Let's pretend
Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
« Il l’a dit oui. » Elle le reconnaît et il en est soulagé même s’il ne montre rien. Étrange de le voir avec un air si sévère - la peur en est la seule responsable. « J’appellerais le gynécologue demain pour avoir un rendez-vous en urgence … je verrais avec lui pour avancer mon congé maternité. » « Merci », se contente-t-il de dire tout en mettant la clef dans le contact. Un premier pas vers la raison et ça avait quelque chose de rassurant. « Je te promets de le faire juste après être allée faire ma déposition à la police. Je peux pas, ne pas y aller Tony. C’est important et puis je pourrais aussi rajouter ce passage aux urgences contre lui. Est-ce qu’on peut rentrer maintenant ? » « On rentre, ouais … », qu’il se contente de répondre tout en démarrant la voiture. « Je t’accompagne demain », pas une question mais plutôt un fait, une décision qu’il a prise seul et surtout qu’il n’a pas envie de discuter, « il est hors de question que je te laisse traverser ça toute seule et encore moins si cet abruti est dans les parages. » Il tourne la tête vers elle un instant. « Tu joues les super héros encore demain et ensuite tu me promets d’être la femme la plus égoiste de cette planéte, ok ? », qu’il lui demande en attendant un acquiescement de signe de tête. Il fallait penser à elle, à eux, à cette famille qui était sur le point de se construire.

La voiture garée dans l’allée, il lui ouvre la porte - évidemment et c’est un Bandit à moitié réveillé qui vient s’approcher pour les renifler et vérifier que tout allait bien. Tony referme la porte derrière eux tout en marmonnant quelques mots rassurants au chien qui finit par reprendre sa place, près du canapé alors que Tony vient se laisser tomber sur le canapé dans un soupir des plus longs. Il n’avait pas imaginé sa soirée comme celle-ci et il avait encore quelques difficultés à ordonner ses pensées. Enfoncé dans le canapé, il a la tête appuyée contre le dossier et finit par la tourner en direction de Pénélope. Il se contente de la regarder car il ne sait pas quoi lui dire. Lui dire qu’il a eu peur pour elle, pour eux. Lui dire qu’il aimerait pouvoir les protéger. Lui dire qu’il a peur, qu’il a toujours peur de faire mal, de manquer quelque chose, de ne pas être à la hauteur. Lui dire qu’elle est tout ce dont il a toujours rêvé, lui dire qu’il craint que leur monde de rêves ne s’étiole car tout est trop beau pour être vrai.

Faire comme si rien ne s’était passé
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« A partir de demain, je me tiens tranquille … je te le promets. » furent les derniers mots que je prononçais avec que nous quittions les urgences. Le trajet jusqu’à la maison se fit dans le silence le plus total. Il m’accompagnera demain au commissariat et j’avais bien compris que ce n’était pas une proposition mais bien un fait. Si je n’étais pas autant à fleur de peau et même épuisée, j’aurais pu trouver ça attendrissant qu’il prenne à ce point le rôle du petit ami protecteur au sérieux.

Il fait nuit depuis un moment lorsque nous arrivons à la maison. Bandit vient immédiatement nous renifler et vérifier que tout va bien. Quand ce fut fait, il retourna immédiatement dans son panier alors que les chats eux, n’ont pas bougé de leur arbre et nous observent un œil à moitié ouvert. Tony va s’affaler dans le canapé et j’en profite pour ranger ma veste sur le portant prévu à cet effet et poser mes clés dans le vide poche. Je jette un coup d’œil à la cuisine où nous avons laissé le thé ainsi que nos assiettes en plan quand j’ai fait peur à Tony. Ce dernier a la tête appuyé contre le dossier et tourne la tête vers moi. Je plante mon regard dans le sien et m’avance doucement vers le canapé. « J’ai plus très faim. Et toi ? » Sans attendre de réponse, je m’enfonce moi aussi dans le canapé et pose ma tête contre son épaule. Je ferme les yeux quelques instants et saisis sa main pour enrouler mes doigts aux siens.

Il s’écoula peut-être une minute ou cinq – je l’ignore – mais lorsque je me relevais, je pris les joues du brun entre mes mains et lui murmurais : « Je t’aime tu sais. » Et pour appuyer mes dires, je venais coller mes lèvres aux siennes. Un baiser pour le remercier d’être là pour moi, pour eux, pour ce truc qu’on construisait ensemble. Un baiser pour lui montrer que je l’aimais, qu’il était mon pilier et que ça n’en serait jamais autrement. Un baiser qui s’embrase, qui fait frissonner mon corps en entier. Un baiser qui nous coupe la respiration. Un baiser qui en appelle un autre et encore pleins d’autres.

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Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
« J’ai plus très faim. Et toi ? » Il soupire et souffle en guise de réponse « pas vraiment, non. » Il a perdu l’appétit à la minute où les sourcils de sa petite-amie se sont froncés et où il a pris conscience que quelque chose clochait. Elle s’enfonce à côté de lui dans le canapé et quand elle pose sa tête sur son épaule, il a ce geste de recul non pas pour prendre ses distances mais plutôt pour l’inviter à venir se lover davantage dans le creux de son bras car c’est là qu’il l’invite. Il laisse sa tête se reposer sur la sienne et la laisse même venir entremêler ses doigts au sien, s’enfermant dans un silence salvateur, réparateur. Elle va bien. Elle est avec lui. Elle est chez elle. Il est là. Les enfants vont bien. Tout le monde va bien. Il peut respirer. Quand elle se redresse, il sent son corps se saisir. Il est prêt à bondir si jamais elle lui dit avoir mal, avoir besoin d’aller voir un médecin … sa paranoïa, sa peur. Le regard cherche celui de sa petite amie qui vient entourer son visage de ses mains. « Je t’aime tu sais. » Il ne peut pas y répondre et la laisse l’embrasser. Une main glisse sur sa joue, dans son cou et se perd sous sa crinière blonde alors qu’il continue et perpétue ce baiser. Son corps s’enflamme et pourtant, il vient mettre fin à ce baiser, demeurant dans cette position, son front collé au sien, ses lèvres à quelques millimètres des siennes: « Je t’aime aussi … même quand tu joues trop au casse-cou et que tu manques de me faire avoir un arrêt cardiaque... » Il souffle ces quelques mots contre ses lèvres, ouvrant les yeux pour la regarder. Sa main est posée sur sa joue et il la caresse du bout des doigts. « Et, tu vas devoir te tenir tranquille à partir d’aujourd’hui … pas à partir de demain. » Il précise avec un sourire malicieux. « Crois-moi, tu m’as désormais sur le dos pour veiller à ce que tu passes les derniers mois les plus calmes, sereins et paisibles qu’il soit … quitte à devenir folle sous l’ennui. » Un chaste baiser est déposé sur ses lèvres et il se laisse de nouveau retomber sur le canapé, tout en gardant une main posée sur elle.

Faire comme si rien ne s’était passé
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Je t’aime aussi … même quand tu joues trop au casse-cou et que tu manques de me faire avoir un arrêt cardiaque... » Je grimace et affiche une moue ennuyée,  « Heureusement ton cœur est en parfait état, pas vrai ? » dis-je tout en posant une main sur sa poitrine. La caresse de ses doigts sur ma joue me fait frissonner. « Et, tu vas devoir te tenir tranquille à partir d’aujourd’hui … pas à partir de demain. » Je penche la tête sur le côté pour lui donner mon accord, et réponds à moitié sérieuse, à moitié malicieuse : « Plus de stress à partir d’aujourd’hui. » répétais-je, « Crois-moi, tu m’as désormais sur le dos pour veiller à ce que tu passes les derniers mois les plus calmes, sereins et paisibles qu’il soit … quitte à devenir folle sous l’ennui. » Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres et je sens une certaine frustration me gagner. « Calme, sérénité … oui c’est ce que je compte bien faire. » Affirmais-je tout en me tortillant légèrement pour être un peu plus à mon aise. Je pose mon coude en haut du dossier du canapé et mon menton sur le plat de ma main sans le lâcher des yeux : « On a dit que le stress était pas bon pour la grossesse, pas que je devais arrêter de vivre. Je vais pouvoir aller marcher le long de la plage le matin et même amener Bandit avec moi, » et cette idée a l’air de plaire au toutou qui lève les oreilles parce qu’il sait qu’on parle de lui, « Bref faire un tas de choses qu’une femme avec un travail a pas le temps de faire mais là, je vais pouvoir en profiter. » affirmais-je parce qu’il était évidemment hors de question que je me morfonde chez moi ! « Donc je vais faire de l’exercice … Et on peut même commencer maintenant. » Un sourire malicieux, « Qu’est-ce que tu en dis ? » demandais-je d’une voix suave tandis que mon regard faisait la navette entre ses yeux et sa bouche. « Ah oui, au cas où tu l’aurais oublié, c’est pas bon de contrarier une femme enceinte : pas de stress, de pas de contrariétés, pas de … frustration… » conclus-je avant de laisser échapper un éclat de rire tout en passant ma main sous son tee-shirt pour caresser la peau brûlante de son ventre.

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Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
« Calme, sérénité … oui c’est ce que je compte bien faire. On a dit que le stress était pas bon pour la grossesse, pas que je devais arrêter de vivre. Je vais pouvoir aller marcher le long de la plage le matin et même amener Bandit avec moi, bref faire un tas de choses qu’une femme avec un travail a pas le temps de faire mais là, je vais pouvoir en profiter.» « T’as déjà tout prévu à ce que je vois », constate-t-il amusé. « Donc je vais faire de l’exercice … Et on peut même commencer maintenant. Qu’est-ce que tu en dis ? » Un rire amusé s’échappe de ses lèvres car il pense vraiment qu’elle est en train de lui faire une blague mais il reconnaît à son regard qu’elle est vraiment en train de l’inviter. « Ah oui, au cas où tu l’aurais oublié, c’est pas bon de contrarier une femme enceinte : pas de stress, de pas de contrariétés, pas de … frustration… » Sa main glisse sous son tee-shirt et au contact de sa peau sur la sienne, il sent son corps s’électriser et vient enrouler sa main autour de son poignet. « Pen ! », lance-t-il en cherchant son regard, l’air presque strict. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait - après tout, cela faisait déjà trop de jours, de semaines qu’il n’avait pas eu l’occasion de partager ce genre d’instant avec elle … mais il se demandait encore si ce n’était pas … dangereux. L’incompétence du mâle. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée — ce n’est pas que je n’en meurt pas d’envie mais est-ce que tu crois », il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’elle est venue le faire taire en déposant un baiser sur ses lèvres et apparemment, il peut arrêter son début de mansplaining et la laisser prendre les décisions concernant le restant de cette soirée. Ses doigts sont déjà en train de se glisser sur sa peau, se glissant sous sa robe alors qu’il souffle tout contre ses lèvres, une voix rieuse : « ok, tu m’as convaincu … c’est toi la boss »

Faire comme si rien ne s’était passé
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« T’as déjà tout prévu à ce que je vois » Un haussement de sourcil suivi d’un gloussement amusé. « évidemment ! » répliquais-je sans m’arrêter en si bon chemin. Un rire s’échappe de ses lèvres. Je suis persuadée qu’il pense que je plaisante en cet instant. Ma main sous son tee-shirt semble le convaincre que je suis vraiment en train de l’allumer et je suis encore plus amusé quand il saisit mon poignet pour m’arrêter alors que j’ai clairement senti sa peau se recouvrir de chair de poule sous mes doigts. « Pen ! » - « Oui mon amour ? » feignais-je avec innocence devant son air strict. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée — ce n’est pas que je n’en meurt pas d’envie mais est-ce que tu crois » J’ai une furieuse envie de rire mais décide de le faire taire en déposant un baiser sur ses lèvres alors que ses mains s’égarent déjà sous ma robe. Ma peau frisonne instantanément au contact de la sienne et mon rire fait écho fait écho à sa voix rieuse, « ok, tu m’as convaincu … c’est toi la boss »

Je finis par me mettre à califourchon sur ses cuisses – tant que je le peux encore … et vu la taille de mon ventre, ça ne sera plus possible d’ici quelques semaines – et dépose des baisers brûlants dans son cou tout en tirant sur son sweat pour le lui retirer : « Bébé, malgré ta constitution très impressionnante, il n’y a strictement aucun risque, tu m’entends ? » lui dis-je en plantant mon regard dans le sien, Je ne ménageais pas son égo mais tant pis. « J’ai lu quelque part que ça peut même aider à enclencher le travail en fin de grossesse. » Sous-entendu : il n’y a aucune contre-indication à faire ce que nous nous apprêtons à faire.

« Et si ça t’a pas convaincu… » Je plantais un autre baiser ses lèvres avant de me lever pour faire glisser ma robe le long de mes jambes, « j’ai d’autres arguments en réserve … » l’aguichais-je, un sourire gourmand collé aux lèvres. Je lui tendis ma main pour qu’il se lève et l’attirer vers moi pour partager un autre baiser, mes bras s’enroulant autour de son cou et mes mains dans ses bouclettes brunes.

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Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
« Bébé, malgré ta constitution très impressionnante, il n’y a strictement aucun risque, tu m’entends ? » Un rire idiot s’échappe de ses lèvres. « J’ai lu quelque part que ça peut même aider à enclencher le travail en fin de grossesse. » « Oh, tu dis ça pour me rassurer ? », qu’il demande peu convaincu par l’effet escompté mais elle a l’art et la manière de venir se lover contre lui, de déposer quelques baisers sur sa peau qui frissonne aussitôt. Elle lui a manqué. Les paupières se ferment et s'ouvrent subitement quand il la sent se lever pour lui faire face. « Et si ça t’a pas convaincu… » Son regard se pose sur sa silhouette qui se révèle sous ses yeux alors que le tissu de sa robe vient rejoindre le sol. « J’ai d’autres arguments en réserve … » Il secoue la tête, convaincu et vient tendre le bras pour saisir sa main et se lever, lui faire face. « OK, je te suis … mais t’as le droit de me montrer tes arguments … », dit-il dans un éclat de rire, enroulant un bras autour d’elle pour finalement disparaître derrière les murs de sa chambre … Et, c’est comme ça qu’ils se retrouvent, qu’ils froissent les draps de cette chambre. Il lui soufflera au creux de l’oreille combien il l’aime et ils finiront par s’endormir, enlacés dans les bras de l’autre.

Au petit matin.
Le soleil se fraye un chemin entre les rideaux de la chambre. Il ouvre un œil. Il est allongé sur le ventre, la tête tournée vers l’autre côté du lit et non celui de Pénélope. La tête de Bandit lui fait face et il grimace tout en tendant le bras pour le repousser doucement, amusé. Anthony se retourne, se retrouve sur le dos avant de rouler sur le côté pour apercevoir la silhouette, le profil de sa petite amie. Elle dort et il la trouve à chaque fois encore plus belle que la dernière fois. Il ne cesse de tomber amoureuse d’elle. C’est un fait. Un sourire attendri apparaît sur ses lèvres et sa main vient se poser sur le ventre arrondi de la jeune femme. « Salut vous, pas de folie aujourd’hui … aujourd’hui, c’est le premier jour de repos de votre mère alors on essaie de faire en sorte que tout se passe à merveille … », il parle à voix basse mais appercoit qu’elle est réveillée et le regarde alors il lui fait signe de ne pas prêter attention à lui. « T’occupes, j’ai une conversation sérieuse avec tes enfants … » Il dépose un baiser sur son ventre avant de venir s’approcher davantage d’elle. « Il est même pas huit heures … j’étais censé faire une grasse mat’... », un soupir pour lui-même.

Faire comme si rien ne s’était passé
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Le reste de la soirée s’était considérablement améliorée dès que nous étions rentrés de l’hôpital. J’avais réussi à rassurer le Lewis quand j’avais capitulé pour le travail. J’étais en congé maternité dans deux semaines mais si je voulais me montrer honnête, j’étais déjà bien crevée. Mes journées étaient intenses, l’organisation de la journée du 8 mars avait sérieusement entamé mes réserves d’énergie. Ce congé tombait à pic même si je savais que j’allais finir par culpabiliser de ne pas être au travail. Il allait falloir que je trouve de quoi m’occuper sinon, j’allais devenir folle. Et quoi de mieux que de froisser les draps avec le Lewis pour commencer mon congé maternité de la plus délicieuse des manières ?

Le lendemain matin
J’entendis de loin le petit couinement du chien sans qu’il ne réussisse à me faire ouvrir les yeux. Je voulais encore profiter de ce demi sommeil et c’est la voix du Lewis qui me tira définitivement des bras de Morphée. Il avait posé doucement une main sur mon ventre nu. « Salut vous, pas de folie aujourd’hui … aujourd’hui, c’est le premier jour de repos de votre mère alors on essaie de faire en sorte que tout se passe à merveille … » Un sourire au coin des lèvres alors qu’il s’aperçoit que je suis réveillée. « T’occupes, j’ai une conversation sérieuse avec tes enfants … » Il me fait signe de ne pas prêter attention à lui mais je peux m’empêcher de pouffer de rire, attendrie par son geste et d’autant plus lorsqu’il dépose un baiser sur mon ventre. « Ils te reconnaissent, je les sens s’agiter au son de ta voix. » m’émerveillais-je alors que je prenais sa main et la posais sur mon flanc, pile au moment où l’un des bébés donnait un coup de pied.

« Il est même pas huit heures … j’étais censé faire une grasse mat’... » Je tends les bras pour qu’il vienne se mettre contre moi et enroule mes bras autour de son cou, caressant du bout des doigts sa nuque : « On est pas obligé de se lever tout de suite, non ? » demandais-je après avoir déposé un baiser sur son crâne, « Si Bandit veut bien, on peut rester encore un peu au lit à se faire des câlins, peut-être même se rendormir ? » proposais-je et comme si le chien comprenait tout ce que je racontais, il bondit dans mon lit et vint se mettre à nos pieds. « Je veux profiter de t’avoir encore un peu contre moi. » murmurais-je. Ça pouvait paraître horriblement niais mais je savourais ce moment, je savourais de sentir sa peau contre la mienne, son odeur …

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Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
« Ils te reconnaissent, je les sens s’agiter au son de ta voix. » « Qu’est-ce que tu crois ? On s’connaît maintenant depuis quelques mois … On est déjà une bonne équipe », réplique-t-il amusé et surtout ravi de pouvoir faire partie de la vie de ces deux petits êtres qui grandissaient dans le ventre de sa meilleure amie.

Anthony se rapproche davantage d’elle quand elle l’invite à venir se blottir un peu plus contre lui - il ne lui faut pas plus de deux secondes pour se blottir dans ses bras, un bras enroulé autour d’elle. « On est pas obligé de se lever tout de suite, non ? Si Bandit veut bien, on peut rester encore un peu au lit à se faire des câlins, peut-être même se rendormir ? » Bandit prend ça pour une invitation et aussitôt, il se lève légèrement tout en claquant des doigts et en montrant à côté du lit. « Bandit ! » aussitôt le chien descend du lit et disparaît pour gagner le salon et les tigres de la blonde, sans doute. Et oui, Tone et l’éducation de son chien. Bandit dormait souvent dans le lit de Tone, dans son appartement mais il n’était pas friand de le voir dormir dans le lit de Pénélope … chez Pénélope. « Je veux profiter de t’avoir encore un peu contre moi. » « Je bouge pas d’ici, on avait dit qu’on passerait la matinée ici, non? », il relève la tête vers elle avec un sourire candide. « Tu sais, quand t’as dit juillet … j’ai failli avoir un arrêt cardiaque. Juillet, c’est tout bientôt … je veux pas mettre la pression, pas ce matin mais quand même ... », il dépose un doux baiser contre son épaule, « Ça ne nous laisse plus vraiment beaucoup de temps rien qu’à deux — il va falloir en profiter … ! », et se laisse de nouveau tomber sur le dos sans détourner le regard de celle qui partage désormais sa vie, sa vie toute entière.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Qu’est-ce que tu crois ? On s’connaît maintenant depuis quelques mois … On est déjà une bonne équipe » L’idée qu’ils soient déjà une bonne équipe me plaisait déjà tellement .Tout un tas d’émotions se bousculaient dans ma tête en cet instant. J’affiche un sourire complice et lui réponds : « Ils sont pas encore arrivés que déjà tu formes une équipe avec eux ? Quelque chose me dit qu’ils vont adorer être avec toi. » Aucun doute là-dessus. S’il y avait bien une personne à qui je confierais mes enfants, c’était bien lui.

Je tends les bras vers lui et il n’en faut pas davantage pour qu’il vienne se blottir contre moi. Son parfum m’envahit et je me dis que je suis à ma place : avec lui. Et que j’ai une chance inoüie d’avoir trouvé mon âme sœur. Oui, Anthony Lewis était mon meilleur ami, - désormais – mon petit ami mais surtout et avant tout mon âme sœur. L’idée de rester dans ce lit toute la journée est extrêmement tentante mais la matinée fera l’affaire. Bandit prend ça pour une invitation à venir avec nous mais se fait rapidement rappeler à l’ordre par le brun et il disparaît dans le salon. « Je bouge pas d’ici, on avait dit qu’on passerait la matinée ici, non?   » J’acquiesce avec un sourire malicieux et enroule ma jambe avec la sienne : « T’es mon prisonnier ! » le taquinais-je, avant de rire, amusée.

« Tu sais, quand t’as dit juillet … j’ai failli avoir un arrêt cardiaque. Juillet, c’est tout bientôt … je veux pas mettre la pression, pas ce matin mais quand même ... » Mon sourire amusé laisse la place à un sourire attendri, d’autant plus lorsqu’il dépose un baiser sur mon épaule. « Ça ne nous laisse plus vraiment beaucoup de temps rien qu’à deux — il va falloir en profiter … ! » Je le regarde se laisser retomber dans le lit puis je finis par me tourner, posant mon coude sur le matelas et ma joue sur ma main pour lui faire face. « C’est bientôt et en même temps, ça me semble tellement loin. » lui dis-je sans le quitter des yeux, « Je pense que d’ici quelques jours, j’arriverais plus à voir mes pieds … Te moque pas c’est pas drôle ! » m’esclaffais-je tout en mettant une légère tape sur son torse, « j’adore être enceinte mais … il me tarde qu’ils soient là. » lui confiais-je, « C’est ça qui te fait peur ? Qu’on ait plus de temps pour nous ? » le questionnais-je sans vouloir le brusquer, « C’est sûr que les premiers temps on risque de pas avoir beaucoup de vie sociale, de vie tout court mais … j’ai espoir que des tas de tata et de pseudo mamie gâteau – je parle de ta mère au cas où tu te poserais la question - » dis-je avec amusement, « (…) voudront bien le relai pour qu’on puisse se retrouver quelques heures. » En tout cas, je l’espérais !

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Anthony ☆  @Pénélope Danbury
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Chez Pénélope – Bayside
Allongé sur le dos, un bras calé sous sa tête tournée vers Pénélope.
Pénélope, allongée sur le côté à côté de lui.
Cette scène, ils l’ont vécu tellement de fois et pourtant tout a changé ces derniers mois. Ils sont désormais un duo complet et accompli, le duo passionné et amoureux. Pourtant, ils parviennent toujours à faire en sorte que ces moments soient hors du temps. Ils peuvent tout se dire quand ils sont dans cette position. Ils peuvent tout se confier. Ils peuvent se mettre à nu sans avoir peur de la réaction de l’autre. Les confidences du passé ont de nouvelles confidences qui les rejoignent, leurs secrets, leurs peines de cœur et leur peur. Alors, c’est tout naturellement qu’il se livre … qu’il avoue que le temps presse et passe à la vitesse de la lumière … selon lui. Bientôt, ils seront quatre. Bientôt, il la partage avec deux petits monstres. Bientôt. « C’est bientôt et en même temps, ça me semble tellement loin. Je pense que d’ici quelques jours, j’arriverais plus à voir mes pieds … Te moque pas c’est pas drôle ! » Il dodeline la tête comme pour lui faire comprendre qu’il pense même que c’est déjà le cas, tout en pouffant de rire … un peu plus fort quand elle lui donne une tape sur le torse. « J’adore être enceinte mais… » « Mais », glisse-t-il en même temps qu’elle car il la connaît mieux que quiconque et sent déjà venir la suite de sa phrase. « il me tarde qu’ils soient là. » Il acquiesce, silencieux. Hâte qu’ils soient là, de les découvrir, d’apprendre à les connaître. « C’est ça qui te fait peur ? Qu’on ait plus de temps pour nous ? C’est sûr que les premiers temps on risque de pas avoir beaucoup de vie sociale, de vie tout court mais … j’ai espoir que des tas de tata et de pseudo mamie gâteau – je parle de ta mère au cas où tu te poserais la question - voudront bien le relai pour qu’on puisse se retrouver quelques heures. » « Peur est un bien grand mot, je n’ai pas … peur », dit-il en insistant sur le mot « peur » avec ce sourire au bord des lèvres. « Mais, il faut être honnête … ce sont des jumeaux, on double carrément notre effectif, Penne, », la voix est rieuse à l’idée de s’imaginer du jour au lendemain les effectifs se doubler comme dans un cartoon, « je n’ai pas peur qu’on n’ait plus de temps pour nous deux. Je sais qu’on va avoir du mal à se retrouver rien qu’à deux, que ça va peut-être même être impossible … et ça ne me dérange pas, ça ne me fait pas peur … c’est juste que parfois, je me dis qu’on a pas vraiment pu profiter du début de notre relation, tu sais les moments un peu fougueux et fou d’un début de relation … » Il tourne la tête un instant vers le plafond avant de rire et de reposer son attention sur elle, « bon après, c’est pas comme si je te connaissais pas et qu’on a absolument besoin d’apprendre à se connaître. » Toujours un bras calé sous sa tête, c’est sa main libre qui vient se poser sur la joue de la jeune femme sans la quitter du regard. « J’ai hâte de pouvoir vivre chacun de ces moments avec toi, Pen. » Et il tend le cou, relève la tête pour pouvoir déposer un baiser sur ses lèvres.

Faire comme si rien ne s’était passé
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Allongés l’un en face de l’autre, ce n’est pas la première fois que nous nous retrouvons ainsi. Anthony a toujours été mon pilier, celui à qui je pouvais tout confier sans me demander si j’allais passer pour une folle. Pas de jugement entre nous, mais une confiance réciproque et dans tous les domaines. Le fait que nous ayons passé un nouveau cap dans notre relation n’a pas changé ce rituel. Je n’ai pas peur de lui confier ma hâte de voir les enfants arriver dans notre vie même si je suis consciente du bouleversement que ça va être. Mais j’ai hâte de les voir, de les tenir dans mes bras … Mais c’était évident que ça allait complètement changer nos vies, à lui, à moi, à nous deux, à notre dynamique, à notre couple, à notre vie tout court.

« Peur est un bien grand mot, je n’ai pas … peur » Je me contente de lui sourire, un air encourageant. J’étais rassurée qu’il n’ait pas « peur » et je comprenais – je crois – où il venait en venir. « Mais, il faut être honnête … ce sont des jumeaux, on double carrément notre effectif, Penne, » Je pouffe de rire et acquiesce à ses paroles. « Double travail, doubles couches, doubles biberons … double tout ! » répondis-je sans forcément chercher  l’effrayer, j’étais juste pragmatique, et ça allait être un sacré défi en terme d’organisation. « je n’ai pas peur qu’on n’ait plus de temps pour nous deux. Je sais qu’on va avoir du mal à se retrouver rien qu’à deux, que ça va peut-être même être impossible … et ça ne me dérange pas, ça ne me fait pas peur … c’est juste que parfois, je me dis qu’on a pas vraiment pu profiter du début de notre relation, tu sais les moments un peu fougueux et fou d’un début de relation … » Je le regarde, attendrie par ses paroles et pose mon regard sur lui alors qu’il tourne la tête vers le plafond, « Les moments fougueux et fou du début d’une relation on peut les vivre … plus tard non ? » proposais-je avec un candide, « bon après, c’est pas comme si je te connaissais pas et qu’on a absolument besoin d’apprendre à se connaître. » Je ris de bon cœur et acquiesce une fois de plus, « Non c’est vrai qu’on se connaît depuis toujours mais on a rien fait dans l’ordre tous les deux alors des moments fou et fougueux, on pourra en vivre des tas … peut-être pas dans les mois qui viennent mais on en vivra d’autres, j’en suis persuadée.  » Et ça me plaisait qu’on ne fasse rien dans l’ordre lui et moi, ça nous ressemblait. « Et on a fait pas mal de trucs fou, » plaisantais-je, « la Tasmanie par exemple ! On aurait pas fait mieux si ça avait été un vrai rencard ! » ris-je de plus belle en me souvenant de notre épopée.

Sa main libre vint se poser sur ma joue, « J’ai hâte de pouvoir vivre chacun de ces moments avec toi, Pen. » - « Moi aussi j’ai hâte. » Et avec personne d’autre que toi ! Je m’avançais pour sceller nos lèvres dans un tendre baiser tout en posant ma main sur la sienne. « Je t’aime. » soufflais-je d’une voix chaude, tout contre ses lèvres.