confrontation avec la réalité.

  @Pénélope Danbury  
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La demeure d’Anthony se remplit de murmures, de confidences, de rires, de gémissements, … une mélodie du bonheur. Leur bonheur. Ce sont les premiers jours, les premières semaines d’une relation en construction. Ils y vont à leur rythme, avec la peur au ventre d’être un peu fou de risquer leur amitié mais les étoiles plein les yeux de pouvoir vivre ce genre de choses. Combien sont-ils sur cette planète à espérer cette harmonie, cette alchimie ? Nombreux le disent lors des mariages, trouver son ou sa meilleur-e ami-e pour finalement l’épouser. Un rêve pour beaucoup et ils ont la chance de pouvoir le connaître, le vivre. Comme prévu, elle passera la soirée et la nuit chez l’aîné des Lewis. Ils s’endormiront dans les bras l’un de l’autre, un bras enroulé autour de sa taille pour pouvoir la maintenir tout contre lui. Il commençait à prendre un peu trop goût au fait de pouvoir s’endormir ainsi, bercé par sa respiration et enveloppé dans la chaleur que dégageait son corps. Lui dire bonne nuit était devenu quelque chose qu’il appréciait autant que constater qu’elle était toujours là au milieu de la nuit.

Au petit matin, il se réveille et constate en étendant le bras sur le côté que ce côté du lit est vide. La main s’agite légèrement à la recherche de sa silhouette … et c’est après quelques secondes qu’il décide d’ouvrir les yeux et de tourner la tête pour constater qu’elle n’est pas là. Elle n’est plus là. Sa première pensée est qu’elle est sans doute partie … l’habitude de s’endormir avec celle qu’il aime et se réveiller seul. Les sourcils se froncent un instant et il enfile rapidement des vêtements en sortant de son lit pour rejoindre le cœur de sa demeure. Un coup d’œil vers son jardin … Bandit s’y trouve. Il ne s’y est pas rendu seul … non. Penelope est toujours là. Elle est dans la cuisine, en train de préparer le café et la vision de sa silhouette dans sa cuisine a quelque chose de touchant. La vision de ce dont il avait rêvé mais n’avait jamais osé espérer. Vivre une vie normale. Partager ces instants … normaux. Son cœur se serre et il vient aussitôt se coller derrière elle, les mains se glissent sous son tee-shirt pour l’enlacer et il dépose un baiser sur son épaule par-dessus le tissu. « J’ai cru que tu étais déjà partie … », dit-il à voix basse, « et que j’avais loupé le moment de te souhaiter de passer une bonne journée … » Un nouveau baiser sur sa joue et sans la relâcher, il lui demande avec la plus grande simplicité : « bien dormie ? »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Peut-être que demain ou plus tard, cette alchimie parfaite me fera peur. Peut-être que je vais paniquer de me rendre compte la place qu’il a pris dans ma cœur – place qu’il avait depuis longtemps, depuis toujours à vrai dire – mais ce soir, je me contente de profiter de lui, de nos fou-rires et de ces moments ensemble. Je passe la soirée, puis la nuit avec lui. Nous nous endormons, collés l’un contre l’autre, lui, passant son autour de ma taille pour me maintenir tout contre lui. La chaleur de sa main sur mon ventre, son souffle régulier et son parfum qui emplit la pièce suffisent à m’endormir profondément et rapidement.

Le lendemain, c’est le coup de nez sur ma main - posée sur celle de Tony - de Bandit qui me réveille. Le chien en profite pour venir s’allonger contre moi dans le lit, petite mine triste, et je reste là, pendant quelques minutes à le caresser avant de me décider à me lever. J’enfile un des tee-shirt du brun et le chien me suit jusqu’à ce que je lui ouvre le grand baie vitrée. Je meurs de faim – mais pas de donuts ce matin ! – alors je me décide à faire griller quelques toasts et faire le café. Je suis d’excellente humeur ce matin, j’allume la télé et met la chaine des clips pour avoir un petit sonore. Puis je retourne en cuisine pour sortir des tasses. Dès lors, des mains chaudes enserrent ma taille, se faufilent sous mon tee-shirt et je ne peux m’empêcher de sourire : « J’ai cru que tu étais déjà partie … », sa voix ensommeillée est comme une douce caresse, il en profite pour déposer un baiser sur mon épaule, « et que j’avais loupé le moment de te souhaiter de passer une bonne journée … », « Je serais jamais partie sans t’embrasser. » ça aussi c’était une nouveauté. Cette simplicité à laquelle je prenais goût. Cette connexion, cette tendresse … Je pourrais m’y habituer et très très vite. « bien dormie ? » Je me retournais pour un adresser un sourire rayonnant et me mettais sur la pointe des pieds pour l’embrasser dans le cou : « Super bien dormie. Et toi ? » La nunuche en moi aurait hurlé que c’était parce que j’avais dormi avec lui mais il ne faut pas oublier que nous y allons par étape. Doucement mais sûrement, ok ?

Bandit revint à ce moment-là vers son maître pour réclamer quelques caresses et je le laissais venir se mettre entre nous. J’en profitais pour les gratter brièvement la tête et retournais à mon café que je versais dans deux tasses, dont une que j’avançais vers l’aîné Lewis. « Ce matin, Bandit est monté dans le lit… je crois qu’il a pas apprécié que je lui pique la place qui lui revient, … je crois ! » plaisantais-je avant de prendre une gorgée de café. « Je dois être au bureau en début d’après-midi, donc … tu pourras me laisser chez moi quand tu partiras bosser ? » Je demandais. Sous-entendu, je compte passer le temps que tu veux avec toi. « Faudrait que je pense à être plus organisée. Je le sais que quand je viens chez toi, je sais jamais quand je repars, je devrais penser à me prendre des fringues de rechange dans un sac. » J’en rigole parce que c’est clairement pas mon genre. C’est nouveau pour moi aussi de « penser à faire ce genre de sac », c’est nouveau pour moi de vouloir passer tant de temps avec lui.

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  @Pénélope Danbury  
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« Je serais jamais partie sans t’embrasser. » La remarque le fait sourire. « Bien dormie ? » Elle se retourne et il ne lâche pour autant pas prise et garde ses bras enroulés autour de sa taille tout en la regardant. « Super bien dormie. Et toi ? » « La même », réplique-t-il simplement avant de se faire interrompre et surprendre par Bandit qui vient se frotter contre ses jambes. Aussitôt Anthony s’accroupit pour pouvoir lui offrir l’attention qu’il mérite, caressant et grattant derrière ses oreilles … ce qui ne fait qu’accentuer l’excitation de son partenaire à quatre pattes qui secoue la queue, tapant contre le comptoir de la cuisine. Quelques phrases prononcées d’une drôle de voix ; oui la voix qu’on utilise quand un maître parle à son chien ; tout en accompagnant ses caresses. « Ce matin, Bandit est monté dans le lit… je crois qu’il a pas apprécié que je lui pique la place qui lui revient, … je crois ! » Le regard de l’aîné Lewis alterne entre le chien et Pen qui boit sa première gorgée de café. Il écarquille les yeux tout en reposant son attention sur Bandit. « Sérieux ? Nooon », lâche-t-il comme une complainte. « On avait dit le canapé, ok … mais pas le lit … », il soupire tout en lui caressant le dessus du crâne. Tu parles d’une éducation ! « Normalement, il doit savoir que c’est pas vraiment autorisé … ouais, je sais, je dis pas vraiment et ça sonne pas vraiment convaincant … » Un coup d’œil vers Bandit … il avait bien trop une bonne bouille pour lui tenir tête.

« Je dois être au bureau en début d’après-midi, donc … tu pourras me laisser chez moi quand tu partiras bosser ? » Il acquiesce d’un signe de tête. « Marché conclu », il avale une gorgée de café. « Faudrait que je pense à être plus organisée. Je le sais que quand je viens chez toi, je sais jamais quand je repars, je devrais penser à me prendre des fringues de rechange dans un sac. » « Faut que tu partes du principe que c’est un peu compliqué pour moi de te laisser rentrer chez toi quand tu passes à la maison … », il dépose sa tasse de café sur la table de cuisine tout en esquissant un sourire amusé, « donc pars du principe de toujours penser à prendre des fringues de rechange … » Aussi simple que ça, pas vrai ? Il hausse les épaules, avec un petit air malicieux.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Son faux air surpris me fait rire. Je n’étais absolument pas surprise qu’il soit si souple dans l’éducation de ce chien et qu’il le laisse aller sur le canapé ou même dormir dans son lit. « Disons que je t’ai connu plus autoritaire mais bon … Moi non plus je pourrais pas résister à cette tête. » Finis-je par avouer avant de poser mon regard sur le canidé qui remuait joyeusement la queue. Je lui fais signe de s’asseoir avec mon index, puis découpe un morceau de toast nature que je donnais au chien qui prit délicatement cette gourmandise pour la déguster dans son panier.

Etant donné que je suis venue à pied jusque chez lui, le mieux est qu’il me dépose chez moi quand il part au boulot. Je faisais aussi remarquer qu’à l’avenir il allait falloir que je sois plus organisée concernant mes affaires. Dormir dans ses tee-shirt ne me posais absolument aucun problème mais pour aller bosser, ça devenait un peu problématique. « Faut que tu partes du principe que c’est un peu compliqué pour moi de te laisser rentrer chez toi quand tu passes à la maison …donc pars du principe de toujours penser à prendre des fringues de rechange … » Un éclat de rire s’échappe de mes lèvres devant son air malicieux. « Je vais tenter de garder ça en tête. » lui promis-je tandis que je lui tendais l’assiette de toast pour la mettre entre nous. J’en profitais pour poser mes fesses sur le tabouret qui se trouvait juste à côté de moi et prenais la main du brun pour le rapprocher de moi. Je pouvais ainsi me blottir dans ses bras et humer son parfum. « J’aime bien que tu veuilles pas me laisser rentrer chez moi … » Lui dis-je malicieusement avant de déposer un nouveau baiser dans son cou. « En parlant de chez moi, » précisais-je, « Ma sœur veut trouver une maison bien pour Sara et elle , étant donné qu’elle compte rester dans le coin donc, elle va rester chez moi jusqu’à ce qu’elle trouve son bonheur.  » Je préférais préciser même si ‘c’est vrai que c’était plus pratique d’aller chez lui parce qu’au moins, on avait notre intimité. « ça va être compliqué de te promener nu dans la maison, » plainsantais-je, «  mais tu peux venir quand tu veux … même si ma sœur et ma nièce sont là, n’est-ce pas ? »
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  @Pénélope Danbury  
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« Je vais tenter de garder ça en tête. » Avec lep plus grand naturel, il hoche d’un signe de tête avant de se saisir d’un toast pour le porter à ses lèvres et en croquer un morceau, laissant la jeune femme venir se blottir un instant contre lui. Les simples moments de bonheur. « J’aime bien que tu veuilles pas me laisser rentrer chez moi … En parlant de chez moi, » moitié du toast toujours entre ses lèvres, il descend le regard vers Penelope, « Ma sœur veut trouver une maison bien pour Sara et elle, étant donné qu’elle compte rester dans le coin donc, elle va rester chez moi jusqu’à ce qu’elle trouve son bonheur. Ça va être compliqué de te promener nu dans la maison, mais tu peux venir quand tu veux … même si ma sœur et ma nièce sont là, n’est-ce pas ? » Il avale une bouchée et prend place à son tour sur un des haut tabourets pour en boire une nouvelle gorgée de café. « Elle compte rester à Brisbane ? C’est une bonne nouvelle … hormis pour le home tour en tenue d’Adam, j’admets », dit-il d’une voix rieuse tout en acquiesçant d’un signe de tête. « Vous avez sûrement pas mal de choses à vous dire, et des moments à passer en famille --- je ne suis pas obligé de venir. Je pourrais survivre quelques jours, quelques semaines sans avoir à venir faire concurrence à tes tigres. Mais, tu peux venir quand tu veux passer quelques jours ici, au besoin. » Il hausse les épaules. Il le lui aurait proposé s’ils n’avaient pas été en couple. Pour lui, c’était quelque chose de tout à fait naturel, normal et il n’y avait pas à se poser la moindre question.

« Comment est-ce que ça se passe jusque-là ? », demande-t-il curieux d’en savoir un peu plus sur les retrouvailles. « La cohabitation, je veux dire, tout se passe bien ? » Après tout, elle devait également se concentrer sur son boulot et peut-être qu’elle aurait besoin d’un instant de répit, une pause même s’il savait combien elle appréciait sa sœur.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Elle compte rester à Brisbane ? C’est une bonne nouvelle … hormis pour le home tour en tenue d’Adam, j’admets », sourire malicieux de ma part, « Je préfère être la seule bénéficiaire de ce genre de show. » répondis-je, taquine. Ma sœur était au courant de ce qui se passait avec Anthony mais nous n’avions pas eu le temps d’en parler. Entre son boulot prenant, ses horaires impossibles, mes horaires, ma thèse, Sara, les jumeaux … Nous n’avions pas une minute à nous. « Oui, le St Vincent lui a fait une proposition de poste. Et elle voulait rentrer à Brisbane pour Sara. » Je pris une gorgée de mon café puis une part de toast. « Faudra absolument que tu rencontres Sara. Je te l’ai montré des milliers de fois en photo mais elle est encore plus mignonne en vrai. » Tata gateau ? Je l’étais complètement et j’assumais ce rôle.

« Vous avez sûrement pas mal de choses à vous dire, et des moments à passer en famille --- je ne suis pas obligé de venir. Je pourrais survivre quelques jours, quelques semaines sans avoir à venir faire concurrence à tes tigres. Mais, tu peux venir quand tu veux passer quelques jours ici, au besoin. » Nouveau sourire de ma part. « T’es le seul homme que mes tigres tolèrent sur leur territoire, tu devrais être honoré Anthony Lewis. » le taquinais-je. Et effectivement, Tony était le seul homme à pouvoir approcher mes deux chats sans qu’ils n’aient l’idée de détaler dans la seconde. Faut dire que le brun avait passé tellement de temps chez moi que c’était … logique. « Et tu sais que tu gênes pas. Je veux dire, t’as toujours été le bienvenue à la maison, » qu’on soit en couple ou pas, « Et merci pour la proposition. Si j’ai besoin de calme, je saurais où aller. » Petit clin d’œil avant de finir ma tasse de café. La tentation d’en prendre une autre était bien grande mais je devais me raisonner. « Comment est-ce que ça se passe jusque-là ? La cohabitation, je veux dire, tout se passe bien ? » Je pince mes lèvres, « Tu sais que j’adore Pippa, » En général, quand on commençait une phrase comme ça, il y avait un loup ! « Mais … On est adultes, on a pas la même vie. Elle a un rythme de dingue entre son boulot et Sara, » Tony sait à quel point j’ai une sœur protectrice. Ma sœur voudrait me protéger de tout … Comme une maman le ferait avec sa fille. Elle m’aime et moi aussi, pas de doute là-dessus. « ça se passe bien. Sara est un amour, je l’ai gardé plusieurs fois la nuit et je vais souvent la chercher à l’école en sortant du travail. » Un bon entraînement, en somme, pour moi ! « J’adore les avoir près de moi ! C’est tellement mieux qu’en visio, à l’autre bout du monde. » Je lui souris. « Mais … j’apprécie aussi mon indépendance. Ma vie en ce moment. » Quoi de plus logique à 35 ans n’est-ce pas ? J’apprécie ce qu’est ma vie en ce moment parce qu’il m’arrive pleins de choses positives. Parce que pleins de choses se sont débloquées : cette grossesse que je n’attendais pas mais qui me comble de bonheur et lui … Un nous que je n’aurais jamais espéré jusqu’à présent, cantonnée au rôle de meilleur amie. « Pippa s’inquiète toujours pour moi… » Elle s’inquiète parce qu’elle ne veut pas que Tony me brise le cœur, que je souffre alors qu’on a décidé de franchir la fine frontière de l’amitié à l’amour.

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  @Pénélope Danbury  
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« Oui, le St Vincent lui a fait une proposition de poste.» «Oh c’est pas mal ça. », glisse-t-il avec enthousiasme. « Et elle voulait rentrer à Brisbane pour Sara. » Il acquiesce. « Faudra absolument que tu rencontres Sara. Je te l’ai montré des milliers de fois en photo mais elle est encore plus mignonne en vrai. » Il laisse échapper un éclat de rire car il se reconnaît bien dans le rôle de l’oncle gaga. «Hâte de la rencontrer. En plus je ne pense pas prendre beaucoup de risques … tous les mômes m’adorent. » Il fait mine de fanfaronner mais elle sait tout aussi bien que lui combien l’information est vraie. Il passait pas mal de temps avec ses nièces et elles l’adoraient, lui, celui capable de faire plus d’une vingtaine de voix différentes pour lire les histoires le soir.

« T’es le seul homme que mes tigres tolèrent sur leur territoire, tu devrais être honoré Anthony Lewis. » «Oh mais je le suis ! » « Et tu sais que tu gênes pas. Je veux dire, t’as toujours été le bienvenue à la maison. Et merci pour la proposition. Si j’ai besoin de calme, je saurais où aller. » Il acquiesce. Pas besoin d’en dire plus. Ils fonctionnaient comme ça, une simple précision que la porte était ouverte en cas de besoin. « Tu sais que j’adore Pippa, ,ais … On est adultes, on a pas la même vie. Elle a un rythme de dingue entre son boulot et Sara, ça se passe bien. Sara est un amour, je l’ai gardé plusieurs fois la nuit et je vais souvent la chercher à l’école en sortant du travail. J’adore les avoir près de moi ! C’est tellement mieux qu’en visio, à l’autre bout du monde. Mais … j’apprécie aussi mon indépendance. Ma vie en ce moment. Pippa s’inquiète toujours pour moi… » Il affiche un tendre sourire, les mains posées sur sa tasse de café qu’il vient de porter à ses lèvres pour en boire une longue gorgée. «C’est ta grande sœur … tu sais que tu parles à un grand frère … », il hausse les épaules en reposant sa tasse devant lui, «on est faits pour ça, on est faits pour se faire du souci, pour être un peu trop présent. On prend un peu de place sans s’en rendre compte mais c’est pour le bien des plus jeunes … », un éclat de rire. «Elle s’inquiète et ça me plaît de savoir que je ne serais plus le seul à avoir un œil sur toi », il ne s’imagine pas une seule seconde être la potentielle source d’inquiétude pour l’aînée, candide qu’il est.

«C’est temporaire. Elle va se trouver un petit nid à Brisbane et tu retrouveras ta routine --- d’ici là, on se serre les coudes et je suis prêt à te donner un coup de mai en cas de besoin. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Mon sourire s’élargit. Oui il est le tonton préféré de ses nièces. J’en ai été témoin un nombre incalculable de fois et ça m’a toujours amusée. «Hâte de la rencontrer. En plus je ne pense pas prendre beaucoup de risques … tous les mômes m’adorent. » et j’acquieçe à ses paroles et le laisse fanfaronner quelques secondes avant de me moquer ouvertement de lui : « Et puis t’as de la chance, le jeu préféré de Sara c’est de jouer à la coiffeuse. Avec tes bouclettes, elle va se réclamer ! » dis-je avant de passer ma main dans ses cheveux pour appuyer mes paroles et surtout le taquiner.

En tant que grand-frère, il comprenait Pippa. Il comprenait qu’elle se fasse du soucis pour moi, qu’elle soit parfois trop présente, trop étouffante, trop trop tout.  «C’est ta grande sœur … tu sais que tu parles à un grand frère … » Un sourire entendu alors qu’il pose sa tasse sur le comptoir. «on est faits pour ça, on est faits pour se faire du souci, pour être un peu trop présent. On prend un peu de place sans s’en rendre compte mais c’est pour le bien des plus jeunes … », Je l’imite quand il rit parce qu’il a raison, d’autant plus que Pippa m’a toujours protégée. Elle a toujours été là pour moi et on s’est encore rapprochées quand notre mère est tombée malade puis, est décédée deux ans plus tard. «Elle s’inquiète et ça me plaît de savoir que je ne serais plus le seul à avoir un œil sur toi » Je roule des yeux parce qu’il me connaît suffisamment pour savoir que je dis toujours que je n’ai pas besoin qu’on me protège. « Je suis une grande fille tu sais…  » Je précisais tout de même avant de lui adresser un clin d’œil complice.

«C’est temporaire. Elle va se trouver un petit nid à Brisbane et tu retrouveras ta routine --- d’ici là, on se serre les coudes et je suis prêt à te donner un coup de mai en cas de besoin. » J’acquiesçe à ses paroles, « Je sais … on change pas une équipe qui gagne. » petit coup de coude sur son avant-bras avant de revenir sérieuse … un peu ! « Grande sœur, grand frère …. Même combat c’est vrai. » continuais-je sur ma lancée, « Avec ma sœur, vous vous ressemblez beaucoup. Toi, par exemple, tu essaies de protéger Zoya des types avec lesquels elle sort, … Je suis certaine que tu lui as déjà posé des questions sur ce mystérieux mec qui apparaît souvent sur son insta et que par principe, tu te méfies de lui. » Sans attendre qu’il me confirme cet info – ce dont je suis certaine – je continue « Ne me fais pas croire que tu as pas fait attention parce que je te croirais pas. » Sourire entendu et taquin, avant de soupirer en posant mon regard sur son visage : « Pippa fait exactement la même chose avec toi. » Oui elle garde un peil sur moi, elle me protège … elle essaie de potentiellement me protéger de toi.

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  @Pénélope Danbury  
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Il fait semblant de donner une tape sur le dessus de sa main quand elle passe une main dans ses cheveux, prenant un faux air offusqué. « Je suis une grande fille tu sais… » « Oh ça, je sais, tu me l’as prouvé pas mal de fois hier soir ... », dit-il dans un éclat de rire pour la taquiner.

« Je sais … on change pas une équipe qui gagne. Grande sœur, grand frère …. Même combat c’est vrai. Avec ma sœur, vous vous ressemblez beaucoup. » Il arque un sourcil, curieux d’entendre la suite. « Toi, par exemple, tu essaies de protéger Zoya des types avec lesquels elle sort, … » Il roule des yeux à cette remarque en soupirant lourdement car il est vrai qu’il a passé sa vie à veiller sur elle et à protéger son palpitant. Un cœur d’artichaut. Il avait d’ailleurs toujours détesté les partenaires de sa sœur. Elle était bien trop bien pour ces types qui avaient réussi à la charmer. Tous des abrutis, ça avait été son verdit. « Je suis certaine que tu lui as déjà posé des questions sur ce mystérieux mec qui apparaît souvent sur son insta et que par principe, tu te méfies de lui. » Il plisse les yeux et penche la tête sur le côté quand elle évoque l’inconnu. « Ne me fais pas croire que tu as pas fait attention parce que je te croirais pas. Pippa fait exactement la même chose avec toi. » Il écarquille les yeux. « Attends --- attends … on ne peut pas comparer. Le bonhomme de Zoya est un mystère complet et elle ne me laisse même pas l’occasion de le rencontrer, elle me fait pas confiance et a peur que je la mette dans une situation pathétique mais … j’suis pas ce genre de frangin, jej suis pas Cam. » Un rire. « Elle a un cœur d’artichaud et je veux qu’elle soit heureuse. Vraiment. Elle le mérite après les types qui sont passés dans sa vie. » Vraiment. Il le lui souhaite. « Me dis pas que Pippa me voit comme un type louche qui pourrait briser le cœur de sa cadette ! Penne ! Elle a dit quelque chose ? Elle ne m’aime pas ? Elle ne me trouve pas assez bien ? Qu’est-ce qu’elle a dit exactement ? » il fait mine de lui faire passer un interrogatoire mais il affiche un sourire, « tu lui as dit que j’étais plus le gamin lourdingue que j’étais ado. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Oh ça, je sais, tu me l’as prouvé pas mal de fois hier soir ... » Un éclat de rire avec un regard entendu. Ce qui montre que je suis redescendue par rapport aux évènements de la veille qui me semblent déjà si loin. Quand je lui fais part du côté protecteur de Pippa, je sais que ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Lui aussi est pareil et c’est l’aîné de sa fratrie donc il comprend parfaitement les motivations de ma sœur. Tout comme Tony avec Zoya, elle veut me protéger de ce qui me pourrait me faire du mal, de celui qui pourrait me briser le cœur. « tAttends --- attends … on ne peut pas comparer. Le bonhomme de Zoya est un mystère complet et elle ne me laisse même pas l’occasion de le rencontrer, » Je roule des yeux et ne peux m’empêcher de faire une remarque avec humour, « On se demande bien pourquoi ! » - « elle me fait pas confiance et a peur que je la mette dans une situation pathétique mais … j’suis pas ce genre de frangin, jej suis pas Cam. » Et je ris, vraiment, devant son discours de grand frère protecteur et qui n’essaie pas du tout de s’immiscer dans la vie de sa petite sœur, « C’est typiquement le genre de discours du grand frère qui te fout la honte. Mon dieu, je comprends qu’elle veuille pas te présenter son mec ! » m’ écriais-je, moqueuse, « Elle a un cœur d’artichaud et je veux qu’elle soit heureuse. Vraiment. Elle le mérite après les types qui sont passés dans sa vie. » un sourire attendri, « Bien sûr qu’elle le mérite, mais tu devrais peut-être lui laisser un peu d’espace et peut-être lui laisser le temps de décider quand elle veut te présenter son Apollon ? », ça c’était mon point de vue de cadette qui, de ce côté-là, comprenait Zoya.


« Me dis pas que Pippa me voit comme un type louche qui pourrait briser le cœur de sa cadette ! Penne ! Elle a dit quelque chose ? Elle ne m’aime pas ? Elle ne me trouve pas assez bien ?  Qu’est-ce qu’elle a dit exactement ? » Je pouffe de rire une fois de plus, « tu lui as dit que j’étais plus le gamin lourdingue que j’étais ado. » Je me penche pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres pour le faire taire puis je lui souris : « Je rêve ou t’es nerveux à l’idée de pas être validé par ma sœur ? » Lui demandais-je taquine, amusée par toutes ces questions. « T’as toujours été le meilleur pote, pas un mec sexué qui peut briser le cœur de sa petite sœur, il lui faut un temps d’adaptation, » j’hausse les épaules, plantant mon regard dans le sien, « Et j’ai pas dit qu’elle t’aimait pas ! Elle t’adore ! » dis-je sans hésitation, « ... M'enfin, elle t’adore en tant que meilleur ami de sa sœur, et t’as un nouveau statut maintenant. » Je ne sais aps si j’étais vraiment très claire dans mes propos, « T’es toujours lourdingue mais c’est comme ça qu’on t’aime idiot ! » le taquinais-je. « Et y’a pas de "t’es pas assez bien" ou quoi que ce soit, restes comme tu es, moi c’est comme ça que je te préfère.  »

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  @Pénélope Danbury  
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« C’est typiquement le genre de discours du grand frère qui te fout la honte. Mon dieu, je comprends qu’elle veuille pas te présenter son mec ! » Il lui lance un regard presque vexé, croisant les bras sur son torse, en se sentant pas le moins du monde capable de lui foutre la honte … à Zoya. Non ? « Elle a un cœur d’artichaud et je veux qu’elle soit heureuse. Vraiment. Elle le mérite après les types qui sont passés dans sa vie. » « Bien sûr qu’elle le mérite, mais tu devrais peut-être lui laisser un peu d’espace et peut-être lui laisser le temps de décider quand elle veut te présenter son Apollon ? » Il plisse les yeux comme le ferait un inspecteur de police en plein interrogatoire. « Si je lui laisse le temps, elle me le présente quand je serais sur mon lit de mort … crois-moi … », dit-il d’une voix rieuse, même s’il se demandait s’il n’y avait pas un peu de vrai dans tout ça. Et finalement, il décroise les bras pour lui montrer les paumes de ses mains, en signe de reddition. « Promis… je vais la laisser tranquille --- grâce à ton alliance de petites soeurs », dit-il en lui décochant un clin d’œil complice.

« Je rêve ou t’es nerveux à l’idée de pas être validé par ma sœur ? » « Évidemment ! », réplique-t-il aussitôt dans un souffle comme s’il s’agissait d’une évidence. Ca en était une. Pippa était une personne importante pour Pen alors il devait lui plaire ; une évidence. « T’as toujours été le meilleur pote, pas un mec sexué qui peut briser le cœur de sa petite sœur, il lui faut un temps d’adaptation. Et j’ai pas dit qu’elle t’aimait pas ! Elle t’adore ! » Il fait mine de poser une main sur son torse, se penche légèrement en arrière en flanchant les genoux … soulagé de ne pas être détesté par l’aînée. « ... M'enfin, elle t’adore en tant que meilleur ami de sa sœur, et t’as un nouveau statut maintenant. T’es toujours lourdingue mais c’est comme ça qu’on t’aime idiot ! Et y’a pas de "t’es pas assez bien" ou quoi que ce soit, restes comme tu es, moi c’est comme ça que je te préfère. » « Un nouveau statut, c’est vrai que j’ai un nouveau statut maintenant … », il fanfaronne. « Mais avant de convaincre l’aînée que je suis le petit-ami parfait … il faut que je convainc la principale concernée, pas vrai ? », dit-il en prenant un faux air de séducteur, un sourire s’étirant sur ses lèvres sans la quitter du regard. « Je file sous la douche … et en parfait petit-ami, je te fais l’honneur de m’y accompagner … », ajoute-t-il sur un air solennel, calant un bras derrière lui, et un bras devant lui comme pour lui faire une légère révérence. L’idiot du village est de retour. Sourire idiot aux lèvres, enjoy the little things, on a dit.

confrontation avec la réalité
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Si je lui laisse le temps, elle me le présente quand je serais sur mon lit de mort … crois-moi … » Je lève les yeux au ciel et je n’ai pas besoin d’en rajouter plus qu’il lève déjà les bras en signe de reddition. « Promis… je vais la laisser tranquille --- grâce à ton alliance de petites soeurs » avant de me faire un clin d’œil complice, « Je peux essayer d’obtenir des infos moi … » lui dis-je, l’air de rien, haussant les épaules, « Et je te dirais ce que je sais de lui, si tu veux. »

Le fait qu’il exprime clairement vouloir plaire à tout prix à ma sœur me fait plus plaisir que je ne l’aurais pensé parce qu’il sait à quel point Pippa est importante pour moi. C’est un peu ma seule famille et son avis compte plus que tout. Ma sœur connaissait déjà l’aîné Lewis depuis de nombreuses années parce qu’il était mon meilleur ami et je lui en avais toujours parlé comme tel. Et je savais qu’elle l’appréciait comme ami parce qu’il avait toujours été là pour moi. Maintenant que nous avions passé un nouveau stade tous les deux, son avis comptait toujours autant pour moi et oui, c’était important qu’elle le valide en quelque sorte. « Un nouveau statut, c’est vrai que j’ai un nouveau statut maintenant … », Je pouffe de rire devant ses fanfaronnades, « Mais avant de convaincre l’aînée que je suis le petit-ami parfait … il faut que je convainc la principale concernée, pas vrai ? » Je lui adressais un clin d’œil et affichais un regard taquin, « Clairement ouai… » Lui soufflais-je tout en me levant du tabouret, « Je file sous la douche … et en parfait petit-ami, je te fais l’honneur de m’y accompagner … », son ton solennel et sa pseudo-révérence m’arracha un nouvel éclat de rire tandis que je passais à côté de lui : « Meilleure technique du monde pour me convaincre que t’es le petit ami parfait Mr Lewis, » j’attrapais sa main pour l’attirer jusqu’à moi, et ainsi enrouler mes bras autour de son cou et coller mon corps au sien, « Même si je m’en doutais déjà. » lui dis-je tout  en plongeant mon regard dans le sien. Je déposais mes lèvres sur les siennes tout en le gardant prisonnier de mes bras et en avançant vers la salle bain. « Maintenant, à la douche, sinon on partira jamais d’ici aujourd’hui et l’idée est bien trop tentante ! »