« Monsieur De Luca. » Quand une conversation commence comme ça, ça n’annonce jamais rien de bon. Il lève la tête vers son assistant qui affiche un air désolé … qui n’annonce rien de bon également. « L’école de Maya sur la une … une urgence apparemment. » Le mot urgence avec sa fille et la mention de son école, rien de rassurant. Et, c’est dans la seconde qu’il saisit le combiné téléphonique. Son teint pâlit au fur et à mesure que la conversation évolue. Il écoute attentivement les paroles de l’employée de l’école privée dans laquelle se trouve la prunelle de ses yeux. Le résumé est simple : Maya a eu un léger accident. Le mot léger est là pour le rassurer. Mais il est également question de pompiers, urgence, hôpital. Donc, il se dit que ça doit être suffisamment grave pour qu’un médecin doive y jeter un coup d’œil. La raison est obscure. En cours de sport, apparemment. Aucun détail supplémentaire. L’information est surtout là pour le faire se rendre à l’hôpital et prendre les décisions nécessaires si jamais décisions doivent être prises. « J’arrive tout de suite mais est-ce que sa mère a été informée ? Elle aussi ? OK. Parfait. » Il raccroche aussi vite pour finalement se lever et s’emparer de sa veste. En passant devant le bureau de son assistant, « ma fille a eu un léger accident … je dois me rendre à l’hôpital. Je reste disponible sur mon téléphone … en cas d’urgences. » Il prend la peine de préciser le mot « urgences », ce qui signifie qu’on ne devrait pas l’appeler pour des questions sordides. L’assistant acquiesce, se retenant de poser la moindre question personnelle. De Luca ne parle jamais de sa vie privée. Il est une armoire de glace, impassible même si son assistant jurerait avoir apperçu un sourcil froncé d’inquiétude. Il n'en parlera à personne … pour ne pas prendre de risque concernant son poste. Ugo était capable de virer quelqu’un pour avoir mis son nez dans des affaires qui ne le concernait pas.
L’inquiétude grandit en chemin jusqu’à ce qu’il arrive aux urgences de l’hôpital de Brisbane. Aussitôt, il se dirige vers l’accueil. « Ma fille a été envoyée ici … par l’école. On m’a dit de venir aux urgences. Maya De Luca. » Il parle vite mais il essaie de cacher son inquiétude. La secrétaire médicale ne semble même pas s’offusquer du manque de politesse … un bonjour ne ferait pas de mal mais elle a l’habitude de voir les familles des patients s’oublier dans des moments de stress. Pianotant sur son ordinateur, elle finit par lui dire : « Elle est en radiologie en ce moment. Vous pouvez vous rendre dans cette salle d’attente … deuxième étage, sur votre droite en sortant de l’ascenseur. » Elle accompagne ses paroles d’un vague geste qui est là pour désigner la direction de l’ascenseur. Un bref sourire en guise de point final et le voilà qu’il prend la direction du service radiologie. Une nouvelle fois, il annonce être le père de Maya De Luca mais on l’invite une nouvelle fois à prendre place et à patienter. Patienter. Il essaie. Il essaie de s’asseoir mais ne parvient pas à rester assis alors il se met à faire les cent pas jusqu’à ce que Valentina fasse son apparition. En une seconde, il reconnaît son inquiétude et se dirige aussitôt vers elle. « Elle est apparemment en radiologie … » dit-il alors qu’elle a certainement dû avoir la même information que lui. « Une idée de ce qui a pu se passer ? On t’a dit quelque chose … ? », qu’il demande alors en plongeant son regard dans celui de son ex-femme … mais il ne parvient à lire que l’angoisse d’une mère. Alors, il abandonne et vient enrouler son bras autour d’elle pour l’attirer contre lui. « Elle a la tête dure … je suis certain que ce n’est trois fois rien » Il en sait rien mais il essaie de s’en convaincre. Les bras se referment autour de Valentina et il la presse contre lui en posant son menton sur le haut de son crâne.
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 485 POINTS : 210
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotions ◦ Boxe & zumba, une vrai addictionCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : (02)Helen#1 ◦ Alyzan#1
Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
Mac ◦ la boss relou AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
Cette terrible sensation que mon monde est en train de s’effondrer … Et des envies de meurtre. J’étais en entretien avec mes chefs quand l’école de Maya a téléphoné la première fois. La secrétaire n’a même pas pris la peine de me prévenir alors que l’école avait précisé que c’était urgent. Lorsque je sors du bureau, 20 minutes après, Daniella me parle enfin de cet appel et je sens le moment où je vais l’étriper. Je n’ai même pas besoin d’en arriver là parce que je la sens se décomposer lorsqu’elle croise mon regard. Je rappelle l’école et je sens mon cœur râter un battement lorsque la directrice m’annonce que Maya a eu un léger accident à l’école. Mon visage se décompose, je dois certainement devenir pâle parce que Albert, mon supérieur m’apporte vite une chaise pour je puisse m’asseoir. Mon petit bébé, la prunelle de mes yeux est aux urgences, elle a été amené par les pompiers suite à une bagarre qu’elle aurait provoqué en cours de sport … Je ne sais pas exactement ce que la directrice dit ensuite parce que je m’en fiche. Je la coupe pour l’avertir que je pars directement aux urgences.
Manque de chance le trajet semble interminable et les bouchons s’accumulent tant est si bien que je suis une boule de nerf quand j’arrive à l’hopital. J’arrive aux urgences où l’on me dit que ma fille est en service de radiologie … J’y cours. Je crois que je n’ai jamais couru aussi vite avec mes louboutins… Puis je vois enfin Ugo. Le soulagement doit se lire sur mon visage et j’attends qu’il me dise ce qui se passe. « Elle est apparemment en radiologie … » ça je le sais déjà et le désespoir, le stress que je lis dans ses yeux, fait écho au mien. « Une idée de ce qui a pu se passer ? On t’a dit quelque chose … ? » Me demande mon ex-mari. Je plonge mon regard dans le sien et je finis par me mordre la lèvre inférieure, cherchant à calmer les battements de mon cœur, qui semble bien partie pour exploser dans ma poitrine. Ugo fait alors la seule chose dont j’ai besoin en cet instant. Vraiment besoin. Il m’attire contre lui et j’enroule mes bras autour de sa taille, étouffant le plus dignement possible un sanglot. « Elle a la tête dure … je suis certain que ce n’est trois fois rien » Il n’en sait pas plus que moi mais ça me rassure qu’il soit là, près de moi parce que la panique avait pris le dessus. Je ne savais pas ou était exactement Maya et je n’avais qu’une envie : la prendre dans mes bras et la consoler parce qu’elle devait être terrifiée : « La directrice de l’école m’a parlé d’une bagarre en cours de sport … une bagarre qu’elle aurait initié. » Finis-je par lui dire alors que je me détachais doucement de lui et que je gardais toujours mon regard ancré dans le sien : « Je suis désolée de pas être arrivée plus tôt mais Daniella n’a pas jugé utile de me prévenir que l’école essayait de me joindre en urgence. » Il n’y avait que quand j’étais rongée par le stress que j’avais un débit de parole si important et qu’en présence d’Ugo que je m’autorisais ça. Aussi, lorsque ses bras se refermèrent une fois de plus sur moi, je me blottis contre son torse, humant son odeur tout en fermant les yeux. Sans que je ne puisse me contrôler, des larmes coulèrent le long de mes joues : « On t’a rien dit ? Tu ne sais pas si elle est consciente ? Si elle a demandé après nous ? Tu attends depuis longtemps ? » Un débit de parole impressionnant pour une maman terriblement inquiète et à deux doigts de la syncope… J’étais, décidémment, le cliché de la mama latino.
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Il n’est pas difficile de prendre conscience de la fragilité de son ex-femme. Il la connaît suffisamment pour le savoir. Il a vécu suffisamment d’aventures avec elle pour reconnaître combien elle est troublée, combien elle est sur le point de sombrer. L’étreinte est là pour la rassurer tout comme pour se rassurer lui-même. Une étreinte pour ne plus être seul, pour pouvoir affronter cela ensemble. Il la presse doucement contre lui avant de la libérer doucement pour qu’elle puisse relever la tête et le regarder. « La directrice de l’école m’a parlé d’une bagarre en cours de sport … une bagarre qu’elle aurait initié. » Les sourcils de l’italien se froncent. Maya a certes un mauvais caractère, elle n’est pas du genre à se battre … encore moins à se faire prendre. Du moins, c’était ce qu’il pensait … avant. C’était la petite fille qui jouait aux poupées qui était comme ça … Maya était désormais une pré-adolescente, elle n’était plus la même petite princesse qui veut se marier avec son père. Il secoue la tête de droite à gauche. « Une bagarre ? », qu’il répète avec surprise et on ne peut pas nier le fait qu’il n’est pas convaincu par cette hypothèse. Il n’y croit pas à cette version de la directrice. Peut-être que quelques échanges verbaux un peu élevés est une bagarre aux yeux de cette directrice. « Je suis désolée de pas être arrivée plus tôt mais Daniella n’a pas jugé utile de me prévenir que l’école essayait de me joindre en urgence. » « Tu es arrivée en temps et en heure … t’en fais pas pour ça », Maya ne s’est rendue compte de rien. Elle est entre les mains des membres hospitaliers, n’imaginant sans doute pas la moindre seconde l’angoisse des parents. « On t’a rien dit ? Tu ne sais pas si elle est consciente ? Si elle a demandé après nous ? Tu attends depuis longtemps ? » Elle s’emballe. Elle parle vite. Et aussitôt, sans quitter son regard, il vient poser les mains sur ses joues pour qu’elle ne puisse le regarder lui, rien que lui. « Val, elle est en radiologie, elle est sans aucun doute consciente … ils ne nous feraient pas attendre ici si c’était plus grave … trois fois rien, j’en suis certains. » Il lui sourit. Un sourire rassurant alors qu’il n’en sait absolument rien. « Ça va aller, ok ? » et il acquiesce d’un signe de tête à ses propres paroles.
Et soudain, ils entendent. « De Luca ? » Aussitôt, ils se raidissent et se tournent vers la voix qui vient de prononcer leur nom. « Les parents, oui. » Sa main se pose dans le dos de Valentina alors qu’ils se rapprochent du médecin. « Où est-elle ? Est-ce qu’on peut la voir ? Est-ce que tout va bien ? », qu’il demande alors qu’il sait que dans trois… deux… un… son ex-femme va prendre le relai et le noyer sous une centaine de questions.
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 485 POINTS : 210
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Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
Mac ◦ la boss relou AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
Ugo, mon pilier. IL sera toujours mon pilier malgré tout ce qui peut se passer entre nous, malgré les disputes, malgré les désaccords … Quand il s’agit de nos enfants, de toute manière, on est uni et personne ne peut nous enlever ça. Quand j’explique au brun que notre fille s’est battue, moi-même je fronce les sourcils. Maya n’est pas comme ça. Ce n’est pas son genre de se battre. Quand la directrice de l’école me l’a dit, je pense que j’étais tellement affolée que je n’ai pas relevé mais là, ça m’interroge. « Une bagarre ? » - « On demandera à Maya ce qu’il s’est passé… après. » Après tout ça, après que nous l’ayons. Après que nous soyons sûr qu’elle va bien parce que là on ne sait rien et c’est pire que tout. Ugo n’en a peut-être pas conscience, mais sa présence est essentielle. Heureusement qu’il est là parce que la situation m’échappe complètement. Je m’en veux aussi de ne pas être arrivée plus tôt, … Une chose que je ne peux pas contrôler mais je m’en veux quand même parce que je veux absolument être là pour mes enfants. A n’importe quel moment. Et je m’emballe, je parle vite … je panique ! Mon bébé est à l’hôpital et je ne suis pas avec elle. Maya doit être terrifiée.
Les mains chaudes d’Ugo sur mes joues me ramènent à la réalité. « Val, elle est en radiologie, elle est sans aucun doute consciente … ils ne nous feraient pas attendre ici si c’était plus grave … trois fois rien, j’en suis certains. » Son sourire, mon regard qui plonge dans le sien et je finis par lui adresser un mince sourire. Mais un vrai sourire. « Ça va aller, ok ? » - « ça va aller. » Je répète sans détourner le regard.
La voix du médecin me fait presque sursauter. Nous nous retournons en même temps. « De Luca ? » - « Les parents, oui. » Mon pilier. Une fois de plus, c’est lui prend les devants. Il pose sa main dans mon dos, me forçant à avancer en même temps que lui. Comme une équipe. « Où est-elle ? Est-ce qu’on peut la voir ? Est-ce que tout va bien ? » Mon regard passe du médecin à celui d’Ugo plusieurs fois. Je perds patience, je veux des réponses. J’en ai assez du silence du médecin. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Demandais-je avant que le médecin ne se mette à parler. « Votre fille va bien. Elle vient de sortir de radiologie et va être renvoyée aux urgences. Elle a une fracture du radius, un os du bras, qui est minime … » Je retiens ma respiration et pose ma main sur ma bouche, « Par précaution, nous allons devoir lui mettre un plâtre. » - « Elle a mal ? Vous allez devoir l’opérer ? Est-ce qu’on peut la voir ? » Demandais-je, consciente que je parlais de plus en plus vite. « Si elle se tient tranquille quelques temps, pas d’opération pour elle. » Dans un même temps, j’aperçois un brancard … et ma fille est allongée dedans. Je n’écoute déjà plus le médecin, laissant Ugo le remercier. Je n’ai que notre fille en tête et je m’approche : « Mi Vida !! » je lui dis en m’approchant. Je me penche pour embrasser le haut de son crâne. « Maman, papa » Les larmes aux yeux, Maya nous regarde et ma gorge se serre. « On peut venir avec elle quand vous allez lui faire le plâtre ? » Je demande sans lâcher ma fille des yeux.
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« Qu’est-ce qui s’est passé ? » Le regard du père de famille rejoint celui de son ex-femme pour se poser sur le médecin, détenteur de la vérité. « Votre fille va bien.» Il lâche un soupir de soulagement, sentant déjà la pression se relâcher un tout petit peu. « Elle vient de sortir de radiologie et va être renvoyée aux urgences. Elle a une fracture du radius, un os du bras, qui est minime … » Une fracture. Le mot sonne déjà douloureux et les sourcils de l’italien se froncent légèrement. « Par précaution, nous allons devoir lui mettre un plâtre. » Il acquiesce silencieusement d’un signe de tête. « Elle a mal ? Vous allez devoir l’opérer ? Est-ce qu’on peut la voir ? » « Si elle se tient tranquille quelques temps, pas d’opération pour elle. » Et le médecin n’a même pas le temps de finir sa phrase que Valentina est déjà en train de rejoindre leur fille qu’elle vient d’apercevoir sur un brancard. Ugo tend le cou pour la suivre du regard avant de croiser les bras et continuer la conversation avec le médecin. Il l’autorise finalement à rejoindre le duo et son cœur se brise quand il voit les yeux remplis de larmes de sa fille.
« Maman, papa » La main de l’italien vient se poser sur la cheville de sa fille qui est allongée dans le brancard et doucement il presse sa cheville tout en lui faisant un clin d’œil qui se veut rassurant. Juste un moyen de lui montrer qu’il est là, qu’ils sont là. Pour elle. « On peut venir avec elle quand vous allez lui faire le plâtre ? » Ugo tourne la tête vers le docteur. « Bien sûr. Je ne pense pas que ça posera le moindre souci. » « Depuis quand tu te mets à faire des cascades ? J’étais pas au courant de ce changement d’hobby », dit-il d’une voix douce en italien à sa fille qui essaie vainement de sourire … elle ne le sait pas encore mais ils devront parler de ce qu’il s’est passé. Ugo laisse alors le personnel soignant prendre en charge le brancard pour les diriger vers une salle de soin. Et sa main vient se poser autour du poignet de Valentina quand il la voit venir se rapprocher de nouveau de leur fille. Juste un geste tendre, discret pour lui faire comprendre qu’elle doit également laisser le personnel soignant faire son boulot. « Elle va en avoir pour combien de temps avec ce plâtre ? », qu’il demande alors à son tour.
Alyson Cartwright
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ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 485 POINTS : 210
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Maya va bien. C’est ce que le médecin dit et je sens un poids énorme s’envoler de sur mes épaules. Ma joie est, cependant, de courte durée parce qu’il nous annonce qu’elle a tout de même une fracture du radius, un os du bras, elle est minime, ce qui veut dire pas d’opération si elle se tient tranquille. Je ne vois déjà plus le médecin, ni personne d’autre d’ailleurs quand Maya entre dans mon champs de vision. Pas d’opération pour Maya si elle se tient tranquille. Je dépose un baiser sur son crâne et sa voix, ainsi que ses yeux embués de larmes, me fendent le cœur. Je prends immédiatement sa main dans la mienne, une manière de montrer que je ne la quitte pas et que je suis là pour elle. Je tourne alors la tête vers Ugo, qui s’est mis aux pieds du brancard et qui presse doucement la cheville de notre cadette pour la rassurer. Un simple clin d’œil qui arrache un sourire à Maya. Elle a besoin de nous deux, parce qu’elle et moi on est proches mais qu’elle reste, également, la petite princesse de son papa.
Je demande alors immédiatement si nous pouvons être présents lorsqu’on lui posera le plâtre et je vois au regard affolé de Maya que c’est ce qu’elle souhaite plus que tout. « Bien sûr. Je ne pense pas que ça posera le moindre souci. » Je tourne la tête vers Maya puis me penche pour embrasser sa joue : « On reste avec toi ma chérie. » Un petit gloussement de sa part qui me confirme qu’elle n’a besoin que de ça notre petite Maya. « Depuis quand tu te mets à faire des cascades ? J’étais pas au courant de ce changement d’hobby » Il semblerait que je ne sois absolument pas rouillée en italien parce que je comprends très bien ce que dit Ugo à notre cadette. Cette dernière se contente d’hausser les épaules et de murmurer un très vague : « Désolée» sans oser regarder ni son père, ni moi et je ne peux m’empêcher de froncer légèrement les sourcils. « Il va falloir qu’on en parle trésor… » lui dis-je en espagnol en serrant doucement sa main, sans m’inquiéter que ma fille fasse la gymnastique mentale entre l’italien et l’espagnol qu’elle entend parler depuis sa naissance. Ma voix n’est pas accusatrice mais il va falloir qu’elle parle, qu’on règle ce problème.
Je dois lâcher la main de ma fille pour que le personnel soignant s’occupe d’elle. J’ai envie de rester collée à elle – ma raison me hurle que je dois les laisser faire – mais je ne peux pas la laisser … Heureusement Ugo est là et me retient doucement par le poignet et je pose un instant mon regard sur sa main autour de mon poignet. Un toucher familier, un toucher agréablement réconfortant. « Elle va en avoir pour combien de temps avec ce plâtre ? » - Le médecin lève les yeux de son dossier pour s’adresser à nous. « Elle va commencer par le garder pendant un mois. Une fois ce mois écoulé, vous reviendrez ici : on enlèvera le plâtre et on fera une radio pour voir si la fracture est guérie. Si c’est le cas, elle commencera la rééducation avec un kinésithérapeute, sinon on devra opérer … Mais n’y pensez pas. Dans la majorité des cas, et si votre fille respecte bien le repos, ça ne devrait pas arriver. » La voix du médecin se veut rassurante et je regarde notre fille : « T’as entendue Maya : plus de cascades ! » La fillette acquiesça puis baissa les yeux avec un air coupable. « Merci docteur. » dis-je tout en prenant le bras d’Ugo … un geste familier, un geste habituel … avant, une façon de me rassurer et de montrer physiquement qu’on est une équipe. Un geste qui pourrait être mal interprété du côté de mon ex-mari mais je ne m’en rends pas compte, comme je ne me rends pas compte du petit sourire en coin ni du regard brillant de ma cadette en nous voyant ainsi. « On va vous laisser dans ce box pendant encore une heure pour que le plâtre sèche complètement, finir la perfusion d’antidouleur et après, vous pourrez la ramener chez vous. » nous dit le médecin avant de partir après nous avoir serré la main.
Le silence qui suivit est un peu pesant. Je vois bien que Maya a envie de dire quelque chose mais qu’elle n’ose pas … et moi, je me rends compte que je suis encore accrochée au bras de mon ex-mari. Comme brûlée par ce contact, je me détache soudainement de lui et m’éloigne de quelques pas pour calmer ma respiration, mettant ça sur le compte du stress, pas de l'envie. Instinctivement, je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille puis viens m’asseoir près de Maya. « Qu’est-ce qu’il s’est passé Maya ? La directrice nous a parlé d’une bagarre … » Pas la peine de préciser que je peinais à le croire. La fillette baissa honteusement les yeux pendant quelques secondes avant de les lever pour regarder alternativement son père et moi. « Si c’est vrai … C’est Leana qui a commencé. Elle arrêtait pas de se moquer de moi en disant que je racontais des mensonges, que je m’inventais une vie … que quand on a des parents divorcés, ils reviennent pas ensemble mais moi je sais, » dit-elle avec conviction, « … Que vous êtes encore amoureux, que les maman et les papa qui s’aiment plus, ils se font plus des câlins comme vous avez fait à mon anniversaire. Et Leana, elle s’est moquée de moi alors je l’ai poussé et elle m’a tiré les cheveux, alors je lui ai rendu …» Je n’arrive pas à croire ce que j’entends, incapable de prononcer un seul mot … Parce que je ne sais tout simplement pas quoi répondre là …
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«Elle va commencer par le garder pendant un mois. Une fois ce mois écoulé, vous reviendrez ici : on enlèvera le plâtre et on fera une radio pour voir si la fracture est guérie. Si c’est le cas, elle commencera la rééducation avec un kinésithérapeute, sinon on devra opérer … Mais n’y pensez pas. Dans la majorité des cas, et si votre fille respecte bien le repos, ça ne devrait pas arriver. » Ugo, attentif, écoute les paroles du médecin. Il encaisse. Un mois. Un plâtre. Un kiné. Il déglutit. Lui, il ne s’est jamais rien cassé. Et il n’est pas un grand adepte des hôpitaux, encore moins quand cela concerne sa famille. Le père ne dit pas un mot, il se contente d’acquiescer tout en posant un regard inquiet sur le bras de sa fille. C’est fou comme il se sent soudainement impuissant. Sa princesse, la petite dernière et il ne peut rien faire pour l’aider, apaiser la douleur et effacer la peur. Rien. Le contact de Valentina le ramène à la réalité et il se rapproche instinctivement d’elle. Ils sont à deux. Pour les enfants, ils savent se retrouver. Pour les enfants ? « On va vous laisser dans ce box pendant encore une heure pour que le plâtre sèche complètement, finir la perfusion d’antidouleur et après, vous pourrez la ramener chez vous. » « Chez nous », il n’y en avait plus. Mais, ce n’est pas le moment d’en parler. Ugo et Valentina demeurent accrocher l’un à l’autre. Il finit néanmoins par croiser les bras pour laisser la mère de famille s’approcher de sa protégée. Il reste dans les coulisses, attentif. « Qu’est-ce qu’il s’est passé Maya ? La directrice nous a parlé d’une bagarre … » Quand il voit Maya baisser les yeux, son cœur rate un battement. Est-ce vrai ? une bagarre ? « Si c’est vrai, il décroise les bras et fait un pas vers elle pour se retrouver derrière Valentina, … C’est Leana qui a commencé. Elle arrêtait pas de se moquer de moi en disant que je racontais des mensonges, que je m’inventais une vie … que quand on a des parents divorcés, ils reviennent pas ensemble mais moi je sais, … Que vous êtes encore amoureux, que les maman et les papa qui s’aiment plus, ils se font plus des câlins comme vous avez fait à mon anniversaire. Et Leana, elle s’est moquée de moi alors je l’ai poussé et elle m’a tiré les cheveux, alors je lui ai rendu …» Les sourcils de Ugo se froncent et il fixe sa fille un instant sans cligner des yeux … il a bien compris ce qu’elle vient de dire ou il est en train de rêver ? Son regard se baisse un instant sur Val pour rapidement retrouver les traits de leur cadette. « Maya, on en a déjà parlé. On t’a expliqué, à toi et ton frère. Ce n’est pas parce que papa et maman ont divorcé et ne vivent plus ensemble que nous ne sommes plus une famille, que nous ne formons plus une équipe », il pose une main sur l’épaule de son ex femme, « on le sera tout le temps. » Sa lourde main ne bouge pas.
« Pas vrai, Val ?»
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TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotions ◦ Boxe & zumba, une vrai addictionCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : (02)Helen#1 ◦ Alyzan#1
Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
Mac ◦ la boss relou AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
La culpabilité. C’est la première chose qui m’écrase quand j’entends ma fille parler. Je me sens coupable de la voir dans cet état … Maya, ma petite princesse, elle s’est battue. Ça n’est jamais arrivé. Ma cadette n’est pas comme ça. Elle sait parler sans avoir besoin d’en venir aux mains. C’est un principe que je lui inculque depuis qu’elle est petite et mon père avait fait la même chose avec moi, à son âge. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle parle autant. Je ne m’attendais pas à ça et heureusement qu’Ugo avait recouvert la parole avant moi. Mon regard se baisse un instant avant qu’il ne se focalise sur Ugo qui s’était avancé près du lit de notre fille. « Maya, on en a déjà parlé. On t’a expliqué, à toi et ton frère. Ce n’est pas parce que papa et maman ont divorcé et ne vivent plus ensemble que nous ne sommes plus une famille, que nous ne formons plus une équipe », J’acquiesce face aux sages paroles de l’italien. « on le sera tout le temps. » Je finis par poser ma main sur celle d’Ugo, qui est elle-même posée sur mon épaule. Je m’avance d’un pas pour prendre de ma main libre, celle de Maya. « Pas vrai, Val ?» - « Quoi qu’il se passe, on est une équipe Maya,… » Je vois le regard implorant de Maya et les larmes perler ses yeux et ça me tord l’estomac. « Mais je déteste ça … qu’on vive plus ensemble ! Je veux vivre avec vous deux comme avant !» Je grimace légèrement et déglutis avec difficultés. « On te l’a déjà expliqué avec Papa. On peut plus vivre ensemble parce que tous les deux on est plus amoureux, » et mon dieu, que cette phrase me paraissait tellement … fausse en cet instant, que c’était douloureux de le dire devant notre fille, « mais on sera toujours là pour ton frère et toi. Vous serez toujours notre priorité. », je me tourne vers Ugo pour qu’il appuie mes dires, « Pas vrai, Ugo ? » demandais-je avec un sourire triste avant de tourner la tête vers Maya, « Par contre Maya, avec ton père on t’a toujours dit que ça ne servait à rien de se battre. Même si Leana t’a énervée, est-ce que ça valait tous ces ennuis ? » finis-je par demander à une Maya honteuse et boudeuse à la fois.
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La main de Valentina se pose sur la sienne et il ne cille pas. Une habitude. Un geste connu et apprécié. « Quoi qu’il se passe, on est une équipe Maya,… » Une équipe. Leurs soucis, l’échec de leur mariage avaient fait des dégâts. Un tas de dégâts. Ugo n’y avait pas tout de suite pensé quand il avait appris pour l’adultère. Il avait pris la décision aussitôt, sans réfléchir. La confiance avait été touchée et il ne voulait plus rien à avoir à porter leur alliance. Il voulait fuir, et ne rien réparer. Il avait pensé après coup à sa famille, ses enfants et ce que cela signifiait pour eux … pour les enfants. Ils avaient secoué leur famille et en voyant le regard mouillé de sa famille, il se demande si ça avait été une bonne décision. A l’époque, elle avait été la seule décision envisageable. « Mais je déteste ça … qu’on vive plus ensemble ! Je veux vivre avec vous deux comme avant ! » Les souvenirs le rattrapent et le secouent. Les repas passés ensemble, les fous rire devant un film, la musique qui remplissait la maison quand ils étaient dans la cuisine. La famille parfaite. Elle lui manquait, sa famille. Elle n’était pas la seule mais il ne pouvait pas le lui dire. « On te l’a déjà expliqué avec Papa. On peut plus vivre ensemble parce que tous les deux on est plus amoureux, » les paroles de son ex-femme ont l’effet d’un coup de poignard en pleine poitrine mais il conserve son masque de glace et dissimule ses émotions, « mais on sera toujours là pour ton frère et toi. Vous serez toujours notre priorité. Pas vrai, Ugo ? » « Exactement ! », dit-il avec conviction.
« Par contre Maya, avec ton père on t’a toujours dit que ça ne servait à rien de se battre. Même si Leana t’a énervée, est-ce que ça valait tous ces ennuis ? » « Si je devais me battre avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec moi, je crois que je n’aurais plus vraiment de temps pour moi, Maya … », lâche-t-il d’une voix légèrement rieuse. « Je suis un peu déçu, carina mais je pense que ce petit passage à l’hôpital va suffire pour en tirer une leçon, pas vrai ? »
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 485 POINTS : 210
TW IN RP : grossiereté, tca, secrets de famille TW IRL : NCGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Demi finaliste Desserts Master Australia édition 2023 ◦ Auteure de New Romance qui bloque sur le deuxième tome de son roman à succès ◦ team petite ◦ têtue, dramaqueen, souriante, séductrice, malicieuse, fêtarde ◦ maman de Jafar le chat noir psychopathe ◦ bisexuelle assumée ◦ des TCA pas vraiment en sommeil, elle mange ses émotions ◦ Boxe & zumba, une vrai addictionCODE COULEUR : Aly dramatise en DarkKhaki ( #BDB76B ) RPs EN COURS : (02)Helen#1 ◦ Alyzan#1
Izan ◦ j’ai le pouvoir d'exaucer tes prières, je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires. moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, ...1 ›
Mac ◦ la boss relou AVATAR : Selena Gomez CRÉDITS : avatar (Merenwen) - gifs (selenamgsources) - code RP (30Y) - signature (alaska) - crackships (brisounours) DC : Pénélope Danbury (Blake Parfaite Lively) PSEUDO : brisounours (Laura) INSCRIT LE : 16/02/2024
Chez les De Luca tout allait très vite : la rencontre, le mariage … même le divorce était allé à une vitesse folle. Le sentiment de libération que j’avais ressenti lorsque le juge avait prononcé le mot divorce avait, cependant, était de courte durée. Il le fallait, j’en étais convaincue, qu’on divorce parce qu’on devenait des étrangers l’un pour l’autre. La preuve, je m’étais attendue à ce qu’Ugo essaye d’arranger les choses pas à cette froideur dont il avait fait preuve. Alors, évidemment, je comprenais l’égo de mâle alpha blessé, je comprenais le sentiment de trahison mais nous avions toujours beaucoup communiqués tous les deux et le silence qui s’était installé, était difficile à vivre.
J’avais récemment ressenti du soulagement lorsque j’avais enfin pu lui dire les raisons qui m’avait poussé à le tromper. Et depuis, j’avais l’impression de revoir de temps à autre le Ugo que j’avais connu et ça me désarçonnait complètement. Quand on divorce, on ne devrait pas vouloir retrouver son partenaire tel qu’on le connaissait. Et avec son attitude, Ugo faisait ça … « Mais je déteste ça … qu’on vive plus ensemble ! Je veux vivre avec vous deux comme avant ! » Le brun ne réalise pas à quel point, ça m’est difficile de dire que nous ne sommes plus amoureux et j’ai l’impression que ça ne le touche pas le moins du monde. Nouveau coup de poignard … en plein dans le cœur celui-là et ça m’énerve d’autant plus parce que ça ne devrait pas me toucher à ce point.
Pourtant, il faut donner l’illusion d’être soudés devant notre fille … d’être une équipe, comme il le dit si bien. Ça me coûte de jouer à la famille parfaite parce qu’il fut un temps où on n’avait pas à jouer à ça, on l’était vraiment. « Si je devais me battre avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec moi, je crois que je n’aurais plus vraiment de temps pour moi, Maya …Je suis un peu déçu, carina mais je pense que ce petit passage à l’hôpital va suffire pour en tirer une leçon, pas vrai ? » Le message semble passer. Maya déteste décevoir son papa et je dois me retenir de venir essuyer la perle salée que je vois couler sur sa joue. Elle doit comprendre qu’elle ne peut pas agir de cette manière. « En plus de ça, tu te punis toute seule, tu vas pas pouvoir sauter dans la piscine pendant 1 mois. » maya grimace, elle adore se baigner, « On se débrouillera pour mettre un sac plastique pour que tu puisses aller un peu dans l’eau mais il va falloir faire attention. » l’avertis-je, « Tu nous a fait tellement peur Maya ! » ne puis-je m’empêcher d’ajouter alors que je m’étais promise de ne pas craquer devant elle. Je souffle longuement et pour reprendre contenance, je décider de me bouger un peu : « Je vais aller demander au docteur si on peut sortir maintenant pour que papa te ramène à la maison. » Je reviens quelques minutes plus tard avec de la paperasse que je tends à Ugo avec un stylo, « Il faut que tu signes toi aussi. » expliquais-je, «Maman tu peux rentrer avec nous ? S’il te plaiiiiit ! Restes avec moi le temps que je m’endorme ! » supplia-t-elle, les yeux encore brillants. « Mi Vida, je vais pas m’imposer chez papa, il te quittera pas des yeux ! » dis-je tout en me tournant vers mon ex-mari. Je sentais mes nerfs à vif, ne sachant pas ce que je pourrais dire ou faire si je me retrouvais seule avec Ugo. J’avais juste besoin d’une Margharita !
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« En plus de ça, tu te punis toute seule, tu vas pas pouvoir sauter dans la piscine pendant 1 mois. On se débrouillera pour mettre un sac plastique pour que tu puisses aller un peu dans l’eau mais il va falloir faire attention. » « Très attention. », il est obligé de préciser en se souvenant des propos du médecin. « Tu nous a fait tellement peur Maya ! Je vais aller demander au docteur si on peut sortir maintenant pour que papa te ramène à la maison.» L’italien suit son ex-femme du regard avant de se rapprocher de la cadette. « Je suis certain que tes copines trouveront de quoi décorer ton plâtre … ça va aller, carina. On rentre à la maison dans pas très loin … ça va aller …. », qu’il répète en venant enrouler un bras autour d’elle pour déposer plusieurs baisers bruyants dans ses cheveux plus pour la faire sourire que pour autre chose. « Je suis désolée … » « Je sais … ça va aller … tu sais que t’es déjà pardonnée, on a eu la peur de notre vie … ça va aller, c’est promis. » Un silence s’impose au cours duquel elle ferme les yeux ou fixe le plafond.
« Il faut que tu signes toi aussi. » Il se redresse pour s’emparer des documents. « Maman tu peux rentrer avec nous ? S’il te plaiiiiit ! Restes avec moi le temps que je m’endorme ! » « Mi Vida, je vais pas m’imposer chez papa, il te quittera pas des yeux ! »» Stylo en main, il relève la tête pour fixer son ex-femme puis sa cadette qui lui offre le regard du chat potté. Bordel ! « Je pense que l’on peut considérer cette situation comme … une situation spéciale … », sa fille le connaît suffisamment pour savoir qu’il est sur le point de céder … il cède de toute manière toujours aux caprices de « sa princesse », « tu peux rentrer avec nous, y’a pas de souci pour moi … Je ne suis pas « maman » », ajoute-t-il d’une voix rieuse parce qu’il savait que quand ses enfants étaient malades, c’était toujours auprès de Valentina qu’ils voulaient être. Il avait rapidement compris. « Et, on a dit qu’on était une équipe non ? » Un clin d’œil pour sa fille alors qu’il se redresse et rend les papiers à son ex-femme.
« Il t’a dit qu’on pouvait y aller ? », demande-t-il alors à destination de Val.
Alyson Cartwright
le mouton noir
ÂGE : 32 ans (22/07/1992) SURNOM : Aly' ou Al' STATUT : célibataire et c'est très bien comme ça, c'est suffisamment le bordel dans sa tête pour y rajouter une histoire de coeur. MÉTIER : Community Manager de l'association Manzili & auteure de new romance (le premier livre a été un succès & le peuple attend le deuxième tome) LOGEMENT : #69 Kurilpa street à West end avec Jafar (le chat noir psychopathe) POSTS : 485 POINTS : 210
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Ca ne me ressemble pas de fuir mais j’ai besoin de quelques secondes pour me reprendre. J’avais eu tellement peur pour Maya et je m’en voulais de ne pas avoir été là plus tôt. C’était irrationnel parce que je m’étais précipité à l’hôpital dès que je l’avais mais il n’empêche que je m’en voulais. Je me dirige droit vers la salle de soin la plus proche et y trouve le médecin. Il me fait les dernières recommandations pour Maya et m’explique qu’une infirmière va venir enlever la perfusion de ma fille dans quelques instants. Il ne reste plus qu’au papa de signer les papiers de sorties. Les formulaires à la main, je reviens dans la chambre où Maya semble s’être calmée et les tends à Ugo.
Je dois être un peu naïve quand il s’agit de mes enfants parce que je ne vois pas le petit manège de ma cadette pour ne pas avoir à la quitter ce soir. Elle me supplie de rentrer avec eux pour que je sois près d’elle le temps qu’elle s’endorme. Mais je sens que j’ai encore les nerfs à vif, l’émotion des dernières heures et … je dois avouer que, dans cet état, je ne sais pas comment je pourrais réagir en présence d’Ugo. C’est tellement étrange de redouter de me retrouver seule avec lui mais je ressens des tas de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres. « Je pense que l’on peut considérer cette situation comme … une situation spéciale … » Non ! Pas ce soir ! Mais j’acquiesce tout de même, « tu peux rentrer avec nous, y’a pas de souci pour moi … Je ne suis pas « maman » » Je me gratte l’arrière du crâne et me force à ne pas soupirer longuement. « Et, on a dit qu’on était une équipe non ? » - « Oui, bien sûr. » Je reconnais tandis que je vois le sourire de Maya s’agrandir. Mon regard se fait tendre envers ma cadette et je m’approche pour embrasser tendrement sa joue tandis qu’elle entoure mon cou de son bras valide. « On pourra manger tous ensemble comme ça ! Papa, on pourra commander pizza ? Maman, elle connaît pas les pizzas de Fabrizio.» La fillette pose son regard sur moi et continue : « Un soir, on cherchait de quoi commander pizza et on a vu qu’il avait sa pizzeria à 10 minutes de la maison. Tu verras elles sont trop bonnes. » - « Et dans ton état, pizza c’est conseillé mademoiselle De Luca ? » demandais-je d’une voix rieuse alors qu’elle me le confirmait sans le moindre doute d’un signe de tête.
« Il t’a dit qu’on pouvait y aller ? » - « L’infirmière doit venir enlever la perfusion de Maya, ils nous donnent les ordonnances d’anti-douleur et on peut y aller. » Je confirme. Et au même moment, une infirmière entre dans la chambre. Elle nous sourit puis s’occupe de Maya. Elle revient, ensuite, quelques minutes avec les ordonnances et nous pouvons nous en aller.
Je les laisse monter dans la voiture d’Ugo tandis que je prends la mienne pour les suivre jusqu’au logement de mon ex-mari. Ugo semble déjà avoir téléphoné pour commander à manger alors je suis Maya pour l’aider à se mettre en pyjama avant qu’elle n’aille se vautrer dans le canapé pour regarder la télé. Je rejoins alors Ugo qui était déjà à la cuisine. « T’aurais pas quelque chose à boire ? … Pour qu’on se remette de nos émotions ? » demandais-je avec un petit sourire sans le quitter des yeux.
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« On pourra manger tous ensemble comme ça ! Papa, on pourra commander pizza ? Maman, elle connaît pas les pizzas de Fabrizio. » Il roule des yeux, amusé. « Un soir, on cherchait de quoi commander pizza et on a vu qu’il avait sa pizzeria à 10 minutes de la maison. Tu verras elles sont trop bonnes. » « Et dans ton état, pizza c’est conseillé mademoiselle De Luca ? » Il essaie de ne pas être trop attendri par ces échanges dont il n’est plus témoin. Les moments où il peut être témoin de la complicité de son ex-femme et de sa fille se font très rares … étant donné qu’ils vivent à part. Deux vies bien différentes et en être témoin aujourd’hui lui rappelle combien il a toujours été attendri par cela. Maya est enfin libérée et c’est à trois qu’ils quittent l’hôpital pour se rendre chez … Ugo. Sur le chemin, ils discutent de tout … et en aucun cas ils ne discutent de cette altercation. Il voit très bien que sa fille se sent coupable et préfère lui laisser un peu de temps … ils en parleront plus tard. Pas ce soir. Pas maintenant.
Quand ils arrivent enfin à la maison, il laisse Maya prendre en charge sa mère pour qu’elle puisse s’emparer de son pyjama. Pendant ce temps, il s’occupe de jeter un coup d’œil aux messages de leur aîné qui lui dit simplement qu’il va venir un peu en retard car il a prévu de manger avec son équipe de rugby après l’entraînement. Du moins, c’est ce qu’il lui avait dit et Ugo avait la candeur de le croire. Au téléphone avec la fameuse pizzeria pour passer commande, il raccroche et se tourne vers Valentina qui apparaît dans sa cuisine. Sa cuisine. « T’aurais pas quelque chose à boire ? … Pour qu’on se remette de nos émotions ? » « Tu trouveras tout ce dont tu as besoin … là-bas … », dit-il en lui offrant un sourire tout en désignant d’un geste l’endroit où se trouvent les différentes bouteilles d’alcool qu’il a dans ce bar. « Et je ne dirais pas non pour un verre … », ajoute-t-il. « Bob ne va pas manger avec nous ce soir … il a prévu quelque chose avec son équipe. Je pense que tu le croiseras sans doute quand il rentrera … je lui ai dit que t’étais à la maison. »
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Je n’ai volontairement pas parlé de ce qu’il s’est passé aujourd’hui avec Maya. Je pense qu’il est préférable d’en parler à tête reposée… mais pas maintenant. MAIS il faudra tout de même en parler. Je vois Maya heureuse de me voir ici avec elle et je comprends peu à peu, qu’elle voulait nous voir réunis ce soir. J’ai conscience que je devrais avoir une discussion avec ma fille, que je devrais mettre les choses au clair et ne pas la laisser espérer mais son sourire me serre le ventre. Elle m’embrasse sur la joue et s’en va au salon tandis que je finis de ranger ses affaires puis je reviens dans la cuisine.
Avec toutes ces émotions, j’ai besoin d’un verre et c’est tout naturellement qu’Ugo me propose de me servir. « Tu trouveras tout ce dont tu as besoin … là-bas … » Je jette un rapide coup d’œil au bar et ne peux m’empêcher de rajouter : « T’es sûr? Je veux pas m’imposer ? » Son sourire et son « Et je ne dirais pas non pour un verre … » finit par me convaincre. « Ok. » Capitulais-je avec un sourire en coin. Je me lève et je vois Maya jeter un coup d’œil dans notre direction, sourire de conspiratrice collé aux lèvres, « Je te vois Maya De Luca » dis-je suffisamment fort pour qu’elle entende mes paroles et dans ma langue natale, « Mais j’ai rien fait ! » me répondit-elle sur le même ton. « Margarita ? » Je propose tout en prenant mes aises. Je prends un citron vert dans la corbeille à fruit ainsi que deux verres et des glaçons. Dans un shaker, je mets les glaçons, la Téquila, le Cointreau et le jus de citron que je mélange énergiquement. « Je suis toujours la reine des Margarita. » ne puis-je m’empêcher de préciser tout en entendant ma fille glousser. Mes lèvres s’étirent en un sourire amusé mais surtout complice envers mon ex mari. « Bob ne va pas manger avec nous ce soir … il a prévu quelque chose avec son équipe. Je pense que tu le croiseras sans doute quand il rentrera … je lui ai dit que t’étais à la maison. » J’acquiesce et verse le cocktail dans nos verres. Je rajoute même une tranche de citron pour la déco et lui tends le verre. « D’accord … mais je vais pas rester tard. C’est ta semaine. » Sous-entendu, je ne vais pas m’imposer et faire comme chez moi, parce que c’est chez lui et que je ne devrais pas rester là. « Il passe beaucoup de temps au rugby en ce moment, tu trouves pas ? » Léger froncement de sourcil pour ma part mais j’arrête ma réflexion là parce qu’il n’a pas l’air de s’en inquiéter et que s’il ne s’inquiète pas, je lui fais confiance. « Salute ? » dis-je en levant mon verre dans sa direction.
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« Margarita ? » « Margarita. » Il confirme aussitôt, se rendant compte que la dernière fois qu’il a bu une margarita … elle devait être dans l’équation. Il la laisse prendre en charge la boisson pendant qu’il essaie de ranger … un peu … lançant quelques regards vers le coin salon où s’est posée leur fille. « Je suis toujours la reine des Margaritas » Un sourire complice et il se retient de faire le moindre commentaire. Néanmoins il ne peut pas retenir un petit geste de la tête d’appréciation quand il saisit le verre tendu. C’est sa manière d’approuver le fait qu’elle est bel et bien toujours la reine des Margaritas. « D’accord … mais je vais pas rester tard. C’est ta semaine. Il passe beaucoup de temps au rugby en ce moment, tu trouves pas ? » Il hausse une épaule. « J’crois qu’il saute sur la moindre excuse pour ne pas avoir à passer la soirée avec nous ... » et il fait un signe de tête en direction de Maya. Car même si les enfants s’entendent à merveille, l’aîné était un adolescent … et n’avait plus la patience pour entendre les récits de sa cadette. Il n’avait pas non plus le moindre intérêt pour passer une soirée à jouer à des jeux de société ou regarder la télé … un film qu’elle aura choisi car elle sait comment convaincre le paternel pour obtenir ce qu’elle désire. « Salute ? » « Salute ! » et son verre vient rencontrer le sien avant d’en prendre une gorgée et de fermer les yeux. Un sourire amusé. « Ok. Je confirme, tu n’as pas perdu la main »
Il prend une nouvelle gorgée et se rapproche d’elle pour pouvoir baisser le ton et commencer une phrase mais il n’a pas le temps de prendre la parole que son téléphone se met à sonner. Aussitôt il s’arrête, jette un coup d’œil sur l’écran : « Oh faut que je réponde … tu peux ouvrir si jamais ça sonne avant que j’ai terminé » Un coup d’œil et il décroche « De Luca » pour finalement se diriger hors de la cuisine et pouvoir continuer, commencer sa conversation téléphonique.
Quand il réapparaît, plusieurs minutes se sont écoulées et les pizzas sont même arrivées. « Désolé. Une urgence. » Il réapparaît dans la cuisine auprès d’elles. «Vous m’avez laissé une part au moins ? » Il récupère sa margarita pour en boire une gorgée. « Je me suis arrangé pour pouvoir rester à la maison demain … si jamais … peut-être que tu peux rester une journée à la maison. » Un regard vers sa fille avant de tourner la tête vers Valentina, « non ? »