I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
(ah oui, c'est vrai, on est sensé écrire en rouge, là)
Joanne n'avait jamais vraiment été très douée pour choisir sa lingerie. Elle restait souvent très simple et basique, les surplus de dentelles et les couleurs peu ordinaires ne l'avaient jamais attiré. Mais ce jour-là, elle avait un objectif en tête. Se sentir belle, sensuelle sans être vulgaire. Les deux s'assimilaient souvent sans qu'on le veuille, et elle ne voulait pas basculer dans le qualificatif le plus péjoratif. La vendeuse choisissait un peu pour elle. C'était son boulot, après tout. Et quand elle s'était vêtue de cet ensemble, Joanne avait tout de suite accroché. Bien que ça la gênait encore, elle adorait les regards que Jamie lui lançait, comme celui du soir du gala, lorsqu'il l'avait découvert dans sa robe bleue. Oui, ces yeux là. Ce fut on ne peut plus efficace, puisque Jamie n'arrivait même pas à articuler une phrase entière. Joanne avait peut-être l'air des plus sereines et assurées, mais son coeur tambourinait dans sa poitrine à une allure folle, c'était surprenant qu'elle parvienne ainsi à se contenir. La jeune femme gardait ce sourire pendu aux lèvres alors qu'elle s'approchait de lui pour ensuite l'attirer vers le lit. Ses yeux restaient plongés dans ceux de Jamie, se délectant du moindre éclat qui trahissait ses émotions. Il la dévorait du regard, n'ayant que pour seul désir de lui prendre ses lèvres, de saisir fermement sa chair, et de prendre le dessus. Désormais à genoux, elle continuait ses caresses, sentant son partenaire devenir fébrile. De temps en temps, elle levait les yeux, pour voir ses doigts serrer de plus belle les draps, sentir sa peau se réchauffer par des vagues émotionnelles peu contrôlables. L'une des mains se posa dans les cheveux de sa belle, se crispant lorsqu'il ne pouvait plus rien faire qu'exprimer le plaisir qu'elle lui procurait. Il fallait reconnaître que Joanne en tirait une grande satisfaction. Elle le sentait l'observer l'espace de quelques instants, avant que rien que ça ne devienne une effort trop important. Sa peau était tellement ardente. Elle vit son dos se cabrer, jusqu'à ce qu'il s'approche de cette instant unique de volupté, arrêtant sa fiancée dans sa gestuelle pour ne pas l'atteindre. Il tentait désespérément de reprendre sa respiration, ses joues rougies par la chaleur qu'il ressentait, la chemise commençait même à lui coller à la peau à certains endroits. Joanne ne changea pas de position, elle avait simplement son visage redresser par les doigts de Jamie, son regarda planté dans le sien. Il la supplia quasiment du regard de se redresser, afin qu'il puisse l'embrasser fougueusement, sentir sa peau contre la sienne. Là, elle se rendait compte à quel point c'était lui qui était en quelques en-dessous, soumis. Pleine de malice et d'une certaine détermination, elle rit légèrement, se mordant la lèvre inférieure. Elle hocha négativement la tête. Il lui avait déjà fait le coup, elle estimait que c'était à son tour. Une belle vengeance, rien de plus. Joanne avait toujours eu un penchant rancunier, mais qui avait toujours été bien enfoui en elle. Ils y avait certaines circonstances qui permettaient de le mettre en avant, et c'en était une. Elle porta ses lèvres alors à nouveau au niveau de son intimité, l'embrassant doucement ça et là, avant de reprendre des gestes de va-et-viens avec sa main,de plus en plus intense. Parfois, elle le touchait de nouveau avec ses lèvres, délicatement, contrastant totalement avec ses autres gestes. Et puis, lorsqu'elle ressentait qu'il n'était plus si loin de cette phase d'extase, elle accélérait les cadences des va et viens jusqu'à ce qu'il libère toutes ses émotions, comme il le pouvait. Histoire de ne pas mettre la semence de Jamie partout, Joanne fit bien attention de ne rien toucher avec sa main souillée, en se redressant et en se mettant à califourchon sur lui, une nouvelle fois. Son visage tout proche du sien, elle lui sourit tendrement et lui dit tout bas "Maintenant, oui, tu peux m'embrasser." avec un air satisfait. Puis elle effleura sa bouche avec la sienne, avant de l'embrasser dans la plus grande tendresse et délicatesse. Leurs corps ne se touchaient, mais d'où elle était, Joanne sentait largement la chaleur émise par celui de Jamie, ce qui fit sensiblement accélérer son rythme cardiaque.
La tête sur le côté, mes yeux cherchent ceux de Joanne. Je n'ai que deux doigts sous son menton pour tenir sa tête éloignée de mon intimité. Et encore, rien que cela semble difficile à faire pour mes muscles crispés au possible. Sur mes bras couverts par ma chemise, les quelques gouttes de sueur que la jeune femme m'a arraché avec facilité ont été aspirées par le tissu qui colle à ma peau. Je meurs de chaud, je manque d'air, et tous les pores de ma peau sont à la recherche de la moindre goutte d'oxygène. Mon torse se soulève et s'abaisse rapidement. Mon souffle me semble aussi brûlant que mon épiderme. Il traverse mes lèvres entrouvertes, dans l'attente. Sèches, elles ne désirent que celles de Joanne. Ce sont les deux choses sur lesquelles mon esprit se focalise ; la tenir éloignée de l'objet de son désir le temps de me remettre de mes émotions, et récupérer sa bouche, pouvoir l'embrasser de nouveau, et ainsi doucement reprendre le dessus afin de pouvoir lui faire l'amour, lui prodiguer ces vagues de plaisir à mon tour, pour laisser cette volupté m'envahir au bon moment. La belle a décidé qu'il en sera autrement. Elle avait sûrement cette idée depuis le début, et elle sait si bien se montrer déterminée par moments qu'il ne sert à rien d'essayer de la dissuader d'atteindre son but. Les supplications de mon regard n'y feront rien. Je le vois à son sourire. Non, elle n'en a pas fini, dit-elle en secouant la tête. Chacun son tour, et elle avait averti que cette fois était le sien. Mon corps est si fébrile et mes membres dénués de volonté qu'elle n'a pas besoin de faire d'effort pour se dégager de cette main qui mettait une distance entre elle et ma virilité. Le contact de ses lèvres me fait immédiatement gémir. En quelques caresses, elle réduit à néant mes efforts pour réunir mes esprits, et recommence à attiser les flammes qui rendent mon épiderme brûlant. Ne me laissant pas le moindre répit, la belle n'hésite pas à intensifier chacun de ses gestes. Mes dents se serrent, tentent de contenir ces sons qui résonnent tout de même du fond de ma gorge et suffisent à trahir mon escalade de l'échelle du plaisir. Il ne faut que quelques vas-et-viens pour me faire retourner à l'endroit précis où Joanne m'avait laissé. A deux doigts de craquer. Un état que je tiens pendant un moment qui me semble durer une éternité, sans trop savoir pourquoi. Par principe, pour ne pas lui donner satisfaction, pour faire durer ses caresses que j'adore, ou par gêne à l'idée de me libérer de cette manière, et pensant qu'elle pourrait finir par renoncer à force d'attendre. Sauf que je perds le contrôle bien avant. Mes gémissements se multiplient, jusqu'à ce que ma respiration se coupe quelques secondes. Quand elle reprend, je laisse échapper un long soupir de plaisir, suivant le frisson qui me parcourt tout entier. Mes doigts se resserrent sur quelques mèches blondes de la jeune femme, puis les lâchent petit à petit. Je passe une manche sur mon front où perlent quelques gouttes de sueur, essayant de retrouver mes esprits. Joanne, elle, se redresse et me surplombe, parfaitement satisfaite, malicieuse à souhait. Mes poumons se remplissent et se vident de manière anarchique, mais j'esquisse un sourire lorsqu'elle m'autorise enfin à l'embrasser. « C'est très aimable. » je murmure en sentant ses lèvres frôler les miennes avant de sceller un baiser des plus doux. Sans m'en détacher, je me relève petit à petit afin de pouvoir ôter cette chemise qui adhère à ma peau. M'en fichant bien, je passe le coton froissé sur la main humide de la jeune femme pour l'essuyer rapidement. Son corps se retrouve contre le mien, et semble terriblement froid en comparaison au mien. Mais la différence de température me fait du bien. Je m'autorise à la serrer tendrement dans mes bras, laisser mes doigts glisser dans son dos et sur ses jambes, puis se poser sur son visage pour continuer de l'embrasser, toujours avec douceur. Puis je la fais délicatement basculer sur le côté, et l'allonge sur le lit, me retrouvant enfin au-dessus d'elle. Je laisse mon pantalon et mon boxer glisser sur mes jambes et rejoindre la chemise par terre. Du bout des doigts, je caresse le doux visage de Joanne, frôle sa poitrine, son ventre finalement un peu plus rond qu'il n'y paraît, ses cuisses qui frissonnent toujours sous mon passage. Je dépose des baisers dans son cou, toujours avec application et douceur. « Je n'ai même pas envie de te déshabiller. Ca serait criminel. » dis-je tout bas avec un léger sourire, mes lèvre au bord des siennes, mais le regard posé sur la lingerie couvrant ses seins et son entre-jambe. Mes dents passent sur mes lèvres avec une envie à peine dissimulée. Elle si belle, sensuelle à souhait, délicieuse. Je pose mon front sur le sien pendant que je caresse sa peau avec légèreté, formant quelques arabesques sur ses courbes, suivant sa silhouette avec attention. « Je n'en ai pas besoin. » j'ajoute, un peu plus malicieux. Je peux très bien prendre possession de son corps en laissant ses dessous sur elle, et c'est ce que mes doigts frôlant son intimité prouvent immédiatement. Les caresses à travers le tissu sont à peine appuyées. Pendant quelques longues secondes, je l'attise ainsi avec délicatesse, en embrassant le creux de son cou. Très progressivement, l'intensité augmente, mais la douceur de chaque geste reste la même. Ma main se glisse enfin sous le tissu, afin de poursuivre les caresses à même sa peau. Mes baisers se posent sur les quelques centimètres de peau dont j'ai accès sur sa poitrine, parfois sur la lingerie, la flattant comme ce qu'il y a de plus précieux sur terre. Ce n'est que lorsque les caresses mènent mes doigts en elle, effectuant des vas-et-viens de plus en plus intenses, que je récupère ses lèvres pour l'embrasser tendrement.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
( )
Il ne fallait pas grand chose pour que Jamie se retrouve à la phase où il avait arrêté les gestes de sa belle. Celle-ci avait repris ces mouvements, ces caresses embrasées, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Un autre moyen d'atteindre cette apogée, et c'était bien la première fois, depuis qu'ils étaient ensemble, que cela se passait ainsi. C'était loin d'en être fini pour la soirée -ou la nuit, Joanne n'avait aucune idée de l'heure qu'il était et c'était bien le cadet de ses soucis. Sentir ses muscles se crisper sous ses doigts, sa peau se réchauffer encore et toujours jusqu'à être recouverte de fines particules de sueur, rendant son corps légèrement brillant aux lueurs nocturnes. Ca ne le rendait que plus beau, mettant en valeur chacun de ses traits, chacun de ses muscles. Une fois par dessus lui, elle voyait sa respiration anarchique, mais il souriait, enfin satisfait de pouvoir l'embrasser. On aurait pu penser à un baiser des plus langoureux, des plus fougueux, mais il n'en était rien. Au contraire, ce contact débordait de tendresse et de douceur, de beaucoup d'amour, mais dit et partagé autrement. Ca lui rappelait un peu leurs premiers ébats, où ils se découvraient encore l'un l'autre. Doucement, et sans quitter ses lèvres, Jamie se redressait. Leur symbiose fit qu'elle suit ses mouvements avec une coordination quasi parfaite. Il se défit de sa chemise, et, avant de la mettre à terre, essuya les doigts de la jeune femme. Ses mains brûlantes approchèrent le corps de Joanne contre le sien. Le contraste de température était flagrant. La peau de Jamie était comme un brasier, ce qui arracha un frisson à la jeune femme. Cela restait tout de même une chaleur agréable, qu'elle acceptait volontiers. Puis, toujours dans cette même délicatesse, il échangea leur position, Joanne se retrouvant à son tour allongée sur le lit. Elle laissa ses escarpins tomber sur le sol pendant que Jamie se défit du reste d'habits qu'il avait sur lui. Il n'y avait qu'elle, qui était encore un peu habillée. Ses doigts parcouraient délicatement son visage, sa poitrine, son ventre et ses cuisses. Une vague de frissons suivait ce voyage, sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit d'autre. Pendant qu'il embrassait son cou, Joanne ferma les yeux, glissant ses doigts dans les cheveux de Jamie, et profitant de chacun de ses baisers, lui arrachant quelques longs soupirs. Il ne voulait pas lui retirer ses sous-vêtements, disait-il. Au bord de ses lèvres, Joanne rit doucement, amusée. Jamie se délectait de la vue qu'il avait d'où il était, regardant les courbes de sa belle recouverte d'une lingerie finement cousue. "Vous me surprendrez toujours." dit-elle, les yeux rieurs. "Vous qui avez toujours ce culte du..." nu. Et c'était vrai. Seulement Joanne n'arrivait pas à terminer sa phrase, car monsieur tenait à prouver ses propos en parcourant très légèrement l'intimité de sa belle, par-dessus le tissu. Ca lui coupa légèrement la respiration, gardant son regard bien dans le sien. Ils avaient beau être beaucoup plus doux et attentionnés, l'effet rendu n'était pas des moindres. Finalement, Joanne fermait ses yeux, émettant quelques gémissements bouche fermée, ici et là. Le bel homme embrassait alors son cou en même temps. Son dos se courba légèrement malgré elle, ne cherchant même pas à se freiner ou à se retenir. Elle profitait pleinement de chacune de ses douces caresses, voilà tout. Ses doigts finirent par glisse sous le tissu, retrouvant le contact direct avec sa peau, faisant gémir Joanne légèrement plus fort. Cela restait pourtant très calme, comparé à leurs précédents ébats. Tout était dans la douceur, la délicatesse, une autre belle manière de parler d'amour. Il guida ses doigts en elle, commençant des mouvements de va-et-viens, alors que sa bouche venait chercher celle de Joanne pour l'embrasser tendrement. Elle entoura son cou de ses bras, sa respiration devenant peu à peu saccadée, à chaque nouvelle caresse. Elle était encore plus douce que d'habitude dans ses gestes, dans ses manières de faire. Quand leurs lèvres se séparaient, c'était pour reprendre un peu sa respiration, ou se plonger dans son regard, plus amoureuse que jamais. Cela lui semblait une éternité qu'ils n'avaient pas fait l'amour de cette manière, à ne pas chercher ce type de limites. C'était toujours le même amour, mais une autre sorte de plaisir, gavé de tendresse et de délicatesse. Peut-être était-ce à cause de la présence du bébé, ce n'était pas impossible. Que l'on vienne juste chercher la tendresse et l'affection de l'autre tout en couchant ensemble. Rien ne s'était amoindri, mais il y avait quelque chose qui avait changé. Joanne oublia le fil de ses pensées lorsqu'une vague de plaisir prit le dessus sur tout le reste. Alors, elle se blottit contre lui, embrassant son épaule, son cou, sa mâchoire, sa joue, pour finalement retrouver ses lèvres qu'elle chérissait avec amour. Elle lâcha prise, se laissant doucement allonger sur le lit. De sa main libre, elle guida celle de Jamie sur son ventre, pendant un instant de lucidité. Leur bébé. Tous les deux l'aimaient déjà énormément, ils s'étaient déjà beaucoup attachés à ce tout petit bout, qui ne cessait de grandi en elle. Le dos de Joanne se courbait de plus en plus, ou sinon, c'était son bassin qui effectuait quelques mouvements spontanés en concordance avec le rythme imposé par les va-et-viens de son amant. Sa respiration devenait peu à bruyante, sa cage thoracique prouvant que ça s'intensifiait. Alors, elle l'embrassa à nouveau, caressant sa joue, puis ses cheveux. Tous ses gestes n'étaient qu'amour et tendresse, rien de plus, rien de moins.
Il n'y a toujours eu, pour moi, de symbiose parfaite que lorsque les deux corps sont entièrement peau contre peau, que les deux êtres sont mis à nus, dans tous les sens du terme. Quand toutes les cellules peuvent se frôler, se caresser, comme s'il était possible de les fusionner à force de frottements afin que ce tout, ces deux personnes chargées d'émotions et de sensations, s'assimilent et se complètement pour n'être qu'un. Il y a dans le moindre vêtement une entrave superficielle aussi frustrante qu'inutile. Non seulement pour le plaisir du contact physique, mais aussi pour le regard. Le don de soi dans ces moments-là doit être jusque dans les moindres détails, et se retrouver à nu sous les yeux de l'être aimé en fait partie. C'est une manière supplémentaire d'être à la merci de l'autre, sans limites et sans secrets, entièrement en confiance et prêt à être accepté tel quel. Parallèlement, le simple plaisir des yeux ne se néglige pas, au même titre que celui des oreilles quand les souffles et les gémissements retentissent dans la pièce. Tous sont l'expression du plaisir partagé et de ce don l'un à l'autre. On ne peut pas autant profiter de la vision d'un dos qui se courbe à travers une robe, ou du mouvement d'une poitrine qui se soulève et s'abaisse si elle est prisonnière d'un soutien-gorge, ni être spectateur que cette osmose des corps derrière la lingerie couvrant l'intimité. Alors je tiens toujours à ce qu'aucun centimètre carré de tissu ne vienne couvrir le corps de ma belle quand nous faisons l'amour, sans quoi l'acte ne me semble pas entier. Cela sera toujours le cas. Mais il y a, dans cette fois-ci, quelque chose de différent -ou plutôt, un retour en arrière. Après avoir évoqué toutes les fois où Joanne s'était évertuée à trouver la manière de m'arracher à mon obsession du contrôle, ainsi que la maladresse et la brutalité que je peux ressentir dans ces moments-là, là-haut, dans l'atelier, je me sens d'humeur tendre. D'humeur à la toucher et l'aimer avec cette délicatesse et cette application des premières fois qui semble s'être faite trop rare. Les sensations n'en sont pas moins fortes. Mon coeur tambourine dans mon torse tant et si bien qu'il me semble faire trembler mes côtes. J'ai toujours adoré la capacité naturelle de la jeune femme à faire preuve de douceur à chaque instant. Ses caresses sont toujours d'une finesse à peine croyable, ses mains parvenant à me parcourir avec une précision folle afin de n'oublier aucune parcelle de peau, aucun muscle à faire frisonner. Ses doigts traversant mon cuir chevelu me paraissent plus envoûtants que jamais. Un contact terriblement doux capable de créer quelques soupirs, évacuant l'envie qui s'accumule dans mes poumons à travers mes lèvres lorsque je ne l'embrasse pas. Chaque baiser est d'une immense tendresse, délicats au possible, nous permettant de goûter chaque parcelle de la pulpe de l'autre, sans en perdre la moindre miette. Même ses baisers, si doux, parfois du bout des lèvres, me font complètement fondre. Ceux qu'elle dépose sur le haut de mon corps, remontant de mes épaules à mon cou lors d'une vague de plaisir plus intense, me font même pousser un léger gémissement, sa bouche électrisant chaque bout de peau qui entrent en contact avec ces sensations qu'elle me retransmets ainsi. Mes caresses en elle gagnent toujours en intensité au fil des minutes, à force d'entendre Joanne céder au plaisir, lui faire somptueusement courber le dos. Jamais la douceur ne s'envole au profit de mouvements plus puissants et trop brusques. Je continue de la chérir comme s'il n'y avait pas plus fragile et précieux qu'elle, retrouvant cette pensée qu'elle pourrait se briser si facilement. Quand ma main quitte son ventre où la jeune femme l'avait déposée, et que les vas-et-viens de mes doigts reprennent avec plus amplitude, c'est ma bouche qui vient déposer dessus quelques baisers amoureux pendant une poignée de secondes. Puis je récupère ses lèvres, l'embrasse avec cet excès de tendresse. Mon front posé contre le sien, je capte ses magnifiques yeux bleus qui débordent d'amour, brillants au possible, qui parviennent à me couper le souffle. Je l'observe ainsi en proie au plaisir qui s'accumule en elle, me délectant aussi bien de sentir sa petite silhouette se mouvoir contre mon corps, sa poitrine se coller à moi, son bassin onduler, son échine se courber. Je poursuis jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Jusqu'à ce que tout son corps soit traversé d'un long frisson électrisant, qu'elle suffoque, souffle et gémisse, se laissant submerger par le plaisir filant dans ses veines et envahissant son crâne -le tout faisant exploser mon propre coeur. Alors je capture de nouveau ses lèvres pendant que ma main quitte son intimité, et l'embrasse avec amour. Toujours cette délicatesse. « Je t'aime... » je murmure à son oreille avant de déposer quelques baisers au creux de son cou. Ils parsèment sa peau jusqu'à retourner sur le ventre de Joanne. « Et je t'aime aussi. » je glisse à notre petit bout.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
( )
Peu à peu, la température du corps de Joanne augmentait, et son épiderme semblait beaucoup moins froid au contact de celui de son fiancé. Elle se laissait emporte, sans la moindre résistance, sur cette vague de tendresse et de plaisir, là où Jamie jugeait bon de l'emmener. La délicatesse de ses mouvements n'était même pas mesurable. Tout était doux, mais pas forcément calculé. Il prenait autant de temps qu'elle pour profiter de chacune des caresses que faisait Joanne, n'hésitant pas à soupirer de plaisir ça et là, à s'arrêter l'espace d'une seconde. Elle touchait sa peau, à peine du bout de ses doigts, les glissant ici et là, suivant certains de ses traits, quelques courbes, parfois, cela devenait plus anarchique. Les gestes de son corps restaient, mettant en avant une certaine sensualité, bien loin de l'extravagance. Comme si les gestes étaient millimitrés, alors que tout ne venait que d'un élan naturel. Elle se mouvait au rythme des mouvements que faisait Jamie, ses cheveux se mêlant aux pliures des draps. Ses jambes, parfois, se pliaient doucement, venant également chercher la chaleur du corps de Jamie, ou elles se détendaient, s'appuyant un peu plus tard sur le lit, faisant légèrement soulever son bassin, comme si son corps l'incitait à s'approcher de plus en plus de cette phase de volupté. Plaisir qu'il l'enrobait en toute délicatesse, s'infiltrant avec délice dans chacun de ses capillaires veineux, venant apporter cette chaleur si singulière à chaque muscle. Tout s'intensifiait de seconde en seconde, et Jamie vint l'embrasser tendrement sur ses lèvres, alors que ses gémissements se faisaient de plus en plus fréquenter. Ses bras passèrent une nouvelle fois par dessus les épaules, prise par cette envie de sentir la chaleur de son torse contre le sien. Bien que le plaisair gagnait en intensité, Joanne ne se faisait pas moins douce dans ses baisers et ses caresses. Son visage se crispait lorsqu'elle atteignit cet apogée du plaisir, serrant un peu plus contre elle son amant, l'embrassant encore plus tendrement si cela était encore possible. Associé à cela, il y avait ce long gémissement, étouffé par leur baiser, et ses muscles, tendus au possible, qui se relâchaient doucement, permettant enfin à la jeune femme de retrouver une respiration décente. Il y avait eu aussi son dos, courbé de plus belle, faisant collé son ventre contre celui de Jamie. Il avait ôté ses doigts de son intimité, se concentrant alors uniquement sur le baiser, avec ces quelques mots d'amour qui la faisaient sourire. Ses lèvres délicates embrassaient son cou, son torse, puis son ventre, donnant un peu d'affection et d'attention à son enfant, qui grandissait chaque jour un peu plus. Joanne observa la scène avec énormément de tendresse, caressant doucement les cheveux de son fiancé. Elle le laissa un moment avoir ce contact avec le bébé, le considérant comme un instant des plus précieux. Elle se demandait ce que Jamie pouvait ressentir, en étant si proche de lui, qu'il n'y avait que quelques centimètres de peau qui les séparaient. Alors qu'il remontait peu à peu, Joanne dit doucement, avec un beau sourire. "Et moi je vous aime tous les deux." Elle lui caressa la joue du bout de ses doigts, plongeant son regard dans le sien. "Et aucun de vous deux ne sait à quel point." souffla-t-elle au bord de ses lèvres, avant de l'embrasser à nouveau. De son index, elle passa sur sa mâchoire, admirant chacun des traits de son visage. "Tu es tellement beau." dit-elle tout bas, pensive. Cela pouvait sembler ridicule pour certains, ou peut-être était-ce l'amour qui lui faisait perdre la tête, mais Jamie s'apparentait largement à son idéal masculin. Elle ne s'était pas posée la question jusque là, mais elle le savait lorsqu'ils s'étaient rencontré. Il avait ce quelque chose qu'il dégageait. Jamie ne voyait que le mal en lui, ce n'était pas l'avie de la jeune femme. Il était une belle personne, en tout point. Joanne se mordilla doucement la lèvre inférieure, avec ce regard qui lui disait : fais-moi l'amour. Les mots n'avaient plus de nécessité. Parfois quelques phrases devaient sortir, ici et là, mais ce n'était jamais de longs discours. Le strict nécessaire. Doucement, Joanne fit glisser le sous-vêtement recouvrant son intimité le long de ses jambes, faisant en sorte que Jamie n'ait pas à bouger. Elle guida délicatement la virilité de Jamie avec l'une de ses mains, jusqu'à ce qu'il se trouve en elle, toujours aussi délicatement. La jeune femme soupira longuement à ce contact, et il commença à faire des mouvements de rein, gardant toujours cette idée de douceur et de délicatesse en tête. Dès qu'elle le put, Joanne rattrapa ses lèvres, émettant déjà quelques gémissements.
Quelques baisers sur le ventre de Joanne vont indirectement jusqu'à notre enfant. Je me demande à quoi il ressemble aujourd'hui, s'il changera demain. Quelle taille il fait. Comment est la vie, là-dedans, comment tout est ressenti. S'il n'y a que sa mère d'un côté, et le reste d'un monde étrange et inquiétant de l'autre, ou s'il y a une place pour moi dans cette zone inconnue. Je pose ma tête là un instant, une oreille collée près du nombril de la jeune femme. Je sais que je ne peux pas entendre le tambourinement si vif de son minuscule coeur. Juste sentir un peu sa présence. Notre petit miracle. Un dernier baiser sur la peau si douce, et désormais plus chaude de Joanne, et je remonte peu à peu vers son visage. Mon front contre le sien, je caresse sa pommette du bout du pouce, un fin sourire étirant mes lèvres. Elle est magnifique, ma fiancée. Cette future mère qui semble enfin véritablement heureuse à l'idée de donner la vie. Tout chez elle change sensiblement, peu à peu. Pas seulement son corps. Son regard, sa présence. Je suis curieux de voir ces mutations se poursuivre au fil des mois. Savoir si son ventre arrondi la poussera à s'affirmer. Comment nous nous aimerons au fur et à mesure que la venue de notre petit bout approche. C'est fascinant, effrayant et beau à la fois. Je ris, bouche fermée, lorsque Joanne précise que nous ne savons pas à quel point elle nous aime, ni moi, ni notre bébé. Elle semble bien rêveuse. Sans répondre à son compliment, je garde, pour une fois, mon regard plongé dans le sien, malgré un sourire nerveux. Je perçois l'étincelle qui en change l'éclat, et laisse deviner désormais la pointe d'envie qui s'y est ajoutée. Un dialogue muet qui me surprend tout d'abord, pensant que la jeune femme souhaiterait en rester là pour ce soir. Et qui me fait fondre, petit à petit, en voyant le passage désireux de ses dents sur ses lèvres, en sentant ses mains glisser sur sa propre petite silhouette pour ôter, doucement, le dessous qui couvre son intimité -faisant grimper un peu de pourpre sur mes joues par la même occasion. Mes doigts se crispent sur le draps sur lequel est allongé la belle au contact de sa main venant, si délicatement, guider ma virilité en elle. Bouche ouverte, près de ses lèvres, je respire profondément en sentant ainsi nos corps plus poches qu'ils ne peuvent l'être ; yeux fermés, je recueille toutes les sensations. Le souffle chaud de son soupir se faufilant entre mes propres lèvres jusqu'à mes poumons. Ses mains trouvant mon dos pour le parcourir comme elle sait si bien le faire. Et quand je débute les mouvements de vas-et-viens, ses doigts ne tardent pas à se glisser entre mes cheveux, alors qu'elle m'embrasse avec la même douceur qui caractérise nos ébats depuis le début. La houle est ample, lente et tendre. Un calvaire pour mes muscles, mais un bonheur pour mes sens. Je peux, à cette allure tranquille mais non sans passion, écouter distinctement chaque soupir et chaque gémissement qui résonne au fond de la gorge de Joanne, sentir le tracé précis de ses phalanges sur ma peau, le moindre gigotement de son corps, l'électrisation de ses membres. Je peux l'embrasser aussi langoureusement que je le veux, flatter avec application son cou, ses clavicules, sa poitrine -toujours couverte- de quelques baisers. Laisser mes dents glisser sur sa peau, attraper le lobe de son oreille quand quelques gémissements ne parviennent pas à passer mes lèvres. De ma main libre, je caresse sa cuisse légèrement repliée sur moi, son bassin qui ondule au rythme des mouvements de mes reins, passe sur la lingerie qui la sublime si bien, puis je la pose sur sa nuque pour attirer un peu plus son visage vers le mien, l'embrasser avec amour. Contrairement à d'habitude, je ne laisse pas Joanne reprendre le dessus. Pas d'elle-même. Je l'y invite, en basculant sur le côté, et en la faisant prendre place à califourchon sur moi. Elle sait si bien maintenir cette douceur de ses mouvements, même en les intensifiant peu à peu ; elle a la capacité de me submerger de sensations avec les ondulations terriblement sensuelles de son corps. Elle a tout loisir de décider de la cadence à adopter, celle qui lui plaît le plus, et moi de l'accompagner, poursuivant mes baisers et mes caresses avec dévotion sur sa peau brûlante. Elle sait faire exploser mon coeur, couper mon souffle, m'arracher des gémissements. Malgré toute la douceur de nos ébats, ils se font de plus en plus fréquents et sonores, incontrôlables, malgré mes dents qui s'abattent sur la lèvre inférieure. Mes muscles se tendent peu à peu, au fur et à mesure que la belle me guide jusqu'à une nouvelle vague de plaisir.
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive
Jamie avait toujours été incapable de refuser quoi que ce soit à Joanne dans ce domaine. Si elle voulait s'arrêter, alors que lui rêvait de continuer, il s'éxecutait, prenant sa frustration pour lui. Si elle voulait continuer, il avait toujours cette envie insatiable qui s'ajoutait au désir de la satisfaire. Qui était à la botte de qui, la question se posait encore. Il se délectait autant que sa belle d'être au plus proche possible de l'un l'autre, savourant chaque contact en gardant les yeux fermés. Elle le regardait, prenant tout autant de plaisir, inspirant l'air qu'il expirait. L'effet fut immédiat, les sensations remontaient en flèche. Ils s'embrassaient, pendant que ses doigts parcouraient le cuir chevelu de Jamie, pour redescendre plus doucement sur ses épaules, son dos, ses reins, parfois même ses fesses afin de sentir ses mouvements de va-et-viens avec ses mains. Les soupirs et les gémissements se prolongeaient. Elle sentait les muscles du bel homme frémir à chaque fois, alors que son regard, ses sons, exprimaient tout le plaisir qu'il prenait malgré l'effort. Cela faisait bien trop longtemps qu'ils n'avaient pas fait l'amour de cette façon, ça lui avait presque manqué. C'était une autre manière de s'avouer les sentiments à l'un l'autre, les sensations étaient tout aussi fortes, c'était juste exprimer d'une autre façon. Sans qu'elle ne s'y attende, Jamie les fit se basculer tendrement, pour que ce soit lui qui finisse allongé sur les draps. Leurs lèvres ne s'étaient pas quittées. La jeune femme encadrait son visage à l'aie de ses deux mains tout en continuant de l'embrasser. Parfois, ses mains effleuraient son torse. Celles de Jamie étaient posées sur ses cuisses, elle sentait ses doigts se crisper peu à peu sur sa chair, pendant que cette phase de volupté s'infiltrait dans chacune de ses veines. Elle continuait de l'embrasser avec une tendresse non mesurable, sans nécessairement trop accélérer les mouvements. Ils se rapprochaient ensemble de cette nouvelle assaut du plaisir, elle le ressentait à travers lui comme il le ressentait à travers elle. Jamie finit alors par atteindre cette phase, elle le rejoignit une fraction de seconde plus tard, le souffle coupée, suivi d'un long et doux gémissement. La belle blonde resta quelques secondes immobiles, à l'embrasser tendrement, puis ouvrit ses yeux pour le regard, caressant du dos de ses doigts l'une de ses joues. "Je t'aime." lui chuchota-t-elle. Il n'était désormais plus en elle, et Joanne se permit de s'allonger quelques instants sur lui, fermant les yeux. Elle aurait pu s'y endormir, oubliant les minutes qui défilaient. Elle ne savait pas combien de temps elle y était restée, mais elle sortit de sa somnolence en commençant à avoir un peu froid. Elle étira alors quelques uns de ses mucles et redressa sa tête, riant doucement. "Je vais enfiler mon pyjama,j'ai froid." dit-elle avant de lui voler un baiser. "Il serait peut-être temps d'aller ensuite sous la couette." ajouta-t-elle en s'asseyant d'abord au bord du lit. Joanne se dirigea ensuite vers le dressing, récupérant un t-shirt de Jamie -vu qu'il avait étoffé sa réserve de ce vêtement il y a quelques mois de ça-, et un pantalon de pyjama à elle. Elle passa également à la salle de bain pour passer un peu d'eau fraîche sur son visage. Jamie n'avait pas bougé d'un pouce du lui, ce qui fit sourire sa fiancée. "Allez, mon beau dormeur." dit-elle en s'approchant de lui, rieuse. "A moins que tu ne préfères dormir dans cette tenue, je n'y vois pas d'inconvénient." C'était lui qui avait toujours chaud après tout, pas elle. Tirant la couette afin de pouvoir se glisser juste en dessus, elle regarda son fiancé se redresser, enfin, péniblement. Dire qu'il était sensé se reposer, voilà qu'il se couchait au beau milieu de la nuit. A vrai dire, Joanne ne fit même pas l'effort de regarder sur son portable ou son réveil pour avoir une idée de l'heure qu'il était. Tout ce dont elle voulait, c'était qu'il la rejoigne au plus vite pour qu'elle puisse s'endormir contre lui.