Tu avais manqué l’appel de Lorelai pendant que tes pieds trouvaient leur équilibre sur ta planche de surf au milieu de l’océan. Les cheveux trempés d’eau salées, les vagues t’avaient englouti quelques fois pendant que tu les fendais de ta planche. Après de longues minutes à travailler ta stabilité, tu avais enfin rejoint le sable qui s’accroche à ta peau à chaque pas. Et c’est lorsque tu aperçois la notification que tu prends ta serviette pour la passer sur ton visage d’une main, pendant que de l’autre, ton doigt clique sur le bouton rappel sur ton téléphone. Tu tombes sur sa messagerie, raccroches et te contentes de lui envoyer un message tout en reprenant ton souffle. Tu lui proposes de te rejoindre sur la plage, et étonnement, elle refuse et te signale qu’elle préfèrerait que tu passes chez elle, dans un SMS que tu trouves froid. Tes sourcils plissent ton front de surprise. C’était étonnant, elle qui était toujours prête à faire sortir son gamin. Mais tu acceptes sans rechigner. Tu ne demandes pas pourquoi, tu lui signales simplement qu’il faut que tu passes d’abord chez toi te changer.
Ce que tu fais rapidement. Une fois chez toi, tu retires le tissu humides pour te troquer contre des vêtements plus confortables -et plus colorés, mais c’était habituel-, juste après être passé sous la douche pour te rincer du sel et du sable. Tu rejoins ta voiture, et tentes un nouvel appel qui reste encore une fois sans réponse. Cette fois ci, tes sourcils se froncent. Son répondeur se déclenche, alors tu décides de lui laisser un message, au cas où elle ait changé d’avis. « Ouais écoute je suis sur la route. J’arrive. J’espère que t’es encore chez toi. » Et avant de raccrocher, tu laisses quelques secondes de flottement silencieux s’étirer, hésitant. « Et j’espère que tout va bien. » Tu finis par ajouter, laissant entrevoir une certaine inquiétude face à un comportement inhabituel. Tu entends ton téléphone vibrer, et t’y jettes un oeil rapide, tes pupilles jonglant entre ton écran et la route. Rien de bien interessant. Elle te confirme simplement être chez elle. Tu ne supportais pas cet atmosphère mystérieuse, tu n’avais pas la patience suffisante pour rester serein. Alors tu t’agaces, soufflant sur la route. Et lorsque tu étais contrarié, ta conduite en pâtissait. Tu roules un peu trop vite, pestes allègrement contre tous ceux qui ne sont pas suffisamment rapides à ton gout. Non pas que tu te sentes pressé, mais tu avais toujours tendance à frôler l’excès de vitesse. Tes quelques contraventions en cours en témoignaient. Il faudrait d’ailleurs que tu t’empresses de les payer avant de recevoir un malus. Il faudrait peut être que tu remettes les pieds sur un circuit, histoire de t’amuser comme tu le souhaitais avec ta voiture, et que t’arrêtes de le faire sur les routes de Brisbane.

Tu te gares à quelques rues de l’appartement de Lorelai, râlant cette fois ci contre des rues trop pleines. Il fallait croire qu’en quelques coup de fils, elle venait de te ruiner ta journée. Tu sonnes à sa porte, patientant quelques secondes, les mains dans les poches, le regard détaillant le couloir. Tu entends les clés tourner dans la serrure, reportant ton attention sur la porte qui s’ouvre, découvrant Lorelai. « C’est pas facile de te joindre tu sais. » Que tu lui lances avant même de lui dire bonjour, expulsant ta frustration. Tu contiens un soupire d’exaspération, entrant dans l’appartement que tu commençais à connaitre maintenant. Ça te changeait de l’ancien logement bien plus spacieux qu’elle partageait avec son ex mari. Et c’était bien dommage. « Alors, qu’est ce qu’il se passe? » Tu lui demandes, te retournant vers elle, au milieu du séjour. Ton regard jongle entre l’incompréhension, l’inquiétude et les reproches. Reproches de ne pas être plus claire plus rapidement. T’aimes pas ça, le suspens.

Elle n’est pas bien plus chaleureuse que par message ce soir. Pas un sourire, pas un mot, peut être même pas un regard. Et ça ne t’appaise pas. Y’a un problème, tu le sens. Tu ne sais pas encore quoi, mais quelque chose clochait. « J'étais occupée. » Visiblement, ouais. Trop occupée pour décrocher, mais pas assez pour ne pas répondre à tes messages. Ça t’agace quelque peu, cette justification. Les demi mesures, c’était vraiment exaspérant.
Et la revoilà à te jouer le suspens alors qu’elle se pose sur comptoir en prenant tout son temps. Elle boit une gorgée de ce qui semblait être un coca, on pourrait même dire qu’elle le déguste au vu du temps qu’elle met à te répondre. Et tu ne peux retenir un soupir de frustration, alors que ton regard reste figé sur elle. Quoi, Lorelai? Qu’est ce qu’il se passe, exactement? «  Dis-moi, Winston. Nous sommes amis, toi et moi, non ? » Oula. Ça pue, sa question. Elle est étrange, sort de nulle part, et la tonalité de sa voix est bien curieuse. Et tu ne vois pas ce qui peut en découler de bon. Qu’est ce qu’elle te voulait? Qu’est ce qu’elle te cachait, surtout? Dans le meilleur des cas, elle avait besoin d’un service et cherchait à te prendre pas les sentiments. Mais sincèrement, c’était une bien étonnante façon de s’y prendre. Dans le pire des cas, c’était des reproches que tu allais recevoir. « Ça ressemble à une question piège. » Tu ne réponds pas directement à la question. Elle connaissait la réponse. Tu n’as pas besoin de le confirmer. Et tu n’en as pas envie non plus.

Elle reprend pourtant la parole, répondant d’elle même à la question. « Depuis un moment déjà. Rappelle-moi depuis combien de temps ? » Et en voilà une autre. Putain. Qu’est ce qui lui prend. Tu sembles bien réticent à répondre à ce qui ressemble de plus en plus à un interrogatoire. Tu as déjà été dans de sacrés bourbiers, et tu commençais à savoir les reconnaitre. Et là, tout de suite, ça y ressemblait drôlement. Alors tu restes sur la défensive, préférant le silence face à une attaque bien sournoise. Elle se contente de remplir un verre de whisky, et tu comprends bien vite qu’il n’y avait pas du coca, dans le sien. Elle te le tend, le regard plongé dans le tien. « Alors puisque nous sommes amis et que l'on peut tout se dire : dis-moi ce que tu foutais avec Feliz hier soir. » Et bien. Oui. C’était un bourbier. C’était bien délicat comme question. Parce qu’elle le prenait mal. Pourtant, t’avais pas prévu de lui promettre allégeance ou fidélité, à Lorelai. « On parlait boulot. » Tu te contentes de répondre. C’était ta meilleure défense après tout. Elle devait s’en douter. Tu glisses tes doigts sur le verre, le récupérant pour le porter à ton tour à tes lèvres. Tes yeux soutenait son regard sans vaciller, face à ce qui devenait presque un combat d’égo.
Tu n’as aucune idée de ce qu’elle avait entendu ou ce qu’elle avait vu. Un instant, t’as l’impression d’être son ex mari, qu’elle accusait de tromperie. Pourtant, t’as pas l’impression de lui devoir fidélité. Parce que t’es comme ça. Égoïste, tu prends ce qui t’intéresse, et surtout, tu évites ce qui pourrait te desservir. « Pourquoi? » C’est que tu fais l’innocent en plus. T’es bien audacieux, et plus tu la pousses dans ses retranchements, plus ses réponses seront claires. En tout cas tu l’espères. « Je savais pas que tu discutais encore avec lui. » Dans un premier temps, tu supposes que c’est lui, qui lui en a parlé. Tu ne sais pas pourquoi, ni comment. Mais ça te semble plus plausible que d’avoir été pris en filature. Ou alors tu as raté quelque chose, un plomb qui avait sauté chez Lorelai. « T'en as bu combien? » Tu lui demandes d'un geste du menton vers son verre bien entamé. Histoire de savoir à quoi t'attendre.

Son sourire se crispe, peut être aussi sa main, autour de son verre. Plus le silence s’impose, plus tu sens la tension monter. Et si t’étais préoccupé par Lorelai il y a peu, maintenant c’est pour toi que tu t’en fais. « Boulot ? Oh parce que évidemment tu n'as pas jugé utile de me dire que tu allais encore le voir pour tes putains de cachets ? Et tu oses me demander "pourquoi" ? Parce que devant moi tu fais le pire hater de Sheffield, et puis j'apprends d'un coup, comme ça, que tu continues à t'associer avec lui. » Ça y est, ça explose. Elle craque, déverse tout ce qu’elle a te reprocher, trop vite, trop fort. Et tu prends quelques secondes pour ne pas répondre trop hâtivement, pour une fois. Pourtant ça te brûle les lèvres, mais tu sais déjà que tu seras perdant, si tu rentres dans son jeu. Alors tant que t’y parviens, tu te contiens. « Lor. Je ne peux plus prescrire de putains de cachets. » Plus depuis ton renvoi du programme de chirurgie. Tu te contentes de rétorquer sur un point qui te serre le coeur. Tu ne pouvais plus jouer avec les pilules depuis ton exclusion. Oh ça, tu t’étais bien gardé de l’avouer, préférant simplement dire que tu voulais changer d’air et que tu ne supportais plus tes collègues et tes patients. Tu trouvais toujours quelque chose pour laisser entendre qu’abandonner ton poste, c’était un choix, ton choix. Tu ne supportes pas de parler de cette période de ta vie qui te semble encore toute fraiche. T’en guériras jamais, sans doute, de cette blessure. Tu gardes pourtant un calme exemplaire, préférant opter pour une défense bien plus vicieuse. Elle perd les pédales. C’est ce que tu veux croire. Ce que tu veux lui faire croire. Et non pas assumer tes tords. «  Je ne discute pas avec lui. Je suis passé par là et je t'ai vu sortir de l'immeuble avec lui. Je l'ai bloqué de partout je te rappelle, je vois pas comment j'aurais pu le contacter. Ou pourquoi j'aurais voulu le faire, même. »  Tu fais quelques pas vers elle pour t’appuyer contre la table de cuisine, face au comptoir, gardant malgré tout une certaine distance. «  D’accord… » que tu souffles doucement, reprenant une gorgée du liquide ambré. Tu ne la brusques pas non plus, et tu préfères attendre encore avant de passer à l’offensive, si toute fois c’était nécessaire. «  Trois. » Elle t’imite à son tour, reportant le verre à ses lèvre. « Peut être que tu devrais t’arrêter à trois alors. » Tu rétorques presque aussitôt, laissant bien sous entendre qu’elle en avait déjà trop bu.

Elle s’assoit -ou s’effondre, difficile à dire- sur le tabouret, et joint ses main contre son front. Tu ne sais pas si c’est l’effet de l’alcool ou si elle était simplement désemparée. «  Ok. Ok. Je veux juste que tu essaies de voir les choses telles que moi je les vois. Que tu comprennes pourquoi... Pourquoi ça me blesse. Quand Feliz et moi avons divorcé, tu étais là. Tu as appris ce qu'il m'avait fait et tu as acquiescé à chacun de mes reproches à son sujet. La porte que Feliz t'as ouverte, quand je lui ai demandé de le faire, c'était pour te pousser, pas pour que tu restes bloqué dans l'entrée à manigancer avec cet enculé. Et au final, tu es assez idiot pour continuer. En fait, on dirait que tu t'en fous. Tu t'en fous ? » Elle attend une réponse, là, tout de suite. « Non. » Tu te contentes d'objecter, sans entrer plus dans les détails. Parce qu’elle n’avait pas fini ce que tu veux laisser paraitre comme une crise. « Évidemment. Ce n'est qu'une histoire de boulot n'est-ce pas ? Winston, si je ne compte pas assez pour toi pour que tu me caches ce genre de choses, parce que c'est ce que tu as fait en omettant de me le dire, je ne crois pas que je sois une amie pour toi. » Un léger soupire s’échappe, pendant que tu l’observes comme si tu ne savais pas comment la gérer. « T’as vraiment envie que je te parle de ton ex et de ce que je fais avec lui? T’as besoin de ça? » Tu essayes de viser juste. Trouver les failles de ses reproches, et tu prends le temps d’analyser chacune de ses phrases. Juste pour te sortir de cette histoire. « Oui, pour ce qu’il t’a fait, c’est un enculé. Et je le pense. Mais je ne peux pas l’ignorer sur tous les tournages, sur tous les projets. » Et puis tu n’as pas envie de prendre parti. Oui c’est un con. Mais avec elle. T’as pas besoin que tes amis soient réglo dans leur lit conjugal. Ça ne te regarde pas, en général. En tout cas, peut être que Lorelai n’était pas assez importante à tes yeux pour que ça devienne un problème. C’est pas que tu ne l’apprécies pas.C’est juste que très peu de personnes sont vraiment précieuses à tes yeux. « Ça reste un collègue de travail. » Et un ami. Alors t’as pas envie de te prendre la tête avec lui. Surtout que ses infidélités, tu les connais depuis longtemps maintenant. «  Je vais forcément le croiser, devoir parler avec lui. » Que tu ajoutes pour conclure sur une fréquentation que tu ne comptais pas laisser tomber. « Je ne manigance rien avec lui. J’ai rien à manigancer tout court. » Tu finis par rebondir sur les mots employés plutôt, bien trop négatifs et incriminants. Et tu te contentes de cette défense pour le moment. Tu gardes le mensonge, pour ne pas devoir te justifier, et ne pas avoir à choisir entre les deux amitiés. T’as pas envie de devoir expliquer à Lorelai ton point de vu, qu’elle ne comprendra sans doute pas, puisqu’elle se vexera. Et elle avait sans doute raison.
« C’était la première fois que tu le revoyais? » Tu reportes la culpabilité sur son ex. Comme si le problème était là. Ça a toujours été ça, non? La faute de son ex. Alors aujourd’hui encore, la responsabilité ne sera pas partagée. T’as rien à te reprocher. « Tu devrais jeter la fin de ton verre. Ton fils est là? »

Elle lève son verre à ta santé, avant de reprendre un gorgée. Tu lèves les yeux au ciel face à la provocation, tant elle était crispante. Tu as rarement eu à affronter Lorelai. Peut être jamais, en réalité. « Que tu travailles encore dans son cercle est une chose. Que tu ne me le dises pas en est une autre. Tu savais très bien ce que tu faisais en ne me le disant pas. Et en plus, à ce que je sache, tu n'étais qu'avec lui hier. Personne d'autre. Alors quoi, il te propose encore des contrats foireux ? Tu sais au moins que c'est autant un enculé au travail que dans sa vie privée ? Tu sais combien de personne ont tout perdu à cause de lui ? » Ça, tu savais le faire tout seul. T’étais ton propre Feliz, ta propre relation toxique, à ruiner ta vie par des choix douteux. Alors tu ne craignais pas plus l’influence de Feliz que celle d’Ollie ou la tienne. Et il fallait avouer que ta fierté était bien trop présente pour assumer pouvoir être un jour influençable. Tu ne peux pas envisage la possibilité que tu puisses montrer une faiblesse, t’as trop d’égo. T’es trop confiante « Non je ne savais pas ce que je faisais en ne te le disant pas Lorelai. » Si, tu le savais. Tu sais que tu lui dissimules par pur intérêt, pour éviter un conflit que tu n’as pas envie d’affronter. « J’ai pas envie de te parler d’un gars que tu ne peux plus voir en peinture, dont tu ne supportes même plus le prénom, et qui arrive encore te foutre hors de toi sans même t’adresser la parole. » Que tu rétorques peut être un peu trop sèchement. Tu commençais à t’agacer, et ça pouvait se ressentir. « A part remuer le couteau dans la plaie, je vois pas l’interêt. » Tu t’y accroches à cette excuse. A cette pseudo protection qui n’était qu’une illusion. Garder une belle image dorée, c’était le plus important pour toi. Alors tant que ça fonctionne, tu ne vois pas l’interêt de changer. « Qu’est ce que tu veux que je perde à cause de lui de toute façon? » Ton boulot? Déjà fait. Ton argent? Déjà fait. Une copine? Ça aussi, déjà fait. Et même si t’arrivais à tout reconstruire lentement après tes conneries, t’es persuadé qu’on ne peut plus rien te prendre.

« Ce fils de pute ne s'arrêtera jamais de profiter des autres avant de les jeter aux oubliettes. Tu verras bien quand il se sera lassé de toi et qu'un autre lui fera les yeux doux… » T’as bien du mal à te contenir, depuis quelques phrases. La façon dont elle te considère, c’est bien ça, qui t’échauffe de plus en plus. Insinuer que t’as besoin des autres, pire que tu en dépends, ça t’irrite. Feliz, tu l’apprécies. Mais Feliz, tu peux t’en passer, tourner la page sans même un regret. Parce que tu sais apprécier sans tellement t’attacher. Et ceux qui pourraient te crever le coeur sont bien peu nombreux. Fierté mal placée, tu places toujours une distance dans l’affection que tu portes aux autres. Juste pour ça. Pour ne pas te sentir dépendant des autres. « C’est de moi que tu parles, ou de toi? » Tu rebondis face à une image qui lui collait parfaitement. Plus qu’à toi, en tout cas. Tu sais qu’elle parlait d’elle. Et elle généralisait son expérience au monde entier. Peut être à raison. Mais t’as tendance à rejeter cette hypothèse. Elle réagit à chaud, sur un cauchemar dont elle sort à peine, et qui ne concerne que leur couple. Pour le moment.
« Ouais. Enfin, depuis mon déménagement. Il fait le mort depuis des mois, et puisque je ne cherche pas à le contacter, j'imagine qu'il n'a même pas besoin de s'en vouloir. » Tu restes quelques secondes muet, préférant te plonger dans ton verre de whisky. « Ok. Je comprends. » Tu finis par répondre. Tu n’allais pas non plus emprunter le rôle du psy. Laisser simplement sous entendre ta façon de penser, c’était suffisant, pour le moment. Alors tu utilises ton dernier argument. Son fils. C’était sans doute ce qui touchait le plus Lorelai. Et tu n’as aucun scrupule à l’utiliser. Après tout, c’était pour son bien, non? « Non. Il ne devrait pas trop tarder. » Et victoire, elle jette la fin de son verre dans l’évier. T’en es presque fier. Comme à chaque fois que tu arrives à tes fins. « Qu'est-ce que je suis en train de faire, bordel ? Je bois jamais… » Et les regrets, c’est tout ce que tu attendais pour finalement signer ta victoire. « C’est pas grave. Tu veux un café? » Tu te montres anormalement serviable et entreprenant. Simplement parce que ce retournement de situation était on ne peut plus confortable. Tu finis de briser l’espace entre vous, te dirigeant vers la cafetière situé près d’elle. « Tu veux que je m’occupe de lui ce soir? » Non pas que ça t’enchante. Il était pourtant sympa son gamin. C’était juste que le babysitting, c’était pas ton truc. Mais tu pouvais au moins lui proposer, t’as besoin de redorer un peu ton image à ses yeux, depuis que tu as frôlé la trahison.