FB -14/07/2009
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Le but était de ne pas fêter mon anniversaire chez moi. A la base, c’est ce que je voulais éviter : rentrer à Brisbane pour passer mon anniversaire en compagnie de mon père et sa copine du moment. Philippa était partie au Mexique avec son copain et pour fêter la fin de ses examens et moi j’étais seule à Sydney. Je préférais 100 fois fêter mes 21 ans avec mes copines qu’avec ma famille. La seule personne qui me manquerait aujourd’hui c’était Anthony Lewis, mon meilleur ami. Depuis nos 12 ans, nous n’avions jamais manqué la fête d’anniversaire de l’autre. C’était à ses 16 ans que nous avions bu nos premières bières, à mes 17 ans nos premières tequila …Et je ne me voyais pas fêter ma majorité sans lui. Ce passage aux 21 ans, je voulais absolument le faire avec lui à mes côtés.

Je lui avais envoyé un message plus tôt dans la semaine pour lui demander de venir passer quelques jours à Sydney mais il m’avait répondu qu’il avait promis à son père de l’aider au restaurant et en plus, il n’avait pas suffisamment d’argent. J’aurais aimé lui en prêter mais j’étais fauchée moi aussi. Avec les examens de fin d’année, j’avais dû baisser mon nombre d’heures au restaurant où je travaillais, donc j’étais aussi fauchée que mon meilleur ami.

Alors imaginez ma surprise lorsque je l’avais vu débarquer dans mon petit appartement étudiant alors que je finissais de me préparer. Un Tony très frais pour quelqu’un qui venait de sortir de l’avion. « T’es venu … » balbutiais-je avant de me précipiter dans sa direction et de me jeter dans ses bras. Je le serrais sûrement un peu trop fort parce que j’entendais les gloussements de mes copines, voire même des rires un peu moqueurs mais je m’en fichais parce qu’il était là. Me détachant à regrets, je déposais un baiser sur sa joue et lui pris la main pour qu’il vienne s’asseoir mon canapé qui faisait office de lit, de salon et de « pièce à vivre ». « T’arrives au bon moment ! On allait sortir ! » Un grand sourire. Je suis excitée comme une puce et d’autant plus parce qu’il est là ! « Les filles, je vous présente Tony, mon meilleur ami depuis … depuis des siècles. » dis-je à mes amies, « Tony, je te présente Stella, Lisa Barbara. »

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« Si tu n’y vas pas, tu vas le regretter, Tone. » Sa mère lui donne un coup de coude pour le pousser un peu et il hausse les épaules. « Je sais que tu as envie d’y aller et ce serait dommage de laisser ta meilleure amie passer son anniversaire sans toi », lui offre un sourire rassurant et rassuré … en accompagnant le tout du regard de maman. Car, une maman sait toujours tout … même ce qu’on ne sait pas encore. C’est un talent de maman. « Je lui ai déjà expliqué que je dois aider ici  et que … » Son père apparaît dans la pièce, les yeux écarquillés : « Qu’est-ce que tu fais encore ici ? C’est pas l’anniversaire de Pen aujourd’hui ? » A croire que cet anniversaire est un jour férié pour Anthony Lewis. Il laisse échapper un éclat de rire. Ses parents ont raison. Il ne peut pas être autrement. Il se doit de passer la soirée avec elle.

Quand il frappe à la porte de chez Pénélope, il sait qu’elle va être surprise. Il sait qu’elle va se réjouir de sa présence. C’est le genre de situations qui ne laissent aucun doute ; merci. Car, ils sont inséparables. Car, l’un ne va pas sans l’autre et qu’il y a des événements, des étapes de la vie qu’on ne peut pas manquer. L’anniversaire de Pénélope est un de ces événements. « T’es venu» qu’elle balbutie alors qu’il hausse les épaules avec innocence. « Évidemment que je suis venu, j’allais pas te laisser passer ton anniversaire sans moi ! » Elle saute dans ses bras et il laisse échapper un éclat de rire et un « Oh ! » faussement surpris alors que ses bras s'enroulent autour d’elle. Il se laisse entraîner dans son appartement pour découvrir les personnes responsables des éclats de rire quelques minutes plus tôt. « T’arrives au bon moment ! On allait sortir ! » Il acquiesce d’un signe de tête, prenant un faux air de fanfaron comme s’il était doué pour ressentir ce genre de chose et toujours avoir le bon timing. « Les filles, je vous présente Tony, mon meilleur ami depuis … depuis des siècles. Tony, je te présente Stella, Lisa, Barbara» Et, poli comme il est, charmeur comme il est, il salue chacune des demoiselles en levant un sourcil en se rendant compte qu’il était le seul mâle de la soirée. Non pas que ça lui pose un problème mais disons que ça le surprend un peu et l'amuse en même temps. « Euh … c’est moi ou je me retrouve dans une soirée entre copines ?! », qu’il demande le sourcil arqué en direction de toutes ces demoiselles. « Alors, c’est quoi le plan ? Expliquez-moi tout ! », finit-il par demander en s’installant un peu plus confortablement tout en fixant Pénélope, un sourire en coin.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Cet anniversaire était particulier. Pas seulement parce que, ça y est, j’étais majeure mais parce que j’étais persuadée de le fêter sans Tony. Depuis qu’on se connaissait, on ne râtait jamais l’anniversaire de l’autre. Même pour mes 16 ans, alors que ma mère était décédée 3 semaines plus tôt, il m’avait amené au cinéma pour me changer les idées. Tony était mon pilier, mon meilleur ami, celui à qui je confiais quasi tout. Il m’avait supporté adolescente, il m’avait vu passer de pré-ado de 12 ans à jeune femme, … Alors oui, ça me contrariait qu’il n’ait pas pu se libérer pour venir à Sydney fêter son anniversaire avec moi même si j’étais consciente que l’avion c’était cher, surtout pour un vol de 1h30 et pour passer une nuit (ou deux) à Sydney.

Quand j’entends frapper à la porte de mon petit studio, je ne m’attends pas à voir mon meilleur et je ne peux pas m’empêcher de sauter directement dans ses bras. « Évidemment que je suis venu, j’allais pas te laisser passer ton anniversaire sans moi ! » suivi d’un « Oh ! » et de son éclat de rire qui m’avait tant manqué. C’est pas comme si on se donnait pas des nouvelles pratiquement tous les jours où comme si on s’appelait pas très souvent mais ce ne serait jamais pareil. « t’es le meilleur ! » J’exagérais à peine. Un grand sourire, je lui laissais à peine le temps de poser son sac dans l’entrée, que je l’entrainais avec moi. Stella, Lisa et Barbara étaient venues chez moi pour que l’on se prépare ensemble avant de sortir dans un bar qu’on connaissait bien et qui servait également des tapas et petits snacks tout au long de la soirée. Lorsque je présente mes copines et mon meilleur ami, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire en voyant son petit air charmeur qui … semblait beaucoup plaire aux filles.
« Méfiez-vous de ce sourire et de cette petite fossette, c’est un vrai bourreau des cœurs. » Avertis-je mes copines qui éclatèrent de rire. Est-ce que c’était pas un peu de la jalousie ? Je me défendrais en disant que mon meilleur ami était de passage et que je voulais, au maximum, profiter de lui. « Euh … c’est moi ou je me retrouve dans une soirée entre copines ?! » Je roule des yeux puis enlève le tas de robes qui jonchait mon canapé  pour qu’il puisse s’asseoir. « Non, on se préparait juste ici mais le reste des invités va nous rejoindre dans ce bar espagnol où je t’ai amené la dernière fois que tu es venu me voir. » lui expliquais-je . Je me concentrais ensuite quelques secondes pour appliquer mon rouge à lèvre, pinçais mes lèvres tout en me regardant dans le miroir. « Alors, c’est quoi le plan ? Expliquez-moi tout ! » - « Le plan c’est : Mojitos, tapas et … encore mojitos ou ce qui te feras plaisir de boire,  » énumérais-je, « Et danser au bout de la nuit bien sûr !! » conclus-je en même temps que mes amies avant que nous éclations de rire, « On va retrouver mes amis de la fac qui sont en psycho avec nous. Tu connais déjà quelques personnes je crois : Shane et Jason ? » demandais-je , « Et après, je me fais pas de soucis, t’es avenant … » le taquinais-je avec une moue malicieuse, « Tiens, d’ailleurs, tu veux bien fermer ma robe s’il te plait ? » demandais-je tout en me tournant pour lui montrer mon dos et qu’il puisse monter la fermeture éclair de ma robe.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« Méfiez-vous de ce sourire et de cette petite fossette, c’est un vrai bourreau des cœurs. » Affichant un air faussement offusqué, il pose une main sur son épaule pour la bousculer doucement tout en rejoignant ses amies qui étaient assise sur son lit, canapé, meuble central de ce minuscule appartement. «Non, on se préparait juste ici mais le reste des invités va nous rejoindre dans ce bar espagnol où je t’ai amené la dernière fois que tu es venu me voir. » Il acquiesce d’un signe de tête en se souvenant de ce bar. Il se souvenait que les tapas avaient été à son goût et il se souvenait surtout qu’il était un piètre danseur, en comparaison à ceux qui se rendaient souvent dans ce genre d’endroit et étaient doués pour danser avec une autre personne. Tony pouvait danser … mais il n’était pas du genre à se sentir comme un poisson dans l’eau quand il s’agissait de danser sur quelque chose qui a du sens. Où est-ce qu’ils apprennent à danser ? « Génial, je vais une fois de plus pouvoir montrer mes talents de danseur » «Le plan c’est : Mojitos, tapas et … encore mojitos ou ce qui te feras plaisir de boire, » « Mojitos », acquiesce-t-il avec certitude. « Et danser au bout de la nuit bien sûr !! » « Jusqu’à ce que tu ne tiennes plus dans ces chaussures », réplique-t-il en désignant d’un geste de la main les diverses paires de chaussures qui étaient apparemment là pour terminer son outfit.

« On va retrouver mes amis de la fac qui sont en psycho avec nous. Tu connais déjà quelques personnes je crois : Shane et Jason ? » « Vaguement », il ment. Il se souvient de ces types avec qui elle s’entend un peu trop bien. Il se sent toujours idiot quand ils se mettent à parler de trucs techniques de leur cursus universitaire. La jalousie ne fait qu’amplifier ce sentiment. « Et après, je me fais pas de soucis, t’es avenant … » Il secoue la tête de droite à gauche. « Bien évidemment, tu vas pouvoir m’abandonner et me laisser à mon triste sort … parce que je suis avenant … », répète-t-il avec sarcasme. « Tiens, d’ailleurs, tu veux bien fermer ma robe s’il te plait ? » Et, c’est bien évidemment qu’il finit par se lever pour se diriger derrière elle. Il décale quelques mèches de cheveux avant de faire remonter la fermeture éclair sans avoir la moindre pensée amoureuse, passionnelle ou quoique ce soit. C’es un geste tout à fait naturel pour elle, pour lui, pour eux. La complicité qu’ils partagent depuis qu’ils sont gamins fait qu’ils ne voient dans ce genre de geste rien de mal. Il relève la tête pour finalement caler son menton sur son épaule et jeter un coup d’oeil à leur reflet dans le miroir. Un sourire étire ses lèvres. « Ça va, t’es pas trop mal. » Il recule d’un pas pour finalement taper dans ses mains pour motiver les troupes.

« Vous êtes prêtes alors? Ou est-ce qu’on doit attendre un énième essayage avant de pouvoir y aller ? », qu’il demande en posant son regard sur chacune d’entre elles.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Son air offusqué, ça ne prend pas avec moi alors quand il me bouscule doucement, je le pousse de l’épaule avec ma main en riant. Personne – même mes amis de la fac qui ne connaissaient pas tous Tony – n’ignorait mon amitié si forte et fusionnelle avec le Lewis. Nous n’habitons plus la même ville mais il fait toujours partie de mon quotidien. On s’envoie souvent des messages – pas tous les jours mais presque – et à chaque fois qu’il peut venir à Sydney, il débarque pour le week-end et il dort chez moi. C’est tellement naturel, tellement dans notre normalité, qu’on ne se pose pas de questions sur tout ça. IL est mon meilleur ami, et on s’entend comme chien et chat.

On va fêter mon anniversaire dans ce bar espagnol proche de chez moi parce que ce studio est beaucoup trop petit pour héberger une quelconque fête.  « Génial, je vais une fois de plus pouvoir montrer mes talents de danseur » J’acquiesce et lui lance un clin d’œil complice. « Et bien sûr, tu me dois au moins une danse puisque c’est mon anniversaire. » lui dis-je sans le lui laisser le temps de refuser quoi que ce soit. Le programme de la soirée était simple : tapas, mojitos et danse. Un anniversaire comme on les aime ! Et ça sera dont mojitos pour lui également. Et je compte bien danser jusqu’au bout de la nuit. Mes examens sont terminés et ça aussi, ça se fête. « Jusqu’à ce que tu ne tiennes plus dans ces chaussures » Mon premier réflexe est de lui tirer la langue – parce que je suis une adulte responsable n’est-ce pas ? – puis je baisse un instant les yeux sur mes chaussures à talon. Avec un sourire taquin et sous le regard hilare de mes copines, je brandis sous ses yeux une paire de tong rose fluo : « J’ai les chaussures de secours, tu peux pas comprendre joli cœur ! » le taquinais-je. Les tong, ça sauvait la vie de tellement de femmes et tant pis pour le look de fin de soirée. Je les glissais d’ailleurs dans ma petite pochette où j’avais mes papiers, mon portable et de l’argent pour la soirée.

Je m’entendais bien avec les filles de ma promo mais il y avait aussi certains garçons que j’appréciais beaucoup. Shane et Jason étaient ceux que je préférais et je m’étais immédiatement dit qu’ils pourraient s’entendre avec mon meilleur ami, bien loin de me douter qu’il pourrait y avoir une espèce de rivalité entre eux. Qu’est-ce que je pouvais être aveugle ! « Vaguement » Je roule des yeux, « Mais siii tu les connais ! Je te les avais présenté parce qu’ils aimaient cuisiner … Pas aussi bien que toi bien sûr, mais ils font des tacos plutôt pas mal. » Je vins m’asseoir près du brun et rajoutais : «Ils se sont complètement plantés aux partiels et ils envisagent même d’abandonner l’an prochain. » ça m’embêtait parce que je les aimais bien ces mecs.

« Bien évidemment, tu vas pouvoir m’abandonner et me laisser à mon triste sort … parce que je suis avenant … » Je pouffe de rire sans pour autant m’empêcher de rouler des yeux. « Jamais de la vie idiot !! » m’écriais-je, « Je suis beaucoup trop contente que tu sois venu ! » lui dis-je avec un sourire sincère. « Mais, même si tu es le centre de ma vie, » un air entendu et complice à la fois, « je ne peux pas m’occuper que de toi ! » dis-je avec un air théâtral, « Je me rattraperais quand je reviendrais à Brisbane pour les prochaines vacances. Tu seras ma priorité absolue !! »

Je finis par lui demander de fermer ma robe, ce qu’il fit sans sourciller. Pour lui, comme pour moi, aucune ambigüité … On se connaît depuis qu’on a 12 ans, je ne compte plus le nombre de fois qu’il a fait ça avant une soirée où nous sommes allés tous les deux, comme duo infernal ni le nombre de fois où je l’ai aidé à nouer sa cravatte. C’est comme ça. Ça a toujours été comme ça parce qu’on est un duo inséparable tous les deux, criant à qui veut bien l’entendre que nous sommes des âmes sœurs mais des âmes sœurs complètement platoniques. La preuve en est, lorsqu’il pose son menton sur mon épaule, jetant un coup d’œil à mon reflet : « Ça va, t’es pas trop mal. » Je tourne la tête pour planter mon regard glacé dans le sien et je plisse les yeux : « Je suis mieux que pas trop mal, je suis canonissime et ce soir j’ai 21 ans, … et je suis officiellement autorisée à picoler partout dans le monde ! » m’exclamais-je avant de rire.

« Vous êtes prêtes alors? Ou est-ce qu’on doit attendre un énième essayage avant de pouvoir y aller ? » - « PRÊTES !! » criais-je en cœur avec mes amies.

Il ne faut pas plus de 10 min pour arriver dans ce bar. Sur le chemin, j’en profite pour prendre le bras de mon meilleur ami et de lui demander si tout va bien chez lui, ses parents, ses frères , Zoya … Ils me manquent. La famille Lewis est une constante de ma vie depuis des années, et le maison de Tony est un peu ma deuxième maison quand l’ambiance devient trop compliquée chez mon père. J’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai dormi chez eux. Notre conversation s’arrête dès lors que nous passons les portes du bar et que mes amis viennent à ma rencontre pour m’embrasser …

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« J’ai les chaussures de secours, tu peux pas comprendre joli cœur ! » Anthony fixe les tongs roses fluo et secoue la tête de droite à gauche, désespéré mais amusé.

« Mais siii tu les connais ! Je te les avais présenté parce qu’ils aimaient cuisiner … Pas aussi bien que toi bien sûr, mais ils font des tacos plutôt pas mal. » « Hm hm », lâche-t-il peu convaincu par la description qu’elle en faisait. Il ne se souvient pas vraiment des détails … à croire que son cerveau est une aide incomparable pour effacer les souvenirs à ne pas garder. «En même temps, c’est si compliqué à faire des tacos », ajoute-t-il en insistant de manière un peu trop sarcastique sur l’adjectif « compliqué ». On peut facilement se rendre compte qu’il se moque … il ne s’en cache pas non plus. Elle s'assoit à ses côtés et il se tait aussitôt. « Ils se sont complètement plantés aux partiels et ils envisagent même d’abandonner l’an prochain. » « Outch. J’serais sympa, c’est promis et je ne parlerais pas de la fac ou des examens. Promis ! » Il tourne la tête vers elle, lève la main gauche comme pour faire une véritable promesse. Avec quelques verres, aucune idée de ce qui se passera.

« Jamais de la vie idiot ! Je suis beaucoup trop contente que tu sois venu ! Mais, même si tu es le centre de ma vie, je ne peux pas m’occuper que de toi ! Je me rattraperais quand je reviendrais à Brisbane pour les prochaines vacances. Tu seras ma priorité absolue !! » « Attention, je prends note et j’ai des témoins ! » en prononçant le mot témoin, il désigne de l’index les amies de Pénélope qui étaient en train de discuter de tout autre chose. Qu’importe ! Il avait des témoins.

La petite troupe sort du studio de Pénélope pour gagner le bar qui n’est pas si loin que ça. Tone a dix minutes top chrono pour profiter de sa meilleure amie et lui donner quelques nouvelles … car une fois qu’ils débarquent dans le bar, elle lui lâche le bras pour aller embrasser ses amies … elle peut, c’est elle la star de la soirée de toute manière. Il la laisse voler de ses propres ailes et salue quelques personnes qu’il connaît de vue ou un peu plus pour avoir déjà passé une soirée avec eux. Et rapidement ils se retrouvent à leur table et Anthony s’empresse (?) de se commander un Mojito. Un second. Et il essaie du mieux qu’il peut de se trouver une petite place.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

L’impression de parler un peu dans le vide … ou pour rien, au choix. «En même temps, c’est si compliqué à faire des tacos » Ah bah si, finalement, si, il m’écoute. Je laisse un grand sourire fendre mes lèvres, me retenant de rire. « Je suis en train de te complimenter, tu fais les meilleurs Tacos de toute l’Australie et toi tu te fous juste de la gueule de Shane et Jason … si je te connaissais pas si bien, je penserais que t’es jaloux. » me moquais-je sans vraiment penser ce que je dis parce que ça ne peut pas être le cas. Anthony est mon meilleure ami, il n’est pas jaloux, il me protège voilà tout. Je prends tout de même soin de préciser que les garçons ont complètement raté leurs partiels, ça va être un sujet délicat tant qu’on aura pas eu les résultats. « Outch. J’serais sympa, c’est promis et je ne parlerais pas de la fac ou des examens. Promis ! » - « T’est le meilleur ! C’est pas sûr qu’ils se soient plantés à ce point et tant qu’on aura pas les résultats, on s’est dit qu’on en parlerait pas entre nous. Perso je préfère me dire que je les ai réussi, … j’ai passé tellement d’heures à réviser que l’échec c’est pas une option ! » Tony connaissait mes facilités à l’école, il savait aussi que j’étais très sérieuse, mais je doutais de moi. Et tant que je n’aurais pas mes notes, je ne serais pas soulagée.

Ce soir, je sais que je ne pourrais pas me préoccuper de mon meilleur ami parce qu’il y avait tous mes amis de Sydney mais je lui promis qu’à mon prochain séjour à Brisbane, il sera ma priorité … comme s’il ne l’était pas d’habitude ! « Attention, je prends note et j’ai des témoins ! » -  « Pas besoin de témoins, » m’amusais-je, « Je m’y engage ! » rajoutais-je en levant ma main droite.

Le bar n’est vraiment pas loin de chez moi et nous y arrivons rapidement. Et c’est, à peine les portes franchies, que je me retrouves happée par mes amis. Quand j’ai fini de saluer tout le monde, bu un premier mojito, j’en prends un deuxième et me faufile à la table où se trouve Tony. Je me saisis de chips et le brun peut déjà se rendre compte que j’ai le regard brillant. Je suis un peu pompette, gaie … mais je sais encore ce que je fais et ce que je dis. « Tu passes une bonne soirée ? » demandais-je. Je prends une gorgée de mon mojito puis lui donne un petit coup d’épaule. « Tu vois, je finis toujours par revenir vers toi. Ceux de la fac, je les vois quasiment tous les jours, mais toi, Anthony Lewis non, alors… » Je me lève d’un bond et lui tend ma main, « tu vas me faire le plaisir de venir danser avec moi ! » Quand il saisit ma main, je l’entraine sur la piste de danse. Je me fiche bien du rythme, je me fiche qu’il danse bien, moi ce que je veux c’est passer du temps avec lui. Un sourire en coin, je commence à bouger mes hanches, sans pour autant lâcher sa main – parce que je ne veux pas qu’il parte ! – essayant de l’entrainer avec moi. Quand la musique change et passe à une chanson un peu plus « caliente », je me mets à rire et m’approche de lui pour enrouler mes bras autour de son cou, et je m’approche de lui : « T’as pas le droit de me lâcher, je veux danser avec personne d’autre. » ris-je et croyez-le ou non, aucune pensée salace ne m’effleure en cet instant.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

Installé derrière son mojito, entamant une conversation avec quelques amis de Pénélope, il pose son regard sur elle quand elle vient s’installer à ses côtés. « Tu passes une bonne soirée ? » « Je regrette pas d’être venu si c’est ce que tu veux savoir. » Il plaisante, le regard planté dans le sien. « Tu vois, je finis toujours par revenir vers toi. Ceux de la fac, je les vois quasiment tous les jours, mais toi, Anthony Lewis non, alors… » Elle se lève d’un bond et ça n’annonce rien de bon. Il lève un sourcil et quand elle lui tend la main, il s’empare de son verre pour le finir d’une traite : pas une bonne idée mais soit ! Ses doigts se mêlent aux siens et il la suit - que faire d’autre de toute manière. « Tu vas me faire le plaisir de venir danser avec moi ! » Pas convaincu que ça soit la meilleure des idées, il ne peut pas lui refuser quoique ce soit - encore moins aujourd'hui.

Et les voilà sur la piste de danse. Il regrette déjà le mojito mais il suffit qu’elle le regarde, qu’elle lui sourit pour qu’il en oublie les autres, la potentielle gêne de se faire remarquer, de se faire regarder. Le voilà qu’il nous sort des pas de danse ridiculement drôles … qui la font davantage sourire. La musique change et elle s’approche de lui pour venir enrouler un bras autour de son cou. « T’as pas le droit de me lâcher, je veux danser avec personne d’autre. » C’est le genre de musique typique que certains utilisent pour venir se coller à l’autre, pour essayer de séduire - une sorte de drôle de danse nuptiale. Quelque chose comme ça. Une main se pose dans le creux de ses reins pour venir la rapprocher de lui. Son bassin contre le sien, le regard planté dans le sien, aucune pensée autre que celle de la complicité ne traverse son esprit. Il ne passe qu’un bon moment avec sa meilleure amie, c’est ce qu’il se dit … c’est ce qu’il essaie de se convaincre, du mieux qu’il peut. Ils sont pourtant trop proches. Ça se voit. Tout le monde le voit. Un sourire complice, si complice que c’est étrange de les observer. « Tu vois, je te lâche pas ... », qu’il souffle au creux de son oreille d’une voix rieuse alors qu’ils font un tour sur eux-même et qu’ils continuent de se laisser porter par la musique. Un instant, le cours d’une chanson, plus personne n’existe.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

« Je regrette pas d’être venu si c’est ce que tu veux savoir. » Mon sourire s’agrandit et se fait même taquin lorsque je croise le regard du brun. Mes amis, ceux de ma promo à la fac, je les vois tous les jours mais Tony est venu spécialement pour mon anniversaire et je veux qu’il passe une aussi bonne soirée que moi. Je me lève d’un bond et ne lui laisse pas le choix : il DOIT danser avec moi. Après qu’il ait fini son verre d’une traite, je le traine sur la piste de danse. Ce que je ne disais pas, c’est que Shane et Jason m’avaient invité à danser et que j’avais gentiment refusé au profit de mon meilleur ami. Et non, pas à cause de ses talents de danseur mais parce que je ne voulais pas perdre une seule minute de temps passé avec lui. Je savais que je n’allais pas le voir d’un moment parce que je n’avais pas les moyens de rentrer aussi souvent que je le souhaitais à Brisbane … et puis, j’évitais beaucoup mon père et ma nouvelle belle-mère.

Une fois sur la piste de danse, Tony se détend instantanément et se met à faire des pas de danse hasardeux qui me font éclater de rire. Puis la musique change et un air plus sensuel sort des grosses enceintes. Une musique qui donne l’occasion aux couples non officiels ou futur officiels de s’afficher … Moi, je me contente de m’approcher de mon meilleur ami et d’enrouler mes bras autour de son cou. Du coin de l’œil je vois Stella et Barbara nous observer et glousser comme deux adolescentes. Les gens ne comprennent pas notre amitié. Ils ne comprennent pas notre complicité, notre belle et innocente complicité. Naïvement, je n’arrête pas de répéter à qui veut bien l’entendre à quel point cette amitié est belle, qu’elle est tout ce qu’il y a de plus platonique et que ça nous convient à tous les deux.

Sa main se pose dans le bas de mon dos pour nous coller un peu plus à l’autre, bassin contre bassin…On est proches. Beaucoup trop proches d’ailleurs mais ça ne nous dérange pas, c’est notre normalité. Mon regard couleur de glace s’accroche au sien. Je vois bien – du coin de l’œil – les regards étonnés et curieux de mes amis. Je vois bien les regards suspicieux de Shane qui espérait – je crois – passer à l’étape supérieure ce soir. « Tu vois, je te lâche pas ... » Souffle-t-il au creux de mon oreille. J’essaie d’ignorer le frisson qui me parcoure – je mets ça sur le compte de l’alcool – et ris de bon cœur quand il me fait tourner. « Et en plus tu t’améliores en danse ! » lui dis-je alors que je reviens vers lui, me collant sans m’en rendre compte un peu plus à lui.

Un des garçons du groupe recula un peu trop vivement et résultat, je me retrouvais le dos inondé de … vodka, interrompant ce moment où je me sentais seule au monde avec l’aîné des Lewis. Super ! La vodka ça pue en plus ! A contre cœur – oui vraiment ! – je me détache de mon meilleur ami : « Tu me veux toujours même si je pue la vodka ? » lui criais-je à l’oreille. Encore une question qui portait à confusion ? Aux yeux du monde, ça portait carrément à confusion mais pas pour nous … naïfs que nous étions.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« Et en plus tu t’améliores en danse ! » « C’est pas si compliqué quand on démarre dans les minus », réplique-t-il dans un éclat de rire tout en continuant de danser avec sa meilleure amie. Un moment de complicité. Un moment innocent, du moins à ses yeux … aux yeux du reste, cette danse est « particulière ». Et, il est sorti de ses pensées, tiré de son regard quand sa main se retrouve mouillée et qu’il retire aussitôt cette dernière du dos de la jeune femme. Vodka. Il reconnaît l’odeur entre mille. « Tu me veux toujours même si je pue la vodka ? » qu’elle vient lui dire – ou crier – à l’oreille et son rire vient rejoindre le sien alors qu’il roule des yeux. « C’est ton anniversaire ! Ce n’est pas un peu de vodka qui va m’éloigner de toi ! » Il dépose même un chaste baiser sur sa tempe en guise de conclusion à sa phrase pour finalement continuer de danser avec elle au milieu de ce beau petit monde. Sa main rejoint la sienne, les doigts s’entrelacent un instant pour pouvoir la faire tourner sur elle-même et venir faire en sorte que son dos mouillé vienne se coller un peu plus contre son torse. Un bras enroulé autour d’elle, il la maintient un peu plus contre lui, posant son visage près du sien sans penser à quoique ce soit de particulier … juste cet instant, où il est avec elle. Eux contre tous. Ses mains ne se font pas baladeuses, pas avec Pénélope. Il est prudent. Il est protecteur pourtant ses lèvres s’étirent en un drôle de sourire … il n’en a même pas conscience.

« C’est moi où ce type » - Shane - « n’arrête pas de te reluquer depuis le début de cette soirée ? Il est hors de question que je te vois repartir avec un abruti … hors de question que je te laisse passer la nuit avec un abruti … », dit-il sur le ton de la confidence. Vraiment ? La voix est forte pour se frayer un chemin au-dessus de la musique. « C’est mon devoir de meilleur pote de veiller à ce que tout se passe pour le mieux » Un échange de regard complice …

… jusqu’à ce qu’on vienne les séparer, les déranger.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Platonique. Innocente. C’est vraiment ce qui définit notre relation à ce moment-là. Lorsqu’il se montrait protecteur - jaloux! - je ne voyais pas le mal parce que j’avais déjà fait pareil. Si une de ses copines ne me plaisait pas - et c’était le cas à chaque fois, elles n’étaient pas assez bien pour lui, elles le fliquaient trop, elles trouvaient que j’étais de trop, la cible à abattre - je le disais à mon meilleur ami parce que c’était mon devoir de meilleure pote de lui dire la vérité. Et jusqu’à présent, je ne l’avais pas trouvé épanoui dans ses précédentes relations.

Si j’ai refusé de danser avec Shane, ce n’était pas à cause du niveau de danse de Tony, c’est surtout pour passer un bon moment avec dernier, parce que je ne l’ai pas tous les jours avec moi, contrairement à Shane. C’est ce que je dirais pour me justifier. Et j’y croyais parce qu’il ne pouvait pas en être autrement. Tony était mon meilleur ami, celui à qui je disais et il était la principale - et seule à dire vrai - raison pour laquelle je rentrais à Brisbane et pour laquelle j’aurais envie d’y retourner plus souvent si j’en avais les moyens. Un peu comme un couple sauf que c’était on ne peut plus platonique, pas romantique du tout mais juste une belle complicité. Une pure et magnifique complicité.

« C’est ton anniversaire ! Ce n’est pas un peu de vodka qui va m’éloigner de toi ! » J’éclate de rire en mê me temps que lui. Il roule des yeux puis dépose un baiser sur ma tempe. Et c’est comme si l’odeur dégueulasse de la vodka disparaissait. ça n’avait plus d’importance. Il prend ma main, nos doigts s’entrelacent et il me fait tourner autour de moi. Mon dos finit par se retrouver coller à son torse, son visage prés du mien, je ne peux m’empêcher d’humer l’odeur de son parfum et de son après-rasage. Tiens, il est nouveau ? Encore une fois, rien de nouveau sous le soleil. Je suis persuadée, naïvement, que ça c’est normal. En tout cas, c’est dans ma normalité avec mon meilleur ami. Je le côtoie depuis qu’on a 12 ans, oui je connais son parfum, oui je connais l’odeur de son après-rasage parce que quand je l’ai connu, il n’avait pas encore de barbe. J’étais mê me dans la pièce que lui la première fois qu’il s’est rasé la 4 poils qu’il avait sur le menton. Lorsqu’il m’avait demandé de lui confirmer que c’était bien un début de barbe, je n’avais pas pu lui dire le contraire.

Sans mê me m’en rendre compte, mon sourire se fait plus grand. Je rayonne. Littéralement et c’est parce qu’il est là. Ce soir. « C’est moi où ce type » - Shane bien sûr - « n’arrête pas de te reluquer depuis le début de cette soirée ? Il est hors de question que je te vois repartir avec un abruti … hors de question que je te laisse passer la nuit avec un abruti … » A mon tour de lever les yeux au ciel. Je me mets à rouler des hanches, me colle un peu plus à mon meilleur ami pour lui répondre - ah bon ? C’est pas parce que t’apprécies beaucoup trop cette proximité ? - à l’oreille : « Je pense qu’il espérait conclure ce soir … On a passé la soirée ensemble la semaine dernière pour réviser un partiel et à la fin de la soirée on s’est embrassé mais, je sais pas, » un haussement d’épaule, C’est mon devoir de meilleur pote de veiller à ce que tout se passe pour le mieux » - « On sait tous les deux avec qui je vais dormir cette nuit ! » lui dis-je en riant, « Toi ! Je vais pas te faire dormir par terre dans mon appart! » Mon regard bleu glacé se plonge dans le sien avant que Stella ne vienne à notre rencontre et s’écrit : « Bon ça suffit tous les deux! Vous aurez tous le temps de vous draguer après la fête ! » Pas le temps de répliquer que ce n’était pas quoi que ce soit, comme qu’on était pas du tout en train de se draguer que Stella m’entraine avec elle alors que cette musique retentit dans la boîte et que Shane s’approche, poussant violemment avec son épaule Tony, pour me rejoindre….

FB -14/07/2009
Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« Je pense qu’il espérait conclure ce soir … On a passé la soirée ensemble la semaine dernière – il se fige une seconde tout en la fixant avec intensité – pour réviser un partiel et à la fin de la soirée on s’est embrassé mais, je sais pas, » « Ewww », un petit mot qui résume son dégoût par rapport à ce baiser qu’il ne préfère pas imaginer. Mais donc cela veut dire que ce type a des chances avec sa meilleure amie ? Impossible ! « On sait tous les deux avec qui je vais dormir cette nuit ! Toi ! Je vais pas te faire dormir par terre dans mon appart! » Son regard croise le sien et il s’apprête à lui répondre une connerie, qu’il pourrait se trouver un autre lit si jamais elle avait à ce point envie de laisser sa chance à ce Shane … mais il n’a pas le temps de répondre quoique ce soit qu’on vient les séparer, les déranger. Encore ! « Bon ça suffit tous les deux! Vous aurez tous le temps de vous draguer après la fête ! » Elle disparaît en un battement de cils et il se retrouve comme un con, comme un abruti au milieu de ce beau petit monde … encaissant – les mâchoires serrées – un coup, une provocation – sans aucun doute – du type en question qui part rejoindre son amie. Anthony les fixe un instant avant de finalement tourner les talons – littéralement – plongeant les mains dans les poches de son jean, la tête enfoncée entre ses épaules. Il n’allait tout de même pas jouer aux fauves et se battre pour une danse, se battre pour passer un instant avec elle. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait quand même.

Il reprend place au comptoir pour se faire servir un verre et c’est à ce moment-là qu’il croise le regard d’une rouquine. Un regard. Un sourire. Oh non ! Anthony se rapproche alors d’elle pour entamer la conversation, s’occupant l’esprit, essayant de ne pas penser au fait que sa meilleure amie – celle avec qui elle voulait être – était occupée. Son cocktail se transforme en deux shots de tequila et aussitôt, il devient un bisounours le Tony … un bisounours, un mec un peu trop tactile. Règle numéro deux : ne jamais laisser Tony boire sans surveillance dans un bar, il se fait rapidement des amis, il se fait rapidement des amiEs.

FB -14/07/2009
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Oh, je n’étais pas naïve. Je savais qu’avec sa belle gueule, il pourrait trouver sans problème un lit pour dormir cette nuit mais c’était une possibilité que je n’envisageais pas. Egoïstement, je ne le voulais que pour moi et je mettais ça sur le fait que je ne le voyais pas souvent. Moi jalouse ? Ce n’était même pas une option à laquelle je pensais. Tout comme lui ne l’était pas non plus, quand bien même il rejetait l’image que je puisse embrasser Shane. Son « Ewww » me fit pouffer de rire et me conforta dans l’idée qu’il voulait simplement me protéger. Tony avait le nez pour repérer les mecs avec lesquels j’allais avoir des problèmes. Jusqu’à présent, aucun d’eux ne trouvait grâce aux yeux de mon meilleur ami.

J’étais vraiment heureuse qu’il soit là, qu’il soit spécialement venu pour moi mais une fois de plus nous sommes interrompus par l’une de mes amie. Je suis happée par cette dernière qui m’entraine à l’autre bout de la piste de danse et j’en profite … un peu ! Je cherche Tony des yeux, espérant qu’il me rejoindrait mais les minutes s’égrènent et il ne revient pas. Shane revient à la charge et après avoir partagé quelques pas de danse avec lui, je le laisse dans les bras de Stella - enfin débarrassée ! - pour aller chercher un verre. Je ne peux pas m’empêcher de chercher mon meilleur ami des yeux et quand je l’aperçois enfin, il parle avec cette jolie rousse qui est dans le mê me cours des pathologies psychiatrique infantile que moi. Amanda. Mon sang ne fait qu’un tour. Les yeux de Tony sont vitreux et il est tactile. Je descends mon verre de Tequila d’une traite et m’avance vers eux bien décidée à … à évincer Amanda.

« Amandaaaaaa !! » m’écriais-je avec une amabilité toute relative, « Jason te cherche, il avait un truc super important à te dire. » La belle rousse se détourna des yeux de Tony pour me regarder, suspicieuse, « T’es sûre ??! » Bingo! J’étais certaine qu’elle s’intéressait à Jason et j’avais raison. « Ouai ! Il est à la table des tapas. » Je regardais la rouquine planter ce pauvre Tony et une fois partie, je laisse échapper un éclat de rire et viens m’affaler dans le fauteuil à côté de mon meilleur. « Pas trop déçu ? » l’interrogeais-je avant de lui donner un léger coup de coude, « Amanda est en cours avec moi et elle est fascinée par les histoires de tueurs en série, je te sauve la vie, ne me remercie pas! » exagérais-je tout en tournant la tête pour planter mon regard dans le sien. Moi aussi j’adorais les histoires de tueur en séries et je n’étais pas plus folle qu’elle … à voir ! La téquila que j’avais bu quelques minutes avant commençait à me monter à la tête et j’avais sans doute le regard aussi brillant que celui de mon meilleur ami. C’était sans doute à cause de cet alcool ingurgité que mes yeux n’arrêtaient pas de faire la navette entre ses yeux et sa bouche, et que je me demandais si ses lèvres avaient le goût de la téquila. Et avant de ne dire ou de faire une bêtises, je lui pris précipitamment la main et déclarais: « J’ai soif !!!»

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury

« Amandaaaaaa !! Jason te cherche, il avait un truc super important à te dire. »
Anthony se redresse pour poser son regard un instant sur Pénélope qui débarque tout droit sortie de nulle part. Qui est Jason ? C’est sa première pensée.
« T’es sûre ??! »
Il fronce les sourcils.
La situation lui échappe. Il s’en rend compte et le pire dans tout ça, il ne peut rien faire puisque Pénélope en remet une couche.
« Ouai ! Il est à la table des tapas. »
Il voit la rouquine disparaître et plante à la place son regard dans celui de Pénélope, l’air presque choqué.
« Pas trop déçu ? »
« Très drôle » et il fait mine de rire.
« Amanda est en cours avec moi et elle est fascinée par les histoires de tueurs en série, je te sauve la vie, ne me remercie pas! »
« Je ne te remercie pas. »
Il la bouscule doucement tout en s’enfilant la dernière téquila qui était sur le comptoir. L’idée de passer la nuit dans les bras de cette rouquine, Amanda donc, s’envole.
« J’ai soif !! »
Il soupire, fait semblant d’être agacé mais finit par se redresser sur son tabouret et lève le bras en direction du serveur qui reconnaît aussitôt « l’idiot qui boit un peu trop de shooters ».
« Soif ? Soif à une soirée d’anniversaire ? Impossible ! Il faut à tout prix changer ça. Question de vie ou de mort ! » Il est théâtral, le comédien. Il agite la main et le serveur finit par arriver ; enfin, il pense. « Même boisson, même concept … ou presque … juste une autre partenaire », il glousse tout en passant un bras autour du cou de sa meilleure-amie, venant écraser ses lèvres sur sa joue. comédien. Il agite la main et le serveur finit par arriver ; enfin, il pense. Le serveur ne rie pas, il n’est pas assez poli pour mais finit par disparaître pour s’occuper de leurs boissons. Il dépose un autre baiser sur sa joue et ils finissent par se multiplier bruyamment, rien que pour la faire rire. « On s’occupe d’apaiser ta soif et après, après … je crois qu’après, faudra que je dorme », un rire et son front se pose un instant sur son épaule.

FB -14/07/2009
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

C’était bas …Et c’était surtout mê me pas vrai que Jason cherchait Amanda mais je n’avais trouvé que ce moyen pour qu’il ne finisse pas la soirée avec elle. « Je ne te remercie pas. » je lève un sourcil et pouffe de rire tandis qu’il me bouscule. Finalement, il n’a pas l’air de vraiment m’en vouloir de l’avoir privé de la compagnie d’Amanda. J’avais envie de rajouter qu’elle n’était absolument pas son genre, que ça ne pourrait pas coller entre eux mais ce soir, il ne recherchait clairement pas le grand amour, n’est-ce pas ? En plus de ça, la Tequila ingurgitée quelques minutes plus tôt commençait à me faire tourner la tête, mon regard était brillant… Un regard qui signifiait que la soirée allait bientôt se terminer.

Mais j’avais encore soif. « Soif ? Soif à une soirée d’anniversaire ? Impossible ! Il faut à tout prix changer ça. Question de vie ou de mort ! » - « Mon sauveur !! » J’éclate de rire devant son ton théâtral tandis qu’il fait signe au serveur. « Même boisson, même concept … ou presque … juste une autre partenaire » Je sens mes joues prendre une petite teinte rosée alors qu’il passe son bras autour de mon cou et qu’il vient écraser ses lèvres sur ma joue. Il agite le bras et le serveur nous apporte enfin nos verres. Puis il recommence et multiplie les baisers sur ma joue jusqu’à me faire éclater de rire. instinctivement, j’enroule mes bras autour de sa taille pendant quelques secondes sans me rendre compte des regards appuyés et curieux de mes camarades de promo sur nous. ce que nous faisons, j’ai la candeur de penser que c’est normal que des amis fassent ça. « On s’occupe d’apaiser ta soif et après, après … je crois qu’après, faudra que je dorme » je ris en mê me temps que lui  et penche la tête sur le côté alors qu’il pose son front sur mon épaule en signe de fatigue. « Vendu ! J’ai trop picolé, je tiendrais pas le reste de la soirée de toute façon et il est tard. » Se faisant, je prends les verres arrivés comme par magie devant nous et en tend un à mon meilleur ami. « Un dernier verre ! » m’écriais-je, « A mes 21 ans !! » conclus-je avant de boire le verre cul-sec. J’allais regretter le lendemain matin, je le savais !

Et c’est, une fois que j’ai salué tous mes amis, que je me retrouve à prendre la main de Tony pour revenir à mon appart et inutile de dire qu’autant le trajet allé m’a paru très court, autant le retour semblait durer une éternité parce que 1) j’avais les pieds en compote à cause de mes talons, 2) je crois que ni lui ni moi, ne marchons droit et 3) je commence à avoir sommeil et qu’ouvrir mon canapé/lit sera la seule que je ferais avant de faire voler mes chaussures et me jeter aux lit !