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 Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyLun 29 Avr 2024 - 17:15




and you can't keep your hands off me, or your pants on

Il y a quelques jours, dans une journée somme toute ordinaire, j'ai reçu un appel de Caleb qui m'expliquait être hospitalisé. C'était il y a quelques jours, et depuis il est sorti de l’hôpital mais mon inquiétude pour lui n'a pas vraiment diminué. Il va bien, son cœur va bien, et il essaye d'arrêter de fumer pour protéger son cœur. Il va bien et c'est ce que je dois me répéter à chaque fois que je quitte la maison et que je laisse chez nous. Je voudrais passer mes journées avec lui, mais c'est une grosse période au boulot. J'ai plusieurs podcasts de prévus, des invités à recevoir, des recherches à faire et j'ai déjà pris du retard pendant l'hospitalisation de Caleb pour être encore plus présente à la maison pour les enfants. J'essaye de gérer mon emploi du temps pour ne pas rester trop longtemps loin de la maison. Pour être présente au maximum quand les enfants sont à la maison pour permettre à Caleb de se reposer. C'est clairement pas ce qu'il préfère faire, mais j'essaye d'être là pour lui sans pour autant être trop protectrice et étouffante parce que j'ai bien compris qu'il n'aimait pas ça et je ne veux pas lui ajouter une source de frustration ou de tension alors qu'il est en train d'arrêter de fumer et qu'il doit gérer sa santé, gérer le fait d'être loin de son restaurant et de ne pas pouvoir tout gérer, et le fait de devoir se reposer et prendre soin de lui. Il n'y a rien la dedans qui soit facile pour lui et j'essaye d'être présente pour lui, le soutenir sans l'étouffer, ce qui n'est pas simple parce qu'on a clairement pas les mêmes limites et les mêmes visions la dessus.

Cette journée a été longue, particulièrement longue mais au moins je n'ai pas été sur son dos aujourd'hui. Une matinée passée au bureau avec des péripéties, des annulations, des changements de programme et une lecture des commentaires du dernier podcast qui n'a pas été des plus agréables. Généralement, Julian, mon associé, fait une première session de lecture pour modérer et traiter les commentaires haineux que ce soit sur l'invité, sur les autres commentaires ou sur nous. Mais aujourd'hui, je m'en charge et je réalise vraiment à quel point le travail de Julian est important et désagréable aussi. Je me perds dans la lecture des commentaires, l'avantage c'est qu'ils sont nombreux, surtout sur twitter mais si beaucoup sont positifs, certains sont assez difficiles à lire. Non pas que je n'accepte pas la critique, mais les sujets que l'on traite sont souvent des sujets sensibles ou sujets à débats, et ils ne font pas ressortir le meilleur de chacun malheureusement et en tant que figure de ce projet, je ne suis pas épargnée, bien au contraire. Entre deux lectures de commentaires dégradants, c'est auprès de Caleb que je cherche à m'évader un peu en prenant de ses nouvelles par sms. J'ai besoin de savoir qu'il va bien. C'est plus fort que moi. Je sais qu'il risque d'en avoir marre, qu'il risque d'être fatigué par mon inquiétude, alors je détourne ça en parlant des enfants, de sa journée, de ce qu'il fait alors que tout ce que je veux savoir c'est comment il va et s'il se repose. J'échange quelques sms avec lui, j'en ai bien besoin, il me fait rire, il me fait me sentir un peu mieux et je sais que lui il aime ce que je fais, qu'il est fier et c'est tout ce qui compte finalement.

Après une longue matinée, c'est vers 15h que je quitte le bureau pour rentrer et être présente à la sortie de l'école. Je demande à Caleb, ou plutôt j'ordonne à Caleb, de se reposer alors je ne veux pas le laisser seul pour gérer nos 4 enfants, parce que c'est clairement pas une activité reposante. Je rentre avec du travail chez nous, mais je suis présente avec eux en cette fin d'après-midi, et je me sens tellement plus sereine en étant chez nous et en ayant un œil sur Caleb. Non pas que je veuille vraiment le surveiller, mais au moins je n'ai pas à me demander comment il va et s'il n'est pas aux urgences, parce que je n'ai qu'à lever la tête pour le voir et constater qu'il va bien. On passe la fin d'après-midi en famille et si notre jardin n'a pas encore retrouvé toute sa beauté d'avant tempête, on retrouve le plaisir de pouvoir regarder nos enfants jouer dehors tout en passant du temps en terrasse. Je sais qu'il doit avoir envie de fumer, je le vois à sa manière de gérer avec sa cigarette électronique mais Lucy qui lui demande de l'attention toute les 3 minutes, est au moins une bonne source de distraction pour l'aider à ne pas trop penser à la cigarette, enfin je crois. Je n'ose pas vraiment lui en parler de peur de raviver le désir, comme si c'était d'en parler qui créer le désir … Mais, je profite de ces moments en famille, espérant que c'est ce dont il a besoin en ce moment, espérant aussi qu'il ne se fatigue pas trop avec nous.

Les douches données, c'est avant le repas que ma deuxième journée de boulot commence. Et je commence à penser que cette journée est longue, très longue, et après plusieurs péripéties, je me retrouve à 19h45 dans mon bureau, chez nous face à mon écran à attendre la fin de ce rendez-vous en visio avec un agent basé à Londres. Je vois l'heure qui défile et je n'ai toujours pas obtenu d'accord pour que son client puisse participer à notre podcast et je n'ai toujours pas le numéro de son client non plus. Le décalage horaire est une vraie complication mais j'ai besoin de cet invité, de ce sportif pour développer le projet au Royaume Unis. C'est une nouvelle direction sur laquelle on travaille depuis quelques semaines avec Julian, et si le timing est compliqué, je veux réussir. Faut croire que vivre avec Caleb depuis quelques années m'a au moins donné un peu d'ambition pour réussir. Il l'est lui, il est un modèle pour moi la dessus et je ne veux pas échouer, je veux réussir et le rendre fier. Mais, rien n'est simple et pour moi qui ait eu tendance à abandonner face à l'adversité, c'est une nouveauté que de devoir gérer des refus et des complications sans baisser les bras. Mais, j'y crois. J'ai envie d'y croire et c'est bien pour cette raison que je suis devant mon ordi à défendre ce projet auprès de cet agent. Que je rate le couché de mes enfants pour obtenir l'interview d'un sportif, que je suis en train de rater une soirée auprès de mon mari pour parler avec un agent qui avait un retard de deux heures et qui me fait galérer, osant même me mettre en attente à plusieurs reprises pour répondre à son téléphone. Je retiens de nombreux soupirs, je m'agace mais je dois rester professionnelle. A plusieurs reprises j'ai pensé à fermer mon ordinateur et à mettre fin à cette discussion, c'est ce que j'ai envie de faire mais je ne le fais pas parce que j'ai besoin de sa coopération, de son carnet d'adresse et de son influence. Et pour la quatrième fois, je lui explique le concept, les sujets que nous avons déjà abordé, ce que nous comptons faire à l'avenir. Pour la quatrième fois, je lui explique le sujet que je souhaiterai développer avec son client et pour la quatrième fois, je lui demande de me permettre de pouvoir échanger directement avec le principal concerné. La discussion a duré bien plus de temps que je ne le pensais mais je finis par avoir le numéro que je voulais et si je suis heureuse et soulagée d'avoir obtenu ce numéro, quand je vois l'heure, je ne peux m'empêcher de me sentir mal et de culpabiliser. « Je suis vraiment désolée, je pensais finir plus tôt. » C'est auprès de Caleb que je m'excuse alors que je le retrouve dans la cuisine en train de ranger. Nathan est présent lui aussi mais il n'a sans doute pas été dérangé par mon absence au repas et il est sans doute trop obnubilé par la télévision pour calculer mon arrivée. Je n'entends aucun bruit d'enfants et surtout je ne vois pas Lucy accrochée au cou de Caleb alors j'en déduis qu'il a réussi à les coucher et à les endormir. Deuxième vague de culpabilité. Autant, les réveils de nos enfants, j'en ai raté plusieurs laissant Caleb gérer, lui qui est bien plus du matin que moi, mais les couchés, j'en ai vraiment pas raté beaucoup et me dire qu'à cause du boulot je n'ai pas été là pour nos enfants me fait me sentir mal. Je me rapproche de Caleb, et je dépose doucement un baiser sur le coin de ses lèvres avant de lui prendre des mains le torchon pour essuyer la vaisselle. « Je vais finir tu en as déjà fait assez ce soir. » Que je lui dis doucement mais sûrement. Il a du gérer le début de soirée seul et j'aimerai qu'il se pose un peu mais je ne l'ajoute pas ne voulant pas qu'il pense que je le surprotège. « Ca a été pour le couché ? Les petits dorment déjà ? » Il y a une petite pointe de déception dans ma voix, mais ce n'est pas de sa faute, ni celle des enfants, ils ont l'habitude de se coucher tôt les jours d'école. Je ne peux m'en prendre qu'à moi même. « Je vais finir de ranger, et ensuite j'irais leur faire un bisou et prendre ma douche, je me doute que le programme choisi par Nathan n'est pas très intéressant pour toi mais attends moi pour aller te coucher, je n'ai pas été présente ce soir mais je compte bien me rattraper avec toi. » Je n'ai pas pu être une bonne mère ce soir pour nos enfants, mais cette soirée est loin d'être finie et si j'ai pas été présente pour Caleb ce soir, je compte bien l'être et être au petit soin avec lui.

@Caleb Anderson   :l: 
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Dernière édition par Alexandra Anderson le Jeu 2 Mai 2024 - 23:25, édité 2 fois
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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyMar 30 Avr 2024 - 21:35

Calex
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Les journées sont longues, depuis que j’ai quitté les murs de l’hôpital il y a quelques jours de ça et c’est difficile que je m’occupe seul toute la journée. La maison n’a sûrement jamais été aussi propre – et pourtant croyez-moi je ne lui ai jamais laissé l’occasion de ne pas l’être. Je passe mon temps à laver et récupérer de fond en comble chaque recoin et chaque partie de la maison. Alex ne le comprend pas, mais faire le ménage a une véritable vertu apaisante chez moi et avec l’arrêt forcé de la cigarette j’en ai grandement besoin. Voilà plusieurs jours que je n’ai pas fumé une cigarette et dire que ça ne me manque pas serait sans aucun doute le plus gros mensonge du monde. J’y pense tous les jours et peut-être même que je pourrais dire y penser plusieurs fois en une seule journée. Peut-être pas toutes les heures mais parfois c’est pourtant le cas. L’effet que la nicotine a sur mon cerveau me manque et oui, peut-être bien que la pensée de partir m’acheter un paquet m’est passée par l’esprit mais je peux à présent être fier de pouvoir dire que je n’y ai pas cédé. L’envie est là. Oui. Pas qu’un tout petit peu même, mais je repense aux mots du médecin et surtout à la promesse faite à ma femme : je vais arrêter de fumer. Cette fois je fais les choses en bonne et due forme en étant suivi par une équipe d’addictologie. Un médecin et des infirmiers que je vois une fois par semaine et avec qui nous avons, avant ma sortie discuté d’un plan pour que je puisse enfin réussir à me débarrasser de cette addiction. Nous nous sommes mis d’accord et ils m’ont confirmé que l’arrêt de la cigarette électronique n’est pas nécessaire – tant que je n’y mets pas de recharge dosée avec de la nicotine. S’il y a quelques semaines j’alternais entre une clope et ma cigarette électronique, aujourd’hui il ne me reste plus que cette dernière lorsque l’envie ou le besoin de fumer me prend, alors autant dire que je l’utilise bien plus qu’avant. Mais elle me sauve la vie, car lorsque je suis à deux doigts de craquer et de fumer une cigarette c’est en tirant sans arrêt sur celle-ci que je parviens à m’apaiser et calmer cette envie. Il n’y a heureusement pas que la cigarette électronique qui m’aide, les patchs me sont utiles eux aussi. Sauf qu’aujourd’hui j’ai la désagréable sensation qu’ils ne sont pas assez dosés, parce que je me sens bien plus nerveux qu’à l’accoutumée. Alors je me note dans un coin de ma tête de leur en parler au rendez-vous de demain.

Aujourd’hui, pour la deuxième fois de la semaine j’ai nettoyé les salles de bain de la maison. Elles n’en n’ont pas besoin, je le sais, elles sont bien loin d’être sales mais m’occuper de l’entretien de la maison m’occupe grandement. L’entièreté de la maison est si parfaitement propre que l’on pourrait y manger sur le sol sans aucun problème – mais je ne le ferais jamais, et je ne conseille à personne de le faire. Vient l’heure de la sortie d’école pour les jumelles et si je comptais partir les chercher, Alex ne me laisse pas le choix : je dois rester chez nous et me reposer. Ce qui ne manque pas de me faire soupirer mais je la laisse s’occuper d’aller chercher nos filles à l’école et si elle aurait voulu me voir me reposer ce n’est pourtant pas ce que je fais. À la place, je me mets en cuisine pour préparer des muffins que Lucy et Lena pourront manger en revenant de l’école. Elles adorent ça, et moi j’aime leur faire plaisir et j’ai tout le temps du monde pour ça. Mael reste dans mes pattes durant la confection des petits gâteaux, il aimerait m’aider, c’est ce qu’il essaie de me dire je suppose avec son langage plus qu’approximatif. Mais il n’a qu’un an et demi et il est encore bien trop jeune pour ça. Il se contente donc de me regarder faire en essayant d’attraper tout ce qui est à sa portée. La petite surprise a fait plaisir aux plus petites mais un peu moins à leur mère qui m’a accueillie avec les gros yeux en me voyant sortir les muffins du four au moment même où elle rentre avec les filles. Mais Lucy et Lena sont ravies et c’est finalement le principal pour moi. C’est avec un grand sourire et des étoiles dans les yeux que je les regarde manger à toute vitesse un muffin en me racontant leur journée. Elles se sont fait une nouvelle copine, apparemment.

La fin de journée se passe sans encombre, Alex ne dîne pas avec nous et part dans son bureau pour un call avec un potentiel nouveau client vivant au Royaume-Unis. Lucy et Lena monopolise la parole lors du dîner en parlant de tout et de rien, Nathan les écoute et leur répond semblant vraiment s’intéresser à ce qu’elles racontent alors que Mael quant à lui mange en en mettant presque plus à côté que dans sa bouche. Ce qui semble l’amuse grandement si j’en crois son rire. Il est d’ailleurs le premier à se coucher et par chance, c’est assez rapidement qu’il trouve le sommeil. Puis vient le tour des jumelles, ayant conscience que la chance risque de bien moins me sourire avec elles, je missionne Nathan au débarrassage de table ainsi que remplir le lave-vaisselle pendant ce temps-là. Et j’ai bien fait, parce qu’elles ne semblaient pas vouloir dormir et c’est bien moins rapidement que leur frère qu’elles finissent par se calmer pour trouver le sommeil. Nathan profite ensuite de mon retour pour s’installer devant un match devant la télé et c’est seulement après quelques minutes qu’Alex revient. « Je suis vraiment désolée, je pensais finir plus tôt. » Sans un mot je secoue la tête lui signifiant que je ne lui en veux pas le moins du monde, tout en attrapant une casserole pour l’essuyer. « Je vais finir tu en as déjà fait assez ce soir. » qu’elle me dit tout en récupérant le torchon que j’avais dans les mains. « Non, c’est bon ne t’en fais pas il ne reste pas grand-chose. Va manger plutôt, ton assiette est sur la table. » que je lui réponds tout en désignant ladite assiette d’un signe de tête avant de me concentrer à nouvelle sur elle. « Tu vas avoir besoin de force pour ce que j’ai en tête pour toi ce soir. » Un clin d’œil suivi d’une petite tape sur les fesses, j’en oublie presque Nathan pas très loin qui semble avoir tout entendu si j’en crois le raclement de gorge. « Ca a été pour le couché ? Les petits dorment déjà ? » J’acquiesce tout en reprenant le torchon pour essuyer une nouvelle casserole. « Mael s’est endormi rapidement. Les filles étaient un peu excitées, mais ça a été. » je lui réponds doucement pour la rassurer. « Je vais finir de ranger, et ensuite j'irais leur faire un bisou et prendre ma douche, je me doute que le programme choisi par Nathan n'est pas très intéressant pour toi mais attends moi pour aller te coucher, je n'ai pas été présente ce soir mais je compte bien me rattraper avec toi. » Mes sourcils se froncent légèrement tandis que je secoue la tête. « Non, tu vas manger d’abord. Et interdit de me dire « blablabla je n’ai pas faim, blablabla » » Ma voix monte dans les aigus pour rendre mon imitation un peu plus comique alors que d’une main je la pousse doucement vers la table. « Ton rendez-vous s’est bien passé ? » je lui demande en m’installant à ses côtés à table, et je profite d’ailleurs de cette petite pause pour sortir ma vapoteuse et fumer un peu.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyVen 3 Mai 2024 - 0:48




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Caleb et le repos, ça n'a jamais été une grande histoire d'amour. Je voudrais pourtant qu'il profite de ces quelques jours d'arrêts pour vraiment se reposer et prendre soin de lui, mais dès que je rentre à la maison je le retrouve en train de nettoyer, de faire à manger ou toute autre activité qui ne font pas partie de la liste des activités reposantes. Je sais qu'il s’ennuie et qu'il cherche à s'occuper pour éviter de fumer, mais son cœur l'a rappelé à l'ordre et si Caleb a déjà beaucoup réduit sa charge de travail au restaurant depuis que nous avons nos enfants, le rythme de vie qu'il s'impose a sans doute eu, en partie, raison de son cœur et de son corps et son malaise n'est que le symptôme pour lui rappeler qu'il doit ralentir. Enfin, c'est comme ça que je le perçois, sauf que lui ne partage pas mon point de vue et même quand j'essaye de lui faire comprendre que j'aimerais qu'il se repose et que je m'arrange pour lui donner l'occasion de se reposer, il ne le fait pas. Les filles sont heureuses de pouvoir retrouver leur père en rentrant de l'école, presque aussi heureuses que de découvrir les muffins, ou autres pâtisseries que Caleb prépare (au lieu de se reposer). Je ne partage pas l'enthousiasme des jumelles, j'aime les muffins, sans doute un peu moins que Lucy et Lena, mais ce que je n'aime pas c'est de voir Caleb cuisiner encore et encore alors qu'il est censé se reposer. Et, puis d'un point de vue physique, s'il continue à cuisiner des pâtisseries tous les jours durant son arrêt, je vais devoir augmenter le rythme et la quantité de session de sport et je ne pense pas avoir le temps pour ça. Mais, si mon regard parle pour moi, je ne dis rien, il sait déjà ce que j'en pense et j'essaye vraiment de ne pas être trop sur son dos pour éviter de l'étouffer ou de l'agacer parce qu'il m'a bien fait comprendre qu'il n'aimait pas ça. Les filles sont heureuses, Caleb sourit en les voyant heureuses et c'est finalement ce que j'essaye de retenir, ce n'est pas préparer des muffins qui va fatiguer le cœur de Caleb (moins que le ménage qu'il a fait partout dans la maison) et c'est finalement autour d'un goûter que nous passons un temps en famille et je sais que ces moments sont importants pour nos enfants mais aussi pour Caleb et je les regarde, Mael sur mes genoux qui est obnubilé par ses sœurs et qui tente de répéter les syllabes qu'il entends, en vain mais ça a le mérite de nous faire rire.

Je suis obligée de les quitter en début de soirée pour m'enfermer dans mon bureau et j'aurais nettement préféré rester avec eux parce que ce rendez-vous semble interminable, frustrant et agaçant. Par moment j'entends les rires de Mael et des jumelles, mais je ne suis pas avec eux et je me sens mal de prendre du temps pour le boulot alors que je devrais être avec eux. Mais, c'est un choix que j'ai fais en lançant ce projet, des sacrifices à faire, des décisions à prendre et des moments comme ceux là à gérer. Je le savais et pourtant, je me sens toujours un peu mal de rater des moments de leurs vies à cause du boulot. Ce n'est qu'une soirée, une soirée ou je ne suis pas disponible pour eux et ce n'est pas grave, mais vis à vis des enfants et de Caleb, je ne me sens pas sereine avec cette situation. Surtout en ce moment ou je sous-entends que je voudrais que Caleb se repose et je le laisse gérer les enfants ce soir. Je sais qu'il va gérer et que même si j'avais été avec lui ce soir, il n'aurait pas accepté de me laisser gérer mais quand je sors enfin de mon bureau et que je le découvre en train de finir de tout ranger, je sais qu'il a du passer une soirée sans vraiment de répit. Je le sais puisque je vis les mêmes soirées quand il est au travail. Tout est calme dans le maison, il n'y a plus que la télé et le match que Nathan regarde qui vient combler le silence laisser par l'absence des plus petits qui sont couchés. Caleb est en train de ranger sa cuisine et je n'hésite pas une seconde à lui prendre le torchon des mains pour prendre le relais. Quelque chose que je n'aurais jamais fais il y a quelques années. Mais visiblement il n'est pas de mon avis. « Non, c’est bon ne t’en fais pas il ne reste pas grand-chose. Va manger plutôt, ton assiette est sur la table. » Je regarde l'assiette posée sur la table et j'avais presque oublié que je n'avais pas encore mangé finalement. Rien d'anormal rassurez-vous et avant même que je n'ai le temps de dire quoique ce soit, Caleb reprends la parole. « Tu vas avoir besoin de force pour ce que j’ai en tête pour toi ce soir. » Je ne sais pas si ce sont les mots de Caleb ou cette petite tape sur les fesses qu'il me mets, mais je le regarde un sourire aux lèvres et un sourcil levé. Il a attisé ma curiosité et c'était sûrement son but d'ailleurs. « Oh t'en fais pas pour moi, j'ai toujours de la force pour ce que tu as en tête. » Je ne sais pas exactement ce qu'il a en tête pour moi ce soir, mais je pense savoir sans trop m'avancer que ça se passera dans l'intimité de notre chambre et pas ici alors que Nathan est dans le salon juste à côté. Mais ça ne m'empêche pas de flirter et de le taquiner un peu. « Mais, c'est plutôt à toi qu'il faut demander si tu vas avoir de la force pour moi, après tout ce que tu as fais aujourd'hui, tu dois être fatigué non ? » Je lui dis en le taquinant même si une part de ce que je dis ressemble presque à une petite dispute que je lui fais mais ce n'est pas le cas. Enfin pas vraiment et après un brève coup d’œil vers Nathan pour m'assurer qu'il est toujours obnubilé par la télé, je viens déposer plusieurs baisers dans le cou de Caleb avant de l'embrasser langoureusement. « Nathan est là, dommage. » Que je lui dis doucement en m'éloignant de lui tout en maintenant un contact visuel. Mais Nathan ne dort pas encore et nous faisons attention en sa présence. Les plus petits sont couchés et Caleb me raconte comment s'est passé le couché tout en reprenant sa tâche, torchon en main. « Mael s’est endormi rapidement. Les filles étaient un peu excitées, mais ça a été. » Ils ont pas l'air d'avoir été dérangés par mon absence ce soir, je n'en doutais pas, parce que Caleb sait parfaitement comment s'occuper des enfants et je me sens rassurée même si ça n'enlève pas la culpabilité que je ressens. Je regarde Caleb toujours en train de finir d'essuyer la vaisselle. « Tu sais pas t'arrêter deux secondes, finalement Lena tient peut-être de toi. » Ce n'est pas le cas non, mais c'est une manière détournée de lui faire remarquer que parfois lui aussi peut être un peu trop actif et même quand je lui dis que je vais finir, il secoue la tête pour me montrer qu'il n'est pas d'accord avec mon programme. « Non, tu vas manger d’abord. Et interdit de me dire « blablabla je n’ai pas faim, blablabla »  Je secoue la tête en souriant en entendant son imitation. « Chéri, je crois que même ton imitation de mon accent est plus réaliste. » Il n'essayait pas de l'être ceci dit. Je reprends « Mais, tu es en train de me dire que quand je te parle, toi tu entends blablabla ? Je sais pas comment le prendre. » Je sais que ce n'est pas le cas, quoique ça pourrait, je parle beaucoup. Beaucoup trop même. Et, de choses qui ne l'intéressent pas souvent, donc il pourrait ne pas vraiment m'écouter. Et, si ce soir encore, je n'ai pas spécialement faim, la faute aux muffins qu'il nous a préparé pour le goûter, il me pousse à table, la douche attendra, et je finis par prendre place pour manger l'assiette qu'il m'a préparé. Je n'ai pas beaucoup d'appétit mais j'aime la bonne nourriture et avec Caleb je suis servie parce qu'il est sacrément doué dans ce domaine, et pour une fois ce n'est pas ma subjectivité qui parle mais l'étoile qu'il a reçu pour la qualité de son travail. Je commence à manger, je crois que je n'ai pas vraiment le choix, et je prends mon temps quand je le vois s'installer à mes côtés. Voilà enfin qu'il se pose un peu. « Ton rendez-vous s’est bien passé ? » Je commence par secouer la tête. « Oui, oui enfin j'ai pu avoir les coordonnées du sportif et c'est le plus important. » Parce que pour ce qui est de tout le reste, le rendez-vous n'était pas le plus agréable et intéressant que j'ai pu faire. Et ce type m'a déjà prit trop de mon temps pour ce soir. Caleb fume un peu, l'avantage de la vapoteuse c'est qu'il n'a pas à sortir pour fumer, et en le voyant avec j'en profite pour le questionner un peu. « Comment tu te sens aujourd'hui ? Pas trop frustré ? Tu arrives à gérer le manque ? » Je sais qu'il n'était pas prêt à arrêter, que ce n'est pas un choix de sa part, que cette période est loin d'être la plus propice pour qu'il vive bien cet arrêt et le manque, mais il tient et je veux juste le soutenir sans lui mettre de pression. « Tu auras le droit à une petite récompense ce soir. » Et tout en mangeant, l'air de rien, ma main libre vient se poser sur sa cuisse, ce n'est pas parce que Nathan est dans la pièce à côté que je ne peux pas flirter discrètement avec mon mari après tout c'est lui qui a commencé.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptySam 4 Mai 2024 - 11:25

Calex
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Le début de soirée se passe sans Alex mais comme dans un miracle les enfants ne sont pas si excités que ça. Le coucher de Mael se fait sans encombre, il faut croire que me regarder cuisiner l’a grandement fatigué ce soir et si les jumelles sont toujours légèrement exaltées au moment du coucher, elles ont finalement trouvé le sommeil assez rapidement. Si seulement toutes les soirées pouvaient se dérouler ainsi. Nombreuses sont les fois où Mael ne semble avoir qu’une idée en tête : ne pas dormir, ou encore quand Lena prend un malin plaisir à exciter et maintenir éveillées sa moitié. Mais ce soir c’est comme s’ils s’étaient tous mis d’accord pour ne pas me compliquer la vie. Même Nathan ne râle pas lorsque je lui demande de commencer à débarrasser la table ainsi que remplir le lave-vaisselle. Sauf que s’il s’est montré si compliant c’est tout simplement parce qu’il voulait mettre toutes les chances de son côté lorsqu’il me demandera à regarder la télé un peu plus tard que d’habitude ce soir : il y a un match qu’il aimerait suivre. C’est d’ailleurs devant la télévision qu’il se trouve lorsqu’Alex ressort enfin de son bureau pour me rejoindre dans la cuisine. « Oh t'en fais pas pour moi, j'ai toujours de la force pour ce que tu as en tête. » Je le sais bien, ça, et le sourire qui s’est étiré sur mes lèvres ainsi que mes sourcils qui se lèvent parlent pour moi. « Mais, c'est plutôt à toi qu'il faut demander si tu vas avoir de la force pour moi, après tout ce que tu as fais aujourd'hui, tu dois être fatigué non ? » Et voilà comment faire redescendre toute la tension sexuelle en une seule phrase. Mes épaules se relâchent au même moment que mes sourcils se froncent légèrement. « J’ai juste fait des muffins et le repas de ce soir, quand je suis à l’Interlude je travaille cent fois plus que ça et j’ai toujours la force pour ça. » Presque toujours en tout cas. Mais c’est surtout une façon pour moi de lui sous-entendre que j’aimerais qu’elle arrête de me voir comme une petite chose fragile : je déteste ça. C’est loin d’être la première fois que ses actions vont en totale contradictions avec ses paroles, si ce qu’elle vient de me dire me laisse comprendre que rien ne se passera entre nous car elle pense que j’en ai trop fait aujourd’hui, ses baisers viennent me laisser sous-entendre l’inverse. « Nathan est là, dommage. » Mon regard se pose brièvement sur Nathan avant que je ne lâche un léger rire tout en venant récupérer le torchon de ses mains. C’est loin d’être la première fois que je me retrouve ne difficulté pour comprendre les signaux qu’elle m’envoie, Alex peut parfois être assez difficile à cerner. « Tu sais pas t'arrêter deux secondes, finalement Lena tient peut-être de toi. » C’est cette fois un rire franc qui franchi la barrière de mes lippes alors que j’attrape une poêle pour l’essuyer. « Il faut bien que quelqu’un le fasse. » Sauf qu’avant qu’elle puisse se proposer pour cette tâche je l’arrête tout de suite. « Mais non. Pas toi. Il faut que tu manges. » Je lui rappelle, et j’en profite pour l’accompagner vers la table de la salle à manger sur laquelle se trouve son assiette qui n’attend qu’elle pour être dégustée. « Chéri, je crois que même ton imitation de mon accent est plus réaliste. » Elle ne peut pas la voir puisque je suis derrière elle, mais mes yeux s’écarquillent légèrement. « Oh vraiment ? » Avec ces deux mots je m’amuse à cette fois imiter son british accent, que j’aime beaucoup, mais j’ai bien conscience ne pas être le plus doué pour l’imiter en réalité. Mais si ça me permet de faire rire ma femme, je compte bien continuer ainsi. « Mais, tu es en train de me dire que quand je te parle, toi tu entends blablabla ? Je sais pas comment le prendre. » Cette fois c’est moi qui ris tout en secouant doucement la tête. « Non pas vraiment… Enfin quand c’est pour me dire que tu n’as pas faim par contre, si, un peu. » C’est à moitié vrai, mais je sais que ça aura au moins le mérite de la faire rire.

Je m’accorde une pause dans le rangement de la cuisine pour m’installer à ses côtés alors qu’elle commence tout juste à manger. « Oui, oui enfin j'ai pu avoir les coordonnées du sportif et c'est le plus important. » Je sais qu’il s’agit d’un sportif Anglais mais pour être honnête je ne cherche pas réellement à en savoir beaucoup plus, pas que son travail ne m’intéresse pas bien au contraire, j’écoute chaque épisode de son podcast tout comme j’écoutais son émission lorsqu’elle était encore à la radio. Mais c’est surtout que je n’y connais rien, je ne connais réellement aucun sportif. J’apprends au moins qu’elle a réussi à obtenir ce qu’elle voulait et je suis ravi pour elle, d’ailleurs c’est avec un léger baiser sur la joue que je la félicite avant de sortir ma cigarette électronique. « Comment tu te sens aujourd'hui ? Pas trop frustré ? Tu arrives à gérer le manque ? » Doucement, je lève les épaules et avant de réellement lui répondre je profite de pouvoir tirer sur la vapoteuse. « Ça va… » je commence à lui répondre, finalement assez peu convaincu par mes propos et donc, je suppose, très peu convaincant. « C’est plus dur à certains moments de la journée, comme par exemple après les repas. Demain j’ai rendez-vous avec le médecin et les infirmiers, j’essaierai de leur en parler. » Les moments d’après les repas sont sûrement les plus durs. Si j’avais l’habitude de fumer un peu n’importe quand dans la journée, les cigarettes post-repas faisaient de loin parties de celles que j’appréciais le plus, ce qui explique donc qu’aujourd’hui en pleine période de sevrage ce soit après manger que je me sente le plus frustré. « Tu auras le droit à une petite récompense ce soir. » Sentant sa main venir se poser sur ma cuisse, je pose ma cigarette électronique sur la table tout en souriant grandement. « C’est vrai ? » je sais que ça l’est, oui, mais mon sourire ne quitte pas mes lèvres alors qu’en revanche mon regard cherche celui de ma femme. « Tu sais que c’est un excellent moyen de me faire tenir, ça ? » Savoir qu’une récompense m’attend ce soir – et j’ai bien évidemment quelques idées, je connais assez ma femme pour savoir ce qu’il lui passe par la tête.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyLun 6 Mai 2024 - 13:24




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J'aurais du passer cette soirée avec ma famille et mon mari mais le travail m'en a empêché et si les enfants sont déjà couchés et endormis, je compte bien me rattraper auprès de Caleb et profiter de lui ce soir. Enfin de sa présence à la maison. J'aime le savoir à la maison tous les soirs, j'aime m'endormir à ses côtés, encore plus depuis que j'ai du dormir sans lui pendant plusieurs jours quand il était hospitalisé. Il est à la maison pour se reposer, mais il a légèrement du mal à le faire. Enfin, c'est ce que je pense, mais je sais qu'il ne partage pas la même analyse que moi. « J’ai juste fait des muffins et le repas de ce soir, quand je suis à l’Interlude je travaille cent fois plus que ça et j’ai toujours la force pour ça. » Je disais cela pour rire, ou du moins, c'était avec une pointe de légèreté mais sa réponse me rappelle une chose que je n'aime pas. Il travaille trop, enfin non pas trop, mais il ne se ménage pas et ça ne me plaît pas. Il travaille 100 fois plus quand il est à l'interlude, ce sont ses mots et je sais qu'il aime ce qu'il fait et que ça compte énormément mais c'est peut-être aussi ça le problème. Il ne se ménage pas, ne s'écoute pas, et se donne à fond et je me demande à quel point il est en mesure de gérer sa fatigue et accepter ses propres limites. Je voudrais pouvoir lui dire, que justement travailler 100 cent fois plus c'est pas bon pour lui, mais je vois bien que ma première remarque ne l'a pas vraiment faite rire alors je me tais. Ou du moins, je garde pour moi ces pensées, et mes inquiétudes au sujet de sa santé qui sont pourtant fortes et ancrées en moi. Il m'a bien fait comprendre qu'il ne voulait pas que je sois sur son dos. « C'est vrai, mais quand tu es à l'interlude, tu as surtout beaucoup moins de temps pour ça. » Il a des horaires atypiques, des moments ou il finit tard, des soirées passées sans lui et des débuts de nuit ou je m'endors sans lui. Depuis son arrêt et son retour de l’hôpital, je n'ai pas à l'attendre ou à m'endormir sans lui, et c'est quelque chose que j'apprécie énormément. Sans compter non plus, les temps d'intimité que nous avons désormais. Pourvoir me coller à lui, pouvoir l'embrasser, pouvoir me blottir dans ses bras et le sentir contre moi quand je m'endors m'apaise énormément, et ce soir avant de m'endormir dans ses bras j'ai d'autres choses en tête. Des choses dont je le laisse entrevoir brièvement alors que mes lèvres se posent dans son cou, une tentative d'approche seulement stoppée par la présence de Nathan devant la télé. Et si je me canalise, lui repart bien vite à sa première tâche ; essuyer la vaisselle. « Il faut bien que quelqu’un le fasse. » Je m'apprête à lui répondre que je lui ai dis que je le ferais et qu'il m'a arraché le torchon des mains mais il reprends plus vite que moi. Bien plus vite, ce qui est rare. « Mais non. Pas toi. Il faut que tu manges. » Mon assiette est prête et il me fait bien comprendre que je vais devoir la manger et sans discussion. « Oui chef. » Je n'insiste pas, je pourrais lui dire que je vais le faire après, que je peux l'aider et manger après mais il semble bien décidé à me faire manger et il me le fait comprendre en se moquant de moi en tentant une imitation exagérée et ironique. « Oh vraiment ? » Cette fois c'est mon accent british qu'il tente d'imiter et c'est clairement pas le domaine dans lequel il est le plus doué. Je viens de passer un long moment au téléphone avec un Londonien et je peux sans difficulté dire que Caleb est nul en accent, mais il me fait rire. « Je retire ce que j'ai dis, tu es vraiment pas doué en imitation chéri. Heureusement tu as d'autres talents. » Des talents, il en a pleins, il en a énormément mais l'imitation et les accents n'en font pas partis. « Non pas vraiment… Enfin quand c’est pour me dire que tu n’as pas faim par contre, si, un peu. » Je secoue la tête en souriant alors que mes yeux se lèvent vers le ciel comme s'il venait de dire une grosse bêtise. Je mange, à mes yeux beaucoup, aux siens visiblement pas assez et s'il était derrière moi pendant les grossesses pour s'assurer que je m'alimente correctement, aujourd'hui, je pense être assez grande pour savoir quand j'ai faim ou non. Mais visiblement, lui n'entends pas quand je lui dis ne pas avoir faim parfois. « Je n'ai jamais autant mangé que depuis que je vis avec toi. Tu m'aurais vu à 18 ans quand j'ai débarqué à Brisbane pour vivre seule, j'étais loin de manger autant qu'aujourd'hui, et loin de manger aussi bien d'ailleurs. » Même si mon alimentation oscillait entre des trucs tout préparé et des restaurants étoilés, c'était n'importe quoi. Aujourd'hui je vis avec un chef étoilé qui me prépare des repas tous les jours et même deux fois par jour parfois, plus les muffins du goûter, et après il s'étonne quand je lui dis que je n'ai pas faim. Mais mon alimentation a toujours été chaotique que ce soit à mes 18 ans ou même plus tard à Londres ou le mélange drogue/alcool/dépression/soirée semblait venir jouer sur mon alimentation et sur la sensation de faim. Mais ça Caleb a pu le voir par la suite et je n'ai pas envie de lui rappeler.

Aujourd'hui, je mange mieux. J'ai un meilleur équilibre de vie et il en est le principal responsable et sans lui je sais que ce soir j'aurais sans doute été me coucher sans avoir mangé. Il m'a préparé mon repas, m'a gardé une assiette et je ne vais pas gaspiller, je sais qu'il déteste ça. Je m'installe pour manger et il finit par me rejoindre, s'accordant une pause dans son rangement pour s'installer à mes côtés et commencer à fumer. Il tire sur sa cigarette électronique, je le regarde. Je sais comme c'est difficile pour lui en ce moment, entre l'arrêt au boulot, l'arrêt de la cigarette, le manque et la frustration, je sais qu'il ne vit pas la meilleure période de sa vie et je profite de ce moment pour le questionner un peu sur la manière dont il vit tout ça. « Ça va… »  Je le regarde, fronce les sourcils comme pour lui montrer que cette réponse n'est pas suffisante et surtout pas rassurante parce qu'il me dit que ça va mais je sens bien dans son langage et dans son expression non verbale qu'il ne semble pas vraiment en accord avec ce qu'il dit  « C’est plus dur à certains moments de la journée, comme par exemple après les repas. Demain j’ai rendez-vous avec le médecin et les infirmiers, j’essaierai de leur en parler. » Je secoue la tête et tout en mangeant je l'écoute. Je comprends ce qu'il ressent, je suis passée par ces moments moi aussi et continuer sa vie habituelle tout en essayant de renoncer à une de nos habitudes addictives n'est pas simple. Il y arrive, c'est difficile pour lui mais il tient pour le moment et contrairement aux fois précédentes, il se fait aider. « Tu peux essayer de trouver un autre truc à faire après les repas, une autre habitude à ajouter dans ta routine pour t'aider à gérer les moments les plus compliqués. Un truc qui te détends ou qui t'apaise un peu et qui t'aide pour combler le manque et la tentation. » C'est à lui de trouver ce dont il a besoin ou ce qu'il pourrait l'aider, je pense qu'il gère avec la cigarette électronique mais il existe d'autres choses qui pourraient compenser et l'aider. C'est propre à chacun, moi j'ai combattu le manque en faisant beaucoup de sport, surtout les premières semaines. Mais, je sais que ce n'est pas quelque chose qui aidera Caleb alors à lui de trouver son truc. La lecture, la musique, travailler sur des idées de recettes, bricoler ou sortir promener le chien pour se changer les idées, je ne sais pas et je ne veux pas lui imposer quoique ce soit. « Mais, si tu sens qu'un jour tu es vraiment en manque et que c'est difficile pour toi, tu peux compter sur moi pour te soutenir et te changer les idées. » Si je ne sais pas ce qui peut le déstresser au quotidien, je sais que j'ai comme atouts la capacité à le détendre un peu. Je peux être très angoissante pour lui et oppressante aussi, mais j'ai quelques atouts pour lui faire du bien et si ce n'est pas que à ça que je fais référence dans mes propos, ça en fait partie. Et puisqu'il semble pas totalement allait bien, c'est ce que j'en déduis de ses mots et de ses réponses peu convaincantes, je lui propose un petit aperçu ce soir de ce que je peux faire pour l'aider à tenir le coup et une petite récompense aussi. « C’est vrai ? » Son sourire contraste avec cet air peut convaincu qu'il avait quand on parlait de ses ressentis vis à vis du manque. Il a même posé sa cigarette électronique, preuve qu'il est intéressé par ce que je lui propose. « Hum, hum. » Que je lui réponds tout en le regardant alors que ma main se balade sur sa cuisse. « Tu as bien mérité que je prenne soin de toi. » et je montre mon assiette presque vide de la tête. « Et j'ai pris des forces comme tu me l'as demandé, il va falloir que je les utilises avant de dormir. » Parce que c'est aussi pour ça qu'il m'a demandé de manger, enfin c'était une manière détournée pour me faire manger je le sais mais je n'ai pas oublié ses mots. « Tu sais que c’est un excellent moyen de me faire tenir, ça ? » Je secoue la tête, oui je le sais et c'est bien pour ça que je suis en train de lui caresser la cuisse et de le regarder avec mes yeux de biche alors que je me pince les lèvres. « Je vais te faire une programme de récompense sur mesure alors. Je vais me sacrifier pour que tu tiennes le coup. » Il sait très bien que ce n'est pas un vrai sacrifice au contraire, parce que ce dont on est en train de parler, j'aime ça. J'aime ces moments avec lui, ces moments de jeu, d'échange, de partage et de retrouvaille. J'aime voir l'effet que j'ai sur lui, sentir ses réactions quand je m'occupe de lui, voir le pouvoir que mon corps peut avoir sur le sien, et sentir son désir au travers de ses caresses sur mon corps. J'aime sentir l'amour intense qu'il y a entre nous et qui s'exprime totalement à ces moments. Sans retenue, sans honte, sans peur, juste du désir, du plaisir, de l'amour pure. « Tu lui as dis à quelle heure à Nathan ? Juste pour savoir si je te chauffe maintenant ou si j'attends un peu. » Je n'oublie pas Nathan qui est là, et qui n'est pas encore couché, je n'oublie pas qu'il peut arriver à tout moment et il retarde ce moment ou Caleb va être le centre de mon attention. Et alors que je lui demande, ma main continue pourtant de se balader de plus en plus haut sur sa cuisse, parce que finalement, l'idée de le chauffer me plaît et m'amuse, une sorte de pré-préliminaire, juste pour profiter de ce moment ensemble.

@Caleb Anderson   :l: 
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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyMar 7 Mai 2024 - 21:42

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« C'est vrai, mais quand tu es à l'interlude, tu as surtout beaucoup moins de temps pour ça. » Moins de temps, certes, mais j’estime tout de même que notre vie sexuelle est globalement très active. Du moins elle l’est assez pour moi, et sa réflexion me pousse à me demander si en me disant cela elle me fait comprendre qu’elle aimerait que nous couchions ensemble encore plus souvent – ce qui serait presque un peu dur tant nous le faisons déjà vraiment très très régulièrement. Mais l’heure n’est pas à ce genre de questionnement. Pour le moment je préfère me concentrer sur l’alimentation de ma femme. Beaucoup ne doivent sûrement pas comprendre pourquoi j’y prête tant d’attention mais c’est simple : Alex a toujours laissé la nourriture au second plan. Nombreuses sont les fois où elle ne se serait pas nourrit de la journée – ou quasiment pas – si je ne l’y incitais pas. Jamais je ne la forcerais à manger si je savais qu’elle se nourrissait correctement mais je sais que c’est bien loin d’être le cas, malheureusement. Elle mange peu, et je ne sais pas si c’est parce qu’elle oublie ou si c’est dans le but de perdre du poids ou de ne jamais en gagner. Pour moi le moment du repas est important et toujours agréable alors que pour elle c’est un véritable corvée – triste pour une femme de chef. « Je retire ce que j'ai dis, tu es vraiment pas doué en imitation chéri. Heureusement tu as d'autres talents. » Je sais qu’elle a raison. En tout cas, je sais ne pas être doué pour imiter son accent british que certes, j’aime énormément mais qui est loin d’être facile à reproduire. Mais pourtant mon visage se décompose lorsque je l’entends appuyer sur le fait que je ne sois clairement pas le plus doué pour l’imiter et pour l’amadouer c’est avec de grands yeux tristes que je la regarde un instant avant de lui répondre d’une petite voix. « Tu me brises le cœur, mon amour… » Pas réellement vrai, et je sais qu’elle le comprendra. C’est sans un mot de plus que je me laisse tomber sur la chaise à ses côtés tandis qu’elle s’installe devant son assiette pour commencer à manger. « Je n'ai jamais autant mangé que depuis que je vis avec toi. Tu m'aurais vu à 18 ans quand j'ai débarqué à Brisbane pour vivre seule, j'étais loin de manger autant qu'aujourd'hui, et loin de manger aussi bien d'ailleurs. » Alex était loin d’être bien épaisse lorsque nous nous sommes rencontrés, donc cette information ne m’étonne pas plus que ça. En revanche, je suis presque persuadé qu’à ce moment elle se sous-alimentait légèrement. « Je suis sûr que sans moi tu ne mangerais pas plus d’un repas par jour. » Et dans ce cas on ne peut pas m’en vouloir de prêter aucun d’attention à l’alimentation de ma femme, pas vrai ? « J’essaie simplement de faire attention à ce que tu manges un minimum, c’est tout. Je te connais assez pour savoir que quand je ne suis pas avec toi le midi, et quand je ne te prépare pas un repas, soit tu ne manges pas ou bien tu te contentes de grignoter. » C’est en soutenant son regard que je lui dis tout ça, et même si elle essaie de me contredire elle sait tout aussi bien que ça serait de la mauvaise foi de sa part.

Le manque du tabac se fait ressentir tous les jours depuis mon arrêt, mais comme je l’explique à Alex certains moments de la journée sont plus compliqués que d’autres. « Tu peux essayer de trouver un autre truc à faire après les repas, une autre habitude à ajouter dans ta routine pour t'aider à gérer les moments les plus compliqués. Un truc qui te détends ou qui t'apaise un peu et qui t'aide pour combler le manque et la tentation. » Et Alex sait de quoi elle parle, elle est déjà passée par-là, elle. Devoir se débarrasser d’une addiction, et si elle me donne ce conseil c’est sûrement parce qu’elle l’a elle-même appliqué. « Je peux essayer, oui… Mais ce n’est pas le seul moment qui est compliqué. » je lui avoue tandis que j’hausse doucement les épaules. Mais je garde son idée et je me note dans un coin de ma tête de l’appliquer dès demain. Essayer du moins. « Sauf que si je cuisine ou si je fais le ménage pour me détendre tu vas me le reprocher en disant que je dois me reposer pour mon cœur. » Parce que ce sont bien les deux choses qui m’aident le plus à me détendre. Quand je suis seul en tout cas, car lorsqu’Alex est avec moi il y a bien une activité en couple qui m’aide à m’apaiser, mais celle-ci n’ets pas non plus très reposante. Elle l’est encore moins que cuisiner ou le ménage, d’ailleurs. « Donc je vais devoir me contenter de ça » je termine, tout en levant ma cigarette électronique avant de venir tirer à plusieurs reprises dessus avant de la poser. La vapoteuse m’aide grandement à me détendre mais ce dont Alex fait référence est bien plus efficace. « Tu as bien mérité que je prenne soin de toi. Et j'ai pris des forces comme tu me l'as demandé, il va falloir que je les utilises avant de dormir. » Un sourire s’étire sur mes lippes alors que mes yeux se perdent dans les siens. Alex est définitivement beaucoup trop forte pour attirer toute mon attention sur elle. « Je vais te faire une programme de récompense sur mesure alors. Je vais me sacrifier pour que tu tiennes le coup. » Sa main qui se balade sur ma cuisse me fait frissonner, d’autant plus qu’elle remonte toujours un peu plus haut. « Et quel sacrifice tu vas faire… » je réplique, dans une voix mélangeant une fausse empathie avec une pointe de sarcasme. « Tu lui as dis à quelle heure à Nathan ? Juste pour savoir si je te chauffe maintenant ou si j'attends un peu. » Tel un adolescent découvrant l’amour et sa sexualité, je lâche un léger rire tout en venant passer une main dans mes cheveux. Non pas que j’avais oublié la présence de Nathan, non, mais simplement pour m’assurer qu’il ne puisse pas voir la main de sa mère me caresser ainsi, je me retourne rapidement pour vérifier que son attention est toujours portée sur ma télé. « 21h. » je lui réponds tout en me tournant vers elle. « Enfin je crois. Je ne sais plus. Tu me perturbes. » que je lui avoue avant de laisser une nouvelle fois ma main traverser mes bouclettes. « Mais si j’avais su ce que tu avais en tête, j’aurais été moins sympa. » cette fois mes mots sont murmurés à son oreille et sans réellement éloigner mon visage du sien, je plonge mon regard dans le sien tout en me mordillant la lèvre inférieure.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyMar 14 Mai 2024 - 8:32

[quote="Alexandra Anderson"]



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Le regard et le visage de Caleb change quand je lui dis être pas doué pour l'imitation. Et, pendant une seconde je me demande s'il est vraiment touché par mes mots. Peut-être que j'ai été trop directe sans m'en rendre compte ? Mais quand je vois exagérer ce regard triste et que je l'entends avec une toute petit voix me dire « Tu me brises le cœur, mon amour… » je devine qu'il n'est pas sérieux et qu'il a comprit que je plaisantais. « Pendant une seconde j'ai vraiment cru que je t'avais blessé, faut pas faire ce genre de regard là, je me sentais mal, et laisse ton cœur en dehors de ça. » Je plaisante un peu mais je l'ai tellement blessé par le passé sans le vouloir que j'essaye désormais de faire attention à ça pour éviter de le faire souffrir à nouveau. Et puis son coeur est fragile, il nous l'a rappelé y'a quelques jours. Je sais qu'il n'a pas vraiment le cœur brisé mais je reprends avec une pointe de légèreté. « Mais j'ai dis que tu avais d'autres talents, et ce sont des talents bien plus intéressant que le talent d'imitateur. » Des talents il en a pleins mais je pense, enfin non je suis certaine qu'il n'en a pas conscience ou qu'il ne le voit pas ainsi. Caleb n'a jamais été quelqu'un de confiant et j'ai de plus en plus conscience que j'ai pas toujours été à la hauteur pour l'aider à avoir confiance, mais j'essaye de m'améliorer et d'être un peu plus généreuse en compliment, même s'il n'aime pas vraiment les compliments. Je m'installe pour manger, et mon assiette dressée parfaitement est un bel exemple du talent de Caleb, même chez nous il ne peut pas s'empêcher de faire les choses correctement et il sait bien le faire. La cuisine rangée, il s'installe à mes côtés alors que je suis en train de manger. Il a légèrement insisté pour que je mange, enfin pas vraiment insisté, mais il m'a bien fait comprendre que je n'avais pas vraiment le choix et je n'avais pas l'intention de ne pas manger en voyant qu'il m'avait laissé une assiette. En revanche, ce serait mentir de ne pas dire que ça ne m'aurait pas dérangé de ne pas manger. « Je suis sûr que sans moi tu ne mangerais pas plus d’un repas par jour. » Sans lui, c'est presque sur oui. Sans lui, avant de le connaître c'était le cas. Ça l'était aussi après l'avoir quitté. Pour des raisons différentes, mais oui, les jours ou je ne mangeais qu'un repas par jour ont été bien plus nombreux que ceux ou je mangeais sainement et normalement. Je ne peux pas mentir la dessus et je secoue la tête tout en dégustant le repas qu'il m'a préparé. Je ne m'alimente pas correctement mais ça ne m'empêche pas d'apprécier la bonne nourriture et de reconnaître les plats bien préparés et ceux de Caleb le sont particulièrement, surtout qu'il sait parfaitement ce que j'aime et ce que je n'aime pas donc c'est toujours à mon goût. « J’essaie simplement de faire attention à ce que tu manges un minimum, c’est tout. Je te connais assez pour savoir que quand je ne suis pas avec toi le midi, et quand je ne te prépare pas un repas, soit tu ne manges pas ou bien tu te contentes de grignoter. » Je grimace légèrement parce qu'encore une fois il a raison et je ne peux pas le contredire. Et parfois même quand il m'a préparé un repas, il m'arrive d'oublier de le manger, prise dans le travail. Je ne vais pas lui dire ça par contre, je sais qu'il n'aimerait pas, pour tout un tas de raisons et il aurait raison. Mais par oubli, par flemme, parce que je n'ai pas faim ou toutes autres raisons plus ou moins valables, ma façon de m'alimenter n'a jamais été un modèle à suivre mais heureusement Caleb veille à ce que je prenne soin de moi et j'ai un rythme bien plus sain depuis qu'il est dans ma vie et aujourd'hui, les journées ou je ne mange qu'un repas sont très rares. « Je plaide coupable. Mais heureusement que tu es là, je sais pas comment je ferai sans toi chéri. » C'est dit avec une pointe d’exagération mais pourtant je le pense vraiment. Pas forcément sur la question de l'alimentation, je ne me suis jamais laissée mourir de faim, mais plus globalement, parce que si Caleb a rendu mon alimentation plus stable et plus saine, c'est toute ma vie qu'il a rendu plus stable et plus saine. « Mais plus sérieusement, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, j'ai déjà connu bien pire niveau alimentation, je mange à ma faim et tu t'en assures en me préparant des plats excellents tous les jours. » Je me dois de le rassurer quand même avec un peu plus de sérieux, juste pour être certaine qu'il ne développe pas des inquiétudes sur ce sujet. Je lui ai déjà donner assez d'inquiétudes à avoir et je ne veux pas qu'il pense que j'ai un problème avec la nourriture, ce qui n'est vraiment pas le cas.

Ce n'est pas le moment de lui donner des sujets d'inquiétudes, alors qu'il lutte contre le manque de nicotine et qu'il est bloqué à la maison en arrêt forcé après un séjour à l’hôpital. Il a besoin d'un environnement serein et calme sans stress. Il a besoin de s'adapter à cette nouvelle situation, au manque de nicotine, aux habitudes qui viennent rendre encore plus difficile le sevrage. Je connais ça, je suis passée par là, bien trop souvent et je n'en suis pas fière. Mais cette expérience peut me servir pour le comprendre et lui donner quelques conseils notamment sur la manière de gérer les moments ou le manque est le plus intense. « Je peux essayer, oui… Mais ce n’est pas le seul moment qui est compliqué. » Il hausse les épaules, il n'a pas besoin d'en dire plus. Je comprends. Le manque ne choisit pas de ne plus se faire ressentir à certains moments de la journée et tout est prétexte pour raviver cette sensation et venir rendre le sevrage compliqué. Je l'ai vécu, le quotidien, les habitudes, cette sensation de manque qui devient une obsession pendant quelques minutes et qu'il faut apprendre à gérer pour éviter de craquer. J'en ai fais des séances de sport, à aller au bout de mes forces jusqu'à l'épuisement pour faire taire ce cerveau qui me demandait de l'alcool encore et encore. Les mains tremblantes, le corps tremblant, plus d'une fois j'ai failli tomber alors que je courrais dans le grand parc du centre pour gérer. Chaque personne est différente et je sais d'or et déjà que Caleb n'aura pas la même manière de gérer que moi, le sport il déteste ça mais il a d'autres idées pour l'aider à s'apaiser dans les périodes les plus difficiles. « Sauf que si je cuisine ou si je fais le ménage pour me détendre tu vas me le reprocher en disant que je dois me reposer pour mon cœur.  Donc je vais devoir me contenter de ça. » Il montre sa cigarette électronique et si ça l'aide alors c'est le principal mais je me sens coupable suite à ses paroles. Je n'ai jamais voulu le priver de ses activités qui l'apaise. « Si ça peut t'aider à ne pas fumer je veux bien que tu cuisines tous les plats que tu désires. Si ça peut t'aider à gérer ton stress et le manque, je ne vais pas te le reprocher. » Je lui assure, je le rassure aussi peut être un peu. C'est en tout cas mon objectif. « Et tu sais que ce n'est pas des reproches que je te fais ? Je m'inquiète pour ta santé, mais je sais qu'être sur ton dos ne dois pas t'aider en ce moment je vais faire attention à ça. » Il me l'a fait comprendre déjà par sms alors qu'il passait sa première nuit à l’hôpital et j'ai tendance à oublier que Caleb peut prendre soin de lui, enfin presque. A mon sens, il en fait toujours trop et il ne s'écoute pas assez, toujours prêt à prendre soin des autres mais pour prendre soin de lui et s'accorder un peu de repos, il n'est clairement pas le meilleur, mais je sais qu'il n'aimerait pas que je lui redise ce soir. Je veux le soutenir pas le stresser ou le frustrer, alors pour lui montrer mon soutien, je lui propose un programme pour ce soir qui devrait au moins lui permettre de se détendre un peu. Un programme qui devrait l'aider à penser à autre chose qu'à la nicotine. Enfin, j'espère. Ses yeux posés sur moi, son sourire qui montre son adhésion à ce projet, j'accompagne mes mots par des gestes en laissant ma main se balader sur sa cuisse. Et puisqu'il dit que c'est un excellent moyen de le faire tenir que de le récompenser ainsi, je vais me faire une joie de lui offrir cette récompense. « Et quel sacrifice tu vas faire… » Je secoue la tête avec assurance. « Passer du temps nue rien qu'avec toi. Oh oui un gros sacrifice pour moi. » Je réponds à son sarcasme par de l'ironie parce qu'il sait bien que c'est quelque chose que j'aime énormément et que jamais je ne vivrais ça comme un sacrifice. C'est une récompense pour lui à la base, mais il sait bien que c'en est une pour moi aussi parce que j'aime énormément ce genre de moment moi aussi et c'est bien pour ça que je suis en train de laisser ma main glisser de plus en plus haut sur sa cuisse, de manière loin d'être innocente. L'envie de lui sauter dessus aurait guider mes gestes il y a quelques années mais aujourd'hui nous ne sommes plus seuls chez nous et je peux pas me déshabiller au milieu de la cuisine quand je le veux. Nathan est présent et il m'oblige à être sur la retenue. Au niveau des gestes du moins parce que niveau parole, je ne le suis pas vraiment même si ça reste soft. Ça suffit pour faire comprendre à Caleb mes intentions et à la faire réagir aussi. Je vois qu'il est un peu déstabilisé et ça m'amuse. « 21h. Enfin je crois. Je ne sais plus. Tu me perturbes. »  C'est à mon tour de lâcher un petit rire en l'entendant m'avouer que je le perturbe mais c'est pas pour autant que je vais m'arrêter bien au contraire.  « J'aime savoir que j'ai toujours la capacité de te perturber. » Je le regarde fixement tout en laissant ma main délaisser sa cuisse pour caresser par dessus son pantalon son entrejambe. « Mais si j’avais su ce que tu avais en tête, j’aurais été moins sympa. » Je ris un peu, Caleb le papa poule ne l'est plus vraiment quand il est question de notre sexualité. Il s'est rapproché de moi, son visage à quelques mètres du mien, son regard plongé dans le mien, mais ce ne sont pas ses yeux que je fixe désormais mais sa bouche. Et plus précisément, ses lèvres qui se mords dans un geste qui ne me laisse pas indifférente et il le sait très bien. « Si Nathan était couché, ça ferait longtemps que tu serai nu. » Je lui murmure ces mots, hors de questions que Nathan puisse entendre quoique ce soit de cette discussion, et je surveille par dessus l'épaule de Caleb que Nathan soit toujours absorbé par l'écran et le match qu'il regarde. Mais, c'est une réalité, sans Nathan dans la pièce à côté ce ne serait pas son pantalon que je serais en train de caresser. « Mais puisqu'il est encore debout et que je ne peux clairement pas te sauter dessus malgré mon envie, je vais aller me calmer et patienter sous la douche. Tu me rejoins quand il est couché ? » L'envie de continuer ce jeu est grande mais je sais aussi que Nathan est juste là à coté et qu'il y a des limites à tenir et j'ai peur de les dépasser si je continue. Mais, pourtant en lui parlant de douche et en lui demandant de me rejoindre, je lui fais bien comprendre que la soirée ne fait que commencer pour lui et pour nous.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyMer 15 Mai 2024 - 21:00

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« Pendant une seconde j'ai vraiment cru que je t'avais blessé, faut pas faire ce genre de regard là, je me sentais mal, et laisse ton cœur en dehors de ça. » Son court moment de doute reste finalement assez légitime puisque j’ai toujours été d’une nature assez susceptible, mais cette fois, j’ai simplement décidé de rentrer dans son jeu avec une pointe de sarcasme dissimulée dans ma réponse. « Mais j'ai dis que tu avais d'autres talents, et ce sont des talents bien plus intéressant que le talent d'imitateur. » Cette fois c’est avec un grand sourire que j’accueille ses paroles. « Ah oui ? » Je demande, l’air faussement innoncent tout en levant les sourcils. « Tu parles de quels talents au juste ? » Je sais très bien ce qu’elle a en tête et je ne doute pas qu’elle arrivera à déceler les signes dans mon comportement qui montrent que j’ai moi aussi, bien compris quels sont les talents auxquels elle fait référence. Mais rentrer dans ce jeu de séduction qui est tout sauf rare entre nous, m’amuse toujours beaucoup. Bien que le reste de la conversation soit beaucoup plus calme et sérieux. Si ma consommation de cigarette a longtemps été un problème, celui d’Alex en revanche touche à son alimentation plus que douteuse et légère. « Je plaide coupable. Mais heureusement que tu es là, je sais pas comment je ferai sans toi chéri. Mais plus sérieusement, tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, j'ai déjà connu bien pire niveau alimentation, je mange à ma faim et tu t'en assures en me préparant des plats excellents tous les jours. » Mes sourcils se froncent légèrement et je ne tarde pas à lui répondre. « J’espère bien que tu as connu pire, tu es mariée à un chef je te rappelle ! » Que je m’exclame faussement parce que non, je ne suis pas vexé par ses propos. Il n’y a pas de raison de l’être, elle a raison, je fais attention à elle en lui préparant des plats tous les jours. Si le cliché du couple il y a une dizaine d’année voulait que ce soit la femme qui reçoive son mari avec de beaux petits plats tous les soirs, chez nous c’est les rôles sont inversés et je ne changerais ça pour rien au monde.

Le manque de nicotine se fait bien évidemment ressentir très régulièrement dans la journée mais cette fois, je me fais aider par un médecin et toute une équipe spécialisée en addictologie. Arrêter de fumer n’est pas facile et la preuve, je n’y suis jamais parvenu sauf que cette fois c’est différent. Je n’arrête pas par solidarité de ma femme enceinte contrainte de ne plus consommer de nicotine durant sa grossesse. Ce sont des médecins qui m’ont fait comprendre que l’arrêt de la cigarette serait le bienvenu pour ma santé qui est loin d’être parfaite à l’heure d’aujourd’hui. Les enjeux sont différents et encore plus sérieux. « Si ça peut t'aider à ne pas fumer je veux bien que tu cuisines tous les plats que tu désires. Si ça peut t'aider à gérer ton stress et le manque, je ne vais pas te le reprocher. Et tu sais que ce n'est pas des reproches que je te fais ? Je m'inquiète pour ta santé, mais je sais qu'être sur ton dos ne dois pas t'aider en ce moment je vais faire attention à ça. » Je tire sur ma cigarette électronique plusieurs fois avant de la poser de nouveau sur la table tout en acquiesçant d’un signe de tête. Je sais qu’elle s’inquiète simplement pour ma santé et que son inquiétude peut parfois prendre le dessus. Si je dois me poser pour laisser la possibilité à mon cœur de se reposer, je dois en même temps subir un sevrage nicotinique et le problème étant que toute les activités que j’ai trouvées pour occuper mon esprit lors de cette période difficile ne sont en rien reposantes. « Oui, oui je le sais bien, ne t’en fais pas. » Il y a bien une autre occupation extrêmement efficace pour m’occuper l’esprit lorsque l’envie de fumer est trop forte, mais c’est de loin la moins reposante de toute, et sa main qui se balade sur ma cuisse en plus de son attitude me font comprendre rapidement que c’est bien ce qu’elle a en tête. « Passer du temps nue rien qu'avec toi. Oh oui un gros sacrifice pour moi. » Je lâche un petit rire tout en me pinçant les lèvres alors que mon regard passe de sa main qui s’approche dangereusement de mon entre-jambe et son visage situé à quelques centimètres du mien. « J’aime beaucoup quand tu es nue, en plus. » je lui murmure afin de m’assurer que Nathan ne puisse pas entendre cette conversation – ce serait tout aussi gênant pour lui que pour nous. « J'aime savoir que j'ai toujours la capacité de te perturber. » Ce n’est un secret ni pour elle, ni pour moi de toute façon. Depuis toutes ces années Alex a encore bien des pouvoirs sur moi et c’est d’ailleurs le regard pétillant de désir pour ma femme que je la regarde dans les yeux alors que sa main a enfin trouvé son chemin vers mon entrejambe. « Si Nathan était couché, ça ferait longtemps que tu serai nu. » Si nous avions quelques années de moins et surtout, pas d’enfant dans la maison. Encore une fois, elle me fait légèrement rire alors que je ne la quitte pas des yeux. « Mais puisqu'il est encore debout et que je ne peux clairement pas te sauter dessus malgré mon envie, je vais aller me calmer et patienter sous la douche. Tu me rejoins quand il est couché ? » « Ne commence pas sans moi. » encore des mots murmurés à son oreille. Nathan n’est qu’à quelques mètres de nous et malgré ses soupirs devant la télévision je sais qu’il est complètement absorbé par le match, mais il est préférable pour tout le monde de s’assurer qu’il n’entende pas cette conversation. Alors qu’Alex quitte la table, je ne l’ai toujours pas quitté des yeux puisque mes yeux en profitent pour glisser sur ses fesses jusqu’à ce qu’elle disparaisse totalement de mon champ de vision. Je sais qu’elle a quitté la table pour se glisser sous la douche et m’y attendre et heureusement pour nous, l’heure du coucher de Nathan arrive dans quelques minutes, ainsi que la fin de son match – il me semble, en tout cas. « Ça dure combien de temps, déjà ? » que je demande à Nathan tout en emmenant l’assiette d’Alex en cuisine. La vitesse avec laquelle Nathan se retourne vers moi pourrait me faire rire, mais le regard qu’il me lance en un doux mélange entre l’exaspération et le jugement. « Sérieusement, papa ? » Je n’ai pas besoin de lui répondre, mon regard est assez parlant, je pense et c’est après avoir levé les yeux au ciel qu’il me répond. « Il reste cinq minutes. C’est grave que tu ne saches pas ça. » Il a raison, pourtant Alex m’a sûrement donné plusieurs fois la durée d’un match, mais pas assez apparemment. « Ne le dis pas à Alex. S’il te plaît. » ce qui semble le faire rire en plus. Les cinq minutes passent et c’est après m’avoir souhaité bonne nuit que Nathan file dans sa chambre me laissant enfin la liberté de rejoindre Alex. J’embarque la cigarette électronique et c’est après avoir tiré plusieurs fois dessus que je la laisse sur ma table de chevet pour retrouver Alex dans la salle de bain. « Salut beauté. » je ne perds pas une minute de plus pour me déshabiller et la rejoindre sous la douche, profitant de la vue parfaite sur son corps nu.

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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptySam 18 Mai 2024 - 1:12

[quote="Alexandra Anderson"]



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« Ah oui ? » Je ris légèrement en voyant sa réaction. « Tu parles de quels talents au juste ? » Oh, il sait très bien à quel type de talent je fais allusion. Je sais que c'est à ses talents dans l'intimité qu'il est en train de penser et auxquels il fait référence. Je le vois à la manière avec laquelle il me réponds. Caleb n'est pas quelqu'un qui est très à l'aise avec les compliments et je sais qu'il ne serait pas du tout comme ça s'il pensait que j'étais en train d'évoquer d'autres aspects de sa personnalité. Pourtant, je ne pensais pas uniquement à ses compétences d'amant parfait, mais plutôt à tous ses talents qui font de lui le mari parfait, bien au delà de l'aspect intime. « Tu es un homme aux multiples talents mais je sais exactement à quoi tu es en train de penser et j'aime particulièrement tes talents dans ce domaine mais je ne pensais pas vraiment à ça précisément. » Après ce serait lui mentir que de dire que désormais je n'y pense pas, parce que des talents il en est fourni dans ce domaine, pour mon plus grand plaisir. « Mais puisque tu demandes, je peux évoquer tes incroyables facultés à utiliser ton corps pour me satisfaire. C'est un talent dont tu peux être sacrément fier. » Caleb n'est clairement pas la définition de fier, mais je sais que dans ce domaine au moins, il ne sous-estime pas. Enfin, pas vraiment, et ça serait bien dommage qu'il le fasse parce qu'il est vraiment doué et je pense lui avoir déjà dit à de nombreuses reprises pour qu'il n'en doute pas.

Les talents de Caleb ne s'arrêtent pas à réussir à me donner du plaisir, il est un homme rempli de talents et de qualités. Et, un talent que tout le monde connaît à son sujet, c'est bien son talent pour la cuisine. Chef étoilé d'un restaurant réputé de Brisbane, il me fait aussi profiter de ses talents culinaires chez nous. Il aime la cuisine et même en dehors de la cuisine de l'Interlude, il ne peut s'empêcher de préparer avec minutie chacun des plats qu'il fait et il en profite aussi pour s'assurer qu'en plus de manger de la bonne nourriture, je mange tout simplement, ce qui n'a pas toujours été le cas dans ma vie. « J’espère bien que tu as connu pire, tu es mariée à un chef je te rappelle ! » Je suis amusée par sa réaction et la manière avec laquelle il s'exprime et si je parlais de la qualité, mais surtout de la quantité de nourriture, il a tout de même raison. Je suis mariée à un chef étoilé (précision importante) qui est réputé pour la qualité de ses plats et je sais que beaucoup de femmes voudraient avoir un homme qui cuisine (et qui cuisine parfaitement bien) pour elles. « Mariée au meilleur des chefs en plus. » Je sais qu'il ne l'est pas réellement, et il pourrait me le rappeler mais à mes yeux, il l'est et c'est surtout le seul chef qui compte et ça fait de lui le meilleur pour moi. J'accompagne ces mots d'un bref baiser que je viens déposer sur sa joue alors qu'il a sa cigarette électronique entre les lèvres.

Il traverse une période compliquée, l'arrêt de la cigarette n'est pas simple à gérer pour lui. Je l'ai déjà vu tenter d'arrêter, par soutien pour moi pendant les grossesses, mais il a toujours fini par reprendre. Faut dire que je n'étais pas la personne la plus facile à vivre pendant mes grossesses. Je ne le suis pas non plus en temps normal pour être tout à fait honnête, mais je ne l'ai jamais vraiment aidé par mon comportement. Insupportable, fatigante, stressante, énervante et j'en passe, il avait toutes les raisons du monde pour craquer et s'offrir un moment de détente grâce à la cigarette. Sauf, qu'aujourd'hui ce n'est pas pour moi qu'il arrête, mais pour sa santé, pour lui et j'essaye de le soutenir à ma manière. Ce qui est jamais vraiment une bonne chose, parce que je ne sais pas faire et que j'ai tendance à faire trop, ou à le faire mal. Je le sais, et j'essaye d'adapter ma posture, j'essaye de me contenir et de rester dans la limite ; être là pour lui sans l'étouffer. Le soutenir sans lui mettre de pression. Sauf, que je n'y arrive pas vraiment. Il le dit, en plaisantant un peu, mais il sent comme des reproches de ma part sur sa manière de gérer ses temps à la maison et sur la manière dont il occupe son temps pour surmonter le manque et je me sens coupable de voir qu'encore une fois mon inquiétude a un impact sur la manière dont je me comporte avec lui et ne l'aide en rien. « Oui, oui je le sais bien, ne t’en fais pas. » Il ne semble pas m'en vouloir ou m'en tenir rigueur mais je sais pourtant que mon attitude n'est pas la meilleure pour le soutenir et l'aider à résister à son envie de fumer. Heureusement pour moi, j'ai quelques atouts en ma possession pour tenter de lui apporter un peu de positif dans sa vie et dans son esprit aussi. L'occuper pour qu'il ne pense pas à la cigarette. Occuper son esprit et stimuler un peu son corps pour que les sensations que lui procure ma main sur sa cuisse viennent remplacer la sensation de manque. Je ne suis pas une épouse parfaite, loin de là. J'ai bien trop de défauts et bien peu de qualités dans ce rôle mais j'ai quelques talents que j'utilise avec lui. « J’aime beaucoup quand tu es nue, en plus. »  En temps normal, j'aurais pu me mettre nue devant lui suite à ces mots, mais Nathan est devant la télé et je ne peux décemment pas me déshabiller. « Je sais chéri, tu n'as pas besoin de le dire, je vois comment tu réagis quand je suis nue. » Et j'aime cette réaction d'ailleurs, j'aime son regard sur mon corps, un regard à la fois amoureux, excité, passionné, désireux. Un regard qu'il est le seul à pouvoir poser sur ce corps désormais, un corps que j'ai bien trop de fois détruit, salis, mais qui aujourd'hui est aimé et désiré par Caleb. Son regard est bien différent de tout ceux des autres hommes qui ont pu regarder mon corps, et le désir que je lis dans ses yeux doit être tout aussi présent dans les miens alors que ma main caresse son entrejambe. Le pantalon qui fait encore barrière, je me résous à arrêter ce jeu alors que le désir se fait plus grand mais la présence de Nathan nous empêche d'aller plus loin. Pour le moment du moins, parce que je sais que ce n'est qu'une question de minutes avant de pouvoir me retrouver seule avec Caleb. Encore quelques minutes que je vais passer sous la douche en attendant que Nathan aille se coucher et que je puisse profiter de mon mari. « Ne commence pas sans moi. » Je le regarde me pinçant la lèvre et un petit air taquin sur le visage. « Ne sois pas trop long sinon tu risques de te faire remplacer par des jouets. » Je ne suis pas sérieuse, c'est avec lui que j'ai envie de passer du temps et avec lui que j'ai envie de prendre du plaisir, mais j'ai envie de faire planer le doute en lui. Un moyen pour prolonger un peu le jeu de séduction et la tension même quand je ne serais plus à ses côtés. Je quitte la cuisine, je souhaite bonne nuit à Nathan, j'en profite pour regarder le tableau d'affichage du match pour savoir combien de temps il reste de match, et ensuite je passe faire un bisou à chacun de nos enfants avant de rejoindre la salle de bain de notre chambre pour commencer à me démaquiller en attendant Caleb. Je sais qu'il ne devrait plus tarder, et pour m'en assurer vraiment je regarde mon téléphone pour vérifier que le match soit terminé. J'allume quelques bougies dans notre chambre et quand j'entends Caleb monter je me glisse sous la douche l'attendant pour notre soirée et notre nuit à deux.



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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyLun 20 Mai 2024 - 20:53

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« Tu es un homme aux multiples talents mais je sais exactement à quoi tu es en train de penser et j'aime particulièrement tes talents dans ce domaine mais je ne pensais pas vraiment à ça précisément. » Oh. La déception doit certainement se lire non sans mal sur mon visage, mais Alex enchaîne. « Mais puisque tu demandes, je peux évoquer tes incroyables facultés à utiliser ton corps pour me satisfaire. C'est un talent dont tu peux être sacrément fier. »Ah ! Voilà, je préfère clairement entendre ça, et si les traits de mon visage s’étaient quelque peu fermés en entendant sa première phrase, c’est un grand sourire qui finit tout de même par s’étirer sur mes lèvres. Je n’ai jamais été une personne extrêmement confiante, bien au contraire. Je doute de moi. Beaucoup. Sur tous les domaines, ou presque. Au fil du temps j’ai fini par tout de même comprendre et accepter cette connexion sexuelle indescriptible entre Alex et moi qui fait, que, nos moments d’intimité sont toujours plus qu’incroyables. Je ne doute pas – ou plus – réellement de mes compétences dans ce domaine mais ce n’est pas le seul. Bien que vous ne me verrez jamais vanter mon talent et niveau en cuisine, il s’agit tout de même du premier secteur dans lequel je me sens assez à l’aise pour ne pas douter de moi constamment. « Mariée au meilleur des chefs en plus. » Et si j’ai plus ou moins confiance en moi quant à mes aptitudes en matière de cuisine, je ne pense clairement pas être le meilleur des chefs – ni même le meilleur. « Et c’est vrai que tu es très objective pour dire ça. » C’est plus son amour pour moi que le reste qui parle, c’est une certitude mais ça ne veut pas dire que son compliment ne me touche pas, bien au contraire. Savoir que ma femme apprécie ma cuisine reste plutôt plaisant et flatteur, surtout lorsque l’on sait qu’elle a toujours fréquenté beaucoup de restaurants étoilés et ça, avant même notre rencontre.

L’arrêt du tabac n’est pas simple. Ce n’est pas la première fois que je me lance dans un sevrage de nicotine mais cette fois, je sais que l’option de reprendre la cigarette n’en est pas une ou du moins, que je refuse qu’elle soit une possibilité à envisager. L’aide des professionnels est plus qu’appréciable mais c’est aussi et surtout le soutien de ma femme qui devient une véritable béquille pour moi dans cette étape de ma vie dont je me serai bien passé. Lorsqu’elle a dû arrêter l’alcool, j’ai été là pour elle et aujourd’hui elle me rend la pareille – bien que je ne pense pas que l’on puisse comparer l’arrêt de l’alcool à celui de la cigarette. « Je sais chéri, tu n'as pas besoin de le dire, je vois comment tu réagis quand je suis nue. » Sa réponse me fait rire presque instantanément. Je sais que mon regard a tendance à toujours parler pour moi sans même que je ne sois obligé d’utiliser la moindre communication verbale, mais je pense que me voir être bouche-bée à chaque fois que j’ai la chance de pouvoir analyser son corps nu est sûrement un magnifique compliment pour elle, pas vrai ? « Ne sois pas trop long sinon tu risques de te faire remplacer par des jouets. » Et sur ces mots, la voilà qui disparait pour me laisser seul en compagnie de Nathan dans le salon. S’il est plutôt fréquent de me voir attendre avec impatience la fin d’un match de foot, ce soir c’est encore plus le cas et bien heureusement pour moi – et Alex, la fin arrive rapidement, me laissant enfin libre de pouvoir rejoindre ma femme qui m’attend déjà dans la salle de bain.



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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyJeu 23 Mai 2024 - 8:18




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Le changement de réaction de Caleb me fait rire. C'est d'ailleurs surtout sa réaction quand j'évoque l'un de ses talents précisément qui m'amuse. Caleb est un homme aux multiples talents mais aussi pleins de surprises et je suis chanceuse et honorée d'avoir le droit de connaître toutes les facettes de Caleb. Je sais que beaucoup le connaisse comme un homme romantique, doux, attentionné et généreux. Et il l'est, n'en doutez pas. Mais, je le connais aussi en tant qu'amant passionné, sensuel et tout aussi généreux dans l'intimité qu'il ne l'est dans la vie. Autant dire que je suis comblée avec lui. Le fait qu'il sourit largement en entendant mes mots me fait sourire à mon tour. Il peut être fier de ses talents, et s'il ne me réponds pas, il ne me contredit pas non plus, ce qui en soit est une vraie progression pour lui dans l'acceptation des compliments. Et celui là il semble même vraiment l'apprécier et l'accepter. Les talents de Caleb ne sont plus à démontrer et ceux en cuisine sont connus et reconnus dans la profession et je partage ce point de vue. En étant encore un peu plus dithyrambique, mais c'est normal de l'être quand on est amoureuse non ? « Et c’est vrai que tu es très objective pour dire ça. » Je sais qu'il a raison. Que mon objectivité pourrait être clairement remise en question mais est-ce que je suis obligée d'être objective ? Est-ce que même c'est important que je le sois alors que l'on parle du seul homme que je n'ai jamais aimé et que j'ai épousé ? « Je laisse l'objectivité pour les critiques gastronomiques, ils sont payés pour être objectifs, moi je suis amoureuse du chef et objective ou pas, tout ce qui compte c'est que tu es le seul chef que j'aime et le seul à qui je veux faire des compliments culinaires. » Pour les autres chefs, pour les autres restaurants, j'ai bien sur un avis à donner mais finalement je me moque bien des critiques des autres restaurants ou même des autres chefs, le seul qui compte c'est Caleb.



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Message(#)Calex 97 x and you can't keep your hands off me, or your pants on EmptyJeu 23 Mai 2024 - 21:17

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