confrontation avec la réalité
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« On se voit ce soir. » Et ça semblait déjà si loin. J’ai déposé un rapide baiser sur les lèvres du brun. Tout était nouveau : se montrer en couple alors qu’on avait toujours un duo inséparable mais platonique, les baisers aux yeux de tous, nous en couple tout simplement. Mais ça avait un délicieux goût de normalité … Et en même temps, nous avions changé mais pas vraiment. Je me rendais compte , à présent, que, même amis, nous avions toujours été tactiles et inséparables. Nous dormions même ensemble parfois et je me plaisais à penser que c’était la suite logique des choses. Ça me rassurait. « Je fais la fermeture du planning familial donc j’arriverais vers 21h30. » lui dis-je avant de filer. Je passais devant la mère de Tony qui me salua : « bonne journée Pénélope ! » Pile au moment où j’ouvrais la porte du restaurant et qu’une magnifique blonde aux yeux verts faisait son entrée. Mon regard ne se serait pas focalisée sur elle si Mme Lewis ne m’avait pas précisé que c’était l’avocate . Et je savais ce que ça voulait dire. J’avais essayé de garder un visage neutre, de me maitriser mais je sentais un frissons dévaler mon échine. Nos regards se croisèrent sans que je n’arrive à prononcer un seul mot mais j’enregistrais son visage et sa silhouette. Elle était magnifique, un visage de poupée, des yeux superbe et un corps de déesse. Je n’étais pas du genre à me comparer aux autres femmes mais là …

J’y avais pensé tout le reste de la journée. Ça m’avait obsédée au point que j’avais à peine écouté la première réunion et j’étais carrément passée à côté de la deuxième, même si les deux étaient importantes. L’avocate ne pouvait être que Juliet. Que faisait-elle là ? Est-ce qu’elle avait parlé à Tony ? Et lui qu’est-ce qu’il avait bien pu lui dire ?

Comme prévue, j’étais partie pile à l’heure devant la maison de Tony. J’étais passée chez moi avant de me rendre chez le Lewis… Est-ce que je pouvais encore le nommer « petit ami » alors que j’avais l’impression que j’allais me faire larguer ? Avant Juliet, je ne m’étais jamais sentie en danger. Pas comme ça mais cette femme avait un tel pouvoir sur lui et ça me faisait peur. Ma sœur ne travaillait pas ce soir et elle avait bien vu que ça n’allait pas, mais n’avait pas insisté. Je m’étais rapidement douchée. J’avais enfilé un short et un débardeur blanc, ainsi que mes converses. Une tenue simple qui faisait ressortir mon bronzage et ma silhouette qui s’arrondissait un peu plus. Tony me l’avait fait remarquer un peu plus tôt dans la semaine : mon ventre s’était un peu arrondi et j’avais surtout pris de la poitrine. J’aurais dû être rayonnante, sûre de moi … Mais à la place j’étais terriblement angoissée, je me posais des millions de question, et, plutôt que de prendre ma voiture, je préférais marcher. Tony n’habitait pas si loin et j’arrivais rapidement sur son perron.

Je frappais à la porte pour m’annoncer mais n’attendais pas qu’il vienne m’ouvrir. Ça aurait été inutile. Il sortait sûrement de la douche. Je déglutis avec difficultés lorsque mon regard se posa sur lui. Il ne portait qu’un bas de jogging et des gouttes d’eaux ruisselaient sur son torse. Je me pinçais les lèvres parce qu’il n’en était que plus désirable à mes yeux. Mon esprit était déchiré entre l’appréhension que je ressentais à devoir parler d’elle et l’envie irrépressible de lui sauter dessus. Sentir ses lèvres, dévorer son cou de baisers, ses mains sur mon corps … Parce que je m’étais imaginé des milliers de scénarios aujourd’hui et aucun n’avaient été en ma faveur. Preuve que je manquais clairement de confiance en moi … Parce que mes sentiments, eux, ils étaient bien réels et profondément ancrés. Je ne voulais pas que ça se termine avec Tony, je tenais trop à ce nous, à ce qu’on construisait.

Il fallait que je lui demande, que je sache … « Hey. » Étonnamment, ma voix ne flanche pas …  J’en profite pour poser mon sac dans l’entrée et m’avancer et lui faire face : « Je l’ai vu. » Dis-je, parce qu’il fallait pas bien commencer par quelque chose et autant crever l’abcés direct. « Elle est très belle. » Simple constat mais qui me donnait la nausée de le reconnaître à voix haute, « Elle est venue te voir, j’imagine … » Vraiment, j’aurais aimé être moins froide, moins clinique mais c’était nouveau de se sentir si en danger. J’avais toujours été celle qu’il faisait passer en premier, la constante de sa vie, et je sentais que je pouvais le perdre à tout moment et …. Ça me faisait peur, ça me faisait paniquer. J’avais peur de perdre non seulement son amitié mais aussi – et je commençais seulement à l’admettre – de perdre l’amour de ma vie.

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Anthony Lewis ☆ @Pénélope Danbury

Les aboiements de Bandit résonnent et il sait aussitôt qu’elle est là. Et, c’est comme ça qu’il débarque dans le hall d’entrée, un geste de la main et sifflement à destination du bandit pour qu’il puisse se calmer et retrouver un coin du canapé ; oui, Anthony avait perdu la bataille et avait laissé un pan du canapé à son chien. C’était le début d’une lutte perpétuelle apparemment. « Hey », lâche-t-elle pour finalement ajouter sans même lui laisser le temps de l’approcher pour la saluer. « Je l’ai vu. » Tony fronce les sourcils tout en la fixant. Il a le sentiment de ne pas connaître toute l’histoire, comme commencer Lost à la Saison 4. Il a les sourcils légèrement froncés sans perdre son sourire, et attend patiemment qu’elle développe. « Elle est très belle. » Les sourcils reprennent une position normale, un sourire en coin se dessine sur ses lèvres alors qu’il hausse les épaules en la fixant … lui faisait de plus en plus comprendre qu’il ne parvient pas à la suivre, elle et son raisonnement. « Euh --- hm --- ok ? », glisse-t-il sur un ton des plus candides … et candidement honnête. Promis ! « Elle est venue te voir, j’imagine... » Eurêka ! Il sait. Juliet. Le sourire s’évanouit aussitôt. Il est un idiot, le roi des idiots. Évidemment que si Juliet avait vu Penelope, Penelope avait vu Juliet. « Ah … je vois … », souffle-t-il alors en faisant demi-tour pour se diriger vers la cuisine ouverte et se servir un verre d’eau. « Juliet bosse pour le restaurant. Elle va être amenée à passer assez souvent. Elle n’est pas venu me voir » et ses doigts forment des guillemets quand il prononce le « me ». Si Pen sort la carte de la jalousie en panique, il sort la carte de la défensive. Le ton n’est pas froid, il est distant et factuel. Mentionner Juliet, c’est jeter du sel sur des plaies non cicatrisées. Mentionner cette visite, c’est lui rappeler qu’il a pris une décision alors qu’il semblerait que ce qu’il s’est imaginé depuis des années est sur le point de se produire. Mentionner cette visite, c’est éveiller des maux qu’il préférerait ignorer. « C’est pas quelque chose qui va changer. » La phrase est un peu plus dure qu’il ne l’aurait imaginé maintenant qu’il l’a prononcé. S’en rendant compte, il avale une gorgée de son verre d’eau tout en essayant de se dire que cela peut ratrapper la phrase qu’il vient de prononcer.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Ca aurait été n’importe quel ex, je pense que je n’aurais pas réagi ainsi. Juliet représentait le danger. Parce qu’elle était celle qui avait compté pour Tony. Vraiment compté. Je le sais, j’étais là, présente et consciente du pouvoir qu’elle avait sur lui. J’avais besoin d’être rassurée … Le fait qu’il ne comprenne pas de quoi je parlais, au départ, était quand même un indice sur le fait que je ne devrais pas m’inquiéter à ce point. Mais je ne voyais pas les signes, je n’en étais pas capable. Voir Juliet avait ravivé la peur que j’avais de le perdre définitivement parce que je me demandais si je pouvais lui offrir ce qu’il souhaitait et surtout si je ne lui en demandais pas trop.

Bandit s’approcha de moi et je me baissais pour caresser affectueusement sa tête. « Ah … je vois … » Mon regard bleu glacé le suit tandis qu’il se sert un verre d’eau. « Juliet bosse pour le restaurant. Elle va être amenée à passer assez souvent. Elle n’est pas venu me voir », il insiste même sur le « me » en formant des guillemets avec ses doigts et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, parce qu’il est sur la défensive, parce qu’il est distant. « Bah non, pourquoi ton ex super canon, dont tu étais super amoureux et avec tu viens tu viens de rompre, viendrait te voir, c’est ridicule. » Ironisais-je d’une voix froide. Je ne sais pas ce que j’imaginais en ayant cette conversation mais pas ça. Je n’aurais pas imaginé que ça me mettrait dans cet état.  « C’est pas quelque chose qui va changer. », Mon regard se focalisa sur le brun et je le fixais, furieuse : « Et donc quoi ? C’est pas quelque chose qui va changer … ça veut dire que je dois subir et me taire ? ça veut dire que je vais devoir la regarder essayer de récupérer mon mec ? » A noter que c’était bien la première fois que je qualifiais Tony de « mon mec », un fait inédit… J’avais presque l’impression de redécouvrir ce que c’était d’être en couple avec Tony parce qu’on avançait à petit pas, que je ne voulais surtout pas me planter parce que c’était si précieux ma relation avec lui. « Alors, elle t’a seulement parlé de travail ? » Demandais-je tout en m’avançant pour me retrouver à sa hauteur dans la cuisine, « Et ça t’a rien fait de la revoir ? » Est-ce que ça t’a brisé le cœur ? Est-ce que tu regrettes ton choix de m’avoir choisi ? C’était les questions silencieuses que je me posais, que je lui posais tout en essayant de capter son regard.

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« Bah non, pourquoi ton ex super canon, dont tu étais super amoureux et avec tu viens tu viens de rompre, viendrait te voir, c’est ridicule. » « Parce qu’elle bosse pour le restau’. C’est pas quelque chose qui va changer », qu’il répond en ignorant son ironie, le roi des idiots. Et merde ! Il sent son regard se focaliser sur lui tel la vision nocturne d’un sniper. Les sens en alerte. Il est en danger. Il a dit une connerie et elle est prête à l’éliminer. « Et donc quoi ? C’est pas quelque chose qui va changer … ça veut dire que je dois subir et me taire ? ça veut dire que je vais devoir la regarder essayer de récupérer mon mec ? » « Pen », souffle-t-il en se rendant compte qu’elle est sur sa lancée. Elle va devoir subir, comment lui faire comprendre que Juliet va faire partie du décor de leur existence ? Au moins, professionnellement parlant. Comment peut-il lui faire comprendre qu’elle sera sans doute toujours une part d’ombre ? Bordel. Il avait lui-même des soucis à se placer dans cet univers, à vivre cette rencontre fortuite. « Alors, elle t’a seulement parlé de travail ? » La question est malignement posée et il reconnaît aussitôt son renard de meilleure-amie. « Et ça t’a rien fait de la revoir ? » « Est-ce que tu veux vraiment qu’on parle de ça ? » L’abruti soupire tout en baissant les épaules. Son regard croise celui de Penelope et il comprend qu’il n’a pas le choix. Elle est à bout portant … prête à le fusiller sur place. « Non, on n’a pas parlé boulot. Oui, ça m’a fait bizarre de la revoir. Oui, elle m’a fait comprendre qu’elle avait parlé à son mari. Oui, c’était ce que j’espérais entendre depuis des années et tu le sais. » Anthony balance les faits les uns après les autres, d’un ton froid, factuel. Son regard est plongé dans celui de sa petite-amie dont il ne perçoit pas encore les doutes, la

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’il fuit mon regard ? Qu’il évite la conversation. En fait, il ne me laisse tout simplement pas le choix que de subir la situation. Juliet allait faire partie du packaging parce que son cabinet travaillait avec le restaurant de son père… Ok, ça j’avais saisi et donc je ne pouvais rien dire ? Pas même protester ? J’y avais pensé toute la journée à la conversation qu’ils avaient pu avoir, à ce qu’elle avait pu lui dire ou faire …« Est-ce que tu veux vraiment qu’on parle de ça ? » Je sens mon regard s’écarquiller et j’avala difficilement ma salive : « Ah bah là ouai ! » m’écriais-je parce que je sens mon cœur battre plus fort dans ma poitrine. Je le regarde soupirer et fermer les yeux quelques secondes. Ça n’aide pas à me calmer, ça n’aide pas à calmer mon cœur qui bat de plus en plus fort dans ma poitrine comme s’il voulait sortir de ma cage thoracique. Nos regards finissent enfin par se croiser et mes yeux le supplient de continuer… Il faut arracher le pansement sans anesthésie et maintenant. « Non, on n’a pas parlé boulot. Oui, ça m’a fait bizarre de la revoir. Oui, elle m’a fait comprendre qu’elle avait parlé à son mari. Oui, c’était ce que j’espérais entendre depuis des années et tu le sais. » Ce que je redoutais était en train de se passer et je ne sais pas comment interpréter son ton froid… Comme s’il énonçait des faits sans aucune importance. Sauf que si, c’était important parce que, comme il le disait, c’était ce qu’il espérait entendre depuis des années. « Putain … » J’étais comme à bout de souffle. Mes yeux étaient comme prisonniers des siens et j’essayais de comprendre ce qu’il se passait dans sa tête mais je n’avais pas le mode d’emploi. J’aurais tué pour être télépathe en cet instant. Nerveusement, je passais une main dans ma lourde chevelure blonde, plantant mon regard dans le sien, pour essayer d’y retrouver du réconfort … N’importe quoi qui soit positif et qui m’assure un minimum que cette information ne remet pas en cause ce qu’on était devenus : « Et tu te poses des questions ? Tu regrettes ? … » Demandais-je en sentant ma gorge se serrer, « Toi et moi … » Je précise. Bordel, pourquoi est-ce que je m’infligeais ça ? « Forcément … Vu qu’elle est en train de te perdre, elle sort le grand jeu… » Tais-toi Pénélope, tais-toi !!!

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  @Pénélope Danbury  
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« Putain … Et tu te poses des questions ? Tu regrettes ? … Toi et moi … Forcément … Vu qu’elle est en train de te perdre, elle sort le grand jeu… » Il avale une nouvelle gorgée d’eau et regrette que ce ne soit pas de la vodka … histoire d’anesthésier ses neurones. Anthony pose son verre sur le comptoir de la cuisine en entendant la ribambelle de questions de son amie. Elle a tous les droits d’avoir peur. Elle a toutes les raisons d’avoir peur et il n’est pas assez doué pour les lui ôter, abruti qu’il est. « J’ai jamais dit que je me posais des questions et encore moins que je regrettais quoique ce soit. » Il se tourne davantage vers elle en haussant les épaules, s’adossant finalement au comptoir de la cuisine comme un naufragé à son île. « Tu m’as posé une question, j’y réponds, c’est tout. Elle n’a pas sorti le grand jeu », un long soupir s’échappe de ses lèvres, « elle n’est pas comme ça, à sortir le grand jeu pour essayer de me gagner ou quoique ce soit … je ne sais même pas pourquoi je suis en train de t’expliquer ça, Pen. » Non, il ne sait pas mais il a besoin d’expliquer et justifier les gestes de Juliet. Il a vu combien elle avait le cœur brisé … à cause de lui. Car il avait cessé d’attendre, car il avait décidé d’être heureux même si cela signifiait être heureux sans elle. « Elle va pas bien … du tout … je me suis inquiété pour elle, c’est tout. Je ne peux pas ignorer ce que j’ai vécu avec elle … et », il lève son index avant qu’elle ne réponde quoique ce soit, « ça ne veut pas dire que je regrette quoique ce soit, juste que je ne peux pas ignorer lui avoir brisé le cœur. » Être le méchant dans cette histoire, quoiqu’on pense, quoiqu’on dise.

« Et, je ne suis pas le genre d’enfoiré à l’envoyer chier, la plaçant dans le « passé » sans lui accorder la moindre attention … je peux pas l’ignorer. Je suis désolé que ça te fasse autant chier que j’essaie de ne pas être un enfoiré … Tu préfèrerais quoi ? Que je l’envoie chier et ne lui adresse plus jamais la parole ? », qu’il lui demande alors en se rendant compte que sa réponse est soudainement plus importante que prévue.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

La terre s’était arrêtée de tourner correctement, il n’y avait pas d’autres explications … Ou alors, c’était mon monde qui était en train de s’effondrer. Peu importe parce que le résultat était le même. C’était d’un cliché ! Mais je crois que je sentais mon cœur se briser … littéralement en entendant les paroles de Tony. « J’ai jamais dit que je me posais des questions et encore moins que je regrettais quoique ce soit. », Je pose mes mains sur mes hanches et je sens la colère monter en moi : « Mets-y un peu plus d’entrain la prochaine parce que t’as un peu l’air de te forcer. » Je suis dure mais - Bon sang !! - il ne me facilite pas la tâche. « Tu m’as posé une question, j’y réponds, c’est tout. Elle n’a pas sorti le grand jeu » Je me retiens de soupirer, roulant des yeux, exaspérée qu’il prenne encore sa défense. « elle n’est pas comme ça, à sortir le grand jeu pour essayer de me gagner ou quoique ce soit … je ne sais même pas pourquoi je suis en train de t’expliquer ça, Pen. » J’évite de lui répondre parce que, cette fois je sens des larmes de rage me piquer les yeux. Des larmes que j’essaie de ravaler. Ma jambe droite s’agite et je me retiens de partir, de tout envoyer chier. « Elle va pas bien … du tout … je me suis inquiété pour elle, c’est tout. Je ne peux pas ignorer ce que j’ai vécu avec elle … et ça ne veut pas dire que je regrette quoique ce soit, juste que je ne peux pas ignorer lui avoir brisé le cœur. », Je ricane, c’est méchant et un peu ignoble de ma part mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est nerveux. « Le problème c’est que tu la défends toujours ! » m’écriais-je, parce que dès qu’on abordait le sujet Juliet, il la défendait … tous le temps ! « Effectivement, je sais pas pourquoi tu prends le temps de m’expliquer tout ça … Juliet sera toujours sur un piédestal, j’ai bien saisi le truc ! » en conclus-je amèrement, « Tu ne veux pas la blesser elle, tu ne veux pas lui briser le cœur … tu veux la protéger, tu protèges ses sentiments … C’est bien beau de jouer les gentlemans… » , malheureusement, on ne m’arrêtait plus … surtout quand j’étais blessée à ce point. « Et moi dans tout ça ? Tu te dis pas que, peut-être ça va me blesser ? Que de la protéger à ce point, c’est un peu comme si tu piétinais ce qu’on construit tous les deux ?T’as pas pensé une seule seconde à ce que je peux ressentir de découvrir qu’elle était encore dans ta vie … Normal, » fis-je en haussant les épaules, « J’ai toujours été là pour toi pas vrai ? C’est pas grave que je vexe Pénélope parce qu’elle est toujours là … La vérité c’est que ça donne l’impression que t’a pas fait ton choix ! Comme si … comme si nous deux ça marchait pas, tu l’aurais elle. »

Une larme roula le long de ma joue et je l’essuyais rageusement du dos de la main. « Et, je ne suis pas le genre d’enfoiré à l’envoyer chier, la plaçant dans le « passé » sans lui accorder la moindre attention … je peux pas l’ignorer. Je suis désolé que ça te fasse autant chier que j’essaie de ne pas être un enfoiré … Tu préfèrerais quoi ? Que je l’envoie chier et ne lui adresse plus jamais la parole ? » , « J’aurais préféré que tu me rassures ? » répondis-je, comme une évidence, « Que tu me dises que … que j’ai pas à m’inquiéter, que oui, elle sera toujours dans le tableau parce que c’est pour le boulot mais que tous les deux on va avancer ensemble, parce qu’on s’a…  » je me stoppais dans mon élan, essayant de me calmer et de ne surtout pas dire un truc pareil là maintenant, qu’on s’aime , plus que jamais je doutais, « … parce qu’on tient l’un à l’autre, que tu me rassures, que tu avances et que tu admettes que cette relation avec elle était toxique, qu’elle t’a fait souffrir, mais que tu fais ce qu’il faut pour avancer. Mais Bordel, arrêtes de la défendre … » le suppliais-je, « Je te jure c’est insupportable Tony… » en sentant un sanglot me couper la voix, « Et oui, à choisir j’aimerais que tu ne lui adresses  plus la parole mais je suis qui pour t’obliger à quoi que ce soit ? » J’étais en plein doute, en plein questionnement et on ne pouvait pas dire qu’il m’aidait beaucoup.

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  @Pénélope Danbury  
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« Mets-y un peu plus d’entrain la prochaine parce que t’as un peu l’air de te forcer. » Oh il commence à se souvenir pourquoi il a toujours détesté se disputer avec Penelope. Elle a l’art et la manière de rassembler les armes et de lui rouler dessus avec un rouleau compresseur. « Le problème c’est que tu la défends toujours ! Effectivement, je sais pas pourquoi tu prends le temps de m’expliquer tout ça … Juliet sera toujours sur un piédestal, j’ai bien saisi le truc ! » « C’est pas ce que j’ai dit », il tente vainement de placer mais elle ne lui laisse pas vraiment le temps de développer. Le rouleau compresseur est lancé. Il l’entend déjà gronder. « Tu ne veux pas la blesser elle, tu ne veux pas lui briser le cœur … tu veux la protéger, tu protèges ses sentiments … C’est bien beau de jouer les gentlemans… Et moi dans tout ça ? Tu te dis pas que, peut-être ça va me blesser ? Que de la protéger à ce point, c’est un peu comme si tu piétinais ce qu’on construit tous les deux ? T’as pas pensé une seule seconde à ce que je peux ressentir de découvrir qu’elle était encore dans ta vie … Normal, j’ai toujours été là pour toi pas vrai ? C’est pas grave que je vexe Pénélope parce qu’elle est toujours là … La vérité c’est que ça donne l’impression que t’a pas fait ton choix ! Comme si … comme si nous deux ça marchait pas, tu l’aurais elle. » il cligne des yeux, se demandant s’il peut ajouter quoique ce soit … mais il sait aussi qu’arrêter le rouleau compresseur Penelope relevait du suicide. « J’aurais préféré que tu me rassures ? Que tu me dises que … que j’ai pas à m’inquiéter, que oui, elle sera toujours dans le tableau parce que c’est pour le boulot mais que tous les deux on va avancer ensemble, parce qu’on s’a … parce qu’on tient l’un à l’autre, que tu me rassures, que tu avances et que tu admettes que cette relation avec elle était toxique, qu’elle t’a fait souffrir, mais que tu fais ce qu’il faut pour avancer. Mais Bordel, arrêtes de la défendre … » le regard s’écrase sur le sol, « je te jure c’est insupportable Tony… Et oui, à choisir j’aimerais que tu ne lui adresses plus la parole mais je suis qui pour t’obliger à quoi que ce soit ? »

« Woh ! T’avais tout ça sur le cœur ? … », lâche-t-il à voix basse, presque dans un murmure alors que son regard retrouve celui de son amie. « Je suis désolé », le dos se décale du comptoir. Il est désolé qu’elle ait raison, qu’il n’ait pas pensé à elle, à ce qu’elle pourrait ressentir en le sachant même un court instant avec celle qui avait anéanti son palpitant. Il prend une profonde inspiration et fait un pas vers elle, ne sachant pas s’il a le droit de l’approcher ou si elle lui sautera à la gorge. Il ne l’a jamais vécu comme ça … il connaissait la légendaire Penelope rouleau compresseur mais il n’en avait jamais été la victime. « Je ne veux pas que tu te sentes en compétition avec qui que ce soit, que tu penses que ce qu’on a décidé de construire ensemble est en compétition avec quoique ce soit ou que je compare quoique ce soit … J’suis plus un môme, Penne, il ne s’agit pas d’un coup de tête capricieux. Tu n’es pas un coup de tête capricieux ou une folle idée passagère. » Finalement, ses bras s’étendent pour venir la rejoindre elle. Sa main essaie de venir se glisser dans la sienne. « Hey … », il presse doucement sa main dans la sienne tout en cherchant son regard, « Je suis sûr et certain de vouloir être avec toi. Aujourd’hui. Demain. Après demain. Je suis sûr et certain de mon choix … je n’aurais jamais pris le moindre risque si je n’avais pas été sûr et certain. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Woh ! T’avais tout ça sur le cœur ? … » Oui y’a pas photo, je me sentais carrément soulagée d’avoir dit ce que j’avais sur le cœur et j’hochais silencieusement la tête. « Je suis désolé » Au moins, il sait ce que je pense, ce que je ressens … Et ce que je retiens depuis quelques temps déjà et qui me bouffait de l’intérieur. « Désolée … je pouvais plus m’arrêter… » m’excusais-je presque avant de le regarder. Je soupire de soulagement en le voyant s’avancer vers moi. J’ai conscience que je peux être un véritable rouleau compresseur quand je m’y mets. Si je me mets à tout lâcher, c’est toujours sans filtre ! « Je ne veux pas que tu te sentes en compétition avec qui que ce soit, que tu penses que ce qu’on a décidé de construire ensemble est en compétition avec quoique ce soit ou que je compare quoique ce soit … J’suis plus un môme, Penne, il ne s’agit pas d’un coup de tête capricieux. Tu n’es pas un coup de tête capricieux ou une folle idée passagère. »,  « D’accord, » lui murmurais-je. Je le laissais s’avancer vers moi, tendre le bras puis enrouler sa main dans la mienne. Je regardais un instant nos doigts enlacés et levais la tête pour plonger dans son regard tout en caressant du bout du doigt le dos de sa main, « Hey … Je suis sûr et certain de vouloir être avec toi. Aujourd’hui. Demain. Après demain. Je suis sûr et certain de mon choix … je n’aurais jamais pris le moindre risque si je n’avais pas été sûr et certain. » Je lui adressais un véritable sourire et c’était comme si la chape de plomb qui m’empêchait de bouger, venait de disparaître. Je m’approchais de lui et venais enrouler mes bras autour de sa taille. Je déposais un rapide baiser au centre de son torse nu avant de me blottir contre lui. « Merci de m’avoir dit tout ça… », soulagée, rassurée, tout simplement bien dans ses bras, parce que c’était là ma place, j’en étais sûr, « Moi aussi je suis certaine de vouloir être avec toi … mais ça veut pas dire que je sais tous le temps ce que je fais. » Spoiler alert : péter un câble et faire une crise de jalousie, c’était clairement pas un bon moyen de communication. Je lève la tête et me penche pour poser mes lèvres contre les siennes dans un baiser plus appuyé que d’ordinaire, « Je te veux toi et c’est tout. » Et je suis soulagée d’entendre que je ne suis pas en compétition avec qui que ce soit. Je crois qu’au fond de moi, je le savais déjà mais j’avais besoin de l’entendre. « Et ça ne peut que marcher parce que c’est nous, pas vrai ? »

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  @Pénélope Danbury  
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Quand elle s’approche, enroule ses bras autour de sa taille, il fait de même et vient la capturer entre ses bras, posant la tête sur le haut de son crâne. « Merci de m’avoir dit tout ça… » Il essaie du mieux qu’il peut de la rassurer mais il sait tout autant que Juliet ne disparaîtra pas. Jamais. Il ne sait pas ce qu’il se passera quand leurs chemins se croiseront de nouveau. Il ne pourra jamais ignorer, oublier. Il ne peut que vivre avec. Mais, il a fait son choix. Il a décidé de vivre avec des « et si » sans réponse pour pouvoir vivre avec des faits, avec sa meilleure-amie, celle qui a toujours été là, à portée de main, sous ses yeux … depuis toujours. Les paupières se ferment sans desserrer son étreinte qui se veut rassurant, réconfortante. « Moi aussi je suis certaine de vouloir être avec toi … mais ça veut pas dire que je sais tous le temps ce que je fais. » Un fin sourire étire ses lèvres et il penche la tête vers elle alors qu’elle vient appuyer ses lèvres contre les siennes. Les bras du cuisinier sont toujours enroulés autour d’elle. Il veut la maintenir dans ce cocon, son cocon. « Je te veux toi et c’est tout. » « Et, tu m’as, Pen. Je suis là. Rien qu’à toi », dit-il en hochant d’un signe de tête. « Et ça ne peut que marcher parce que c’est nous, pas vrai ? » « Est-ce que c’est ce qui te fait peur ? Que ça ne marche pas entre nous ? », demande-t-il alors doucement tout en desserrant son étreinte sans la quitter du regard. « Tu sais qu’on ne peut être sûr de rien … que ça fait partie des règles du jeu … » Lui et son rationalisme. En même temps, il avait passé des années coincées dans des promesses qui n’avaient jamais pu aboutir. « Mais on peut être surs d’une chose, c’est qu’on va faire en sorte que ça marche … » Les mains glissent dans son dos. « J’en ai envie, t’en as envie, alors on va devoir s’en sortir … mais j’ai une petite question … » Les mains se posent sur le haut de ses fesses alors qu’un sourire en coin vient prendre place sur ses lèvres, créant une minuscule fossette.
« Est-ce que c’était ton mode « berserk » ou est-ce qu’il y a encore un niveau supérieur ? », dit-il d’une voix amusée en faisant référence au mode « rouleau compresseur ». « Parce que je te trouve extrêmement sexy quand tu te mets en mode berserk … »

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Le pouvoir des paroles,  de la communication … « Et, tu m’as, Pen. Je suis là. Rien qu’à toi » Pour l’instant ça me suffit. Je ne cherche pas à en savoir plus, j’abdique. Et je décide de prendre ce qu’il a à me donner tout simplement. Il n’avait pas répondu à toutes mes interrogations concernant Juliet et ça viendrait peut-être plus tard. Mais il avait dit ce que je voulais entendre, ce que j’avais besoin d’entendre. « Et ça me plait vraiment beaucoup que tu ne sois qu’à moi. » Lui dis-je d’une voix chaude.

« Est-ce que c’est ce qui te fait peur ? Que ça ne marche pas entre nous ? Tu sais qu’on ne peut être sûr de rien … que ça fait partie des règles du jeu … » J’hoche la tête à ses paroles, « Non c’est pas ça, » répondis-je en tout franchise, « C’est que … je crois que j’avais juste besoin d’entendre que tu en avais envie d’être avec moi , pas seulement après une folle partie de jambes en l’air après ton anniversaire. » J’haussais les épaules, « Je sais pas, fallait que je l’entende de ta bouche, c’est tout. »

« J’en ai envie, t’en as envie, alors on va devoir s’en sortir … mais j’ai une petite question … » Je lève les yeux vers lui et je sens ma peau se couvrir d’un léger frisson lorsqu’il pose ses mains sur le haut de mes fesses. « J’técoute. » dis-je avant de déposer un léger baiser dans son cou. Mes yeux s’arrêtent sur cette petite fossette qui s’est formée au creux de sa joue et je me jure que dans d’autres circonstances – sous la douche, sous ses draps, peu importe – j’embrasserais cette fossette. « Est-ce que c’était ton mode « berserk » ou est-ce qu’il y a encore un niveau supérieur ? » J’éclate littéralement de rire face à sa question et lui réponds franchement : « Je pense que j’étais à 90% de mes capacités. Le 100%, je pense que je serais devenue violente. » Dis-je en riant. J’en profitais pour passer mes mains dans son dos, nu, que je caressais du bout des doigts. Mes mains descendaient déjà un peu plus et se glissaient sous l’élastique de son jogging. « Parce que je te trouve extrêmement sexy quand tu te mets en mode berserk … » Surprise, je pouffais de rire, « Ah oui ? Et moi je te trouve très sexy quand tu portes que ce jogging, » mon regard se voila et je l’embrassais langoureusement, mordillant doucement sa lèvre inférieure et lui murmurais : « Mais je te préfère encore plus sans rien du tout … », taquine, je collais un peu plus mon corps contre le sien et lui murmurais un dernier : « J’ai tellement envie de toi » avant de fondre sur ses lèvres une fois de plus.

confrontation avec la réalité.

  @Pénélope Danbury  
gif livelovecaliforniandreams

« Non c’est pas ça. C’est que … je crois que j’avais juste besoin d’entendre que tu en avais envie d’être avec moi, pas seulement après une folle partie de jambes en l’air après ton anniversaire. » Il roule des yeux. « Je sais pas, fallait que je l’entende de ta bouche, c’est tout. » « T’es bien plus que ça … », souffle-t-il en fronçant les sourcils, surpris qu’elle n’en soit pas encore conscience.

« Je pense que j’étais à 90% de mes capacités. Le 100%, je pense que je serais devenue violente... » « 90% ? Woh ! », dit-il dans un éclat de rire tout en prenant un faux air surpris. Il n’avait pas envie de découvrir les 100% même si oui, il la trouve sexy quand elle devient jalouse et qu’elle ait envie de le garder rien que pour elle. C’était nouveau. Pour lui. Ce genre de dispute, de discussion. Une vraie relation. Une relation sérieuse où il n’avait pas à se cacher, où il pouvait être jaloux tout comme sa partenaire pouvait être jalouse. L’idée a quelque chose d’excitant. Et son sourire s’étire quand il sent ses mains se frayer un chemin dans son dos et que son rire vient remplir la pièce. « Ah oui ? Et moi je te trouve très sexy quand tu portes que ce jogging », il répond naturellement à son baiser tout en la pressant davantage contre lui. Paupières à demi-closes, il sourit encore un peu plus quand elle lui souffle « Mais je te préfère encore plus sans rien du tout … J’ai tellement envie de toi » Et naturellement, il perd la raison quand il entend ces quelques mots au creux de son oreille. « Attention … je vais finir par croire que tu n’es venue ici que pour une partie de jambes en l’air … et ce formidable corps d’Apollon », dit-il d’une voix rieuse alors que ses lèvres déposent quelques baisers gourmands sur la peau de son cou et ses mains se font un peu plus audacieuses. Il a envie de l’entendre rire. Il a besoin de l’entendre rire. Et instinctivement, il vient la prendre dans ses bras pour venir la faire s’asseoir sur le comptoir de sa cuisine. Se calant entre ses genoux, il plonge son regard dans le sien.

confrontation avec la réalité
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Il allait me falloir encore un peu de temps pour tout comprendre. Comprendre ce lien avec lui, un lien inexplicable. Inextricable aussi. Au fond de moi, cependant, je savais sans le moindre doute qu’il était mon âme sœur. En attendant, c’était son faux air surpris qui me faisait beaucoup rire. Je ne me transformais pas souvent en bulldozer humain, j’étais, souvent, un peu plus subtile mais il y avait des situations qui méritaient qu’on ne prenne pas de gants. Celle-ci en était une et encore, je n’étais pas au max de mes capacités. Un frisson d’anticipation me parcourut lorsqu’il avoua trouver sexy quand j’étais jalouse. C’était nouveau pour moi ça aussi. Dans mes précédentes relations, la jalousie ne me réussissait pas et ça ne faisait qu’envenimer la situation, ici c’était différent. C’était différent parce qu’on parvenait à s’expliquer, qu’on ne restait pas bloqué dans nos certitudes malsaines. On apprenait à connaître et à comprendre nos attentes et c’était … oui c’était super excitant en vérité.

Je réponds tout naturellement à son sourire tandis que mes mains s’égarent dans son dos et se faufilent sous l’élastique de son jogging. Paupières demi-closes, je finis par poser mon front contre le sien. Le frisson, l’anticipation, le jeu de séduction … j’avais presque l’impression de tout redécouvrir parce que ça me paraissait plus fort, plus intense avec lui et ça l’était sûrement, ça ne pouvait pas en être autrement, n’est-ce pas ? « Attention … je vais finir par croire que tu n’es venue ici que pour une partie de jambes en l’air … et ce formidable corps d’Apollon » Je ris une fois de plus avant qu’il ne me fasse taire en déposant quelques baisers dans ma cou, m’arrachant des gémissements et que ses mains devenaient plus audacieuses. Docile, je le laissais me soulever pour m’asseoir sur le comptoir de la cuisine. J’en profitais pour resserrer mes genoux autour de sa taille de manière à le garder prisonnier près de moi. « Je plaide coupable, je suis venue en partie pour ça, » je fis une moue amusée et avançais mon visage pour l’embrasser une fois de plus. Très vite, mon débardeur tomba au sol et je lui murmure, en plaisantant : « J’espère que te faire appeler Apollon fait pas partie de tes plus vieux fantasmes parce que je suis absolument pas branchée histoire … » gloussais-je, très clairement taquine, « Et saches que je ne compte pas quitter cette cuisine, je pourrais pas attendre d’arriver jusqu’à ta chambre… », petit clin d’œil aux baisers enflammés à son anniversaire dans cette même cuisine. Il avait raison en fin de compte, la cuisine c’est une pièce aphrodisiaque !

confrontation avec la réalité.

  @Pénélope Danbury  
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« Je plaide coupable, je suis venue en partie pour ça. » « Vraiment ? … », réplique-t-il sur le même ton amusé. Il ne semble pas s’offusquer d’être prisonnier entre ses cuisses, ses jambes enroulées autour de sa taille et son front collé au sien. Et, c’est sans grande surprise qu’il répond à son baiser avec la même fougue. Les mains passent de ses hanches à ses côtes. Elles disparaissent sous son débardeur pour l’aider à s’en délester. Le morceau de tissu retrouve le sol alors que ses lèvres se posent et retrouvent la peau de porcelaine de sa petite-amie. « J’espère que te faire appeler Apollon fait pas partie de tes plus vieux fantasmes parce que je suis absolument pas branchée histoire … » « Pen … comme ça … tu peux m’appeler comme tu veux … », dit-il dans un éclat de rire alors que ses doigts effleurent avec tendresse sa peau qui frissonne. « Et saches que je ne compte pas quitter cette cuisine, je pourrais pas attendre d’arriver jusqu’à ta chambre… » Il se décale légèrement en levant un sourcil devant cette confidence qui n’est qu’une invitation nouvelle à un peu plus. Et, désormais, ce un peu plus toutes les raisons d’exister. Ils sont un couple après tout. « S’il est question d’urgence … je n’ai pas envie d’éveiller les 10% restants », qu’il ajoute sur le même ton de la plaisanterie.