ÂGE : 29 ans | 17 Avril 1995 SURNOM : Peu de moyen de raccourcir Jesse, certains l'appellent Jee STATUT : Célibataire, recherche activement un partenaire MÉTIER : Assistant costumier à la Northlight Compagny. | Ancien comédien de musical, aspirant metteur-en-scène. LOGEMENT : Un deux pièces sur l'Avenue Victoria avec un plancher qui craque POSTS : 546 POINTS : 210
TW IN RP : Mention d'homophobie banalisée et de TCA TW IRL : Rien de spécifique à signalerGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Anime des ateliers de chant pour l'association Manzili • Mesure 1m68 • Aimerait avoir un rongeur de compagnie • Adore stimmer avec les mains ou les cheveux de n'importe quel être humain consentant. • Changerait de barbe et de coupe comme de chemise s'il le pouvait • A commencé très tôt le théâtre et le chant • Est fan de drag, en a déjà fait occasionnellement, et aussi conçue des outfits pour des reines • Aime porter du vernis (et parfois des faux ongles) • Déteste les clémentines DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Mabel | Rory | Axel | Kipplin Marceline #2 | Ciel RPs EN ATTENTE : Mac #1
Jesse ne s’attendait à rien de la part de Jayden – on était trop souvent déçu à attendre des choses de quelqu’un. Il eut la chique coupée quand Jayden lui avoua de but en blanc qu’il avait été maltraité. Il avait ouvert la bouche pour répliquer, mais rien ne lui venait tandis que l’acteur poursuivait sur un long monologue. Plus les mots se succédaient, plus il se sentait mal. Il ne pouvait que le laisser parler en laissant ses larmes couler. Son profil ressemblait à celui de tellement de jeunes que l’association Manzili aidait au quotidien. C’était une souffrance que Jesse n’avait jamais connue. Son père n’avait jamais levé la main sur lui. Il y avait eu beaucoup d’incompréhension entre père et fils et M. Costello avait pu maladroitement dire des choses qui avaient blessé son cadet, ça n’en était toutefois jamais arrivé là. Ça ne voulait pas dire que Jesse n’avait pas subi son lot de violence d’autre part, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas comparable. Un parent était sensé être une des personnes qui nous aimait et chérissait le plus. Un parent maltraîtant, c’était de l’ordre de la plus haute trahison à l’ordre naturel de la famille. Bien pire qu’un adultère. « Je crois qu’il n’y a toujours eu qu’un seul Jayden… Si on ne compte pas tes mensonges. T’acceptes juste pas de le voir changer, tu préfères croire qu’il y a plusieurs versions de toi. » Jesse reconnaissait qu’il était très différent de ce qu’il était aujourd’hui quelques années auparavant. Mais il trouvait ça trop facile de dire qu’il n’était pas la même personne. « Tu voulais pas me blesser, mais tu l’as fait quand même. J’ai l’impression que tu m’as utilisé, que, finalement, on n’a jamais été dans une relation de réciprocité. » Il avait l’impression que sa relation avec Jayden résumait la plupart de ses relations avec les hommes en règle générale. « Et là, tu me balances tout comme ça… Qui te dis que je ne vais pas le répéter dès que je serai sorti de cette pièce ? Qu’est-ce que j’ai fait pour enfin mériter ta confiance, là maintenant ? Il aura juste fallu que je te hurle dessus ? »
Jayden Holmes
la vie en coulisses
ÂGE : Trente-cinq ans (Né le 12.09.1990 vraie) (24.05. 1990 pour le public et les journalistes) ne posez pas de questions. SURNOM : Jay, J, Microbe (mais que par son frère ainé) STATUT : Once upon a time, the planets and the fates and all the stars aligned MÉTIER : Acteur, réalisateur LOGEMENT : Bayside, une villa qu'il a acheté avec le salaire de son premier vrai succés. "Le nom secret des nénuphars" POSTS : 2863 POINTS : 1680
TW IN RP : maltraitance dans l'enfance, tendance dépressives. TW IRL : Parlons enGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Il est dans le placard et il va pas à Narnia celui là.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Ooh, you make me live. Whatever this world can give to me. It's you you're all I see. Ooh, you make me live now, honey. Ooh, you make me live. Oh, you're the best friend that I ever had. I've been with you such a long time You're my sunshine and I want you to know. That my feelings are true. I really love you. Oh, you're my best friend
J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime, j'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle, si c'est un rêve, t'es super beau. J'dors plus la nuit, j'fais des voyages. Sur des bateaux qui font naufrages. J'te vois toute nu sur du satin. Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide. J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide. J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine. J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel Charlie#2
C’était un retour brutal dans le passé pour Jayden. Une déchirure qui rouvrait des plaies jamais vraiment cicatrisées, malgré les années. Un passé tenace, tapi dans l’ombre, prêt à ressurgir au moindre faux pas, et aujourd’hui, il lui sautait à la gorge. Son souffle devint court, presque sifflant, mais il ne pouvait pas céder. Il aurait voulu se rouler en boule, se rendre invisible, mais il n’en avait plus le droit. Pas ici, pas maintenant. Pourtant, l’envie de disparaître le submergeait, vicieuse et insidieuse. Ses ongles, courts, mais féroces, vinrent racler la peau fragile de son poignet, laissant des stries rouges qu’il traçait presque mécaniquement. Une douleur légère, mais nécessaire, un ancrage temporaire pour ne pas sombrer. Jesse continuait de hurler, sa voix résonnant dans l’espace confiné comme une lame acérée. Chaque mot frappait Jayden comme un coup invisible, percutant son esprit avec une violence presque plus insupportable que celle des poings. Il ferma les yeux un instant, mais cela n’arrêta rien. Les mots ricochaient dans sa tête, se superposaient au passé, jusqu’à rendre la frontière entre les souvenirs et le présent terriblement floue. Il n’était plus cet acteur de trente-cinq ans, enfermé dans la petite salle de pause d’un théâtre de Brisbane. Il n’était plus avec Jesse. Non, il était retourné là où tout avait commencé : Londres, dans cette petite maison pavillonnaire aux rideaux toujours tirés, où la lumière du jour n’entrait jamais vraiment. La télévision crépitait au loin, diffusant des émissions monotones que personne n’écoutait, son bruit de fond à la fois rassurant et oppressant. Et au milieu de cette scène figée, il y avait son père. Sa silhouette imposante, ses jambes écartées, le surplombant comme une ombre menaçante. Le poing fermé. Un poing qu’il abattait encore et encore, avec une brutalité mécanique. Chaque coup résonnait avec une rage contenue mais incontrôlable, chaque impact plus lourd, plus profond, que le précédent. Et avec les coups, venaient les mots. Des insultes, des injures crachées avec haine. Des mots aussi tranchants que des éclats de verre, des phrases empoisonnées qui s’incrustaient dans la chair de Jayden, là où les bleus s’effaçaient trop vite. Les insultes homophobes, la violence sourde, tout revenait en un flot oppressant, l’enfermant de nouveau dans cette prison d’enfance. Le passé l’avalait tout entier, et il suffoquait.
Puis, le coup le plus fort arriva. Un choc, une onde brûlante qui traversa son corps et le catapulta brutalement hors des souvenirs. Sa respiration se fit saccadée, comme un homme venant d’échapper de justesse à une noyade. Il ouvrit les yeux, mais le présent n’avait plus vraiment de contours nets. Tout semblait encore déformé, comme à travers un voile trempé. « Désolé. » Sa voix était rauque, presque étranglée, comme s’il s’excusait pour quelque chose qu’il n’arrivait même pas à nommer. Il ne savait plus très bien à qui il parlait : à Jesse ? À lui-même ? Peu importait. Le poids du passé pesait trop lourd. Chaque souvenir était une pierre attachée à sa cheville, et il était sur le point de couler à nouveau.
Il ne pouvait pas rester là. L’air lui manquait, comme si les murs se refermaient autour de lui. Il se sentait pris au piège, incapable de fuir. Pourtant, il devait partir, maintenant. Tout cacher devenait impossible, chaque fissure menaçait de se briser en mille éclats. Il leva la main pour défaire sa cravate. “Il vaut mieux…” Qu’il s’en aille, oui, peut-être. Cela lui faisait mal de ne pas avoir réussi à obtenir le pardon de Jesse. Mais son mental allait se fissurer s’il restait là. Peut-être… Peut-être qu’il pourrait plus tard… Revenir vers lui ?
Je pense qu'on arrive à la fin Mais on peut ou pourra toujours faire la suite ! Jayden veut devenir copain avec Jesse
Que la chasse commence
Zorya
:
Jesse Costello
l’envers du rideau
ÂGE : 29 ans | 17 Avril 1995 SURNOM : Peu de moyen de raccourcir Jesse, certains l'appellent Jee STATUT : Célibataire, recherche activement un partenaire MÉTIER : Assistant costumier à la Northlight Compagny. | Ancien comédien de musical, aspirant metteur-en-scène. LOGEMENT : Un deux pièces sur l'Avenue Victoria avec un plancher qui craque POSTS : 546 POINTS : 210
TW IN RP : Mention d'homophobie banalisée et de TCA TW IRL : Rien de spécifique à signalerGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Anime des ateliers de chant pour l'association Manzili • Mesure 1m68 • Aimerait avoir un rongeur de compagnie • Adore stimmer avec les mains ou les cheveux de n'importe quel être humain consentant. • Changerait de barbe et de coupe comme de chemise s'il le pouvait • A commencé très tôt le théâtre et le chant • Est fan de drag, en a déjà fait occasionnellement, et aussi conçue des outfits pour des reines • Aime porter du vernis (et parfois des faux ongles) • Déteste les clémentines DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : Mabel | Rory | Axel | Kipplin Marceline #2 | Ciel RPs EN ATTENTE : Mac #1
C’était un fait très observable : Jesse n’avait pas du tout le syndrôme de l’infirmière. Il voyait très facilement ce qui avait de positif et de bien envers une personne. Peut-être même trop facilement si on se fiait au profil de certains de ses ex. Mais, il n’estimait pas que c’était son rôle de résoudre les problèmes des gens. Les soutenir, oui. Ce n’était toutefois pas parce qu’une personne avait des problèmes qu’il lui fallait tout accepter de sa part. Jesse n’acceptait pas que Jayden lui ait menti par omission pendant si longtemps, peu en importait ses raisons. A la révélation de Jayden sur son passé, Jesse se sentit instantanément coupable, sans que ça n’apaise la colère qu’il ressentait. Il ne se sentait pas prêt à accepter les excuses que lui présentait l’acteur. Il secouait la tête, dépassé par la situation. « Désolé, ouais… » Il ne savait pas vraiment quoi dire. Mettre de l’eau dans son vin et accepter ses excuses, ça n’aurait pas été bien. Ça aurait été un mensonge. L’atmosphère était pesante, avec un silence palpable. Jesse pouvait presque sentir l’air s’être refroidi. Jayden devait ressentir la même chose, car il se mit à balbutier, essayant de prendre congé. Le costumier ne lui en laissa pas l’occasion. « Laisse, je vais m’en aller. Reste autant que tu veux. » Il prit les devants avant que Jayden ne puisse tourner les talons, et sortit de la petite salle de pause, refermant la porte derrière lui, l’y laissant seul. Il marcha sur plusieurs mètres dans le couloir avant de faire demi-tour en se rendant compte qu’il avait oublié son téléphone portable. Bêtement, il rentra de nouveau dans la salle, passa à côté de Jayden sans le regarder pour récupérer son téléphone, et repartit sans un mot. Il était quand même un peu contrarié d’avoir raté ainsi sa sortie.