Best date but …
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

La soirée avait été parfaite. Le temps parfait également et nous avions bien fait de réserver un peu tard parce que nous avions assisté au coucher de soleil sur la plage. Quand je disais que cette soirée avait été parfaite, ça l’avait été. Je mentirais si je disais que je n’avais pas été un peu nerveuse. C’était notre premier resto en tant que couple avec Tony et si, quand nous en avions parlé je paraissais sereine, une fois devant le fait accompli, j’avais un peu paniqué. J’avais mis des heures à trouver quoi mettre et j’avais honte d’avouer que j’avais piqué une crise devant l’état de mes cheveux que j’avais fini par attacher en chignon. J’avais fini par opter pour une robe noire toute en transparence avec laquelle je me sentais à l’aise avec ma nouvelle silhouette.

A la fin du dîner, Tony, en parfait gentleman, avait payé l’addition même si j’avais insisté pour que nous partagions. Nous avions décidé de marcher un peu sur la plage avant de rentrer chez lui. Demain, je ne devais pas garder ma nièce ou l’amener à l’école, rien ne m’empêcherait de dormir chez lui. J’avais réalisé l’autre soir quand le Lewis m’avait ramené chez moi, que je passais plus de nuits avec lui que sans lui. Et que je m’étais habituée à son souffle chaud sur ma nuque, son bras enroulé sous ma poitrine pour me tenir contre son torse et ses jambes enroulées autour des miennes. C’était niais, j’en étais consciente mais c’était un fait. Je m’habituais très - trop - vite à son côté tactile, calîn … à lui en couple tout simplement.

« C’était … une excellente soirée. » lui dis-je tout en m’arrêtant pour lui faire face. Je lui pris doucement la main pour enrouler nos doigts tout en me rapprochant de lui. Sur la pointe des pieds, je m’avançais pour l’embrasser, avec l’idée claire et précise de lui donner un aperçu du reste de notre nuit. Un râclement de gorge me stoppa et me fit même sursauter. Lorsque je me tournais, je tombais nez à nez avec … « Stephen ?! » L’étonnement se lisait clairement sur le visage de mon ex. Oui Stephen était mon ex. Un homme avec lequel j’avais été en couple pendant de longs mois et avec lequel je m’étais séparée parce qu’il était jaloux de Tony. « Pénélope. » Une voix un peu froide. On ne s’était pas quittés en de bons termes lui et moi. « … et Anthony. Bien sûr, j’aurais du m’en douter. » La remarque me prit au vif et je me sentis même rougir parce que je ne m’attendais à un ton si virulent. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Je croyais qu’il avait déménagé à Perth.

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Un couple comme les autres. Main dans la main, ils finissent la soirée ensemble … un instant hors du temps où il n’y a plus qu’eux. A bien y réfléchir, la soirée n’a pas été bien différente de toutes les autres. Ils ont ri. Ils ont raconté pas mal d’idioties tout en alternant avec des discussions un peu plus sérieuses. Ils ont échangé tout en appréciant parfois les silences qui étaient rassurants. A vrai dire, il n’y avait rien de différent à d’autres soirées passées ensemble … hormis ces baisers, ces doigts qui s’entremêlent sur la table et parfois quelques références douteuses mais ô combien amusantes. Anthony avait apprécié cette soirée au point d’en devenir gourmand et de rêver en vivre d’autres … tellement d’autres. Elle vient se placer face à lui et il s’arrête aussitôt. « C’était … une excellente soirée. » Les doigts s’entremêlent et ils font un pas l’un vers l’autre alors qu’il lui adresse un large sourire. Son sourire s’étire même quand il la voit s’approcher … mais il fronce les sourcils en entendant le prénom qui s’échappe de ses lèvres. Stephen ? Il penche la tête sur le côté et tourne la tête pour voir qui est derrière lui … « Stephen. » Stephen. Anthony ne lâche pas la main de sa petite-amie. « Pénélope … et Anthony. Bien sûr, j’aurais dû m’en douter. » Anthony ne réplique rien, il se contente de le fixer tout en gardant la main de Pénélope dans la sienne. Si au début, il ne l’avait pas lâché … parce qu’il avait été pris par surprise. Désormais, il ne la lâchait pas car il ne voulait pas la lâcher. Il n’avait rien à cacher. Elle était sa petite-amie, pas vrai ? et cet abruti avait été son ex … un homme que Tony n’avait jamais grandement apprécié … mais il savait que Penelope l’avait aimé ou du moins aimé passer du temps avec lui, suffisamment pour que leur histoire dure de trop longs mois (selon lui). « Mais qu’est-ce que tu fais là ? », qu’elle lui demande et Tony tourne la tête vers elle. La question le surprend … sa jalousie – encore minime – lui fait penser qu’elle pourrait être ravie de le voir ici, à Brisbane.

« Je suis rentré à Brisbane … il y a quelques mois de ça », lâche-t-il simplement tout en laissant son regard tomber sur leurs mains qui étaient liées. Et désormais, la main d’Anthony n’est plus dans la sienne … non, il s’est placé aux côtés de Pénélope et a posé une main dans son dos, prêt à rugir s’il le faut. « Génial. Re-Bienvenue à Brisbane ! », lâche-t-il avec ironie, sans le moindre sourire, affichant même un air agacé qu’il ne parvient absolument pas à cacher.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Ce n’était jamais un moment de plaisir de croiser un ex en règle générale. Et croiser Stephen ne resterait, assurément pas, le meilleur moment de cette soirée. Notre histoire s’était terminée de manière un peu abrupte. Dès le départ, Stephen avait fait des remarques sur mon amitié avec Tony. A quel point, il ne trouvait pas ça sain comme amitié, qu’il y avait quelque chose entre nous. Il trouvait le Lewis trop présent dans ma vie. C’était un bis répétita de ce que j’avais vécu dans quasiment toutes mes relations. Tony trop présent, sur un piedestal … L’éternel refrain mais Stephen, lui, me l’avait dit immédiatement. Il avait même voulu que j’arrête de voir Tony, ce que j’avais, bien évidemment, refusé. Ces mois ensembles, avaient été ponctués de nombreuses disputes à propos de mon meilleur ami.  Tony ignorait cette partie-là. Il savait que Stephen était jaloux de lui mais ignorait qu’il avait été la source de presque toutes nos disputes. J’avais eu le malheur de dormir chez Tony – et dans son lit – après une soirée particulièrement alcoolisée, et ça avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Une énième dispute où Stephen m’avait demandé de choisir entre mon meilleur ami et lui … Il n’était pas compliqué de savoir ce que j’avais choisi, et sans la moindre hésitation en plus.

Qu’est-ce qu’il faisait là ? A Brisbane ? Je croyais qu’il avait déménagé à Perth pour le travail. « Je suis rentré à Brisbane … il y a quelques mois de ça » Je suis son regard qui se pose sur mes mains … liées à celles de Tony, avant que ce dernier ne se rapproche de moi et pose sa main dans mon dos. « Génial. Re-Bienvenue à Brisbane ! » Je regarde alors Tony, surprise de son ton ironique et par sa mine agacée. Rien d’étonnant à ça, lui non plus n’avait jamais apprécié Stephen. Tony n’avait jamais vraiment apprécié aucun de mes ex mais j’étais restée avec Stephen plusieurs mois et les deux hommes avaient eu l’occasion de se côtoyer, toujours dans une ambiance très froide. Ma main se pose sur le torse du Lewis, me rapprochant un peu plus de lui, tout en essayant de le rassurer et de le calmer. Le regard de Stephen se posa sur ma main et il eut un sourire ironique : « En tout cas, y’a des choses qui changent pas, vous êtes toujours fourrés ensemble tous les deux…. Enfin, un peu plus que ça. » Je lève un sourcil et le regard de mon ex à la coupe de surfeur finit par se poser sur mon ventre. « Merde t’es enceinte ?! » La surprise se lisait clairement sur le visage de Stephen, « Je vois pas en quoi ça te regarde mais oui.  » répondis-je un peu plus froidement que je l’aurais souhaité. « Quand je n’arrêtais pas de dire que, vous deux, » et il pointe son index dans notre direction, « c’était pas clair, j’avais raison. » Rajoute-t-il fier de lui et son regard se pose sur moi puis sur Tony, avec un air de défi. « Et t’es content d’avoir eu raison ? Y’a que ça qui t’importe ? Sérieusement ? » Demandais-je, effarée par ce que je venais d’entendre. Des critiques sur notre amitié qui était devenue un peu plus, il allait falloir que je me prépare à en recevoir parce que Stephen ne serait pas le dernier.

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« En tout cas, y’a des choses qui changent pas, vous êtes toujours fourrés ensemble tous les deux…. Enfin, un peu plus que ça. » Le cœur de Tony se met à battre un peu plus vite, un peu plus fort dans sa cage thoracique. A vrai dire, il a envie de lui sauter à la gorge. Il a envie de lui arracher les yeux. Mais au lieu de cela, il se contient et planque sa colère dans un coin de son esprit : rien de bien sain quand on y pense car on finit toujours tôt ou tard par exploser … souvent au mauvais moment d’ailleurs. « Merde, t’es enceinte ?! » La question – s’il s’agit d’une question – est une prise de risque. Tony n’a jamais eu le courage de poser ce genre de questions … son père lui avait rapidement fait comprendre que ce n’était pas le genre de choses que l’on pose comme question … et qu’on doit surtout marcher sur des œufs quand il est question de grossesse. A cet instant, il applaudit le courage mais se désole de la maladresse de cet abruti. Tony demeure dans les coulisses. Stephen est l’ex de Penelope, alors il la laisse mener la danse. Il est simplement là, prêt à bondir … s’il le faut. « Je vois pas en quoi ça te regarde mais oui. » « Quand je n’arrêtais pas de dire que, vous deux, c’était pas clair, j’avais raison. » Anthony ne peut pas retenir un éclat de rire moqueur – aucun doute ! – et il détourne même le regard un instant pour ne pas exploser de rire. « Et t’es content d’avoir eu raison ? Y’a que ça qui t’importe ? Sérieusement ? » « J’ai toujours su que tu étais un génie, Stephen … j’avais eu des petits doutes à un moment donné mais là, tu me confirmes, un véritable génie. Tant de discernement ! Impressionnant ! » et il acquiesce d’un signe de tête, tirant les lèvres comme le ferait un fan d’automobile devant un bolide dernier cri. Oui, il mime le fait d’être impressionné avec la plus jolie des ironies. Sa main toujours posée dans le dos de Penelope est son ancre pour rester calme et maître de la situation.

« Et ? Tu comptes rester là … à nous expliquer combien tu es malin ou tu passes ton chemin et retournes à ta vie ? », demande-t-il en penchant la tête sur le côté. « Je sais pas si tu te souviens mais t’as toujours eu tendance à être un peu de trop … », ses lèvres s’étirent en un sourire mauvais et c’est sans doute la jalousie dormante qui parle à sa place. Car oui, en formulant cette phrase, il lui donne raison à ce Stephen même si à l’époque tout avait été platonique … question de principe.

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Les réflexions de Stephen me font hausser les sourcils et m’agacent fortement. Je n’aime pas ses insinuations surtout qu’à l’époque où j’étais avec lui, il ne s’était jamais rien passé avec Tony … jusqu’à il y a encore quelques mois, tout était platonique entre nous. J’apprécie encore moins qu’il me pose des questions sur ma grossesse. Pas que j’en avais honte mais ça commençait tout juste à se voir véritablement et je n’appréciais pas la façon dont il m’avait posé la question. La main de Tony dans mon dos était le seul élément palpable qui me permettait de rester calme. Mais je sens Tony agacé lui aussi, surtout face à son rire ironique. « J’ai toujours su que tu étais un génie, Stephen … j’avais eu des petits doutes à un moment donné mais là, tu me confirmes, un véritable génie. Tant de discernement ! Impressionnant ! » Le regard de Stephen se fait mauvais et surtout goguenard et provocateur. « Me chauffe pas toi ! » dit-il à l’adresse du Lewis. Ma main ne quitte pas le torse de Tony et j’ai un mauvais pressentiment.

La soirée avait été parfaite et il avait fallu qu’on tombe sur cet abruti. Elle m’avait confirmé que tout était pareil et différent à la fois avec Tony. Nous avions ri, parlé sans que le moindre silence ne soit gênant. La plus grosse différence avait résidé dans le fait qu’on ne s’était pas lâché physiquement, que nos mains s’étaient entremêlées plusieurs fois et qu’une fois le repas terminé, la soirée ne s’arrêtait pas là.

« Et ? Tu comptes rester là … à nous expliquer combien tu es malin ou tu passes ton chemin et retournes à ta vie ? » Tony n’avait pas tort mais il le provoquait clairement. Je sais pas si tu te souviens mais t’as toujours eu tendance à être un peu de trop … » Stephen lui lança un regard noir et s’avança d’un pas. J’assistais à un combat de coq très clairement … J’hésitais à m’interposer entre les deux. « T’es qu’un connard Lewis. T’en étais un déjà avant, toujours à t’interposer et te mettre entre nous ! » Cette fois-ci Stephen provoquait très clairement et je me positionnais directement entre les deux hommes. « Putain ça suffit ! » m’écriais-je en ouvrant mes bras pour les séparer physiquement, « Qu’est-ce que ça peut te faire à toi ? Y’a prescription, ça fait des années ! » je criais à l’adresse du pseudo surfeur. « Et toi bien sûr, tu défends cet abruti qui se sert de toi ! » s’écria Stephen sans lâcher le Lewis des yeux, cherchant clairement la confrontation … le contact physique et j’espérais que Tony n’irait pas dans cette direction. « Mais t’es qui pour juger ma vie ? » lui assénais-je, peinant à réaliser ce que j’étais en train de vivre. « On est ensemble ! Personne se sert de personne ! Et lui, ne me demande pas de faire une croix sur mes amis. Il me respecte ! » Ne puis-je m’empêcher de répondre. Mon dieu, j’espérais que ça n’allait pas se finir en bagarre ….

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« Me chauffe pas toi ! » Une invitation à être le roi des idiots ?! Et, c’est ce qu’il fait. Il se comporte comme le roi des idiots. Stephen fait un pas vers lui et le sourire de Tony ne peut que s’étirer. « T’es qu’un connard Lewis. T’en étais un déjà avant, toujours à t’interposer et te mettre entre nous ! » Le rire de Tony est bien trop joué pour être réel mais il fait mal. Il est là pour faire mal alors que l’ex abandonné leur balance une information. Il s’était senti de trop entre eux. Peut-être que Tony aurait réagi autrement à une autre époque mais ce soir, il ne voulait pas qu’on lui vole son moment avec Penelope. Bordel. Il était là exactement où il devait être. Son rire est là pour blesser l’égo blessé. « C’était pas trop compliqué non plus… », ajoute-t-il pour mettre un peu plus d’huile sur le feu. Sa raison lui aurait hurlé de se comporter en adulte responsable et de ne pas répliquer, surtout pas ce genre de conneries. Mais je vous ai dit : il a accepté l’invitation à se comporter comme le roi des idiots. Pénélope se détache de lui pour s’interposer. « Putain ça suffit ! Qu’est-ce que ça peut te faire à toi ? Y’a prescription, ça fait des années ! » « Et toi bien sûr, tu défends cet abruti qui se sert de toi ! » Anthony le fixe, ne cille pas. Stephen n’avait jamais été à la hauteur … à ses yeux. Penelope méritait mieux … il avait toujours été sûr de ça. Est-ce qu’il était mieux ? avait-il l’arrogance de le penser ? « Pathétique putain … » marmonne Tony en arrière-planplan. « Mais t’es qui pour juger ma vie ? On est ensemble ! Personne se sert de personne ! Et lui, ne me demande pas de faire une croix sur mes amis. Il me respecte ! »

« Putain, t’as toujours pas digéré votre rupture --- ?! Il s’rait peut-être temps de tourner la page. » Il plante son regard dans celui de l’homme du passé. Pas de colère. Pas de jalousie. Tourner la page, il sait combien ça peut être compliqué mais là, il n’a pas vraiment la patience de se lancer dans de longues conversations. Tony soupire. J’ai passé l’âge de jouer à qui a la plus grosse … », lâche-t-il sur un ton las, « t’attends quoi pour continuer ton chemin bordel ?! » Oups. Il perd patience. Vraiment.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

La situation s’envenime sans que je ne puisse rien y faire. Stephen provoque très clairement Tony. C’est une guerre de coq qui se joue devant mes yeux et j’y assiste, impuissante parce que Stephen fait tout pour énerver Tony. Parce qu’il est … jaloux ? Impossible, ça fait des années que nous avons rompu et y’a prescription. Du moins, c’est ce que je croyais. L’égo de cet abruti est clairement blessé et il m’en veut encore d’avoir préféré mon meilleur ami à lui, de l’avoir laissé se mettre entre nous. « C’était pas trop compliqué non plus… » Et Tony ne fait rien pour apaiser les choses, pire en encore, il jette de l’huile sur le feu et en cet instant, je lutte pour ne pas rouler des yeux. Vraiment ? Tu crois qu’il avait besoin d’entendre ça ? Je me souviens encore des paroles de Tony qui m’avait dit, au moment de la rupture, que Stephen me méritait pas et que j’étais beaucoup trop bien pour lui. Cette rupture m’avait affecté, bien entendu mais pas autant que ça semblait l’être pour Stephen. C’était toujours le même refrain, j’en prenais conscience. Dans mes relations, lorsqu’on me posait un ultimatum – comme Stephen l’avait fait – je choisissais toujours mon meilleur ami. Ca me paraissait tellement logique parce qu’il était toujours là, la constante de ma vie…

Et aujourd’hui, ce soir, je sais que j’étais à la bonne place. Pas de doute, pas de question … Je sais que je suis là où je dois être : avec Tony parce qu’il est plus que mon meilleur ami, parce qu’il est et a toujours été mon âme sœur. Je sais que je ne fais pas d’erreur là. On a juste mis du temps à s’en rendre compte. « Pathétique putain … » La tentation d’acquiescer est très forte mais je ne souhaite pas envenimer les choses alors je préfère me taire à ce sujet. Je lui rappelle simplement mais fermement qu’il n’a pas à juger ma vie ou mes choix.

« Putain, t’as toujours pas digéré votre rupture --- ?! Il s’rait peut-être temps de tourner la page. » Le ton de Tony est froid mais je n’y décèle aucune colère, encore moi de jalousie… Il n’avait aucune raison d’être jaloux de ce type. C’était du passé et – mon dieu ! – je souhaitais que ça le reste. «   J’ai passé l’âge de jouer à qui a la plus grosse …  » Tout en élégance bien sûr. Je tourne la tête pour voir la réaction de son interlocuteur. « t’attends quoi pour continuer ton chemin bordel ?! » Et ce qui devait arriver, arriva .. C’était inévitable n’est-ce pas ? « Pauvre type ! » cracha Stephen avant de faire mine de se retourner pour partir. En cet instant, je croies son regard mauvais mais me mets soudainement à respirer, vraiment respirer parce que j’avais retenu ma respiration tant la situation s’envenimait. Stephen finit par revenir sur ses pas pour coller une droite dans le nez – ou l’arcade ? - de Tony sans que celui-ci ne puisse éviter le coup. La violence du choc, le fait reculer de plusieurs pas alors que je cris dans un même temps : « Mais t’es cinglé !!!! » Le regard de Stephen n’est rempli que de rage et de rancœur. « J’avais envie de le faire depuis des années … » finit-il par avouer devant ma mine choquée alors que je finis par accourir vers mon compagnon, « Vous êtes deux putains de menteurs : t’arrêtais pas de dire : y’a rien entre nous ! Ah ouai ? Y’a tellement rien entre vous qu’il avait fini par te mettre enceinte ! » m’assène-t-il et cette fois, je ne peux pas empêcher de s’avancer vers lui pour lui asséner un coup de poing, celui-là, amplement mérité. Je m’avance vers Tony pour lui prendre et nous éloigner de Stephen avant de cracher : « Je te conseille de dégager parce que le prochain coup que tu te prendras, ça sera pour te castrer. » Je n’en dis pas plus et me tournais vers Tony qui saignait. « ça va ? Tu peux marcher ? T’as envie de vomir ? Tu veux que je t’amène aux urgences ? » S’il savait à quel point je m’en voulais … d’une situation qui n’était pas de mon fait, mais je m’excusais quand même.

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Une insulte. Une nouvelle. « Pauvre type ! » L’aîné des Lewis a la naïveté de penser que cette altercation vient de prendre fin et qu’il peut reprendre son chemin avec Pénélope. Oh comme il se trompe ! A peine Stephen fait un pas en arrière qu’il tourne de nouveau les talons pour lui foncer dessus et lui décocher une droite bien chargée. La surprise, l’impact, le tout le fait reculer de plusieurs pas et une main se pose aussitôt sur son visage. « Mais t’es cinglé !!! » Il entend Penelope s’écrier mais il est surtout concentré sur cette sensation de chaleur qui coule … oh merde. « J’avais envie de le faire depuis des années … Vous êtes deux putains de menteurs : t’arrêtais pas de dire : y’a rien entre nous ! Ah ouai ? Y’a tellement rien entre vous qu’il avait fini par te mettre enceinte ! » Tony se redresse tout en passant le revers de la main sur son visage pour lancer un regard noir sur cet abruti. Un instant, il hésite à fouler la distance pour lui tomber dessus. Se battre. Régler les problèmes par la violence. Ça n’a jamais été son truc. A bien même s’en souvenir, Tony ne s’est jamais battu dans sa vie ou alors peut-être trois fois en tout pour tout … et on compte l’école primaire. « Je te conseille de dégager parce que le prochain coup que tu te prendras, ça sera pour te castrer. Ça va ? Tu peux marcher ? T’as envie de vomir ? Tu veux que je t’amène aux urgences ? » Son regard quitte Stephen pour se poser sur Penelope. A vrai dire, c’est sans doute ce qui fait en sorte que leurs chemins se séparent. Stephen a pu exprimer sa frustration et sa colère qui régnaient en lui depuis des années sans doute. Un fin sourire se dessine sur les lèvres du cuisinier. Il a l’air con avec son arcade ouverte, le sang qui coule le long de son visage. Il a l’air con mais il a l’air moins con que celui qui va rentrer chez lui … sans doute seul. « Je t’avais dit que ce type était bizarre … tu te souviens ? », dit-il sur un ton amusé tout en posant de nouveau le bout de ses doigts … « Me dis pas qu’on va devoir passer par les urgences … à cause de cet abruti … » Il ne sait pas trop à quoi ça ressemble. Il sait que l’arcade saigne souvent … beaucoup … mais que ce n’est pas grand-chose au final.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Stephen est fou. Il n’y pas d’autres termes qui me viendraient. Je ne m’attendais pas à cette violence. Et je compris rapidement qu’il en avait rêvé depuis de nombreuses années. Un cinglé … Digne de l’hôpital psychiatrique. Heureusement, Tony est assez intelligent pour ne pas répliquer. Répondre par la violence ne servirait à rien et ne ferait qu’envenimer les choses et je n’avais aucune envie d’aller le chercher au poste de police. En revanche, je ne me gêne pas pour le menacer de le castrer et il finit par battre en retraite. Qu’il aille au diable ce connard ! Je me tourne alors vers Tony qui saigne au niveau de l’arcade et je m’inquiète immédiatement pour lui. Est-ce qu’il fallait que je l’amène aux urgences immédiatement ?

« Je t’avais dit que ce type était bizarre … tu te souviens ? » Je suis folle d’inquiétude pour lui et lui, qu’est-ce qu’il fait ? Des blagues ? ça devait être bon signe non ? Mes lèvres s’élargissent, avec un air malicieux et je finis par lui répondre : « Ouai t’as le flair pour repérer les mecs louches. Mais pour ma défense, aucun de mes exs ne trouvaient grâce à tes yeux, alors je me disais que ton radar déconnait un peu. » Haussement d’épaule alors que je sors de mon sac un mouchoir en papier pour essuyer le sang qui avait coulé sur sa joue, puis je l’apposais sur la plaie, plongeant mon regard dans le sien. C’est vrai ça, aucun homme ne trouvait grâce à ses yeux comme aucune femme ne semblait assez bien pour lui. Peut-être parce que j’ai celui qui me correspond sous les yeux depuis … depuis toujours. « Je suis tellement désolée qu’il t’ai fait ça Tony. » Je répète une fois de plus, pour qu’il comprenne que j’étais vraiment désolée. « J’ai foutu en l’air notre premier rencard alors qu’il était parfait jusque-là. » Je me suis pas du genre à me lamenter sur des détails – oui je pouvais être une dramaqueen mais pas sur ça - mais là, je suis en colère après Stephen d’avoir gâché le reste de notre soirée. « Me dis pas qu’on va devoir passer par les urgences … à cause de cet abruti … » Je fronce les sourcils et retire un instant le mouchoir. « Je sais pas … ça saigne déjà plus, donc ça doit être bon signe. » ajoutais-je. Je me penche pour déposer un baiser sur ses lèvres parce que … j’en avais terriblement envie tout simplement. « Peut-être qu’on peut rentrer chez toi et si, dans la soirée, ça va pas, je t’amène direct aux urgences ? » proposais-je, « On va pas dormir immédiatement de toute manière. » lui dis-je avec un petit sourire malicieux. « Cette nuit, je serais ton infirmière personnelle ! … et ton chauffeur. Passes-moi les clés, je vais conduire. » dis-je tout en tendant mes mains pour qu’il me donne les clefs de sa voiture.

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« Ouais t’as le flair pour repérer les mecs louches. Mais pour ma défense, aucun de mes exs ne trouvaient grâce à tes yeux, alors je me disais que ton radar déconnait un peu. » « Non, juste qu’ils étaient tous louches Penne … tous. Mon radar fonctionne très bien », réplique-t-il en exagérant, bien évidemment. Son objectivité était quasi nulle et ils le savaient. Il avait toujours trouvé quelque chose à redire sur ses prétendants comme sur ses petits-amis … même si parfois, pour elle, pour lui faire plaisir, il se comportait comme le meilleur des meilleurs amis et essayait de s’entendre avec son partenaire. Parfois, c’était simple. D’autres fois, un vrai parcours du combattant. « Je suis tellement désolée qu’il t’ai fait ça Tony. » Il laisse échapper un éclat de rire en roulant des yeux. Elle n’a pas à s’excuser pour le comportement d’un type qui ne faisait même plus partie de sa vie … et, on ne va pas se mentir, il avait bien cherché à s’en prendre une. Il était une tête à claques, tout le monde était au courant. « T’y es pour rien ; je suis une tête à claques. » Ses lèvres s’étirent en un sourire pour bien lui montrer qu’il n’y avait pas de quoi se sentir mal à l’aise. « J’ai foutu en l’air notre premier rencard alors qu’il était parfait jusque-là. » Un nouvel éclat de rire alors qu’il porte sa main sur le mouchoir qu’elle a posé sur sa plaie pour s’assurer que le saignement ne s’aggrave pas et en avoir un peu plus le contrôle. « T’as rien foutu en l’air du tout … et puis, dis-toi que ça fera une anecdote amusante à raconter. » Il hausse les épaules sans la quitter du regard. « Je sais pas … ça saigne déjà plus, donc ça doit être bon signe. Peut-être qu’on peut rentrer chez toi et si, dans la soirée, ça va pas, je t’amène direct aux urgences ? On va pas dormir immédiatement de toute manière. Cette nuit, je serais ton infirmière personnelle ! … et ton chauffeur. Passes-moi les clés, je vais conduire. » « Tu vois, c’est le genre de trucs qui m’aurait fait plaisir à dire à ton Stephen … que je puisse savourer tes talents d’infirmière ce soir … », ses lèvres s’étirent un peu plus alors qu’il approche son visage du sien pour y déposer un tendre baiser sur le bout de ses lèvres, « une tête à claque, mais ta tête à claques. » Un nouveau baiser sur le bout de ses lèvres alors qu’il glisse sa main de libre dans sa poche pour en sortir les clefs de sa voiture. « Tiens capitaine. »

« Ce rencard était là pour faire en sorte qu’on soit quitte … mais maintenant je me dis que tu m’en dois une … de nouveau. »

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« Non, juste qu’ils étaient tous louches Penne … tous. Mon radar fonctionne très bien » Mes lèvres s’étirent en un sourire amusé même si je reste persuadée qu’il n’est pas des plus objectifs. Cependant, je me garde bien de le lui dire. « Heureusement que tu es là pour rattraper le niveau alors ! » répondis-je d’un ton espiègle. Je reste tout de même contrariée et m’excuse…Parce que, je me sens, en quelque sorte, responsable de ça. C’est mon ex après tout, pas une des siennes. « T’y es pour rien ; je suis une tête à claques. » Sa réponse se tenait. Je pinçais les lèvres, amusée malgré tout. « T’as un peu cherché ouai. » avouais-je. J’étais même en train de me dire qu’avec cet incident, j’avais foutu notre premier rencard en l’air. Son rire emplit l’air et je commence déjà me sentir plus légère, à moins culpabiliser. « T’as rien foutu en l’air du tout … et puis, dis-toi que ça fera une anecdote amusante à raconter. » Je pouffe de rire, j’ai envie de le taquiner : « C’est le genre d’anecdote qui fait beaucoup rire … sauf peut-être pour ton égo ?» C’est à dire qu’au final, c’était lui qui se retrouvait avec une blessure de guerre !

Au final, c’était sûrement plus de peur que de mal parce qu’il ne saignait déjà plus au niveau de l’arcade. Néanmoins, si la situation se dégradait, je n’hésiterais pas  l’amener aux urgences. « Tu vois, c’est le genre de trucs qui m’aurait fait plaisir à dire à ton Stephen … que je puisse savourer tes talents d’infirmière ce soir … » Je ris avec lui et mon sourire s’étire d’autant plus quand il se penche pour déposer un baiser sur mes lèvres.  « Si tu voulais que je joue les infirmières, il suffisait de t’inventer un bobo imaginaire et je t’aurais soigné ! » plaisantais-je, « une tête à claque, mais ta tête à claques. » Un nouveau baiser de sa part et j’acquiesce. « L’irremplaçable. » Je murmure avant qu’il ne sorte les clefs de sa poche. « Tiens capitaine. » Je prends les clefs et lui fais un clin d’œil.


« Ce rencard était là pour faire en sorte qu’on soit quitte … mais maintenant je me dis que tu m’en dois une … de nouveau. » - « Moi je pense que t’aimes bien quand je t’en dois une ! » en plaisantais-je tandis que je prenais son bras pour avancer et nous rendre à la voiture. « Du coup, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Un spa ? Avec option massage peut-être ?» je propose alors que je monte dans sa voiture.

Le trajet jusqu’à sa maison se passe sans problème, rythmé entre discussions et rires complices. Je lui jette un coup d’œil de temps à autre pour voir s’il va bien et lorsque je gare la voiture devant chez lui, je suis persuadée que ce coup à l’arcade ne va pas s’aggraver. « Comme je suis une infirmière consciencieuse, tu vas t’asseoir au canapé et je vais désinfecter ça. » lui dis-je avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres. D’un signe de tête, je lui désigne le canapé et m’en vais à la salle de bain chercher du désinfectant. De retour dans le salon, je pose le flacon de désinfectant et des compresses sur la table basse à côté du canapé. Je retire mes chaussures puis viens me mettre à califourchon sur ses cuisses pour avoir son visage à porter de main. Je l’embrasse une fois de plus, mine provocatrice et coquine sur le visage avant de prendre le désinfectant et tapoter doucement son arcade. Ça ne saigne plus du tout et j’espère qu’il n’aura pas de cicatrice. « Le service te convient ? » Je demande, avec un air angélique.

we are on a date, right ?

  @Pénélope Danbury  
gif may0osh.

« Heureusement que tu es là pour rattraper le niveau alors ! » « Exactement ! Exactement ! », réplique-t-il tout en tapant dans ses mains et en agitant son index comme si elle venait de faire la découverte de l’année. « C’est le genre d’anecdote qui fait beaucoup rire … sauf peut-être pour ton égo ? » « Il en faut beaucoup plus pour bouleverser mon ego … est-ce que tu as oublié combien il est gigantesque ? indestructible ? », dit-il avec un sourire idiot, ironique. « Et, je suis certain de pouvoir y broder quelques petits détails croustillants pour me rendre … un peu moins ridicule. » Il ajoute cela sans perdre son sourire. A vrai dire, il saura trouver quelques petits détails croustillants pour broder autour de la réelle anecdote. « Si tu voulais que je joue les infirmières, il suffisait de t’inventer un bobo imaginaire et je t’aurais soigné ! » « Ça aurait été beaucoup moins amusant …. », souffle-t-il avec une moue boudeuse.

Finalement, elle prend la possession de ses clefs et prend en charge le chemin du retour jusqu’à chez lui … chemin qu’elle connaît évidemment par cœur.

« Moi je pense que t’aimes bien quand je t’en dois une ! Du coup, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? un spa ? avec option massage peut-être ? » Un éclat de rire retentit alors qu’il ouvre la portière du côté passager pour se glisser dans la voiture. « Il faut que j’réponde tout de suite ou j’ai un petit délai de réflexion … ? », qu’il demande avec un faux air pensif.

Finalement, ils arrivent chez Anthony. Enfin ! « Comme je suis une infirmière consciencieuse, tu vas t’asseoir au canapé et je vais désinfecter ça. » « A votre ordre ! », lance-t-il alors que Bandit est déjà en train de se diriger vers lui pour venir le saluer, lui et Penelope au passage … juste pour une seconde. Quelques caresses sont faites en guise de salutation alors qu’il se dirige vers le salon pour y prendre place, Bandit retournant à sa vie. Il s’y laisse tomber en soupirant lourdement et se redresse quand il voit Penelope de nouveau apparaître dans le salon. Les sourcils de Lewis se froncent alors qu’elle vient jeter un coup d’œil sur son arcade. « Le service te convient ? » La question le fait sortir de ses pensées et instinctivement, il vient enrouler ses bras autour de sa taille, joignant ses mains dans le creux de ses reins pour la contraindre à venir se cambrer et pouvoir capturer ses lèvres dans un léger et délicat baiser. « C’est dangereux … je pourrais finir par y prendre goût et rester une tête à claques jusqu’à la fin de mes jours … », souffle-t-il contre ses lèvres tout en ouvrant les yeux pour plonger son regard dans le sien, une lueur de malice au fond des yeux.

Best date but …
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

A l’écouter parler, je suis certaine qu’il aime bien quand je lui en dois une et lorsque je lui propose un spa avec option massage, je suis presque surprise de l’entendre répondre : « Il faut que j’réponde tout de suite ou j’ai un petit délai de réflexion … ? » avant que je ne vois son faux air pensif. « Je suis d’humeur généreuse alors je te laisse un petit délai … mais seulement parce que c’est toi ! » précisais-je tout en pointant mon index dans sa direction avant de rire.

Nous arrivons rapidement chez lui et la première chose à laquelle je pense, c’est désinfecter cette plaie. On est jamais trop prudent. Je vais directement à la salle de bain chercher ce dont j’ai besoin et lorsque je reviens dans le salon, Bandit s’avance en réclamant une caresse. J’ébouriffe les poils sur sa tête, un petit sourire en coin avant de le laisser retourner à son panier, puis m’avance vers Tony. Il est affalé dans le canapé, je me mets à califourchon sur ses cuisses pour pouvoir désinfecter correctement sa plaie à l’arcade … mais aussi pour instaurer une proximité immédiate entre nous. Mes lèvres s’étirent en un sourire amusé lorsqu’il passe ses bras autour de ma taille, et ses mains dans le creux de mes reins, me poussant à me cambrer pour me rapprocher de lui. Mes bras s’enroulent autour de son cou alors que ses lèvres trouvent les miennes pour un léger baiser. « C’est dangereux … je pourrais finir par y prendre goût et rester une tête à claques jusqu’à la fin de mes jours … » Je pouffe de rire avant de capturer, une fois de plus, ses lèvres pour un autre baiser, plus appuyé cette fois-ci. Je plonge mon regard dans le sien et affiche un sourire espiègle. « ça tombe bien parce que j’aime bien vivre dangereusement, tu me connais. » Je souffle tout en venant me coller un peu plus contre lui. « Et puis … tant que tu restes MA tête à claques » Je reprends, malicieuse et taquine. Je finis par poser la compresse que j’avais dans la main sur la petite table basse à notre gauche puis passe mes mains dans ses cheveux sans le quitter des yeux, sauf peut-être pour faire la navette entre ses yeux et ses lèvres, avec la nette impression que la température est curieusement montée d’un coup. « Maintenant qu’on a passé l’épreuve du premier rencard … » Je m’amuse à laisser un suspens de quelques secondes avant de continuer : « Est-ce que …. - Même si c'est dangereux – ça te donne envie d’en avoir un deuxième … ou même un peu plus que ça ? » Demandais-je, parce que de mon côté, ça n’avait fait que confirmer dans ma tête à quel point c’était simple d’être avec lui, que c’était logique, normal, dans la suite logique des choses parce qu’on se complétait, parce qu’on se comprenait et que je pouvais être moi sans avoir à me poser 50 000 questions. Ça n’avait fait que confirmer que je voulais d’autres rencards à lui.

we are on a date, right ?

  @Pénélope Danbury  
gif may0osh.

« Ça tombe bien parce que j’aime bien vivre dangereusement, tu me connais. » « Un peu… » « Et puis … tant que tu restes MA tête à claques. » « Promis, tu es la seule à avoir le privilège de m’avoir comme tête à claques », dit-il avec un petit sourire amusé. Sur qu’elle est la seule à pouvoir dire qu’il est sa tête à claques mais il est évidemment une tête à claques … pour beaucoup trop de personnes en fait. Il la libère un instant pour qu’elle puisse se débarrasser de son attirail d’infirmière du week-end mais resserre légèrement son étreinte quand elle se tourne de nouveau vers lui, incapable de détacher son regard du sien. Il se perd dans son regard. Il adore s’y perdre. « Maintenant qu’on a passé l’épreuve du premier rencard … » « Hmhm », lâche-t-il en acquiesçant d’un signe de tête. « Est-ce que …. - Même si c'est dangereux – ça te donne envie d’en avoir un deuxième … ou même un peu plus que ça ? » Anthony arque un sourcil, un sourire qui s’étire. « Tu te poses la question ? Tu crois que c’est le genre de trucs qui pourrait me stopper --- j’ai la tête dure », dit-il en se tapotant la tête du doigt comme pour appuyer ses paroles. « Et je crois que ça vaut le coup … d’en avoir un second, un troisième … et de ne même plus les voir comme des rencards … », en faire leur réalité, leur nouvelle réalité. Il parle de cette voix calme et chaude, le regard plongé dans le sien. Il parle avec cet air sérieux car il considère cette relation comme sérieuse, la chose la plus importe qu’il ait à gérer … car il ne veut pas merder. Pas cette fois-ci. Pas avec Penelope.

« Oh par contre … petite précision … », ses mains se posent sur les cuisses de la jeune femme, « on est rentrés chez moi, cela ne veut pas dire que ce premier rencard est terminé … tu sais ? », et ses mains caressent du bout des doigts ses cuisses, venant se glisser doucement sous le tissu de sa robe avec un sourire malicieux, « il est même loin d’être terminé … je crois … » Un sourcil se lève légèrement alors que son dos se détache du dossier du canapé pour venir déposer un baiser dans le creux de son cou, se laissant enivrer par son parfum qui ne faisait qu’aiguiser davantage ses sens.

Best date but …
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

La question implicite était posée. Est-ce que cette rencontre imprévue avec Stephen l’avait refroidit ou pas ? Est-ce qu’il avait envie d’un autre rencard ? Et puis encore d’autres ? Mon regard bleu glacé se plante dans le sien, sans parvenir à m’en détacher. « Tu te poses la question ? Tu crois que c’est le genre de trucs qui pourrait me stopper --- j’ai la tête dure » Un sourire étire mes lèvres tandis qu’il tapote sa tête du bout des doigts pour appuyer ses paroles. « ça va, je te crois ! » répondis-je avec amusement, « Et je crois que ça vaut le coup … d’en avoir un second, un troisième … et de ne même plus les voir comme des rencards … » Ses paroles, son air sérieux, son regard dans le mien,… la combinaison parfaite pour que je me sente fondre un peu plus. Il n’a pas besoin de me convaincre parce que c’est exactement ce dont j’ai envie moi aussi. « Je trouve ce programme très alléchant. » Lui soufflais-je avant de légèrement froncer les sourcils. « Oh par contre … petite précision … » Ses mains chaudes se glissent sur mes cuisses. « Mm ?  » Déjà plus très concentrée dès qu’il me touche de cette manière - « on est rentrés chez moi, cela ne veut pas dire que ce premier rencard est terminé … tu sais ? » Mon sourire s’agrandit et se fait malicieux. Anthony caresse du bout des doigts mes cuisses et ma peau frissonne instantanément, comme une réponse immédiate à ses caresses. Ses mains vinrent rapidement se glisser sous le tissu fin de ma robe, m’arrachant un autre frisson, mélange d’excitation et d’impatience. « il est même loin d’être terminé … je crois … » Son sourcil levé m’arracha un éclat de rire avant que je ne lui adresse un regard faussement choqué et que je m’écris : « Donc toi, tu te dis qu’au premier rencard, je vais céder à tes avances ?!! » Je demande tandis que mes mains trouvent rapidement le bas de son tee-shirt pour que je puisse glisser mes mains sous le tissus. Il détache son dos du dossier et vient embrasser langoureusement mon cou alors que je ferme les yeux, soupirant d’aise. « Ok j’avoue … je suis incapable de te résister. » finis-je par avouer. J’arrive enfin à faire voler son tee-shirt à travers la pièce sans me soucier d’où il atterrit. La seule chose qui m’importe, ce sont ses baisers dans mon cou qui me font perdre la raison et mes mains qui caressent doucement son torse. Elles descendent lentement et je me délecte de sa peau qui se met à frissonner à mon passage avant que je ne trouve - enfin ! - la boucle de ceinture et les boutons de son jean.