Une soirée presque
comme les autres
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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

11 novembre 2023 suite de ce sujet
Il se lève pour pouvoir se débarasser de son jean. Il ne prend pas la peine d’essayer d’être séduisant, sexy ou même de garder la tension palpable. Il s’agit d’une urgence. Il n’a pas le temps ni l’envie de prendre son temps. Il a déjà trop attendu. « Alors on est complètement has-been. » Il lève les yeux vers elle et réplique avec un sourire idiot aux lèvres : « un peu cool quand même. » Juste pour le protocole. Juste pour ne pas être juste has-been. Son regard se pose sur elle et sur cette silhouette qu’il redécouvre ou découvre. La robe rejoint le sol et ils peuvent enfin se retrouver, peau contre peau. Ses lèvres retrouvent les siennes et il sent les mains de la jeune femme se poser dans son dos, glisser dans son dos.

Nous sommes loin des instants complices où ils s’étaient pris dans les bras, où ils s’étaient dit des « je t’aime », où ils s’étaient enlacés, consolés, câlinés, complimentés. Des milliers de fois, il avait fait quelques commentaires sur les tenues de sa meilleure-amie, jugeant de trop sexy à parfait ses tenues avant qu’elle ne se rende dans des rendez-vous galants. Il avait parfois fait quelques commentaires sur sa silhouette, sur la manière dont la tenue faisait ressortir ses courbes ou non. Jamais le moindre commentaire déplacé. Il était resté le meilleur ami. Il avait toujours su garder ses yeux et ses mains à la place du meilleur-ami pas comme cette fois-ci, où sa main se glisse dans son dos pour détacher l’attache de son sous-vêtement et libérer sa poitrine. Oh non ! Il n’est pas le meilleur-ami. Il ne l’est plus et il ne sera sans doute plus jamais, comme avant. Ses lèvres glissent dans son cou, sur sa clavicule avant de se perdre sur sa poitrine qu’il libère en preux chevalier. Et, elle ne le repousse pas au contraire, elle vient poser les mains sur ses fesses pour faire venir coller son bassin contre le sien. C’est confirmé : Tone va dépanner sa meilleure-amie ! Les vêtements disparaissent pour ne les laisser qu’eux. Eux. L’un contre l’autre. Et c’est sur ce canapé, dans l’urgence et la passion qu’ils finissent par s’unir.

***

Le cœur battant la chamade. Ils se retrouvent enlacés, l’un à côté de l’autre, dans ce canapé. Les jambes de l’un sont enroulés aux jambes de l’autre. La main de Tony est posée sur sa hanche alors que l’autre est calée sous sa tête. La respiration a retrouvé son rythme normal. Il savoure cet instant où ils redescendent du nuage dans lequel ils se sont projetés d’un commun accord. Tone relève la tête vers elle, croise son regard alors que sa main se pose sur ses côtes. La nudité ne le choque pas, ne le dérange pas et c’est une nouvelle preuve que quelque chose a changé. Il lui offre un tendre sourire avant de déposer un baiser sur son front, son nez puis ses lèvres.

« C’était plutôt une bonne idée … », qu’il finit par dire avec un sourire amusé. « Je trouve que c’était une bonne idée » et il confirme sans perdre son sourire. « Tellement bonne que si tu veux, tu peux rester dormir à la maison ce soir --- je suis un gentleman, je ne vais pas te faire traverser le quartier pour rentrer chez toi. » Taquin. Il lui avait promis de rester son meilleur ami, son idiot de meilleur ami. Il tenait ses promesses.

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Franchir le pas avait été d’une extrême facilité. Il n’avait jamais eu de commentaires déplacés, jamais de regards un trop appuyés qui m’auraient fait penser qu’il voulait plus que ça. Jamais. J’oserais même dire que nous avions été irréprochables comme amis. Mais il y avait les « à côté » bien sûr : notre complicité plus qu’évidente, nous étions tactiles, et c’était sans aucun doute le seul ami avec lequel je pouvais parler de ce qui me plaisait ou pas au lit, le seul ami avec lequel je débriefais sur ce sujet et bien sûr, le seul ami homme avec lequel je dormais, je dansais ou chez lequel je pouvais passer la nuit en toute confiance. Combien de fois on avait pu entendre qu’on était trop proches pour n’être que des amis ?... Alors que, jusqu’à présent, il ne s’était rien passé !

C’était désormais fini de claironner à qui veut bien l’entendre combien notre amitié si forte, si fusionnelle était surtout très platonique … Mais ça valait le coup. Bordel que oui !! En tout cas, c’était exactement ce que je me disais, là, dans les bras de mon meilleur ami, allongés et nus dans son canapé après ce moment sportif. Ma respiration redevenait normale alors que je m’autorisais à poser ma joue sur son torse, en fermant les yeux quelques secondes. Les jambes emmêlées, les câlins post-orgasme, ça aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, les meilleurs amis ne faisaient pas ça, les plans culs ne faisaient pas ça non plus. La nudité ne nous choquait pas  … ça aussi, ça aurait pu nous alerte sur le fait que tout avait changé entre nous. Je finis par lever les yeux vers lui et tombais sur son regard malicieux et son sourire tendre. Il tend le cou pour m’embrasser sur le front, le nez et enfin les lèvres.

« C’était plutôt une bonne idée … » Je souris, secouant la tête positivement, « Je trouve que c’était une bonne idée » Et que pouvais-je répondre à part : « On est d’accord. » Mais peut-être que j’aurais dû attendre avant de répondre, « Tellement bonne que si tu veux, tu peux rester dormir à la maison ce soir --- je suis un gentleman, je ne vais pas te faire traverser le quartier pour rentrer chez toi. » Je me relève, appuyée sur mon coude avant de lever les yeux au ciel. Je lui pinçais le ventre. « T’es un beauf Anthony Lewis ! » m’écriais-je avant de rire. C’était bien un truc que dirait mon idiot de meilleur ami et je ne pouvais que l’en remercier. Je voulais que rien ne change entre nous. « C’est vrai que c’est très gentleman de ta part de m’éviter de faire un walk of shame, vraiment je te remercie pour ta bonté ! » ironisais-je, « Tu veux pas que je reste parce que t’es un gentleman… » m’amusais-je à dire alors que je faisais en sorte de me retrouver à califourchon sur lui, « mais parce que t’es gourmand ! » une moue taquine sur le visage avant que je ne m’approche pour capturer ses lèvres dans un énième baiser. Et est-ce qu’il allait réussir à me convaincre de rester chez lui cette nuit ? C’était plus que probable ; surtout quand il me gardait prisonnière contre son torse. « J’accepte à une seule condition : on se fait une soirée netflix et tacos ! » proposais-je avec un air amusé. C’était ça nos meilleures soirées jusqu’à présent.

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«T’es un beauf Anthony Lewis ! » Il éclate de rire et se crispe un peu quand elle vient lui pincer le ventre, comme un gamin. Il réagit comme un adolescent ou comme Anthony Lewis. «C’est vrai que c’est très gentleman de ta part de m’éviter de faire un walk of shame, vraiment je te remercie pour ta bonté ! » « Tu peux toujours compter sur moi, tu le sais. » Un large sourire vient habiller ses lèvres tout en la dévorant du regard. « Tu veux pas que je reste parce que t’es un gentleman… mais parce que t’es gourmand ! » Et pour démontrer son discours, elle vient se placer à califourchon sur lui. Il répond à son baiser alors que ses mains ont retrouvé leur nouvelle place, sur elle, sur ses cuisses. « J’accepte à une seule condition : on se fait une soirée netflix et tacos !» «Dans cette tenue ? », qu’il demande en levant un sourcil. « Dans cette tenue, je fais tout ce que tu veux … même regarder un de ces films ridicules que tu choisis et que je déteste », les mains glissent de ses cuisses vers ses cotes. C’est fou comme ce geste est naturel, instinctif … comme la nudité de sa meilleure amie ne le perturbe comme rien ne le perturbe …

Il est à sa place.
Elle est à sa place.
Ils sont exactement là où ils doivent être, l’un à côté de l’autre, l’un sur l’autre ? « Merde ! Tu viens d’obtenir une nouvelle arme à utiliser contre moi », son corps, ses baisers, sa kryptonite. Il tend le cou vers elle pour lui voler un baiser et une main libère même sa côte pour se poser sur sa nuque et l’attirer vers lui afin d’intensifier ce baiser. « Je peux être gentleman et gourmand – c’est possible comme deal ? », qu’il demande en levant un sourcil. « Je peux essayer d’être sage mais tu sais, tu me connais, je suis un mec super serviable et vu que je t’ai rendu service une fois … je me dis que je pourrais te rendre service une autre fois … un mec bien, tu vois … », il essaie d’être sérieux mais il ne parvient pas à garder son sérieux et laisse échapper un éclat de rire.

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« Tu peux toujours compter sur moi, tu le sais. » Un rire. Jusqu’à présent, j’avoue que je ne savais pas que je pouvais à ce point compter sur lui. La situation aurait pu être bizarre. On aurait pu être gênés par ce qu’on avait fait, par la nudité de l’autre … mais c’était un peu comme si c’était naturel, comme si c’était dans l’ordre des choses. Est-ce qu’une telle alchimie, même sous les draps, aurait dû m’alerter ? A cet instant en tout cas, je ne ressentais qu’un profond bien être, une certaine plénitude par rapport à tout ça. Il n’y aucune gêne entre nous, je pense même que je ne me suis jamais sentie aussi à l’aise en sa présence, c’est étrange hm ? Je ne l’analyse pas de cette manière encore mais c’est parce que je sais que je suis à ma place là avec lui … à califourchon sur ses cuisses. Ses mains viennent se poser sur mes cuisses tandis que je propose une soirée Netflix et tacos. Un classique. Une soirée classique comme on en a fait des milliers tous les deux bien que, jusqu’à présent, on ait toujours gardé nos vêtements. «Dans cette tenue ? » Je hausse les épaules comme si ça n’avait pas d’importance, voilà à quel point cette situation ne me perturbe pas. « Dans cette tenue, je fais tout ce que tu veux … même regarder un de ces films ridicules que tu choisis et que je déteste » Je laisse échapper un éclat de rire et me laisse volontiers aller lorsqu’il passe ses mains sur mes côtes, mon buste se collant au sien et mon visage venant se réfugier dans son cou, pour déposer un baiser brûlant juste sous son oreille. « Wow je me sens puissante ! » répondis-je avec malice. « Merde ! Tu viens d’obtenir une nouvelle arme à utiliser contre moi » Je pourrais prendre peur, me dire qu’on s’embarquait dans une connerie monumentale mais à la place, je pouffe de rire et je me dis que je n’aimerais être nulle part ailleurs. « Et on dit que c’est les femmes le sexe faible. Une partie de jambes en l’air et on fait ce qu’on veut de vous. » Un haussement de sourcil moqueur de ma part avant qu’il ne tende le cou pour venir me voler un baiser. Un baiser qui s’embrase bien vite lorsqu’il pose sa main derrière ma nuque pour l’approfondir et que je passe mes bras autour de son cou pour le garder plus longtemps contre moi.

Ok, nous les femmes, on était peut-être pas le sexe fort. Un baiser et je me liquéfiais sur place. Un fait que je n’avouerais jamais à Tony qui fanfaronnerait en me disant qu’il me l’avait bien dit qu’aucune ne s’était plainte jusqu’à présent, maintenant je savais pourquoi . Ses baisers vous donnaient chaud et ses larges mains avaient un côté addictif. Merde !! Il savait y faire ! « Je peux être gentleman et gourmand – c’est possible comme deal ? » - « Wow tu fais partie de ces hommes qui savent faire deux choses en même temps ?! » le taquinais-je en plantant mon regard dans le sien sans pour autant me détacher de lui. C’était possible de rester si proche physiquement et que la tension, l’alchimie – présente depuis toujours finalement – reste la même après tout ce que nous avions fait ?

« Je peux essayer d’être sage mais tu sais, tu me connais, je suis un mec super serviable et vu que je t’ai rendu service une fois … je me dis que je pourrais te rendre service une autre fois … un mec bien, tu vois … » Je fais une moue, me retenant de rire avant que je ne craque et le rejoigne hilare. « Attends attends … tu me proposes quoi là ? Une amitié améliorée ? » je préférais demander, histoire que je comprenne bien ce qu’il me propose et que je ne me retrouve pas bête. « On peut déjà plus se passer de moi Monsieur Lewis ? » demandais-je avec un faux air séducteur. J’essayais d’en plaisanter parce que plus j’y réfléchissais, plus l’idée était séduisante. Notre belle alchimie n’était pas qu’amicale. Sous les draps elle s’avérait torride, alors pourquoi s’en priver ? Parce qu’il y a fort à parier que tu risques de t’attacher ma grande et que t’y laisses des plumes !!!

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« Wow tu fais partie de ces hommes qui savent faire deux choses en même temps ?! » « Je peux, oui », qu’il réplique avec un air de fanfaron.

« Attends attends … tu me proposes quoi là ? Une amitié améliorée ? » Il hausse innocemment les épaules. Dis comme ça, c’était un peu fou. C’était même digne de certains films. Mais, il ne voit pas le mal … il ne voit pas encore la ribambelle d’ennuis qui peuvent s’abattre sur lui. Il ne pense pas au fait qu’ils vont devoir établir des règles : l’exclusivité, par exemple, arrivera sur la table plusieurs semaines plus tard et démontrera qu’ils ne sont pas que dans une amitié améliorée. Pour l’instant, il s’agit simplement de profiter pleinement de la présence de sa meilleure-amie quand elle est là. « C’est fou, hein ? De se dire que notre amitié pouvait encore s’améliorer », lance-t-il toujours avec cette même innocence, il lui décoche même un clin d’œil complice. « On peut déjà plus se passer de moi Monsieur Lewis ? » Il n’a jamais pu se passer d’elle et il ne le pourra sans doute jamais. L’a-t-elle seulement compris ? Même quand ils avaient été séparés, il lui avait été impossible de ne pas l’appeler, lui envoyer un message ou même lui rendre visite. Sa vie est impensable sans elle. Elle fait mine d’avoir un air séducteur --- elle n’en a pas besoin pour le séduire, pour capturer son cœur. Tout cela s’est déjà produit il y a quelques années. « T’es plutôt ergonomique », il tapote du bout des doigts ses cuisses, « assez drôle », il sourit, « et pas prise de tête alors ouais, peut-être… » Les doigts ne tapotent plus ses cuisses, les mains se posent sur elle, un bras s’enroule autour de sa taille pour la maintenir dans cette position alors qu’il se redresse un peu pour se retrouver en position demi-assise. « Je pense qu’on peut gérer ça comme des pros. T’as personne en ce moment. J’ai personne en ce moment. On passe pas mal de temps ensemble. On a pas mal de stress au boulot … disons que ce serait con de s’en priver, non ? », qu’il demande avec le plus grand sérieux.

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C’était complètement fou ce qu’il proposait, surtout quand il accompagnait ses paroles d’un si grand calme et avec sa petite mine innocente. Et je connaissais suffisamment Anthony Lewis pour savoir qu’il n’était pas si innocent que ça. « C’est fou, hein ? De se dire que notre amitié pouvait encore s’améliorer » Je pouffe de rire devant son petit clin d’oeil, certaine que dans le code de l’amitié les extras en nature ne comptent pas. Non, ça n’arrive jamais mais qui a dit que notre amitié était conventionnelle ? « Elle frôlait déjà la perfection notre amitié, elle va faire des envieux là, vaut mieux pas l’ébruiter. » répondis-je en plantant mon regard dans le sien. Nos amis ne comprenaient déjà pas ce qui nous unissait depuis des années, hors de question de leur donner encore du grain à moudre, de quoi parler dans notre dos.

J’émettais l’hypothèse qu’il ne puisse déjà plus se passer de moi de manière légère mais lui, il était déjà une constante de ma vie. Depuis qu’on se connaît, il n’y a pas eu un seul moment où il n’était pas là pour moi, et inversement. Anniversaire, expérimentations plus ou moins débiles, voyages … On avait vécu tellement de choses tous les deux. Et même quand on était séparés par des – parfois milliers -  kilomètres, on s’appelait tout le temps. Il était un pan tellement important de ma vie. Je ne pouvais pas imaginer une vie sans lui à mes côtés.

« T’es plutôt ergonomique » Je le regarde et lève un sourcil, intriguée et amusée en même temps, « Ergonomique ? » répétais-je, « He je suis pas un sextoy ! » m’écriais-je sans me départir de ce sourire amusé. « assez drôle » J’acquiesce et secouait la tête positivement, « Tu voulais dire SUPER drôle non ? » ça ne pouvait pas en être autrement. « et pas prise de tête alors ouais, peut-être… » J’affiche une moue amusée avant que mon regard ne s’assombrisse – du désir ? – lorsqu’il enroula son bras autour de ma taille tout en se relevant un peu pour se retrouver en positon demi-assise. Nos visages se retrouvent ainsi à la même hauteur. Il pourrait voir sans mal que je le dévore des yeux. « Je pense qu’on peut gérer ça comme des pros. T’as personne en ce moment. J’ai personne en ce moment. On passe pas mal de temps ensemble. On a pas mal de stress au boulot … disons que ce serait con de s’en priver, non ? » Je le considère quelques secondes et pas une seconde je n’hésite à lui répondre. « C’est un bon compromis. On veut pas se mettre ensemble mais autant en profiter parce que, t’as personne et j’ai personne en ce moment … » ALERTE MAUVAIS PLAN. Ce n’était pas le compromis idéal parce qu’on ne mettait aucunes règles comme l’exclusivité par exemple parce que premièrement c’était les couples qui étaient exclusifs et deuxièmement parce qu’on était loin d’imaginer – dans le déni plutôt – que cette histoire d’amitié améliorée c’était n’importe quoi. La seule chose que je voyais c’est qu’on allait profiter l’un de l’autre – totalement – et que je n’aurais pas à m’inquiéter de faire bonne figure, il me connaissait déjà par cœur, je n’avais aucun rôle à jouer à part être moi.

Et pour sceller cet accord – complètement bidon, mais je m’en rendrais compte dans quelques semaines – je lui adressais un petit sourire aguicheur et me penchais pour unir mes lèvres aux siennes et me laisser complètement aller dans ses bras.