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 (Elena 1) smooth criminal ☼

Arsinoé Quinzel
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
la vilaine petite tornade
  
Présent
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois)
SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way.
STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves.
MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres)
LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre.
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POSTS : 127 POINTS : 40

TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer.
TW IRL : Aucun, mais discutons-en.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
RPs EN COURS :
the night ☆ Shattered ☆
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Albane 1

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Sloane 1

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Olive 2

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Izan 2

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Greta 1

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Helen 2

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Edenoé 1

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Akira 1
RPs EN ATTENTE : - Full (but ask anyway)


RPs TERMINÉS : (Elena 1) -
(Izan 1) -
(Helen 1) -
(Olive 1) -

Abandonnés :
(Elena 1) smooth criminal ☼ A2cc1e2eabafa35a3aeecaeb8b3dd3f4c94f5ec4
Elena 2 ~ on brûlera ☆
AVATAR : Zoë Kravitz
CRÉDITS : @ellaenys - mags (signa)
DC : Danaë, pretty little liar (Kaia Gerber)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 30/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54488-i-know-i-m-not-forgiven-but-i-hope-that-i-ll-be-given-some-peace
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyMar 4 Juin 2024 - 3:28

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Quoi de mieux qu'une petite effraction pour fêter ses six premiers mois à Brisbane ? C'est, en tout cas, l'excuse trouvée par Sinoé pour enfin passer à l'action; c'était aussi le temps nécessaire pour récolter de précieuses informations, puisque son passage à l'acte n'est pas simplement motivé par l'idée de s'introduire chez quelqu'un pour dérober des matières précieuses. A dire vrai, ce n'est pas sa motivation du tout. L'instant était attendu, presque impatiemment; sans aller jusqu'à ronger son frein, elle mettait son temps libre à profit pour préparer au mieux l'escapade nocturne. Jouer la délinquante est une chose, mais s'affirmer criminelle en allant effrontément saluer une fliquette en est une autre; Arsi' pourrait perdre, d'un simple claquement de doigts, tout le bénéfice d'années de cavale, sa dernière en date l'ayant ramenée sur le sol australien.

Dans la catégorie des trucs stupides, cette idée vole en haut du classement.
Pourtant, t'as fait un paquet de trucs idiots dans ta vie.


C'est vrai: elle pourrait s'contenter d'enfiler sa blouse et gagner sa vie honnêtement à l'hôpital. Elle pourrait mettre ses études, cette fichue reprise qui lui donne le tournis, et ses p'tits jobs en priorité. Mais dans le prisme de sa singularité, une case manque. On n'change pas une mauvaise habitude prise dès l'enfance; Arsinoé a toujours filé de travers, surtout lorsque ce "travers" pouvait la conduire là où on ne l'attendait pas. - en somme, chez les gens -. Malgré cela, la bécane est enfourchée et, bien vite, sa silhouette disparaît dans les petites ruelles, itinéraire scrupuleusement détaillé au préalable, pour quelqu'un qui se perd encore aisément.
La suite est une routine; comme poser un défibrillateur, ou réaliser des sutures, un véritable automatisme. La danse, malgré les affres induites, lui offre un héritage de souplesse sans pareil. Ouvrir une fenêtre - sans la briser - est pratiquement devenu un jeu d'enfant. Une fois à l'intérieur, l'enveloppe aux renseignements, soigneusement préparée, est déposée en évidence, sur la table à manger.

C'en est étrange, tout d'un coup, de vivre à quelques minutes près, les retrouvailles atypiques avec Elena; ça fait combien d'temps ? Pas tant que ça, et une éternité, tout à la fois. Les souvenirs affluent tandis qu'elle s'installe, demi-assise sur le rebord de fenêtre, obsidiennes scrutant la nuit en essayant d'échapper à l'appel d'une clope, omniprésent dans sa tête. Peut-être vit-elle ses dernières heures de liberté. Peut-être est-elle sur le point d'entamer une aventure exaltante, auprès de celle qui avait su la faire vibrer. Enfin, alors que l'attente tendait à s'éterniser, le cliquetis singulier de la serrure la ramène dans la réalité. - T'es en retard. au risque de prendre une bastos entre les deux yeux, Quinzel fonce dans l'tas. La lampe, à son côté, allumée d'un coup de main, vient mettre sa silhouette en évidence - vois, je ne suis pas si étrangère. - ça fait un bail déjà.. Pas vrai, agent Esteves ? sourire de connivence, la politesse n'est, à ses yeux, qu'une formalité taquine. Regarde qui débarque.. M'revoilà.          

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Juno Zhao
Juno Zhao
(Elena 1) smooth criminal ☼ 25Dys0S
  
Présent
ÂGE : 42 ans.
SURNOM : évitez, merci d'avance. (son mari a droit à june.)
STATUT : il préfère les hommes, elle préfère son argent : mariés pour le meilleur. il n'a jamais été question d'autre chose.
MÉTIER : aux commandes de GuardianNest, la filiale dorée spécialisée en objets connectés du groupe SentinelX Security.
(Elena 1) smooth criminal ☼ 408f7416695c63bea662b485b1a3d87c2bccfc1a
POSTS : 492 POINTS : 100

TW IN RP : sexisme, népotisme, moralité bof-bof, racisme intériorisé, uc
TW IRL : age gaps majeur/mineur romancés
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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MAX (scénario en cours) ça vieng
AVATAR : gemma chan
CRÉDITS : avatar (c) strangehell
DC : mac sutherland, sloane jarecki, eden veliz.
PSEUDO : princesse mononoprix
Femme (elle)
INSCRIT LE : 18/07/2023
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyVen 7 Juin 2024 - 10:29

La porte de la maison est ouverte, quand elle la trouve. Elena aimerait penser que c’est un hasard : elle a oublié de la verrouiller en partant la dernière fois, Victoria est passée récupérer deux-trois affaires entretemps, Andy est venue choper un truc et a oublié de refermer derrière elle. Sparrow, elle, passe déjà en revue tous les pires scénarios possibles et songe simplement à appeler la police et à faire demi-tour : il n’y a plus rien, dans cette maison, dont elle ne puisse se passer pour ce soir, ni même jusqu’à la vente. Et pendant un long moment, c’est tentant : elle n’a aucune envie d’entrer et de se retrouver confrontée à un piège, jetée dans un pugilat dont elle ne ressortira certainement pas indemne, et elle n’a plus envie non plus de dormir ici, seule face à ses peurs. C’est un énième incident qui lui fait prendre conscience qu’il est temps de couper le cordon : elle n’est plus chez elle ici, et ce n’est plus le cas depuis que son ex-femme et son chien ont viré leurs affaires. C’est un canva blanc qu’on a habilement javélisé pour en ôter toute trace de vécu et de saignements.

Pourtant, dans un coin de son cerveau, une toute petite partie d’elle espère ; cette même partie s’accroche à l’infime possibilité que le scénario se répète, que ce soit une silhouette familière, derrière la porte, drapée dans un mystère qui la laissera immanquablement sur sa faim, l’attendant avec une remarque sardonique et potentiellement un verre du meilleur vin planqué dans sa cave. C’est peut-être ce fol espoir-là, qui fait qu’elle s’accroche ; qu’elle ouvre la portière d’une main ferme et brusque, l’autre main plongée dans son sac pour s’enrouler fermement autour de sa bombe au poivre.
Elle ne la sort pas, pourtant : un seul ton de voix suffit à réveiller tous ses espoirs, et toutes les cellules dormantes de son adrénaline. Elle doit retenir un sourire, et c’est tout sauf habile ; Dieu merci, une main est cachée et l’autre tient trop fermement la poignée pour qu’Arsinoé ne les voit trembler.

« Quinzel », qu’elle répond, aussi calmement que possible.

Deux objectifs : cacher absolument la peur que lui a instillée son invitée surprise, et lui montrer qu’elle aussi, elle a fait ses recherches : elle a tous les accès à tous les dossiers du monde, s'il le faut ; Elena est bien connectée et elle n'hésite pas à sonner aux bonnes portes, quand sa sécurité en dépend. Or, aussi loin qu’elle est concernée, Arsinoé est absolument la menace la plus forte à sa sécurité, aujourd’hui. Elle pose délicatement son sac dans l’entrée, son regard acéré ne quittant pas la silhouette de la jeune femme, un air interrogateur dans l’iris. L’intruse a raison : ça fait longtemps. Plus qu’elle n’aurait aimé ; moins qu’elle n’aurait dû vouloir. « T’aurais pu attendre longtemps… j'ai déménagé. » L’idée que la criminelle attende dans son salon, lumière éteinte, pendant des heures lui tirerait un sourire, si elle n’était pas encore aussi tendue. Un silence de mort retombe dans la pièce : il porte toutes les émotions auxquelles Elena ne peut donner voix. « Tu fous quoi ici ? L’Australie te manquait, ou c'était plutôt moi ? » Le quand est-ce que tu repars se cache au milieu des mots, trop mal à l'aise. Elle se sent conne, d'en être ravie à ce point ; davantage encore d'être capable de compter les jours depuis leur dernière entrevue, mais elle garde ça pour elle, préfère la jouer cool, chill, good cop et bad cop à elle-même. Criminelle, cambrioleuse, arnaqueuse et détourneuse de fonds parfois ; dans tout autre univers, Arsinoé Quinzel ne mériterait nullement sa considération. Dans celui-ci, elle l’a toute entière.

@Arsinoé Quinzel :l:


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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyDim 9 Juin 2024 - 4:07

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Être capable de mettre sa liberté en jeu pour oser s'immiscer entre ses murs en dit long sur sa volonté; c'est un témoignage éloquent, qui outrepasse tous les mots pour se suffire à lui-même, et connote l'importance de la justicière à ses yeux. Sa présence dit tout ce que la bouche garde jalousement, fierté conservée et pourtant mise à bas pour son grand retour. Son arrivée est un aveu, qui lui coûte cher mais qu'elle ne regrette pas. Pseudo-complices puis antagonistes, alliées le soir et rivales au petit matin, suis-moi je te fuis et fuis moi je te suis - littéralement. Le silence qui a entouré son départ l'avait ramenée à la réalité, et Sinoé s'est sentie bête d'avoir cru qu'elle pourrait rester. C'était peut-être là, en deux ans, les moments les plus intéressants de son séjour à Détroit. Il y avait eu quelque chose; rien de foncièrement physique, mais une sorte d'alchimie singulière, propre au caractère déroutant de leurs entrevues; pas de quoi aller au bout du monde pour la rejoindre - ? -, les retrouvailles suggéraient à présent le contraire.

Le mieux était encore de n'avoir guère d'attentes. Elle s'était convaincue en se répétant la phrase en boucle, préférant croire à une désillusion, une sale claque qui force à tourner la page, plutôt qu'à une reprise tangible d'hostilités étrangement désirées. L'atmosphère est devenue lourde, mais la tension n'est pas nécessairement négative - l'hostilité disparaît déjà, maintenant que l'intruse est démasquée. Son nom sonne bien entre ses lèvres, la bahamienne doit réprimer un sourire; je t'intéresse donc plus que je ne le croyais, ou peut-être s'arrange-t-elle simplement pour obtenir de quoi équilibrer la balance. Quinzel ne s'estime pas être une menace, mais son point de vue est biaisé - et son irruption surprise étale l'envergure de son potentiel sauvage, loué hier mais probablement préjudiciable ce soir. - J'ai remarqué. et tu es partie sans piper mot. Que pouvait-elle espérer d'autre ? Un baiser et un clap de fin - allons, ne sois pas si naïve. A son tour, Sinoé fait quelques pas dans l'appartement, juste de quoi glisser vers la cuisine où elle souhaiterait trouver un bon verre de vin. Mieux vaut ne pas remuer le couteau dans un reproche sous-jacent, qui n'a de toute façon pas lieu d'être.

Cela n'empêche pas la grande brune d'appuyer en force sur la zone sensible. Elle le fait même doublement bien, et Arsinoé tique sur la réflexion. Son mouvement s'est stoppé net, tandis qu'elle ouvrait au hasard les rangements en hauteur. - Je t'aide à faire ton job. Encore une fois. un geste du menton désigne l'enveloppe, le précieux butin ramené tel une marque d'affection. Elle ne peut pas se permettre de réagir outre mesure, d'entrer dans ce jeu et d'afficher le plaisir sincère qui est le sien, que de partager à nouveau le même air, une même pièce, un même microcosme à son côté. - T'as fait des recherches.. la commissure s'étire, flattée, le corps pivote et s'adosse au plan de travail, bras croisés. - Pourquoi irais-je penser à quelqu'un qui disparaît sans prévenir, mmh ? répondre à une question par une autre, c'est d'un classique. Arsinoé est persuadée qu'elles lisent très bien dans le jeu de l'autre; c'est déjà électrique, signe que rien n'a foncièrement changé. Les mots ne sont que des reproches pour taire le fond, inavouable. Sisi se demande aussi sur quoi est tombée Elena, pour évoquer l'Australie. Peut-être a-t-elle remué ses histoires les plus délicates. - Ne t'inquiètes pas, j'reste pas dans tes pattes. J'venais simplement te donner un coup d'pouce et goûter ton vin. si tenté est qu'elle en trouve une bouteille. - Moi aussi je sais disparaître. et ça la flingue d'exhiber ainsi une toute autre vérité: je me suis attachée, c'était probablement une erreur mais c'est salement prégnant.

De toute façon, si elle a trouvé de vieux dossiers psy' à son nom, Quinzel ne doute pas qu'elle trouvera sa trace à l'hôpital, à la caserne du coin et éventuellement dans des prestations de danses nocturnes; inutile d'évoquer son séjour en ville alors qu'elle saura la suivre en l'espace de quelques clics. Honey, ce n'est qu'un mystère provisoire.          

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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyMar 11 Juin 2024 - 10:26

Autant ne pas s’infliger plus de douleur et de honte que nécessaire, et ne pas s’attarder sur le fait qu’Arsinoé est la seule personne qu’Elena attendait, sans avoir aucune preuve de la revoir un jour – leurs interactions hors écran ont toujours été brèves, et ni l’une ni l’autre ne s’était jamais attendue à se croiser davantage. Ca vient nécessairement avec le métier, et avec la relation somme toute très particulière qu’elles avaient tissé : Elena se tenait toujours au moins de contact possible avec ses sources, qu’ils soient physiques ou virtuels, et elle avait déjà largement outrepassé ses droits sur ce second plan. Ainsi, les incursions dans l’univers de l’une et l’autre s’étaient multipliées, d’une manière d’abord timide, puis trop aisée ensuite. Sa fuite de Detroit suite à l’échec de l’opération Blockhouse avait précipité une fin brutale, mais rassurante pour Elena qui s’était sentie perdre pied ; depuis, leurs échanges avaient tous été stoïques, brefs, et loin de la complicité qui avait rythmé leurs précédentes rencontres. Puis avec le temps, le flirt s’était à nouveau immiscé dans leurs messages, mais jamais autant qu’avant : elles avaient appris à se méfier l’une de l’autre.

Et c’était la méfiance, qui dominait son comportement, jusque-là ; quant à son esprit, il était beaucoup moins coopératif. - J'ai remarqué. La Brésilienne ne saurait dire, entre la déception et l’agacement, ce qu’elle sent dominer dans le ton de la brune : impensable alors de lui poser la question, et davantage encore de tenter de se défendre. Elle ne dit rien de plus sur le sujet, alors, demande à mi-voix ce qu’Arsinoé fout chez elle, et plus largement à Brisbane ; observe simplement l’enveloppe laissée sur la table - plus petite que la dernière fois, moins épaisse aussi. Elle n’a pas besoin de demander de quoi il s’agit : elle se rappelle de ses questions au sujet d’Emmett Keele, lancées comme une bouteille à la mer et restées sans réponse de la part de la voleuse. C’est une avancée considérable pour un dossier sur lequel l’équipe botte en touche : elle la prendrait dans ses bras, si elle n’était pas si paralysée par leur soudaine tension, et par le nouveau reproche – elle est partie sans prévenir, et si c’était trouble, elle en est maintenant certaine : Sinoé lui en veut. « Pourquoi tu reviendrais si tu pensais pas à moi ? » qu’elle ose, enhardie par l’adrénaline qui court toujours dans son système. Elle en est consciente : la voleuse ne gagne rien à l’aider, dans le cas présent ; Keele ne vole pas et dans son système de valeurs, il aurait presque tendance à se rapprocher de celui de Quinzel. « Merci. » Pour l’enveloppe, pour avoir récupéré les infos, pour être venue : qu’Arsinoé s’en débrouille, elle ne détaillera pas.

« Le vin est pas là », balance-t-elle sans plus de précisions avant de s’éloigner pour une pièce plus proche de l’entrée - elle en extirpe du blanc et du rouge, sans distinction, et revient avec une bouteille dans chaque main. « Mais si je t’en sers, t’es obligée de rester un peu. » L’habitude avec laquelle la jeune femme a fouillé ses placards pour y trouver une bouteille la couvre d’une drôle de sensation - mieux vaut ne pas s’y attarder, là non plus. « C’est la loi fédérale. Un truc comme ça. » Regard qui se veut narquois mais qui déteint trop sur l’affection, brouillée par une espèce de tristesse. C’est là qu’elle regrette de ne pas avoir fait davantage de recherches – les plus récentes datent d’il y a quelques mois, et situent toutes la jeune femme à Detroit ; le mystère reste entier : depuis quand est-elle là ? Pour combien de temps, surtout ? Elle leur sert deux verres : un de chaque, et laisse Arsinoé se servir pour prendre l’autre. Le silence retombe, une fois le liquide coulé ; rien n’est clair et le temps est incroyablement limité avant qu’elle ne la perde de nouveau. Il faut trouver quelque chose à dire, n’importe quoi. « J'avais pas le choix que de partir, tu sais. Je reste jamais plus de quelques mois quand je pars pour le boulot. » L’agente s’humecte les lèvres, hésite sur la forme ; est-ce un mea culpa ou une demande plus secrète qui se tait ? « Je pensais pas que tu voudrais que je reste. Sinon… » Je me serais démerdée pour rester plus, j’aurais trouvé de quoi faire là-bas, je t’aurais demandée de venir avec moi. Elle ne le dit pas : elle sait qu’elle mentirait. Avec son boulot, elle n’a pas le choix.

@Arsinoé Quinzel :l:


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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyMer 12 Juin 2024 - 8:29

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Le constat de son envol soudain lui reste en travers de la gorge, comme une empreinte gravée au fer rouge. Ce souvenir la hante presque, tant il fait écho à la manie générale des gens qui ont, un jour, prétendu devenir acteurs de son quotidien; spoiler, tous ont achevé leur course de la même façon : dans le silence le plus complet, sans un regard, sans un mot, sans la moindre considération. Peut-être est-ce le juste retour de flamme, son enfer personnalisé, après deux décennies passées à se foutre royalement d'autrui; cependant, elle avait le mérite de le dire ouvertement, et son honnêteté pourrait justifier toute la différence. De concert, Arsinoé regrette d'agir, de penser, de réagir ainsi, ce qui étale manifestement ses propres attentes - celles-là même dont elle essaie de se détacher. Tout serait simple dans le cas contraire, et ce n'est pas faute d'en avoir conscience. Tout serait si simple qu'elle ne serait même pas restée : l'entrevue aurait été superflue, l'enveloppe se suffisant à elle seule. Tout repose donc dans le feu de sa présence; au diable les mots, le corps crie plus que la bouche ne le fera jamais. L'insolence transpose la colère, sa légèreté évoque l'éphémère; ses yeux, le désir, la poitrine et sa respiration élevée, l'attente, la tension, l'excitation, les sentiments. Ce corps, habituellement sourd aux palpitations du monde, est désormais le gardien de ses pensées, le vaisseau des volontés de l'âme - et dieu sait qu'il manque le naufrage, lorsque Elena joue de sa silhouette dans le paysage.

Au fond, ce n'est pas faute de savoir : elles ne jouent pas dans le même camp. Elles ne sont pas faites pour s'entendre. Ou peut-être que si, mais là repose justement tout le problème. Sinoé a l'étrange sensation de pouvoir être à son côté; naturelle, bancale, pénible, tourbillonnante, défectueuse et insensée, mais chaque tentative de pas en sa direction lui rappelle qu'une ligne les sépare. Elle est la criminelle, et Elena est celle qui devra un jour lui passer les fers. Probablement. Tout n'est qu'une question d'utilité; un jour, elle épinglera son visage sur un dossier, et nulle promesse fiévreuse offerte à la nuit ne pourra changer cette réalité : un jour, même pour elle, Arsinoé sera coupable. - Pourquoi t'as besoin que je pense à toi ? elle déliera toutes les questions, en posera cent de plus; c'est facile, c'est une confrontation miroir. Parce que je pense à toi. Chaque jour sans doute. You're a pain in the ass. Les yeux font le tour du cadran, elle s'agace seule devant cette énième constatation; fait fi du remerciement, elle le fait avec plaisir - ça craint.

L'ambiance change encore; c'est électrique, puis joueur, complice, leur histoire ressemble à un courant alternatif, jamais franchement rompu, qui n'attend de l'autre qu'un regard pour s'embraser. - Alors si c'est la loi.. l'ironie lui tire un sourire merveilleux, presque enchanté; elle se voit plaisanter sur la chose, jouir d'une relation singulière qui n'aurait aucun pareil, être cette carte Joker dont Elena aurait besoin - mais ce n'est, semble-t-il, qu'une chimère. Que vient-elle vraiment chercher ce soir ? Prendre des nouvelles ? S'assurer qu'elle va bien ? Savoir si elle voit quelqu'un - non, cette idée là ne peut pas l'effleurer, elle insinuerait trop de problèmes. Le vin n'était qu'un prétexte; Arsinoé n'en fait pas la dégustation, y préférant les alcools forts et les cocktails fruités. Le vin, c'est pour se donner un air; en définitive, trop assoiffée par l'urgence, elle risque de descendre la boisson d'une traite - hérétique Quinzel, toujours. Elle prend tout de même le temps de sentir - ou d'essayer, mais le rouge lui pique les narines et c'est une grimace qui découle de l'expérience. - Ne fais pas ça. la voix s'était éteinte, et la sienne a pris le relai. Elles connaissent la suite, savent à quel point il est néfaste d'y songer. Sinoé liquide le verre et repose le cristal sur la table; - Je ne voulais pas que tu restes. parce que je comptais aussi partir. Le regard se dilue dans le brouillard, une opportunité manquée dans le néant, et la pellicule lui revient : l'appartement était vide, vide d'elle, et il faisait bon cette nuit-là. Son parfum imprégnait encore les murs, venait nourrir sa profonde mélancolie. Mais t'as rien dit. Tu n'étais plus là, c'est tout. - T'as toujours le choix, Elena. T'as pas seulement choisi ton taff, ce jour-là. telle est l'idée qui la ronge, la persécute et annihile la source de ses espoirs; t'as fait le choix de te barrer, de disparaître. T'as fait le choix qu'on soit durablement séparées. Elle comptait enlever ses bottines, dix secondes avant; elle songe à filer, dix secondes après. - J'ai fait c'que j'avais à faire. T'as de quoi bosser, t'as l'air en bonne santé, c'est cool. un mot griffonné sur un bout d'papier aurait suffit à tout bouleverser. La lanière du sac retrouve son épaule, suppose son intention; que pourrait-elle ajouter de toute façon ?

Et s'il avait fallu que je sois prête à traverser le monde pour toi,
qu'en aurait-il été de ton côté ?
Je t'ai retrouvée, pas l'inverse.


         
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Juno Zhao
Juno Zhao
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STATUT : il préfère les hommes, elle préfère son argent : mariés pour le meilleur. il n'a jamais été question d'autre chose.
MÉTIER : aux commandes de GuardianNest, la filiale dorée spécialisée en objets connectés du groupe SentinelX Security.
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MAX (scénario en cours) ça vieng
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DC : mac sutherland, sloane jarecki, eden veliz.
PSEUDO : princesse mononoprix
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptySam 15 Juin 2024 - 9:00

Rien n’a jamais été ouvert, entre elles – tout s’est toujours joué dans le frôlement des mains, des regards qui s’apprennent sans s’attarder, chacune trop consciente des limites au sein desquelles elles sont contraintes de jouer. Elena la sent jusque dans ses os, pourtant, l’absence d’elle et d'une proximité qu'elles n'ont jamais eue ; qu’elles n’atteindront probablement jamais, sûrement, hormis d'une manière péremptoire qui la tenterait presque, si au regard du reste elle ne lui semblait pas si sacrilège. D’ici-là, tout se joue et se raconte d’une manière indirecte, sous couvert de missions et d’obligations personnelles auxquelles aucun des deux camps ne peut déroger ; elles cherchent leurs mots, se retournent les questions pour jamais n’avoir à dévoiler quoi que ce soit de leurs émotions. Elena n’a jamais été douée à ce jeu-là, encore moins avec un regard qui insiste à s’accrocher au sien. « J'sais pas », avoue-t-elle à la question qui lui est renvoyée. C'est la seule chose qu'elle peut dire sans avoir peur de se tromper. Pourquoi s’est-elle accrochée ainsi à une criminelle qui ne sera jamais dans son camp et qu’elle sera contrainte de crucifier à la première injonction, si elle se retrouvait au pied du mur ? Elle aurait préféré le savoir pour l’éviter, l’expier d’une quelconque façon. Non que ça ait servi à grand-chose, jusqu’à présent, de se poser la question.

A défaut de mieux, elle propose un verre de vin, négociant de fait une espèce de trêve qui leur laisse le temps de se croiser plus de deux minutes sans avoir à partir, ou à prétendre que rien entre elles n’est anodin. Elle devrait s’en arrêter là, sûrement ; se satisfaire de la présence trop rare d’Arsinoé, garder ses questions pour elle, et savourer jusqu’à son départ. Mais elle est infoutue de les retenir, ses interrogations ; pensant bêtement qu’elles avaient atteint un niveau de confiance qui permettait la confidence sans se rendre compte qu’elle se fourvoyait. La voleuse la stoppe tout net dans ses espoirs, d’un ton sans appel qui lui rappelle du même coup qu’elle n’a jamais été invitée à s’imposer, à penser aux et si qui n’ont pas lieu d’être entre elles. « Mais tu me reproches d’être partie », elle relève, ostensiblement confuse et prête à mettre Arsinoé face à ses incohérences, pourvu qu’on ne déballe pas les siennes pour exhiber leurs entrailles et s’en moquer comme on le devrait. Elle lui en veut, à la jeune femme, d’être si intangible et tellement nébuleuse, là où Elena est franche du collier, rarement hésitante et ce souvent à tort, conditionnée par son métier à l’être pour sa propre protection.

« T’as raison, j’ai choisi de pas me faire exploser la gueule en même temps que ma couverture. » C’est acerbe, presque agressif, cette fois qu’elle laisse les mots filer entre ses dents serrées ; le regret est quasi-immédiat mais jamais entièrement assumé, parce qu’elle lui en veut. Elle en veut à Arsinoé de toujours s’être positionnée comme opposition, de n’avoir jamais clairement énoncé ce qu’elle attendait d’elle, même quand elle en crevait la bouche ouverte. Elle n’y peut rien pourtant, et Elena la blâme parce qu’elle n’a plus personne d’autre à tenir pour responsable : elles ont été contraintes de se séparer, n’ont même jamais été faites pour se retrouver sur le même continent. Le fait que la jeune femme soit toujours ici est déjà un petit exploit en soi ; qu’elle l’ait retrouvée en constitue un plus gros encore.
Au-delà de tout, elle s’en veut, aussi : parce qu’Arsinoé a raison. Elle aurait pu rester, elle aurait pu prévenir, elle aurait pu trouver une manière de la rassurer sur son départ, à tout le moins. La vérité, c’est qu’elle ne serait jamais restée à Detroit : il y avait toujours son ex, à Brisbane, et si elle était partie pour la fuir, elle n’était pas prête à s’en éloigner complètement et définitivement. Des années de réflexe, à venir la voir après le départ de son mec, à rester à proximité si celui-ci tentait quelque offensive que ce soit : c’était difficile à désapprendre, et Elena n’avait pas fait son deuil, à l’époque. Aujourd’hui qu’elle s’en était relevée, elle craignait trop de se dévoiler et d’avoir à en essuyer un second.

« T’attends quoi de moi ? » C’est aussi acide que le tanin qui coule sur sa langue et qu’elle termine d’une traite impatiente alors qu’Arsinoé enfile une lanière de son sac, signifiant sa volonté de partir. Une question, encore une à laquelle elle n’aura jamais de réponse ; sur le coup, elle la voit pourtant comme son unique manière de retenir la jeune femme. Que ce soit pour trente secondes ou cinq minutes, à défaut de mieux, elle s’en accommoderait. « Je t’ai déjà dit que je voulais que tu restes. Ça laisse quoi, si ça te suffit pas non plus ? » Elle sait qu’à cet instant, elle s’expose à des reproches, des questions auxquelles elle aurait voulu ne jamais répondre. C’est le moins sage, mais c’est la seule façon de la retenir, ne serait-ce qu’une seconde.

@Arsinoé Quinzel :l:


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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyDim 16 Juin 2024 - 3:56

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Une fois de plus, il faudra chercher entre les lignes, lire les non-dits dans le chant des paroles laconiques. Ces traîtres mots ne suffisent plus à se comprendre, ni même à instiguer le jeu : ils sont le reflet du danger que l'une représente pour l'autre. Ne pas trop en dévoiler, ne pas devenir encore plus vulnérable, au risque de voir l'autre s'engouffrer dans la béance. C'est un crève cœur, cette méfiance prégnante, quand autour d'elles oscille également le charme de leur complicité; seulement, se faufiler entre les deux, c'est tendre la joue pour recevoir un baiser et potentiellement prendre un retour de coup de couteau. Pourquoi est-ce que rien n'est simple ? Arsinoé le regrette sincèrement. Elle voudrait tout lui avouer, tout lui confier; ses peurs, ses espoirs, ses schémas pourris et ses aspirations, son histoire, ses déboires, le pourquoi-du-comment elle se retrouve là, tétanisée à l'idée de lui donner l'espace - celui qu'elle devrait mériter, pourtant. Parce qu'une autre m'a brisée, tu devras récolter mes morceaux.

De toute façon, une énième fois, la réponse mène dans une impasse. S'il fallait construire des murs là où les mots sonnent faux, là où ils sont jetés dans le vide et empêchent toute conversation, chacune aurait déjà bâti deux rangées de remparts. Converser avec Elena, c'est tenter de lire des signaux de fumée lors d'une journée pluvieuse. Et l'inverse est vrai, Sinoé en a conscience. Pire, elle envoie des volutes contradictoires; blanches, puis noires, antinomie constante qui brouille les pistes - et qu'elle se reproche, à défaut de faire exprès. Peut-être qu'une tentative de silence serait plus révélatrice que tout le reste; peut-être devraient-elles s'asseoir sur le canap', se tenir la main et laisser le contact parler de lui-même. Je te reproche de n'avoir rien dit. Peut-être aurais-je pu te suivre. mais elle ne relance pas, c'est assez douloureux comme ça, et le disque finirait par se rayer, à force de répéter les mêmes esclandres, à force de torturer les mêmes visions d'un " et si " fallacieux. En définitive, elles sont la preuve vivante du caractère primordial d'une bonne communication - et l'exemple flagrant de l'échec associé.

Son timbre sulfureux provoque un soupir, dramatiquement exagéré, appuyé d'un mouvement de tête; le tout semble sarcastique, et connote son propre agacement. - Ce n'est pas ce que j'voulais dire, et tu le sais très bien. elle peste, mais cette réplique transcrit à elle-seule l'étendue de leur problème : ce n'est jamais vraiment clair. Rien n'est jamais foncièrement énoncé. Tente donc de deviner, et vis sur des incertitudes. La guerre pourrait éclater - joyeuses retrouvailles, n'est-ce pas ? - les maux comme des balles sur un fond sentimental martelé; ça leur pètera à la gueule, un jour ou l'autre. Qu'est-ce qui ressortira, la colère ou les pensées latentes ? - Je suis désolée.. Pour Détroit. maigre tentative d'apaiser les choses, de calmer les braises, brûlantes sous leurs pieds; c'est sincère, qui plus est, et la justicière sait pertinemment que son acolyte aurait tout fait pour lui assurer le succès. Seulement, même en passant au travers des mailles, même en étant invisible au possible, Sinoé n'est pas invincible. Puis, au fond, elle est désolée pour plus que ça; mais cela coince, entre la fierté et la gorge, c'est toujours une affaire avec son corps et les émotions en pagaille, des trucs qu'elle ne sait pas gérer et une aide qu'elle ne peut pas lui demander. Don't you see how stuck I am ?

C'était plus simple avant.
Où es-tu passée, Quinzel l'insensible ?
I'd rather feel nothing than stay like this forever.


L'interrogative la secoue. Son schéma de fuite s'était enclenché - trop facilement, une détestable habitude qui l'invite à courir loin des problèmes. Cela n'a jamais été la solution, mais elle fonctionne ainsi depuis trente ans. Disparaître, pour elle, c'est un jeu d'enfant. - J'sais pas - c'est faux, mais c'est plus facile ainsi, et c'est un écho à sa réponse, quelques minutes plus tôt. D'ailleurs, le caractère spontané et assuré de sa voix le trahit tout à fait: c'est une parole lâchée sans réflexion, sans conviction autre que celle de la pouvoir protéger. Défie l'impossible, démonte mes probabilités. Sois l'improbable dysfonctionnelle pour laquelle je me battrais à chaque journée. Sois celle qui me fera rester. Peut-elle seulement entendre le langage des yeux ? Peut-elle deviner, en observant l'éclat mordoré dansant au creux de la prunelle ? Le sac est retombé sèchement sur le plancher, à défaut d'être réellement porté par la brune. Je n'ai aucune envie de partir. - Répète le. ce n'est pas un ordre, plutôt une supplication. Arsinoé effectue deux pas, d'une lenteur non calculée, simple reflet de sa fébrilité, dans sa direction. Refouler son système de fuite lui coûte un effort monstrueux, et lui serre la gorge plus que de raison. Si je me brave moi-même pour venir vers toi, que seras-tu prête à faire en retour ? - Répète le. un murmure étouffé, scintille plus dans l'iris qu'il ne franchit la barrière des lippes. - Même si je reste.. Rien ne m'assure que tu seras là en retour. pas tant un reproche qu'une peur exprimée à demi-mot, l'insécurité modelée par l'inconstance mutuelle et à laquelle Sinoé adorerait remédier. - C'est facile de me demander si j'pense à toi, ou de me dire de rester.. le ton n'est plus agressif, mais empreint de tristesse; - T'aurais pas osé me retrouver, Elena. Tu veux des réponses ? J'suis là, chez toi, à l'autre bout du monde. Ça t'suffit pas pour te donner une idée ? le bout du monde l'arrangeait, il est vrai. Mais je t'ai choisie, c'est aussi une vérité. Les actes parlent plus que les mots, dit-on; quelle preuve de plus serait-elle en mesure de lui donner ? Franchir continents et océans pour revenir s'engueuler en tête à tête, c'est la meilleure preuve de son intérêt. You're a pain in the ass, but I seem to love it.  
         
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyDim 16 Juin 2024 - 10:04

Le ton s’apaise aussi vite qu'il est monté, dès que chacune se rend compte qu’elle ne fait que pousser l'autre à la fuite – il suffit qu’Arsinoé remette sa lanière de sac sur son épaule pour qu’Elena perde toute velléité combative ou besoin de remettre les scores à égalité. Elle lui en veut presque, là encore, de menacer de s'envoler à nouveau pour qu’elles se perdent de vue pendant des mois, sinon plus ; c’est pourtant la peur qui domine le reste. La même qui la force à supplier à demi-mot, à s'insurger sans y croire et personne ne s’y trompera : c'est la tristesse qui sature son ton, davantage que la colère. Sa vis-à-vis s'est déjà excusée pour Detroit et elle a presque envie de le faire, à son tour, ne serait-ce que pour apaiser davantage la situation et la convaincre de ne pas s’envoler une énième fois. Mais pas besoin : Sinoé obtempère, repose son sac et amorce un pas en sa direction, attendant sûrement qu’Elena en fasse de même. Elle aimerait, si elle n'en était pas incapable sur le coup, et si la jeune femme ne venait pas de lui demander de formuler une promesse impossible à tenir.

Répète-le, qu’elle a lancé comme un défi. Sinoé a raison : elle ne peut rien lui garantir. Elle peut très bien repartir pour trois mois dans un autre coin du globe, ne rentrer que sporadiquement voire pas du tout pendant ce laps de temps. Elle n’a aucune garantie à faire valoir ; c'est se fourvoyer sur ce point qui a mis fin à son mariage avec Victoria, et ce n'est pas comme ça qu’elle veut recommencer quoi que ce soit - si tant est qu'il y ait quelque chose à commencer. Le meilleur choix serait de se taire, ne rien répéter, et lui avouer qu'elle n'est capable d'aucune forme de promesse, pas tant qu'elle ne sait pas définir ce qui les unit et même à ce moment-là. Elle a trop souffert de son divorce et pourtant, elle reste incapable de faire passer ses relations personnelles avant son travail, autour duquel elle s’est trop construite pour en revenir un jour.
Mais il y a Arsinoé et toutes les contradictions qu’elle lui force à vivre sans même le vouloir. Elle lui donne envie de foutre toute prudence en l'air pour tirer des plans sur la comète, et tant pis s'ils sont irréalisables ; il y a, par-dessus tout, cette conscience malsaine qu’elle se perdra dans un job pour lequel elle se flinguerait et qui la regarderait faire en applaudissant. L’intruse la bouscule et l’a, visiblement, mieux cernée qu’Elena ne l'aurait cru : elle n'était jamais partie chercher Arsinoé, parce qu'elle avait peur de ce que ça signifierait et de tout ce qui les empêchait de se lier.

Peut-être finalement qu’elle aurait dû la laisser partir, et panser les plaies laissées par son départ dans son coin.

« Je vis ici », qu’elle lâche après une longue pause, parce que c’est tout ce qu’elle peut dire et c’est la seule forme de promesse qu’elle ait à sa disposition. « Depuis mes neuf ans. J'ai tout ici, mes proches, mes attaches, une partie de ma famille. » Dina, surtout, parce que son père n'est plus et ne sera plus jamais porté en estime comme il a pu l'être jusqu'à ce qu’elle soit assez grande pour le cerner. Pour autant, Brisbane reste sa ville, son territoire ; bien plus que Sao Paulo où résident pourtant les trois quart de sa famille et de ses souvenirs d’enfance et de vacances. Elle n'a jamais eu pour ambition de quitter la ville à long-terme. Elle poursuit, se resservant un verre, de rouge cette fois : « Je pars, des fois, ça peut durer quelques jours ou plusieurs mois, mais je reviens toujours. » Ç’avait toujours été court, avec le PSI. Trois mois maximum, le temps de s’intégrer dans les populations et de ramasser les bénéfices d'un travail de longue haleine. Maintenant qu’elle n’appartenait plus à la cellule ? Ça pouvait être mieux comme trois fois pire. Elle avait eu des collègues dépendant de l’ASIO qui revenaient de trois ans à Singapour, d’autres qui avaient dû s'installer de manière permanente à Toronto. N'appartenait qu’à elle de signer ou non – et elle savait déjà que ce serait le cas. Pas besoin de mentir à la jeune femme là-dessus, ni de la renseigner outre mesure sur ses prochains employeurs. Elle se confortait de cette manière : c'était la stricte vérité. Elle revenait toujours. Pour ses proches, pour sa famille, pour les attaches qu’elle ne peut complètement dénouer. Sa loyauté et son attachement sont trop forts pour qu’elle y songe durablement.

Et qu'est-ce que ça change, en définitive, pour Sinoé ? Elena ne peut rien lui promettre, sinon d’essayer, et elle n’est pas sûre que ça vaille beaucoup. Pas plus qu’elle ne sait ce que la jeune femme attend d’elle, au fond – parce qu’elles ont jamais mis de mots sur rien qui puisse les aider à se définir, à s'en dépêtrer, à se sortir de ce carcan tantôt agente/source, tantôt flique/criminelle qui semble les emprisonner dans leurs rôles. Qu'est-ce qu’elle, elle veut ? Elle est infoutue d'y répondre, là encore. Que Sinoé reste, rien que ce soir, ça lui semble déjà un bon début, autant qu'il lui paraît inatteignable. « Ce serait injuste de te demander de rester, mais je veux pas te voir partir et m'en vouloir d'avoir rien dit », qu’elle achève, le regard rivé sur l’îlot central qui les sépare, infoutue de la regarder, « alors… » Alors la demande est là, en filigrane, dans le regard qui se relève, suppliant, avant de retrouver le verre devant elle.

@Arsinoé Quinzel pardon je chill sur les reps :brows:


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Arsinoé Quinzel
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STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves.
MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres)
LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyLun 17 Juin 2024 - 3:02

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Faut croire que ça leur trouerait la gorge d'exposer des mots clairs et précis sur leurs émotions, sur ce qui s'trame de toute façon là, sous leur nez. C'est à la première qui osera se jeter à l'eau, qui mettra les deux pieds dans l'plat; celle-là pourra crier toute sa vie qu'elle a instigué la démarche, mais l'autre pourra s'défendre de toute responsabilité en cas de rupture finale. Arsinoé croit sincèrement au jeu des responsabilités: verbaliser rend vrai, verbaliser ouvre des voies jusqu'au cœur, aussi le mutisme devient-il une protection, et bonjour les devinettes pour espérer avancer. S'il s'agissait d'un conte pour gosses, Elena lirait simplement la p'tite bulle qui se forme sur sa tête, et Sinoé verrait peut-être un nuage gribouillé d'noir au dessus de la sienne - c'est comme ça qu'elle visualise les choses, en tout cas. D'elles deux, à ses yeux, c'est bien la justicière qui est complètement paumée, et qui n'assume pas même à moitié. Si Elena le voulait, si elle se concentrait sérieusement, elle pourrait dégager du retour d'Arsi', cinquante nuances de sentiments à son égard - ceux qu'elle cherche sont forcément dans le lot.

Parce qu'en dépit de tout, c'est de ça qu'il est question : de sentiments. Qu'est-ce qui pousse la criminelle à lâcher son sac, abdiquer sa fuite, revoir ses schémas, lutte contre elle-même, sinon la grande brune ? D'où vient ce premier pas, s'il n'est pas destiné à trouver un terrain d'entente ? Arsinoé crève de lui balancer cinquante vérités au visage, tant sur leur relation bancale, sur ses réactions que sur sa propre histoire; peut-être qu'en révélant la chance qu'elle a, ne serait-ce que d'être la détentrice-la destinataire d'émotions fulgurantes, elle baisserait un tant soit peu la garde. Il y a cinq ans de ça, j'serais passée à côté de toi sans en avoir rien à foutre. Dois-je regretter cela ? Me maudire d'avoir changé ? Un peu de oui, beaucoup de non; elle ne veut pas lui conférer le droit d'atténuer la valeur de son évolution. Tout ça parce que t'es pas foutue d'me dire que je compte. Et là où elle espérait un minimum d'ouverture, Elena se contente encore d'emprunter les chemins détournés. Sa parole est fuyante, c'est une façon de dire sans ne rien dire du tout. Omettre les mots cruciaux et s'arranger pour être comprise, c'est de la psychologie inversée. - Mmh.. ça acquiesce d'un soupir, hoche la tête malgré l'air désabusé qui tend à s'installer. La famille, bien joué. Parce que Sisi ne sera sûrement jamais comme une famille, et qu'en comparaison, le lien est bien terne. C'est clairement pas pour moi que tu reviendrais, hein ? J'dirais merci à la familia. ça la démange, cette frustration brûlante de pas réussir à tirer un traitre aveu de sa bouche habile. - Okay. c'est cassant de simplicité, probable reflet de son agacement, qu'elle dissimule tant bien que mal.

Un autre verre lui sera probablement nécessaire aussi. Juste pour digérer les esquives successives des moments clefs. Elena jongle diablement entre les touches pour ne jamais insinuer plus qu'il ne faut. Après tout, j'suis qu'une criminelle. Et elle, elle revient toujours. Certainement pas pour ses beaux yeux, certainement pas pour la retrouver. Mais elle revient quand même. Arsinoé devra s'en contenter, en plus d'être sur liste d'attente, dans la catégorie des personnes "importantes". Est-ce que ça valait la peine de se casser le cul à venir la voir, du coup ? C'est la déception qui flirte avec ses lèvres, tenues fermées pour ne point être fracassantes. Peut-être qu'elle se réfugie dans l'absence d'étiquette, pour justifier de ne pas vraiment la compter dans sa vie; c'est vrai qu'un fantôme, une brève apparition, ça ne fait pas rêver. Mais j'suis venue chez toi. Je suis là, entre tes murs. C'est ça qui compte. - Alors tu réalises l'exploit de me fuir sans bouger d'un mètre, et tu te déresponsabilises en insinuant, sans pourtant me dire les choses. il va falloir faire mieux, c'est son propre sous-entendu. La bahamienne s'approche encore, deux pas de moins entre elles; ça devient prégnant, ça devient concret, ça devient extrêmement réel. - Arsinoé, j'voudrais que tu restes un peu avec moi.. C'est si compliqué à dire ? le travail est mâché, et sa réponse tient du fait qu'elle défait ses bottines et les envoie - littéralement - balader dans l'entrée, près de la porte. - J'suis bordélique, peut-être un brin envahissante. l'assentiment est donné tout en ayant la sensation de faire cavalier solitaire, parce qu'Elena est pas fichue d'bouger.

- J'aime pas vraiment le vin. Surtout le rouge. Mais t'as vu, j'suis assez contradictoire. parce qu'elle se ressert, pour le plaisir de grimacer dès la première gorgée. Quitte à rester, autant donner un aperçu de la véritable Sinoé à son hôte, (crush), désir inavoué. - C'est parce que tu m'vois comme une "criminelle" que tu te figes dans tes retranchements ? c'est décidé, elle sera la première qui jette tout par dessus bord, et advienne que pourra. Maintenant qu'elle s'trouve pieds nus dans son salon, à défaire sa veste de cuir pour bien montrer qu'elle ne compte s'enfuir, Sinoé entend ouvrir la conversation. Si ce n'est pas maintenant.. Alors quand, sinon jamais ?  
         
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Juno Zhao
Juno Zhao
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyLun 17 Juin 2024 - 8:05

Arsinoé n’est pas convaincue, et Elena ne peut pas lui en vouloir : c’est elle, qui refuse de se mouiller alors que l’autre a parcouru la moitié du monde pour venir foutre une putain d’enveloppe sur sa table. Son manque d’investissement est criant pour quiconque ne saurait déceler la peur et l’astreinte à la mesure dans son ton, dans son regard et dans toute sa gestuelle : Elena pue la crainte de se casser une énième fois la gueule et de se retrouver seule avec ses regrets. Alors, oui, c’est si compliqué à dire, et le fait qu’Arsinoé consente à se projeter un peu en lui donnant un aperçu sur la vie qu’Elena ne connaît pas n’apaise absolument pas les choses. Les bottines qui valdinguent dans l’entrée ne font rien pour la rassurer – il y a cinq minutes, Arsinoé était déjà prête à faire marche arrière et à foutre le camp, alors qu’est-ce qui change ? La question qui lui est retournée lui tire un rire de surprise, tant pour la tactique employée que pour le fond : « J’ai affaire à pire que toi, tu sais. » On ne choisit pas ses sources, pas réellement, et Elena compte parmi les siennes quelques bons connards qu’elle passerait au hâchoir, si ça ne dépendait que d’elle. Des gens qui ont passé des pactes pour ne pas finir en taule et qu’on estime plus utiles dehors, avec leurs contacts, quoi qu’ils aient pu faire. Est-ce que ça joue, pourtant ? Elena serait hypocrite de le nier complètement : elles jouent sur des tableaux différents, et elle ne sait pas tisser des liens plus étroits avec toute personne qui pourrait lui porter préjudice ou atteindre à son métier, d'une manière ou d'une autre. Force était de constater que le temps et l'expérience lui avaient pourtant donné tort jusque-là.

« C’est parce que j’ai peur que tu repartes après. » Ca sort dans un lourd soupir, parce qu’Elena n’est jamais à l’aise pour communiquer son ressenti ; c’est encore plus évident alors qu’elle passe une main contre ses joues, comme pour s’arracher de là la sensation qu’elles rosissent sans son contrôle. « Et que si je te demande de rester et que tu disparais à nouveau, ça voudra dire que ma demande valait pas assez pour toi. » Elle est maintenant incroyablement consciente de leur proximité ; de la tension qu’il faudrait couper au couteau, si jamais lui venait l’idée de tendre le bras pour la frôler. Elle ne pense pas l’avoir déjà fait, remise à l’idée pure de la sensation qu’aurait sa peau sous ses doigts ; c’est un énième supplice de la voir aussi proche sans rien n’y pouvoir faire. « Je veux pas jouer à ces jeux-là, Sinoé, à te contraindre à rester d'une manière ou d'une autre, je veux pas être celle qui te retient à l'autre bout du monde quand t'as peut-être tes attaches à Detroit et trouzmille choses qui t'y attendent. » Detroit était trop loin pour qu’elle s’imagine demander à la jeune femme de réellement rester – quels appuis avait-elle, ici, comparé à ce qu’elle avait laissé là-bas ? Pourquoi était-elle venue, même ? D’aussi loin qu’elle était concernée, Elena n’imaginait Arsinoé rester que pour quelques jours, semaines tout au plus : une lubie parmi tant d'autres de laquelle elle se réveillerait bien vite. Et pourtant, son invitée avait raison : elle était venue jusqu'ici pour la retrouver. Elle s’était donnée la peine de la chercher jusqu’ici, tandis qu’Elena n’avait pas fait le moindre effort pour espérer la revoir un jour. « Bien sûr que j'ai envie que tu restes. Je demande que ça. » C'est peut-être la chose la plus vulnérable qu’elle lui ai dit, depuis son arrivée, sinon depuis leur rencontre – et Dieu sait combien Elena est mal à l'aise avec le postulat de montrer son flanc au risque d'en finir blessée. Mais trop tard : la machine est lancée et elle ne peut faire marche arrière, au risque de se prendre les pieds dans le tapis et de la perdre pour de bon. Alors elle inspire, s’adosse au plan de travail en posant ses mains derrière elle, comme pour retrouver un semblant de distance. « Mais je peux rien te dire à part : reste autant que tu veux. Je suis là. » Jusqu'à ce qu'elle soit contrainte d’aller ailleurs, mais elle ne le réitère pas : Arsinoé en est déjà bien consciente, et elle a épuisé sa carte d’excuses qui forcent sa vis-à-vis à prendre des décisions pour elle. Adossée ainsi sur l’îlot central, elle perd un peu de sa hauteur et retrouve une taille quasi-équivalente à celle de son invitée (à une tête près) ; elle a tout loisir de la jauger et de soutenir son regard, lui laissant également tout loisir de se rapprocher. Le regard suit silencieusement la veste qui se défait, osant à peine imaginer qu’elle reste réellement passé ce soir. « Par contre, j'ai qu'un matelas simple et il est posé par terre à côté du canapé où y a qu'un seul oreiller, et j'ai pas de petit-déjeuner pour demain. »

@Arsinoé Quinzel


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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyLun 17 Juin 2024 - 12:52

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

A force de coups d'gueule et de répliques courroucées, le roc Esteves finit par bouger. C'est déjà une victoire, et Arsinoé sait qu'il faut se satisfaire de cette lente évolution, pas à pas; elles s'apprivoisent à peine, se testent sans doute, plus intimement cette fois qu'elles ne le faisaient déjà auparavant, sur le terrain. C'est une réussite, qui prouve que la situation, aussi tendue soit-elle, n'est pas immuable; quelque part, ça l'incite aussi à ne pas camper sur ses positions et à oser venir vers elle. Il n'y a qu'en franchissant ce putain de fossé qu'elles ont sciemment érigé, que des pourparlers seront entamés et, en définitive, que d'éventuels compromis pourront être mis en place. Idiote serait-elle que de croire - ou d'envisager - un avenir qui ne lui impose pas de se remettre en question. C'est ça, fonctionner à deux. - J'vais pas dire que ça me rassure, mais.. Si, en fait. en dépit de tout, Quinzel ne s'estime pas vraiment être une "criminelle"; elle se persuade - avec de bons arguments ? - qu'elle œuvre du même côté de la ligne qu'Elena, et dieu sait qu'elle voudrait lui montrer son ouvrage, les bienfaits concrets et les mille façons dont sa lutte peut changer les choses, pour ceux qui en ont besoin. Il n'est pas question d'intérêt auto-centré, dans cette démarche fine qui la mène aussi bien vers la communauté, que dans son logement, pour y déposer une enveloppe. Je suis pas ton ennemie, bien que sa façon d'faire puisse suggérer le contraire.

Et elle aurait été tentée d'avoir cette conversation, primordiale à ses yeux, si Elena n'avait pas commencé à dire tout ce qu'elle souhaitait entendre. Pour une fois, c'est bien l'écoute qui prime. L'écoute d'une oreille sensible, et la diffusion de messages clairs et concis dans l'organisme, lequel ne tarde pas à réagir. Le corps est traître avec la grande brune, il se manifeste pour un oui et un non, encore plus maintenant qu'elle s'ouvre. C'est palpable, c'est simultané entre elles; les lèvres se plissent, les joues se crispent légèrement sous l'impulsion d'un sourire jovial qu'elle n'avait pas vu venir; elle baisse aussi les yeux, remonte bien vite accrocher son regard et lui partager l'émotion, silencieuse mais ô combien prégnante. Sinoé crève de lui montrer son badge hospitalier, la preuve tangible qui pourrait la rassurer, et lui donner le lieu exact où elle saurait la trouver; mais il n'est pas question d'un job, et son futur emploi n'est pas la seule raison qui la pousse à poser bagages dans le coin. Venir pour Elena ? Ce serait osé, ce serait un pari de taille - à sa hauteur finalement. - Ça pourrait aussi vouloir dire que j'suis la reine des connes.. Et ça n'enlèverait rien à la valeur de ta demande. c'est sincère, comme pour lui signifier qu'elle l'a bien entendue, et qu'elle ne peut se tenir responsable de toutes les actions d'autrui. Surtout venant d'elle, Sinoé l'instable, l'ingérable, la catastrophe ambulante.

Il serait temps de clarifier sa situation. Peut-être est-ce la clef pour débarrasser Elena du poids qui semble la ronger; je ne vais nulle part, crient les mirettes, à deux doigts de fondre vers elle. Elle voudrait ressentir sa chaleur, l'éprouver physiquement, s'abreuver de sa fragrance et découvrir les reliefs de sa peau; le peut-elle seulement ? Rien n'est moins sûr. - C'est suffisant pour moi. pour l'instant, parce qu'elle possède une certaine mesure des tenants et des aboutissants - surtout en ce qui concerne son travail. - Ma seule attache, c'est.. Un oiseau. Une perruche. C'est ma seule famille. ou comment introduire l'idée que ledit volatile a débarqué d'un même vol, et que rien ne la retient au pays de la bannière étoilée. D'ailleurs, le corps minaude, se dandine sur place, comme pour signifier - insinuer grandement - toute l'ampleur de la vérité. - Si tu peux accepter son p'tit piaillement.. Peut-être qu'on peut trouver un espace pour mettre sa cage dans l'coin. non, ce n'est pas comme une brosse à dents, et ça revient à tout faire à l'envers, mais ce n'est pas déconnant. Est-ce qu'elle entrevoit, maintenant, l'idée qu'Arsinoé soit prête à lui partager la fleur particulière de son seul lien ?

Est-ce que ça peut marcher ?
Can we make it work ?


Le coup du matelas l'amuse, lui tire un sourire franc, tout comme la perspective - inespérée - d'une soirée, nuit, et réveil à son côté. Les mains s'apposent de part et d'autre de son corps, sur le plan de travail; il lui faut ensuite grappiller quelques centimètres sur la pointe des pieds, pour se mettre (presque) à hauteur. Sinoé prend la mesure du souffle, suspend le sien et occulte les battements frénétiques de son organe, qui perd pied depuis trois minutes. - Et j'ai pas d'fringues de rechange.. Mais t'as bien un pseudo-pyjama à m'prêter, mmh ? c'est l'accord, l'assentiment pour tout ce que l'environnement bancal peut leur procurer. La satisfaction est sincère, c'est même mieux que dans ses fantasmes solitaires; elle redescend ensuite, s'ancre dans le sol pour mieux confirmer qu'elle ne rêve pas, lâche un p'tit rire sensible qui trahit son émoi et se retourne pour leur servir un verre, à chacune cette fois. - J'dors souvent dans la rue. Ton matelas et ton canap' sont bien plus confortables que les tentes ou les bancs. avant d'lui tendre son verre, brunette défait l'élastique et arrange ses dreadlocks sur son épaule - une légère manœuvre de détente, ou de séduction, qui invite la suite, une douce conclusion, rythmée par le choc des cristaux festifs. - A notre première soirée ? et celui-ci, comptez sur elle pour le déguster.     
         
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(ta faute si j'réponds vite :OO: :l: )


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Juno Zhao
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STATUT : il préfère les hommes, elle préfère son argent : mariés pour le meilleur. il n'a jamais été question d'autre chose.
MÉTIER : aux commandes de GuardianNest, la filiale dorée spécialisée en objets connectés du groupe SentinelX Security.
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GENRE : Je suis une femme
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyJeu 27 Juin 2024 - 10:11

Arsinoé peut bien se peindre en reine des connes, ça ne changera rien aux peurs qui la rongent : cette crainte de l’abandon, elle est presque palpable chez elle, et elle existe depuis trop longtemps pour qu’elle sache prendre le parti d’en rire. Tout ce qu’elle peut imaginer, c’est un futur proche où la jeune femme déchante sur sa personne et décide de repartir à Detroit un matin sans rien dire, ne donnant de signe vie que par mail plusieurs mois après et reprenant la conversation sur le travail qui les force parfois à se croiser. Elle a déjà trop perdu, en l’espace de trop peu de temps, et il est impensable pour elle de se soumettre au même péril une seconde fois. Autant retourner en Arabie Saoudite pendant trois mois avec un testament encore plus béton pour l’épauler : ça, elle y avait survécu. Rester et perdre d’autres personnes chères pour elle ? Le jury n’avait pas encore rendu de verdict.

La jeune femme le sent certainement d’une manière qu’elle-même ne saurait percevoir : elle la rassure quant à son propre manque d’attaches, ou pense l’apaiser, peut-être, et dans d’autres circonstances peut-être même que ça aurait marché. Par nature, Elena craint les gens qui ne s’embarrassent de personne pour vivre : elle a toujours eu une famille proche, un cercle fermé, des gens desquels dépendre. Elle ne saurait pas faire sans et n’a jamais appris : par défaut, elle se tournait toujours vers autrui quand eux n’étaient pas disponibles, et l’indépendance complète n’a jamais été son fort. Si elle creuse, pourtant, elle peut entrapercevoir que ce n’est pas celui de Sinoé, non plus : qu’il y a un oiseau qui la suit, parce qu’elle a eu besoin de prendre sa seule attache avec elle ; qu’elle cherche à en retrouver ici, sinon elle n’aurait jamais fui. Elle a envie de croire que ce n’est pas une coïncidence, si elle a choisi Brisbane : elle se force à ne pas y penser. A la place, elle écarte un bras, désigne de celui-ci le reste de la maison : du vide, partout, rempli seulement par les échos de leurs voix. « C’est pas l’espace qui manque, ici. » Elle ne souhaite rien ajouter, pas que tous les meubles ont été vendus parce que Victoria n’en voulait pas et qu’Elena n’en voyait plus l’utilité ; elle ne veut pas non plus mentionner pourquoi elle garde la maison, parce qu’elle ne serait pas sûre de quoi en dire. « Elle s'appelle comment ? » Elle ne retient que le plus important : y a de la place pour une, mais si elles se serrent, ça peut faire deux, le temps qu’Arsinoé le voudra. Promis, elle ne demandera pas ce que ça représente, en durée ou en engagement.

Et ça a beau être chuchoté comme une plaisanterie, ça ressort comme une promesse. « Pas vraiment », qu’elle lâche, soudain moins assurée, emprisonnée contre la table avec les bras de Sinoé qui l’y retiennent sans faire davantage que la frôler. Elles n’ont jamais été si proches, pourtant, et ça sonne comme une victoire. « Tout est à mon nouvel appart. » Elle a déjà un autre chez-elle, outre celui-ci : elle n’est pas habituée au vide, décidément, autant que son invitée le sache d’avance, aussi vite qu’elle comprendra par ses mots que les pyjamas et autres fringues n’étaient pas sa préoccupation première en imaginant Sinoé poser ses affaires ici. « Il doit rester un ou deux trucs », ajoute-t-elle pour faire bonne mesure. Pour cette même raison, elle ne relève pas la mention d’une Arsi qui dort dehors par toute température et qui l’avoue sans farder ni arranger la vérité pour lui seoir. Elle trinque simplement, à la place, garde les yeux fermement plantés dans les siens en prétendant ne pas remarquer les cheveux qui retombent sur ses épaules, et tout ce vers quoi l’observer risque de l’amener.

« T’es arrivée y a combien de temps ? »

Mieux vaut repartir sur des sujets plus simples en tendant son verre jusqu’à ce qu’il rencontre celui de la voleuse. C’est une drôle de trêve, et elle essaie de s’empêcher de trop se demander quand elle prendra fin : ce n’est pas le sujet, pas pour ce soir du moins. Toujours accoudée à la table, verre de vin à la main, Elena regrette en boucle la distance que Sinoé leur a imposé à nouveau en allant leur servir du vin ; elle s’accommode mal des quelques mètres qui les séparent, d’un coup, noie la contrariété dans une première gorgée. « Essaie pas de faire la mystérieuse, tu sais que j’irai voir par moi-même dès que t’auras le dos tourné », elle ajoute avec un sourire mutin qui ne laisse aucune place au doute quant à son sérieux : bien sûr, que c’est la première chose qu’elle ferait. Question de protection ; de curiosité surtout. Sa couverture est en risque à chaque heure que Dieu fait, avec cette femme à proximité, qui a déjà réussi à la débusquer avec deux-trois clics et un nom de famille qu’elle n’aurait pas dû connaître. « C’est juste pour savoir ce que j’ai à te faire visiter. » Cette partie-là est vraie et on peut au moins lui reconnaître l’enthousiasme à la perspective que sa vis-à-vis reste, même pour quelques semaines : autant dire un trois-fois-rien duquel elle compte profiter. Les barrières inexistantes, c’est elle qui se les met pour se protéger – émotionnellement, cette fois. « A moins que t’aies déjà tout fait et que t’aies gardé la pièce maîtresse pour la fin », elle taquine, mais elle a perdu de sa superbe, un peu amoindrie par une timidité qui l’écrase soudain. Elle qui aime tant avoir la dominance dans tous ses échanges quels qu’ils soient se retrouve inévitablement dépassée, quand il s’agit d’Arsinoé. Elle n’est pas certaine d’aimer. « Je pensais pas te revoir. » Un soupir lui échappe, à peine plus tremblant qu’en début de soirée ; ses nerfs cisaillent toujours chaque molécule de son être pour la réduire à un tas de nervosité et de vulnérabilité qui sont à cours de tactique pour se planquer. « Tu peux revenir là ? » qu’elle se retrouve à implorer, dégoûtée d’elle-même d’être aussi loin de son aisance habituelle, aussi accrochée à la sensation fantôme de ses doigts près des siens et de la chaleur de son corps proche du sien très - trop - relative ; elle redevient une gamine qui supplie pour recevoir un peu d’affection, d’attention et qui ne sait comment faire sinon le dire, simplement, avec toute la honte et la crainte qui la caractérisent quand elle redescend de sa hauteur hypocrite. Elle lui manque déjà, et elle n’a jamais été aussi près.

@Arsinoé Quinzel :l:


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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyDim 30 Juin 2024 - 6:23

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Cela ressemble à une invitation, mais Sinoé n'est pas certaine qu'elle soit convaincue de la démarche. C'est presque flou, tandis qu'elle est trop assurée, sympathique et enjouée, trop légère pour l'atmosphère encore lourde, presque oppressante, de la pièce. Pas certaine non plus d'être complètement désirée, quand l'aimant qui semble la lier à Elena tend plutôt à l'en écarter. Ça ressemble à un tumulte figé, ce brouhaha de pensées qui virevolte dans la prestance immobile et toujours crispée de sa silhouette. Les questionnements, Arsi' les délaisse au profit de l'instant présent; la crainte est présente, elle ne pourrait le nier, mais elle ne domine pas la force du moment : les retrouvailles valent tout, elle a déjà bravé le monde pour la rejoindre, rien ne peut donc plus compter que cela. - Harley. C'est un hommage à.. Un ancien pote. un détail, tout au plus. La bahamienne serait ravie de l'emmerder - presque - au quotidien, de lui laisser savoir qu'elle reviendra; elle n'aurait pas même besoin d'être présente, le son de la perruche viendrait rappeler une promesse tacite, trop sensible encore pour être formulée. A son sens, l'oiseau en serait la parfaite incarnation; tout au pire délaisserait-elle la cage, s'il fallait se promener. Toujours est-il qu'un petit bout d'elle demeurerait en place, comme l'assurance de voir un beau jour encore, une tornade débarquer.

- Ah. rien à ajouter, si ce n'est la confirmation de sa première impression. Le passage de l'intrusion à l'idée de passer la nuit ensemble, tout en considérant le fait de poser une partie d'sa vie chez elle.. C'était peut-être un peu rapide. En même temps, difficile de jongler entre le réconfort et la crainte absolue de voir l'autre disparaître; à ce stade, soupirer une volonté d'engagement, ce serait potentiellement forcer sa fuite. - T'force pas, c'est pas obligé. un soupçon de défensive revient, généré par la sensation d'réticence qui émane d'Elena. Et s'il fallait qu'elle se trompe, Sinoé en reviendrait à son bon vieux "j'comprends rien aux émotions". La distance reprend ses droits - c'est relatif, sur l'échelle du millier de kilomètres qui les séparait naguère; mais lorsqu'on est si proche, après tant de temps à l'écart, chaque mètre peut devenir un supplice. Sinoé en a pris l'habitude, refusant d'être gouvernée par ses émotions néfastes; elle tente de les digérer, de laisser ce courant passer en se persuadant qu'une accalmie viendra ensuite. - Janvier.. Il y a six mois. Cadeau de nouvelle année. va-t-elle percevoir le caractère pérenne de son déménagement ? De trois semaines à deux mois, on parlerait de grosses vacances; au delà de cinq mois, un road-trip. Quand on approche des sept, par contre, il faut sérieusement envisager une approche à long-terme. Si Elena a fouillé dans ses vieilles histoires, elle saura que l'Australie est un move cohérent, qui lui a réussi par le passé. Dans le présent, c'est une pierre deux coups: oui, Elena compte fortement dans l'équation.

Le sourire s'amuse d'ailleurs, sincèrement, de cette réplique si juste, et qui a le don de lui faire plaisir. Si elle creuse à son sujet, c'est pour deux choses: l'idée qu'elle puisse représenter une menace doit être la première, si elle en croit son critère méfiance, la seconde sera motivée par l'idée d'obtenir les réponses aux questions tenues présentement en laisse. Tout ce qu'elle n'aura osé lui demander, tant de non-dits qui seront comblés - du mieux qu'elle le pourra, par les renseignements épars. En bref, elle compte. Au moins un minimum. - J'ai trouvé un taff - légal. Tu veux savoir ou tu préfères découvrir avec tes magouilles ? la balle est renvoyée, et Sinoé aimerait qu'elle ne se contente pas d'informations obtenues sur le tas, alors qu'elle est présentement à son côté, et qu'elle se ferait une joie de la pouvoir rassurer. - Et si j'ai rien fait.. Et que j'commence par la pièce maîtresse... On fait quoi ? le flirt est dépassé, c'est déjà l'étape supérieure; Arsinoé n'atténue guère l'une des motivations de son débarquement en force sur le sol insulaire, elle se tient droit devant elle mais rien n'semble pouvoir prédire la suite des évènements. Tout est si tendu, une foutue balance qui oscille perpétuellement entre le rouge et le noir. La seconde qui suit est délicate, un poil crève cœur et donne confirmation qu'Elena n'avait aucune intention de la revoir. Ce vide qu'elle avait laissé, était volontaire et désiré. Mais c'est paradoxal désormais, et Sinoé en penche la tête de côté, cherchant à comprendre c'qui se trame sous la peau légèrement halée; elle n'aurait pas bougé le petit doigt pour une autre interaction, et elle lui demande maintenant de.. revenir près d'elle ? - Il va falloir que tu te décides, tu sais.. un pas, puis un autre. La voilà plus proche, mais toujours moins qu'auparavant. You want more ? - Tu veux que j'sois là, ou tu préfères ne pas m'revoir ? elle pourrait se lover et dormir contre elle, ce serait probablement la meilleure nuit de sa vie; sauf qu'Elena la fait danser sur deux mélodies distinctes, particulièrement dissonantes, de quoi brouiller les pistes de ses réels désirs. - Si tu t'sens mieux sans moi, ou si.. Tu préfères simplement ne pas me côtoyer, dis le de suite. on dirait un vieux couple, ou un béguin qui se monte depuis dix saisons sans jamais réussir à être concluant. Un pas, encore un autre. Toujours plus proche, pourtant jamais assez. Il n'y a jamais eu d'autre contact que des gants effleurés, mais Sinoé jurerait qu'elle en a déjà vu plus, qu'elle voit plus lorsque son regard la brûle. Mise à nu devant ses yeux, vulnérable à l'extrême et sans doute inconsciente de revenir vers elle, petit à petit. Mais avant de se risquer à franchir cette ultime barrière qu'est le vide, ce bain de molécules dansant entre leurs corps, elle doit savoir : ne me prends pas ce soir pour me repousser demain. Ne me prends pas ce soir, si tu n'es pas certaine de me vouloir.      
         
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptyDim 7 Juil 2024 - 11:01

C’est confus, et pas grand-chose de plus : ça respire la crainte à des kilomètres et Elena n'arrive pas à aller contre, les scénarios défilant déjà trop rapidement sans qu'elle n'en soit consciente : et si Arsinoé repartait demain sans rien dire ? Si elle restait, au contraire, avant d’estimer dans quelques semaines, mois, années, qu’Elena avait un rythme de vie trop éclectique pour elle et qu’elle préférait retrouver sa solitude ? Elle le sent malgré elle et même si elle laisse l'idée à distance pour ne lui donner aucun crédit : le divorce l’a trop marquée pour qu’elle ne sache suivre son impulsivité habituelle, et si elle essaie au mieux de donner le change, Arsinoé remarque quand même sa distance. Elles se connaissent suffisamment, d'une façon diffuse et inqualifiable, pour être incapables de se mentir comme il faut : elles n'ont jamais su le faire, sinon tout serait plus simple. Elle ne s’étonne donc pas de la réaction presque froide à l'absence pourtant très simple de meubles ou de vêtements à prêter ; ça ne l'empêche pas d'en être salement heurtée tout en se reconnaissant coupable.

Qu'importe : la voleuse a débarqué voilà six mois, et c'est bien plus long qu'elle ne l'aurait pensé – ses propres estimations tournaient à trois semaines, un mois max, le temps général des errances avant de décider de lever le camp à nouveau. Ça l'emporte sur une nouvelle vague un peu égoïste : pourquoi Arsinoé avait-elle pris aussi longtemps avant de la contacter ? Elle n'interrompt la pensée et le flot de paroles qui risque de suivre qu’en s’astreignant à se rappeler qu’elle non plus, n'avait pas tenté de la localiser. Après Detroit, elle s'était tout simplement résignée à un adieu. Elle est prise de court, de toute manière : la jeune femme a trouvé un job, un truc stable, elle est solide dans ses appuis à Brisbane et c’est la dernière chose à laquelle Esteves se serait attendue. Elles échangent un nouveau sourire, détente perceptible mais extrêmement fragile, et la Brésilienne choisit de ne rien ajouter. Elle aura tout le temps pour les questions, plus tard – et elle a infiniment plus envie d'entendre Arsinoé en parler que de le voir sur une vulgaire fiche de renseignements. Ça répond déjà en partie à sa question sur les visites à faire – elle accueille le flirt, malgré tout, comme un dégel bienvenu de la méfiance qui accompagne toujours chacun de leurs mots. Elles jouent chacune sur un côté différent de l’échiquier : impossible de ne pas en être consciente. Mais possible, peut-être, de laisser ça de côté pour ce soir.

« Évite de trop planifier d’autres visites, dans ce cas. T’auras peut-être besoin de quelques semaines pour en faire le tour et être sûre de rien manquer. »

C’est sa dernière bravade : Elena est infoutue d'y revenir. Sur elle tombe entier le poids de la présence d’Arsinoé, et avec lui sa signification ; ça suffit à l’affaiblir, à la ramener à ce qu’elle est toujours sans jamais vouloir l’assumer : une gamine craintive de l’abandon, trop amourachée déjà pour se protéger convenablement. Elle sait déjà que si Arsinoé faisait volte-face, là maintenant, elle se foutrait à genoux pour lui demander de rester. La jeune femme le sent, en joue même ; elle prend tout son temps à revenir près d’elle, et Elena se force à faire montre de toute sa patience pour ne franchir d’elle-même les mètres qui demeurent entre leurs corps. L’invitée minaude, mais elle sent poindre sous ses taquineries des insécurités aussi criantes que les siennes ; les blessures béantes et purulentes d’abandons répétés auxquels elles ne savent plus faire face, ni l’une ni l'autre. « Je disais juste que j'avais pas de pyjamas à te prêter parce que j'ai tout foutu ailleurs. » La grande brune hausse les épaules, l'air un peu contrit, un peu prise sur le fait. Elle sent Sinoé trop méfiante pour pouvoir jouer sur cette corde, lui offre un demi-sourire entre la taquinerie et la timidité. « Et que ça me dérange pas forcément. » Les mains se décollent de l’îlot central pour qu'elle se redresse de tout son long, articulant un « désolée » qu’elle ne motive ni ne justifie : désolée pour un peu tout, sûrement, pour ses réticences, pour n'être pas venue la chercher. Pour ne pas avoir cherché à l’atteindre avant et peut-être pour ne pas savoir comment la garder. « Je veux que tu restes », qu’elle lâche, et il n’y a plus d’artifices dans sa voix, ni de témérité factice : rien que des émotions à nu et à vif. À son tour d’amorcer un pas en sa direction, puis un second : jamais assez pour qu'Arsinoé n’ait plus le choix de fuir. Elle l’atteint enfin, lève une main, laisse glisser des doigts timides entre deux dreadlocks et jusqu'à son épaule, qu’elle caresse légèrement jusqu'au creux du coude. « Une semaine, un mois, un an, je veux juste un peu de toi, que tu me donnes ce que tu veux me donner. » C’est foutrement vulnérable, et sûrement la pire chose à faire. La main descend, atteint une semblable et elle noue leurs doigts en une pression silencieuse avant de la lâcher complètement. Retour aux cheveux, au visage qu’elle frôle avec une pudeur extrême avant de se poser un peu plus contre sa joue, le cœur au bord des lèvres et l'impression de sauter du haut d’un gratte-ciel.

@Arsinoé Quinzel :l:


whatever's wrong with me, i will take to bed. i give in so easy, nature chews on me. little death like lead, poisonous and heavy; shame is sharp and my skin gives so easy.
(c)flotsam.
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la vilaine petite tornade
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ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois)
SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way.
STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves.
MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres)
LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre.
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Message(#)(Elena 1) smooth criminal ☼ EmptySam 13 Juil 2024 - 5:50

with   @Elena Esteves  :l:  - soundtrack

Tout est à présent disproportionné : Sinoé ne jure que par l'indépendance, sa force de caractère et sa capacité légendaire à se choisir elle-même pour ne jamais faire office de "seconde option" - ici pourtant, les comptes sont remis à zéro. Il faut lui laisser une chance, plutôt que de la calquer sur le modèle dysfonctionnel de sa relation passée - relation foireuse, avortée avant même qu'un terme ne les désigne en qualité commune. Mais elle ne sait pas faire, et Sinoé a toujours préféré fonctionner seule - être sa propre certitude - plutôt que d'interagir avec des factions douteuses, bancales, prêtes à lui lâcher la main au premier écart. Ouvrir la porte, c'est donner l'opportunité à Elena de tailler dans l'vif - parce que les blessures ne permettent d'imaginer que le pire, alors que la résilience lui assure de se relever, et qu'un risque pareil vaut franchement la peine d'être vécu. De plus, il serait drôlement ironique de traverser le monde pour ne finalement pas donner suite à cette histoire. - T'auras aussi l'droit de jouer l'guide.. si jamais. même pour lui montrer des coins déjà visités, juste pour le plaisir de refaire la vie à son côté. Et puis, même le parc minable du coin aurait des allures de château enchanté, si elle le traversait avec la grande brune.

Seulement, faut pas trop rêver. On abat pas des années de barrières érigées en une fraction d'seconde. Elles savent toutes deux que même le temps n'assure pas une prolongation indéfinie à toute promesse éventuellement formulée; à leur stade, aucun contrat, aucun sourire, aucun mot ne saurait changer cela. Accepter la potentialité de perdre l'autre rend l'instant fort et incroyablement fragile en même temps : la solitude a du bon, l'éphémère devient de concert une issue d'secours, mais rien ne pourrait, pourtant, sublimer ce que le danger d'une coexistence représente. C'est à elles de décider : sauter dans le vide ou tourner les talons et se barricader - plus encore - dans leurs miradors. - ça m'dérange pas trop non plus. parce qu'elle dort nue quand elle le peut, mais qu'elle n'oserait le dire explicitement; pas avec elle, pas comme ça, quand tout respire l'intensité, quand tout dépasse les bornes. Avec Elena, un peau contre peau pourrait la brûler - pas sur qu'elle puisse enlever la marque, si ça s'faisait. - J'ai envie d'rester. ça se confirme, physiquement et métaphoriquement, pour ce soir et de façon générale. Elle est belle, sa brune, lorsque son masque s'effrite et laisse entrevoir les pans sensibles de sa personnalité; elle la ferait craquer cent fois, rien qu'avec son timbre et sa sincérité, peut-être aussi parce qu'elle ressent combien ce désir est partagé : il n'est plus temps de fuir, mais de s'entremêler.

Ce geste, elle l'a attendu. Elle n'y croyait plus, et l'avait surtout fantasmé. Le premier contact, l'étincelle et la première flamme. Arsinoé l'accueille sans oser bouger, par peur de briser la bulle - si maladroite par habitude, le silence sonne désormais comme l'assentiment, et la volonté de préserver ce qu'elles tendent à construire. Les doigts, sous les siens, se mêlent naturellement; c'est fugace, presque trop court, mais cela dit tant déjà qu'elle ne proteste point. Dans la poitrine, ce sont les prémices du feu d'artifice : ça fuse, virevolte et tourbillonne sans discontinuer, la cage d'ivoire lui paraît soudainement bien étroite pour contenir l'afflux d'émotions, toutes les sensations qui viennent en pagaille et lui donnent l'impression d'quitter terre, de voler presque aussi haut que son acolyte particulière. Le visage se pose doucement sous les phalanges, sans y reposer complètement; cela suffit à dire combien elle apprécie, combien elle souhaite que s'entretienne leur alchimie, plutôt que de se tirer dans les pattes comme auparavant. Mais il faut une réponse, et son cerveau ne pense plus qu'à un baiser. C'est rapide mais si logique, si sensé qu'elle ne se dérobe pas. Hissée à nouveau sur la pointe des pieds, les deux mains, à plat, frôlent puis se posent délicatement à la base du cou, juste sous les clavicules; l'une empoigne tout juste le tissu pour l'attirer, l'autre décrit une courbe singulière et remonte tendrement à la mâchoire. - Là, tout d'suite.. J'vais sûrement faire un peu la gueule si tu m'embrasses pas. les obsidiennes, joueuses et tout aussi sérieuses, se relèvent pour croiser les siennes; I want nothing but you, pour une durée non répertoriée et qui, sur le coup, est le cadet de ses soucis. Tout va vite, mais l'enchaînement lui semble parfait, complexe et tortueux, à l'image des sillons nerveux de leurs vies respectives : elles se retrouvent dans les béances, et ne peuvent que s'élever ensembles, ou se détruire insidieusement en restant séparées. - J'ai mis six mois à t'retrouver, et à construire un truc assez stable pour que tu m'vois.. différemment. Est-ce que faire moultes milliers de kilomètres et abandonner tout derrière moi est une preuve suffisante que j'veux absolument rester là, avec toi ? sa vulnérabilité en miroir, Quinzel espère l'exposer pour le meilleur, sans idée autre que d'être franche, transparente de ses intentions - elles ont suffisamment de secrets, de non-dits latents, pour ne pas en rajouter. Elles auront tout le temps pour trouver des compromis, et ce n'est clairement plus la préoccupation du moment.   
         
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she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
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