ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Lincoln Je vais avoir environs 30 minutes de retard, mes furets sont cachés sous le meuble de ma salle de bain et ils ne veulent pas sortir. Je fais vite, prends un truc à boire, c’est moi qui invite. La reservation et à mon nom.
Après moulte promesses de nouveaux jouets et quelques friandises, Fred et George finirent par retrouver leur cage… Ce qui était en réalité une pièce de la villa qui leur était totalement allouée. -”Je ne devrais pas rentrer tard, soyez sage !” Jayden sortait rarement par plaisir. C’était même plutôt le contraire, mais il s’y obligeait, parce que s’il s’écoutait, il serait le fou enfermé chez lui avec ses furets. Il envoya d’ailleurs un sms à son frère pour lui faire connaître la grande nouvelle.
Troy OUAH on va sortir le champagne ! Enfin non du coup. Amuse-toi bien Microbe et prend des photos de ce jour mémorable.
Le va chier sortit tout seul et fût envoyé trop vite pour le retenir. Tant pis, Troy méritait à le traiter comme un enfant. C’était normal, peut-être, mais parfois, un peu humiliant. Il se dépêcha de grimper dans le Uber qui l’attendait depuis dix minutes devant sa villa et lui donna l’adresse du restaurant où il devait retrouver Lincoln. Après un nouveau sms pour lui assurer qu’il était en chemin, Jay posa son front contre la vitre. Il fallait qu’il se crée un masque. Celui d’un homme serein, amicale, heureux. Il lui fallut moins de trente secondes pour obtenir l’attitude qu’il voulait. Le reste du trajet se passa dans le silence le plus total.
Arrivé sur place, il mit de l’ordre dans sa tenue et son masque bien en place, il se présenta à l’accueil et on le guida jusqu’à la table où l’attendait son ami. -”Excuse-moi, j’espère que tu n’attends pas depuis trop longtemps.” Il prit place, remercia le serveur et commanda un cocktail sans alcool pour commencer les réjouissances. -”Merci, d’avoir accepté de me rencontrer ! Je suis heureux de te revoir. J’espère que tout va bien pour toi au cabinet.” Il observa le lieu avant de plonger son regard vers l’océan quelques secondes puis de revenir sur l’avocat. -”Je voulais te remercier, pour ton aide sur la série. Elle a fait un carton et on m’a beaucoup félicité pour mon jeu. Mais, c’est en grande partie grâce à toi. Alors merci.” Il lui offrit un petit sourire et leva son verre vers lui pour trinquer à sa santé. -”Je voulais t’offrir quelque chose, mais je ne savais pas vraiment ce qui te ferait plaisir, alors je me suis dit qu’avec un restaurant, tu serais comblé ! Qui n’aime pas la nourriture gratuite de qualité ! C’est tout pour moi, donc fais-toi plaisir d’accord ?” Jay avait peut-être beaucoup de défauts, mais celui d’être pingre n’en faisait pas partie. Lincoln lui avait été d’une aide inestimable et il n’était pas dans ses habitudes de ne pas dire merci. -”Tu as eu le temps de la regarder ? J’aimerais l’avis d’un véritable expert sur mon jeu. Est-ce que je pourrais passer pour un de tes collègues ?” Cette idée le fit rire, lui avocat ? Ses clients seraient bien mal protégés. En plus il a horreur de l’injuste, alors, s’il savait son client coupable, il ferait sûrement tout pour qu’il obtienne ce qu’il mérite.
-”Mais ne parlons pas que travail. À part ça. Tout va bien ? Des projets en ce moment ?” Le cocktail fruité coulait sur sa langue, il aimait bien les choses sucrées. C’était son petit péché mignon.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Une nouvelle journée pour Lincoln qui était rythmée par le travail, comme à son habitude. Seulement aujourd’hui, il avait également un rendez-vous qui allait lui changer sa routine. Il devait manger avec Jayden qui lui avait proposé une discussion autour d’un repas. Finissant alors la lecture d’une plaidoirie, il regarda vite fait sa montre et vit que l’heure du rendez-vous approchait à grands pas. Un petit verre, une fin de lecture rapide et le voir en route, direction le restaurant où allait certainement attendre Jayden si les bouchons étaient importants dans les rues. Mais forte heureusement pour le jeune homme, peu de voitures sur les routes et il trouva même une place facilement près du restaurant où il devait se rendre. La chance semblait lui sourire ? Ou pas vu qu’il venait de recevoir un message de Jayden lui disant qu’il allait être en retard d’environ trente minutes à cause de … Furets ? Il ne s’attendait pas à une telle excuse. Et pour le coup, tellement que c’était inattendu qu’il savait que cela ne pouvait être que la vérité. Lincoln n’avait pas ce genre de problème dans sa villa, n’ayant pas d’animaux chez lui. Pourquoi ? Très bonne question à vrai dire car lui-même ne le savait pas vraiment car il aimait les animaux. Mais il s’était toujours dit qu’il n’allait pas avoir le temps de s’en occuper. Mais parfois, l’envie était bel et bien présente d’avoir un chat ou même un chien. Un husky pourquoi pas. Mais il ne devait pas trop y penser sinon il allait sérieusement songer à cette envie.
Entrant dans le restaurant, il suivit le serveur qui le conduisit alors à la table réservée et lui proposa de boire quelque chose en attendant Jayden. Chose à laquelle il répondit : « Un simple coca sans sucre me conviendra. Merci. » Il savait que son choix de boisson pouvait surprendre, mais il préférait éviter de boire de l’alcool durant le travail, sauf peut-être un petit verre de vin. Une fois installé, il eut le temps de boire son verre de coca et de regarder ses mails tout en y répondant pour la plupart. Occupé, il ne vit pas le temps filer aussi vite qu’un avion dans le ciel. Et une voix le fit relever son nez de son téléphone. « Jayden ! Ne t’en fais pas, j’ai mis ce temps d’attente à profit ! » Il profita de la commande de son interlocuteur pour commander à nouveau un coca sans sucre. Le serveur partit chercher les boissons, Lincoln écouta Jayden faire preuve de politesse en lui demandant alors si tout allait bien après l’avoir remercié d’avoir accepté cette invitation. Pourquoi ne l’aurait-il pas fait après tout ? Seul le travail aurait pu l’empêcher de venir à ce rendez-vous. « Je vais bien. Je cours un peu partout mais ça va. Et toi ? Comment vas-tu ? » Echange de politesse, Jayden semblait en venir à l’une des raisons qui l’avait poussé à organiser ce petit repas. Un repas qui allait être à ses frais comme il venait de le souligner. Une remarque qui fit sourire Lincoln. Non pas qu’il détestait les cadeaux, mais ce n’était pas trop son truc. Il ne faisait pas les choses pour se faire rincer la figure comme certaines personnes pouvaient dire. Il rendait service par envie, par passion et surtout que dans le cas de Jayden, il lui avait déjà payé les honoraires que fit Lincoln en tant que consultant. « Ca tombe bien, j’ai une faim de loup ! Alors, j’espère que je ne vais pas te ruiner quand même ! » S’amuse-t-il, même si au fond, il pensait davantage le contraire. En effet, on pouvait croire qu’il aime se faire payer des choses, mais ce n’était pas le cas. Bien au contraire d’ailleurs car il avait les moyens de se payer toutes ces choses-là. Mais ne voulant pas froisser Jayden, il se montra donc amusé.
Lincoln n’eut le temps de dire quoi que ce soit d’autres que son ami reprit la parole pour lui demander s’il avait vu la série en question, la série sur laquelle il lui donna des conseils pour avoir une certaine justesse en tant qu’avocat. « Alors pour être honnête, j’ai commencé à la regarder, mais le temps me manque pour la finir. Mais promis, je la finirai une fois que j’aurai moins de travail. » Et Lincoln n’était pas du genre à faire des promesses en l’air. « Mais pour répondre à ta question quant au fait de savoir si tu serais un bon avocat ou pas, je pense que tu as des qualités qui font que tu pourrais l’être. Que tu pourrais je dis bien car être avocat, cela ne s’improvise pas du jour au lendemain et ce sont des années d’études et une tonne de lecture de livres de droit. Et crois moi, faut aimer ça pour dévorer autant de droit. Ou bien maso, au choix. » Buvant une gorgée bien rafraichissante de coca, il écouta la prochaine question de Jayden qui semblait vouloir faire une parenthèse hors travail, mais au vu de la question, cela allait être compliqué. « Des projets ? Sans parler de travail ? Cela va être compliqué très cher ! En réalité, pas de nouveau projet pour le moment. J’essaie de faire fructifier l’expansion du cabinet dans le domaine de l’expertise en relations publiques et je viens de m’initier également à être intervenant à l’université. Une expérience forte enrichissante ! Et toi ? De nouveaux projets après la série ? » Demanda-t-il en retour, curieux de connaître les nouvelles expériences qu’allaient tenter Jayden. Peut-être la participation à une nouvelle série ? Ou bien quelque chose de différent ?
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Dernière édition par Lincoln Reddington le Jeu 18 Juil 2024 - 14:40, édité 1 fois
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Jayden ne sortait pas beaucoup s’il n’y était pas obligé par le travail. Cette sortie, faisait exception. Personne n’avait demandé à Jay d’inviter Lincoln au restaurant. Il avait été payé pour son travail sur la série et rien n’enjoignait qui que ce soit à lui offrir plus pour ses bons services. Mais, sans l’aide de l’avocat, Jay en était certain, son rôle, son personnage n’aurait pas été si juste et on ne l’aurait pas tant encensé. Mais, l’avocat avait pris son travail de conseillers très à cœur et il avait été de très bon conseil, pédagogue, patient et avec un œil novice sur son métier et le monde du cinéma, ce qui avait permis à Jay de se dépasser et d’offrir autre chose. Quelque chose de plus grand, certes, ce ne serait pas le rôle qui lui ouvrirait les portes de Cannes ou des oscars. Mais il sentait qu’avec ce jeu, il avait monté un cran au-dessus. Et les critiques étaient unanimes à ce sujet, donc ce n’était pas que dans sa tête. Et pourtant il s’en passait des choses dans sa tête. Petit esprit brisé en une myriade de parcelles, autant de pierres tombales portant l’épitaphe suivantes “rêves morts avant d’être nés”. On rembobine, on a décidé de passer une bonne soirée Jay, du moins de faire semblant. Pour remercier Lincoln, on ne va pas juste faire semblant, on est heureux d’être avec lui. -”Tu es un acharné du travail, Lincoln. Quelque part, je crois que c’est pour ça que j’aime tant être acteur. Parce que, je ne serais jamais assez doué pour être le genre d’homme que tu es. Mais je peux donner l’illusion de l’être, en le jouant. Suis-je claire ?” Il n’était pas sûr, en tout cas il était sincère dans ses mots. Lincoln était un homme digne d’éloges ! Lui travaillait, mais il ne pourrait jamais travailler aussi dur que l’avocat. Il n’avait pas autant de mérite que lui. Il n’en aurait jamais. Son travail à lui, c’était de la poudre aux yeux, au moins Lincoln avait un véritable impact sur les autres. Il était véritablement utile, sa vie laisserait une trace dans les souvenirs d’autres humains. Pas comme lui. -”Je vais bien. Merci.” Sourire de pub de dentifrice, visage serin et regard brillant. Il savait si bien mentir, que c’était devenu presque facile, même si on ne se rendait pas compte à quel point, un faux sourire demander une énergie monstrueuse.
Il termina son cocktail sans alcool, le sucre éclatant sur sa langue en une myriade de petites bulles de bonheur. Le sucre, c’était avec la cigarette, son petit plaisir à lui. -”Alors demandons la carte, si tu meurs de faim ! Je ne voudrais pas te voir tomber d’inanition.” Il tourna la tête pour tenter de croiser le regard d’un serveur qui comprit le message et approcha pour apporter les cartes. Jay se plongea dedans un moment avant de la reposer sur la table. Jay secoua la tête faisant danser ses bouclettes brunes, il serait bien temps qu’il se rende chez le coiffeur tiens. -”Pas besoin de t’excuser, tu as du travail. Et, je ne te demandais pas si je pourrais être avocat. Parce que je sais que la réponse est non. Mais est-ce que je pourrais passer pour un avocat ? Mettons, je viens à ton cabinet et que je me présente à tes clients, est-ce qu’ils peuvent me prendre pour un collègue à toi ?” Quoi ? C’était juste comme ça, il ne se ferait jamais passer pour un avocat ! C’était uniquement pour discuter. -”Et toi ? Tu aimes ça ? Ou bien, tu es maso ?” Demanda-t-il en souriant un peu.
Il pianota sur la table, lissant la nappe en haussant les épaules. -”Moi ? Ho, tu sais, la routine. Je vais… Avoir un nouveau rôle.” Et il espérait qu’on n’allait pas trop en parler ce soir. -”Tu ne prends jamais de vacances ?”
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Un acharné du travail, Lincoln l’était. Et cela semblait être l’une des seules choses que les gens remarquaient de lui, survolant simplement la première couche parmi tant d’autres qui composaient la vie de l’avocat. Mais pouvait-on reprocher aux gens de ne pas chercher plus loin ? En réalité non car pourquoi devraient-ils le faire ? Pour faire semblant de s’intéresser à sa vie ? Non merci, Lincoln n’avait pas besoin de cela. Mais s’il s’acharnait dans le travail, c’était pour échapper à ses problèmes, à son passé et à ses échecs. Roy Baumeister, un psychologue social américain avait d’ailleurs développé une théorie qui expliquait le comportement de Lincoln : la théorie de l’évasion. Une théorie selon laquelle les individus cherchaient à échapper à des états de conscience douloureux ou à des situations stressantes en s'immergeant dans des activités absorbantes, y compris le travail excessif. Du point de vue de l’avocat, cette manière de vivre marchait, même s’il savait qu’il passait à côté de certaines choses comme de nombreuses sorties, des expériences à vivre qu’une seule fois ou bien même tout simplement l’amour. Il y avait toujours un prix à payer dans la vie de toute façon. Un prix auquel les gens ne pensaient pas, voyant simplement ce qu’ils avaient sous les yeux. Mais encore une fois, on ne pouvait pas leur en vouloir, la société actuelle faisait que la vie était ainsi maintenant. A la remarque de Jayden, Lincoln esquissa un sourire. « Tout à fait clair ! Mais tu sais, je suis peut-être un acharné du travail comme tu dis, mais ce n’est pas forcément une position qu’il faut envier. De plus, je suis sûr que tu es très doué dans le métier que tu exerces. Moi-même, je me demande si je pourrais jouer autant de personnages divers et variés. Cela ne doit pas être simple de mettre de côté sa personnalité et de rentrer dans la peau d’un personnage voire de plusieurs au fil des années. » Lui avoua-t-il, montrant ainsi que chaque corps de métier avait ses spécificités, ses difficultés ainsi que ses facilités.
L’apéritif prenait fin, tous les deux ayant fini leurs boissons commandées préalablement. Et tant mieux car le ventre de Lincoln commença à crier famine. Certaines personnes lui avaient déjà conseillé de mieux manger le matin, mais ce n’était pas sa tasse de thé. Un chocolat chaud et un croissant lui convenaient parfaitement. Mais ce n’était peut-être pas assez pour toute l’énergie qu’il dépensait durant la matinée. « Parfait ! Hâte de voir ce que va nous proposer ce restaurant ! » Dit-il en regardant le serveur venir vers leur table avec deux cartes en main. Une fois la carte en main, Lincoln répondit à la question de son interlocuteur, ce dernier voulant savoir s’il pouvait se faire passer pour un avocat ou pas. Lui donnant alors une réponse, celle-ci ne semblait pas correspondre à la question posée. Ecoutant alors la mise en situation proposée par Jayden, l’avocat regarda les plats proposés dans la carte avant de relever les yeux en directeur du jeune homme. « Et je te répondrais la même chose. J’avais bien compris ta question, ne t’en fais pas. Si tu viens dans mon cabinet et que tu te présentes à des clients, au premiers abords, tu pourrais passer pour un avocat car tu as les qualités pour et tu as du background en ce qui concerne de jouer un avocat. Cependant, je pense qu’au bout d’une minute, tu te fais cramer car une fois que l’on rentrera dans le cœur du problème, tu vas manquer de connaissances juridiques. Mais en termes d’allure, bien sûr que tu peux passer pour un avocat ! » Conclut-il sa réponse avant de replonger son nez dans la carte.
Parlant alors du travail de Lincoln, Jayden lui posa une question que l’avocat avait dû entendre une bonne dizaine de fois auparavant, comme bon nombre de personnes travaillant à vrai dire. Aimait-on notre travail ? Une question anodine aux premiers abords qui pourtant pouvait très vite devenir une question philosophique. Car il y en avait des choses à dire sur le sujet. Et Lincoln n’était pas sûr que toute personne travaillante aimait son travail. A vrai dire, lorsqu’il pensait aux différentes conversations qu’il avait pu avoir avec d’autres personnes, il avait l’impression que l’individu avait de plus en plus de mal à aimer leur travail, le monde du travail et tout simplement travailler. Et certainement à juste titre. « J’aime ça. Mais cela n’empêche pas d’être maso aussi je pense ? A vrai dire, je peux comprendre que les gens trouvent ça barbant de lire des bouquins de droits. Et je le trouve également. Sauf lors d’une situation : quand dans un procès, je trouve une loi que personne n’a jamais entendu parlé car on ne se rappelle jamais de ce qu’on lit dans les bouquins, et que grâce à ça, je gagne le procès. Là, je me dis : j’ai bien fait de me replonger dans ces gros livres barbants ! » Avoua-t-il en montrant une certaine passion dans la manière dont il raconta son anecdote. Mais assez parlé de lui. L’avocat voulait en savoir plus Jayden, son futur, vu que la série approchait à son terme. Son interlocuteur lui apprit alors qu’il avait décroché une nouveau rôle. Cependant, Lincoln n’eut pas le temps de répondre que l’homme en face de lui, enchaîna une nouvelle question portant sur les possibles vacances de Reddington. Lincoln prit le temps de revenir sur le nouveau rôle de Jayden avant de parler vacances. « C’est une excellente nouvelle ! Tu te sens prêt pour une nouvelle aventure ? D’ailleurs, c’est quoi comme rôle ? » Demanda-t-il, curieux d’en savoir plus sur le sujet. « Quant à ta question, les vacances sont optionnelles dans ma vie. Il m’arrive de me prendre un week-end pour décompresser un peu, mais de vraies vacances, je crois que je n’en ai pas prise depuis que je suis arrivé à Brisbane. Je n’ai pas le temps pour ça. » Chose qui était vraie, Lincoln n’avait pas eu le temps de se pencher sur la question d’une destination possible pour des vacances. Mais c’est surtout que les dernières qu’il avait prise, étaient en famille et depuis la mort de ses parents, le cœur n’y était pas. Et partir en vacances seul, ce n’était pas sa tasse de thé à vrai dire. Le serveur revint alors à leur table pour prendre leur commande. « Pour ma part, je vais le laisser tenter par une coquille Saint-Jacques en entrée puis des moules frites ! Je prendrai le dessert après. Et toi Jayden ? » Son regard se posa en direction de son interlocuteur. Lincoln n’était pas du genre à prendre les plats les plus chers, surtout lorsqu’il se faisait inviter. Il détestait être une source de dépenses. Puis quelque chose de simple lui convenait parfaitement. La simplicité, en cuisine, pouvait être la meilleure chose qui soit après tout non ?
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
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ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Si seulement son ami en face de lui pouvait savoir, s’il pouvait comprendre. Jayden n’était pas un acharné du travail, mais il se noyait quand même dans ses rôles, espérant que cela comblerait le vide de sa vie. Certes, il n’avait ni clients ni dossiers, mais Jay se perdait dans ses personnages et ses recherches pour les rendre vraisemblables. Et surtout, lorsqu’il s’habillait de la peau d’un autre, il oubliait pendant un moment sa propre existence, ses soucis, et ce vide. Ce vide immense qui se creusait, tel l’océan, sculptant les falaises qui osaient le défier. Il enviait Lincoln pour son utilité, pour l’impact qu’il avait sur les autres autour de lui. Le fait de rendre leur vie plus simple, ou moins mauvaise, selon la perspective. Jayden avait choisi les feux des projecteurs, les illusions. Il pouvait se cacher derrière des masques, derrière des rôles, sans jamais être vraiment lui-même. Il jetait de la poudre aux yeux et tout le monde y croyait. Il faut dire qu’il avait travaillé son sourire, son regard et ses masques. Oh oui, il savait y faire pour vous faire croire ce qu’il voulait. Son cocktail fruité terminé, il se servit un verre d’eau pour se laver la bouche du sucre qui risquait de le déranger pour la suite, tout en écoutant religieusement Lincoln. -"Tout dépend des rôles, je dirai. Certains sont plus difficiles. Les héros, c'est simple, ils ont toutes les qualités… Mais les personnages plus sombres… cela peut parfois être très difficile. Avoir des pensées qui te sont étrangères, des avis qui vont à l’encontre des tiens… Mais tu dois devenir un personnage, pas seulement le jouer. Parce que si tu ne fais que le jouer, cela va se voir. Si tu veux que les gens croient en lui, en toi, tu dois le devenir. Et crois-moi, pour certains rôles, ça peut devenir très compliqué." Combien d’acteurs s’étaient perdus dans les méandres de leur propre esprit ? Entre leur personnage et eux. Jayden parfois aimerait devenir l’un d’eux, pour ne plus avoir à porter le poids d’être lui-même.
Il écouta la suite, il aimait écouter parler les gens, il trouvait toujours passionnant de se plonger dans des bouts de vie, son côté acteur qui se nourrissait de toutes les expériences surement. Il sourit, jouant avec la courbure de son couteau à bout rond qu’il faisait glisser sur la pulpe de son pouce. -”Hum… Je crois qu’on a tous un côté maso, tu sais… C’est une part de l’être humain, trouver du plaisir dans la douleur. On doit tous un jour ou l’autre, s'astreindre à faire quelque chose de difficile pour obtenir ce que l’on veut. Et comme tu l’illustres si bien, de temps en temps, c’est dans la douleur qu’on arrive à trouver une solution là où personne n’en aurait trouvé.” Il prit une nouvelle gorgée de son verre d’eau, faisant tourner le liquide dans son verre comme un grand cru avant de s’appuyer un peu sur la table. -”La victoire n’a pas de meilleur goût que quand on sait que le chemin pour l’obtenir a été difficile. C’est ce qui nous fait grandir…” Même si parfois, on aimerait ne pas avoir à passer par ce stade. -”Un chanteur étranger à dit, dans un de ses textes, que la douleur, c'est rassurant… Parce que ça n’arrive qu’aux vivants. Il n’avait pas tort.”
Une bonne nouvelle ? Pas certain, mais Lincoln ne pouvait pas savoir qu’il était dysfonctionnel. -”Oui, oui, une bonne nouvelle, même si j’aurais aimé souffler un peu et pourquoi pas rejoindre ma sœur en Inde. Enfin, j’ai signé, c'est trop tard. Et puis, j’aime bien le projet alors… Je n’ai plus le choix.” Même s’il y a des détails qu’il aurait bien aimé savoir avant de signer. Mais c’était trop tard et rompre le contrat maintenant lui reviendrait bien trop cher. Il appuya la pulpe de son doigt plus fort sur la lame sans dents et lisse de son couteau à salade. -”Un… Un mercenaire, pour faire simple, ce sera un mercenaire, dans une ville futuriste. Du cyberpunk. C’est tiré d’un jeu vidéo.” Il pencha un peu la tête. -”Pas le temps ? Ou pas l’envie ?” Parce que ce n’était pas vraiment la même chose. Mais qui était-il pour juger ? -”Enfin j’espère que tu ne te surmènes pas non plus.” Il haussa les épaules. -”Je vais prendre une salade de la mer. Je n’ai pas très faim et je dois maintenir ma ligne sinon mon coach va hurler… Et je n'ai pas très envie de supporter ça. Ni les remarques des paparazzis… Dans les magasins. À croire que je ne suis pas un humain, mais une poupée Barbie qui ne doit pas prendre de poids…” Il soupira. -”Mais c’est la rançon de la gloire, pas vrai ?” Son regard cependant se fit brillant. -”Mais en fin de repas, je prendrais une mousse au chocolat.” Il adorait ça, c’était son péché mignon.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Il était intéressant d’écouter la vision qu’avait Jayden sur les différents rôles qu’une personne pouvait avoir dans le septième art, et plus précisément sur le rôle de « héros » et de « méchant ». Comme venait de l’expliquer Lincoln, ce dernier aimait bien les antagonistes complexes, qui avaient à la fois une part de noirceur en eux, mais également une part d’humanité. Mais la chose ne semblait pas être si simple d’après l’acteur qui décrivit un processus qui paraissait à la fois facile, mais compliqué car il fallait réussir à rentrer totalement dans la peau du personnage. « Ca me fait penser à Heath Ledger dans le rôle du Joker. J’avais lu un article comme quoi il s’était isolé pendant des semaines dans sa chambre d’hôtel pour analyser et comprendre le personnage. Et franchement, sa prestation fut fabuleuse dans The Dark Knight. Tellement puissante. » L’un de ses films Batman préféré d’ailleurs. « D’ailleurs, je ne pense pas te l’avoir déjà demandé, mais tu préfères jouer quel type de personnage ? » Demanda-t-il par curiosité. Bien que les deux jeunes adultes s’étaient dit au début de la conversation qu’ils allaient parler d’autres choses que du boulot, cela semblait compromis pour le moment. Du masochisme ? Possiblement. Et Jayden eut une réflexion tout à fait instructive quant au fait que l’individu pouvait se montrer maso, comme l’avocat avec son travail. « Voici des paroles très philosophiques dites moi Mr Holmes. Mais je suis d’accord avec ce que tu viens de dire. De toute façon, je me suis toujours dit que la vie était une forme d’équilibre et que pour connaître le bonheur, il fallait affronter le malheur car que serait la joie sans la tristesse ? Rien. » Souffrir faisait mal, saignait notre cœur si fragile dans certaines occasions. Mais c’était nécessaire. Comme la difficulté était nécessaire dans la réussite pour apporter de la fierté dans les tâches qu’on accomplissait. Lincoln esquissa un sourire lorsqu’il entendit la citation de son interlocuteur venant d’un chanteur français. « De Renaud, si je ne m’abuse ! » Fit l’avocat qui avait eu l’occasion de voyager en France à plusieurs reprises et d’écouter le patrimoine de la chanson française ainsi que littéraire.
Cette très belle parenthèse philosophique fit passer le temps à une vitesse folle aux yeux de Lincoln qui écouta l’acteur lui annoncer une bonne nouvelle : il venait de décrocher un nouveau rôle. Enfin une bonne nouvelle, cela semblait un peu précipité de dire cela en voyant la réaction et les propos de Jayden. Ce dernier expliqua alors qu’il n’allait pas avoir l’opportunité d’aller voir sa sœur en Inde de suite. Et même s’il n’avait pas une famille parfaite, loin de là avec un frère meurtrier et des parents décédés, Lincoln comprenait son interlocuteur quant au fait d’avoir ce besoin de décompresser et d’aller voir sa famille. Surtout qu’il y avait un océan qui séparait l’Inde de l’Australie. « Je suis désolé pour toi Jayden. J’espère que tu auras l’occasion prochainement d’aller voir ta sœur quand même. » Fit-il, se montrant compatissant quant à cette situation. Ecoutant alors l’acteur parler de son nouveau rôle, cela semblait prometteur à première vue. Un mercenaire tiré d’un jeu vidéo. Donc une nouvelle adaptation en série d’un jeu vidéo. « Cela semble la mode d’adapter des jeux vidéo en série j’ai l’impression. Mais cela veut donc dire que ça marche ! Ca cartonne même à en croire certains articles que j’ai pu lire. En tout cas, ça a l’air intéressant et j’ai hâte de voir ton rôle dedans. Ca va te changer du rôle d’avocat tu me diras ! » Plaisanta-t-il avant que le sujet des vacances n’arrive dans la conversation. Lincoln expliqua que cela faisait quelques années qu’il n’avait pas pris de vacances, faute de temps. Ce qui interrogea alors Jayden. « Pas le temps. » Répondit-il simplement, sans développer davantage la réponse. En effet, le temps lui faisait défaut, mais pas que. Depuis ce qui était arrivé à ses parents, Lincoln ne semblait pas avoir le cœur à partir de nouveau en vacances. Mais peut-être qu’un jour, il retrouvera le goût de l’évasion autrement que par le travail. Se surmener ? Bien sûr que oui l’avocat se surmenait, mais cela faisait partie de sa routine professionnelle. Puis le serveur vint à leur table pour prendre leurs commandes, Lincoln restant assez simple dans le choix de ses plats, tout comme Jayden qui prit plutôt light pour le coup. L’acteur expliqua alors la raison de ce choix très peu calorique en termes de repas, une raison que comprenait l’avocat et qui en rigola légèrement. « Il est faux de croire que tout nous souris lorsqu’on connait la gloire. Bon courage en tout cas. Personnellement, je ne pourrais pas me priver de bonnes choses. Mais heureux de voir que tu prendras quand même un dessert. Car que serait un repas sans dessert ?» Lança-t-il en regardant alors le serveur s’éloigner de leur table pour aller transmettre leurs commandes. « Et sinon pour s’éloigner de nos mondes professionnels, quels sont tes hobbits en dehors de ton métier d’acteur ? » Ils allaient attendre quelques minutes avant que le serveur ne revienne avec leurs plats, il fallait donc faire la conversation. De plus, l’avocat ne pensait pas avoir déjà eu une conversation non-professionnelle avec son interlocuteur. L’occasion idéale pour en avoir une et apprendre à le connaître, sachant que ces questions allaient certainement lui être retournées.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
"Oui, il a fait un travail de préparation extraordinaire, et c’était même un véritable chemin de croix… Beaucoup disent que c’est ce qui l’a entraîné vers sa fin… Quand tu laisses un personnage tel que le Joker prendre possession de toi, tu prends le risque de ne pas le laisser repartir. Et c’est bien connu, nous, les artistes, avons souvent une psyché fragile. Il le faut pour tant aimer et avoir besoin du regard des autres sur soi… C’est un petit côté voyeur et narcissique", ajouta-t-il avec un petit sourire. Il ne le niait pas : le regard des fans était important, c’était une façon de se sentir vivant, d’avoir l’impression d’avoir une véritable valeur dans la vie. Vivre à travers le regard des autres, c’était aussi dangereux, car il devait vivre selon leurs codes, être toujours le Jayden qu’ils voulaient voir. Il devait être celui qu’ils rêvaient qu’il soit, et donc pas le Jayden qu’il était, ou qu’il aurait voulu être. Un petit souffle glissa entre ses lèvres.
Il avait conscience que ce n’était pas très sain comme manière de vivre son travail et sa vie, mais, finalement, est-ce que c’était si mal que ça ? Au moins, il se levait encore tous les matins. Ce qui était en soi une victoire. Selon lui, selon Izan, son meilleur ami, c’était une bonne excuse pour se cacher encore plus. Il se recula un peu dans sa chaise, jouant toujours avec la lame du couteau contre son pouce, cherchant à répondre au plus juste à l’interrogation de Lincoln. Quel genre de personnages préférait-il jouer ? Il fit le récapitulatif de ses rôles depuis qu’il avait commencé, de ceux qu’il aurait aimé faire et de ceux qui, il le savait, ne seraient jamais à sa portée. “Hum…” Il fit tourner le couteau en argent sur la phalange de son pouce avant de le reposer sagement sur la table. Il appuya sa tête sur sa main, avant d’observer l’avocat. "Je dirais que, comme tous mes collègues, j’aime les personnages complexes, ceux qui demandent d’aller chercher quelque chose en soi. Quelque chose qu’on n’irait jamais toucher en temps normal." Il se redressa en arrangeant sa cravate. "Je dirais que celui que j’ai le plus aimé, c’est quand je jouais le tueur dans un film d’horreur. Ce n’est pas mon film qui a le mieux marché, mais les critiques étaient quand même bonnes. C’était un véritable défouloir, finalement. Tout ce que tu ne pourrais jamais faire ou jamais dire dans ta vie, là, derrière l’écran… Tu as pratiquement carte blanche… Je te jure que ce n’est pas étrange, mais c’était jouissif," dit-il avec un petit rire. Il pourrait comprendre que Lincoln prenne peur et s’en aille. Mais il espérait qu’il ne le ferait pas. "Je veux dire, je suis un homme calme, je n’élève que rarement le ton et je n’utilise jamais de violence. Alors, pouvoir incarner un personnage qui utilise ce mode de… communication poussé à son extrême, c’était assez… amusant. Sinon, j’aime bien jouer des rôles un peu à contre-pied, là où l’on ne m’attend pas. C’est assez drôle de surprendre les fans et leurs attentes." Il se souvenait par exemple de cette fois, dans un film d’action où tout le monde l’attendait en héros musclé et hyper-masculin et où il avait joué le rôle d’un homme politique disgracieux, otage presque durant tout le film. Un grand moment, ça aussi.
La discussion roulait, sans faute, sans blanc, et Jayden rebondit sur ce que lui disait l’avocat. "Oui, on ne savoure après tout un bon verre d’eau qu’après avoir traversé le désert, non ? Vouloir vivre sans douleur est d’une naïveté désarmante. Parce que rien ne peut être sans douleur. Après tout, la vie même se termine, non ? Et ce qui fait la beauté des bons moments et du bonheur, c’est le fait que l’on sache qu’ils sont éphémères. Même si… la fin nous laisse toujours un goût amer en bouche…" Mais les larmes donnaient à la vie le goût amer qu’il lui fallait. Enfin, il y avait bien des années que Jayden ne s’autorisait plus à pleurer. Il haussa un sourcil et tenta de se souvenir d’un nom. "Euh... peut-être. J’avoue que je ne m’en souviens pas du tout." Et puis la musique française, à part quelques grands noms, il ne s’y était jamais vraiment penché. La suite de la conversation lui plut beaucoup moins. Mais il répondit quand même. Parler de son futur film le mettait toujours dans un état proche de la crise de panique. Il sourit tristement. "Je crois qu’elle reviendra en Australie avant que je puisse me libérer du temps pour aller la voir. Je tente de me convaincre que ce n’est pas grave, mais elle me manque… Tu aimerais ma sœur. Très différente de moi. J’espère que je pourrai te la présenter." Mary, c’était une personne qu’il adorait, et il voulait que le monde entier sache à quel point elle était merveilleuse, tant dans son caractère, que dans ses choix de vie et dans le fait d’assumer qui elle était, toujours la tête haute. "Disons que ça fonctionne, mais que c’est vite... compliqué. Car les fans sont souvent très attachés au matériel de base et n’acceptent que rarement qu’on change quelque chose dans une œuvre qu’ils adorent… Mais j’espère que ça ira. J’ai joué au jeu moi-même, donc je me permets parfois de demander à ce que l’on modifie certaines choses. Pour que ce soit plus cohérent dans l’univers." Autant que sa célébrité l’aide de temps en temps.
Il fit la moue, peu convaincu par la suite des mots de Lincoln. "Tu sais, je rêve de lasagnes… avec un supplément de fromage… Mais je ne peux pas me le permettre en ce moment, je n’ai pas assez d’heures dans mes journées, je ne peux pas ajouter de sport." Il soupira un peu avant que ses yeux ne pétillent. "Surtout la mousse au chocolat ! La mousse au chocolat, c’est la nourriture des dieux !" Oui, dans la famille Holmes, on avait un souci avec la mousse au chocolat. Surpris par la question, il pencha la tête sur le côté. "Ho… Je… Je joue beaucoup aux jeux vidéo… Je lis des bandes dessinées, je peins, j’apprends l’espagnol, et je passe tout le temps possible avec ma nièce." Il sourit à sa mention. "Et toi ?"
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
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Une destinée des plus tragiques qu’avait connu le jeune Heath Ledger, mort très jeune. Lincoln écouta avec attention les propos de Jayden, se montrant admiratif quant au fait de pouvoir laisser son corps à une autre personnalité. Car finalement, le corps de l’acteur était un accès pour des personnalités diverses et variées après tout non ? L’avocat ne put s’empêcher de rire doucement lorsque son interlocuteur avoua l’aspect voyeur et narcissique du monde du cinéma. Là-dessus, il voulait bien le croire, ayant déjà vu ça avec certains de ses clients qui foulaient les tapis rouges. « Je me rappelle d’une phrase qu’avait prononcé Simone Signoret, une grande actrice et écrivaine française. » Encore une Française que le jeune avocat cita, montrant une nouvelle fois son amour pour la culture de la France qui était riche à ses yeux. « Elle disait, je cite, ouvrez les guillemets : être acteur, c'est pénétrer dans la peau d'un autre tout en restant soi-même. Et fermez les guillemets. Je trouve que cette citation montre bien la complexité d’être acteur ou actrice, à mes yeux. » Demandant alors à Jayden les personnages qu’il aimait jouer, un sourire se dessina sur son visage en écoutant le mot complexe. Lincoln adorait les personnages complexes. C’étaient ceux qui le faisaient le plus vibrer. Il avait l’impression de revivre une conversation qu’il n’avait eue pas si longtemps que ça avec le vendeur de chez Comics Etc, Axel, avec qui il avait parlé de Thanos de l’univers Marvel, et de sa personnalité complexe. Le monde semblait finalement petit, même dans les conversations. Quoiqu’il en soit, l’avocat écouta attentivement la réponse de son client, ce dernier expliquant alors que l’un de ses meilleurs rôles était un tueur dans un film d’horreur. Ce qui fit lever un sourcil chez Lincoln qui ne s’attendait pas à une telle réponse. Non pas qu’il était horrifié car il en fallait plus. Après tout, on pouvait admirer une personne sans vouloir être-elle. Il se doutait bien que Jayden n’allait pas devenir un tueur dans la vraie vie. Enfin peut-être l’espérait-il davantage. Mais il comprit les raisons avancées quant au fait de son choix en tant que meilleur rôle qu’il avait interprété. « Choix très intéressant, je dois te l’accorder. J’espère que tu ne comptes pas nous rejouer ce rôle, mais dans la réalité. » Fit-il en taquinant son interlocuteur en reprenant aussi vite la parole. « Blague à part, je comprends pourquoi tu as choisi ce personnage. Je dois t’avouer que la complexité d’un personnage est pour moi un élément important dans une bonne histoire. L’émotion également. Mais quand t’es là, devant ta télé et que tu vois par exemple un méchant expliqué pourquoi il veut tuer tel ou tel personne. Et que tu réfléchis un peu en te disant : ben il n’a pas tort, même si la forme n’y est pas. C’est là que tu te dis, ça s’est un bon film. Bon après, bien sûr qu’il y a d’autres critères qui font qu’un film peut être soit bon, soit excellent. » Après tout, tout dépendant de la catégorisation du film. On n'allait pas attendre la même chose d’un film comique que d’un film que l’on considérait comme un drame ou même historique par exemple.
La suite de la conversation offrit une très belle parenthèse philosophique aux yeux de l’avocat qui sourit en écoutant la sagesse des mots de son interlocuteur. Que dire de plus ? « La vie est une question d’équilibre finalement. Et pour avoir un équilibre, il faut avoir deux choses minimum à mettre dans une balance. » Finit-il par dire cependant, croyant sincèrement qu’il fallait chercher cet équilibre et que renier les choses qui nous faisaient mal, qui nous rendaient tristes, étaient finalement contre-productif. Peut-être venait-il de conclure cette parenthèse. Quoi qu’il en soit, la discussion dériva sur la sœur de Jayden qu’il devait aller voir, un projet qui semblait être tombé à l’eau avec la signature d’un nouveau contrat. Cependant, si elle pouvait venir sur le continent australien, les deux membres de la famille allaient pouvoir se voir. « C’est normal qu’elle te manque Jayden. C’est ta sœur. J’espère que vous allez vous revoir rapidement et ça sera avec un immense plaisir que de la rencontrer ! » Lincoln semblait être ce genre de personnes qui aimaient faire de nouvelles rencontres. Non pas dans l’optique de forcément élargir son cercle social, qui soi-dit en passant était assez large, mais simplement discuter avec une personne qui lui était inconnue, lui permettait de découvrir une nouvelle histoire. Cette autre petite parenthèse fut aussi ouverte que fermée, revenant alors au monde du septième art et plus précisément de l’adaptation des jeux vidéo en film ou même en série, la mode du monde. Et Lincoln, qui n’était pas non plus un expert en la matière, approuva cependant les propos de son interlocuteur lorsque celui-ci affirma que les fans étaient très attachés au matériel de base. Et il n’y avait pas qu’eux d’ailleurs. « Je suis d’accord avec toi. D’ailleurs, ça me fait penser à une interview de Martins qui disait quelque chose du genre que les scénaristes avaient du mal à adapter les romans en série car ils voulaient toujours mettre leurs pattes dessus et souvent, ça dénaturait l’adaptation. » Il ne se rappelait plus les propos exacts de l’auteur de Game of Thrones, mais l’idée était là. « Après, je peux comprendre que les fans n’aiment pas forcément qu’on change quelque chose car c’est souvent une chose qui fait que les fans adorent tel ou tel jeu. Après, tant que ça marche, c’est le principal, j’ai envie de te dire et j’espère que ça sera le cas pour toi ! » Bien que parler du monde du cinéma passionnait l’avocat, il voulait quand même en savoir plus sur son client, en dehors de son travail bien évidemment. Car ils n’avaient jamais pris le temps de réellement discuter. Après tout, ce n’était pas non plus le rôle de Lincoln que de sympathiser avec ces clients. Il était avant tout là pour les conseiller, les guider. Mais revenons à Jayden qui expliqua alors qu’il rêvait de lasagnes avec un supplément de fromage. Et rien que ces doux mots semblaient faire saliver Lincoln qui adorait les lasagnes. Cela lui faisait repenser à l’époque où il était encore petit et où il faisait plusieurs concours avec ces camarades pour savoir qui allaient manger le plus de part de lasagnes à la cantine. Expliquant alors les occupations en dehors du travail, l’avocat ne put s’empêcher d’émettre un rictus en écoutant le fait qu’il apprenait l’espagnol. Non pas qu’il se moquait de lui, bien au contraire. « Alors si j’ai rigolé, c’est parce que j’ai l’impression qu’en ce moment, beaucoup de personnes se mettent à apprendre une nouvelle langue. Après, tu me diras, avec les outils que nous disposons de nos jours, c’est plus facile. Genre les cours en ligne, les visio avec des profs certifiés, etc. Mais au moins, je vois que tu as des occupations assez diverses et variées en dehors des plateaux de tournage et ça c’est cool. » Il était nécessaire de se trouver des activités en dehors du travail car vivre que pour son travail n’était pas forcément quelque chose de sain pour l’être humain. Et pourtant, Lincoln, c’était un peu ce qu’il faisait finalement et cela allait se voir dans la réponse qu’il allait fournir à Jayden. « Quant à moi … Je dois t’avouer que je n’ai pas autant d’activité que toi. Il m’arrive de lire à côté de mon taff. Sans surprise je pense. Et faire des livres de jeux. Tu sais, les livres qui compilent les jeux fléchés, sudoku etc. Ne me demande pas pourquoi, mais j’adore faire ça, surtout en été, dans ma pelouse à bronzer au soleil. Après, je dois reconnaître que je ne fais pas grand-chose, même si j’ai pas mal d’envie. J’ai même une liste des choses que je voudrais faire avant de mourir, mais ça, c’est une autre histoire. Et je ne vais pas t’ennuyer avec ça ! » Conclut-il avant de voir le serveur revenir avec leur plat, ce qui signifiait que c’était l’heure de manger. Regardant ce qu’il y avait à l’intérieur des plats, Lincoln avait l’eau à la bouche et ne tarda pas à goûter une première frite et une première moule, sentant cette odeur de vin blanc parfumait l’atmosphère autour de son odorat. « Bon appétit Jayden. » S’exclama-t-il avant de se concentrer sur son repas.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
On sait qu'une conversation est bonne lorsque le temps semble ne pas s'écouler. Jayden ne prend conscience du lent égrenage des minutes que lorsque le serveur leur apporte leur commande. Il voit alors devant lui une salade de la mer qui, bien que visuellement appétissante, ne sera probablement pas assez rassasiante pour sa faim de loup. Les gambas et les huîtres qui ornent son plat le réconfortent un peu. Au moins, son assiette est belle : si son estomac doit faire diète aujourd'hui, ses yeux, eux, se régaleront. Il pose son regard bleu sur l’assiette de Lincoln. En parfait gentleman anglais, il ne dit rien, mais il regrette sa salade en voyant les moules et les frites de son ami. Il interpelle le serveur avant qu’il ne quitte leur table pour demander, en plus d’un autre pichet d’eau plate, une bouteille d’eau gazeuse. Puis, saisissant sa fourchette en argent, il pique dans un morceau de saumon et joue un peu avec, réfléchissant aux paroles de Lincoln.
« Une grande dame. Mais parfois, rester soi-même, c’est difficile. La frontière est mince. Et encore, je ne fais pas partie des "intenses". Certains acteurs plongent tellement dans leur personnage qu’ils finissent par vivre comme lui. J’ai un ami qui a vécu dans la forêt pendant deux mois avant le début d’un tournage parce qu’il devait jouer un homme vivant dans une forêt enchantée, une sorte de réécriture de conte. Il a tué et dépecé ses propres animaux, construit une cabane, et refusait qu’on l’appelle autrement que par son nom de personnage. Imagine ce que ce genre de comportement peut entraîner quand les rôles sont ambigus : il a même pris de la cocaïne pour rendre son rôle plus "réel" lorsqu’il a dû jouer un cocaïnomane… Alors, je vais parfois un peu loin… Mais je me contente d’observer et de reproduire… » Il porte enfin le bout de saumon à sa bouche. Dieu qu’il avait faim et que c’était bon ! On n’en attendait pas moins d’un restaurant de cette envergure, mais tout de même. Jayden rigole un peu en secouant la tête. Saisissant son verre d’eau, il le remplit d’eau pétillante que le serveur vient de déposer sur la table, faisant tournoyer le liquide transparent comme s’il s’agissait d’un grand vin. Il observe Lincoln par-dessus ses cils. « Je te l’ai dit, je suis pacifiste. Je crois que je ne me suis jamais battu de ma vie. Alors, je ne vais pas me mettre à tuer des gens à la chaîne et les empailler ensuite pour me remémorer les meilleurs moments… Ou alors, je vais avoir besoin d’un très bon avocat… Tu as de la disponibilité ? » demande-t-il avec une pointe d’humour, lançant à son invité un clin d’œil avant d’avaler une longue gorgée d’eau. « Les méchants sont souvent la pierre angulaire d’une bonne histoire. C’est pour ça que, plus que les héros, j’aimerais jouer un jour un grand méchant. Un qui restera dans les annales. Peu importe sa fin, un méchant bien écrit éclipsera toujours le héros. Parce que le héros est trop parfait ; le méchant, lui, parle à notre noirceur intérieure. Pas étonnant que les méchants et les anti-héros soient généralement un argument de vente pour une œuvre. » Un nouveau coup de fourchette apaise un peu la faim qui lui tiraillait le ventre. De plus, attaquer les gambas à la fourchette et au couteau demande beaucoup de concentration, mais heureusement pour son ami, Jayden sait faire plusieurs choses à la fois. « Elle est en train de soigner son âme dans un temple reculé et sa prochaine destination est le Népal avant de revenir nous voir. » Parfois, Jayden s’inquiétait pour sa sœur, même s’il savait qu’elle était tout à fait capable de prendre soin d’elle-même. Et parmi les trois enfants Holmes, elle avait toujours été la plus débrouillarde. « C’est le souci d’une adaptation : un livre, un film, ou une série sont des matériaux différents et un livre ne parle pas le même langage qu’une caméra. De plus, je pense qu’il est normal qu’un producteur, un scénariste, un réalisateur, et même les acteurs veuillent s’approprier un peu l’œuvre. Sinon, c’est un simple copier-coller et cela n’a pas vraiment d’intérêt. » Oui, autant lire le livre ou jouer au jeu. Pourquoi regarder une copie moins bien d’une œuvre déjà existante ? « Personne n’irait refaire la Joconde, ça n’aurait aucun apport artistique… » Et ce serait une perte de temps et d’énergie.
Jayden secoue la tête pour signifier qu’il n’a pas mal pris le rire de Lincoln. De toute façon, il préfère l’entendre rire que pleurer. « Ne t’en fais pas. Avec mon travail, je voyage beaucoup et j’aime bien savoir dire quelques mots dans la langue des pays que je traverse. Avec le temps, je reviens souvent aux mêmes endroits, alors je commence à avoir pas mal de vocabulaire, qui rouille avec le temps et que je dois revoir. Mais l’espagnol, c'est mon meilleur ami qui me l’apprend. » Izan était un mauvais professeur de surf, mais imbattable pour l’espagnol. « Il faut que je me maintienne occupé, sinon j’ai tendance à ressasser et ce n’est pas bon. »
Il pose sa fourchette et secoue la tête, posant son menton sur ses mains croisées. « Mais tu ne me déranges pas du tout ! Je veux connaître ta liste des choses à faire avant de mourir ! » Curieux, peut-être, mais il est certain que Lincoln saurait lui dire s’il était trop intrusif.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
En écoutant les propos de Jayden, l’avocat se dit que le monde du cinéma n’était peut-être pas un monde fait pour lui. En tout cas, il n’allait pas faire partie de ces acteurs et actrices qui se plongeaient à fond dans l’interprétation d’un rôle. L’exemple de la cocaïne illustrait bien le type de frontière que le jeune homme ne comptait pas franchir, et même pour un rôle. Mais pourquoi s’imaginer en acteur alors que Lincoln ne comptait pas de sitôt quitter à la fois le monde du droit et son travail également. « Prendre de la cocaïne, c’est quand même extrême à mon sens. Mais une immersion en forêt, ca a le mérite de plonger la personne dans une immersion totale et lui faire vivre par la même occasion une expérience tu me diras. » Fit-il avant de prendre une moule en main pour venir l’enlever de la coquille et la manger. Des moules à première vue très fraîches et agréables en bouche. Il prit également une frite pour la goûter et ne fut pas déçu non plus, la cuisson parfaite et ce côté croustillant qu’il aimait tant ressentir lorsqu’il mangeait des frites. Ce n’étaient pas les frites toutes molles ou pleines de graisses que l’on retrouvait dans les fast-food. Voyant le serveur revenir avec une carafe d’eau qu’il déposa sur la table, les propos de son interlocuteur le fit sourire, lui échappant même un rire. Il est vrai qu’au vu du comportement de Jayden, il y avait très peu de chance que ce dernier termine en tueur en série ou quelque chose dans ce genre. « Cela me fait penser à une phrase que dit Jack Sparrow dans le premier opus je crois. Il disait quelque chose du genre : « Moi ? Je suis malhonnête ! Et on sait qu'un homme malhonnête le restera quoi qu'il arrive. Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu'on peut jamais prévoir à quel moment ils feront un truc incroyablement stupide. » Et il a raison. On a tendance à se méfier davantage des gens malhonnêtes qu’honnêtes, pensant que les gens honnêtes ne feront jamais rien de malhonnête. Alors que c’est une possibilité. Quant à mes disponibilités … Prends un rendez-vous dès maintenant si tu comptes te transformer en tueur à gage dans les prochaines semaines dirons-nous. » Finit-il par dire avec une légère pointe d’humour, soulignant que son emploi du temps était quand même pas mal rempli depuis ces dernières semaines. Après tout, être un très bon avocat attirait la clientèle non ?
Les deux hommes continuèrent leurs conversations autour des héros et des méchants dans les œuvres telles que les films ou autre. Une discussion passionnante aux yeux de l’avocat qui secoua légèrement sa tête de gauche à droite tout en continuant à déguster son plat en entendant les propos de son interlocuteur. Il n’était pas totalement d’accord avec cette vision du héros qui représentait une certaine personnification de la perfection, sans défaut. « Il est vrai que dans certains cas, le méchant éclipse le héros. Regarde dans Star Wars. Vador est LE personnage de la saga. Tout le monde en a entendu parlé au moins une fois dans sa vie. On a retenu que lui presque. Après, je dois t’avouer que je ne suis pas forcément en accord avec ta vision du héros. Il vrai que dans certaines œuvres cinématographiques, on veut faire passer le héros pour la personne gentille, sans défaut. Mais ce n’est pas le cas dans toutes les œuvres. Et heureusement. J’aime avoir un héros qui surfe avec cette ligne rouge que sont les ténèbres, notre part de noirceur. Prends donc Iron Man. Il a une part sombre que l’on voit quand même à l’écran. Et c’est un exemple parmi tant d’autres. En tout cas, j’espère pour toi que tu auras l’opportunité de jouer ce rôle d’antagoniste complexe. » Conclut-il sa pensée, ne voulant pas non plus philosopher pendant quatre heures sur le sujet. Bien sûr, il le pourrait, mais ce n’était pas non plus l’objet du repas et d’autres sujets allaient certainement venir se greffer à la conversation. Et ce fut le cas car Jayden parla alors de sa sœur, donnant quelques précisions sur cette dernière qui se trouvait actuellement dans un temple reculé selon les dires de l’acteur. « Elle voyage à ce que je vois. Tant que ça lui fait du bien, c’est le principal. » Soigner son âme, méditer, trop peu pour l’avocat qui n’avait pas la patience pour. Puis les deux hommes refermèrent rapidement cette parenthèse pour en venir à parler de l’avenir de Jayden qui avait un nouveau rôle dans l’adaptation d’un jeu vidéo en série. Et ils partagèrent alors leurs opinions sur le sujet. Et Lincoln était plutôt en accord sur ce que venait de dire son interlocuteur quant au fait de s’approprier la chose que l’on veut adapter car sinon il n’y avait pas de surprises. Après, la question était : quel degré de liberté fallait-il s’accorder en tant que producteur ou scénariste ? Car parfois un peu trop de liberté dénaturait l’œuvre. « Je suis d’accord. C’est ce qu’ils font avec House of the dragon et c’est plutôt pas mal exploité les différentes avec les livres. Après, il faut quand même garder l’âme des livres quand tu l’adaptes en film et ne pas oublier certaines choses. Je prends par exemple Harry Potter, je sais que l’une des critiques qui a été faite pour le sixième opus, c’est le fait de ne pas avoir vu à l’écran la bataille de la tour d’astronomie et pour les fans, cela manquait. Pareil pour le septième opus. Ils avaient tourné une scène au début avec Pétunia qui l’humanisait un peu. Dommage qu’ils ne l’avaient pas gardé. Bref, je pense que tu vois ce que je veux dire. Désolé, ce genre de sujet me fait devenir un vrai moulin à paroles. » Dit-en haussant les épaules avant de continuer à dévorer son plat tellement cela faisait comme un feu d’artifice dans sa bouche. Les deux jeunes hommes en vinrent alors à parler leurs hobbies en dehors du travail, essayant donc de se détacher un peu de leur monde de tous les jours. Jayden apprenait l’espagnol avec son meilleur ami. Et il avait bien raison. « Un jour, j’apprendrai correctement l’espagnol. Faudra que tu me présentes ce fameux professeur à l’occasion ! » Dit-il avec une légère pointe d’humour dans son temps avant d’écouter l’acteur dire qu’il avait besoin de s’occuper l’esprit pour ne pas se retrouver à ressasser, le passé certainement. Ce à quoi répondit l’avocat : « Je te comprends totalement. Moi-même j’ai besoin de faire quelque chose pour m’occuper l’esprit. Ce n’est jamais très bon de se mettre à ressasser certains souvenirs après tout. » Et il en savait quelque chose car il lui arrivait de penser à sa famille, à cette épreuve qu’il avait dû surmonter et il n’avait jamais une très bonne mine après y avoir repensé. Puis, ce fut à son tour de parler de ses hobbies. Lincoln ne comptait pas forcément s’étendre dessus longtemps, bien que son interlocuteur voulut en savoir plus sur cette fameuse liste qu’il avait faite, celle des choses à faire avant de mourir. « Disons que ce sont des choses banales qu’il y a dessus. Par exemple perfectionner mon français car j’adore la France, mais je ne maitrise pas encore assez la langue de Molière. J’aimerais bien faire un tour sur un Trois Mâts également. Je trouve ce genre de navire fascinant. Enfin bref, tu vois le genre. D’ailleurs, toi si je te demandais de faire une telle liste, tu mettrais quoi dessus ? » Lincoln retourna en quelque sorte la question à son envoyeur, curieux de connaître ses raisons sur la question. Puis, c’était un bon moyen de parler de Jayden et non de lui-même.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
« Pour moi aussi, mais les addictions, l’ivresse... C’est l’une des choses les plus difficiles à jouer. Alors, même si je ne m’y risquerais pas, je comprends la démarche. Comment comprendre et ressentir ce que ton corps subit si tu ne l’as jamais toi-même expérimenté ? » Jayden parlait d’une voix posée, mais une ombre presque imperceptible planait sur ses mots, une pointe d’ironie qu’il peinait à dissimuler complètement. « Tu es bien placé pour comprendre cette problématique, pas vrai, Jayden ? » murmurait une petite voix dans sa tête. Et on ne parlait ni d’alcool, ni de drogue...
Pour masquer le malaise que ces pensées éveillaient en lui, Jayden prit une nouvelle bouchée de son plat, mastiquant lentement. Le goût salé de la crevette se mêlait à une légère amertume, peut-être due à sa propre introspection. Il se força à sourire, détournant un instant les yeux pour contempler le décor du restaurant autour de lui. Les lumières tamisées caressaient les murs avec une douceur réconfortante, tandis que les murmures des conversations se mêlaient au ballet silencieux des serveurs, qui glissaient entre les tables avec une fluidité presque chorégraphiée. Les verres étincelaient sous la lumière douce, et l’odeur alléchante des plats voisins ajoutait une chaleur subtile à l’atmosphère feutrée.
Revenant à la conversation, Jayden chercha à alléger l’atmosphère qu’il avait lui-même alourdie. Peut-être que Lincoln n’avait même pas remarqué son bref malaise, après tout, il semblait absorbé par son plat, un délice visuel et olfactif qui ne cessait de faire saliver Jayden. Devant lui, une simple salade, certes délicieuse, mais qui faisait bien pâle figure face aux frites croustillantes que son ami avait dans son assiette. Les frites semblaient presque le narguer, lui rappelant les plaisirs simples auxquels il se refusait si souvent. « Devant l’écran, on doit être le plus proche possible de la réalité, mais il y a des expériences qui resteront toujours du fantasme. Même pour nous, les acteurs. » Jayden mâcha sa crevette avec une lenteur presque méditative, avant de l’avaler avec une grande rasade d’eau pétillante, les bulles chatouillant agréablement sa gorge. Il sourit en coin en voyant l’expression sérieuse de Lincoln, amusé par le contraste entre ses propres réflexions sombres et la légèreté du moment.
« C’est amusant de te voir si sérieux, tout en citant Jack Sparrow. Mais je dois dire que je plussoie le choix du personnage. » Un sourire moqueur jouait sur ses lèvres alors qu’il observait la réaction de son ami. « Hum… D’accord, il a peut-être raison, mais tu pars donc du principe que je serais capable de tuer quelqu’un ? » ajouta-t-il d’un ton faussement outré, son regard pétillant de malice. Jayden prit une autre bouchée de sa salade avant de continuer, sa voix teintée d’une légère taquinerie. « Un rendez-vous ? Vraiment ? Monsieur est donc un homme occupé. » Il haussa un sourcil, mi-amusé, mi-curieux. « Bien, je prends ça comme un signe du destin et je ne deviendrai pas un tueur sanguinaire. Si je ne peux pas t’avoir comme avocat, cela n’en vaut pas la peine. » Il accompagna sa déclaration d’un clin d’œil complice, savourant le moment de légèreté qu’il partageait avec Lincoln. « Mais je pense qu’au fond, on est tous capables du pire, nous n’avons juste pas les mêmes limites. Après tout, la notion de crime passionnel n’a pas été inventée pour rien. » Enfin, il n’était pas expert dans le domaine, et il préférait ne pas trop s’avancer.
La vision du cinéma et de ses personnages était un sujet que Jayden adorait, en partie grâce à son travail, sûrement. Et l’avis de Lincoln était le bienvenu. « Oui, donc pas vraiment des héros, des anti-héros. La figure du héros s'est essoufflée, plus personne ne veut d’un Superman parfait. On veut un Superman avec des failles, voire même méchant, comme dans les Injustices… J’aime beaucoup le personnage d'Iron Man. À l’époque, j’aurais tout donné pour obtenir le rôle… » Mais il était bien trop jeune pour le casting, et puis un meilleur acteur avait obtenu le rôle, on ne peut lutter contre le talent. « L’ère des héros est révolue, la preuve en est des Joker, Suicide Squad et le nombre de personnages de la pop culture qui sont cultes pour les nouveaux consommateurs d’aujourd’hui. » Il passa une main dans ses cheveux, se décoiffant un peu, mais montrant l’énergie qu’il mettait dans la conversation. « Le personnage de Batman est une bonne illustration de ce sujet. » Et Jay ADORAIT Batman. « J’aimerais tellement le jouer… Mais je ne suis pas taillé pour le rôle. » Si on l’écoutait parler, Jayden n’était de toute façon fait pour aucun rôle, se sentant toujours en dessous de tout, nul, incapable de bien faire son travail. Les critiques de ses films avaient beau être très bonnes, cela ne gonflait en rien son ego ou sa confiance en lui.
Après quelques coups de fourchette de plus, Jayden avait terminé sa salade. Ayant encore faim, il prit une des boules de pain qu’il déchira avec ses longs doigts blancs et il se mit à arracher la mie, qu’il transformait en petites boules avant de les mettre en bouche. « Hum, oui, elle voyage beaucoup. Pour elle, on ne peut comprendre les autres qu’en ayant vu le monde par leurs yeux. Et je pense qu’elle a plutôt raison sur ce coup-là. » Oui, il en était même persuadé. Grâce à son travail et à son argent, lui-même avait beaucoup voyagé et il devait avouer que se confronter à des langues et à différentes cultures était toujours une expérience enrichissante. Jayden, tout comme sa sœur, était persuadé que s'il y avait plus de voyages, il y aurait moins de tensions entre les peuples. Mary et Jay étaient d’indécrottables naïfs, traits de caractère que le sérieux de Troy leur avait permis de cultiver. Et Lincoln reprit sur le sujet du cinéma et rebondit sur ce qu’il avait dit sur les adaptations d’œuvres déjà existantes. Il sourit en secouant la tête. « Malheureusement, on ne peut jamais convenir à tout le monde. L’un des rares à avoir réussi cet exploit, c’est Peter Jackson et ses excellentissimes Seigneur des anneaux… Les fans sont pratiquement tous d’accord sur ce sujet. Quel est son secret ? Il aimait le matériel de base. Ce qui n’est pas toujours le cas des autres réalisateurs, qui choisissent une œuvre seulement parce qu’elle a de nombreux fans. » Ce qui était triste, mais dans le cinéma, comme partout ailleurs, l’argent était le moteur de tout. Et la création ne passait qu’en second plan. « Mais parfois… On peut faire ce qu’on veut, les fans fantasment tellement une œuvre que la réalité ne sera jamais à la hauteur. » Il termina sa boule de pain et en prit une autre, en attendant de pouvoir commander sa mousse au chocolat. « Ne t’excuse pas. J’aime beaucoup parler aux gens passionnés par un sujet ou un autre. Et puis, c’est un sujet que je maîtrise plutôt bien. Alors, je t’en prie, ne te censure jamais avec moi. Surtout que… Je ne sais pas si tu as remarqué, mais tu ne parles pas de ton travail… » dit l’acteur avec un petit sourire sur les lèvres.
« Izan serait ravi de te rencontrer. C’est l’homme le plus important de ma vie, avec Troy bien sûr. C’est mon second frère, bien que nous n’ayons aucun sang en commun. C’est aussi un grand pianiste, il est vraiment très doué ! Je pense qu’il mérite bien plus de reconnaissance. Même si c’est déjà un grand nom dans le milieu, il mériterait encore plus. » L’Anglais ne tarissait jamais d’éloges quand il s’agissait d’Izan. Son sourire ne l’avait pas quitté à la mention d’Izan, c’était son rayon de soleil.
« Je connais quelques mots en français ! Par exemple… Pouvez-vous m’indiquer la station de métro la plus proche ? » Il fronça un peu le nez, n’étant pas complètement certain de sa prononciation. « Un trois-mâts ? C’est un beau rêve, oui. Tu as un petit côté pirate ? » Mais comme dans une partie de ping-pong, la question lui fut retournée. « Moi ? Rien… Je n’ai pas de liste de ce genre… » Pourquoi faire des projets quand on avait envie de ne jamais se lever le matin ? « Je n’ai pas le temps… »
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
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« Comment comprendre et ressentir ce que ton corps subit si tu ne l’as jamais toi-même expérimenté ? » Très bonne question de la part de Jayden. Non pas qu’il doutait du fait que son interlocuteur pouvait poser de bonnes questions, mais celle-ci avait besoin de réflexion et de plusieurs feuilles de papier s’il fallait développer la réponse sur papier comme au lycée ou à l’université. « Tu marques un point en effet. L’expérimentation est le meilleur outil pour la compréhension. » Conclut-il la discussion sur le sujet, ne voulant pas non plus passer l’entièreté du repas sur le même sujet, sujet qui était cependant très intéressant. Une question traversa l’esprit de l’avocat, mais se retenue de la poser à Jayden. Il se demanda s’il avait déjà franchi ce genre de limite pour être au maximum dans la peau d’un de ces personnages. Et si oui, comment cela s’était-il passé pour lui. Mais la question était peut-être un peu trop personnelle et ce n’était pas non plus l’endroit d’en parler. Puis le repas venait de leur être servi. Par conséquent, il fallait penser à le déguster non ? Jayden évoqua alors le fait d’être le plus proche de la réalité lorsqu’un acteur passait derrière la caméra, mais que certaines situations restaient un fantasme. Prenant une frite, Lincoln haussa les épaules en répondant : « Je pense que dans certaines situations, comme celle-là, les fantasmes sont importants. Cela permet de rêver en quelque sorte, de continuer à utiliser notre imaginaire. » Cependant, dans certains domaines, les fantasmes n’étaient pas forcément quelque chose de très bon pour l’individu. Au fil de la discussion, l’avocat surprit son interlocuteur en citant Jack Sparrow tout en gardant son sérieux. Une situation qui amusa l’avocat. « Cela résulte de plusieurs années dans un tribunal. C’est un moyen subtil de détendre l’atmosphère tout en gardant son sérieux. Car dans un tribunal, tu n’es pas là pour faire rire la galerie tu vois ? Mais parfois, c’est important de détendre l’atmosphère. Cela te permet de créer une sorte de lien entre toi et les jurés. » Expliqua-t-il avant de boire une gorgée d’eau pour s’hydrater. La citation évoquée par le jeune homme avait pour but de montrer qu’il fallait parfois davantage se méfier des personnes qui se présentaient comme prude, sans histoire que des personnes étant le contraire. Chose à laquelle Jayden demanda si Lincoln partait du principe qu’il pouvait tuer quelqu’un. Et sa réponse était sans appel. « Bien sûr que oui. Tout le monde peut, en soi, tuer une personne. Mais pouvoir et vouloir sont deux choses différentes. Je ne pense pas que tu veuilles tuer quelqu’un si cela peut te rassurer. » Conclut-il avant de rire doucement en l’écoutant dire qu’il ne comptait pas retirer la vie à une personne au vu de l’emploi du temps chargé de l’avocat. Et même si la raison pouvait faire rire, le résultat suffisait à Lincoln. « Heureux de te l’entendre dire. Car crois moi quand je te dis que tu as plus à perdre qu’à gagner. Car parfois, on ne peut pas éviter une peine de prison. On essaye juste de l’amoindrir. » L’avocat devait reconnaître que Jayden commençait à penser comme un avocat lorsqu’il souligna que les crimes passionnels n’avaient pas été inventés pour rien. Et il avait raison de dire cela. D’ailleurs, c’était souvent avec ce chef d’accusation qu’en tant qu’avocat, il était difficile de faire en sorte que le client échappe à une condamnation en prison.
Sur un autre registre, toujours en lien avec le monde dans lequel évoluait Jayden, Lincoln se permit de développer son point de vue sur la question du héros et en quelque sorte, son interlocuteur n’avait pas tort en parlant d’anti-héros, même s’ils étaient tous les deux d’accord pour dire que la figure du héros avait évolué au fil du temps et n’était plus la même aujourd’hui qu’il y avait cinquante ou soixante ans en arrière. Voire même vingt ans. « Je suis plutôt d’accord avec tes propos. Il est vrai que de nos jours, j’ai l’impression que nous, spectateurs, ne voulons plus d’un héros parfait. Car il est moins représentatif de nos sociétés modernes et aussi de ce que l’on recherche chez un héros. Je ne dis pas que nous voulons plus de héros avec cette image parfaite. Simplement moins. Apporter davantage de nuance nous procure, semble-t-il, davantage de frisson, d’émotions. Batman montre exactement cette ambiguïté, ce flou entre la frontière du bien et du mal. Le fait de se dire est-ce que la fin justifie les moyens ? Cela me fait penser au jeu Hogwarts Legacy, je ne sais pas si tu connais ? A un moment, dans l’histoire, on apprend que des professeurs de Poudlard ont voulu utiliser le sortilège de la mort pour sauver un maximum de personnes. Et j’ai été très intéressé par cette dimension-là, celle de se dire : faut-il parfois franchir la frontière du bien vers le mal pour sauver le plus grand nombre tu vois ? Enfin, c’est un sujet sur lequel on pourrait débattre pendant des heures je pense et où l’on pourrait donner tout un tas d’exemple. En tout cas, peut-être que tu as cette chance de jouer Batman un jour. Perso j’y crois. » Dit-il pour encourager Jayden dans son envie. On sentait la passion entre les deux jeunes hommes et dans un sens, cela était tout en leur honneur. On aurait pu croire que les propos de l’avocat sonnaient comme une sorte de conclusion de la parenthèse qui s’était ouverte sur le monde cinématographique, mais en évoquant la vie de l’acteur et ses projets, leurs propos dérivèrent sur le sujet de l’adaptation au cinéma, l’adaptation d’un livre ou d’un jeu vidéo. Et en écoutant les dires de Jayden, Lincoln ne pouvait qu’être d’accord. Jackson avait réalisé quelque chose de formidable avec la trilogie du Seigneur des Anneaux et l’avocat aimait se faire et refaire un marathon en regardant les versions longues, bien évidemment. « Que veux-tu, on ne peut pas plaire à tout le monde, ni dans nos paroles, ni dans nos actes, ni dans notre travail. C’est pour cela que je te disais précédemment que les fantasmes pouvaient faire du bien, mais pas partout. » Après quoi, Lincoln s’excuse de trop s’étendre sur certains sujets dont celui qu’ils venaient d’évoquer ensemble, excuses qu’il n’avait pas besoin de faire aux yeux de l’acteur qui préférait parler avec une personne passionnée d’un tel sujet que le contraire. Puis, comme venait de le faire remarquer très justement Jayden, l’avocat ne parlait plus de son travail et avait une conversation finalement anodine. « C’est vrai. Je ne m’étais même pas rendu compte de ça. Merci en tout cas. Ca fait du bien de parfois ne pas vivre à travers son travail. » Dit-il avec une légère pointe d’humour car il savait que c’était davantage une parenthèse qu’il s’offrait car une fois le repas fini, son cerveau retournait en mode travail. Jayden évoqua alors une personne proche de lui, qui lui apprenait l’espagnol. Curieux, Lincoln demanda l’identité de cet individu, ne se doutant pas une seule seconde que cela allât être Izan. « Izan ? Izan Da Silva ? Quoique, un grand pianiste du nom d’Izan, il n’y a pas trente six tu me diras. Mais tu sais que le monde est petit car je le connais. C’est un client, mais également un ami. Donc je pense que tu n’auras pas besoin de me présenter à lui. Cela ne me surprend pas que tu le considères ainsi. C’est une personne adorable, attentionnée, attachante et à l’écoute. Bref, une belle personne et je vais m’arrêter là sinon on pourrait penser que j’ai le beguin pour lui tellement je le complimente. » Finit-il par dire en rigolant avant de continuer à manger le repas qu’il avait devant lui, le nombre de frites et de moules diminuant de plus en plus au fil de la conversation. Lincoln en vint à parler alors de sa liste des choses à faire avant de dire au revoir à ce moment, Jayden curieux de savoir ce qu’il y avait dessus. Il ne comptait pas s’étendre dessus pendant des lustres, évoquant quelques éléments qui étaient dessus. Lincoln ne put s’empêcher de rire en écoutant les quelques mots prononcés en français par Mr Holmes. Ce n’était pas de la moquerie, simplement une pointe de plaisanterie. Surtout que le français était une langue très complexe au niveau international. « Au moins tu sais dire LA phrase qu’il faut savoir quand tu es à Paris solo. Et très bel accent français dis-moi. » Conclut-il, continuant à rire avant de chopper une frite avant de la manger. Jayden revint sur l’histoire des trois-mâts qu’avait évoqué l’avocat quelques secondes plutôt. Avait-il un côté pirate ? Possible. Après tout, il venait de citer Jack Sparrow, alors peut-être possédait-il un tel côté en lui. [color:5f85= »cc6666] « Qui sait, je serai peut-être le prochain Jack Sparrow ou Barbe Noir. Enfin plutôt Jack, cela me ressemble plus. » Admit-il en faisant mine de réfléchir pensant quelques secondes sur le sujet. Demandant alors à son interlocuteur s’il avait une telle liste lui aussi, ce dernier lui répondit que non, n’ayant pas le temps. Chose que pouvait comprendre Lincoln qui avait du mal à se libérer du temps pour lui, pour du personnel. « Je peux comprendre, mais essaie un jour, tu verras, cela peut amener de nouvelles perspectives dans ta vie. D’ailleurs, là on a le temps, on mange. Si tu devais me citer trois choses que tu mettrais dans cette liste, ça serait quoi ? Comme ça, ne réfléchis pas trop. » Petit conseil de la part de l’avocat pour avoir de la spontanéité dans la réponse de l’acteur. Restant attentif à sa réponse, il finit les quelques frites qui se trouvaient dans son assiette.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
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ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
"Après… certains sont prêts à aller très loin pour obtenir un rôle. Ma tante, qui est directrice de casting, a déjà refoulé un acteur. Il n’a pas apprécié… Il est revenu trois jours plus tard, complètement sous LSD. Crois-le ou non… Les producteurs ont adoré. Il a décroché le rôle et a même remporté plusieurs récompenses pour sa performance. Et il a aussi gagné une bonne addiction au passage…" Jayden fit tourner pensivement un morceau de salade dans son assiette, son expression se durcissant à mesure qu’il repensait à cette histoire. La réalité cruelle de l'industrie cinématographique semblait peser sur ses épaules, chaque mot teinté d'une résignation amère. "C’est un monde cruel, celui du cinéma… Et quand ton âge ou ton corps ne répondent plus aux exigences du métier… parfois, tu es prêt à tout pour revenir sur le devant de la scène." Ses yeux se perdirent un instant dans le vide, un éclat de mélancolie les traversant brièvement. Lui-même n’avait pas encore de problèmes pour obtenir des rôles ; les réalisateurs et producteurs continuaient à solliciter son talent et son charisme à l’écran. Pourtant, une question lancinante flottait dans son esprit : que se passerait-il le jour où l’on choisirait des hommes plus jeunes pour les rôles qu’il convoitait ?
Le silence qui suivit fut lourd, chargé de réflexions sombres et d’inquiétudes pour un avenir incertain, où la gloire et la reconnaissance pourraient lui échapper aussi facilement qu’elles lui étaient venues. Jayden se redressa légèrement, essayant de chasser les nuages sombres qui s'étaient formés dans son esprit. Surtout que Jayden avait rapidement abandonné les études pour se consacrer au cinéma. Si demain tout s’arrêtait, certes, il aurait de l’argent grâce à de bons conseils concernant ses finances et parce qu’il avait judicieusement placé son argent… Mais que pourrait-il faire d’autre ? Cette pensée l’inquiétait plus qu’il ne voulait l’admettre. Il secoua un peu la tête avant de poser sur Lincoln un regard plus calme et déterminé, mais aussi légèrement ironique. "Hum… Du peu que j’ai appris avec toi et en jouant le rôle de cet avocat charismatique… c’est que finalement, être avocat dans un tribunal, ce n'est pas si différent d’être acteur. Tu joues un rôle, et tu dois séduire ton public. La seule différence entre toi et moi… c’est que toi… tu as la vie d’un autre être humain entre les mains." Il croqua dans une crevette, une lueur malicieuse dans les yeux. "Et que je suis beaucoup plus sexy en robe…" ajouta-t-il avec un sourire espiègle. C'était une tentative d'humour, un moyen pour Jayden de détendre l'atmosphère, mais aussi de masquer une certaine vulnérabilité. Il ne se considérait pas vraiment plus sexy que quiconque, mais l’humour était une armure qu’il portait souvent, une manière de détourner l'attention des pensées plus sombres qui l'habitaient. Son sourire s'élargit légèrement, un coin de ses lèvres se relevant, tandis qu'il ancrait ses yeux bleus dans ceux, sombres, de Lincoln.
"Je te remercie," dit-il ensuite "Je ne crois pas en la violence, sous aucune forme. Crois-moi, je l’ai vue à l’œuvre, et elle n’arrange rien." Une ombre passa sur son visage alors qu’il se remémorait des souvenirs douloureux, ceux de son père, dont les poings avaient souvent parlé à sa place. La violence n’avait rien résolu. Elle n’avait pas changé qui il était : un garçon qui aimait la danse, qui aimait les hommes. Elle n’avait fait que briser quelque chose en lui, une fracture invisible mais profonde. "Je ne survivrai pas à la prison. Je suis trop beau," ajouta-t-il d’un faux air indigné, bien que son sourire dissimulât mal une véritable crainte. Il plaisantait, mais une part de lui savait que c’était vrai. Il ne survivrait pas à la prison. Pas seulement à cause de son apparence, mais parce que l’idée même d’être enfermé, de perdre sa liberté, était une pensée terrifiante, une perspective qu’il préférait repousser aussi loin que possible.
Heureusement, la conversation dériva vers un sujet qui passionnait aussi bien les fans que les professionnels du cinéma : la figure du héros et du méchant. Ce débat récurrent ne se limitait pas aux discussions enflammées sur les forums en ligne ; il était également au cœur des réflexions des producteurs, des scénaristes et des acteurs eux-mêmes. Jayden, comme beaucoup de ses collègues, rêvait d’incarner un méchant, un anti-héros ou même un personnage ambigu et torturé. C’était un défi particulièrement stimulant pour un acteur, car ces rôles offraient une profondeur et une complexité que les héros traditionnels n’avaient pas toujours. Ces personnages restaient gravés dans la mémoire des spectateurs, laissant une empreinte indélébile. Et pour un acteur, il n’y avait rien de plus gratifiant que de marquer les esprits. Jayden se redressa légèrement dans son siège, ses yeux bleus pétillant d'une lueur d'excitation à l'idée de ces rôles sombres et complexes. "Et puis, quelque part, on a tous envie de pouvoir jouer le méchant sans en subir les conséquences, non ?" lança-t-il avec un sourire en coin. Il laissa planer un silence, son regard scrutant celui de Lincoln, avant d’ajouter sur un ton plus léger : "Ou alors, c’est juste moi peut-être ?" Il laissa échapper un petit rire, mais son sourire en disait long. Il y avait une part de vérité dans ses paroles. L’attrait du mal, de l’interdit, fascine tout le monde. Pouvoir s’y abandonner, même pour de faux, était une perspective séduisante. Jouer un méchant permettait d'explorer des facettes de soi-même que l’on n’osait pas toujours montrer au grand jour. Il imagina un instant ce que cela ferait de plonger dans un rôle aussi sombre, de laisser toute moralité de côté, sans avoir à se soucier des conséquences. Il croisa les bras, son regard se perdant un instant dans le vague, alors qu’il se demandait quel type de méchant il aimerait incarner. “Merci, je passerai les castings si un nouveau Batman doit sortir, mais j’ai peu d’espoir… Enfin, qui vivra verra, non ?” Il reprit sa boule de pain pour continuer à la grignoter.
“Tu connais Iz ?” Le regard de Jayden se fit beaucoup plus brillant. S’il y avait bien un sujet sur lequel il était intarissable, c'était son meilleur ami. Jayden aimait Izan, il l’adorait, comme un frère. “Ne t’en fais pas, je crois que tout le monde a plus ou moins le béguin pour lui. C’est normal, il est gentil et beau.” Lui-même, qui pourtant faisait très attention à son image, n’avait jamais sa langue dans sa poche quand il s’agissait de faire l’éloge de son meilleur ami. Cependant, il ne voulait pas non plus noyer Lincoln sous des mots. Alors, il préféra engouffrer un bout de pain dans sa bouche. Après sa tentative de français, il fut ravi que Lincoln le félicite sur son accent. “Je suis rarement seul à Paris, mais oui, tu as raison. Et puis le public aime bien quand tu parles dans sa langue.” Même s'il ne pourrait certainement pas tenir une conversation dans la langue de Molière.
Il grimaça quand l’avocat lui retourna sa question, il joua un moment avec une miette sur la nappe, les yeux un peu perdus dans le vide. “Trois ? C’est beaucoup me demander. À dire vrai, je n’ai aucune idée précise de ce genre. Je n’ai pas le temps d’y penser et puis… j’ai un peu de mal à me projeter comme ça dans le futur. J’ai déjà du mal à savoir ce que je vais faire dans l’heure qui va suivre…”
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
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Le cinéma, un monde dans lequel Lincoln n’était pas près d’évoluer car il n’avait pas les compétences pour, mais également, il ne s’y voyait pas dedans. Etonné par l’anecdote que raconta Jayden à propos d’un acteur qui fut accepté grâce à la prise de LSD, il ne fut pas très surpris finalement, avec le nombre d’affaires d’addictions qu’il avait pu lire dans la presse. Certaines fausses, mais d’autres vraies et certainement la plupart de ses affaires d’ailleurs. Un monde cruel que celui du cinéma décidément. On pouvait toucher la gloire avant qu’elle ne nous glisse aussitôt des mains. « Je te laisse le monde du cinéma pour toi. Je crois que tu le comprends et que tu l’appréhendes beaucoup mieux que moi. Le droit me convient parfaitement. » Conclut-il en prenant un ton assez amusé. Jayden prit le risque de comparer le droit et le cinéma, le métier d’avocat avec celui d’acteur. Pouvait-on dire qu’un avocat était en quelque sorte un acteur ? Possible, mais pas totalement sûr pour autant. Enfin, Lincoln ne l’était pas en tout cas. « Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’un avocat joue un rôle. On fait simplement notre métier. Cependant, là où tu as raison, c’est que nous devons séduire le jury, lorsque jury il y a. Et c’est un exercice d’équilibriste en quelque sorte. » Commença-t-il par répondre avant de revenir sur une phrase prononcée par son interlocuteur sur une histoire de robe. « Et je ne suis pas sûr que tu sois plus sexy que moi en robe. Il faudrait que l’on organise un concours pour y déterminer. » Finit-il par dire en rigolant légèrement, espérant que Jayden parlait bien d’une robe d’avocat et non d’une robe lambda, même si le pari pouvait s’arrêter amusant si tel était le cas. Dégustant son plat, le sujet de la violence humaine vint sur la table, ce qui cassa un peu l’ambiance fun qui venait de s’installer avec cette histoire de robe. Lincoln expliqua que sa philosophie, c’était que chaque être humain avait un bon et un mauvais côté et qu’on pouvait basculer du côté obscur rapidement. Et que parfois il vallait mieux se méfier des gens honnêtes que des gens malhonnêtes. Cependant, il ne pensait pas que Jayden pouvait commettre un crime, même si cela n’enlevait pas cette possibilité-là pour autant. « Pour l’avoir vu à l’oeuvre également, je ne crois pas en la violence non plus. Bien au contraire, elle empire souvent les choses. » Pour avoir déjà eu des affaires où des personnes violentes avaient été appelées à la barre, il avait vu le désastre de laisser parler la colère et la vengeance. Quant au fait de ne pas pouvoir survivre à une prison à cause de sa beauté, Lincoln n’était pas convaincu par l’argumentaire bancal, mais néanmoins amusant, de l’acteur. « Tu n’auras qu’à embellir ta cellule pour qu’elle soit aussi belle que toi alors. » Lui lança-t-il d’un air taquin, continuant à manger ses moules ainsi que ses frites. Et autant vous dire que l’avocat se régalait doublement : à travers son plat, mais également avec la conversation qu’il avait avec son client. Le sujet dériva sur les figures des héros ainsi que celles de méchants, un débat assez intéressant d’ailleurs. Un débat qui semblait prendre fin avec l’idée de Jayden qui pensait qu’on avait toutes et tous envie d’incarner un antagoniste sans subir les conséquences. Subir les conséquences. Heureusement que parfois on les subissait, se disait Lincoln car sinon peu de choses arrêteraient l’être humain dans certaines de ses folies. « Surtout la mort. » La peur de mourir en faisait reculer plus d’un dans certaines de leurs entreprises criminelles. « Je ne pense pas que tu sois le seul. Surtout quand cela concerne de grands méchants tels que Dark Vador ou le Joker. » Il venait de citer des antagonistes de films, mais ceux de séries marchaient tout autant. Levant son verre en guise de soutien concernant un potentiel casting pour le rôle de Batman, Lincoln ne pouvait que soutenir Jayden dans cette démarche. Après tout, il fallait tenter, oser dans la vie.
Le repas continuait son petit bonhomme de chemin et l’avocat fut surpris d’entendre le nom d’un client, mais avant tout d’un ami, prononcé. Celui d’Izan Da Costa. Après tout, était-ce étonnant d’évoquer le nom d’un pianiste renommé non ? Mais savoir que l’acteur le connaissait plutôt bien, ça, c’était étonnant. Comme quoi, le monde de la renommé n’était pas aussi grand que certains pouvaient le penser. « Je connais Izan oui. Je suis son avocat. Mais c’est également un ami. » Expliqua-t-il sobrement, ne voyant pas trop quoi ajouter d’autres au sujet de leur relation. Quant au fait qu’il avait le béguin pour lui, ce mot de béguin était peut-être un peu trop fort, il ne fallait pas non plus exagérer la situation. « Je ne dirai pas que j’ai le béguin pour lui. Surtout qu’au vu de sa vie amoureuse, cela serait mal venu. Et aussi au vu de notre relation professionnelle. Mais, je dois l’admettre, il est plutôt joli, on ne peut pas lui enlever ça. » Finit-il par avouer en haussant les épaules, même si cet aveu n’était pas non plus le scoop de l’année. Leur discussion était comme un match de tennis de table. Les deux se posaient mutuellement des questions pour se les renvoyer juste après. Un match de ping-pong quoi. Et ce fut le cas sur cette histoire de liste de choses à faire avant de mourir qu’avait rédigé l’avocat. Une liste des choses qu’il devait faire, mais pour cela, fallait-il encore qu’il arrive à trouver du temps. Et ça c’était une autre histoire. Jayden montra sa curiosité quant à cette liste, une curiosité que Lincoln prit et retourna en direction de l’acteur, lui demandant alors ce qu’il pouvait bien mettre sur une telle liste. Et la question semblait si soudaine que Jayden ne savait pas quoi répondre. L’avocat fut quelque peu surpris de la réponse de l’acteur. « N’arriverais-tu pas à utiliser ton imagination ? Puis, je ne te parle pas de futur. Du présent. Là de suite, tu pourrais réaliser trois choses, quelles seraient-elles ? Je ne pense pas demander la lune. » Dit-il sur un ton plutôt léger pour ne pas froisser son interlocuteur. « Peut-être que tu as peur d’envisager des choses concrètes ? » Une question peut-être un peu déplacée, Lincoln le reconnaissait volontiers. Mais, il était bien curieux d’en connaître la réponse. Il ne voulait pas faire le psy avec lui, mais l’avocat avait l’impression d’être tombé sur une pierre coincée dans la chaussure, qui gênait et qu’on avait du mal à se débarrasser.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
« Je crois que tu ne comprends jamais vraiment le monde du cinéma. Tu apprends les règles du jeu, mais tu ne dois jamais les suivre. Personne ne gagne dans ce milieu en respectant les règles. Ceux qui te disent le contraire sont des menteurs. » Dans cette jungle de lumières et d'ombres, tout le monde rêvait de briller, mais pour cela, il fallait parfois savoir mettre de côté sa fierté. Devenir celui qu’on n’était pas, sourire poliment ou serrer la main à des individus peu recommandables, mais dont l’influence pouvait te faire triompher ou te détruire en un clin d'œil. Jayden avait la chance incommensurable d'être un homme blanc, un privilège qui lui permettait de naviguer plus aisément dans les méandres de ce monde compétitif. Pourtant, une ombre persistait au tableau : sa sexualité, soigneusement enfermée à double tour au plus profond de lui-même. Cette part de lui, qu’il redoutait de dévoiler, le maintenait dans une lutte constante entre désir et ambition, le poussant à jouer un rôle qu’il n’avait jamais choisi. Pour continuer à briller, il devait se conformer à une image façonnée par les attentes des autres, tout en gardant enfouies ses vérités les plus intimes. Chaque jour, il jonglait avec les faux-semblants et les compromis, le cœur lourd d’un poids qu’il ne pouvait partager. Dans ce monde où le vernis brillait plus que la réalité, il se demandait s’il parviendrait un jour à être authentique sans renoncer à son rêve de succès. Les gens aimaient le Jayden Holmes qu’ils voyaient dans les films, sur les tapis rouges, derrière les caméras. Mais personne ne connaissait le vrai Jayden. Pas même Lincoln, assis pourtant devant lui à cette table. Qui pouvait lui en vouloir ? Personne ne voulait connaître le vrai Jayden.
Il joua distraitement avec la mie de son pain, formant une boule, son assiette vide témoignant de la maigre salade qu’il avait prise, à peine suffisante pour apaiser sa faim. Le bruit des couverts des autres, cliquetis désordonné, lui parvenait comme un écho lointain. S’il voulait prétendre à des rôles de premier plan, il devait maintenir un poids idéal. Ses pensées dérivèrent alors vers Lincoln, espérant ainsi oublier la faim qui le tenaillait. « Le pari est lancé ! Avant la fin de l’année prochaine, nous aurons déterminé qui est le plus séduisant en robe… » lança-t-il sur un ton humoristique, un sourire accroché à ses lèvres. « Mais bon, je suis certain de gagner. Tu es sûr de vouloir jouer quand même ? » Il plaisantait, revêtant l'un de ses nombreux masques, celui de l'humour et du Jayden Holmes sûr de lui. C’était si éloigné de celui qu’il était vraiment qu'il se demandait parfois si l’on l’aimerait sans tous ces artifices. L’acteur appréciait beaucoup Lincoln, et perdre son amitié le peinerait énormément. Mais comment s’attacher à quelqu’un qu’on ne connaissait pas vraiment ? « Pour l’avoir vu à l’œuvre, je ne crois pas en la violence non plus. Bien au contraire, elle empire souvent les choses. » Il frissonna légèrement, ses yeux bleus se voilant de nostalgie et de tristesse, une ombre de peur aussi. Lui-même avait été témoin de la violence, l’avait même ressentie dans ses os, sur son corps. Ce n’était cependant pas le moment ni l’endroit pour y penser, et il se reprit rapidement, chassant ces souvenirs troublants. « Ceux qui l’utilisent pensent montrer leur dominance, leur grandeur, mais ils ne font que prouver qu’ils sont petits et faibles. Celui qui peut faire plier par la bonté, la gentillesse et le respect est plus grand que celui qui doit user de ses poings pour obtenir l’allégeance. » Il termina sa boule de mie de pain et en commença une autre, ses gestes mécaniques trahissant une tension intérieure. « La peur provoque la peur, mais la peur est facilement dissipable. Alors que la loyauté, elle… est indéfectible. » Il pencha un peu la tête sur le côté, cherchant l’approbation dans le regard de Lincoln. « Pardon, je raconte n’importe quoi… »
Il se mordilla la lèvre avant de glisser ses doigts dans ses bouclettes défaites. “J’espère de tout cœur qu’il a entendu ton petit… Parce que, telle la fée Clochette, il doit être en train de dépérir en ce moment même.” Jayden n’en pensait pas un mot ; jamais il ne voudrait causer le moindre mal à Izan. Mais il fallait bien avouer qu’en matière d’égo surdimensionné, il se posait là. Il haussa les épaules, évitant ensuite le regard de Lincoln. Il n’aimait pas vraiment ce genre de questions, qu’on lui posait à longueur de journée. “Je te piquerais une frite.” Il sourit à demi, une demi-vérité. Il mourait de faim, c'était vrai, et il avait très envie de glisser ses doigts dans l’assiette de l’avocat pour lui voler une frite. Mais il savait aussi qu’il ne le ferait pas. “Je ne sais pas. Pour penser à des choses concrètes, il faut avoir le contrôle de sa vie, de son image, de sa tête, de son cœur. Il faut être le capitaine de son propre navire. Ce n’est pas que je n’ai pas d’envies concrètes… Je crois que j’ai plutôt peur. D’en avoir. Et de ne jamais pouvoir les réaliser.” Il termina sa seconde boule de mie, qu’il colla par-dessus la première pour former un bonhomme de mie de pain. “Je connais mes limites et je sais qu’il y a des envies, des choses, qu’il vaut mieux ne pas verbaliser ; la déception de ne pas pouvoir faire est parfois plus amère que l’échec.”