AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Oceanic – Climatiseur monobloc réversible mobile 3530 W /12000 BTU
254.99 € 319.99 €
Voir le deal

 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptySam 15 Juin 2024 - 18:55




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

S’il n’est pas de notoriété publique que Izan Gabriel Mateo Da Silva est un danger ambulant sitôt qu’il se retrouve derrière un volant, son entourage est au parfum de sa façon plus ou moins inapte de conduire un véhicule ; non pas qu’il soit totalement dépourvu de capacité à suivre le code de la route, mais passablement qu’il s’en fiche ouvertement et considère que les autres ont plutôt intérêt à ne pas se trouver sur son chemin. Aussi, lorsqu’il a envoyé un sms à Helen pour l’informer de son arrivée « imminente », la belle a sans doute songé qu’il venait la chercher en taxi, puisque c’est de cette façon qu’il effectue la plupart de ses trajets. Mais, aujourd’hui, il en a décidé autrement, spécialement pour elle — il aurait pu s’abstenir, oui, c’est sûr. Mais non. Pensant qu’il était temps de faire rouler sa voiture ayant passé un temps considérable au garage, c’est au volant de cette dernière qu’il arrive au #144 third avenue à Logan City, l’immobilisant juste devant la maison de son amie — sans provoquer le moindre accident et sans accrocher d’autres véhicules, s’il vous plaît, c’est suffisamment important pour le préciser.

S’extirpant de la voiture en apportant son index auprès de son visage pour remonter ses lunettes de soleil sur son nez, il referme la portière d’un claquement abrupt avant de s’avancer vers l’entrée du logement, contre lequel il vient faire faire toquer les doigts recourbés de sa main contre la porte, non sans mordiller le coin de sa lèvre avec un brin d’appréhension. Il est en retard, comme d’habitude, et même s’il se doute que la brune ne lui tiendra pas forcément rigueur des quinze minutes de latence qu’il a sur l’horaire qu’ils avaient convenu, lorsqu’elle apparaît dans l’entrebâillement de la porte, il redresse ses épaules en disant aussitôt, pour devancer un possible reproche ’’J’suis pas en retard, c’est ton horloge qui est en avance !’’ sur un malentendu ça peut passer et comme il ne la laisse pas répondre, il augmente ses chances de réussite, tout cela sans perdre son sourire malicieux et le regard bienveillant qu’il pose sur elle ’’T’es prête ?’’ puisqu’elle a eu quinze minutes supplémentaires pour se préparer, il se doute qu’Helen l’est mais c’est toujours plus galant de demander, et malgré les défauts qu’il collectionne, il a au moins cette qualité. ’’J’suis passé au traiteur, normalement je n’ai rien oublié.’’ si jamais c’est le cas, le pianiste prévoit déjà de dire que ce n’est pas de sa faute mais celui de l’employé qui a mal préparé leur commande ; tendant alors son bras vers Helen, il rehausse son sourire pour qu’il apparaisse plus franc tandis qu’il l’invite à le suivre pour rejoindre sa voiture. ’’En route, mademoiselle. C’est moi qui conduis aujourd’hui !’’ c’est le moment ou jamais de faire une prière (ou deux) du coup.



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyDim 16 Juin 2024 - 14:44


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


Ce fut après une énième friction que le couple Stenfield se quitta ce matin-là, incitant alors la jeune chirurgienne à envoyer un message pour prévenir de son absence aujourd’hui à l’hôpital. Elle usait rarement de cette solution car Helen adorait son boulot, et se défouler sur ses internes faisaient partie de ses petits plaisirs coupables qui lui permettait de se sentir mieux après. Aujourd’hui, elle ne se sentait pas la force de les charier et de les envoyer paître, alors elle n’irait pas travailler. Plusieurs possibilités s’offraient alors à elle : passer la journée dans un plaid à regarder la nouvelle saison des Chroniques de Bridgerton, aller faire un peu d’exercice pour s’aérer l’esprit, se péter le bidou dans son restaurant préféré. Mais elle ne ferait rien de tout cela. A la place, Helen avait préféré envoyer un SMS à son ami de longue date, Izan, pour que ce soit lui qui lui change les idées. Le musicien lui avait proposé un pique-nique au parc, proposition à laquelle elle répondit favorablement. Le temps s’y prêtait complètement, et comme d’habitude elle se doutait que cette sortie en sa compagnie ne pourrait que lui faire le plus grand bien à son moral tout raplapla.

Evidemment, le retard d’Izan ne l’étonna pas. Helen était déjà installée à son ilôt central de la cuisine et consultait régulièrement sa montre, son petit panier de pique-nique à ses côtés. La jeune femme pouvait rapidement se montrer irritable si elle ne mangeait pas lorsque la faim se manifestait en elle, alors Izan subirait sa colère si tel était le cas lorsqu’il daignerait arriver. Quinze minutes après l’heure initialement prévue, on toqua enfin à sa porte. Elle s’empara donc de son panier et ouvrit la porte, qui laissa apparaître son ami qui s’exclama rapidement pour l’empêcher de prendre la parole la premier : « J’suis pas en retard, c’est ton horloge qui est en avance ! » Elle roula des yeux, avec un sourire malgré tout sur les lèvres. Helen ne lui en voulait pas le moins du monde, ça faisait des années qu’il arrivait à tous leurs rendez-vous. « Si tu étais arrivé à l’heure, il se serait mis à pleuvoir et nous n’aurions pas pu pique-niquer en extérieur. » Répliqua-t-elle, amusée. « T’es prête ? » Helen mit en avant son panier pour lui montrer qu’elle l’était, et le serra un peu plus contre elle pour sortir de sa demeure. Evidemment qu’elle était prête, contrairement à lui Helen ne supportait pas être en retard. «  J’suis passé au traiteur, normalement je n’ai rien oublié. » Izan, tout comme Helen, n’était pas le meilleur parti à marier aux vues de leur talent de cuisinier, à tel point qu’ils étaient obligés de commander des plats de pique-nique au traiteur. « J’ai aussi pris 2-3 trucs dans le frigo au cas-où, des plats que Sam a préparé… tu connais mon talent pour la cuisine, j’ai jugé préférable de ne pas prendre le risque de nous intoxiquer tous les deux. » Les deux amis marchèrent tranquillement dans l’allée, jusqu’à ce qu’Helen et lui n’arrivent au niveau de sa voiture. Lorsque la chirurgienne remarqua qu’il s’agissait du véhicule de son ami, et non autre chose, elle le fixa en fronçant les sourcils : « En route, mademoiselle. C’est moi qui conduis aujourd’hui ! » Izan n’avait pas non plus une bonne réputation de conducteur. Heureusement, son ami en était dôté de pleins… mais tout à coup, Helen ne se sentit pas très rassurée. « Tu aurais dû me prévenir, j’aurais pris mon casque avant de partir. » Dit-elle pour le charier, mais au fond elle espérait sincèrement qu’il ne fasse pas le fou au volant avec elle sur le siège passager. La chirurgienne n’avait pas très envie de mettre les pieds à l’hôpital aujourd’hui, et encore moins en tant que patiente cette fois-ci. « Ouuu, sinon. On peut aussi aller au parc à pieds ? Il fait trop beau pour mourir aujourd'hui. » S’exclama-t-elle, en espérant être convaincante. Oates park n’était qu’à une petite dizaines de minutes d’ici, ce serait dommage de ne pas en profiter. Et puis, c’était aussi une meilleure idée pour préserver leur planète de la pollution. Sachant qu’Izan devait polluer l’air pour trois voitures tant il roulait vite. « Allez Izan, dix minutes de marche, ça ne va pas te tuer ! Au mieux tu seras un peu essoufflé, mais on est presque sûr de s’en sortir vivant en y allant à pieds. » Un grand sourire ornait ses lèvres, tandis qu’elle accrochait cette fois-ci son bras pour l’entraîner vers le chemin piéton et l’éloigner le plus vite possible de sa voiture avant qu’il n’ait véritablement le temps de répondre.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyLun 17 Juin 2024 - 18:23




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

Quoique l’amitié qu’il partage avec Helen est dès plus sincère, puisque les bons sentiments qu’il lui porte ne souffre d’aucune tare ni hésitation, ce n’est pas la relation la plus envahissante qu’il cultive ; parce qu’elle est indépendante, Helen, et qu’elle est bien trop occupée par son travail et son mariage pour qu’ils puissent se voir aussi quotidiennement qu’ils le voudraient. Aussi, ce matin-là, quand il a reçu le sms de la jolie brune, il n’a pas tergiversé bien longtemps avant d’accepter, sachant suffisamment lire entre les lignes de son silence pour discerner le besoin de prendre l’air, au sens propre comme au sens figuré. Il a répondu à son message avant d’en envoyer un à Lynda pour annuler tous ses rendez-vous de la journée, prétextant une urgence de dernière minute, sans grand égard pour ceux qu’il abandonne au dernier moment ; sa carrière ne souffrira point de ces rencontres désavouées et, de toute façon, la priorité va à celle qui est son amie depuis des années.

Du moins, depuis suffisamment longtemps pour ne plus s’étonner de ses retards, mais il s’attache néanmoins à souligner que ce n’est pas sa faute quand elle lui ouvre la porte, dans une formule amusée qui ne reflète en rien la réalité, et il le sait encore mieux qu’elle ! Elle roule des yeux mais c’est à son sourire qu’il donne la priorité, rassuré de voir que la contrariété ne vient pas voiler la beauté évidente de ses traits féminins. « Si tu étais arrivé à l’heure, il se serait mis à pleuvoir et nous n’aurions pas pu pique-niquer en extérieur. » aïe appuyant son épaule contre l’encadrement de la porte, il hésite quelques secondes avant d’oser dire, d’une voix presque enfantine et en levant ses longs cils vers elle pour la regarder avec un éclat malicieux dans les yeux ’’Donc… Si on suit ta logique, tu devrais me remercier d’avoir été en retard, je me trompe ?’’ il attend quelques secondes avant de fendre son masque sous une hilarité aussi brève qu’espiègle, avant que la belle le rejoigne à l’extérieur en étant porteuse d’un panier qui semble bien garni. « J’ai aussi pris 2-3 trucs dans le frigo au cas-où, des plats que Sam a préparé… tu connais mon talent pour la cuisine, j’ai jugé préférable de ne pas prendre le risque de nous intoxiquer tous les deux. » - ’’Trop aimable, docteur.’’ lui répond-il d’une voix joviale, tendant l’une de ses mains en sa direction pour délicatement prendre le panier qu’elle porte puisque, même s’il a des défauts à la pelle, Izan est suffisamment bien élevé pour se montrer gentleman envers celles et ceux qu’il aime. ’’Donnez-moi ça, mademoiselle.’’ il ne lui laisse de toute façon pas vraiment le choix, et c’est avec le panier dans la main qu’il commence à prendre la direction de sa voiture, qui les attend sagement dans l’allée. « Tu aurais dû me prévenir, j’aurais pris mon casque avant de partir. » il interrompt ses pas pour se retourner vers elle, en écartant légèrement ses bras comme s’il était surpris de son commentaire (non, il ne l’est pas) ’’Oh, sérieux ? J’ai jamais eu d’accident j’te signale !’’ surtout depuis qu’il a arrêté de conduire, c’est fou les coïncidences, non ? ’’J’suis venu jusqu’à chez toi et je suis toujours entier. La voiture aussi.’’ après un court moment d’hésitation, il rajoute, croyant à peine ce qu’il s’apprête à formuler ’’Et les gens que j’ai croisé en route aussi, promis.’’ ou alors il n’a pas remarqué, mais c’est un autre débat !

« Ouuu, sinon. On peut aussi aller au parc à pieds ? Il fait trop beau pour mourir aujourd'hui. » debout face à elle, il espace ses lèvres de quelques degrés tout en la regardant avec un air dépité, essayant un instant de l’attendrir par l’expression affligée de son visage mais, visiblement, c’est pas franchement une réussite. « Allez Izan, dix minutes de marche, ça ne va pas te tuer ! Au mieux tu seras un peu essoufflé, mais on est presque sûr de s’en sortir vivant en y allant à pieds. » - ’’T’abuses…’’ il le marmonne sans grande conviction puisqu’il sait par avance que, comme d’habitude, c’est elle qui aura le dernier mot de toute façon. ’’Je suis un excellent conducteur.’’ le martelant en se laissant néanmoins embarquer, il lui lance un regard morose avant d’hausser ses épaules avec nonchalance, sans chercher à échapper à l’étreinte de son amie. ’’Au pire, on a un accident… T’es médecin, non ? Alors de quoi t’as peur ?’’ il pose la question mais une ampoule s’éclaire dans son esprit alors qu’ils sont à mi-chemin, et il s’arrête alors au milieu du trottoir en affirmant, d’une voix ennuyée ’’LE TRAITEUR’’ le sac, pour être exact, sac resté dans la voiture, voiture restée devant chez Helen donc ’’Tu vois, si on avait pris ma voiture, j’aurais pas oublié.’’ suivant la logique précédemment établie, c’est de sa faute ! ’’Je reviens, bouge pas.’’ abandonnant le panier dans les bras de son amie, il fait le chemin en sens inverse à la vitesse de l’éclair pour revenir, quelques minutes après, avec le sac plan orné d’une marque bien connue en ville. ’’Ça aurait été dommage, j’ai pris ton dessert préféré. Même si tu le mérites pas.’’ le sourire tendre qu’il porte prouve que le reproche n’en est pas vraiment un, et il tend de nouveau son bras à la demoiselle pour poursuivre leur trajet. À pieds, du coup. ’’Je ne t’ai pas demandée comment tu allais… Comment tu vas ?’’ lui demande-t-il pendant qu’ils passent les grilles du parc, avec le sous-entendu d’un ‘’tu m’as appelé, alors je sais que quelque chose ne va pas.’’



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyLun 17 Juin 2024 - 23:46


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


S’il y avait bien une chose amusante dans son amitié avec Izan, c’était la possibilité de le taquiner sans que celui-ci ne s’en formalise. On disait bien : « qui aime bien, chatie bien ». Evidemment, elle plaisantait lorsqu’elle évoquait la probabilité qu’ils aient tous les deux un accident si Izan se retrouvait derrière un volant. Il n’était pas non plus entièrement faux qu’il avait un goût particulier pour la vitesse, mais Helen savait aussi lui faire confiance. Izan ne risquerait pas leur vie, en tout cas pas consciemment. ’’Oh, sérieux ? J’ai jamais eu d’accident j’te signale ! J’suis venu jusqu’à chez toi et je suis toujours entier. La voiture aussi. Et les gens que j’ai croisé en route aussi, promis.’’ Izan était clairement en train de se justifier. Comme quoi, au fond, Helen ne critiquait pas sa façon de conduire à tort. « Et c’est maintenant que je dois applaudir, c’est ça ? » Elle lui tira gentiment la langue, geste un peu puérile mais qui lui faisait du bien au moral. Helen avait besoin de ce moment léger à l’instant, alors elle ne se retenait pas d’agir comme ça lui chantait. Izan ne la jugerait pas, elle savait qu’elle pouvait être entière avec lui, ce qui n’était pas le cas de tous ses amis. Certains devaient être de mèche avec son père, car ils étaient une bonne poignée avec lesquels elle n’arrivait pas à s’ouvrir totalement. Cela ne la surprendrait même pas d’apprendre un beau jour que son père avait engagé des inconnus pour devenir ses amis et s’assurer qu’elle ne dérive pas du droit chemin. ’’T’abuses… Je suis un excellent conducteur.’’ Allez, même lui sentait que sa phrase sonnait plutôt faux.  ’’Au pire, on a un accident… T’es médecin, non ? Alors de quoi t’as peur ?’’ Helen fit mine de réfléchir, le doigt posé contre sa joue. « Tu m’expliques comment je te soigne si je suis à demi-morte sur la chaussée ? » Maline la guêpe, n’est-ce pas ? « C’est un jour de repos, je n’ai pas envie de mettre les pieds à l’hôpital aujourd’hui. » Ni chez elle, d’ailleurs. Elle comptait bien rester le plus longtemps possible à l’extérieur avec son ami. Avec un peu de chance, Sam préparerait ses prochaines journées de classe jusque tard ce soir. ’’LE TRAITEUR.’’ Helen sursauta, puis se mit à rire, la main posée sur son cœur qui avait gagné quelques battements supplémentaires à la seconde. ‘’Tu vois, si on avait pris ma voiture, j’aurais pas oublié. Je reviens, bouge pas.’’ La chirurgienne haussa des épaules et le laissa se précipiter sur le chemin arrière. En l’attendant, elle consulta rapidement son smartphone. Elle avait un message vocal de l’hôpital, qu’elle préféra ne pas consulter, ainsi qu’un texto de Nina. Cela faisait plusieurs jours que les deux amies ne s’étaient pas croisées à l’hôpital, comme si quelque chose n’allait pas. Helen avait un mauvais pressentiment, mais elle préférait laisser son amie venir vers elle si tel était vraiment le cas -chose qu’elle n’espérait pas. Helen n’eut cependant pas le temps de lui répondre, car Izan était déjà de retour avec le Graal. ’’Ça aurait été dommage, j’ai pris ton dessert préféré. Même si tu le mérites pas.’’ Elle fit mine de s’offusquer, quelle actrice formidable elle faisait. « Tu n’oserais même pas me priver de mon dessert. Tu sais comme je peux être une tornade quand j’ai faim. » Combien de fois papa n’avait pas voulu lui donner un goûter autre qu’une moitié de pomme -pour ne pas nuire à une ligne parfaite- avant son cours de solfège… Izan avait toujours été là pour venir à sa rescousse et partager son petit goûter avec elle.  Les deux amis arrivèrent au parc lorsqu’Izan posa la question qu’elle attendait et appréhendait en même temps : ’’Je ne t’ai pas demandé comment tu allais… Comment tu vas ?’’ Sans surprise, les choses n’allaient pas fort puisqu’elle lui avait expressément demandé de lui libérer l’esprit. Pour autant, Helen n’était pas du genre à se plaindre d’emblé, même si Izan ne lui en tiendrait pas rigueur. S’il posait la question, c’est qu’il était justement prêt à la consoler au moment même où il apprendrait qu’elle avait le moral dans les chaussettes. « Les choses ne s’arrangent pas vraiment avec Sam… » finit-elle par souffler, tandis qu’elle cherchait du regard une place parfaite pour s’installer. « Ici, ça te va ? » Le coin était mi-ombragé, mi-ensoleillé, de quoi plaire à l’un et à l’autre. Après la validation d’Izan, les deux amis installèrent la couverture de pique-nique qui se trouvait dans son panier tandis qu’elle poursuivait, car elle savait qu’Izan ne se satisfairait pas que de sa première remarque : « Il me reproche de ne pas vouloir d’enfants maintenant… entre la pression qu’il me met et celle de ma mère qui m’appelle presque tous les jours pour savoir quand elle va devenir grand-mère, je vais finir par tous les envoyer chier à un moment. » certes, Helen avait presque trente-quatre ans et le moment était sûrement arrivé -elle n’était pas non plus sourde face à son horloge biologique. Mais la jeune femme sentait que quelque chose clochait dans sa vie, alors elle n’y arrivait tout simplement pas…


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyMer 19 Juin 2024 - 11:53




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

« Et c’est maintenant que je dois applaudir, c’est ça ? » quand bien même sait-il que la formule est ironique, il pousse ses lèvres en avant dans une petite moue hésitante, haussant ses épaules vers l’intérieur en faisant mine de réfléchir à la question durant quelques secondes avant de conclure, visiblement fier de son petit manège ’’Ce serait fort appréciable, en effet ! Les pilotes d’avion se font applaudir quand ils atterrissent, pourquoi pas moi ?’’ elle lui tire la langue dans un geste taquin et il fronce le milieu de son nez sans prendre au sérieux leur échange malicieux, puisque c’est l’une des choses qu’il aime en étant aux côtés d’Helen ; parler librement sans craindre de la froisser ou de la vexer, étant tous deux suffisamment confortable avec la présence de l’autre pour y cultiver un terrain sans insécurité. « Tu m’expliques comment je te soigne si je suis à demi-morte sur la chaussée ? » la guêpe maligne l’a piqué puisqu’il fronce légèrement les sourcils en plissant les paupières, affichant la tête de celui qui n’avait pas envisagé cette possibilité ’’Ben… tu… fais un effort ?’’ il avance son argument d’une voix incertaine, assez pour qu’on comprenne qu’il ne faut pas lui demander trop de détails sur l’histoire : il n’en a pas en stock « C’est un jour de repos, je n’ai pas envie de mettre les pieds à l’hôpital aujourd’hui. » elle part donc du principe qu’ils vont forcément finir en mauvais état s’il conduit, et cette perspective morose lui fait d’abord gonfler les joues avant d’expulser l’air entre ses lèvres faiblement espacées, comme s’il était dépassé par les honteuses et injustes accusations qu’elle fait peser sur lui. ’’T’abuses. Mon mec me laisse conduire sa voiture, tu sais ?’’ il ne précise pas que c’est en priant tous les dieux possibles et inimaginables durant tout le trajet, puisque c’est la première partie qui l’aide à plaider sa cause : Ash lui fait suffisamment confiance pour lui confier son véhicule, et comme il s’en sert dans le cadre de son travail, ça compte double !

Mais il n’a pas l’avantage dans une conversation avec Helen, puisqu’elle finit toujours par obtenir ce qu’elle souhaite et, une fois encore, le musicien cède en se laissant entraîner vers le parc, non sans râler parce qu’il est doué en ce domaine et que c’est important de ne pas perdre la main ; s’il est moins chiant que d’habitude, elle risque de se demander s’il ne couve pas quelque chose. En l’occurence, il passe un peu trop de temps à râler pour réaliser qu’ils ont oublié le sac du traiteur dans la voiture ; voiture qu’elle n’a pas voulu emprunter par crainte d’y livrer son dernier souffle ; voiture vers laquelle il est donc contraint de retourner pour sauver le dessert préféré de sa comparse, sans se priver de spécifier qu’elle ne le mérite pas. « Tu n’oserais même pas me priver de mon dessert. Tu sais comme je peux être une tornade quand j’ai faim. » - ’’T’aurais pas tout le temps faim, par hasard ?’’ la preuve qu’il est un homme indépendant : il émet un léger rire à la suite de sa taquinerie, sans tourner les yeux vers elle jusqu’à ce qu’ils arrivent au parc qui, comme elle l’avait affirmé, se trouve tout près de sa demeure. Mais s’il est tout à fait disposé à faire le pitre pour la distraire le temps de leur entrevue, il n’en est pas moins conscient que ce sont des circonstances sans nul doute affligeantes qui l’ont conduite à l’appeler quelques heures plus tôt, de la même façon qu’on lance une bouteille à la mer en espérant que quelqu’un la saisisse au milieu de la tempête « Les choses ne s’arrangent pas vraiment avec Sam… » ce n’est pas suffisamment une surprise pour qu’il mime l’étonnement, mais cela le chagrine au point qu’il presse ses lèvres l’une contre l’autre d’un air sincèrement désolé, en prenant une fine inspiration par le nez ; il se sait bien trop maladroit avec les mots pour se lancer aussi vite dans un discours qui se voudrait rassurant, aussi est-il soulagé quand elle détourne un instant la conversation vers quelque chose de plus triviale « Ici, ça te va ? » tournant son menton vers la place indiquée par Helen, il mordille l’intérieur de sa joue avant de répondre par la positive, l’aidant ensuite à installer la couverture que la jolie brune a eu la présence d’esprit de ramener, tout en cherchant une bonne façon de relancer le sujet épineux sans pour autant la brusquer. « Il me reproche de ne pas vouloir d’enfants maintenant… entre la pression qu’il me met et celle de ma mère qui m’appelle presque tous les jours pour savoir quand elle va devenir grand-mère, je vais finir par tous les envoyer chier à un moment. » c’est justement la solution qu’il allait le suggérer, mais il se doute que ce n’est pas vraiment ce qu’elle souhaite entendre, Helen, alors il s’installe d’abord face à elle sur la couverture, en l’aidant à disposer leurs plats sur celle-ci, se maudissant intérieurement d’être un si piètre ami lorsqu’il s’agit d’endosser le rôle de conseiller. ’’Mais…’’ raclant discrètement sa gorge après avoir pris la parole, il fronce légèrement ses sourcils en donnant l’impression de chercher ses mots même si, en réalité, il hésite plutôt à formuler cette phrase, la trouvant incroyable intrusive mais ayant besoin de cette réponse pour tenter d’être utile ’’Tu ne te sens pas prête ? À avoir un enfant maintenant, je veux dire.’’ voyant très bien le possible malentendu autour de sa phrase, il secoue sa main dans le vide avant de dissiper la possible mésentente, puisque son but n’est pas d’être dans le camp de ceux qui l’oppressant, il est du côté d’Helen, invariablement et peu importe ses décisions, mais si c’est limpide dans son esprit, sa langue semble avoir des difficultés à le dire aussi nettement. ’’Attends, je ne dis pas que tu devrais, hein. Mais peut-être que si tu leur expliques clairement pourquoi tu n’en veux pas dans l’immédiat… Ils pourraient comprendre. Puis t’es encore jeune, t’as le temps, non ?’’ essayant d’apporter un peu de légèreté dans cet échange qu’il suppose difficile pour la brune, il passe dans sa main dans ses cheveux pour les repousser en arrière avant de demander, d’un ton jovial : ‘’Tu veux commencer par quoi ?’’ Il vaut mieux qu’elle choisisse parce que, sinon, il va désigner les bonbons…



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyJeu 20 Juin 2024 - 11:07


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


Toutes leurs petites taquineries autour du sujet de la voiture soulagèrent déjà Helen d’un immense poids. Cette légèreté lui faisait un bien fou, l’aura solaire d’Izan était un véritable pansement pour son petit cœur tout abîmé aujourd’hui. Les deux amis se comportaient peut-être comme des enfants, à s’embêter et à se tirer la langue. Elle entendait la voix de son père dans sa tête la rappeler à l’ordre, que ce n’était pas digne d’une adulte et encore moins d’une chirurgienne d’agir ainsi à presque trente-quatre ans. Mais elle s’en fichait éperdument, tout ce dont elle avait besoin c’était oublier ses tracas et Izan était le maître dans ce domaine. Elle remerciait pour une fois son géniteur de l’avoir inscrite à un cours dont elle n’avait que faire, car sans cela ils ne se seraient probablement jamais rencontrés et liés d’amitié. « T’abuses. Mon mec me laisse conduire sa voiture, tu sais ? » Quel gage de confiance de la part de son copain. Evidemment, Helen n’allait pas véritablement le féliciter, il lui tendait une perche à une nouvelle taquinerie. « D’un côté, s’il te prête sa Twingo il n’a pas de quoi avoir peur. » Et elle ne parlait pas du modèle d’aujourd’hui, mais plutôt celle des années 2000. Rien qu’à l’imaginer dans une voiture aussi petite, vu son gabarit, Helen eut un fou-rire. Et ce fut pire en imaginant le couple à l’intérieur. « Désolée, c’est trop drôle de t’imaginer dans une Twingo. » Ses côtes lui firent mal à force de rire, et la remarque d’Izan par rapport à son dessert la stoppa dans sa rigolade. Il n’oserait pas la priver de dessert, il n’était pas sans cœur ! « T’aurais pas tout le temps faim, par hasard ? » Touchée. Helen était un véritable ventre sur pattes, et pourtant elle gardait une très bonne ligne malgré tout. Les gênes, sans doute. Elle avait conscience que beaucoup de femmes prenaient deux kilos rien qu’en voyant une part de fraisier -son dessert préféré donc- alors qu’elle, elle pouvait l’engloutir sans que ça n’impacte son poids. C’était cruellement injuste, elle le savait. Un jour, le karma la rattraperait sans doute. « Si, mais tu sais j’ai toujours de quoi grignoter dans la poche de ma blouse ou dans mon sac à main. J’ai dû être traumatiser dans ma jeunesse avec mon père qui ne voulait pas qu’on mange de « cochonneries ». Désolée, mais le fraisier c’est pas une « cochonnerie ». » Qu’il ne s’avise pas de la contredire, elle ne plaisantait pas sur le sujet de la nourriture. Au fil des minutes, la conversation prit une tournure plus sérieuse, puisqu’Izan abordait le sujet délicat de son petit moral. Elle s’ouvrit à lui, tout en s’installant paisiblement dans le parc. Leur spot était tranquille, ce qui leur permettrait de manger au calme tout en profitant du passage éloigné des promeneurs qui apportaient davantage de vie au lieu. « Mais… Tu ne te sens pas prête ? À avoir un enfant maintenant, je veux dire. » Helen ouvrit la bouche, à vrai dire un peu étonnée de sa question. Mais elle se ravisa de répliquer aussitôt car Izan s’agita pour lui montrer qu’il ne s’était pas adressé à elle comme il l’avait vraiment souhaité. Au fond, la chirurgienne réfléchit quand même à cette fameuse question qu’on ne cessait de lui poser. C’était une question intrusive, qui pouvait être blessante pour beaucoup de femmes. En ce qui la concernait, la réponse était mitigée… La chirurgienne savait que ce désir était présent, au plus profond de ses entrailles. Normalement, elle et Sam étaient capables de concevoir, il n’était pas question d’infertilité de ce qu’elle savait. Sauf qu’Helen avait ce sentiment de fausseté dans sa vie, et la situation avec Sam en ce moment lui intimait que ce n’était toujours pas le bon moment. A moins que le fait d’avoir un enfant rétablirait les choses comme elles étaient autrefois entre eux ? Impossible d’en être certaine. « Attends, je ne dis pas que tu devrais, hein. Mais peut-être que si tu leur expliques clairement pourquoi tu n’en veux pas dans l’immédiat… Ils pourraient comprendre. Puis t’es encore jeune, t’as le temps, non ? » Oui et non, l’horloge biologique des femmes pouvait se manifester dès l’entrée dans la trentaine. Helen ressentait aussi cette pression de la part de son propre corps, et ça en devenait étouffant. « Sam et mes parents n’arrêtent pas de dire que nous avons tout pour être heureux : un toit, un boulot respectable, et donc deux bons salaires, des amis formidables… et qu’il ne nous manque plus qu’un enfant. » Commença-t-elle en arrachant une brindille d’herbe, avec laquelle elle se mit à jouer. «  Au fond, je sais que quelque chose sonne faux. J’ai l’impression que mes parents ont toujours tellement contrôlés ma vie que je vis la leur, et pas la mienne. » Sentiment d’imposteur. Si Helen n’avait pas choisi la chirurgie en premier lieu, elle ne devait pourtant sa réussite qu’à elle-même. Si ses parents avaient toujours mis un point d’honneur à ce qu’elle fréquente quelqu’un de respectueux et gentil, c’était elle-même qui avait conquis le cœur de son époux. Elle était aussi responsable de la manière dont elle avait façonné sa vie, mais aujourd’hui elle sentait tous ses remords remonter à la surface. « J’ai essayé de leur expliquer, mais je n’y arrive pas. Je leur ai dis que mon travail était trop prenant pour le moment. » Et Sam n’arrêtait pas de rouler des yeux quand elle lui annonçait qu’elle n’avait pas de jours de repos en commun avec lui, ou qu’elle terminerait tard. Bref, son couple n’était que tension et c’était épuisant. « Tu veux commencer par quoi ? » Helen apprécia cette parenthèse plus douce, même si leur conversation ne s’arrêterait pas là. Elle délaissa la brindille qu’elle tenait toujours entre ses doigts, puis s’empara du sac qui avait bien failli rester dans la voiture de son ami. « Le fraisier. Enfin, rassure-moi, c’est bien un fraisier que tu m’as prise ? » Suspense insoutenable.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyVen 21 Juin 2024 - 15:01




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

D’accord ; elle ne se laisse pas facilement convaincre, la guêpe, et il commence à se dire qu’il ferait mieux de chercher la bombe insecticide plutôt que des arguments qu’elle balaye d’un revers d’ailes. « D’un côté, s’il te prête sa Twingo il n’a pas de quoi avoir peur. » la grimace d’incompréhension qui fronce ses sourcils en même temps que son nez s’imprime pendant quelques secondes sur sa figure, avant de s’estomper aussi rapidement qu’elle est apparue puisqu’il ne résiste pas bien longtemps à l’humeur joyeuse qui traverse le visage de la brunette ; assurément, il préfère la voir ainsi, sourire délié et yeux débordants de malice, quand bien même est-il la victime de ladite malice. « Désolée, c’est trop drôle de t’imaginer dans une Twingo. » il ne voit vraiment pas ce qu’il y a de drôle (si, il voit très bien mais décidément il adore être aveugle en ce moment), et il rassemble donc ses lèvres dans une petite moue boudeuse tandis qu’il toise sa comparse avec un élan de réprobation. ’’Donc ça se moque ouvertement de moi, maintenant ? J’peux te dire, ton dessert, je t’en laisserais même pas une miette.’’ la menace, prononcée d’une voix davantage joueuse que véritablement courroucée, l’a poussé à avancer son menton de quelques degrés pour se délecter de l’expression de Mini-Pouce, puisqu’il n’a pas tort quand il dit qu’elle a tout le temps faim : c’est un ventre sur pattes et c’est à se demander comment il reste plat, ce ventre « Si, mais tu sais j’ai toujours de quoi grignoter dans la poche de ma blouse ou dans mon sac à main. J’ai dû être traumatiser dans ma jeunesse avec mon père qui ne voulait pas qu’on mange de « cochonneries ». Désolée, mais le fraisier c’est pas une « cochonnerie ». » elle ne semble pas admettre de contradiction à ce sujet et, comme il n’est pas assez investi dans celui-ci, il lui concède volontiers le sacrement du Frasier, en tenant à lui rappeler, toujours avec une raillerie affectueuse : ’’Comment je pourrais oublier ton père et sa relation tordue à la nourriture ? J’sais pas si tu te souviens mais tu m’as volé la moitié de mes goûters pendant des mois. J’aurais pu mourir de faim à cause de toi.’’ elle ne lui volait rien du tout puisqu’il partageait volontiers, mais c’est plus dramatique de prétendre qu’elle est une cruelle truande et qu’il était injustement dépouillé ; la preuve, il hausse ses sourcils avec un air provocant avant d’émettre un petit rire qui secoue son torse pendant quelques secondes.

Une fois installés sur la couverture de pique-nique apportée par Helen, leur échange délaisse la légèreté des rires et des plaisanteries pour aborder un thème plus sensible et épineux, qui corrompt lourdement l’humeur paisible de la brune. Heureusement qu’elle ne s’attache pas vraiment à la maladresse de son premier propos, et voir qu’elle ne lui en tient pas rigueur de son incapacité à être un ami digne de ce nom le soulage d’un poids qui s’était accumulé dans sa gorge au cours des dernières secondes « Sam et mes parents n’arrêtent pas de dire que nous avons tout pour être heureux : un toit, un boulot respectable, et donc deux bons salaires, des amis formidables… et qu’il ne nous manque plus qu’un enfant. » il ne comprend pas vraiment cette logique, mais ses yeux dérivent vers sa main qui arrache compulsivement des brindilles d’herbe, preuve que tout ceci lui cause suffisamment de difficulté pour qu’elle éprouve le besoin inconscient de se défouler « Au fond, je sais que quelque chose sonne faux. J’ai l’impression que mes parents ont toujours tellement contrôlés ma vie que je vis la leur, et pas la mienne. » ses sourcils se crispent puis se détendent, comme s’il s’était intérieurement alarmé de sa première phrase ; s’il n’en dit rien pour l’instant, il ne peut s’empêcher de se demander à quel point l’écho dissonant est profond. ’’Ce qui sonne faux, c’est l’envie de bébé ?’’ il n’est pas assez fin psychologue pour lire entre les lignes, mais on ne pourra pas lui reprocher d’essayer de comprendre ou, du moins, d’aider son amie à faire école la réflexion que son esprit tâche encore de museler. « J’ai essayé de leur expliquer, mais je n’y arrive pas. Je leur ai dis que mon travail était trop prenant pour le moment. » - ’’Il y a des femmes qui ne veulent pas d’enfant, tu sais’’ il le lâche un peu trop brutalement, Izan, mais il n’est pas non plus connu pour prendre beaucoup de pincettes quand il parle, donc elle ne doit pas être surprise ’’Et c’est pas grave. C’est pas un aboutissement en soi, avoir des enfants. Faut pas que tu te forces à en avoir pour faire plaisir à tes parents ou ton mari.’’ mais elle doit le savoir, Helen, puisqu’elle est suffisamment éclairée sur la question pour ne pas ignorer que l’instinct maternel, considéré comme acquis par la nature chez la femme, n’est en réalité pas une prérogative intrinsèque à ces dernières, et qu’il ne s’agit point d’un manquement ou d’une tare.

Essayant de nuancer leur conversation en lui offrant une porte de sortie, il la laisse décider du plan de leur pique-nique improvisé, sans attendre que son choix se porte sur « Le fraisier. Enfin, rassure-moi, c’est bien un fraisier que tu m’as prise ? » dire qu’il l’a laissée choisir pour ne pas se goinfrer de bonbons dès l’entrée ’’T’es sérieuse ?’’ demande-t-il entre l’air surpris et amusé, en haussant ses sourcils et secouant son menton ’’C’est un fraisier, oui, je te connais trop bien pour prendre autre chose. Mais on va commencer par le dessert ?’’ comme pour la voiture, il cède et émet simplement un petit rire malicieux en s’attelant à sortir la pâtisserie de sa boite, prenant toute la délicatesse que sa gestuelle peut contenir pour ne pas l’abîmer, craignant de provoquer la colère du Mini-Pouce qui doit le dévorer des yeux — le gâteau, pas lui. ’’Allez, j’te sers une part !’’ et comme le sourire qu’il porte est furieusement malicieux, il découpe une mini-part bien trop fine, à peine épaisse de quelques centimètres, et qu’il lui tend dans l’une des assiettes qu’elle a apporté, sans perdre son rictus joueur et en plantant ses iris mordorés dans les siens, pour ne rien rater de sa réaction. ’’Bon appétit, surtout.’’



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyVen 21 Juin 2024 - 22:34


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


Mine de rien, Helen se rendait compte qu’elle pouvait être une personne très moqueuse lorsqu’elle se lançait sur ce terrain. C’était une habitude chez Izan et elle de s’envoyer des petits pics, mais au fond ils adoraient ça tous les deux. Cela témoignait d’une profonde affection l’un pour l’autre. Les deux amis étaient libres de se taquiner, sans qu’on se formalise après. Ce genre d’amitié n’était pas donné à tout le monde, Helen se considérait extrêmement chanceuse qu’Izan fasse aujourd’hui partie de sa vie. Le diction disait : « On ne choisit pas sa famille. » -ce qui était de très loin la vérité pour la chirurgienne qui ne connaissait que les tensions près des siens, que ce soit des parents ou sa fratrie. Par contre, « on choisit ses amis » et Helen savait qu’elle les avait parfaitement choisi. Elle ne s’imaginait plus un seul instant sans ces derniers, qui lui étaient d’un véritable soutien. Que ce soit Nina, Sloane ou Izan, elle les aimaient du plus profond de son cœur et les remerciaient d’être les personnes qu’ils étaient. Oh là, quel moment d’émotions, même si ce débordement d’amour n’avait lieu que dans ses pensées. « Comment je pourrais oublier ton père et sa relation tordue à la nourriture ? J’sais pas si tu te souviens mais tu m’as volé la moitié de mes goûters pendant des mois. J’aurais pu mourir de faim à cause de toi. » Comment osait-il déformer la vérité, alors que ça avait été des moments de souffrance pour l’estomac de la jeune femme ! Plus sérieusement, dès son plus jeune âge, son père contrôlait vraiment le moindre fait et geste de la chirurgienne. Heureusement qu’il ne participait pas à tous les cours, auquel cas elle n’aurait jamais pu subtiliser le goûter de son ami.

La légèreté de ces taquineries lui manqua presque lorsqu’ils évoquèrent les véritables raisons de leur venue au parc. Même si parler lui ferait forcément beaucoup de bien, que c’était libérateur de pouvoir s’exprimer devant une personne qui ne se permettrait pas de le juger, au fond ça faisait quand même un peu mal à son petit cœur. Helen avait beau vouloir jouer la personne forte et intouchable, surtout au travail, elle n’en restait pas moins fragile à l’intérieur. Son côté tyrannique n’était qu’une façade, difficile à maintenir ces derniers temps, mais elle n’avait pas le choix. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était être l’objet de rumeurs à l’hôpital. Cet endroit était un vrai nid à potins et à ragots, comme sûrement dans tous les endroits où cohabitent des dizaines et des dizaines de personnes d’ailleurs. Cet aspect-là du monde du travail la fatiguait parfois et lui donnait envie de rester au fond de son lit toute la journée. Helen se demandait souvent comment se seraient déroulés ses journées si elle avait osé se rebeller contre ses parents et travailler dans l’événementiel. « Ce qui sonne faux, c’est l’envie de bébé ? Il y a des femmes qui ne veulent pas d’enfant, tu sais » La chirurgienne fit une moue, tout en acquiesçant à l’affirmation d’Izan. « Et c’est pas grave. C’est pas un aboutissement en soi, avoir des enfants. Faut pas que tu te forces à en avoir pour faire plaisir à tes parents ou ton mari. » Cette vérité résonna en elle. Helen avait bien conscience qu’il ne fallait qu’elle se force, pour personne. C’était d’ailleurs ce qu’elle faisait, elle ne cédait pas. Même si Sam ou sa mère la tanait avec cette idée, elle ne franchirait pas le pas maintenant. « Je crois qu’un jour j’aurai envie d’être maman, il y a une petite voix en moi qui me dit que je serai d’ailleurs une très bonne mère. » Elle lui lâcha un sourire qui se voulait rassurant, mais qui cherchait aussi à se donner de la force dans ces aveux. « J’ai juste l’impression qu’on décide pour moi que ça doit se faire maintenant. Mes parents veulent enfin devenir grand-parents, Sam enseigne dans le même niveau de classe depuis des années, il se sent prêt à lier vie personnelle et professionnelle… mais j’ai le sentiment qu’on se fiche de ce que moi je veux. » Sa mère éludait toujours la conversation lorsqu’Helen tentait de la diriger dans ce sens, pour lui montrer que ce n’était pas elle qui décidait quoique ce soit à ce propos. Puis elle revenait à la charge dès le lendemain, comme si la chirurgienne ne lui avait jamais rien dit. Alors c’était désormais plus facile de couper court et de dire qu’elle travaillait beaucoup trop pour pouvoir élever un enfant. « C’est mon choix, mon corps, ma vie. » Etait-ce si compliqué à comprendre pour les autres ? Ses parents avaient vécu leur propre vie, qu’ils lui laissent la sienne, bon sang.

Heureusement, leur conversation retrouva un peu de légèreté car celle-ci se redirigea sur la nourriture -étonnant. Izan lui demandait par quoi elle souhaitait commencer, elle n’hésitait pas à faire preuve de folie à ses côtés : « T’es sérieuse ? C’est un fraisier, oui, je te connais trop bien pour prendre autre chose. Mais on va commencer par le dessert ? » Un rire léger s’échappa d’entre ses lèvres. Même Izan ne croyait pas à son extravagante idée. « Tu me connais, j’ai peur de ne plus avoir d’appétit si on commence par le salé. » Mentit-il en battant des cils, même si ça ne faisait aucun doute que son ami la suivrait. Izan savait quel estomac sur pattes elle était ; elle aurait bien entendu faim de salé une fois le sucré entamé, c’était une évidence. Mais comment résister à l’appel du fraisier. « Allez, j’te sers une part ! » Gagné ! Le regard empli de gourmandise, elle suivit scrupuleusement chaque geste d’Izan lorsqu’il sortit le gâteau de sa boîte puis lorsqu’il dégaina un couteau pour lui couper cette fameuse part. Mais elle aurait du se douter qu’il manigançait quelque chose… Lorsqu’Helen remarqua la minuscule, ou devrait-elle dire, l’inexistante part qu’il déposa dans son assiette, son visage se décomposa. « Bon appétit, surtout. » Il était en train de jouer avec ses nerfs ! « Je ne risque pas de m’étouffer avec ça… » Elle fit la lippe, simulant un regard très larmoyant à l’égard de son ami qui arborait un rictus amusé qui le rendait cent fois trop beau. Qu’on se l’avoue, Izan était beau-gosse ! Helen avait le droit de le penser, même si elle était mariée et que lui était en couple. « Comment Asher peut-il ne pas déjà en avoir marre de ton sens de l’humour ? » Soupira-t-elle en arborant à son tour un sourire espiègle. Elle rigolait bien sûr, elle ne souhaitait bien évidemment pas que les choses se terminent entre Izan et son petit-ami. Ce dernier le rendait tellement heureux, elle ne voulait pas que ça cesse. « Je plaisante ! Raconte-moi comment ça se passe vous deux, pendant que tu me coupes une plus grosse part. » Helen ne perdait pas la face, elle arriverait à déguster une part de fraisier bien plus importante que celle qui gisait actuellement dans son assiette.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptySam 22 Juin 2024 - 15:10




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

Quand bien même n’est-il pas concerné par l’injection faite aux femmes concernant le désir de maternité, que l’on prétend intrinsèque à la nature féminine, le pianiste est doté de suffisamment d’empathie pour imaginer la pression exercée sur les épaules de sa comparse, et l’amitié qu’il lui porte est assez sincère et éloquente pour le conduire sur le chemin de la tristesse partagée, mais aussi celui de la colère muette. Helen est une adulte accomplie, une personne tout à fait formidable qui n’a besoin de personne pour lui dicter ses besoins ou sa conduite, et s’il décrie fortement le comportement de ses parents — qu’il n’a jamais vraiment apprécié d’ailleurs, il est davantage nuancé concernant Sam. Le fait de ne pas vouloir d’enfant est légitime, tout comme le fait d’en vouloir ; il est difficile de condamner aussi fermement l’époux qui exprime le besoin de construire une famille. « Je crois qu’un jour j’aurai envie d’être maman, il y a une petite voix en moi qui me dit que je serai d’ailleurs une très bonne mère. » s’il est parfaitement d’accord avec la petite voix évoquée par Helen, les premiers mots tendent à faire vaciller la certitude concernant le désir d’enfant, qu’elle n’est même pas sûre de posséder ; « je crois » détermine au mieux l’absence de certitude, au pire une façon plus ou moins symbolique de convaincre l’autre, à défaut de se convaincre soi-même. « J’ai juste l’impression qu’on décide pour moi que ça doit se faire maintenant. Mes parents veulent enfin devenir grand-parents, Sam enseigne dans le même niveau de classe depuis des années, il se sent prêt à lier vie personnelle et professionnelle… mais j’ai le sentiment qu’on se fiche de ce que moi je veux. » parce que c’est sans doute le cas s’il ne le formule pas ainsi, ses sourcils qui se haussent sur son front sont suffisamment éloquents pour traduire le fait qu’il appuie cette théorie ; ou alors les ressentis de Helen ne sont pas la priorité des concernés. ’’Tes parents ont toujours été comme ça, j’ai l’impression.’’ n’ont-ils pas obligé leur fille à endurer des cours de musique alors qu’elle n’en avait aucune envie, simplement parce que c’est élégant à dire ? ’’Pour Sam… J’pense que c’est compliqué. J’peux comprendre qu’il ait ce désir et que de son point de vue, c’est frustrant. Vous n’en aviez pas parlé ? Avant votre mariage, je veux dire.’’ même si Helen a parfaitement le droit d’envoyer balader les projets de bébé, il n’en reste pas moins qu’il ne faut pas oublier l’autre versant de leur couple, et que son époux ne doit pas lui imposer cette pression sous l’impulsion de l’égoïsme, mais plutôt parce qu’il ne doit pas comprendre son refus. « C’est mon choix, mon corps, ma vie. » c’est une bonne conclusion, et s’il lui offre l’ébauche d’un sourire complice, c’est en accompagnant son rictus de sa main venue se déposer sur son bras pendant quelques secondes, en guise de soutien.

Mais tout comme il entrevoit la détresse de son amie, il entend son besoin de légèreté alors il n’insiste pas outre mesure, préférant se concentrer sur la pâtisserie qui est tenue en haute estime par la chirurgienne, à tel point que sa simple évocation détend aussitôt les traits de la belle brune, en même temps qu’elle fait renaître un sourire sur ses lèvres. « Tu me connais, j’ai peur de ne plus avoir d’appétit si on commence par le salé. » à d’autres, cloporte il affiche clairement la moue de la perplexité, puisqu’il n’est nullement résolu à la croire sur ce point, mais cela ne l’empêche pas de déballer le fraiser avec grande minutie pour en couper une part si minuscule qu’on pourrait presque voir à travers. Et c’est avec un air à la fois satisfait et amusé qu’il lui tend celle-ci, non sans jouer le jeu de la parfaite innocence, qui octroie à ses traits un air aussi enfantin que charmant « Je ne risque pas de m’étouffer avec ça… » - ’’Je ne te mettrais jamais en danger, tu le sais bien.’’ le Mini-Pouce lui lance un regard brillant pour l’attendrir mais, c’est plutôt un bref rire qui s’extirpe des lèvres du pianiste, secouant son torse pendant quelques secondes ’’Ben quoi ? T’en as trop, c’est ça ?’’ elle va peut-être finir par l’assommer mais il prend le risque, parce que la tête qu’elle affiche en ce moment même vaut toutes les blessures ! « Comment Asher peut-il ne pas déjà en avoir marre de ton sens de l’humour ? » espaçant ses lèvres de quelques degrés sous cette question tout à fait indigne de sa personne, il rétorque tout d’abord un ’’Mon mec mérite ce qu’il y a de mieux sur Terre, c’est pour ça que j’existe.’’ avant de faire danser ses sourcils sur son front pour mettre une emphase sur ses mots puisqu’il est assez fier de sa phrase, inutile de le préciser. « Je plaisante ! Raconte-moi comment ça se passe vous deux, pendant que tu me coupes une plus grosse part. » la guêpe ne perd pas le nord, mais le pianiste reprend son assiette sans opposer de résistance ’’Ça se passe… bien ?’’ vu le ton de sa voix et son expression dubitative, il est visiblement le premier surpris de l’état stable de son couple. ’’Il n’y a pas de problème entre nous.’’ des problèmes, il y en a, ils sont juste encore dissimulés sous le tapis de son ignorance, mais plus pour longtemps peut-être. ’’Ça te va comme ça ?’’ lui ayant servi une part plus large de son gâteau préféré, il lui tend de nouveau l’assiette en en rajoutant ’’J’aime beaucoup sa soeur, et je crois que c’est réciproque. On s’entend bien. Faudrait peut-être que je te le présente… Si ça te dit.’’



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyDim 23 Juin 2024 - 14:02


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


Combien de fois Sloane lui avait-elle dit d’aller envoyer chier ses parents ? Un nombre incalculable de fois, ça c’est certain. La jeune femme s’y connaissait très bien en psychologie, puisqu’elle était elle-même psychologue, donc ses conseils étaient probablement les plus avisés en la matière, non ? Et pourtant, Helen ne s’était jamais résolu à les suivre. L’envie ne manquait pas, la chirurgienne ne supportait plus que ses parents s’imiscent à ce point dans sa vie. A côté de ça, elle ne s’imaginait pas un seul instant être en froid avec eux… et puis, rien ne lui garantissait qu’ils écoutent véritablement ce qu’elle pensait de cette situation. A tous les coups, ils feraient la sourde oreille et continueraient à agir comme ils le faisait depuis trente-trois ans avec elle. Depuis toujours ils se fichaient de ce qu’elle désirait, pourquoi est-ce que les choses changeraient du tout au tout, même en ouvrant sa bouche ? Ils étaient bornés, c’est tout. « Tes parents ont toujours été comme ça, j’ai l’impression. » Helen haussa les épaules, un peu dépitée à l’idée qu’il dise vrai. Izan les avait suffisamment cotoyé après toutes ses années pour savoir que c’était la vérité. Il avait été témoin, toutes ces années… de la sévérité de leur éducation, de leur pression sur ses études, sur son travail, sur tout. « Pour Sam… J’pense que c’est compliqué. J’peux comprendre qu’il ait ce désir et que de son point de vue, c’est frustrant. Vous n’en aviez pas parlé ? Avant votre mariage, je veux dire. » Aujourd’hui, les discussions calmes et censées étaient difficiles à obtenir dans le couple. Ils s’échangeaient des mots de routine, presque pour être certains de ne pas faire venir la dispute entre eux. La communication, c’était pas vraiment ça entre eux ces derniers temps, mais vraiment pas. « Si, c’est aussi pour cette raison qu’on s’est dit oui » sourit-elle, avec de la nostalgie en elle. Elle repensait à la demande en mariage de Sam, à ce jour qu’elle considérait encore malgré tout comme l’un des plus beaux de sa vie. « on savait nos désirs communs. On aurait déjà pu avoir un enfant il y a plusieurs années, mais mon internat était trop prenant, je ne voulais pas prendre le risque de rater une année. Après, Sam a changé de classe, il a eu beaucoup de préparations… bref, pendant longtemps, ce n’était pas le bon moment pour lui, puis pour moi, et nous voilà aujourd’hui. » Ce sentiment qu’elle avait décrit tout à l’heure l’étouffait, et elle avait mis sur pause ce désir, pour parfois le remettre en cause ? Helen se sentait perdue, elle se retrouvait dans une situation difficile à supporter à terme.

Heureusement, la présence d’Izan dans sa vie rendait son quotidien plus facile à vivre. Elle avait cruellement besoin de ces instants de rire à ses côtés, et ce même si Sam ne le portait pas particulièrement dans son cœur. Son époux ne lui avait jamais vraiment dit les choses telles quelles, mais Helen le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne l’appréciait pas plus que ça. Au moins, là-dessus, la chirurgienne ne s’était jamais pour autant éloigné d’Izan, sous-prétexte que Sam n’était pas son plus grand fan. « Je ne te mettrais jamais en danger, tu le sais bien. » Pas sûr, il lui avait quand même proposé de la conduire jusqu’au parc en voiture. Il avait la mémoire bien courte dis-donc. « Ben quoi ? T’en as trop, c’est ça ? » Quel toupet, celui-là. « Monstre. Je te déteste. » lâcha-t-elle, avant de le taquiner sur le fait que son petit-ami devait probablement en avoir marre de son faux sens de l’humour. « Mon mec mérite ce qu’il y a de mieux sur Terre, c’est pour ça que j’existe. » Si Helen avait eu suffisamment de fraisier dans son assiette, elle aurait déjà avaler plusieurs bouchées et aurait probablement fait semblant de s’étouffer avec celui-ci. Mais il lui était impossible de feindre l’étouffement, alors elle haussa les sourcils d’étonnement. « Ça se passe… bien ? Il n’y a pas de problème entre nous. » C’était tout ce qu’elle souhaitait à Izan et Asher, le bonheur, le bonheur, et le bonheur. « Je suis ravie de l’entendre, même si clairement tes chevilles gonflent trop à mon goût. » Dit-elle en désignant ses pieds de géants. D’un côté, ils étaient proportionels à sa taille. « Ça te va comme ça ? » La nouvelle part qu’il lui servit lui convenait davantage, si bien qu’elle l’attaqua aussitôt, puis alors elle manifesta sa joie en se rapprochant de lui, se grandissant au mieux qu’elle le pouvait et en lui déposant un bref bisou sur le coin de sa mâchoire. La joue, elle n’arrivait pas à l’atteindre. « C’est parfait comme ça, et je t’aime à nouveau. » Dans sa folie, un peu de fraisier s’était déposé sur la peau de son ami, mais par vangeance, elle ne dirait rien du tout. A la place, elle l’écouta poursuivre : « J’aime beaucoup sa soeur, et je crois que c’est réciproque. On s’entend bien. Faudrait peut-être que je te le présente… Si ça te dit. » Mine de rien, bien s’entendre avec la belle-famille, c’était important. Si Izan avait déjà la sœur dans sa poche, sa relation ne pouvait que très bien se tenir. « Bien sûr que j’ai envie que tu me le présentes ! Ca va bientôt faire un an que vous vous connaissez, il serait temps que je connaisse cet homme qui te rend éperdument amoureux et heureux ! » Petit regard complice. « A moins que tu aies honte de moi ? » Dit-elle la bouche pleine, avant de rire aux éclats en imaginant sa propre tête. Puis elle se calma, pour parler d’une voix plus douce et sincère. « J’ai le sentiment que c’est le bon, n’est-ce pas ? » Pas le fraisier hein, l’homme de sa vie. Helen avait été témoin des nombreuses histoires de son ami avant celle-ci, alors elle espérait sincèrement qu’il avait trouvé l’homme de sa vie en Asher Thornhill.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyMar 25 Juin 2024 - 0:06




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

« Si, c’est aussi pour cette raison qu’on s’est dit oui » elle est traversée par de la nostalgie, puisque le sourire qu’elle lui offre est fléché de tristesse, mais il ne trouve pas la force de lui répondre par une expression semblable, car le musicien a l’impression que la situation est bien plus complexe que ce qu’il peut discerner à la surface de ses confidences, et la suite ne fait qu’appuyer son sentiment grandement mitigé. « on savait nos désirs communs. On aurait déjà pu avoir un enfant il y a plusieurs années, mais mon internat était trop prenant, je ne voulais pas prendre le risque de rater une année. Après, Sam a changé de classe, il a eu beaucoup de préparations… bref, pendant longtemps, ce n’était pas le bon moment pour lui, puis pour moi, et nous voilà aujourd’hui. » difficile, donc, en ces termes, de véritablement reprocher à Sam de vouloir concrétiser le désir qu’ils ont partagé, pour lequel ils ont dû patienter et qui, désormais, lui échappe. S’il ne pense guère qu’elle devrait se forcer pour assouvir une envie qui ne lui appartient pas (ou plus), ce n’est pas pourtant qu’il écrase la légitimité de l’époux à se sentir lésé d’un pan de sa vie dont il a tant rêvé, et qu’il pensait acquis par avance. ’’C’est peut-être une idée à la con, et tu sais que j’en ai des tas en stock, mais vous avez pensé à suivre une thérapie de couple ?’’ la preuve qu’il n’a pas que des suggestions foireuses et que, quand il le veut bien, il peut même être sacrément lucide sur les situations qu’on lui présente… ’’Sinon, faut adopter un chaton. Ça réglera tous vos soucis.’’ …bon, pour les conseils judicieux en toutes circonstances, il faudra repasser plus tard visiblement.

Mais s’il n’est pas foncièrement attaché à la rigueur du bon sens quand il s’agit d’apporter des conseils à son amie, il est davantage enclin à tendre la corde de sa patience, ne rechignant pas à lui témoigner toute son affection par la large part de gâteau qu’il a glissé dans son assiette, et pour laquelle elle ne montre aucune gratitude, Mini-Pouce « Monstre. Je te déteste. » elle peut le prétendre autant qu’elle le souhaite, il sait que c’est faux ; c’est pourquoi il lui rétorque par un petit rire qui éloigne ses lippes l’une de l’autre, pendant qu’il hausse mollement ses épaules, ne paraissant pas vraiment ébranlé par cette fausse déclaration haineuse ’’Tu mens très mal, tu sais ?’’ il n’est pas forcément meilleur en ce domaine mais cela ne l’empêche pas de le faire remarquer à d’autres, même s’il oublie rapidement les accents mutins de leur conversation quand celle-ci dérive vers son petit-ami, et l’affection sans borne qu’il lui porte corrompt suffisamment ses traits pour que son visage exprime une étonnante douceur, qu’on ne voit que trop peu d’ordinaire. L’idée que sa vie amoureuse est aussi stable depuis quelques mois l’étonne lui-même, puisqu’il n’a jamais vraiment fourni d’efforts pour s’impliquer dans ses histoires, traversant plutôt des idylles aussi futiles qu’éphémères, jusqu’à ce que son coeur s’accroche à celui qu’il a traîné, un jour, dans une fête foraine pour fuir ses obligations « Je suis ravie de l’entendre, même si clairement tes chevilles gonflent trop à mon goût. » faisant une moue dubitative, il lance un regard vers ses vans noirs avant de dire, faussement indécis ’’Tu crois que je vais devoir porter des tongs même en hiver, à force ?’’ Mini-Pouce zieute toujours le malheureux morceau de fraisier qui est étendu au milieu de son assiette pour faire pâle figure à sa gourmandise, et il finit peut-être par avoir pitié de ses yeux larmoyants puisqu’il lui octroie une part plus généreuse, qui rehausse aussitôt la chaleur de son visage et de son regard ; elle est bien plus belle ainsi, Helen, avec ses yeux qui pétillent et son sourire si communicatif qu’il se calque sur les lèvres du pianiste sans même qu’il n’en ait conscience. « C’est parfait comme ça, et je t’aime à nouveau. » entre le baiser affectueux déposé sur sa mâchoire et les mots qu’elle vient de prononcer, sa figure s’auréole un instant d’un air attendri et, comme il n’a pas encore réalisé qu’elle vient de tacher sa peau avec son précieux gâteau, il reste sur cette bonne impression, le naïf. ’’T’as jamais cessé, fais pas genre.’’ et puisqu’il en est suffisamment certain pour détourner les yeux, il se sert une part de gâteau en se disant que, définitivement, il n’y a que Helen pour lui faire commencer un repas de la sorte, même s’il ne l’attaque pas tout de suite puisque la perspective de présenter Asher à son entourage fait naître un léger sentiment d’appréhension, n’ayant pas suffisamment expérimenté la situation par le passé pour ne pas s’en formaliser par avance. « Bien sûr que j’ai envie que tu me le présentes ! Ca va bientôt faire un an que vous vous connaissez, il serait temps que je connaisse cet homme qui te rend éperdument amoureux et heureux ! » c’est quoi ce regard qu’elle lui lance ? « A moins que tu aies honte de moi ? » il arque l’un de ses sourcils en déformant sa bouche sous ce qui paraît être une grimace, mêlant ensuite son rire, plus grave, au sien ’’Je t’ai toujours choisie comme binôme en classe de musique, et tu doutes encore de ma loyauté ?’’ il faut entendre Helen derrière un instrument pour comprendre que c’est la preuve ultime de l’amitié qu’il lui porte.

« J’ai le sentiment que c’est le bon, n’est-ce pas ? » les empreintes de la malice disparaissent sur son visage, et il prend une fine inspiration nasale en faisant glisser la pointe de sa langue sur ses dents du haut, fronçant d’abord ses sourcils avant de les hausser, visiblement pris de court par la question posée. ’’Oui… Oui, je crois.’’ n’ayant toujours pas touché à sa part de gâteau, il dépose l’assiette à côté de lui sur la nappe, en se hasardant à poursuivre ’’Je ne doute pas de mes sentiments pour lui, hein’’ toujours mieux de le préciser même si exposer aussi ouvertement lesdits sentiments le met dans une position inconfortable, si bien qu’il remue légèrement ses épaules. ’’Mais c’est difficile de savoir, non ? Comment tu as su, toi, pour Sam ?’’



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyMar 25 Juin 2024 - 22:00


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva


Helen se souvenait parfaitement de leurs nombreuses conversations à propos de la famille qu’ils fonderaient ensemble. Autrefois, le couple s’était imaginé avec deux enfants, dans l’idéal une fille et un garçon. La fille étant l’aînée, le garçon le cadet. Leur projet de maison, celui-ci avait d’ailleurs vu le jour. Sam et elle avaient tous les deux eu un fort coup de cœur pour leur maison au numéro 144, ils avaient rapidement fait une offre qui avait été acceptée dans la foulée. Que de souvenirs… des bons souvenirs, quand même. Malheureusement, l’idée que la chirurgienne vivait dans le rêve de ses parents plutôt que le sien venait toujours entâcher sa nostalgie. C’était délicat, de son point de vue, de tout avouer à Sam… comment pouvait-elle lui annoncer qu’elle n’était plus sûre d’elle quant à leur mariage ? leur maison ? tous leurs projets ? tout ça car elle n’était plus certaine que ce soit finalement les désirs de ses parents transposés aux siens. « C’est peut-être une idée à la con, et tu sais que j’en ai des tas en stock, mais vous avez pensé à suivre une thérapie de couple ? » Izan était la deuxième personne à évoquer l’idée, alors non elle ne considérait pas que ça puisse être une idée à la con. Peut-être que c’était vraiment la solution ; parler en présence d’une personne neutre, inconnue, diplômée pour aider les personnes désormais incapables de communiquer correctement. Mais y arriverait-elle au moins ? Ne serait-ce pas… intimidant ? S’ouvrir à un étranger sur ses failles, ses faiblesses. Le faire devant Izan, Sloane, ou Nina, c’était ok. Et si le spécialiste connaissait du monde qu’ils connaissaient aussi ? « Je garde l’idée dans un coin de ma tête… » Souffla-t-elle, en se promettant de vraiment y songer. Helen ferait l’effort de faire des recherches. « Sinon, faut adopter un chaton. Ça réglera tous vos soucis. » Là par contre, on perdait en qualité et sérieux dans les conseils. « Oh, mais j’ai déjà Miketi qui m’aide à surmonter nos disputes. » Déclara-t-elle, plutôt sérieusement finalement. La présence de son chat était l’une des seules choses positives à la maison en ce moment. Elle savait qu’elle allait se blottir dans ses bras et qu’elle ne chercherait pas le conflit, jamais.

« Tu mens très mal, tu sais ? » Bien sûr qu’elle mentait, il en fallait plus qu’une ridikulus part de gâteau pour en vouloir à son ami et ne plus l’apprécier. Leur amitié était solide, comme si rien n’était capable de la briser. Honnêtement, qu’est-ce qui pourrait arriver, après une vingtaine d’années, pour qu’ils cessent tout à coup d’être amis ? « Tu crois que je vais devoir porter des tongs même en hiver, à force ? » Helen roula des yeux, même si la répartie du pianiste ne l’étonnait plus. Honnêtement, Izan avait raté une carrière dans le cirque. Un vrai clown, avec ses blagues. « T’as jamais cessé, fais pas genre. » Elle lui tira la langue, retroussa son nez et ajouta avec une moue amusée : « Avoue, tu serais triste si je ne t’aimais plus ? » Qu’il l’avoue, elle était indispensable à sa vie ? Allez, Helen avait besoin d’entendre ce genre de compliments de la bouche d’Izan. Néanmoins, la conversation ayant repris un tournant plus léger, elle s’attendait évidemment à ce qui l’envoie bouler d’une façon ou d’une autre. D’un autre registre, Helen avait très hâte de rencontrer Asher. La chirurgienne se rappelait très bien du jour où Izan lui en avait parlé. Aujourd’hui elle était ravie que les choses se passent bien entre les deux hommes. « Je t’ai toujours choisie comme binôme en classe de musique, et tu doutes encore de ma loyauté ? » Est-ce que la démarche avait-été de gaieté de cœur ? Helen était une piètre musicienne, à part Izan personne n’avait voulu d’elle et ce dès les premiers cours. Pour dire à quel point l’étendu de son talent avait disparu dès les premiers instants  face aux autres élèves. « C’est vrai… En y réfléchissant bien, qu’est-ce que tu y gagnais ? J’ai du te casser les oreilles durant toutes ces années… et en plus, je te piquais la motié de ton goûter. Franchement, j’avais rien pour être vraiment appréciée ? »  En répétant ces mots, elle avait même l’impression d’avoir été un véritable boulet !

Sur une note plus douce, Helen lui fit part de son ressenti vis-à-vis d’Asher, puisqu’au fond la conversation tournait désormais autour du couple qui avait trouvé l’amour ensemble. « Oui… Oui, je crois. » N’en était-il pas certain ? Est-ce qu’une information lui manquait, ce qui expliquerait ces doutes à l’instant-même ? « Je ne doute pas de mes sentiments pour lui, hein. Mais c’est difficile de savoir, non ? Comment tu as su, toi, pour Sam ? » Comment elle avait su pour Sam ? Dès que son regard avait croisé le sien, ça compte ? Cette réponse semblait peut-être un peu trop difficile, alors qu’Izan affirmait au contraire qu’il trouvait ça difficile de savoir. Pourtant, alors qu’elle réfléchissait très sérieusement à la question, elle pêchait à donner une raison complexe. « Je crois que je l’ai su dès que je l’ai vu. » Avoua-t-elle dans un murmure qui respirait encore une fois la nostalgie. « C’est con à dire à voix haute, mais c’était un coup de foudre. » Et non, ça n’arrivait pas que dans les contes de fée ! Même si bon, le conte de fées aujourd’hui, ça n’y ressemblait plus de trop. « Et ce qui me l’a confirmé ensuite, c’était que je me sentais bien à ses côtés. Il occupait toutes mes pensées, je n’avais qu’une hâte à chaque fois qu’on se quittait, c’était d’être à nouveau ensemble. Et puis, on était super attiré l’un vers l’autre, on se désirait tellement. C’était difficile de se tenir à carreau longtemps. » Le désir était un causé par la dopamine, et l’attirance sexuelle ne pouvait pas être ignorée dans le début d’une relation sérieuse. « Je me souviens qu’au début je n’avais plus d’appétit, je dormais mal car je pensais toujours à lui. Je me suis rapidement projetée avec lui, donc je pense que j’ai su dès le début que c’était lui le bon. » Répondait-elle maintenant à sa question ? Peut-être en avait-elle trop dit, en fait ? Son regard s’attarda sur l’assiette d’Izan posée sur la couverture. Il n’avait pas encore mangé un morceau de ce délicieux fraisier. « Regarde-toi, tu as l’air de perdre l’appétit aussi, tu n’as pas touché à ta part. » Elle lui adressa un sourire amusé mais rempli d’empathie, car elle savait ce qu’il ressentait malgré tout. Les moments de doute avaient été présents dans sa relation, tout n’avait jamais été aussi rose.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyMer 26 Juin 2024 - 13:56




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

Izan n’avouera jamais qu’il est le premier surpris de constater que sa suggestion n’est pas renvoyée aux oubliettes sitôt qu’elle s’extirpe de sa bouche, puisqu’il voit bien, malgré le prime silence de la brune, que son idée trouve trouve un écho dans l’esprit de sa comparse ; est-ce qu’elle a déjà songé à cette solution pour sauver son couple ou n’est-il pas le seul à avoir formuler cette réponse comme l’une des seules capables de venir à bout de leur dissension ? « Je garde l’idée dans un coin de ma tête… » elle ferait mieux de ne pas l’abandonner dans un coin, justement, mais ce n’est pas celui qui devrait consulter depuis des années qui va lui faire la morale sur ce point, entrevoyant fort bien à quel point il est difficile de se livrer sans retenue à un illustre inconnu, même si c’est censément le point rassurant de l’histoire : pas d’implication émotionnelle donc pas de risque de décevoir l’autre. Et comme lui n’a jamais consulté le moindre psy - il dira que c’est sur sa liste de choses à faire, juste en dessous de « ranger l’appart » - il a choisi l’option d’adopter un chat, mais comme un seul ne suffisait pas, il en a adopté un autre ; à ce rythme, il va finir par vivre entouré de félins, donc. « Oh, mais j’ai déjà Miketi qui m’aide à surmonter nos disputes. » - ’’Où t’es allée chercher ce nom, d’ailleurs ?’’ ce n’est pas le sujet de base, certes, mais puisque l’occasion se présente il en profite pour poser la question, non pas qu’il considère le prénom du chat de son amie comme étrange, mais la grimace perplexe qu’il arbore ne paraît pas être franchement emballée par l’histoire non plus.

Tout comme il n’est pas emballé par le mensonge qu’elle lui sert, même si elle ne fait pas franchement d’efforts pour se montrer convaincante, Helen, lui paraissant semblable à une enfant prise sur le vif d’une bêtise et qui tente de s’y dérober par une parade mal ficelée. « Avoue, tu serais triste si je ne t’aimais plus ? » il pousse ses lèvres en avant en faisant mine de réfléchir profondément à la question posée même si, au fond, tous deux savent qu’elle dit vrai ; Helen est dans sa vie depuis si longtemps que son absence engendrerait un vide colossal. ’’Je me demande même si je serais capable d’y survivre…’’ qui est murmuré avec bien trop malice malgré le regard complice qu’il lui renvoie, et qui tend à se voiler un peu lorsqu’elle évoque plus frontalement leur adolescence. « C’est vrai… En y réfléchissant bien, qu’est-ce que tu y gagnais ? J’ai du te casser les oreilles durant toutes ces années… et en plus, je te piquais la motié de ton goûter. Franchement, j’avais rien pour être vraiment appréciée ? » il ne sait pas combien de temps il a arrêté de respirer, Izan, mais il est presque sûr d’avoir été en apnée quelques secondes, juste assez pour contenir le malicieux ’’j’y ai gagné quelqu’un dans ta fratrie’’ qui s’apprête à bondir de sa langue mais, au dernier moment, il fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre pour les retenir. ’’J’avais pitié, qu’est-ce que tu veux, j’ai une âme trop généreuse…’’ dit-il en détournant les yeux quelques secondes, puisque ce n’est peut-être pas le moment de faire une révélation comme celle-là. Il vaut mieux ne jamais la faire, d’ailleurs, cette révélation, puisqu’elle n’est pas si importante et qu’elle n’a, en rien, influencé leur amitié par la suite.

Et les traits de son visage ne se détendent guère lorsqu’ils abordent le sujet de son petit-ami, si bien qu’il abandonne même sa part de gâteau en fronçant légèrement ses sourcils bruns, suffisamment inconfortable dans la position qui est la sienne pour perdre son éloquence, ainsi que l’espièglerie qu’on lui connaît pourtant si bien. L’expression de ses émotions ou de ses sentiments a toujours été une tâche particulièrement complexe, pour lui, préférant mille fois le témoignage de sa musique, que l’on vante comme d’une perfection cristalline, et qui peut se faire aussi brutale que caressante, chantant aussi bien  la douleur que l’affection. Son piano sait mieux s’épancher que sa voix, et c’est peut-être pourquoi il a tant de difficulté à répondre à la simple question de son amie, sans savoir si c’est parce qu’il ne possède pas la fameuse réponse ou s’il a encore trop peur de se l’avouer. « Je crois que je l’ai su dès que je l’ai vu. » si cela ne résonne pas tout de suite comme une évidence, au moins cela l’incite à se replonger dans les souvenirs de leur première rencontre ; il se rappelle, la première fois qu’il a vu son visage, presque comme un éclair jaillit du ciel pour frapper le sol. Il l’avait trouvé beau, incroyablement beau même, assez pour que son cerveau cesse de fonctionner pendant quelques secondes et que ses yeux ne puissent plus se déloger de ses traits gracieux. Est-ce le début d’une réponse ? « C’est con à dire à voix haute, mais c’était un coup de foudre. » mordillant le coin de sa lèvre, il baisse le voile de ses paupières pour observer le tissu de la nappe sous leurs corps, en ne sachant pas tellement si cette conversation miroir l’aide ou le stresse. Peut-être les deux. « Et ce qui me l’a confirmé ensuite, c’était que je me sentais bien à ses côtés. Il occupait toutes mes pensées, je n’avais qu’une hâte à chaque fois qu’on se quittait, c’était d’être à nouveau ensemble. Et puis, on était super attiré l’un vers l’autre, on se désirait tellement. C’était difficile de se tenir à carreau longtemps. » ce sont des mots qu’il aurait pu formuler - qu’il pourrait s’il était moins bête, et s’en rendre compte lui fait papillonner des cils en même temps qu’il cherche quelque chose pour occuper ses mains, celles-ci s’attaquant finalement à quelques brins d’herbe pour soulager le désagrément qu’il éprouve. « Je me souviens qu’au début je n’avais plus d’appétit, je dormais mal car je pensais toujours à lui. Je me suis rapidement projetée avec lui, donc je pense que j’ai su dès le début que c’était lui le bon. » Il est peut-être trop tard pour songer à changer de sujet, du coup, et il va bien falloir qu’il trouve quelque chose à lui répondre puisque se murer dans le silence n’est pas quelque chose qui fonctionne avec Helen ; elle le connaît trop bien pour ça.

« Regarde-toi, tu as l’air de perdre l’appétit aussi, tu n’as pas touché à ta part. » il l’avait oubliée, sa part de gâteau, et c’est seulement lorsqu’il pose les yeux sur son assiette intacte qu’il se décide à s’en saisir pour la tendre à la belle brune, n’ayant pas besoin de lui formuler le message pour qu’elle le comprenne. ’’J’le ressens, tout ça, tout ce que tu as dit’’ il englobe tous les aveux amoureux en trois mots parce que faudrait pas avoir à les répéter non plus ’’Mais je crois que je trouve ça… Effrayant, en un sens. Tout remettre entre les mains d’une seule personne, c’est un peu vertigineux.’’ et cette peur n’entache en rien l’amour qu’il lui porte, mais prétendre qu’il ne craint pas le pire serait mentir, sans savoir que le pire va bientôt lui exploser au visage d’ailleurs ’’Je l’aime trop pour le perdre, mais j’ai l’impression que ça ne dépend pas que de moi, ça. Et je n’ai peut-être pas l’habitude de ne pas contrôler ce que je ressens.’’ finissant d’arracher les brindilles qu’il relâche dans le vent, il lève un sourire quelque peu amusé vers Helen, en disant d’un ton plus léger ’’C’est pas joyeux, tout ça.’’ heureusement ce n’est pas comme si, à la base, il devait lui remonter le moral…



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas
Helen Stenfield
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
la mécanique du cœur
En ligne
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90)
SURNOM : elle n'autorise que son mari à lui donner un surnom, en général c'est hel
STATUT : mariée à son homme, mais surtout à son boulot depuis plusieurs mois
MÉTIER : chirurgienne orthopédiste
LOGEMENT : logan city, au numéro 144, dans une charmante maison à étage, trop grande pour son mari et elle mais aucun enfant en vue pour le moment.
(Helen) ♫ we all need somebody to lean on D7b311e4d97390c99f08798fa2dba1cabf8973a5
POSTS : 512 POINTS : 290

TW IN RP : libido inexistante - ennuyante à souhait
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #9999cc
RPs EN COURS : (8/10)
ulysse + st vincent's hospital
lorelai + st vincent hospital
arsinoé + event back to 74
sloane + logan city
midas + st vincent hospital
harper + starbucks
olive + canvas
winston + flashback
izan & asher + logan city

CONVERSATIONS SMS
Clarence + Olive + Sloane

++
RPs EN ATTENTE : + Nina
+ Clarence
RPs TERMINÉS : olive + st vincent's hospital #1
ruben + flashback #1
izan + oates park #1
AVATAR : adelaide kane
CRÉDITS : lumossolemstuff (avatar) - bacpcks (gifs)
DC : pas à ce jour
PSEUDO : juju
Femme (elle)
INSCRIT LE : 31/05/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54499-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54516-helen-stenfield-the-things-we-lost
https://www.30yearsstillyoung.com/t54702-helen-stenfield-instagram#2868869

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyMer 26 Juin 2024 - 22:58


- oates park -
we all need somebody to lean on
crédit gifs(magsalecs) + @Izan Da Silva

 
Helen n’irait peut-être pas jusqu’à dire que s’il n’y avait pas son chat qui l’attendait à la maison, elle dormirait certainement plusieurs nuits de suite en salle de garde… mais presque. Pour le coup, elle essayait de ne pas trop abuser du prétexte de la fatigue pour faire la route, car elle ressentait également le besoin de voir son animal de compagnie. « Où t’es allée chercher ce nom, d’ailleurs ? » Quoi, le nom de son chat ne lui plaisait pas ? « Ça signifie 3 couleurs en japonais. Comme c’est une écaille de tortue, ça lui correspond parfaitement. » Et oui, ça lui en bouchait un coin cette connaissance ! Helen était peut-être une brêle en musique, elle s’y connaissait un peu en langues étrangères. Comme quoi, Izan ne connaissait peut-être pas encore tout d’elle ?

Néanmoins, le pianiste savait parfaitement lorsqu’elle était en train de mentir, ça c’était certain. De toute façon, Helen n’avait jamais été une experte en la matière. Elle avait cette manie de se mordre l’intérieur des joues lorsqu’elle mentait, et quiconque la connaissait un minimum pouvait reconnaître ses mensonges à des kilomètres à la ronde. «  Je me demande même si je serais capable d’y survivre… » C’était le genre de paroles qu’elle avait besoin d’entendre, même si c’était sur le ton de l’amusement. Helen ne le répèterait jamais assez, la présence d’Izan dans sa vie était comme un rayon de soleil indispensable à son bien-être mental. L’équilibre entre sa vie professionnelle, sa vie amoureuse et sa vie amicale était primordial. Même si en ce moment, l’équilibre ne tenait que pour deux d’entre elles… « J’avais pitié, qu’est-ce que tu veux, j’ai une âme trop généreuse… » La chirurgienne lui donna un petit coup de coude. Elle savait que ce n’était que mensonge, tout comme elle tout à l’heure lorsqu’elle affirmait le détester. Il restait quand même mystérieux sur la question, qui pouvait être parfaitement légitime quand on y pensait. A part lui casser les oreilles et lui manger son goûter, qu’est-ce qui l’avait rendu si sympathique à ses yeux ? Son sens de l’humour ? Sa gentillesse ? Ou peut-être était-ce quand même malgré tout de la pitié, mais une pitié acceptable dans le sens où Izan avait été témoin de la pression de son père sur elle pour qu’elle poursuive les cours malgré le manque d’envie et d’enthousiasme… M’enfin, elle n’insista pas, et se contenta de cette réponse. Peut-être en obtiendrait-elle une autre version, un jour…

A la place, Helen s’aventura sur l’énumération de tout ce qui lui avait fait réaliser ses sentiments pour Sam, quelques années plus tôt. Elle ne se vantait pas d’avoir les connaissances absolues en matière d’amour, elle lui décrivait simplement son propre ressenti face à sa rencontre avec Sam. Et même si ça faisait naître en elle davantage de nostalgie que tout à l’heure, la brune était ravie de pouvoir aider son ami à y voir plus clair dans ses sentiments envers Asher. D’ailleurs, Izan tiqua à sa remarque et lui proposa sa part de fraisier en lui posant juste sous ses yeux, ce qui la fit sourire. «  J’le ressens, tout ça, tout ce que tu as dit» Elle en ressentait une véritable joie pour le couple. Même si elle finissait par croire que le sien était un hec, elle ne souhaitait que le bonheur autour d’elle.  «  Mais je crois que je trouve ça… Effrayant, en un sens. Tout remettre entre les mains d’une seule personne, c’est un peu vertigineux. » Helen comprenait ce sentiment, elle n’avait pas évoqué tout ce stress que l’on pouvait ressentir, les doutes, tant qu’on n’avait pas conscience de la réciprocité des sentiments. « Il te l’a dit, à toi aussi ? » Elle parlait bien évidemment de ces trois petits mots qui pouvaient changer le cours d’une vie. « Si c’est le cas, sache qu’il remet également tout entre tes mains à toi en retour. » Ça pouvait aider à ce que ce soit moins effrayant, car s’il l’aimait également, Asher devait ressentir la même peur que lui. « Je l’aime trop pour le perdre, mais j’ai l’impression que ça ne dépend pas que de moi, ça. Et je n’ai peut-être pas l’habitude de ne pas contrôler ce que je ressens.  » Pourquoi envisageait-il forcément de le perdre alors que tout semblait se dérouler tranquillement ? Ce n’était pas simple, mais Izan devait apprendre à prendre confiance en lui en amour. Helen le voyait arracher à son tour des brindilles d’herbe, témoignant de son petit moral à son tour lui aussi. «  C’est pas joyeux, tout ça. » Deux pauvres âmes en peine au parc. Est-ce que les passants voyaient cet ombre dépressive s’abattre sur eux ?  A moins qu’ils ne s’imaginaient rien du tout, à part voir deux personnes qui semblaient beaucoup s’apprécier pique-niquer simplement ensemble.  « Pourquoi tu le perdrais ? Je n’ai pas l’impression qu’il y ait quoique ce soit qui entacherait le délicieux tableau de votre amour. » Il lui avait attesté que tout se déroulait bien, alors qu’il continue de se fier là-dessus. « Enfin… il faut que je t’avoue quelque chose. » Elle laissa planer quelques secondes de suspense, puis ajouta : « Je remarque bien un peu de fraisier sur ta mâchoire qui te rendrait un peu tâche si Asher débarquait ici. » Trop de bonté en elle, Helen ne comptait pas le laisser plus longtemps avec ce morceau de gâteau collé contre sa peau. Ca la perturbait un peu d’aborder des sujets aussi sérieux et de rester de marbre devant du fraisier honteusement gâché.  La chirurgienne amorça alors un mouvement pour récupérer ce petit bout de crème mousseline avec son index, puis elle s’empressa de le porter à son doigt. Gourmande un jour, gourmande toujours. « Bon, et si on attaquait le salé ? J’imagine que tu as encore de la place, vu que tu n’as RIEN mangé. » Alors qu’au contraire, elle avait englouti sa part. Comprenez-là, elle était désormais très curieuse de voir ce que son ami avait choisi de meilleur au traiteur pour elle.


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on C6060b244b8b9abbf7fd1ebe301843a400513030 (Helen) ♫ we all need somebody to lean on B2252100f12e535f31b9fdd8b1a9ea57cfa95fdc
I knew you were trouble when you walked
in, so shame on me now, flew me to places
I'd never been, now I'm lying on the cold
hard ground |
gifs (bacpcks)
Revenir en haut Aller en bas
Izan Da Silva
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12)
SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez
STATUT : éperdument amoureux de Ash, en couple depuis le 20.09.23, des projets plein la tête et le coeur, loin d’imaginer qu’ils vont bientôt rompre
MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes
LOGEMENT : #547 Bayside, un appartement un peu en bordel mais c'est cohérent avec le propriétaire donc tout va bien
you’re heaven to me
POSTS : 122 POINTS : 40

TW IN RP : décès, alcools, angoisse.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : cynophobe depuis l’âge de six ans, et oui même les petits chiens sont concernés ♫ accroc aux bonbons acidulés ♫ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ♫ adore insulter les gens en espagnol, vous vexez pas c’est affectueux (ou pas) ♫ très mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ♫ des cils naturellement longs et recourbés qui vous rendent tous jaloux, il le sait ♫ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ou nerveux
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #6f282e
RPs EN COURS : (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Dc607cbb58f4af0cdcb761f6fd3857ebffdafcdb
(Asher #3 & #4) you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down, you make my whole world feel so right when it's wrong, that's how I know you are the one, that's why I know you are the one


(Helen) ♫ we all need somebody to lean on APJxttNo_o
(Helen #2) lean on me when you're not strong and I'll be your friend, I’ll help you carry on, I'm right up the road, I’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend


Aubrey #1Arsinoé #1Lorelai #1Mateo #1Anna #1

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on G1ii

AVATAR : taylor zakhar perez.
CRÉDITS : caelestis (avatar) ♫ magsalecs (gif profil) ♫ ninzied (gif sign) ♫ Atsuk0x (crackship Taylor+Adelaide) ♫
DC : aucun.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 11/06/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t54628-izan-da-silva-i-said-im-fucking-fine
https://www.30yearsstillyoung.com/t54641-izan-le-poete-du-piano
https://www.30yearsstillyoung.com/t54700-izan-da-silva-instagram#2868846

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on EmptyJeu 27 Juin 2024 - 0:38




we all need somebody to lean on
@Helen Stenfield  - ♬ - crédit/badpcks

«  Ça signifie 3 couleurs en japonais. Comme c’est une écaille de tortue, ça lui correspond parfaitement. » s’il fronce les sourcils avec un air de méfiance dans le regard, c’est en partie parce qu’il se demande si elle n’est pas en train de se payer sa tête ; depuis quand Mini-Pouce parle japonais, déjà ? ’’J’espère que t’as pas utilisé Google Trad, parce que c’est foireux comme système.’’ dit-il après un temps infini de réflexion, durant lequel il a eu le temps de décroiser ses sourcils et de porter ses yeux sur les autres personnes présentes dans le parc, dont un homme qui s’amuse à lancer une balle à un chien qui n’est pas tenu en laisse… C’est le moment de paniquer où il attend un peu ? Le musicien hésite quelques secondes à balancer un « on remballe tout, tu finiras ton gâteau chez toi » mais, gentleman et aimant le goût du risque visiblement, Izan ravale son désir de fuite physique en le remplaçant par un désir de fuite psychique, puisque la conversation s’oriente vers les sentiments qu’il porte à son petit-ami et, à sa façon de buter sur les mots autant que de tendre sa nuque, on peut aisément sentir qu’il n’est pas à son aise, pour une fois. « Il te l’a dit, à toi aussi ? » il lui faut quelques secondes pour comprendre précisément de quoi parle Helen et, une fois l’expression dubitative dissipée sur son visage, il la troque pour un air davantage timoré, qui lui fait tordre sa bouche dans une légère grimace d’appréhension. ’’Aucun de nous deux, non.’’ Il a bien envie de rajouter que c’est un peu trop tôt mais ce prétendu élan raisonnable ne lui ressemble pas, aussi il se doute lui-même que sa réticence à prononcer ces syllabes assemblées cachent autre chose, et si ce n’est point du doute, il ne reste que la peur légitime de sauter dans le vide en espérant ne pas s’écraser au sol. Mais si la chute est inévitable, il ne le sait pas encore, lui. « Pourquoi tu le perdrais ? Je n’ai pas l’impression qu’il y ait quoique ce soit qui entacherait le délicieux tableau de votre amour. » il n’a pas cette impression non plus et il oublie totalement ses craintes lorsqu’ils sont ensemble, mais peut-être n’a-t-il pas suffisamment expérimenté les émois amoureux pour être totalement serein dans sa première relation sérieuse. « Enfin… il faut que je t’avoue quelque chose. » comme elle est suffisamment cruelle pour laisser planer un silence de plomb après cette phrase que personne n’aime entendre, il fronce de nouveau ses sourcils au-dessus de ses yeux mordorés, ondulant très doucement son visage comme pour l’inciter à poursuivre, puisqu’elle commence à l’inquiéter, Helen « Je remarque bien un peu de fraisier sur ta mâchoire qui te rendrait un peu tâche si Asher débarquait ici.  » - ’’Crétine…’’ qu’il laisse filer en laissant retomber la pression de ses épaules, s’étant attendu à un aveu de gravité et non pas à une facétie. ’’Puisque je n’en ai pas mangé, c’est forcément ta faute en plus !’’

Mini-Pouce a un estomac de géant, alors le musicien se redresse sur la nappe pour commencer à déballer les autres mets soigneusement emballés, entamant même à dire que ’’J’ai pris que des trucs que tu aimes tellement j’suis sym…’’ il s’interrompt en entendant les cris d’un homme qui, vraisemblablement, rappelle son chien sans obtenir obéissance, puisque la bête de poils, gueule ouverte et langue pendante, fonce en leur direction, attirée par l’odeur de nourriture ’’Oh dios mio…’’ s’il commence à parler en espagnol c’est que l’heure est grave, et il se hisse sur ses jambes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, s’éloignant de quelques pas sans la quitter des yeux, cette menace à fourrure ’’DÉGAGE-MOI CE TRUC !’’ il n’a pas l’air bien méchant, le vieux labrador qui s’est invité sur leur nappe en reniflant les barquettes, mais le pianiste continue de reculer en tordant nerveusement ses mains l’une dans l’autre, son coeur sursautant d’une peur tout à fait   équivoque et irrépressible, qui fait trembler jusqu’à ses dents qui s’entrechoquent un peu sous la nervosité. ’’Viens on lui laisse tout, la nappe, le panier, la bouffe… Je t’invite au resto si tu veux !’’ il en profite pour parler pendant qu’il le peut encore, parce qu’il est sur le point de perdre cette fonction pourtant acquise depuis bien longtemps ’’Helen, viens vers moi, on sait jamais avec ces bestioles là… OH HELEN IL ME REGARDE SUR UN MAUVAIS TON LÀ !’’ dans les faits, le chien regarde surtout ce qu’il est en train de leur dérober mais, ce n’est pas rationnelle, une phobie, et c’est aussi moins explicable qu’incontrôlable. Remontant l’une de ses mains sur son visage pour couvrir sa bouche pendant quelques secondes, il finit par reculer encore un peu en disant, d’une voix plus plaintive qu’auparavant ’’On peut partir ? S’il te plaît...’’



( canciones de amor a ti )

« life is easy to be scared of, with you I am prepared for what is yet to come 'cause our two hearts will make it easy joining up the pieces, together making one »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty
Message(#) Sujet: Re: (Helen) ♫ we all need somebody to lean on (Helen) ♫ we all need somebody to lean on Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(Helen) ♫ we all need somebody to lean on

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-