ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
En écoutant les propos de Jayden sur le monde du cinéma, sur les règles qui existaient, mais qu’il ne fallait pas suivre selon lui, cela lui fit penser à un autre monde bien connu que toutes et de tous : la politique. Il y avait également des règles, mais pour gagner, il ne fallait pas les suivre. Il fallait faire des coups bas, contourner les règles dans certains cas. Un sourire se dessina sur le visage de l’avocat qui, finalement, se disait en lui-même qu’il était bien heureux d’être dans le domaine juridique là où il y avait des lois à respecter ainsi que des procédures. Même si parfois, certains avocats pouvaient se montrer fourbes, mais c’était le jeu. Et il fallait être préparé à ce que des coups viennent de n’importe où et à n’importe quel moment. Le repas battait son plein et voilà que les deux jeunes adultes se mirent à parler de tout un tas de choses qui les firent dériver vers une sorte de pari autour d’une histoire de robe et surtout à qui allait le mieux en porter une. Un pari qui pouvait paraitre absurde, et dans un sens c’était peut-être le cas. Mais Lincoln comptait bien le prendre au sérieux et le remporter. « Et celui qui perdra le pari devra payer le restaurant à l’autre. Et je te confirme : je gagnerai. » Conclut-il car un pari sans aucun enjeu n’était pas palpitant aux yeux de l’avocat. Cependant, le ton de la conversation, digne de montagnes russes, prit à nouveau un ton beaucoup plus sérieux et Lincoln souligna le fait est qu’il avait déjà vu la colère s’exprimait dans un tribunal et que même si cela pouvait être souvent un atout pour la partie adverse, elle pouvait être dévastatrice. Et à entendre les propos de Jayden, ce dernier semblait avoir son avis sur la question, un avis qu’il partageait. Oui, les personnes utilisant leur colère voulaient montrer leur domination et avant toute chose, faire la peur. C’était le but : la peur. Et comme venait de le souligner Jayden, la peur provoquait la peur, mais pas que. « Et comme dirait Yoda, la peur est le chemin du côté obscur. La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » Et lorsqu’on y réfléchissait, la petite créature verte de l’univers de Georges Lucas avait raison lorsqu’elle disait ça. « En tout cas, je ne trouve pas que tu dises n’importe quoi. Bien au contraire. Finalement, j’ai l’impression qu’on joue beaucoup avec les peurs. Regarde, même en politique c’est le cas lorsque l’on y pense. Mais bon, ça c’est un tout autre sujet. Mais une chose est sûre, c’est que la loyauté est bien une valeur difficile à avoir, mais tellement précieuse lorsque l’on la possède. » Et quand il disait cela il parlait d’une loyauté sincère et non basée sur la peur.
Au cours de la conversation, Lincoln eut la surprise de voir que son interlocuteur connaissait l’un de ses clients et ami également : Izan. Et l’allégation de Jayden concernant le fait est que Lincoln pouvait avoir le bégun pour Izan fut une pensée plutôt amusante finalement. Amusante sur le coup car Lincoln avait quand même de la peine pour son ami qui avait des problèmes amoureux. « C’est vrai que la vie ne l’épargne pas en ce moment. » Et en disant cela, l’avocat pensait à la vie amoureuse de son client, mais également à sa vie familiale et plus précisément à sa mère qui se montrait très dur avec lui. Bien qu’après le calme venait la tempête, il y avait toujours une part de lumière dans l’obscurité et après la pluie venait le beau temps non ? Il l’espérait pour le jeune Da Silva en tout cas. Mais Lincoln ne s’attarda pas trop sur le sujet, ne voyant pas trop quoi dire de plus, préférant davantage s’intéresser à la personne qui se trouvait en face de lui, en lui demandant, à deux reprises d’ailleurs, trois choses qu’il aimerait réaliser. Et en posant cette question, il ne pensait pas réveiller une sorte de démon qui semblait se terrer en Jayden, ce dernier ayant du mal à se projeter dans le futur à première vue. La peur de nommer les choses, ce n’était pas la première fois que l’avocat voyait cette peur, souvent due au fait que les personnes avaient peur, comme Jayden, de verbaliser les envies pour au final, qu’elle ne se produisent pas. Le voyant prendre une frite dans son assiette, Lincoln comprit que ce sujet avait une certaine importance pour son interlocuteur, assez pour le stresser ou en tout cas le mettre dans cet état-là. « Je peux comprendre ton ressenti. La peur, c’est ce mur invisible qui se dresse entre nos envies les plus profondes et la réalité. C’est étrange, n’est-ce pas, comme parfois, formuler un simple souhait, un désir, peut sembler plus effrayant que de l’enterrer en silence ? On a peur de poser les mots, comme si en les prononçant, ils devenaient trop grands, trop lourds à porter. On se dit : "Si je dis que je veux ça, que je rêve de ça, et si je n’y arrive pas ? Que restera-t-il de moi ? Du rêve ?" C’est la peur de l’échec qui nous murmure que peut-être, le silence est plus sûr. Que peut-être, il vaut mieux garder ces envies bien cachées dans un recoin de l’esprit, là où elles sont encore parfaites, immaculées. Mais c’est là que le piège se referme, car si l’envie reste là, inavouée, elle finit par se flétrir, par devenir un regret. La vérité, c’est que mettre des mots sur ses envies, c’est leur donner une forme, une existence. C’est un premier pas, même si le chemin est incertain. Les mots sont puissants. Ils sont comme des petites promesses qu’on se fait à soi-même, même si elles vacillent. Oui, l’échec est possible. Et alors ? L’échec ne devrait pas être un frein. L’échec, c’est une pierre sur la route, pas une fin en soi. Parce que ce qui compte vraiment, ce n’est pas seulement d’atteindre l’objectif, c’est d’oser croire en soi, de se laisser la chance de transformer le rêve en réalité. Il faut oser y croire, oser dire. Car en donnant voix à nos envies, on commence à les faire exister. On leur donne la chance de prendre racine, de grandir. Et même si l’on tombe, même si l’on n’arrive pas là où l’on espérait, au moins, on aura tenté. Au moins, on aura vécu avec courage. » Le monologue de Lincoln. Comme à son habitude dirait son entourage qui avait l’habitude de le côtoyer. Mangeant la dernière frite dans son assiette, celle-ci devint vide, le serveur arrivant quelques instants après pour leur demander si tout s’était bien passé et s’il désirait un dessert et un café. « Je vais vous prendre votre coupe génoise avec un chocolat chaud. Pas de café pour moi. Et toi Jayden, veux-tu quelque chose ? » Demanda-t-il en posant son regard sur le jeune homme qui se trouvait en face de lui.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Jayden savourait ces petits moments avec Lincoln. C’était une complicité rare, une parenthèse légère au milieu du tumulte de leurs vies respectives. Mais ce qu’il appréciait encore plus, c’était le défi à peine voilé lancé par l’avocat et surtout la réaction de ce dernier lorsqu’il relevait le gant. Lincoln avait cet air sérieux, presque imperturbable, ce qui rendait le contraste encore plus savoureux, surtout face à un défi aussi absurde. Mais c’était ça aussi, la beauté de ces instants : savoir se détendre autour de sujets enfantins, se permettre d’être un peu idiots ensemble sans crainte de jugement. Jayden, qui se montrait généralement discret, parfois même un peu effacé et timide en société, révélait ici une autre facette de lui-même : il adorait la compétition. Et le simple fait que Lincoln entre dans son jeu, avec ce même aplomb tranquille, le fit éclater de rire. Un rire sincère qui illumina son visage, comme un rayon de soleil perçant après une averse. « Écoute, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, » lança-t-il avec un sourire en coin, ses yeux pétillants d’amusement. « Mon métier, c’est littéralement de devenir quelqu’un d’autre. Alors porter une robe ? Ce n’est rien pour moi. » Il termina son morceau de pain d’un air faussement provocateur, haussant légèrement les sourcils comme pour défier Lincoln de douter de ses capacités. Un sourire complice étira ses lèvres, tandis qu’une étincelle mutine continuait de danser dans son regard. « Et je suis presque certain que je pourrais ajouter des Louboutin à mon look, » ajouta-t-il avec une nonchalance calculée, croisant les bras sur la table comme s’il venait de poser un atout imparable.
Son ton était léger, mais il y avait dans ses mots une pointe de défi espiègle, une invitation tacite à continuer ce petit jeu entre eux. Jayden imaginait déjà la scène en détail, et l’idée le fit rire intérieurement. Théâtralité, humour, goût de la surprise : tout cela faisait partie de lui. Il aimait jouer avec les attentes des autres, et peut-être encore plus celles de Lincoln. Puis, son expression changea légèrement. Comme une ombre traversant un ciel clair, un sérieux inattendu s’invita dans ses paroles. « Tu es avocat. Tu sais que parfois, la peur vient de choses bien plus réelles qu’un monstre sous un lit ou qu’une simple phobie du noir. » Il fit glisser son verre entre ses lèvres, prenant une gorgée comme pour se donner le temps de choisir ses mots avec soin. « Disons que ma peur d’être vraiment moi, d’avoir le droit de rêver, elle découle de choses que… je ne maîtrise pas encore. Des choses que je n’ai pas encore appris à apprivoiser. » Il baissa légèrement les yeux, un voile de vulnérabilité traversant son regard. C’était comme si, malgré tous les masques qu’il savait si bien porter, l’enfant blessé qu’il avait été restait toujours là, tapi quelque part au fond de lui. Cet enfant, encore figé dans le passé, attendait les coups et les insultes comme on attend une sentence inévitable. Jayden avait tenté de se construire ainsi, en portant mille masques, en endossant autant de rôles que possible pour se protéger du monde extérieur. Mais il savait qu’aucun masque ne pouvait l’aider lorsqu’il s’agissait de plonger au fond de lui-même, de s’affronter dans l’introspection. C’était un terrain sur lequel il n’y avait nulle part où se cacher. Et c’était peut-être ce qui lui faisait le plus peur : se retrouver face à lui-même, sans échappatoire. « Peut-être. Tes mots sont pleins de sagesse, et on croirait entendre ma sœur. Cependant, parfois, mieux vaut un rêve flétri que rien du tout... »
Mais la discussion devenait trop pesante pour le moment que Jayden avait espéré passer avec Lincoln. Un dîner de remerciement ne pouvait pas être si grave. Alors, quand le serveur arriva avec la carte des desserts et que Lincoln lui demanda ce qu’il allait prendre, une lueur enfantine brilla dans les yeux de Jayden. Il en salivait d’avance et savait qu’il ferait une entorse à son régime, juste pour cette occasion. « Je vais prendre la mousse aux trois chocolats avec une boule de glace à la noisette. » C’était toujours son choix ici, une habitude qu’il ne manquait jamais. Chez les Holmes, la mousse au chocolat, c’était presque une religion. « Tu ne diras rien à mon coach, hein ? » lança-t-il en riant doucement, complice, comme un gamin pris en flagrant délit.
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
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Un concours durant lequel l’avocat allait porter une robe et concourir contre Jayden pour savoir qui allait le mieux porter cet accoutrement ? Une idée farfelue, mais qui pouvait s’avérer divertissante. Et il était vrai que Jayden avait cet avantage que son métier lui permettait de se glisser dans la peau d’un autre personnage plus rapidement que certaines personnes. Mais Lincoln ne comptait pas s’avouer vaincu et donner tout ce qu’il avait dans le ventre. Le repas continuait ainsi que les multitudes de conversations. Et en arrivant vers la fin du plat principal, les deux jeunes hommes parlèrent alors des peurs, dont celle de Jayden de penser au futur. Et même si Lincoln trouvait cela dommage, il pouvait la comprendre. Comprendre qu’imaginer de quoi sera fait demain, dans une semaine, dans un mois voire dans plusieurs années, pouvait s’avérer difficile, car parfois rêver était plus source de douleur qu’autre chose. « La peur fait partie de la vie après tout. Elle est là, tapie dans l'ombre de nos pensées, une compagnie invisible que l'on évite, dont on détourne le regard, mais qui ne cesse de marcher à nos côtés. Il est étrange, presque ironique, de penser que ce sentiment, si souvent dépeint comme un ennemi, est en réalité l'une des émotions les plus humaines qui soient. Elle surgit à chaque croisement incertain, dans chaque vide béant devant nous, comme un rappel silencieux de notre vulnérabilité. Mais faut-il la fuir, cette peur, ou simplement l'écouter ? Peut-être n'est-elle pas là pour nous briser, mais pour nous révéler. Elle nous murmure que nous sommes vivants, que chaque pas compte, que chaque choix peut nous transformer. Elle nous teste, nous provoque. Sans elle, nous serions figés, paralysés dans une zone de confort sans reliefs, sans risques, et peut-être sans saveurs. La peur est un seuil, une porte vers l'inconnu. Et c'est dans cet inconnu que naît le courage. Car on ne connaît le courage qu'à traverser elle, cette peur viscérale qui nous retient d'avancer. Si elle est là, c'est peut-être pour nous pousser à dépasser nos propres limites, à entrer en contact avec cette partie de nous qui rêve de se libérer. Alors, oui, la peur est normale, plus que cela même, elle est nécessaire. Elle nous rappelle que tout ce que nous faisons a un poids, une conséquence. Elle est le pont d'entrée. Ainsi, nous apprenons peu à peu que la peur n'est pas l'opposé de la force. Elle est son tremplin, une ombre qui magnifie la lumière. En l'acceptant, en la ressentant pleinement, nous comprenons qu'elle fait partie de notre chemin, comme une preuve subtile que nous sommes en train de nous rapprocher de quelque chose qui compte vraiment. » Conclut-il en buvant une gorgée de la boisson qui se trouvait dans son verre. À travers son monologue, Lincoln voulait montrer à Jayden que la peur faisait partie du processus qu’était la vie et qu’il ne devait pas forcément la comprendre, mais plutôt apprendre à vivre avec. Alors, oui, certaines peurs devaient être combattues, mais toutes ? Pas sûr. En tout cas, la peur semblait être un sujet qui inspirait l’avocat vu qu’il venait de faire deux monologues, presque d’affilé.
Le serveur arriva alors pour prendre la commande des desserts, Lincoln prenant alors une coupe liégeoise – et non génoise comme il venait de le dire au serveur qui l’avait quand même compris -avec un chocolat chaud. Pour Jayden, il semblait vouloir se faire un minimum plaisir en prenant une mousse au chocolat avec une boule de glace à la noisette. Ce qui fit sourire l’avocat qui rigola légèrement quand il écouta la question de son interlocuteur. Le dire à son coach ? Il y avait peu de risques que cela arriva. « Pour le dire à ton coach, il faudrait que je le connaisse déjà. Et crois moi que j’ai d’autres chats à fouetter que de rechercher un coach simplement pour lui dire que l’un de ses clients a brisé légèrement son régime. » Finit-il par dire, amusé par la situation. Quelques instants plus tard, le serveur revint alors avec les desserts, les déposant sur la table avant de repartir à son travail. « Ça m’a l’air délicieux. » Déclara-t-il en prenant sa cuillère et la plantant dans la chantilly avant d’en prendre une gorgée, puis une deuxième, déguisant sa coupe liégeoise. Le dessert semblait être tellement bon que les deux jeunes hommes paraissaient plus enclin à le manger qu’à discuter. Et quelques minutes après, la conclusion du repas arriva, Lincoln dégustant rapidement son chocolat chaud qui était à bonne température, regardant alors sa montre. Celle-ci lui afficha une heure proche de quatorze heures, lui indiquant qu’il lui restait encore quelques minutes, mais que ce n’était pas le moment de commencer une nouvelle longue conversation. « Ce repas fut excellent. Gros coup de cœur pour leur coupe liégeoise. J’ai eu le droit à un petit coulis de caramel donc parfait. Oui, je dis ça, car dans certains restaurants, ils oublient le caramel. En tout cas, merci de l’invitation. » L’avocat se leva alors de sa chaise, prenant alors la direction de l’entrée pour se rendre au comptoir et régler l’addition.
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Jayden Holmes
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ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2862 POINTS : 1680
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J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
Jayden aurait aimé avoir Lincoln dans sa vie plus tôt. Le connaître au lycée, par exemple, aurait sans doute changé bien des choses. À cette époque, il était perdu, inquiet pour l’avenir, noyé dans des questionnements qu’il n’osait partager avec personne. Lincoln, avec sa sagesse et sa façon de décortiquer le monde, aurait sans doute su poser les mots qu’il fallait pour apaiser ses angoisses. Mais la vie était ce qu’elle était, et Jayden se contentait d’avoir sa présence maintenant. Ce qui, à bien y réfléchir, était déjà une chance inestimable. Jayden observa Lincoln. L’avocat avait cette aura calme et réfléchie, une sorte de gravité douce qui inspirait une confiance immédiate. Ses yeux, brillaient d’un mélange de compassion et d’intelligence. C’était ce genre de regard qui semblait voir au-delà des mots, qui devinait ce que l’on cachait même dans les silences. Jayden se dit que ses clients devaient soit se sentir très bien représenter, soit sentir la culpabilité leur tordre les boyaux quand l’avocat les regardait comme ça. “Ce que tu dis est très beau,” lâcha finalement Jayden, brisant le silence d’une voix un peu plus basse qu’il ne l’aurait voulu. “Très philosophique… et très Dumbeldoresque.”
Un sourire étira ses lèvres, un sourire timide, mais sincère, à la fois pour la référence et pour le mot qu’il venait d’inventer. Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, un geste qu’il faisait sans même s’en rendre compte lorsqu’il cherchait à masquer son inconfort. “Mais chez moi, la peur ne fait jamais naître de courage.” Il marqua une pause, le temps que les mots s’installent dans l’espace entre eux. C’était rare pour lui de se confier, mais il y avait dans la présence de Lincoln quelque chose qui rendait le silence plus insupportable que la vérité. “Non,” reprit-il avec une amertume à peine voilée. “Le courage, on s’est assuré très tôt de m’en passer l’envie.” À coups de poing, de pieds, et avec des mots… des mots plus horribles les uns que les autres. Il déglutit, sa mâchoire se contractant légèrement. Son père s’était assuré de tuer dans l’œuf le peu de courage que j’avais réussi à me construire à l’époque. Les mots flottèrent dans l’air, lourds, brutaux, comme une vérité qui refusait de se faire oublier. Jayden ne releva pas les yeux immédiatement. Il craignait de lire de la pitié sur le visage de Lincoln, une émotion qu’il ne savait pas gérer, pas même lorsqu’elle venait de quelqu’un comme lui. Il s’en voulait d’ailleurs d’avoir abordé le sujet et il se pinça les lèvres. Mais heureusement, l’ambiance changea radicalement.
En effet, la serveuse qui s’occupait de leur table depuis le début apporta la mousse au chocolat. Jayden, dont le regard s’illumina d’une lueur gourmande et presque enfantine, ne put s’empêcher de sourire. La mousse au chocolat, c’était son péché mignon, son petit refuge sucré qui avait ce pouvoir magique de lui remonter le moral, peu importe la journée qu’il avait eue. Sans perdre une seconde, il plongea sa cuillère dans le dessert onctueux. L’acteur savourait chaque bouchée, son visage trahissant un plaisir presque démesuré. Les yeux mi-clos, il laissait le chocolat fondre sur sa langue, profitant de cette parenthèse de pure indulgence. Il ne parla pas, non parce qu’il n’avait rien à dire, mais parce que sa bouche était occupée à des affaires bien plus sérieuses. En face de lui, Lincoln semblait partager la même philosophie silencieuse. Son propre dessert avançait à un rythme mesuré, presque méditatif. L’atmosphère entre eux était simple, confortable, un moment suspendu où les mots n’étaient pas nécessaires.
Le dernier coup de cuillère arriva trop vite au goût de Jayden. Il scruta le fond de sa coupe avec une moue légèrement triste, comme un enfant qui réaliserait que ses bonbons étaient finis. Mais, il le savait bien, toutes les bonnes choses devaient avoir une fin. Avec un soupir résigné, il reposa sa cuillère sur le bord de l’assiette et observa Lincoln, qui semblait prêt à conclure le repas.
“De rien. Ce fut un plaisir !” déclara l’acteur, avec un sourire cordial, posant sa serviette sur la table. “Et j’espère que tu seras d’accord pour remettre ça. Dans ton emploi du temps de ministre.” Dit il en riant, mais son rire s’interrompit lorsqu’il vit Lincoln sortir son portefeuille. Les réflexes de Jayden, aussi aiguisés que ceux d’une panthère, prirent le dessus. En une fraction de seconde, il se redressa, se glissant habilement entre l’avocat et l’accueil comme un bouclier vivant. “C’est pour moi,” déclara-t-il, son ton ferme mais teinté d’un éclat malicieux. Jayden tourna la tête vers lui et ajouta avec une fausse sévérité. “Tu ne payes rien.” Le ton n’admettait aucune discussion, bien que son sourire trahissait qu’il s’amusait à jouer les chevaliers servants. Il croisa les bras, bien décidé à tenir sa position. Pour Jayden, c’était plus qu’un simple geste de courtoisie, c’était aussi pour le remercier de son temps. Une fois le repas payé, il accompagna Lincoln dehors et le salua une dernière fois. Avec la promesse de se revoir bientôt.