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 Where does it hurt ? | Charlotte McKinley

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Ulysse Norrington
Ulysse Norrington
le philanthrope
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ÂGE : 39 ans (18 Mars 1985)
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MÉTIER : Médecin urgentiste
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
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Message(#) Sujet: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptySam 18 Mai 2024 - 14:02

Where does it hurt ?
— with @Charlotte McKinley

Un nouveau jour, une nouvelle garde aux urgences adultes du Saint Vincent Hospital de Brisbane. Du matin jusqu’au soir, les urgences voyaient défiler les patients de tous les âges, pour toutes les pathologies possibles. Il serait faux de dire qu’il n’y avait pas plus de personnes âgées que de personnes considérées comme « jeunes » par la médecine, car le vieillissement de la population était flagrant, et autrement plus évident que dans un service comme celui des urgences. Certains jours, la moyenne d’âge atteignait presque les 90 ans…

Les pauvres personnes âgées, polypathologiques, attendaient durant des heures sur des brancards peu confortables, pour pouvoir voir un médecin, être soigné par un ou une infirmière, recevoir les techniques, les analyses et les décisions médicales nécessaires pour décider de stratégies médicamenteuses adéquates en fonction de la pathologie présentée, ou de la décompensation qui arrive. Souvent, ces… Soucis, aigus, n’étaient autre que les conséquences d’un système de santé qui coûte cher et qui manque de médecine de ville. Car les patients âgés, souffrant de plusieurs pathologies chroniques, demandaient autrement plus de médicaments, d’attentions, de prise en charge que les autres… Et lorsqu’une fonction se mettait à décliner, elle entraînait les autres assez rapidement, provoquant parfois une mort lente et douloureuse dans un service hospitalier loin du confort d’un foyer. Vision un peu cynique et triste de l’hôpital, certes, mais néanmoins quotidienne pour les médecins urgentistes qui, entre les prises en charge complexe dans le service et les prises en charge préhospitalière projetées sur le terrain, voient beaucoup de souffrances, d’accidents, et, oui, de morts…

Aujourd’hui, à nouveau, les box d’Ulysse étaient pleins, et la salle d’attente l’était également. Sitôt qu’un box se vidait, un patient remplaçait celui qui en était parti, transporté parfois dans une autre salle d’attente pour patients couchés sur brancards et qui attendent des résultats ou une décision médicale, ou déjà hospitalisé, ou tout simplement rentré chez lui. Il venait à peine de voir et superviser ses dossiers en cours, que l’infirmière d’accueil vint attirer son attention.
« Ulysse ! » Dit-elle, la voix ferme, les sourcils froncés, un papier dans la main avec une étiquette patient alors qu’elle s’installait à côté du médecin, s’agenouillant à cause du manque de place. « J’ai une jeune femme devant, 24 ans, qui présente une douleur abdominal au niveau du pli de l’aine droit depuis quelques-heures, avec de la température. Pas de trouble du transit selon elle, mais elle tachycarde un peu, sans doute sur la douleur ou la température. Selon moi, ça fait très appendicite, je pense qu’il faut la priorisée. T’es d’accord ? »

« Elle s’appelle comment ? » Demanda le médecin, qui souhaitait trouver le dossier informatiser de la patiente, dans le logiciel des urgences.

« Charlotte McKinley. » Répondit tout de suite la jeune infirmière, un sourire soudain dans la voix. « C’est pour ça que je t’ai donné une étiquette, gros malin ! »

« Ha, Ha ! » Grimaça Ulysse, souriant, feignant la frustration et la moquerie alors qu’il se rendait seulement compte qu’il n’avait même pas regardé le petit mot de l’infirmière sur lequel se trouvait la fameuse étiquette d’identité, et les constantes vitales qu’il cherchait. Mais, déjà sur le dossier, il regarda tout de même la partie informatique. « Pas d’antécédent d’appendicite… 39°C de température… Normotendue, légèrement tachycarde mais sans désaturation. Elle frissonne ? »

« Pas devant nous à l’accueil. Je n’ai pas poussé l’interrogatoire plus loin, ça me semblait déjà suffisant pour pouvoir te présenter son cas et décider de la prioriser ou pas. »

« T’as bien fait. Ecoute, on va emmener le patient du box 6 dans la zone d’évacuation, et on installera madame McKinley ensuite, après la désinfection du box. On la priorise, sans urgence. J’irais l’ausculter dès qu’elle sera installée. Merci à toi ! »

A force d’expériences, de vécus et de formations internes officielles et officieuses auprès des médecins, les infirmières des urgences obtenaient une véritable expertise de l’urgence justement. Les liens entre une symptomatologie et un retentissement clinique, la critique des constantes vitales en fonction du cadre clinique, les choses à repérer, rechercher, pour définir si tel ou tel patient devait finir dans la salle des urgences vitales ou simplement attendre à l’accueil en fonction du degré d’urgence. Ces infirmières et infirmiers étaient le nerf d’organisation du service : en collaboration avec un médecin sénior qui coordonnait le flux, souvent appelé « médecin coordinateur et d’orientation », qui voyait les patients inquiétant dès leur arrivée pour les orienter sur les filières plus ou moins priorisées, elles étaient en première ligne, et permettaient le bon fonctionnement du service. D’une certaine manière, le médecin était impressionné par leur calme, et leur façon de voir les choses bien à elles. D’aucun disait qu’un mur invisible existait entre les paramédicaux et les médicaux : les médecins voyaient les choses dans leur globalité, recherchant les causes, réalisant les diagnostics, cherchant à comprendre ce qui amenait un patient dans un état comme il pouvait l’être à cet instant. Les paramédicaux, eux, étaient les exécutants de certains ordres, mais surtout, les yeux et les oreilles des médecins. Les réduire à un rôle de simple « piqueur » ou de simple exécutant de prescriptions, était non seulement insultant, mais aussi, extrêmement faux. Car ce sont ces professionnels-là, qui réalisent les soins, anticipent les décisions médicales, connaissent par-cœur les surveillances, les protocoles et les programmes médicamenteux, maîtrisent les techniques, le matériel et l’organisation du service. Chaque médecin urgentiste le sait : une équipe d’infirmières et d’infirmiers urgentistes réfléchis, calmes, professionnels et réactifs, c’est une garde qui se passera bien, qui sera agréable, et moins difficile que d’autres.

Dès qu’il eut terminé ce qu’il avait à faire, et que sa jeune patiente – sans aucun doute la plus jeune de tout son couloir – eut été installée, il se rendit à son chevet.


Dernière édition par Ulysse Norrington le Lun 20 Mai 2024 - 8:03, édité 1 fois
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Charlotte McKinley
Charlotte McKinley
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyDim 19 Mai 2024 - 22:20


La douleur était apparue la veille au moment d’aller se coucher. Elle n’y avait pas trop prêté attention, se disant qu’elle passerait surement après une bonne nuit de sommeil. Le lendemain, Charlotte se réveilla le corps en sueur et des nausées. Le mal de ventre n’avait pas disparu. Au contraire, il s’était aggravé. Elle pensa alors à un virus, sans doute attrapé au travail ou à l’université, peut-être même une intoxication alimentaire bien qu’il n’ait rien mangé d’inhabituel. Peu importe, d’ici un jour ou deux, ça serait de l’histoire ancienne. Malheureusement, plus la journée avançait, plus son état se détériorait au point qu’il devint évident que ce n’était peut-être pas qu’un simple virus et qu’il serait sage de consulter un médecin. Quelques années plus tôt, son petit ami de l’époque avait fait une crise d’appendicite et ses symptômes ressemblaient étrangement aux siens. Cela étant, Charlotte n’était pas médecin, alors ça pouvait être ça tout comme ça pouvait être autre chose. Sa coloc la conduisit à l’hôpital tout en la mettant en garde de ne pas vomir sur le siège de sa voiture. Comme si c’était sa faute! Elle s’en serait bien passé, surtout que ça tombait à un bien mauvais moment avec les examens et les remises de travaux dans les semaines à venir. Si c’était vraiment une appendicite aigüe et qu’on l’opérait… Charlotte ne voulait vraiment pas y penser.

Au triage, on lui fit passer des examens préliminaires en plus de lui poser des questions sur ses symptômes. Ce n’était pas la première fois qu’elle était malade au point de devoir se rendre à l’hôpital, mais c’était la première fois qu’elle s’y rendait seule et cette absence se faisait sentir. Elle n’était plus une petite fille, mais elle aurait aimé que sa mère soit là pour lui tenir la main et la rassurer, mais aussi pour écouter les indications du médecin, car la fièvre lui embrouillait la tête et rendait tout exercice de réflexion beaucoup plus difficile. C’était aussi la première fois qu’elle se rendait dans un hôpital étranger bien que son fonctionnement ne différât pas vraiment de ceux en Angleterre. Il n’y avait que l’accent qui n’était pas le même. Cette familiarité était rassurante, mais ça n’empêchait pas qu’elle se sentait vraiment très loin de chez elle. Ses assurances devraient tout prendre en charge, mais ça ajoutait un degré de stress à une situation déjà angoissante. Rarement elle s’était sentie aussi vulnérable.

L’infirmière du triage revint la voir et on la fit installer dans un box où le médecin viendrait l’examiner. Charlotte n’aimait pas attendre, surtout pas dans un hôpital. Elle espérait toujours qu’on lui dirait que ce n’était qu’un virus et qu’un peu de repos suffirait pour s’en remettre et peut-être une perfusion pour soigner sa déshydratation. La fièvre la faisait transpirer par tous les pores de sa peau et si elle avait été capable de boire un peu, c’était nettement insuffisant.

Son téléphone ainsi que le reste de ses effets personnels avaient été posés sur une chaise non loin du lit qu’elle occupait. Si seulement elle pouvait l’atteindre, elle appellerait sa mère, au moins pour lui dire où elle se trouvait. Tout à coup, le désaccord qui les tenait à distance depuis des semaines lui semblait totalement ridicule. Charlotte voulait sa mère, le reste lui importait peu, mais son mal de ventre était très douloureux et bouger était la dernière chose qu’elle voulait faire. Alors, depuis le lit, elle regardait le téléphone comme si elle espérait qu’il lui sauterait dans les mains par la simple force de la pensée. Elle ne détourna les yeux qu’au moment où le médecin arriva enfin avec sa blouse blanche et son air à la fois sérieux et rassurant de bon médecin. Dans d’autres circonstances, Charlotte l’aurait trouvé séduisant et peut-être qu’elle eut une brève pensée pour ses cheveux ébouriffés, son teint de cadavre et la sueur qui lui couvrait le corps et imprégnait déjà la blouse d’hôpital qu’on venait de lui mettre. Toutefois, ses douleurs au ventre la ramenèrent rapidement à des préoccupations plus importantes et immédiates. Avant qu’il ait le temps d’ouvrir la bouche, Charlotte parla la première. « Mon téléphone », elle désigna l’objet d’un geste de la tête, « pouvez-vous me le donner? J’aimerais appeler ma mère, lui dire que je suis ici. S’il vous plait. » Un simple message texte pour lui dire où elle se trouvait. Eleanor prendrait surement l’hôpital d’assaut — Charlotte connaissait sa mère — mais l’infirmière du triage et la sécurité étaient là pour l’arrêter. Lorsque ce fut fait, elle redonna son téléphone au médecin pour qu’il le remette à sa place. « Dites-moi que c’est juste un virus et que je vais pouvoir retourner étudier… »
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Ulysse Norrington
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyLun 20 Mai 2024 - 9:28

Where does it hurt ?
— with @Charlotte McKinley

Cela pourrait paraître inutile, voir même infantile, peu réfléchit, ou franchement simplet, mais l’une des choses qui plut immédiatement au jeune Ulysse lorsqu’il fit ses études de médecines et qu’il se demanda quelle spécialité prendre, fut le fait que les médecins urgentistes disposaient d’une certaine largesse d’habits professionnels. La plupart d’entre eux prenant des départs en interventions médicalisées, renforçant les équipages secouristes des associations, des entreprises d’ambulanciers privées et des sapeurs-pompiers, ils étaient en rangers – ou chaussures de sécurité – en pantalon de treillis, parfois bleus, parfois noirs, souvent blancs avec quelques bandes réfléchissantes. Et le haut ? Des t-shirts, des polos estampillés du logo médical des paramédics et aux bandes réfléchissantes. Des vestes tactiques – avec des poches pour les garrots, les stéthoscopes, les marteaux à réflexes et autres instruments médicaux, parachevaient l’équipement du médecin de terrain. Mais, au sein du service hospitalier, la blouse prédominait souvent. Ce qui était le cas d’Ulysse aujourd’hui, qui portait sa blouse avec son nom estampillé sur l’étiquette de poitrine.

Il entra, et aussitôt, se mit au travail. Il regarda sa patiente, et elle était jeune, en effet. Il remarqua immédiatement les perles de sueurs qui descendaient de son front. Ses yeux étaient rentrés dans ses orbites, signe d’une fatigue grandissante, en plus d’un inconfort poignant. Elle se tenait la partie douloureuse de son abdomen, et bougeait un peu trop sur son brancard malgré la douleur – l’agitation étant signe d’un mal intérieur et d’une certaine douleur. Elle était mal, elle était inconfortable. Il allait ouvrir la bouche, pour pouvoir se présenter et commencer l’interrogatoire… Mais elle l’arrêta bien rapidement, en demandant son téléphone avec tant d’empressement qu’Ulysse fut littéralement prit de cours… Et il accepta, le récupérant, et le lui donnant, attendant à son tour dans un coin de la pièce.

Cela lui fit sourire, lorsqu’il la vit pianoter sur son téléphone avec une frénésie impressionnante. Définitivement, lui, ne pianotait pas aussi vite sur son clavier et encore moins sur son téléphone. Peut-être mériterait-il de prendre des leçons ? Cela le fit sourire, et même rire, en pensant à tout cela. Mais, bien vite, elle arrêta, et redonna son téléphone pour qu’il puisse l’éloigner d’elle. D’un geste, il leva la main, en signe de refus.
« Gardez votre téléphone, madame. Si quelqu’un veut vous joindre, cela sera toujours utile. Vous n’avez cependant pas le droit à la visite pour l’instant, pas tant que nous n’aurons pas lancé une série d’examens et que nous ne saurons pas où nous nous dirigeons. Il y’a une trentaine de patient dans ce service, plus ceux à l’accueil : je vous laisse imaginer le brouhaha que cela donnerait si chaque patient amenait de la famille… » Dit-il en lui expliquant le pourquoi du comment, en souriant. Il s’approcha, et se plaça à la droite de sa jeune patiente. « Oh ! Avec tout ça, je ne me suis même pas présenté. Je suis le Docteur Norrington, médecin urgentiste. Je vais vous examiner et prendre en charge votre dossier, si vous le voulez bien. » Il sortit un petit calepin, pour prendre les premières informations. « Avez-vous des antécédents médicaux particuliers ? Chirurgicaux ? Êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Vous prenez des médicaments tous les jours ? Y compris une contraception orale ou implantée ? Vous travaillez ? Est-ce qu’il vous faudra un arrêt de travail pour aujourd’hui ? »

Ces questions étaient importantes, car permettaient de comprendre la vie de l’intéressée. Son passé médical, son présent médical et personnel, et l’attitude qu’il fallait adopter. Une femme en âge de procréer et qui ressentait des douleurs abdominales, pouvait être une femme enceinte sans qu’elle ne le sache. Mais, surtout, s’il s’agissait d’une appendicite, il lui faudrait un scanner très rapidement, et pour cela, il fallait à tout prix savoir si elle était enceinte ou non, afin d’éviter d’irradier un fœtus… Si… Enfin, si elle était enceinte. Connaître aussi son actualité socio-professionnelle permettrait de deviner le retentissement de ces douleurs, et d’une éventuelle opération, sur le travail, sa qualité de vie, et les pertes financières que cela pourrait provoquer… Il fallait penser à tout, lorsque l’on prenait en charge un patient… Et point uniquement à sa pathologie. Réduire un patient à sa pathologie était le déshumaniser d’une certaine manière, et cela, il n’en était pas question.

Les réponses données, il les nota, sur son petit calepin. Cela l’aiderait à sa démarche clinique, et à l’analyse des différents résultats sanguins ou scanographiques. Puis, il continua.
« Je vais devoir palper votre ventre, si vous m’y autorisé. » Demandait-il, car le consentement était un important prélude à toute démarche médicale d’auscultation. « Et écouter ensuite le cœur, et vos poumons. Je vais appuyer, et si cela fait mal, dites-le-moi. »

Il posa alors ses deux mains en pointe de flèche, et appuya d’abord doucement, puis un peu plus fort, en ramenant le bout de ses doigts vers lui, sur les 9 cadrans de l’abdomen. Au niveau de l’estomac, d’abord, puis sous les côtes ; au niveau de l’ombilic, puis des deux flancs ; au niveau du bas ventre, puis, des deux fosses inguinales et… Bingo ! La fosse inguinale droite – appelée grossièrement le pli de l’aine – était douloureuse, dur à la palpation, chaude et en défense, signe que quelque-chose se produisait là-dessous.
« Mes excuses. Pouvez-vous vous redresser ? Et inspirez profondément, par la bouche ? Je vais déjà écouter dans le dos. »


Dit-il, avant de s’exécuter, et d’écouter à nouveau les différents positions cardiologiques et pulmonaires, recherchant des souffles cardiaques pathologiques, des crépitants ou ronchi pulmonaires… Mais rien.
« Très bien. Je vais écouter la poitrine, maintenant. »

Et il s’exécuta à nouveau, écoutant les différents points physiologiques. Il pouvait entendre l’air emplir les poumons de sa jeune patiente, dans des bruits sains, sans particularités. Idem au niveau cardiaque : les battements et les bruits réalisés par les fermetures violentes des valves mitrales et tricuspides, étaient très perceptibles. Au moins, de bons points dans cette clinique.
« Bien. Déjà, tout va bien niveau respiration et au niveau du cœur. C’est parfait ! La tension artérielle est bonne, et la saturation en oxygène également. Ce qui m’inquiète, c’est que vous avez tous les signes de l’appendicite, et la haute température que vous affichez me fait penser que, peut-être, l’appendice aura déjà été percée. Vous avez des frissons ? Vous pouvez me rappeler vos symptômes ? » Demandait-il, reprenant à nouveau le carnet pour noter. « Nous allons faire une prise de sang, de contrôle mais aussi pour vérifier l’étendue de l’inflammation. Nous ferons aussi des hémocultures : si jamais la bactérie est dans votre sang, il faut que nous le sachions, et que nous mettions les antibiotiques adaptés. Enfin, vous aurez une perfusion avec des antalgiques pour que vous n’ayez plus mal. Vous avez une carte de groupe sanguin ? Des allergies à des antibiotiques ? A la morphine ? »

Il s’arrêta là, conscient qu’il avait posé beaucoup de questions et que Madame McKinley était des plus anxieuses.
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Charlotte McKinley
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyDim 26 Mai 2024 - 15:40



« Merci. » Son téléphone en main, Charlotte s’empressa d’envoyer un message à sa mère lui disant qu’elle était à l’hôpital, mais de ne pas trop s’inquiéter qu’elle lui donnerait plus de détails dès qu’elle en aurait. Elle ajouta qu’elle ne pouvait pas venir la voir pour l’instant et qu’elle l’aimait. Ce dernier détail lui semblait particulièrement important vu les circonstances. Elle ne voulait pas que sa mère croie qu’elle la haïssait. Elle était fâchée, mais pas au point de la détester. Lorsqu’elle eut terminé, professionnel jusqu’aux bouts des ongles, le médecin prit le temps de se présenter avant de la bombarder de questions. Elle le trouvait intrusif, mais il n’avait pas le choix. Chaque patient était un mystère à résoudre. Pour y arriver, il devait poser des questions. Dire qu’elle avait déjà envisagé la médecine à une époque. Finalement le droit l’avait remporté, car si elle trouvait le corps humain intéressant, elle était fascinée par le droit et le fragile équilibre des relations qui régissent le monde.

« Je ne sais pas si on vous l’à dit, mais je suis une étudiante étrangère. Je viens du Royaume-Uni, mon dossier médical est donc là-bas. J’ai donné toutes les informations en arrivant. Normalement, vous devriez y avoir accès au besoin. Quant aux antécédents… Je n’ai jamais eu d’opération et j’ai eu toutes les infections infantiles habituelles. J’ai déjà été hospitalisé pour une pneumonie, mais j’étais très jeune. Je ne me souviens de presque rien, juste que l’infirmière portait une blouse avec des chiens dessus. Je ne crois pas être enceinte, je prends toutes les précautions nécessaires incluant la prise quotidienne d'un contraceptif oral, mais je suppose que le risque zéro n’existe pas à moins d’être abstinent. » Elle fit un rapide calcul dans sa tête. « Mes règles sont dues pour la semaine prochaine et je les ai eus normalement le mois précédent. » Techniquement, c’était possible qu’elle le soit, mais c’était peu probable. De toute façon, une grossesse ne l’enverrait pas à l’hôpital à moins que ce soit une grossesse ectopique. Est-ce que ça provoquait de la fièvre? « Je termine mon premier semestre à la maîtrise en relations internationales et résolution de conflits en juin avec des examens et des remises de travaux d’ici là. J’aimerais beaucoup ne pas être forcé de repousser. » Elle regarda le médecin dans les yeux. Un report signifierait qu’elle devrait rester plus longtemps en Australie, ce qu’elle souhaitait à tout prix éviter. Ça ne devrait pas être difficile de prendre un arrangement avec l’université et ses professeurs, mais elle ne le ferait qu’en dernier recours. Avant, elle demanderait à une amie de lui apporter ses livres et son ordinateur afin qu’elle puisse travailler depuis son lit d’hôpital. Même malade, Charlotte ne pouvait pas rester là à ne rien faire.

Le médecin nota ses réponses dans un calepin avant de procéder à l’examen physique. Il avait pris la peine de lui expliquer ce qu’il avait l’intention de faire. Décidément, certains professionnels de la santé devraient prendre exemple sur lui. À sa dernière consultation, le médecin avait juste passé sa main sous son chandail avant de lui plaquer le stéthoscope glacial sur la peau. Charlotte acquiesça d’un signe de tête. Au départ, elle ne sentit rien du tout, puis il appuya à un endroit bien précis, provoquant une douleur vive à laquelle elle ne s’attendait pas et qui fit tressaillir Charlotte. « Ouch! » Elle foudroya le médecin du regard. La douleur la rendait agressive. Il n’avait probablement pas l’intention de lui faire mal, ça n’empêchait pas qu’il l’avait fait. Il écouta ses poumons et son cœur. Charlotte respirait profondément. Son stress venait de monter d’un cran. Elle avait maintenant une bonne idée de ce que ça pourrait être et le médecin ne fit que confirmer ses soupçons. Finalement, ce n’était pas qu’un simple virus.

« Je me suis réveillé ce matin en sueur et avec des nausées. J’ai des frissons qui vont et viennent. » Elle fronça les sourcils, signe qu’elle réfléchissait intensément. « Je connais quelqu’un à qui c’est arrivé. On l’a opéré d’urgence, justement parce qu’elle avait éclaté. Je suppose que je vais être opéré aussi, non? » Jamais elle ne sera suffisamment remise pour ses examens. Son stress se mua en agacement. « Vous êtes en train de me dire que je ne pourrais pas finir mon trimestre en temps à cause d’un machin qui ne sert à rien sauf à s’infecter et peut-être nous tuer dans le processus? » Son teint déjà pâle tourna au vert et l’expression sur son visage se décomposa. « Je vais être malade. » Elle vomit aux pieds du médecin.
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Ulysse Norrington
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyMar 28 Mai 2024 - 5:15

Where does it hurt ?
— with @Charlotte Mckinley

La jeune femme était donc une étrangère actuellement sur le territoire Australien pour réaliser ses études dans le droit international. Cela fit arquer un sourcil au médecin, qui pensa immédiatement à son frère. Pour avoir vu son petit frère passer des heures et des heures à réviser, à étudier dossiers, jurisprudences et autres éléments internationaux, pour l’avoir vu chercher, des heures durant, un stage, un maître de stage et une convention… Il savait que les choses et les conditions étaient difficiles pour ces étudiants, et comprit, bien rapidement, que cela serait source d’anxiété de la part de la jeune patiente.

Il l’écoute, avec une attention renouvelée. Ses symptômes, son vécu, en plus de ce qu’il avait apprit via la palpation abdominale et l’auscultation basique et générale. L’appendicite était manifeste, mais il lui manquait encore plusieurs éléments pour la caractériser scientifiquement et proprement. Il avait, bien-sûr, suffisamment d’expérience pour être plutôt sûr de son diagnostic, mais il savait aussi également qu’aucun chirurgien n’accepterait de regarder le dossier sans scanner ni biologie sanguine. Il fallait donc faire tout cela maintenant, sous peine de quoi, la prise en charge de Charlotte serait considérablement rallongée.

La question que Charlotte pose est plus qu’évidente, car cela inquiéterait tout être humain avec des échéances à court terme. Une opération, cela signifiait plusieurs choses : une anesthésie générale, une surveillance de quelques-jours, des médicaments, et des effets parfois indésirables, associés à la fois aux médicaments pris qu’aux affres de l’opération. Il allait lui répondre… Lorsque soudain, les choses s’accélérèrent.

Sans doute sous le coup de l’anxiété qui devint de plus en plus généralisée, la jeune femme eut une nausée fulgurante, matérialisée par un épisode de vomissement alimentaire. Ulysse eut à peine le temps de s’écarter, et posa machinalement une main sur l’épaule de la jeune femme. Un moyen humain d’apporter un peu de réconfort. Il s’étira ensuite, atteignant difficilement le distributeur à mouchoirs qui se trouvait non loin, pour se sécher les mains après se les être laver au lavabo qui se trouvait dans chaque box. Il les offrit à la jeune femme, et se positionna à ses côtés à nouveau, prenant alors une voix douce, posée et calme.
« Inutile de vous inquiéter autant madame McKinley. Il nous manque encore des éléments. Nous allons devoir réaliser un bilan sanguin, vous poser une perfusion avec des antalgiques assez forts pour vous soulager, et, dans le même temps, réaliser un scanner abdominal. Nous aurons besoin de vos urines également, pour éliminer l’infection urinaire haute, et réaliser le bon diagnostic. Nous allons également réaliser un test de grossesse, pour que le radiologue accepte de vous scanner. » Lui dit-il, posant toujours autant sa voix afin d’essayer de la rassurer. « Est-ce que vous avez des allergies médicamenteuses ? Avez-vous déjà eu de la morphine ? Du tramadol ? »

Pendant qu’elle répondait, le médecin prit d’autres mouchoirs pour les placer par terre, afin de commencer à éponger le reflux de la pauvre jeune femme. Il avait beau être médecin, il ne pouvait pas rester là, et attendre qu’une infirmière ou qu’une femme-de-ménage fasse le travail. Cela n’était pas correct, ni pour elles, ni pour la patiente sans doute terrifiée par de telles nouvelles et un tel environnement.
« Si vous êtes d’accord avec cette prise en charge, je vous envoie une infirmière sur le champ pour hâter la prise en charge. Et, rassurez-vous, nous vous aideront à passer tout cela le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions. Vous ne raterez pratiquement pas de cours, et vous pourrez passer vos examens dans les meilleures conditions. »


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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyLun 3 Juin 2024 - 17:38


« Je suis vraiment désolée… »

Charlotte était mortifiée. Jamais elle n’avait eu aussi honte de sa vie. Heureusement, elle n’avait pratiquement rien avalé depuis la veille, car les choses auraient pu être bien pires. Elle se laissa choir sur le lit, son estomac momentanément calmé. Elle voulait disparaître tant elle était embarrassée par ce qui venait de se passer. Comme si c’était sa faute! Heureusement, le médecin eut le temps de se tasser et évita de se faire asperger. Ça aurait été le comble! L’amour-propre de Charlotte n’aurait jamais survécu à ça. Le médecin posa une main sur son épaule, un geste simple de réconfort qui était une façon de dire sans vraiment le dire que ce n’était rien. Ce n’était probablement pas la première fois qu’un patient lui faisait le coup de toute façon. Charlotte ferma les yeux et essuya machinalement ses joues où des larmes avaient coulé. Elle n’était pas une pleurnicheuse. Elle détesterait qu’on pense ça d’elle. Pourtant, il y avait des situations où même elle n’y pouvait rien. Elle inspira profondément. Elle aurait aimé avoir ses écouteurs et pouvoir mettre sa musique. Lorsque le stress devenait trop intense, trois choses lui permettaient de se détendre : un bon livre, de la musique et la nage. Ses écouteurs se trouvaient dans son sac avec son roman du moment. Elle ne pourrait pas lire dans cet état, mais la musique ne demandait aucune concentration. Il suffisait de mettre les écouteurs dans ses oreilles et d’appuyer sur sa playlist. Avec un peu d’imagination, elle en oublierait peut-être qu’elle était à l’hôpital.

À défaut d’écouter sa musique, la voix du médecin était douce et rassurante. Évidemment, il avait raison : inutile de se stresser avant d’être certain de ce qui se passait. Pour le savoir, d’autres tests étaient nécessaires. Elle devra faire preuve de patience, mais surtout lui faire confiance.

« Je n’ai pas d’allergies connues et je ne peux pas dire si j’ai déjà pris de la morphine ou du tramadol. Si c’est le cas, je suppose que l’information se trouve dans mon dossier médical de toute façon. »

Elle avait l’impression que c’était le genre d’information qu’elle devrait savoir. Tant pis. Le médecin commençait déjà à nettoyer, la mortifiant encore plus. Elle l’aurait fait elle-même si elle avait été en état. Le manque de nourriture combiné à la fièvre et à l’angoisse était venu à bout de ses dernières forces.

« Je ne veux pas donner l’impression que j’ai juste mes études en tête même si c’est un peu vrai. Le fait est que j’ai traversé la moitié de la planète pour ça. Je suis ici grâce à des bourses. Je ne peux pas me permettre de perdre du temps. Faites ce que vous avez à faire, docteur. Vous vous y connaissez plus que moi de toute façon. »

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Ulysse Norrington
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyDim 9 Juin 2024 - 5:58

Where does it hurt ?
— with @Charlotte McKinley

Le médecin à un regard doux, presque paternel, pour sa jeune patiente qui présente tous les signes d’une anxiété grandissante en plus d’un mal-être évident. Un problème physique, qui retentit bientôt en des douleurs désagréables, des sensations inconfortables et… Eh bien, des signaux extérieurs qui prouvent que rien n’est faux. Il la couve un peu, pour la rassurer, car plus elle lui parle et plus il comprend qu’elle est à l’aube de certaines échéances parmi les plus difficiles et importantes de sa vie. Lui-même était anxieux lorsque, par le passé, il devait faire face à une grippe, une angine, une intoxication alimentaire ou autre chose du même acabit et qui le rendait pataud, fatigué et sans doute à moitié capable… Alors il la comprenait, et il compatissait…

« Votre dossier médical ne parle d’aucune allergie médicamenteuse, du moins, de mémoire. Toutefois, il est important de poser et reposer toutes ces questions car, parfois, certaines informations ne sont pas données aux médecins traitants, ou oubliées, ou tout simplement pas retranscrites… » Expliquait-il, tentant de préparer la jeune femme à toutes les futures questions basiques qui lui seront reposées par tous les professionnels qu’elle rencontrera. « Tous les professionnels que vous allez rencontrer vont vous redemander la même chose à chaque fois : votre nom, prénom, date de naissance, vos allergies et si vous êtes enceinte... Cela sera ennuyeux mais inévitable également. »

Il s’éloigne d’elle, se préparant alors à partir pour retourner au bureau central et réaliser ses prescriptions à l’infirmière pour que les soins se mettent en place, lorsque la jeune femme lui parle, à nouveau. Si elle lui confie qu’elle lui fait confiance car il s’y connaissait mieux qu’elle, elle reparle encore de ses études et du pourquoi de sa présence en Australie – ou plutôt du comment. Sincèrement touché par ses inquiétudes et ses besoins, par ses douleurs aussi et par le fait que, bien qu’Anglophone, elle restait tout de même une étrangère dans un pays loin du sien, Ulysse s’éloigne de la porte et réfléchit… Il pourrait peut-être l’aider…

« Je comprends… » Dit-il, soucieux, et offrant une moue bienveillante. « Ecoutez, continuions la prise en charge. Et ensuite, dès que nous saurons où nous nous dirigeons, je vous mettrais en contact avec mon frère : il est avocat, et spécialisé dans votre même champ d’expertise. Je suis certain qu’il saura garder du temps pour vous, afin de pouvoir vous aider autant que possible. Cela vous rassure un peu ? »

Si tel était le cas, il sortirait bien rapidement pour ensuite envoyer l’infirmière faire son travail, afin de connaître un peu mieux ce qu’il se passe dans le corps de Charlotte…

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Charlotte McKinley
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyVen 21 Juin 2024 - 17:55


Charlotte commençait à croire que le médecin confondait sa réaction pour de l’agacement alors qu’en réalité, le stress et la peur la faisaient parler plus abruptement qu’elle le voudrait. Même dans son état normal, elle n’avait jamais eu la langue dans sa poche. Elle s’exprimait ouvertement et ne craignait pas de révéler le fond de sa pensée. Son côté direct ne plaisait pas à tout le monde. Les gens disaient apprécier l’honnêteté jusqu’au moment où ils rencontraient quelqu’un de vraiment honnête. Évidemment, Charlotte ne s’amusait pas à insulter tous les gens avec qui elle discutait et elle pouvait faire preuve de tact lorsque la situation l’exigeait. Sinon, elle n’aurait jamais choisi le métier auquel elle aspirait. Cela étant, le médecin prit le temps de lui expliquer sur un ton que Charlotte trouvait un peu trop paternaliste à son goût que les questions qu’il lui posait étaient normales et qu’elle devait s’attendre à ce qu’on lui pose les mêmes chaque fois qu’elle consultait un professionnel de la santé. Elle fut tentée, dans un premier temps, de lui dire qu’elle n’était pas une idiote et qu’elle savait déjà tout ça, mais sa propre attitude était peut-être problématique.

« Je sais tout ça. » Malgré ses efforts, il y avait encore un peu de mordant dans sa voix. Elle soupira avant de brièvement fermer les yeux dans une tentative de reprendre le contrôle sur ses émotions. « Écoutez… Faites simplement ce qu’il y a à faire. Je veux juste que la douleur arrête et me sentir mieux. » Dans l’absolu, ses résultats scolaires n’avaient pas tellement d’importance. Elle pourra gérer les éventuels retards dès qu’elle sera de nouveau sur pied. Trop y penser ne faisait que la stresser inutilement. Le médecin voyait bien tout ça. C’est alors qu’il proposa quelque chose qui la l’étonna grandement. Charlotte le regarda, ne sachant pas quoi répondre sur le coup. Rien ne l’obligeait à faire ça. Elle était même quasiment certaine qu’il n’avait pas le droit. Pourtant, l’intention la toucha et réussit à la rassurer, ce qui était probablement l’intention du médecin en lui faisant cette offre.

« Rien ne vous oblige à faire ça », dit-elle enfin, embarrassée d’avoir pu se montrer impatiente alors qu’il faisait preuve d’autant de sollicitude. « Merci… On verra après, quand j’irai mieux. » Avant toute chose, il y avait encore des examens à passer, des tests à effectuer afin de poser le bon diagnostic. Charlotte s’y soumit sans protester, mais les heures passaient et elle ne se sentait pas vraiment mieux.
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Ulysse Norrington
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Message(#) Sujet: Re: Where does it hurt ? | Charlotte McKinley Where does it hurt ? | Charlotte McKinley EmptyVen 28 Juin 2024 - 12:01

Where does it hurt ?
— with @Charlotte McKinley

En effet, Ulysse devait sans doute outrepasser la barrière professionnel qui sépare le professionnel du patient, en proposant l’aide de son frère, avocat. Mais, parfois, un médecin – ou tout autre soignant – doit savoir outrepasser ce cadre, ce carcan, pour pouvoir assurer une prise en charge humaine. L’anxiété et la douleur de la jeune femme, étaient sans aucun doute difficiles à prendre en charge avec de simples médicaments… Parfois, une touche plus humaine peut permettre de s’éviter quelques molécules chimiques, et surtout, permet ensuite une bien meilleure prise en charge… Prendre le temps, de prendre le temps… Un mantra que bien des médecins devraient avoir en ce monde…

« Rien ne m’y oblige, il est vrai… Mais je ne vois pas pourquoi je ne vous proposerais pas cette aide. Je veux dire… De toute évidence, vous vivez dans un cadre difficile : traverser la moitié de la planète pour obtenir un diplôme est déjà stressant en soi, alors, devoir faire face à un problème de santé dans le même temps… J’imagine facilement que tout cela doit être terriblement inquiétant… Bref, tout ça pour dire que je peux vous aider, et je vous le propose sincèrement. Nous verrons donc plus tard. Je vous envois l’infirmière. »

Sitôt dit, sitôt fait. Ulysse quitta le box en refermant la porte derrière lui et, passant derrière l’infirmière occupée à préparer des perfusions et autres médicaments sur le chariot dédié à sa partie de couloir, il l’interpela.

« Pour la patiente au box 6… Je pense qu’elle fait une appendicite, mais j’ai un doute sur le côté perforé ou non. Je vais tout te prescrire, mais j’aimerais qu’on aille un peu plus vite… Si tu pouvais lui mettre une perfusion, et prendre un bilan complet : formule sanguine, ionogramme, bilan hépatique avec une lipasémie, procalcitonine, protéine-C… Et puis la totale en vue d’une opération : groupe sanguin et recherche d’agglutinines, facteur de coagulation… Et puis un antalgique de palier I tout d’abord, un antinauséeux et ce sera pas mal. Je prescris le scanner en urgence. »

Et l’infirmière s’exécuta.


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