ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
C’était la troisième fois en moins de dix minutes qu’il essayait d’appeler Megan mais que ses appels restaient sans réponse - comme si c’était le moment, comme si cela n’allait pas davantage lui faire peur et le faire paniquer plus qu’autre chose. Parce-que simplement l’informer qu’elle avait du se rendre aux urgences parce-qu’elle perdait du sang, sans autre information qui pouvait être utile ou rassurant dans son message, n’était clairement pas une méthode qui fonctionnait bien avec Damon. Alors entre un polo enfilé en vitesse dans la chambre et ses chaussures glissées alors qu’il était presque déjà en dehors de la maison, il avait essayé de l’appeler une nouvelle fois mais tous ses efforts se trouvaient être vains; le meilleur moyen serait encore de se rendre sur place.
« Megan Williams ? » L’infirmer de l’accueil des urgences releva son regard de son écran en haussant un sourcil un brin hautain en direction du jeune homme. « Bonjour. » Passant la main dans ses cheveux pour les remettre en place - il avait peut-être marché à la limite de la course entre la voiture et ici, il ne mentirait pas si la question lui était posée -, Damon inspira longuement avant de se refaire un semblant de sourire de composition. « Excusez moi, bonjour. Megan Williams ? » Il était poli, il était courtois, mais il était surtout inquiet et il n’avait pas le sentiment que faire dans la dentelle était quelque-chose de nécessaire en cet instant. L’infirmier soupira en regardant de nouveau son écran. « Et vous êtes ..? » - « Son mari. » Avec assurance, avec fierté. « Box F mais elle est en examen. Vous pouvez l’attendre là-bas. » - « Merci. » L’instant d’après, il marchait dans la direction donnée.
Attendre dans le box n’était pas davantage mieux que d’attendre chez eux sans qu’elle ne réponde à son téléphone, mais au moins désormais il savait que la prochaine fois qu’il aurait un contact avec elle, ce serait de vive voix et qu’il pourrait être à ses côtés. Elle allait bientôt revenir de l’examen qu’elle était partie passer - il ne savait même pas de quoi, à y réfléchir un instant -, et elle serait de nouveau avec lui. Elle se devait de revenir rapidement de son examen, après tout. Parce-qu’elle lui avait dit qu’elle avait perdu du sang mais elle n’avait pas donné de précision, mais cela ne devait pas être en si grande quantité et pour une raison réellement grave, ce n’était pas possible elle n’aurait pas pu le prévenir si ça avait été le cas. N’était-ce pas le cas ? Donc elle allait forcément arriver d’un moment à l’autre, ce ne serait pas si grave que cela - parce-que cela ne pouvait pas être grave -, et tout irait pour le mieux ils pourraient rentrer chez eux et passer le reste de la soirée comme si de rien n’était et… Damon ferma les yeux, inspira un long moment. Il était entré dans une spirale de pensées qui ne lui permettait pas de rester tranquille sur sa chaise, alors il allait se forcer à respirer un peu plus profondément et à ne pas aller dans cette direction là parce-qu’il n’allait pas en revenir sinon et ça finirait avec deux dossiers au nom de Williams aux urgences aujourd’hui - ce n’était pas le but de la démarche initialement engagée.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche
Jo pense certainement que c’est mieux comme ça, même si elle n’a rien dit de désobligeant tandis que nous attendions toutes les deux dans la salle d’attente. Ce n’était pas une urgence, aux yeux d’un personnel surchargé. Un peu de sang sur les cuisses n’avait rien d’alarmant à leurs yeux. Sans doute connaissaient-ils tous la réponse, celle qui n’a pris pour moi des allures d’évidence qu’une fois mise devant le fait accompli après un bref examen. « Et qu’est-ce qu’il faut faire maintenant ? » Ai-je demandé à un résident du service obstétrique affecté aux urgences ce soir-là et qui s’est occupé de moi. Lui a récité sa réponse sur un ton que j’ai trouvé glaçant de neutralité. « Dans la plupart des cas, il n’y a rien à faire, votre corps connaît son boulot. » Je déglutis face à l’ironie de cette déclaration étant donnée ma situation. Je n’ajoute rien, je ne réagis pas, inquiète malgré tout de ce qu’il se passe lorsque l’on sort de la majorité des cas. « On va simplement surveiller. Je vais vous trouver un créneau pour une échographie la semaine prochaine, à moins que vous préfériez prendre rendez-vous dans le privé. » Un peu trop ébranlée pour prendre la moindre décision, je me contente de secouer la tête de gauche à droite. « Non, ici c’est bien. » - « Parfait. C’est un rendez-vous de contrôle, pour vérifier que l’expulsion est complète. Sinon, un traitement médicamenteux suffit là encore dans la plupart des cas. » Et je comprends, je connais ce qu’il se passe lorsque cela ne suffit pas. Je l’ai déjà vécu sauf que, la dernière fois, c’était mon choix et pas celui de la nature. Incapable de prononcer le moindre mot de plus, je me contente de hocher la tête un peu plus mollement encore que précédemment. « Je vais vous laisser vous rhabiller. Vous avez des serviettes ici - » Il tapote doucement de la main un tas de linges blancs propres. « - si vous voulez vous nettoyer. » Nettoyer le sang entre mes cuisses, donc.
Je n’ai prévenu Damon que quelques minutes avant d’être prise en charge, malgré mon arrivée aux urgences il y a deux heures. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas qu’il s’inquiète si ce n’était pas nécessaire. Parce que j’ai estimé que lui glisser un message juste avant d’être vue par un médecin était le juste milieu, que son cœur battrait la chamade certes, mais tout juste le temps de rejoindre l’hôpital et d’arriver pour la fin de ma consultation. Il n’y avait pas de bon moment, mais j’ai pris le parti de tenter de protéger Damon au maximum de toute mauvaise émotion.
Les yeux rougis par des larmes qui ne coulent pas, je renifle et après frotté le sang séché avec la serviette humide – le succès de l’opération est modéré - j’enfile mon jean de toute façon maculé. Je rejoins le résident qui me reconduit au travers des couloirs de l’hôpital et me ramène vers le box où j’ai été installée en attendant de pouvoir être vue, avant de me glisser de prendre tout le temps dont j’ai besoin avant de quitter les lieux. Pour me remettre de mes émotions, je suppose. Damon est là. Evidemment qu’il est là, puisque le timing était calculé, maîtrisé quand rien d’autre ne pouvait l’être. Sans un mot, je le rejoins et me niche dans ses bras. J’enfouis mon visage dans son cou et lui glisse un mot d’excuse. « Pardon. » De l’avoir inquiété, de ne pas lui avoir dit exactement de quoi il en retournait, ou d’avoir perdu un bébé dont nous ne connaissions même pas l’existence ? « Je voulais pas t’inquiéter. Je vais bien. » Physiquement, en tout cas.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
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L’attente lui paraissait interminable et il avait l’impression d’avoir passé les portes menant aux urgences de l’hôpital depuis des heures déjà. En réalité, cela devait faire au plus une poignée de minutes qu’il attendait là, les jambes tressautant sans arrêt et les doigts de ses deux mains s’emmêlant alors qu’il n’avait aucune nouvelle qui lui était communiquée. Il avait chaud, il avait froid - chaud parce-qu’il s’agitait tout seul dans son coin, froid surtout dans le dos de ne pas savoir ce qui pouvait arriver à Megan qui soit assez sérieux pour qu’elle ait besoin d’être vue par un médecin aux urgences. Si ça avait juste un petit quelque-chose pas inquiétant, elle aurait été voir un médecin dans un cabinet du centre ville; quel événement avait nécessité ce détour par cet endroit qui ne donnait aucune bonne image dans les souvenirs de Damon.
Finalement, elle finit par se matérialiser devant lui, comme si penser très fort à elle l’avait fait arriver plus rapidement. Se remettant sur ses pieds le plus rapidement possible, les yeux de Damon s’étaient écarquillés de soulagement de la voir debout et marcher seule; c’était toujours une bonne information. Il n’eut pas le temps de remarquer quoi que ce soit de plus pour le moment, car à peine avait-il fait un pas dans sa direction que sa femme se réfugia dans ses bras; et parce-qu’il n’avait pas besoin d’y réfléchir un seul instant, il referma son étreinte doucement contre elle, posant sa joue sur le dessus de son crâne, fermant les yeux et laissant un sourire de soulagement se faire entendre. Déjà, l’une de ses mains se mettait à frotter le dos de Megan instinctivement. « Pardon. » - « Tu répondais pas, j’ai eu si peur… » Qu’il murmura doucement. Il ne lui reprocherait pas de ne pas avoir répondu alors que clairement, des deux c’était elle qui avait eu un soucis et qui s’était retrouvée aux urgences. Mais il avait vraiment eu peur, et ce sentiment s’était accru pendant le temps qu’il avait pris pour venir ici et celui où il avait attendu. « Je voulais pas t’inquiéter. Je vais bien. » Resserrant doucement ses bras contre lui, pour la garder au plus proche, il décala cependant quand même légèrement son visage pour déposer un baiser sur son front et tenter de capter son regard. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Parce-que maintenant qu’ils se retrouvaient, et qu’elle lui soufflait qu’apparement elle allait bien, elle allait surement pouvoir lui expliquer ce qui était arrivé pour qu’elle termine dans cet environnement aseptisé. « Tu m’as dit que tu voyais Jo aujourd’hui, et après j’ai de tes nouvelles quand tu m’as dit que t’étais ici. » Il ne ferait pas de mal à Josephine, parce-qu’il ne saurait sciemment faire du mal à quiconque, mais si elle était responsable de ce retournement de situation elle allait entendre parler de lui, qu’elle soit prête à le recevoir. « Elle est pas avec toi d’ailleurs ? Elle t’a laissée là ? »
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche
Plus tard naîtra la certitude que je mérite ce qui m’arrive, pas uniquement ça, mais l’avalanche d’épreuve que je reçois au visage en même temps. Qu’il s’agit de karma. Pour l’instant, je tremble comme une feuille à l’idée d’annoncer à Damon pourquoi je suis ici. C’est idiot. Je n’ai pas perdu un enfant que nous avons désiré pendant des mois et volontairement tenté de concevoir pendant autant de temps. J’ignorais même être enceinte, la grossesse ne durait certainement que de quelques semaines et la part rationnelle de moi sait qu’il s’agit simplement – mais terriblement – des mécanismes d’un organisme bien huilé. Sauf que rationnelle, je ne suis plus capable de l’être. J’ai peur que Damon soit en colère – comme s’il l’avait déjà été d’une façon qui puisse m’inquiéter – qu’il soit déçu ou qu’il soit triste. J’ai surtout peur qu’il ne comprenne pas pourquoi j’ai mal au cœur. Je crains que ce qu’il ressente soit du soulagement. Il serait en droit de ressentir la chose de la sorte. Mais j’ai envie de pleurer un futur qui n’avait jusque-là même pas encore germé dans mon esprit, et je n'ai pas envie qu’on me juge pour ça. Je le droit de ressentir ces choses aussi, non ? « Tu répondais pas, j’ai eu si peur… » Ses bras se referment autour de moi, ses mains viennent frotter mon dos et je respire son odeur pour tenter de me calmer, mes mains rentrées dans les manches de ma fine veste et mes larmes dissimulées dans son t-shirt. « Je suis désolée. » Je le répète, avant d’expliquer mon silence. « Je suis rentrée en consultation juste après t’avoir envoyé le message. » Comprendra-t-il que j’ai voulu lui éviter des heures d’angoisse aux urgences à mes côtés ? Que je n’ai rien voulu lui cacher mais plutôt que j’ai pensé à la façon dont il se sentirait plutôt que de prioriser mes besoins à moi ? J’aurais eu besoin de l’avoir à mes côtés, sans l’ombre d’un doute.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Je déglutis, presque honteuse de ce que je m’apprête à dire alors que rien ne justifie que je me sente comme ça. C’est ridicule, nous sommes trop jeunes pour affronter ce genre de chose. « Tu m’as dit que tu voyais Jo aujourd’hui, et après j’ai de tes nouvelles quand tu m’as dit que t’étais ici. » Jo n’est en rien liée à ce qu’il s’est passé et qu’il le sous-entende n’est que la preuve d’à quel point Damon est protecteur à mon égard. La brune est restée avec moi aussi longtemps qu’il a fallu pour qu’un résident ne daigne m’examiner pour confirmer ce qu’un interne avait déjà du lui souffler en m’observant deux minutes, et elle n’est partie que parce que je l’ai libérée de toute obligation de rester à mes côtés en lui disant que mon époux serait là lorsque je sortirai de consultation. « Elle est pas avec toi d’ailleurs ? Elle t’a laissée là ? » - « Elle vient de partir. Parce que je lui ai dit que tu arrivais, elle a pas voulu me laisser avant ça. » Je rétablis cette vérité là qui est bien plus facile à énoncer que cet échec que je vis alors que je n’avais même pas conscience des enjeux, de ce qu’il était en train de se passer en moi. J’aurais ménagé mon corps et mon esprit si je l’avais su. J’aurais trouvé un moyen de surmonter la mort de Charlie sans me ronger l’esprit de culpabilité. Je l’aurais fait, croix de bois, croix de fer. « Je… Je savais pas, je veux pas que tu penses que je savais et que je t’ai rien dit. » Parce qu’avant toute chose, c’est ce que je crains et veux éviter. Dans un coin de ma tête, l’idée que Damon puisse penser que je lui mens d’une façon ou d’une autre me pourrira certainement toujours la vie à cause de notre histoire. Nerveuse, je frotte mes mains sur mes cuisses, sur mon jean maculé d’un sang sombre. « Je. J’ai fait une fausse couche. C’est ça qu’il s’est passé cet après-midi. » Je baisse mes yeux sur mon pantalon. C’est ça le sang, rajouté-je en pensée en ravalant de nouvelles larmes.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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Que Damon se soit inquiété dans cette situation n’était pas une véritable surprise, tant il s’inquiétait facilement et en permanence pour les personnes qui lui étaient chères. Lorsque c’était Megan, c’était d’autant plus important; elle avait toujours représenté quelque-chose de particulier à ses yeux mais cette dernière année écoulée avait été un tournant décisif dans ce qu’elle représentait pour lui. La bague - la nouvelle - qu’il lui avait passé au doigt n’était qu’une représentation physique de ce qu’il pouvait ressentir pour elle, à savoir un amour incommensurable. Alors bien sur que de ne pas avoir de nouvelles de sa part alors qu’elle lui avait dit être admise aux urgences était là quelque-chose qui le rendait si inquiet qu’il avait surement perdu autant de nuances de couleurs sur son visage que cela pouvait être le cas pour la jeune femme. « Je suis désolée. Je suis rentrée en consultation juste après t’avoir envoyé le message. » Un soupire de soulagement lui échappa malgré tout; parce-que même s’il lui manquait bien des informations, elle était désormais debout et dans ses bras, ce qui était un bon début d’un signe qu’elle n’allait pas si mal.
En tous cas, à première vue, c’était ce qu’il en déduisait - mais cette vision là était rendue floue et en rien en adéquation avec la réalité par la peur qui s’évaporait dans son organisme. Et d’avoir Megan contre lui, de pouvoir mettre un peu de côté les éléments qui étaient perturbateurs pour lui, lui faisait forcément revenir à l’idée principale du pourquoi elle était présente ici; et seule, il devait de le souligner, alors qu’elle était supposée être avec Jo. « Elle vient de partir. Parce que je lui ai dit que tu arrivais, elle a pas voulu me laisser avant ça. » Il laissa échapper un soupire. « Tant mieux. » C’était à peu près la seule réponse qui était acceptable et qui pourrait excuser la jeune femme. Même si Damon n’était pas violent et qu’il n’arrivait pas à en vouloir ou à s’énerver pour de vrai contre autrui, elle aurait entendu parler de lui si elle avait simplement fui la situation en laissant la blonde seule ici.
« Je… Je savais pas, je veux pas que tu penses que je savais et que je t’ai rien dit. » Josephine fut rapidement mise de côté et oubliée alors que d’autres mots se faisaient entendre du côté de Megan, légèrement reculée de lui désormais. Damon se mit à froncer les sourcils, son coeur se mit à taper bien trop fort dans sa cage thoracique - parce-que ce n’était pas le genre de début d’explication qui avait le don de le rassurer. « De quoi tu parles, Meg ? » Qu’il souffla, alors que son regard se mit à détailler chaque parcelle de la peau de son visage, chaque trait que ces dernières formaient; alors qu’il laissa son regard continuer son observation jusque sur le mains de sa femme qui frottait nerveusement ses cuisses - personne ne faisait réellement ce geste pour autre chose que pour calmer une certaine nervosité. Ce fut à ce moment là qu’il put voir qu’elle avait des marques de sang séché; ce fut peut-être à ce moment là qu’il fut à deux doigts d’oublier de respirer parce-que ce n’était pas un signe d’aller bien, du sang. Et que la dernière fois que quelqu’un de ses proches avait du sang comme ça, il avait failli y passer. Son regard remonta, teinté d’une peur qu’il ne chercha même pas à minimiser ou dissimuler, jusqu’à revenir sur le visage de sa femme. « Je. J’ai fait une fausse couche. C’est ça qu’il s’est passé cet après-midi. » Une fausse couche, c’était donc ça le sang. Elle n’avait pas été blessée comme ça avait le cas pour une autre situation qu’il ne voulait pas revivre. Elle avait fait une fausse couche. Ce n’était qu’une faute couche, et si elle était devant lui en cet instant, c’était qu’elle n’était pas en danger. Elle avait perdu un peu de sang à ce moment là, c’était pour ça que ses vêtements se retrouvaient tâchés, mais elle n’était pas en danger. Elle n’avait que perdu un bébé.
Le coeur de Damon manqua un battement, et peut-être deux, parce-que même si cette réalité avait mis quelques instants à s’installer dans son esprit, elle le percutait de plein fouet en cet instant: elle avait perdu un bébé.
Clignant des yeux rapidement comme pour revenir à lui, secouant quelque peu son visage, ses mains s’avancèrent et furent levées à hauteur du visage de Megan pour attraper ce dernier en croupe avec douceur, alors que les yeux du jeune italien se remplissaient de larmes; il ne saurait expliquer ces dernières, mais il n’avait jamais freiné volontairement ses émotions ce n’était pas aujourd’hui qu’il commencerait à se demander comment c’était possible de faire ça. « Tu vas bien ? Les médecins ont dit que t’étais pas en danger, t’es sure ? » Parce-que la réalité qu’elle avait perdu un bébé, un bébé qui était de lui, était en train de l’envahir de toute part et il laissait cette information germer comme elle se devait de le faire dans son esprit; mais Megan resterait toujours sa priorité et de savoir comment elle se sentait, et s’assurer qu’en dépit de ce qu’il s’était passé elle allait bien, elle n’était pas en danger, c’était ça sa priorité. De l’inquiétude, encore et toujours, et beaucoup d’amour: il n’y avait pas de trace d’autre chose autant dans sa voix, dans ses gestes que dans son regard. « Tu veux t’asseoir ? » Ses pouces caressait ses joues. « Comment tu te sens ? Est-ce que t’as mal quelque part ? » Il déposa un baiser sur son front, un autre sur sa joue, avant de libérer son visage pour aller rapprocher la chaise sur laquelle il était lui assis jusque là.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche
Après avoir prêté toutes les mauvaises intentions du monde à Jo – beaucoup le font, je ne peux pas lui en vouloir – et après avoir été rassuré, Damon passe bien vite à autre chose. Le sujet de mon amie ne l’intéresse pas autant qu’il ne veut comprendre ce qu’il s’est passé pour que j’arrive là. Sauf que ce qu’il s’est passé, je ne le sais pas vraiment, je ne le comprends pas vraiment. Je parviens à peine à envisager que depuis quelques jours, quelques semaines tout au plus, un enfant dont il était le père avait commencé à se former sa ma peau lisse et mon ventre parfaitement plat. Sans le sang, je n’aurais pas cru le médecin. J’aurais cru à une mauvaise blague, où je lui aurais dit qu’il faisait erreur, qu’il se trompait. Mais les crampes et le sang rendent cette effrayante perspective bien réelle. « De quoi tu parles, Meg ? » Pendant quelques secondes encore il ne saura rien. Pendant quelques secondes encore il ne me jugera pas, ne poussera pas de soupir de soulagement ne me dira pas que ce n’est pas une si mauvaise nouvelle que ça puisque, au moins, je n’aurais pas à m’occuper de me débarrasser de cet enfant indésirable moi-même.
J’arrache le pansement le ventre noué. Mon doigt dans ma bouche, je ronge l’ongle de mon pouce de nervosité, abimant ma manucure déjà éprouvée par le stress que m’ont fait subir les récents événements. « Tu vas bien ? Les médecins ont dit que t’étais pas en danger, t’es sure ? » - « Je vais bien. » Physiquement en tout cas. « Il faut que je me repose quelques jours, et j’ai rendez-vous pour un contrôle la semaine prochaine. » Je lui passe les détails, je ne précise pas que l’objectif sera de contrôler que mon ventre est bel et bien vide et qu’il n’y a rien à aller retirer grâce à la médecine. « Mais je vais bien. C’est de la routine pour eux. C’est fréquent, c’était même pas une urgence à leurs yeux. » Puisque j’ai attendu des heures dans ce box avant que l’on ne daigne m’ausculter. Fréquent. Banal. Classique. Comment expliquer que j’ai mal au cœur à ce point, alors ?
« Tu veux t’asseoir ? » - « Non, je veux surtout qu’on rentre. » Mes jours ne sont pas en danger et il n’y a plus rien qui puisse être sauvé, alors l’idée de rester une seconde de plus dans cet hôpital m’est insupportable. « Comment tu te sens ? Est-ce que t’as mal quelque part ? » Je ferme les yeux tandis qu’il embrasse mon front et qu’il pose ses lèvres son mon nez, ma main toujours fermement attachée dans son dos, comme par peur de m’écrouler au sol s’il me lâchait. « Non ça va. J’ai des crampes. » Et mal dans le bas du dos, mais tous ces symptômes sont tellement similaires à ceux que je peux expérimenter parfois lorsque mes règles sont particulièrement douloureuses qu’ils sont tristement banals. « Je risque de perdre encore du sang pendant quelques jours. » Je le dis pour le rassurer ou, plutôt, pour qu’il ne panique pas lorsque cela arrivera. Je connais assez bien Damon pour savoir qu’il sera attentif.
« Je me sens terriblement triste. » Je le laisse échapper en baissant les yeux pour fuir son regard. Si je n’étais pas à fleur de peau depuis la mort de Charlie, je crois que j’aurais réussi à rester forte, à garder pour moi la façon dont je me sens pour ne pas laisser mes émotions ressortir. Mais puisque je suis incapable de contenir la moindre émotion négative en ce moment, une larme roule sur ma joue. « C’est idiot. C’est pas comme si on le savait ou si on essayait à tout prix. » Je le sais, je ne veux pas qu’il tente de me raisonner en me disant que nous sommes de toute façon bien trop jeunes. J’ai l’impression que l’on m’a arraché quelque chose et c’est douloureux. « Mais j’ai si mal au coeur. J’arrive pas à me raisonner pour que ce soit pas le cas. »
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
Il ne savait pas à quoi il s’attendait en mettant les pieds aux urgences pour aller récupérer sa femme, mais il ne s’attendait surement pas à ce qu’elle lui annonce avoir fait une fausse couche. Peut-être resta t-il un brin trop silencieux sur les premières secondes, alors qu’il intégrait l’information qu’elle lui donnait; peut-être mis t-il un instant de plus que d’ordinaire à réagir. Mais ce qui fut de première intention chez lui et qui ne dérivait pas de la façon dont il avait réagi face à n’import quelle autre situation: il s’inquiéta pour Megan. Parce-qu’il ne savait pas faire autrement que que la situation était toute indiquée pour s’adonner à ce type de réaction. « Je vais bien. » Le regard de Damon restait la peinture parfaite de ce qu’il pouvait ressentir à l’intérieur, alors qu’il s’appuyait sur chaque détail de son visage pour déceler si ses paroles étaient la vérité ou si elle minimisait les faits pour ne pas qu’il s’inquiète plus que de mesure, plus que c’était déjà le cas. « Il faut que je me repose quelques jours, et j’ai rendez-vous pour un contrôle la semaine prochaine. Mais je vais bien. C’est de la routine pour eux. C’est fréquent, c’était même pas une urgence à leurs yeux. » Ce n’était pas une urgence aux yeux des professionnels de santé de l’hôpital, mais pour lui c’en était une à partir du moment où il s’agissait de sa femme. Il ne comprenait pas tous les tenants et aboutissants de cette situation - il lui faudrait intégrer complètement la nouvelle et surement lui poser bien des questions une fois qu’ils seraient tous les deux sortis de cette phase assimilée à une phase de choc pour qu’il comprenne réellement l’entièreté de la chose. Pour l’instant, prendre soin d’elle était sa priorité; c’était là ce qu’il faisait ressortir de tout ça, et c’était suffisant pour lui. « Non, je veux surtout qu’on rentre. »
« Non ça va. J’ai des crampes. » Ce n’était pas une réponse qui le satisfaisait - elle avait donc mal. « Je risque de perdre encore du sang pendant quelques jours. » Il serra quelque peu les mâchoires alors qu’il déposait un nouveau baiser sur sa joue. « J’aime pas ça. » Qu’il glissa dans un soupire; inutile de ne pas prétendre s’inquiéter d’avance, elle le connaissait assez maintenant et depuis le temps pour comprendre que ce serait le cas - et en réalité, lui donner une longueur d’avance sur ce qui allait surement se passer dans les jours à venir était une bonne méthode pour diminuer cette inquiétude, justement.
« Je me sens terriblement triste. » Damon passa de nouveau complètement ses bras autour de son corps, laissant le visage de sa femme se nicher contre lui, alors qu’il passait l’une de ses mains à plat dans son dos. Etrangement, alors qu’ils n’étaient pourtant pas du tout dans la même situation ici, il avait cette pointe de tristesse qui semblait percer doucement dans son coeur à lui aussi. Il ne saurait l’exprimer avec autant d’assurance et de certitude - pour une fois que c’était lui qui n’était pas sur de ce qu’il ressentait, cela lui faisait étrange -, mais il était à peu près certain que c’était de la tristesse. « C’est idiot. C’est pas comme si on le savait ou si on essayait à tout prix. » La question ne se posait même pas en réalité; s’ils avaient du avoir ce type de discussion à un moment donné, cela n’avait pas été le cas depuis un bon bout de temps et ce n’était pas à l’ordre du jour. Alors cela arrivait vraiment comme un cheveux sur la soupe. « Mais j’ai si mal au coeur. J’arrive pas à me raisonner pour que ce soit pas le cas. » Il ne savait pas si c’était de l’entendre parler autant à coeur ouvert, ou de comprendre la toute première information qu’elle lui avait donné doucement mais surement, ou de la sentir fragile tout contre lui, mais une larme glissa sur la joue de Damon également. Il ne chercha pas à la chasser, alors qu’il la tenait un brin plus fortement contre lui. « Parce-que c’était supposé être une bonne nouvelle à la base. » Ce n’était pas bien plus compliqué que cela, en réalité; autant de son point de vue que de celui de sa femme: cela aurait du être une bonne nouvelle pour eux. Ils ne savaient pas que c’était le cas, mais ça aurait du être une bonne nouvelle. « Je suis désolé que ce soit pas le cas. » Il l’était pour elle, mais aussi rare que cela pouvait l’être il l’était pour lui aussi. Il ne saurait l’expliquer, toujours en train d’intégrer cette nouvelle palette de ressentis, mais il était désolé que ce ne soit pas une bonne nouvelle pour lui - alors qu’il ne se posait pas la question encore plusieurs heures plus tôt comment il pourrait prendre une telle nouvelle si Megan était revenue des urgences avec un test de grossesse positif.
« Est-ce que… » Il inspira, soupira. « Rentrons, d’accord ? » Il la décolla de lui avec douceur, récupérant en croupe son visage pour l’embrasser avec amour, replaçant ses mèches de cheveux en place. Il avait envie de discuter, il avait envie d’aborder mille et une questions qui étaient de train de s’aventurer dans son esprit, mais il ne désirait pas le faire là. Retirant sa veste légère qu’il portait sur le dos, il la passa autour des hanches de la jeune femme pour la nouer dans la foulée. « Rentrons. »
***
Sans ajouter un mot, une fois la porte de la maison passée, il se dirigea vers la salle de bain afin de commencer à faire couler un bain. Il avait pu voir à distance et avec le voile de la peur retiré de son regard que Megan allait avoir besoin de passer sous l’eau - son pantalon parlait seul pour tout le monde -; alors l’idée d’un bon bain chaud saurait forcément lui faire du bien. Elle lui avait dit avoir des crampes aussi, tout restait indiqué dans ce cas là aussi. Alors il s’appliquerait autant que possible pour rendre les prochaines heures confortables, si cela était possible. Ce fut après l'avoir guidée par les épaules et avec douceur jusque la salle de bain qu’il reprit la parole. « Je me sens triste aussi. » Qu’il glissa presque dans un murmure, avant de relâcher un soupire. « J’étais pas sur, mais c’est vraiment le cas. » Le fait d’avoir eu le trajet jusque chez eux pour intégrer l’idée, de se retrouver désormais uniquement là tous les deux dans cette salle de bain qui était supposée être un endroit de détente au quotidien, il se rendait compte de l’évidence: c’était de la tristesse qu’il avait ressenti quand elle lui avait appris avoir fait une fausse couche. De l’inquiétude pour sa femme et sa santé, bien sur, mais pas seulement. Il soupira une nouvelle fois, s’écrasa pour arrêter le robinet alors que la baignoire était désormais remplie. « Tu veux que je te laisse tranquille un peu ? Ou tu veux que je reste avec toi ? » Lui n’avait qu’une seule envie: la prendre dans ses bras et ne plus jamais la lâcher. Mais il ne pouvait comprendre par quoi elle passait en cet instant, et ne voulait pas être de trop si c’était possible que ce soit le cas.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche
« Parce-que c’était supposé être une bonne nouvelle à la base. Je suis désolé que ce soit pas le cas. » Le poids qui étreins mon cœur se lève un peu. Il ne lâche pas entièrement prise – ce n’est pas parce que Damon affirme qu’une grossesse était supposée être une bonne nouvelle que c’en aurait été une pour lui, mais il comprend au moins ma peine sans la juger. Cela me suffit pour l’instant, et plus tard peut-être serais-je en mesure de savoir s’il la partage ou s’il n’a mal au cœur que par empathie. Doucement, je hoche la tête en baissant les yeux, osant à peine croiser son regard. « Est-ce que… Rentrons, d’accord ? » Je n’ai envie que de ça. Nouveau hochement de tête alors qu’il caresse mes joues et m’embrasse, alors qu’il dénoue sa veste pour l’enrouler autour de mes hanches pour au moins m’alléger de mon embarras. Mon inconfort ne disparaît pas pour autant ; je me suis nettoyée sommairement quelques minutes plus tôt, mais j’ai toujours le sentiment que mes cuisses collent, mais j’obtiens au moins la confirmation d’une chose que je sais déjà depuis longtemps : mon époux est l’homme dont n’importe qui pourrait rêver. « Rentrons. » - « Oui s’il te plait. » Ma main cherche la sienne et l’attrape, et je serre ses doigts entre les miens en me laissant entraîner vers le parking du Saint Vincent.
***
A la maison, je suis moins amorphe qu’après la mort de Charlie. Sous le choc de ce qu’il vient de se produire, je reste tout de même bien plus en possession de mes moyens qu’au début du mois. Cette grossesse n’était pas réelle à mes yeux quelques heures auparavant, alors ma fausse couche ne l’est pas davantage. Contrairement à Charlie dont la perte était tangible, j’ai le sentiment d’entamer le deuil d’une chose que je suis incapable de définir.
Malgré tout, je laisse Damon prendre les devants. N’osant pas m’asseoir sur une chaise – alors le canapé n’en parlons pas, cela ne me traverse même pas l’esprit – de peur d’y laisser des traces carmin, je me laisse entrainer par mon Italien jusqu’à la salle de bain où je demeure, dans l’encadrement de la porte, les bras croisés sur mon ventre. « Je me sens triste aussi. » Le son de sa voix me surprend autant que si je ne l’avais pas entendue pendant des jours. Je reviens à moi, réalisant que mon esprit s’était évadé et que je n'étais plus tout à fait là. J’ignore au demeurant jusqu’où il avait vogué, j’ai presque le sentiment de me réveiller lorsque Damon me ramène à lui d’une phrase qui me fais mal au cœur autant qu’elle le réchauffe un peu. « J’étais pas sûr, mais c’est vraiment le cas. » - « Ça faisait pas plus de trois ou quatre semaines, » Assez peu pour qu’aucune potentielle absence de menstruation ne m’ait pas alertée. « C’était même pas vraiment encore un bébé. » Ce n’était même pas encore quoi que ce soit, à vrai dire. Mais cela aurait pu être, dans un autre monde. Et même si nous n’avions jamais parlé sérieusement du fait d’avoir des enfants – pas au-delà de l’évoquer – je sais que j’aurais aimé ce monde-là, cet univers où nous serions devenus parents si jeunes mais malgré tout déjà pleins d’amour à revendre. Doucement, je défaits les boutons de mon jean et je le fais glisser le long de mes jambes pour le laisser tomber à terre. Je me soucierai plus tard de nettoyer ce qui doit l’être, qu’il s’agisse du vêtement, de la veste de Damon ou même du sol où j’ai tout abandonné. Mal à l’aise, je frotte les traces de sang mal nettoyée sur entre mes cuisses. « Tu veux que je te laisse tranquille un peu ? Ou tu veux que je reste avec toi ? » - « Non, reste. » Je ne l’autorise pas à le faire : je le lui demande. Doucement, je retire mon t-shirt avant d’enjamber le rebord de la baignoire et de m’immerger dans l’eau. Là, je replie mes jambes contre ma poitrine et je les enlace en me repliant sur moi-même. « Tu peux même venir avec moi si tu veux. » Si ça ne te dégoute pas trop. Adossée contre le rebord de la baignoire et ainsi recroquevillée, il a toute la place de s’installer face à moi, il l’aurait même si la baignoire que nous avons installée dans la salle de bain n’était pas aussi ostentatoirement grande.
« Je suis tombée enceinte, une fois. » Si je ne le lui ai jamais confié, ce n’est pas parce que je voulais à tout prix garder ce secret ou lui cacher la vérité/ Cette époque-là est révolue : si je ne lui ai pas parlé de mon avortement, c’est parce que l’occasion n’a jamais été la bonne, parce que j’avais peur qu’il me regarde différemment aussi. « En 2020. » Juste avant de le rencontrer. « Charlie m’avait accompagnée à la clinique. » Damon est un garçon intelligent. Il comprendra de quoi il est question, de quel genre de clinique. Il comprendra qu’aucune version miniature de moi ne grandit quelque part en secret, que je n’ai pas plus gardé cet enfant que celui que je viens de perdre mais que, la dernière fois, c’était ma décision. J’ignore s’il s’agit d’un contrecoup de la fausse couche, si c’est la mention de Charlie ou la douce ironie qui se cache dans le fait que j’ai perdu un enfant juste après la mort de la personne qui m’avait accompagnée pour avorter est la goutte de trop, mais de nouvelles larmes perlent dans mes yeux et roulent sur mes joues.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
Les émotions qu’il pouvait ou non ressentir en cet instant étaient floues, toutes éparpillées parce-qu’il ne s’était pas attendu à entendre une telle nouvelle aujourd’hui - ce n’était pas le cas de Megan non plus, et il ne blâmait personne en cet instant. Simplement: si c’était quelque-chose qui était survenue alors qu’ils essayaient d’avoir un enfant, ça aurait malheureusement fait parti du processus et de ce qu’il pouvait arriver. Ici, rien de tout ça n’était marqué sur les listes des effets indésirables de quoi que ce soit, et Damon se rendait compte que cela le peinait réellement, profondément, de se trouver devant le fait accompli sans pouvoir faire quoi que ce soit pour y remédier. « Ça faisait pas plus de trois ou quatre semaines. C’était même pas vraiment encore un bébé. » Il s’en doutait, sinon ils s’en seraient aperçus - ou plutôt Megan se serait aperçue que quelque-chose changeait chez elle, mais il aurait été dans les confidences dans la foulée. Il hocha lentement sa tête, parce-qu’elle avait raison sur un point: ce n’était qu’un tout petit rien, en réalité. Pourtant, cela lui brisait quand même le coeur. « Je sais pas pourquoi ça me touche autant, mais je sais que c’est le cas. » Il haussa vaguement les épaules, laissant son esprit se concentrer davantage sur la préparation d’un bain pour sa femme qu’autre chose.
« Non, reste. » Il pinça ses lèvres - touché qu’elle lui demande de rester plutôt qu’elle ne le mette à la porte, il n’avait pas envie de la laisser seule -, avant d’opiner du chef. « Tu peux même venir avec moi si tu veux. » Et il opina du chef de nouveau, avant de retirer ses affaires et de se glisser avec délicatesse dans l’eau à son tour.
Laissant Megan se positionner comme cela lui semblait le plus confortable pour elle, il prit parti de remonter ses jambes également de son côté contre son torse pour poser son menton sur ses genoux, son regard ne lâchant pas le visage de la jeune femme des yeux. Il pouvait déjà passer une longue partie de ses journées à simplement l’observer, mais aujourd’hui il ne manquerait aucune des émotions qui pourraient passer sur ses traits; il lui semblait nécessaire de pouvoir comprendre ce qu’il se passait chez elle, parce-que s’il était surpris de la tournure des événements, ce n’était rien pour lui tant il ne vivait pas réellement la chose. Pour Megan, c’était différent. « Je suis tombée enceinte, une fois. » Oh, bien plus différent de tout ce qu’il s’était imaginé dans le court laps de temps qu’ils avaient eu depuis être sortis de l’hôpital. Il ne prononça pas un mot, tant il se doutait que ce n’était pas la totalité de ce qu’elle souhaitait dire sur le sujet - il avait appris avec le temps à deviner lorsque c’était ou non le cas. « En 2020. » La temporalité était assez importante, même si ce n’était pas sur cette partie là qu’il souhaitait se concentrer en cet instant; une partie de son esprit enregistra tout de même que c’était avant qu’ils ne soient ensemble, autant officiellement qu’officieusement. « Charlie m’avait accompagnée à la clinique. » Il ferma les yeux un instant, retenant un soupire qui lui aurait fait mal aux poumons: ce n’était donc malheureusement pas la première fois que son corps subissait ce genre d’épreuve. Lorsqu’il rouvrit ses yeux, ceux de Megan étaient baignés de larmes qui coulaient le long de ses joues. Lentement, avec douceur, il tendit une de ses mains pour l’apposer sur les siennes. « Je suis désolé. » Parce-que malgré tout, c’était ce qu’il savait faire de mieux dans toutes les situations. Pour une fois, il se doutait bien que ce n’était pas Megan qui allait lui reprocher que ce soit le cas. « Est-ce que… tu te sens comme la dernière fois ? » Ce n’était pas un terrain qu’il maitrisait, mais il savait aussi que discuter de ces choses là était important; autant pour eux parce-que cela les concernait tous les deux cette fois ci, que parce-que les circonstances faisaient qu’un certain écho était palpable entre les deux moments. « Que ce soit arrivé aujourd’hui peu de temps après sa disparition. » Il y avait bien d’autres questions qui trottaient dans son esprit, il y avait bien d’autres choses sur lesquelles il pourrait rebondir mais il n’avait pas envie de laisser une certaine curiosité qui n’était pas la sienne d’ordinaire pourrir ses pensées: lui était surtout inquiet sur comment la jeune femme se sentait, parce-qu’il n’était pas question qu’elle se laisse happer par ses émotions - il en connaissait une sacrée couche sur la question.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche
En plus de prendre les devants, Damon ne se moque pas. Au contraire, il s’ouvre finalement sur ce qu’il ressent lui aussi, et si aucun de nous deux ne semble comprendre pourquoi nous nous sentons aussi tristes ; presque privés d’une chose à laquelle nous n’avions pourtant jusque-là jamais pense, je sais au moins que je ne suis pas en décalage avec la réalité. Il ressent comme moi, mon Italien. Je sais qu’il ne me le confie pas uniquement pour que je me sente moins seule, il n’est pas du genre à mentir et la vérité se lit de toute façon sur son visage. On ne cache pas grand-chose avec une bouille aussi authentique que la sienne. C’est moi que je raisonne autant que lui, lorsque je lui rappelle la chronologie classique de la conception d’un enfant. Ce que j’ai perdu n’était encore qu’un embryon, à peine visible à l’œil nu alors nous ne devrions pas nous sentir endeuillés à ce point, pas alors que nous ne sommes pas un couple qui se bat pour réussir à concevoir depuis des mois ou des années. « Je sais pas pourquoi ça me touche autant, mais je sais que c’est le cas. » Mais Damon ressent comme moi et, malgré le deuil, je ressens une bouffée d’amour et de reconnaissance à son égard. « Je t’aime. » Je l’aime parce qu’il est sensible et qu’il n’a pas peur de dire à voix haute qu’il a mal, je l’aime parce qu’il ne tente pas de me faire entendre toutes les raisons rationnelles pour lesquelles ce n’était pas le bon moment pour avoir un enfant pour nous de toute façon, je l’aime parce qu’il n’a rien à voir avec le reste de sa famille ou tous les hommes que j’ai un jour connus.
L’eau chaude me mord la peau froide de mes pieds, mais elle décontracte agréablement les muscles cachés sous mes abdominaux. La tension dans mon bas ventre se desserre un peu et je songe que j’aime Damon aussi parce qu’il n’a pas grimacé de dégoût à l’idée de me rejoindre dans le bain alors que l’eau rince le sang sur mes cuisses et qu’elle se teintera peut-être un peu en rose. Peut-être que c’est parce que je l’aime autant, ou simplement parce que je me sens à l’aise et en sécurité avec lui que je lui confie le constat qui m’a obsédée pendant tout le trajet retour depuis l’hôpital, et un peu avant ça lorsque j’ai attendu des heures dans la salle d’attente. Si je n’avais pas perdu Charlie il y peu, je n’aurais peut-être même pas repensé à tout ça, mais le fait que ces deux événements concordent m’a rendu bien plus triste encore. « Je suis désolé. » Il pose sa main sur la mienne, et si je la dégage doucement, c’est simplement pour pouvoir entrelacer nos doigts sur mon genou. « Est-ce que… tu te sens comme la dernière fois ? » Je secoue la tête doucement. Non. En partie peut-être, mais pas de la même façon, pas pour les mêmes raisons. « Que ce soit arrivé aujourd’hui peu de temps après sa disparition. » Ma gorge se serre un peu plus et des larmes roulent à nouveaux sur mes joues. Le médecin que j’ai vu m’a expliqué que je n’avais rien fait de mal, que les fausses couches si tôt dans la grossesse étaient malheureusement fréquentes et qu’elles étaient signe d’un embryon non viable, mais mon esprit malade de tristesse me souffle une tout autre histoire. Il me dit que je paye le prix de la décision que j’ai prise il y presque quatre ans autant que je paye mon attitude envers Charlie et les mots durs que je lui ai adressés. Avec ma main libre, j’essuie mes larmes mais mouille encore plus mon visage de l’eau du bain. « C’était pas pareil. La dernière fois, c’était mon choix et c’était ce qu’il y avait à faire. » Parce qu’il était hors de question que j’ai un enfant avec un homme marié qui m’avait simplement envoyé un message me demandant de faire le nécessaire. Parce qu’il était hors de question que j’ai un enfant avec Scott, quelles que soient les circonstances. « J’étais triste mais, pas comme ça. » Si je lui raconte cette histoire, c’est bien plus pour parler de la place que Charlie y a tenue. « Elle avait préparé une playlist pour moi. » Pour l’occasion, même si cela n’en était pas réellement une. « Elle m’a tenu la main tout du long. » Je n’arrive pas à contrôler mes larmes alors que j’évoque le soutien qu’avait été la blonde à l’époque, alors que je l’évoque elle et cette fois où elle avait été la meilleure des amies quand, moi, je n’ai été qu’une garce envers elle juste avant sa mort. « J’ai passé la nuit chez elle après ça. On a regardé des films toute la nuit, mais j’arrive pas à me souvenir lesquels. » Et en cet instant, la chose me paraît pourtant primordiale. Je voudrais me souvenir. Je devrais me souvenir, et le fait que ce ne soit pas le cas me fait plus mal encore.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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« Je t’aime. » Il esquissa un semblant de sourire, en rien amusé ni très convaincant, avant de déposer un baiser sur sa joue et de s’affairer dans la salle de bain.
Ce ne fut qu’une fois tous les deux dans le bain que la conversation reprit véritablement, Megan se laissant aller à des confidences que lui n’avait jamais entendu jusqu'à maintenant. Il aurait pu d’ailleurs s’en offusquer, il aurait pu se montrer bien plus revêche que cela dans cette situation tant ce type d’information pourrait être importante à connaître dans un couple; mais il savait aussi parfaitement parce-qu’il avait appris avec le temps qu’ils ne se devaient aucune explication sur quoi que ce soit de leur passé si ce dernier n’avait pas directement d’impact sur l’un ou l’autre. En l'occurrence, c’était là une expérience qui n’appartenait qu’à la jeune femme, et qu’elle était libre ou non de partager avec lui. Bien sur qu’une partie de lui était bien heureuse qu’elle le fasse, car la confiance qu’ils s’accordaient désormais était bien plus grande qu’elle ne l’avait jamais été; ce n’était cependant pas le moment pour souligner cette partie là évidente pour lui dans cette discussion alors qu’il y avait d’autres enjeux sur le feu. A commencer par les émotions de Megan qui se retrouvaient éparpillées ici et là à travers les mots qu’elle laissait entendre, et qui faisait mal au cœur à Damon; il aurait voulu connaitre une formule magique pour faire disparaître les larmes de ses joues et surtout la cause de ces dernières. « C’était pas pareil. La dernière fois, c’était mon choix et c’était ce qu’il y avait à faire. » Il pinça quelque peu les lèvres. Il n’avait pas l’information, mais pouvait lire entre les lignes si bien qu’il se doutait effectivement qu’à l’époque c’était là la meilleure des choses à faire. « J’étais triste mais, pas comme ça. » Elle ne méritait jamais d’être triste, qu’importe si la raison était louable ou non. Il resserra doucement sa prise sur ses mains à elle.
« Elle avait préparé une playlist pour moi. Elle m’a tenu la main tout du long. » Ce n’était pas pour cela que cete partie là était soulignée, donc il ne s’en offusqua pas mais une partie de Damon ne put s’empêcher de se dire que lui n’avait pas pu tenir la main de sa femme pendant cette épreuve car elle avait été soudaine surtout pour elle; il aurait aimé pourtant que cela puisse être le cas, qu’il n’arrive pas trop tard et ne soit bon qu’à tenter de ramasser les pots cassés. Il aurait aimé de tout cœur pouvoir tenter d’éviter la casse en premier lieu. « J’ai passé la nuit chez elle après ça. On a regardé des films toute la nuit, mais j’arrive pas à me souvenir lesquels. » Le chagrin grandissant de Megan était palpable, et bien sûr que le cœur du jeune italien s’était brisé au moins mille fois dans les trois dernières minutes. « Tourne toi, viens dans mes bras. » Ce n’était pas la solution miracle, mais il savait que c’était là un début de quelque-chose qui pourrait lui faire du bien, qu’il l’accueille contre lui et la garde dans ses bras comme s’il ne comptait plus jamais la lâcher. Son visage se nicha dans son cou, son menton se posant doucement sur son épaule lorsqu’elle fut installée. « On peut s’en souvenir tous les deux si tu veux. Et si ça te fait du bien, on pourra regarder l’un d’eux après. » Il ferait tout et n’importe quoi qui pourrait lui faire du bien en cet instant, même si cela commençait par des recherches vaines de titres de films qu’ils ne mentionneraient peut-être plus jamais. « Et tout ce qui peut te faire du bien, on peut le faire. Je sais pas ce qui pourrait rentrer dans cette catégorie, mais t’as juste à me le dire et je m’en occupe. D’accord ? » Le but ici étant de la rendre le plus confortable possible dans une situation qui composait un challenge pour elle, son esprit et son corps. Damon ne pouvait comprendre exactement ce qui se passait pour sa femme, mais il pouvait faire en sorte d’être un soutien pour elle. Il ne comprenait pas grand chose de la situation en réalité, parce-que même s’il savait que cette nouvelle le rendait triste, elle restait très abstraite dans son esprit à lui; et son corps n’était pas celui subissant cette épreuve. Mais il n’y avait qu’à voir les larmes sur les joues de Megan, la façon dont sa respiration était altérée par le chagrin et la couleur légèrement rosâtre de l’eau pour comprendre qu’ils n’étaient pas dans une situation dite normale.
Et ce n’était pas grave. Ou en tous cas, les circonstances étaient graves mais ce n’était pas pour autant qu'il comptait prendre du recul et la laisser traverser tout ça seule. « Je t’aime Megan. » Il déposa un baiser contre sa joue. « Et c’est pas grave, d’accord ? C’est pas ta faute. » Il ne lui avait pas encore dit: il s’était inquiété de savoir comment elle allait, de ce qu’il s’était passé; il s’était penché sur la façon dont il se sentait lui aussi à travers le peu de réalisation qu’il réussissait à avoir. Mais il ne lui avait pas dit que ce n’était pas grave et n’était pas responsable - n’était-ce pourtant pas le plus important ? « Pour Charlie non plus, c’est pas ta faute. Elle te dirait la même chose si elle le pouvait. » Parce-qu’il y avait toute cette dimension là qu’ils avaient à peine eu le temps d’aborder avant qu’un nouveau chapitre ne soit ouvert pour eux dans leur histoire - pourtant, ce point là était on ne pouvait plus important, Damon le savait pertinemment.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche, décès par overdose
Pour l’instant, j’ignore si je suis plus triste d’être ramenée à Charlie à cause de douloureux souvenir ou si je suis abattue à cause de ce que j’ai vécu aujourd’hui. Si mon esprit connaît la réponse, ce goujat se garde bien de la partager avec moi. A défaut d’être certaine de la réponse à cette question, je peux au moins affirmer que je ne sais pas réellement ce que je suis censée faire de cette tristesse infinie que je ressens à l’idée d’avoir perdu ce bébé qui n’en était même pas encore un. C’était celui de Damon, et cette idée à elle seule suffit à me faire considérer la chose bien différemment de la première fois que je suis tombée enceinte. Dois-je pour autant considérer que la réponse à ma question est par conséquent limpide – que je suis prête à avoir ce genre de discussion avec lui – ou bien cette idée qui comment doucement à me caresser l’esprit n’est-elle que le reflet de combien j’ai été secouée ?
« Tourne toi, viens dans mes bras. » La façon de répondre à cette requête, ou peut-être une consigne mais je ne songe même pas à m’en formaliser est simple et évidente. Je m’exécute, les jambes ramenées contre moi pour pouvoir me retourner, avant de le laisser passer son bras autour de mes épaules et de m’abandonner contre la peau nue de son torse. Là, je ferme les yeux quelques secondes, je tente de calquer ma respiration sur celle de Damon pour calmer mes sanglots. « On peut s’en souvenir tous les deux si tu veux. Et si ça te fait du bien, on pourra regarder l’un d’eux après. Et tout ce qui peut te faire du bien, on peut le faire. Je sais pas ce qui pourrait rentrer dans cette catégorie, mais t’as juste à me le dire et je m’en occupe. D’accord ? » - « Je sais plus. » Une larme roule sur ma joue, mais la présence de Damon est belle et bien apaisante ; le rythme de ma respiration ralentit doucement. J’enroule mes doigts autour de son avant-bras pour le garder contre moi, comme s’il risquait de filer si j’abaissais ma garde. « Mais elle était fan des scary movies. A l’époque où on s’incrustait ensemble à des soirées étudiantes, on finissait toujours la soirée sur son canapé ou sur le mien à en regarder un ou à les enchaîner. » Et à rire inlassablement devant les mêmes scènes. « On peut faire ça. » A la différence que personne ne rire ce soir, je suppose. Mais ce n’est pas grave, c’est moins grave que de penser à tout ce qu’il est arrivé ces derniers temps.
« Je t’aime Megan. Et c’est pas grave, d’accord ? C’est pas ta faute. » Ses lèvres mouillent ma joue, et je hoche la tête doucement, tout en conservant mes yeux fermés. Ce n’est pas ma faute et le praticien qui m’a auscultée aux urgences m’a dit la même chose. « Pour Charlie non plus, c’est pas ta faute. Elle te dirait la même chose si elle le pouvait. » - « J’aurais dû l’aider plus. » J’aurais voulu en être capable. J’aurais au moins voulu essayer, la douleur aurait été moins cuisante aujourd’hui si je l’avais fait, même si le résultat n’avait pas été différent. « Ça me fait si mal de me dire qu’elle est partie en pensant que je la détestais. » Pas parce qu’elle a tiré la moindre conclusion hâtive toute seule, mais bel et bien parce qu’il s’agit de la dernière chose que je lui ai dite aussi bien qu’écrite. « Est-ce que tu crois qu’elle a eu peur ou mal ? » Elle s’est éteinte pendant la nuit et dans son appartement. A-t-elle senti qu’elle partait ? A-t-elle souffert le martyr pendant des heures à cause de la quantité de drogues qu’elle avait ingérée, ou bien était-elle déjà inconsciente quand elle est partie ? S’est-elle simplement endormie ? J’ai envie de penser que c’est le cas, mais ni Damon ni moi n’avons les réponses à cette question. « On aurait fait quoi ? » Le sujet change sans amorce ou sans transition particulière. « Si je l’avais pas perdu ? Si on avait découvert dans quelques semaines que j’étais enceinte ? » Est-ce qu’il aurait voulu le garder cet enfant ? Est-ce qu’il aurait eu peur ? Se serait-il au contraire réjoui ? Aurait-on cherché un prénom ? Voulu connaître le sexe pour pouvoir peindre la chambre d’amis ?
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
***
Même si pour une fois ses mots étaient davantage formulés comme une marche à suivre plutôt qu’un conseil, c’était pour la bonne cause; et il savait que Megan ne lui en voudrait pas de ce permettre ce que lui appelait un écart à un moment où elle avait besoin d’un cadre solide autour d’elle. Resserrant avec amour ses bras autour d’elle lorsqu’elle se posa contre son torse, il déposa un baiser et un autre contre sa joue. « Je sais plus. » Il en déposa un autre, pour la forme, pour la réassurance aussi et surtout. Ce n’était pas grave si elle ne savait pas exactement, comme il le soulignait: ils chercherait ensemble si cela lui faisait du bien, ils redéfiniraient les plans si cela était l’option qu’elle choisissait. Damon lui irait dans le sens du courant, son but était de rendre bien plus à l’aise et confortable sa femme qu’elle ne pouvait l’être là, autant physiquement qu’émotionnellement. « Mais elle était fan des scary movies. A l’époque où on s’incrustait ensemble à des soirées étudiantes, on finissait toujours la soirée sur son canapé ou sur le mien à en regarder un ou à les enchaîner. » Ce n’était pas vraiment ce qui entrait dans la définition de ce qui pouvait faire du bien pour le jeune italien, mais ce n’était pas lui qui dictait les règles - sinon, pour sur qu’il n’aurait pas choisi des films qui pourraient lui faire peur. « On peut faire ça. » Il opina doucement du chef. « On peut faire ça oui. » Au pire, sa peur à lui il la gèrerait, ce n’était pas le problème principal.
« J’aurais dû l’aider plus. » Peut-être oui, effectivement, qu’elle aurait du l’aider plus; il ne pouvait savoir exactement si c’était une vérité qu’elle énonçait là ou s’il s’agissait simplement de la culpabilité qui parlait. Des deux, surement un peu. « T’as fait ce qui te semblait être le plus juste sur le moment. » Ceci dit pour lui souligner qu’il ne jugeait pas la façon dont elle avait préféré gérer la chose, il le pensait: elle avait fait ce qui lui semblait être le plus juste sur le moment. Ce n’était peut-être pas la solution idéale, mais c’était fait désormais. « Ça me fait si mal de me dire qu’elle est partie en pensant que je la détestais. » Il soupira légèrement, laissant son pouce caresser la peau de son épaule. « Je suis désolé que t’aies pas pu t’excuser auprès d’elle. » Qu’elle ait eu une chance de rectifier un tir qu’elle avait, certes, elle-même effectué mais qui était sacrément mauvais il fallait en convenir.
« Est-ce que tu crois qu’elle a eu peur ou mal ? » - « Je pense pas, non. » La réponse était arrivée après quelques secondes de réflexion, mais cela ne retirait rien au fait qu’il était sur de ce qu’il avançait - autant que quelqu’un ayant un point de vue extérieur pouvait l’être, en tous cas. « Elle a rien du voir arriver. Comme s’endormir quand t’es trop fatiguée. » Et puis: c’était la seule explication qu’ils avaient tous envie de garder et de croire, alors c’était la seule qu’il mettrait en avant à haute voix présentement.
« On aurait fait quoi ? » Les mouvements du pouce de Damon se stoppèrent un instant, alors qu’il ne comprenait pas réellement où Megan voulait en venir avec cette question; ils auraient fait quoi par rapport à quoi ? A Charlie si elle avait eu peur ou mal ? « Si je l’avais pas perdu ? Si on avait découvert dans quelques semaines que j’étais enceinte ? » Oh, cette partie là - elle était presque bien plus simple à répondre pour le jeune italien, parce-que cela revenait à exposer ce que lui ressentait plutôt que de discuter de situations auxquelles il n’avait pas réellement les explications. Et parce-qu’il avait toujours été doué pour s’exprimer sur ce qu’il pouvait ressentir. « Si c’est quelque-chose qui t’aurais convenu aussi… » Il inspira quelque peu. « Moi j’aurais voulu le garder. » Et le dire à haute voix était quelque-chose d’assez étrange. Pour plein de raisons, mais la principale était qu’il ne s’était pas réellement posé la question avant aujourd’hui et pourtant la réponse lui apparaissait comme étant d’une évidence à crever les yeux. « Je saurais pas dire pourquoi, parce-que c’est une idée qui me fait super peur et que rien que de le dire à voix haute je sens mon coeur qui accélère dans ma poitrine. » Elle devait surement le sentir en cet instant, en réalité. « Mais je le sens comme la bonne chose à faire. Je… » Megan ne le verrait pas, mais bien sur qu’il rougissait quelque peu des joues en cet instant. « C’est surement fou, que je me dise ça. » L’était-ce ? Ou était-ce plutôt justifié ? Il ne saurait où se placer exactement. Mais il était sur d’une chose: « Mais la tristesse que j’ai ressenti quand tu m’as dit que tu l’avais perdu, alors qu’on savait même pas qu’il existait… Ca me parait évident pour moi. »
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
what could've been, would've been you Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/harley
tw fausse couche, décès par overdose
Les plans pour le reste de la soirée se font sans que je n’aie la moindre envie de quitter l’eau chaude et les bras de Damon. Concernant ces derniers, je n’ai au moins plus le moindre doute : il restera auprès de moi toute la soirée, il restera auprès de moi tout le temps qu’il faudra pour que j’arrive à fonctionner à nouveau correctement et, même après ça, il ne me laissera pas tomber pour autant. Je doute encore parfois de le mériter, c’est vrai, mais pas au point de craindre de le voir partir et de douter de lui, cela fait des mois que ce n’est plus le cas.
Je ne me souviens plus du film et c’est finalement tant mieux. Cette soirée sera son propre souvenir, pas une reconstitution ratée de celle que j’ai passée avec Charlie en 2020. Elle sera là malgré tout, d’une certaine façon. Je l’entendrai s’esclaffer de rire devant les scènes les plus cultes de ces parodies de film d’horreur, tout comme je m’entendrai lui demander avec humour comment elle veut que je découpe sa pizza alors qu’à l’écran il était question de femme coupée en deux par une voiture, mais tout ça restera là où c’est : au passé. Je pleure Charlie ce soir, mais je crois que je pleure aussi le futur qui aurait pu être le nôtre à Damon et moi si je n’avais pas perdu l’enfant que nous ignorions que je portais. « On peut faire ça oui. » Je hoche la tête doucement en pinçant mes lèvres entre elles, et je serre un peu plus mes genoux contre ma poitrine. « T’as fait ce qui te semblait être le plus juste sur le moment. » Je secoue la tête. J’y vois un peu moins bien d’un coup : mon regard se voile d’un écran de larmes. « C’est pas ce qui me semblait juste. » Je n’ai pas voulu la punir ou équilibrer je ne sais quelle balance cosmique en la repoussant. J’ai fait la seule chose que j’étais capable de faire, voilà tout. Et si j’ai demandé à Jo de lui venir en aide, c’est bien que je savais que c’est ce qu’il aurait fallu que je fasse, non ? « J’ai fait ce dont moi j’avais besoin. » L’éloigner de moi parce qu’elle me blessait trop, parce que cela me blessait trop de me retrouver à nouveau confronter à quelqu’un avec des problèmes d’addiction. Putain, tout mon entourage s’est-il passé le mot ? « Je suis désolé que t’aies pas pu t’excuser auprès d’elle. » Je ferme les yeux et quelques larmes roulent sur mes joues tandis que je pince mes lèvres entre elles de toute mes forces. Damon considère que j’aurais dû m’excuser. Il a raison, c’est bien le plus douloureux dans tout ça.
« Je pense pas, non. » Qu’il le pense ou non, il dit ce que j’avais besoin d’entendre et ce dont j’ai besoin de me convaincre. Personne ne saura jamais ce que Charlie a ressenti, alors il fait le choix de m’aider à me sentir mieux. « Elle a rien du voir arriver. Comme s’endormir quand t’es trop fatiguée. » Je n’ai pas envie de challenger sa version des faits. Je me contente de hocher la tête, d’essuyer mes larmes du dos de ma main que je laisse retomber dans l’eau juste après. Cette histoire me convient : Charlie est tombée comme on tombe de fatigue et elle s’est endormie sans plus jamais se réveiller. C’est triste, c’est terrible, mais ça l’est moins que de l’imaginer souffrir le martyr, se sentir partir et être terrifiée.
« Si c’est quelque-chose qui t’aurais convenu aussi… Moi j’aurais voulu le garder. » Je tourne la tête dans sa direction, le visage toujours trempé de larme mais les yeux secs, comme absorbée par ses paroles. Il aurait voulu qu’on le garde et si j’en crois l’émotion que je lis dans son regard, il n’aurait pas désiré ça simplement par conviction que le contraire aurait été un péché. « Je saurais pas dire pourquoi, parce-que c’est une idée qui me fait super peur et que rien que de le dire à voix haute je sens mon cœur qui accélère dans ma poitrine. » - « Parce que ça aurait été le nôtre. » Mon filet de voix est faible, presque un murmure, mais la conclusion à tout ça me vient naturellement. Je n’ai pas hésité à avorter lorsque je suis tombée enceinte de Scott, et je n’aurais pas hésité à gardé cet enfant là parce que la situation est différente et parce que le père aurait été Damon, c’est aussi simple que ça. « Mais je le sens comme la bonne chose à faire. Je… C’est surement fou, que je me dise ça. » Ce n’est pas si fou que ça à mes yeux. Ça ne l’est pas parce que, moi-même, je reprends mes études et pourtant je n’aurais pas hésité une seconde. Ce n’est pas le bon moment ou ça ne l’aurait pas été, mais j’aurais accueilli la chose comme une bonne nouvelle, une excellente nouvelle, même. « Mais la tristesse que j’ai ressentie quand tu m’as dit que tu l’avais perdu, alors qu’on savait même pas qu’il existait… Ça me parait évident pour moi. » - « Ca semble fou parce que y’a aucune raison rationnelle qui fasse que c’est le bon moment. » Damon se cherche professionnellement et je suis lancée dans plusieurs années à l’université, après tout, et l’une de mes meilleures amies vient de décéder. « Mais ça aurait été le bon moment pour moi aussi malgré tout. J’aurais pas envisagé de m’en débarrasser, cette fois. » La nuque toujours vrillée pour que mes yeux puissent capturer les siens, je glisse une main sur sa joue pour la caresser. « Parce que t’es la bonne personne, j’ai pas de doute à ce sujet. » Qui ne voudrait pas avoir ses enfants ? « Tu voudrais essayer ? » La question est folle, mon cœur bat un peu trop vite d’avoir osé la poser dans un contexte comme celui-là. « Pas tout de suite, évidemment. » Parce qu’il va falloir que je me repose, il va falloir que mon corps se remette de son traumatisme. « Mais quand ça ira mieux, tu voudrais essayer ? » Je crois que mes yeux expriment un peu de peur et beaucoup d’appréhension après que je me sois jetée à l’eau de la sorte.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): harley (gif), luleaby (codage).
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« C’est pas ce qui me semblait juste. » Il resserra quelque peu ses bras autour du corps de la jeune femme, parce-qu’il se doutait malgré tout de la phrase qui avait arriver. « J’ai fait ce dont moi j’avais besoin. » Et ce n’était peut-être pas la chose qui était la plus adaptée pour la situation, il était vrai; mais elle appartenait au passé maintenant et ils ne pouvaient plus la changer. Ce n’était pas de cette façon que Damon aurait voulu que la nouvelle affecte sa femme - elle l’aurait été dans tous les cas, elle venait de perdre une amie -, il aurait préféré qu’elle n’ait pas ose reprocher la moindre chose. Il ne pouvait cependant rien y faire à part murmurer un nouveau « Je suis désolé. » avec douceur au creux de son oreille et de la serrer un brin davantage contre lui. Il ne pouvait pas changer ce qui avait déjà eu lieu mais il pouvait améliorer la suite des événements, alors il se concentrerait sur cette tâche là aussi longtemps qu’il le faudrait.
S'ils abordaient le sujet de la mort de Charlie, ce n’était initialement pas à la suite de cette dernière mais parce-qu’un autre sujet y était rattaché; un que Damon ne pensait pas aborder de suite - en comptant ici peut-être même en années. « Parce que ça aurait été le nôtre. » Sa conclusion était peut-être évidente pour d’autres si la situation était regardée de l’extérieur, aurait pu paraitre comme une évidence, mais à ce moment là ce fut comme une découverte pour lui. Cela tombait sous le sens tout en étant surprenant - en témoignait ses yeux un brin plus ouverts et sa tête qui opinait lentement. « Ca aurait été le notre. » Aussi simplement que cela. Il ne comprenait pas pourquoi ou comment il en arrivait à dire qu’il aurait souhaité garder cet enfant s’ils avaient découvert la grossesse à un moment plus opportun, il savait juste que c’était l’évidence qui s’imposait à lui. Et maintenant que Megan était tournée vers lui, il pouvait lire dans son regard qu’ils partageaient certaines façons de ressentir cette situation - et Dieu que ça lui faisait du bien, que ça lui mettait du baume au coeur. Ils n’avaient pas abordé ce sujet, ni avec humour ni avec sérieux, et bien sur que cela était soulageant devoir que votre moitié pouvait avoir la même vision que vous sur ce type de situation. « Ca semble fou parce que y’a aucune raison rationnelle qui fasse que c’est le bon moment. » Il esquissa un fin sourire. « Aucune, non. » D’ordinaire, les couples attendaient d’avoir un semblant de stabilité quotidienne pour envisager ce genre de chose; ils faisaient partie des privilégiés dans ce domaine. « Mais ça aurait été le bon moment pour moi aussi malgré tout. J’aurais pas envisagé de m’en débarrasser, cette fois. » Et bien sur que cela faisait fondre le coeur de Damon de l’entendre prononcer de tels mots. Il ne lui en fallait déjà pas énormément d’ordinaire pour que cela arrive, mais en ces circonstances c’était d’autant plus le cas. « Parce que t’es la bonne personne, j’ai pas de doute à ce sujet. » Et si ses joues n’étaient pas déjà devenues légèrement rosées avec la discussion qu’ils avaient, elles l’étaient de façon appuyée désormais; il ferma quelque peu les yeux en venant appuyer son front sur celui de Megan.
« Tu voudrais essayer ? Pas tout de suite, évidemment. Mais quand ça ira mieux, tu voudrais essayer ? » Reculant son visage, il laissa ses yeux accrocher ceux de sa femme un instant et encore un autre, pour y saisir les nuances de toutes les émotions qu’elle pouvait ressentir. Oh, il sentait son coeur accélérer dans sa poitrine autant que dans celle de Megan qu’il tenait toujours tout contre lui; et ce n’était pas quelque-chose de dérangeant au contraire, il appréciait énormément de savoir qu’il n’était pas le seul dans cet état émotionnel là. « Je crois, oui. » C’était maladroit mais il ne se censurait pas avec elle, alors les mots qu’il passait la barrière de ses lèvres n’étaient pas toujours les plus habiles ou adaptés. « T’es la bonne personne aussi, tu sais. » Il déposa un baiser léger sur sa tempe. « Et tous les jours je me rends compte que je t’aime encore plus que la veille. » Il était niais, mais c’était Damon alors ce type de comportement était pardonné. « Mais je crois que je voudrais essayer oui. D’avoir un enfant avec toi. » Et le fait de mettre des mots dessus rendait tout de suite les choses plus réelles, presque tangibles; il pouvait sentir que cette possibilité s’installait en lui, trouvant si facilement sa place que cela était presque déconcertant. « Je sais pas si je suis prêt à devenir papa, mais je sais que si c’est avec toi ça me fait un peu moins peur. » Peut-être que le discours était un brin enfantin, et surement qu’il y avait bien d’autres manières de venir dire à sa femme qu’il était partant pour tenter l’aventure; mais au moins son affirmation venait du coeur et c’était avec tout l’amour qu’il éprouvait pour elle - ce dernier se voyait dans son regard - qu’il l’affirmait. Oh, il avait peur et le vide dans lequel ils semblaient prêts à plonger était immense. Mais c’était presque délicieux de se dire que c’était une étape qu’ils pourraient passer ensemble, tous les deux. Relevant une de ses mains, il glissa son index doucement sous le menton de la jeune femme pour approcher ce dernier de son visage et déposer un baiser doux et tendre sur ses lèvres. Son regard se raccrocha au sien ensuite, alors qu’il murmurait ses prochains mots. « Est-ce que tu veux avoir un bébé avec moi, Megan ? »