il soit reposé contre son coude pour laisser à son visage trouver place contre son torse. Sa main libre se pose contre ses côtés, qu’il remonte une à une sans chercher à les dénombrer, comme Ruben le ferait sans doute. « T’osais pas m’en parler à cause de Norman ? » Il cherche à obtenir une temporalité, il cherche à comprendre un peu mieux comment tout a pu se passer si vite. « Tu peux garder ton alliance si tu veux. » Il ne lui demandera pas de l’enlever, du moins, mais si Ruben n’y tient pas, il ne sera pas non plus celui à lui forcer la main. Après tout, il n’a pas à coeur d’avoir l’éternel rappel qu’il n’est pas suffisant, ou tout du moins qu’il ne l’est plus. A une époque, il n’y avait que lui. C’est ce qu’il pense, du moins. « Tu voyais d’autres personnes quand on était ensemble, aussi ? » Puisqu’ils en sont aux confessions, il pose simplement la question, le ton de sa voix lui laissant bien comprendre que rien dans sa réponse ne pourrait être sujet à dispute. Il acceptera ses mots tels qu’ils sont, même s’ils font mal.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, west end.(c): emails-i-cant-send (gif), luleaby (codage).
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Il la vit sans soucis, la façon dont le sourire d’Ambrose s’éteignit rapidement au fil des paroles qu’il prononçait. Il savait que c’était là quelque-chose qui arriverait - et c’était en grande partie pour cette raison là qu’il ne souhaitait pas spécialement lui adresser ces mots là. En cet instant cependant, cela lui semblait être le plus juste; parce-que Rose avait abordé lui même le sujet, qu’ils n’étaient pas en train de se disputer et qu’ils étaient prêt de chaque côté à écouter ce que l’autre avait à en dire. Il aurait préféré ne jamais avoir à lui briser le coeur d’une quelconque façon, même de la plus minime, mais il était obligé de le faire tant les sentiments ressentis par l’un pour l’autre et inversement ne se ressemblaient plus vraiment. « C’est ok. » Toutes choses considérées, les choses pouvaient l’être, ok; Ruben savait que ce n’était pas exactement de cette façon là qu’il se sentait, mais qu’il le disait de la sorte parce-que c’était parfois plus simple d’admettre de cette façon plutôt que d’essayer de chercher les éléments qui pourraient être changés. Le docteur ne pouvait changer les sentiments qu’il éprouvait à l’égard de celui qui se tenait pourtant dans ses bras aujourd’hui, même s’il existait tout un monde où il aurait voulu que ce soit le cas et que cela soit aussi facile à faire. « Je sais que c’est pas ce que t’aurais voulu entendre. » Mots prononcés d’une voix douce, d’une vois qu’il voulait rassurante et qui puisse souligner à quel point malgré tout il était désolé que les choses en viennent à cet échange de paroles là. Il aurait préféré l’entourer de ses bras et lui permettre que tout irait bien, qu’il serait toujours là à ses côtés pour s’en assurer - sans avoir besoin d’ajouter le moindre mensonge à cette équation, sans faire miroiter les moindres promesses qui ne sauraient être tenues.
Parce-que des promesses qui ne tenait déjà pas, il en avait quelques unes à sa liste - dont celle d’assurer de sa part une fidélité complète et entière envers la femme qu’il avait épousé quelques semaines plus tôt. Ce n’était pas une surprise pour personne, tant le mariage était en suspens et en attente depuis des mois et des années même maintenant; mais beaucoup avaient parié que cela resterait de cette sorte là et que les choses n’évoluaient jamais. C’était nécessaire et important pour Ruben de préciser à Ambrose que les conditions autour de sa situation avaient quelque peu changé. Le regard du plus jeune se dirigea par réflexe vers une main que Ben savait ne pas être ornée de l’habituelle bague associée au mariage; c’était là un quelque-chose de voulu de sa part de ne pas l’avoir gardé à l’annuaire. Il put voir également la vague de confusion qui saisit tel un voile ses yeux dans la même lancée - il attendit cependant qu’il rebondisse, qu’il dise quelque-chose avant de reprendre la parole. « Ça changera vraiment rien ? » Lentement, Ben secoua sa tête de gauche à droite. « Ca changera rien. » Pas avec lui, pas dans les conditions qu’ils n’avaient jamais évoqué à haute voix ensemble. Lorsqu’il s’était retourné face à Mavis, il n’avait pas su anticiper que cela aurait pu changer quelque-chose - parce-qu’ils avaient établis des conditions au préalable et que ce derniers n’étaient pas arrivés à péremption. Alors forcément la réaction de la jeune femme lors de l'annonce de son mariage l’avait pris de court - et encore, il aurait pu deviner que rien ne tournerait comme il en avait envie mais il aurait fallu qu’il remette son comportement en question pour cela, ce qu’il n’avait pas fait. Avec Ambrose, les choses étaient différentes, surtout parce-qu’il était déjà revenu vers lui alors qu’il avait été déçu et que désormais c’était du supplément agréable à attraper ici et là quand le temps le permettait.
« C’est pas grave. Si ça te rend heureux. » - « Est-ce que tu le penses vraiment ou tu le dis pour me faire plaisir ? »
Ambrose finit par se réfugier un peu plus contre lui et bien sur que sa présence à ses côtés lui faisait du bien, qu’il l’appréciait plus que cela n’aurait du être le cas. « T’osais pas m’en parler à cause de Norman ? » Lentement, faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, Ruben émit un léger sourire avant d’opiner du chef. « Je voulais pas t’embêter avec ça avec que ça pouvait attendre. T’avais d’autres choses à gérer. » Qui étaient bien plus urgentes, bien plus importantes que de garder un suivi de l’état matrimonial de Ben. Pour une fois promis, il ne lui en voulait pas de ne pas avoir été la chose la plus importante à ses yeux - il existait certaines circonstances qui s’excusaient plus facilement que d’autres. « Tu peux garder ton alliance si tu veux. » Par réflexe surement, le pouce du docteur effleura son annuaire où il manquait la dite-bague à laquelle il tentait de s’habituer. « Je voulais pas que tu l’apprennes comme ça, j’ai préféré la retirer là. Si tu veux pas la voir, après, je la retirai. » Ce n’était pas tant utile puisqu’il n’avait pas besoin de cacher son union, mais si c’était préférable pour Ambrose il le ferait. « Si tu me dis de la garder, je la garderai. » Cela lui était égal.
« Tu voyais d’autres personnes quand on était ensemble, aussi ? » Cette question là, comme d’autres, il ne s’y attendait pas. Même si elle semblait légitime en cet instant - après tout, il discutait de son union à une personne qui n’était pas celle qu’il tenait dans ses bras, et ce de la part de cette dernière -, il ne s’attendait pas qu’avec ce nouveau recul Ambrose en vienne à lui poser cette question. Ce fut la surprise du questionnement qui imposa un délai à sa réponse, en rien une quelconque hésitation à la composition de la réponse qu’il devait donner. Alors, dès que l’instant de latence s’évapora - quelques secondes, tout au plus, à peine un quelque-chose en réalité -, Ruben secoua la tête en fronçant les sourcils. « Non non, je voyais personne. » Il savait que c’était plus facile à dire qu’à croire en l’occurence, tant en cet instant il répondrait la même chose alors que ce n’était pas vrai. Mais pour Ambrose, c’était vraiment le cas. « Je… » Il soupira, hésita - ce n’était pas dans ses habitudes -, son regard naviguant sur les traits du visage du brun sans un quelconque réel objectif en tête. « Je me suis jamais comporté comme je le fais là avant. » Avant qu’il ne se mette à accorder ce type d’importance à Mavis, puisque Rose était lui arrivé sur le tard dans l’équation, il n’était pas du genre à mettre en péril ses relations. La seule chose qui avait pu entrer dans cette catégorie, c’était le travail mais son appartenance à cette dernière était discutable. « Et je me rends compte comment ça sonne quand je le dis à voix haute, mais c’est ma vérité. » Son regard revint enfin s’accrocher aux noisettes du brun, avec toute la sincérité qu’il avait de disponible en cet instant, pour qu’il puisse lire, voir autant qu’entendre ce qu’il disait.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je sais que c’est pas ce que t’aurais voulu entendre. » Et il n’a pas la force de le nier. Bien sûr qu’il aurait aimé entendre une version bien différente dans laquelle il est le grand amour de Ruben, pour qui il allait enfin laisser tomber sa fiancée et avec qui il construirait son avenir. Evidemment que cette version là l’attire bien plus que celle dans laquelle il partage à peine ses sentiments et se contente de l’apprécier au même titre qu’on pourrait aimer un petit-frère - en passant outre l’aspect particulièrement intime qu’ont pris leurs soirées. « Je peux m’en contenter. » Après tout, c’est déjà ce qu’il fait depuis de nombreux mois, non ? Peut-être même depuis qu’ils se connaissent, quand les je t’aime n’avaient pas la même force selon la personne qui les prononçait. Finalement, même en apprenant qu’il s’est marié à Nina, il ne réagit pas davantage. Ce n’est que la suite logique des choses, et cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. « Est-ce que tu le penses vraiment ou tu le dis pour me faire plaisir ? » C’est à lui qu’il voudrait poser une seconde fois la question pour lui demander s’il est vraiment vraiment certain que son mariage ne changera pas la nature de leur relation. Au lieu de ça, il ramène un peu plus encore ses genoux contre son torse et son nez près de l’épaule de Ruben. « Les deux. » Il pourrait en venir à penser sincèrement tout et son contraire, s’il a la certitude que cela peut le rendre heureux. Plus que jamais, Ambrose a compris que la solution idéale n’existait pas.
Il ne sait pas s’il a réellement envie de connaître toute la vérité au sujet du mariage de Ruben et pourtant il ne sait pas s’empêcher de le questionner à ce sujet. « Je voulais pas t’embêter avec ça avec que ça pouvait attendre. T’avais d’autres choses à gérer. » Et pour une fois, il le remercie bel et bien d’avoir pris des pincettes avec lui: gérer l’annonce de son mariage en même temps que l’enterrement de Norman n’aurait pas amené aux mêmes résultats et sans doute bien loin de là. Ruben a eu raison d’attendre un peu, et Ambrose ne peut pas lui en vouloir pour ça. « Je voulais pas que tu l’apprennes comme ça, j’ai préféré la retirer là. Si tu veux pas la voir, après, je la retirai. » Dans tout son égoïsme, il sait se montrer prévenant. « Si tu me dis de la garder, je la garderai. » Ambrose émet un rire bas, etouffé. « J’irai pas jusque là non plus. » Il dit qu’il peut accepter la vue de cette dernière, mais en aucun cas il ne dira frontalement à Ruben qu’il veut la voir à son doigt. Cela ne lui provoque aucune réaction particulièrement positive, il faut bien l’avouer. « Je dis juste que je vais remonter la pente. » Et qu’il ne va pas s’effondrer à la vue d’un bijou aussi symbolique. Aujourd’hui, il est plus fort que ça.
Aujourd’hui, il est assez fort pour oser poser une question qui est restée latente dans son esprit depuis des mois, à savoir s’il a toujours eu des amants. « Non non, je voyais personne. » Et il le croit, sans chercher à lui poser la moindre question potentielle. Il le croit parce que c’est une réponse qu’il veut entendre et c’est une réponse qui lui fait plaisir, tout simplement. Une réponse qui le rassure, surtout. « Je… Je me suis jamais comporté comme je le fais là avant. » Et cette précision le fait se sentir un peu mieux ; au-dessus des autres. Il n’avait pas besoin d’amants avant parce que Ambrose lui suffisait, voilà comment il interprète toute cette réponse, sans doute bien au-delà de ce qu’en pense Ruben lui-même. « Et je me rends compte comment ça sonne quand je le dis à voix haute, mais c’est ma vérité. » - « Evite de dire ma vérité, parce que ça sonne tout comme un mensonge. » S’il peut au moins lui donner un conseil de rhétorique, c’est bien celui-ci, même si cela ne le fait pas remettre en question les mots de Ruben. Au contraire, il sourit doucement, bercé par ses illusions. « Mais je suis rassuré. » De très loin, il préfère tenir le rôle d’amant de l’ombre plutôt que de personne trompée. Il aimerait être bien plus que les deux combinés, évidements, mais à défaut il se contente de ce qui est à sa portée. Il se relève uniquement pour attraper le poignet de Ruben, et faire basculer son bras autour de ses épaules et ainsi se rapprocher un peu plus de lui. A sa place, serein, il se permet de fermer les yeux. Un jour, les mensonges de Ruben se retourneront contre lui mais pour l’heure, il préfère encore profiter du moment présent et ainsi se bercer d’illusions à ses côtés. « J'aurais aimé qu'on commence sur de meilleures bases, toi et moi. Qu'on se quitte jamais. » Parce qu'il n'aurait jamais trouvé d'amants s'ils étaient restés ensemble, pas vrai ? Parce que dans ce cas de figure, Ambrose ne se serait pas inventé une relation. Parce que dans ce cas de figure, tout simplement, son bonheur aurait été égal et immense tout au long des dernières années écoulées. Tout aurait été si simple, si parfait. « Mais peu importe. » Ce soir, il peut enrouler une de ses jambes autour de la sienne et croire qu'il n'y a rien de plus normal en ce monde que de s'endormir à ses côtés, et cela lui suffit.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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« Je peux m’en contenter. » Ruben pinça ses lèvres: ce n’était pas non plus la réponse qu’il aurait préféré entendre, mais les choses étaient ce qu’elles étaient. Ambrose se contentant de la situation actuelle, de celle qu’ils établissaient au fil des coups de téléphone et des rencontres était peut-être la meilleure façon de profiter de tout ça - qu’ils puissent profiter l’un de l’autre. Parce-que de toutes manières, il n’y aurait pas réellement d’autre façon de faire, tant certaines pièces sur l’échiquier de Ruben ne bougerait pas: sa reine resterait maitresse du plateau, alors qu’il sacrifierait le reste de ses pions si cela était nécessaire. Accepter que cela puisse être suffisant, c’était savoir prendre place en silence aux côtés de la reine sans gêner cette dernière dans ses déplacements tout en se trouvant toujours à un point stratégique. Doucement, Ben effleura les lèvres d’Ambrose des siennes - un merci silencieux, qu’il ne dirait pas à haute voix.
Il ne lui avait pas annoncé son mariage jusque là parce-que Ruben avait un coeur, contrairement à ce que certains pourraient penser, et qu’il n’était pas question d’imposer cette nouvelle là à Rose en plus de tout ce qui lui tombait dessus ces dernières semaines. Il savait à quel point les épreuves étaient éprouvantes pour lui, qu’elles n’étaient qu’annonciatrices de bien d’autres choses; attendre pour le prévenir que désormais une bague ornerait son doigt, si c’était quelque-chose qu’il supportait de voir. « J’irai pas jusque là non plus. » Il appuya un semblant de petite moue - il ne pouvait pas lui en vouloir, pas sur ce point. Il comprenait, même. « Je la retirerai alors. » Parce-que son intention n’avait jamais été de le blesser, il continuerait de maintenir ce cap là autant que possible. « Je dis juste que je vais remonter la pente. » Il apposa son front contre le sien un instant. « Je ferai tout pour que tu puisses y arriver. » Ses mots étaient soufflés; il savait que c’était un peu prétention de sa part de prononcer ce type de paroles, mais c’était pourtant la réalité: il se plierait à ce qu’il jugerait le mieux pour lui-même, et si c’était de rester à ses côtés alors c’était d’autant mieux. Il n’appréciait pas quand il le repoussait, mais il comprenait les raisons qui l’avait poussé à le faire ces dernières semaines. Certaines choses avaient été dites et avaient fait du mal, mais c’était le cas des deux côtés: un partout, la balle au centre. Il glissa son regard dans celui de Rose. « Je sais que tu remonteras la pente. » Il n’en avait jamais douté, pour de vrai. Ruben ne s’était simplement pas attendu à ce que ce soit en lui posant ce type de question. Cette dernière ne pouvait être répondue avec autant de simplicité qu’il l’aurait désiré, même si la composition n’était en rien complexe: c’était la façon de répondre qui rendait tout plus compliqué. « Evite de dire ma vérité, parce que ça sonne tout comme un mensonge. » Levant les yeux au ciel, peut-être qu’il esquissa là un petit sourire - Ambrose ne se rendait pas compte à quel point il le prenait de court, à quel point si cela avait été dans ses habitudes aussi Ruben se serait mis à rougir en cet instant. « Te moque pas de moi comme ça. » Ce n’était même pas une menace, bien plus une façon de dissiper quelconque malaise qui pourrait être ressenti d’une part et d’une autre surtout. « Mais je suis rassuré. » Il soupira un brin avec aise. « J’espère que c’est le cas. » Parce-qu’il était on ne pouvait plus honnête avec lui sur la question.
Le laissant déplacer un bras ici et un visage là pour s’installer de façon à ce qu’ils se rapprochent encore davantage l’un de l’autre, le regard de Ben ne lâcha pas un instant celui d’Ambrose. Il avait toujours apprécié la chaleur que la couleur de ce dernier pouvait laisser échapper. « J'aurais aimé qu'on commence sur de meilleures bases, toi et moi. Qu'on se quitte jamais. » Le pire ? C’était qu’il n’avait pas besoin de le regarder pour savoir qu’il pensait sincèrement chacun des mots qu’il prononçait. Là avait toujours été le souhait d’Ambrose, il ne s’en était jamais caché - les choses n’avaient simplement pas évolué de la façon dont chacun l’aurait désiré. « Mais peu importe. » Tout importait, mais rien ne pouvait être changé - c’était là la nuance importante. A sa jambe qu’il remonta contre la sienne, Ruben remonta sa main le long de cette dernière pour resserrer son emprise autour du corps du jeune homme, si cela était possible; tout en douceur, tout en regrets et en souvenirs en rien effacés. « J’aurais aimé qu’on puisse s’aimer sans se faire du mal, tu sais. » Parce-que c’était là ce qui n’avait pu être, et ce dès le début. Ce ne serait plus jamais comme à ce moment là, comme quand l’innocence était maitresse de la scène et qu’ils ne se posaient pas toutes les questions qui pouvaient leur incomber aujourd’hui. A une époque, il aurait été simple d’être heureux et rien de plus. « J’aurais aimé pouvoir être celui là pour toi. Celui qui te quitte jamais. » Avec le temps, il aurait su être celui qui lui donnait un amour inconditionnel, de ceux qui faisaient du bien - pas comme celui qu’il avait pu lui donner à travers le temps passé ensemble et les années séparées. « Mais t’as d’autres gens qui peuvent prendre cette place là, maintenant. » Parce-si ce n’était pas Ruben qui l’occupait, cela lui laissait tout l’espace disponible pour offrir cette dernière à d’autres. « Tu trouveras quelqu’un un jour qui sera capable de t’aimer autant que je le faisais mais qui saura te le montrer. » Sa main remonta pour s’appuyer avec douceur sur la joue de Rose, alors que Ben déposa un baiser d’une douceur infinie sur ses lèvres. Il n’avait jamais été à la hauteur de son côté, malgré tout ce qu’il pourrait jamais haut et fort clamer: c’était là l’entière et triste vérité.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Je la retirerai alors. » Et Ambrose ne dit rien contre cette idée, justement parce qu’il n’a aucune raison de s’y opposer. Ne pas voir cette bague ne lui ferait pas le moindre mal ; la voir ne changerait plus grand chose à ce stade non plus, mais peu importe. « Je ferai tout pour que tu puisses y arriver. » Il garde le silence. Ces mots, il n’a aucune envie de les entendre, notamment parce qu’il n’a aucune envie d’être cette personne ayant besoin du soutien d’une autre pour y arriver. Il veut Ruben auprès de lui simplement parce qu’il veut savoir qu’il est apprécié: il ne veut pas l’avoir à ses côtés parce qu’il a pitié de lui. « Je sais que tu remonteras la pente. » - « Je préfère. » Il ose avancer avec un fin sourire, lequel lui demande toute son énergie et tous les efforts du monde en même temps. Il peut y arriver, évidemment. Simplement, ce ne sera pas de suite et ce ne sera pas ce soir non plus, alors il a simplement le droit de voir les secondes s’égrainer sans chercher à leur courir après.
« J’aurais aimé qu’on puisse s’aimer sans se faire du mal, tu sais. J’aurais aimé pouvoir être celui là pour toi. Celui qui te quitte jamais. » Il aurait aimé que bien des choses soient différentes, oui. Il aurait surtout aimé qu’ils puissent parler de leur relation sans avoir à utiliser des hypothèses à tout va pour la rendre un peu moins difficile à supporter, un peu plus accessible, un brin moins horrible. C’est tout ce qu’Ambrose aurait aimé et il ne s’en est jamais caché, mais c’est aussi sûrement le seul rêve qui en restera un tant Ruben est inaccessible et le restera. « Mais t’as d’autres gens qui peuvent prendre cette place là, maintenant. » C’est avec une vision brouillée qu’il laisse son regard remonter dans les prunelles de Ruben face à lui, incapable de comprendre comment il peut penser un seul instant que c’est ce qu’il a besoin d’entendre. Il n’a jamais su aimer personne comme lui, et personne ne lui est justement arrivé à la cheville ; et il pense sincèrement qu’il a tout un tas de gens sur la liste d’attente pour prendre sa place ? « J’ai pas envie de ça. » De qui que ce soit n’étant pas lui. Il n’en a pas envie, pas le moins du monde. Il n’a pas envie d’une nouvelle Cassie, il n’a pas envie de qui que ce soit d’autre. « Tu trouveras quelqu’un un jour qui sera capable de t’aimer autant que je le faisais mais qui saura te le montrer. » J’ai pas envie de ça est ce qu’il pense à nouveau du plus profond de son coeur lorsque Ruben l’embrasse et qu’il ne lui rend pas son baiser, se contentant d’accueillir le sien à la hauteur de sa rareté. Pourtant, les mots sont trop durs et ils blessent bien plus que ce que Ruben pourrait arriver à comprendre, raison pour laquelle il finit par se retourner pour qu’il n’ait pas la vue d’énième larmes prenant place sur son visage pour aujourd’hui. Tout ce dont il a envie, c’est que Ruben le prenne dans ses bras et qu’il arrête de parler. Dans un silence du genre, enfin, il ne lui fera plus le moindre mal, pas même en essayant de justement être la meilleure version de lui-même et surtout la meilleure version d’un ami qui puisse exister.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, west end.(c): emails-i-cant-send (gif), luleaby (codage).
***
« Je préfère. » Et si le sourire d’Ambrose n’eut rien de convainquant, tant il était forcé - et Ruben n’avait pas besoin de demander si c’était le cas car c’était quelque-chose de facile à voir -, celui que Ben lui adressa était lui bien plus tendre, bien plus solide aussi. Il était le sourire qui tirerait les lèvres de Rose vers le haut s’il le fallait, s’il en avait besoin.
Cet objectif là ne put être rempli malheureusement qu’à courte durée, puisque la suite de la conversation qu’ils eurent à ce moment là ne permettait pas de redonner le sourire à Ambrose. Il aurait préféré, même si cela pourrait être compliqué à comprendre et à croire tant il ne s’appliquait pas à ce que ce soit le cas, mais Ruben aurait véritablement préféré qu’ils puissent continuer d’en discuter sans que le brun ne relève vers lui un regard embué de larmes. De ses regards qui réussissaient à lui tordre le coeur tant il ne supportait pas le voir comme ça. « J’ai pas envie de ça. » Il soupira en silence. « Je sais. » Qu’il prononça dans ce dernier également, murmuré entre deux inspirations. Il savait que ce n’était pas là la façon dont il désirait voir les choses se dérouler, mais c’était pourtant de cette sorte qu’elles prendraient un virage un jour: il rencontrerait quelqu’un d’autre qui serait capable de lui donner l’amour qu’il méritait. Ruben n’était pas à la hauteur pour cette mission - l’avait-il seulement une fois été ? était une question à laquelle il n’avait pas envie de répondre ou pour laquelle il n’avait pas envie de se défendre -, ce qu’il savait en revanche c’était que les conditions actuelles ne lui permettaient pas de donner un amour sans retour au jeune homme. Et que cela le blessait, malgré tout. Chaque minute passée à ses côtés était une aubaine à ses yeux, mais il était lucide sur ce point là: un jour, il faudrait que quelqu’un ait tout son coeur à dévouer à Ambrose et à personne d’autre.
Et sans que ce dernier n’ait eu besoin d’ajouter le moindre mot, son regard et les traits de son visage étant plus parlant que n’importe quoi d’autre, Ben savait qu’il n’était pas d’accord avec lui. Il ne voulait pas de ça, et les larmes qu’il tentait de cacher sans réelle réussite étaient le meilleur témoignage qu’il pouvait apporter pour plaider sa cause. Le laissant accepter son baiser sans le retourner, avant de se tourner lui pour lui ôter de sa vision son visage, Ruben laissa de nouveau un léger soupire lui échapper. Lentement, il passa ses bras autour d’Ambrose sans ajouter un mot en premier lieu, se contentant de resserrer avec douceur son étreinte. Mille et une paroles lui venaient en tête - il ne savait pas ne pas commenter chaque situation dans laquelle il se retrouvait -, mais il savait aussi que certaines d’entre d’elles n’avaient pas leur place ici. Il se fit violence pour ne pas les prononcer, se contentant dans un premier temps de glisser son visage dans le cou de Rose pour lui accorder un baiser et un autre, laissant son souffle chaud se répercuter sur sa peau. Il serait resté des heures et des heures comme ça sans bouger. « Tu peux pleurer sans te cacher, tu sais. » Même s’il ne saisissait pas exactement l’étendue du pourquoi il se mettait à pleurer en cet instant, il fallait également prendre en compte que le jeune homme avait vécu une journée affreuse et éprouvante, qu’il était surement à bout de nerfs et mort de fatigue. Avoir la discussion qu’ils avaient eu l’instant d’avant dans ces conditions là n’était pas le plus judicieux, à y repenser. Il apposa un nouveau baiser contre la mâchoire du brun. « Ca te ferait du bien, de relâcher un peu. » De s’accorder un temps de pause, un temps pour reprendre sa respiration et remettre certaines pièces à leur place. La pièce Ruben pouvait être reportée à un moment ultérieur, restant un soucis mais un soucis qui n’avait pas besoin d’être réglé pour le moment.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il n’a pas envie de faire des rencontres, il n’a pas envie d’avoir quelqu’un dans sa vie. Quelqu’un d’autre que Ruben, du moins. Ils ont déjà vécu ensemble, rien qu’entre eux, et il continue de se raccrocher à ces souvenirs autant qu’à cette chimère. Tout était bien, à l’époque. Tout était parfait, même. Il se dit que s’ils ont pu avoir cette vie une fois alors le chemin sera simple et rapide pour y retourner, non ? Tout ne peut pas être définitif, et faire une croix sur eux est tout simplement impossible. Aussi impossible que la simple idée que quelqu’un puisse lui arriver à la cheville et donner envie à Ambrose de se lancer dans une nouvelle relation. Il a mis la barre trop haute, et c’est pour cette raison qu’il le déteste.
Fatigué par cette journée autant que par la discussion en elle-même, Ambrose décide de tourner court à cette dernière et se retourne simplement dans le lit avec l’espoir de trouver le sommeil le plus rapidement possible. Ses larmes coulent en silence lorsque Ruben noue un bras autour de lui et le serre doucement ; un geste qu’Ambrose aurait tué pour recevoir tant il se veut salvateur pour lui. Quand Ruben embrasse son cou, il ne saurait pourtant pas dire si c’est une bonne idée ou la pire qui puisse exister. Pour autant, il ne bouge pas, il se dégage encore moins de son étreinte, et il ne se plaint pas non plus. L’absence de mouvement de recul de son corps est sans doute une réponse à part entière. « Tu peux pleurer sans te cacher, tu sais. Ca te ferait du bien, de relâcher un peu. » Il aurait aimé que Ruben l’embrasse sans être poussé par la pitié qu’il provoque chez lui, et c’est pour cette raison que les larmes redoublent de vigueur, toujours en silence. « Ferme la, Ben. » Il souffle sans animosité, avec le même ton qui aurait pu servir à lui demander un verre d’eau. Il veut de son étreinte et de ses baisers, mais il ne veut pas de ses conseils. Pas ceux-là, pas dans ce contexte. Tout ce qu’il veut, c’est son amour et son attention, et il en est au point où il se dit que la mort d’une autre personne n’est pas si cher payée pour y arriver. Preuve en est, il n’a jamais pu autant entendre sa voix et recevoir ses baisers depuis qu’il a appris la mort de Norman.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
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Ambrose aurait beau se tourner dans tous les sens, que ce soit pour cacher ses larmes ou pour les lui monter, Ruben aurait deviné qu’il était en train de pleurer. Il était simple de reconnaitre l’émotion qui déclenchait ces dernières dans son regard, et les circonstances n’aidaient pas à ce que ce ne soit pas le cas. Même: il reconnaissait le silence si particulier qu’elles provoquaient, alors qu’il cherchait à mettre son visage à l’abri du regard de son amant. Et alors que ce dernier lui soulignait qu’il n’y avait aucune nécessité à ce qu’il se cache pour pleurer, il sentit bien que les larmes se firent plus importantes, plus nombreuses. « Ferme la, Ben. » Les mots prononcés ne portaient aucune conviction: la force de le remettre à sa place avait disparue - déjà qu’elle n’était pas bien présente d’ordinaire, mais c’était d’autant plus catastrophique présentement tant les autres émotions capsulaient le jeune homme.
Retenant un soupire, pinçant ses lèvres un instant, Ruben finit par se décaler légèrement assez pour retirer ses épaules du matelas; pour ensuite intimer Rose sans lui laisser la moindre autre possibilité en réalité de se trouver nouveau allongé, dos à plat sur le matelas. Appuyé contre l’un de ses coudes, cela lui permettait de nouveau de surplomber le brun et de pouvoir plonger son regard dans le sien. Il était désolé: c’était ce que son regard disait. Si Ambrose y restait plongé à son tour assez longtemps, il verrait à quel point il était désolé pour lui - pour bien des choses, même celles dont il n’était pas au courant si cela pouvait le soulager un peu. Ce n’était pas quelque chose de courant chez Ben d’être autant désolé, mais face à la détresse dont faisait preuve le jeune homme, il ne savait en être autrement. Il était désolé qu’une telle tristesse soit sienne là où il n’avait jamais mérité cette dernière, il était désolé que les choses ne se déroulent pas d’une façon qu’il aurait apprécié ou au moins qui aurait pu être plus douce pour lui. Il était désolé de ne pas lui apporter tout ce dont il avait besoin, que ce soit aujourd’hui ou tous les autres jours venant après. Il était désolé, et il espérait qu’il saurait le lire dans le regard qu’il lui accordait présentement. Attrapant avec une tendresse ferme le visage de Rose de la main ne soutenant pas le poids de son corps, il se pencha pour déposer un baiser appuyé, de ceux relevant parfois même d’une certaine urgence, sur ces lèvres qui avaient le gout salée de la mer. « Il faudra que tu sois plus convainquant pour me clouer le bec, Rose. » Soufflé dans une sorte de murmure, après qu’il eut reculé quelque peu son visage du sien. Ruben n’était pas de ceux qui recevait des ordres de cette sorte, bien même plus habitué à en donner désormais qu’à être celui devant obéir. Et ce n’était pas là, avec Ambrose dans ses bras et sa bouche venant chercher de nouveau la sienne, qu’il laisserait la tendance s’inverser. D’autres avaient le droit à ce privilège là dans ces conditions, mais il ne faisait pas partie de cette liste. « Sois triste si tu veux être triste. Pleure si ça te fait du bien. Mais t’as pas besoin de te cacher pour le faire. » Son regard agrippait celui du jeune homme, avec une intensité capable de faire fondre son coeur d’ordinaire; il espérait aujourd’hui que sa présence aurait surtout le don de consolider ce dernier et de lui redonner un peu de force plutôt que de briser davantage. Laissant son pouce de la main qui tenait toujours son visage entre ses doigts glisser le long de sa joue, il effaça une larme ou deux au passage. « Pourquoi tu pleures, Rose, dis moi. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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Il veut qu’il se taise. Il veut simplement arriver à dormir, uniquement pour avoir le droit d’entamer une nouvelle journée et pouvoir passer à autre chose. Quand il se réveillera, il ne sera plus à ses côtés, et Norman sera toujours aussi mort. Mais tout sera un peu moins pire malgré tout, quand même. Demander à Ruben de partir serait sans doute la solution la plus simple, au final, mais ce n’est paradoxalement pas ce dont il a envie, ça.
Malgré tout, il ne lutte pas quand Ruben le pousse doucement en arrière pour qu’il se retrouve sur le dos contre le matelas. En silence et sans même plus chercher à essuyer ses larmes, il se contente de l’observer avec une vision brouillée. Ses yeux restent ouverts durant les premiers instants du baiser que le chirurgien initie mais il ne lutte pas davantage, finissant irrémédiablement par se laisser prendre au jeu de l’affection que Ruben distille pour lui. « Il faudra que tu sois plus convainquant pour me clouer le bec, Rose. » Il ne cherche même plus à se montrer convaincant. Il a abandonné l’idée sans avoir davantage voulu se battre. « Sois triste si tu veux être triste. Pleure si ça te fait du bien. Mais t’as pas besoin de te cacher pour le faire. » La honte autant que la colère le poussent à rejeter son regard ailleurs et à s’accrocher sur les contours de la lumière accrochée au plafond. Même éteinte, elle accapare toute son attention. Même éteinte, elle lui semble être bien plus intéressante que la discussion que Ruben souhaite tant aborder ; et qu’il souhaite tant éviter. Le pouce qu’il fait glisser contre sa joue le surprend, notamment parce qu’il avait abandonné toute vision autour de la personne de Ruben. Malgré tout, une fois de plus, il ne le repousse pas, même quand il prend le temps de sécher une larme qui a de fortes chances de réapparaître. « Pourquoi tu pleures, Rose, dis moi. » - « Ne m’embrasse plus jamais par pitié. » Ce n’est pas la raison pour laquelle il pleurait, parce que ne pas être aimé à la même hauteur par Ruben n’arrive pas à la cheville du deuil de Norman, mais c’est en cet instant ce qui catalyse toute sa couleur et toute sa frustration. Finalement, il repose son regard sur lui, avec une détermination nouvelle. « T’es pas le prince des contes pour enfants, Ben. » Il n’est pas le Prince Philippe et Ambrose n’est pas sa foutue Belle au bois dormant. Il n’a pas besoin de ses baisers pour être sauvé, il n’a pas besoin de sa compassion pour aller de l’avant. Il voulait qu’il soit présent, simplement présent, mais il n’a pas demandé l’interrogatoire qui semble pourtant être de mise ce soir. « Tu veux baiser ? Ok. Tu veux que je te dise à quel point t’es doué ? Ok. Tu veux qu’on fasse comme si t’étais dans ton droit à être ici alors que ta femme pense sûrement que t’es au boulot ? Ok. Mais arrête de croire que t’es le gentil de l’histoire. » Il l’aime sans qu’il soit le gentil et il l’aime malgré toutes les raisons pour lesquelles il le déteste, mais Ambrose ne supporte pas d’observer autant de peine dans son regard avant qu’il ferme les yeux pour l’embrasser. Tout était différent, avant. Tout était plus simple quand il n’y avait qu’eux deux, vraiment qu’eux deux. Quand il était le seul à exister dans sa vie et dans son coeur, tout était plus simple. Et à ce moment là, à ce moment-là seulement, il aurait accepté que la personne avec qui il partage sa vie puisse l’embrasser pour tenter de le faire penser à autre chose. Ce soir, ce n’est pas le cas. « Je pleure parce que je viens d’enterrer l’homme qui m’a toujours élevé, qu’est-ce que tu veux entendre d’autre Ben ? » Il ne pleure pas à cause de lui. Pour une fois, il n’est pas celui qui lui a fait le plus de mal, même s’il sait que jamais Norman n’a choisi de mourir. Ruben doit pourtant se contenter de la seconde place.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: logements, west end.(c): emails-i-cant-send (gif), luleaby (codage).
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Il savait qu’Ambrose écoutait ce qu’il disait, qu’il était attentif à ses mots autant que ses gestes parce-qu’il l’était toujours en sa compagnie. Cependant, il fallait noter que son comportement allait présentement à l’encontre de tout ça, alors que le regard de Ruben se posait sur des traits du visage déformés par la tristesse et des yeux se portant partout ailleurs plutôt que dans sa direction. Ce n’était pas là d’ordinaire la façon de faire du jeune homme, mais comme il le comprenait on ne pouvait davantage, les circonstances n’étaient pas les mêmes que d’ordinaire. C’était pour cette raison qu’il poussait la discussion, qu’il insistait sur des points qu’il aurait peut-être pu laisser tomber à d’autres moments; il était curieux, il était borné, mais même lui savait reconnaitre certaines limites de temps à autres. Aujourd’hui, il insistait parce-qu’il voulait que Rose comprenne qu’il n’avait pas besoin de se renfermer de cette sorte.
« Ne m’embrasse plus jamais par pitié. » Ce n’était pas là la réponse à laquelle il s’attendait de la part du jeune homme, ni le ton qu’il aurait pensé l’entendre emprunter. Il lut pourtant dans ce regard qu’il daigna reposer enfin sur lui de nouveau qu’il était on ne pouvait plus sérieux en cet instant. Peut-être l’embrassait-il par pitié, peut-être était-ce effectivement le cas - mais c’était surtout pour apaiser d’une quelconque façon la peine qu’il éprouvait en cet instant, alors que Ben n’avait pas envie de le voir souffrir. « T’es pas le prince des contes pour enfants, Ben. » Ca aussi, c’était nouveau: jamais il ne lui parlait de cette façon. Et si la surprise était de mise chez Ruben, ce ne fut pas pour autant qu’il laissa transparaître cette dernière; au plus, il serra un brin les mâchoires de manière à peine perceptible. « Tu veux baiser ? Ok. Tu veux que je te dise à quel point t’es doué ? Ok. Tu veux qu’on fasse comme si t’étais dans ton droit à être ici alors que ta femme pense sûrement que t’es au boulot ? Ok. Mais arrête de croire que t’es le gentil de l’histoire. » Ego de Ruben: zéro; Ambrose: un. Il savait parfaitement bien qu’il n’était pas le gentil de l’histoire, même s’il n’agissait pas toujours pour le montrer; il se tenait effectivement auprès d’un homme qui n’était pas sa femme, qui savait pourtant qu’il était là pour une fois. Juste, d’une manière un peu différente - juste un soutien, pas une embrassade de cette sorte. Le reste était vérité aussi dans ses paroles: il voulait baiser, il voulait qu’il lui dise qu’il était doué, ce n’était même pas une question. Ce que Rose ne comprenait pas en revanche, c’était qu’il ne désirait pas tout ça si cela le rendait aussi malheureux. Ruben était égoïste, il était possessif mais il n’irait pas au delà du bien-être de celui qui semblait avoir décidé de découper à coups de serpe sa dignité.
« Je pleure parce que je viens d’enterrer l’homme qui m’a toujours élevé, qu’est-ce que tu veux entendre d’autre Ben ? » - « Rien d’autre. »
C’était à peu près vrai, mais c’était surtout la vérité qui avait besoin d’exister et de subsister en cet instant. Le reste, il saurait comprendre une fois qu’il aurait pris du recul que cela ne valait pas la peine d’être remis en avant et que ce couteau là n’avait pas besoin d’être remué dans aucune plaie. Il adorait être la réponse à bien des choses, mais aujourd’hui il se contenterait même si c’était avec peine de ne pas être le centre de la réalité d’Ambrose. Avec douceur, il reprit la parole. « Je veux juste que tu saches que je peux l’entendre. » Ce n’était pas exactement ça, ce n’était pas réellement ce qu’il souhaitait souligner; il reprit. « Que t’as pas à te détourner de moi pour être triste. » Il pinça ses lèvres un instant, se permettant de chasser de nouvelles larmes tant qu’il n’avait pas retiré sa main de son visage. « Que c’est pour t’aider à supporter ta peine que je suis là, pas pour l’aggraver. Et que t’as pas besoin de garder ce que t’as sur le coeur pour toi, tu peux l’exprimer. » Ruben avait toujours fait l’erreur de garder ses peines pour lui - les vraies, les profondes, celles qui faisaient mal -; il savait particulièrement à quel point ce n’était pas une bonne idée et il n’était pas question que Rose fasse la même chose parce-qu’il ne pensait pas avoir l’interlocuteur adéquate pour le faire. Il soupira quelque peu. « Je suis pas le gentil de l’histoire mais j’ai pas besoin d’être le méchant en permanence. » Qu’il finit par souffler, du bout des lèvres.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Rien d’autre. » Lentement, très lentement, il hoche la tête. C’était la seule réponse qu’il pouvait attendre de la part de Ruben. La seule qui soit raisonnable, aussi. Il pleure parce qu’il a perdu un être cher, et personne ne pourrait le lui reprocher, même alors que Norman n’est que son père d’adoption: il l’a tout de même connu toute sa vie. « Je veux juste que tu saches que je peux l’entendre. » Il sait. Ruben peut tout entendre, Ruben peut tout voir. Il est le héros de ces films qui aide tout le monde à tous les niveaux, parce qu’il n’y a que lui pour être un tel couteau suisse. Il sait. « Que t’as pas à te détourner de moi pour être triste. » Et quand bien même il le sait, il y a une différence avec le fait d’effectivement agir en conséquence. Il sait qu’il peut parler à Ruben à cœur ouvert mais il n’a aucune envie de s’épancher sur le sujet plus qu’il ne l’a déjà fait, notamment parce qu’il contribue à son niveau à ce chagrin incommensurable. « Je veux pas que tu te souviennes de moi comme ça. » Il veut qu’on retienne son nom et son visage pour les bonnes raisons, pas parce qu’il l’a appelé le soir d’un enterrement parce qu’il avait besoin de lui bien plus que de quiconque ; parce qu’aucun de ses amis ni membre de sa famille ne pouvait lui faire ressentir ce que fait Ruben. Et même s’il en a profité pour lui annoncer son mariage, tout n’est pas si pire. Il est là, et surtout il reste là. C’est ce qu’Ambrose retiendra.
Il le laisse chasser ses larmes sans le chasser, même s’il est le premier qui aimerait être capable de simplement s’arrêter de pleurer. Reprendre le contrôle de ses émotions est particulièrement difficile. « Que c’est pour t’aider à supporter ta peine que je suis là, pas pour l’aggraver. Et que t’as pas besoin de garder ce que t’as sur le cœur pour toi, tu peux l’exprimer. » Pour quelqu’un qui ne veut que son bien, il devrait sans doute revoir son sens du timing parfois aléatoire mais Rose n’en dit rien. Il se contente d’hocher la tête, bien conscient que Ruben a été ébranlé par ses paroles à en juger par la façon bien précise qu’il a de lui répondre. « Y’a rien à en dire de plus. » Il le lui affirme une fois de plus, avec un brin moins de véhémence. Il est triste, il est en deuil. Mais ça passera. Comme toutes les autres émotions: tout finira par passer. « Je suis pas le gentil de l’histoire mais j’ai pas besoin d’être le méchant en permanence. » Conscient qu’il a pu avoir eu des mots blessants alors qu’il ne tentait que de l’aider, Ambrose troque un énième hochement de tête contre un baiser sur la joue du chirurgien et une main brièvement posée contre ses cheveux. Il sait. Il est désolé. « Je voulais que tu me prennes dans tes bras. » Ayant déjà retrouvé sa place, il confesse tout bas. « Je me suis pas tourné parce que je pouvais pas pleurer devant toi. Je voulais juste que tu me prennes dans tes bras. » Et s’il ne l’avait pas dit à voix haute, s’il ne l’avait pas tout simplement demandé, c’est parce que la requête est aussi pathétique que ce qu’il avait en tête. Il voulait sentir la chaleur de Ruben contre son dos, il voulait lover son avant bras contre son propre torse et il voulait nouer ses doigts aux siens. Et ainsi, selon ses propres estimations, tout aurait été un peu moins pire à supporter.