| jannah + it's silly wrong but vivid right |
| | (#)Ven 4 Déc 2015 - 11:23 | |
| (... you can't be sorry if you're dead )
"Je sais… Je suis là." murmura Hannah tout contre les lèvres de Jamie avant qu’ils ne s’embrassent encore et que tout le reste passe au second plan et qu’il ne reste plus rien d’autre que Jamie. Avait-elle prévu de se retrouver dans ses bras ce soir ? Absolument pas, mais ça ne servait plus à rien de nier et dire qu’ils ne n’étaient que des amis. Les amis ne s’embrassaient pas avec cette passion certaine et les mains d’Hannah qui courraient sur les épaules et le long du dos de Jamie étaient possessive, pour la première fois depuis longtemps. Il était à elle, rien qu’à elle et le même temps sembla suspendu dans l’air car la seule mesure qui lui restait était leurs coeurs qui battaient à l’unisson et leurs respirations saccadées alors qu’ils partageaient le même air. Elle avait besoin d’être nue le plus rapidement possible et de le sentir tout contre elle, elle avait besoin plus que jamais, parce qu’elle ne s’était jamais sentie aussi belle et aussi désirable qu’à cet instant et elle le laissa l’allonger sur son lit et l’embrasser encore et encore. Un gémissement lui échappa, bruit masqué par les lèvres de Jamie contre les siennes, les propres d’Hannah enfouies dans la chevelure du brun alors que sa langue glissait contre celle de Jamie. L’air manquait, tout manquait et elle avait presque la tête qui lui tournait et elle lui adressa un regard rempli de tendresse et de désir alors qu’il déposait des baisers dans son cou et encore plus bas. Il ne faisait que retracer des endroits déjà explorés par ses propres mains, le bout de ses doigts ayant déjà laissé leur marque et leur empreinte brulante et enivrante sur la peau de la brune. Et Hannah se cambra pour ses mains et ses lèvres, suivant le chemin que traçait Jamie, avide de la moindre caresse, du moindre souffle et du moindre baiser. Il lui fallait absolument tout, elle avait besoin de tout ce qu’il pouvait lui donner et elle allait tout lui prendre. Tant mieux s’il lui donnait absolument tout, elle était là pour lui. Le coeur d’Hannah battait la chamade et elle baissa les yeux vers Jamie et elle le regarda lui enlever son dernier vêtement. Ce regard qu'il avait la rendait déjà folle dans un sens et elle trouva Jamie particulièrement beau à cet instant, alors qu’il venait lui voler un dernier baiser avant de se replacer entre ses jambes. Si elle avait pu, elle aurait probablement pris une photo et aurait gardé le cliché du brun uniquement pour elle. Peut-être que c’était mal et que ça n’avait pas de sens mais c’était ce qu’il avait fait d’elle à cet instant. Quelque chose qui n'avait pas de sens sans lui.Hannah était nue sans absolument aucun moyen de se cacher, les lèvres rougies par leurs baisers et une main sur l’épaule de Jamie, la respiration saccadée. Elle en voulait plus, tellement plus. Et elle se cambra davantage en sentant ses lèvres, sa langue tout contre elle, là où elle en avait le plus besoin et là où il où il pourrait vraiment l’avoir elle et savoir et avoir un avant goût de ce qu’était vraiment Hannah. La brune rejeta la tête en arrière, secouée par une vague de plaisir, le nom de Jamie sur ses lèvres, une main dans ses cheveux sans absolument aucune retenue. "Jamie, Jamie, Jamie… " C’était presque comme son nouveau mantra, comme une nouvelle prière qui ne serait récitée que lors d'occasions très spéciales. Hannah tremblait et les caresses de Jamie n’étaient plus assez de secondes en secondes, elle le réalisait, aussi elle tira le brun à sa hauteur pour l’embrasser encore une fois. Jamie était son nouvel alcool du soir, sa cigarette et elle ne voulait déjà plus s’en passer, elle était nue et tremblante et elle en voulait plus, elle était prête à franchir la limite dont ils ne pourraient plus revenir. "Je n’ai jamais été une grande fan… des préliminaires." souffla t-elle. Ses mains s’affairaient déjà à défaire la ceinture du brun et à baisser sa braguette pour qu’enfin, ils ne fassent plus qu’un. Hannah le voulait tellement, elle le voulait le sentir en elle, tout contre elle, tout autour d’elle et qu’ils ne fassent plus qu’un, comme cela aurait du l’être depuis le premier jour. Hannah l’embrassa encore, un bras autour de ses épaules et une autre de ses mains se posa plus fermement et plus bas sur l’objet de son désir et elle le caressa doucement, un contraste saisissant avec le baiser qu'elle lui donnait. Elle libéra ses lèvres quelques secondes plus tard, respirant profondément et laissant pleinement son désir et son excitation l’envahir. C’en était trop pour Hannah de le sentir tout contre elle, tout contre ses doigts, il était tellement proche et tellement loin. "Maintenant." Ce n’était pas une demande ou un ordre, juste une plainte qui venait du plus profond d’elle même, juste une supplique, juste ce besoin urgent. Une des jambes de la brune trouva son chemin jusqu’à la taille de Jamie. "S'il te plait." |
| | | | (#)Ven 4 Déc 2015 - 16:10 | |
| (asdfghjklpoiuytrewxcvbn )
Chaque soupir qu'Hannah lâche dans l'air s'accompagne d'un murmure qui saisit mon coeur. Mon nom passant à travers ses lèvres est comme un coup d'étrier le poussant à accélérer toujours plus, même si cela semble impossible. Il bat contre mes côtes, fait trembler tous mes os, tous mes muscles, s'acharne sur mes tempes pour devenir le tambour qui rythme nos ébats. Chaque caresse entre ses cuisses est appliquée, la suivante plus appuyée et prononcée que la précédente. Aucune parcelle de son intimité de manque au passage de ma bouche, provocant à chaque fois des souffles et des gémissements différents. Et toujours, mon nom imprégnant ses expirations, résonnant dans la chambre, me faisant complètement fondre. Mes mains sur sa taille suivent les moindres mouvements de son corps, les gigotements de ses hanches qui ondulent parfois pour approcher un peu plus sa chair de mes lèvres, réclamant plus. Jusqu'à ce que ces sensations ne soient plus assez, pas à la hauteur du désir régnant entre nous, et que Hannah m'attire vers son visage pour m'embrasser avec une fougue suffisant à rendre tous les mots parfaitement inutiles. Alors j'étouffe les siens dans un baiser passionné. Elle n'a pas besoin d'articuler quoi que ce soit. Toutes ses pensées sont bien assez palpables à travers son regard, la caresse de ses lèvres, de ses mains. Elle a décidé qu'elle n'attendrait pas, elle se refuse d'accepter de languir plus longtemps. Ses doigts s'attellent déjà à défaire la boucle de ma ceinture, ouvrir mon pantalon, faire glisser ma braguette dans un frôlement de mon intimité qui suffit à me faire soupirer, trembler d'impatience. Mes dents passent doucement sur la lèvre inférieure d'Hannah, sur son cou. Mes lèvres, mes joues, mon front brûlent, créant cet état second, quasiment maladif, poussant tout mon corps à réclamer celui de l'actrice, tout entier, avec une avidité qui pourrait me pousser à la dévorer jusqu'à la dernière cellule. L'une de ses mains me tient fermement contre elle, me garde parfaitement prisonnier d'une étreinte dont je n'ai aucune envie de me défaire. Au contraire, je souhaiterais qu'elle me serre toujours plus fort, qu'elle soit complètement collée à moi, que nos corps s'assimilent l'un l'autre. Mais il y a encore trop de distance entre nous. Son autre main s'est glissé sous le tissu, à même ma peau, pour caresser avec une déconcertante douceur ma virilité. Du fond de ma gorge, un léger gémissement traversant mes lèvres, passant à travers celles d'Hannah, se retrouve mêlé à l'air qu'elle inspire. Ma main posée à côté de sa tête serre un peu plus l'oreiller. Croisant son regard noisette, je devine sa demande avant qu'elle ne l'articule, quasiment une supplication. Je reste complètement happé dans ces iris brillants de cette envie. Tout est si différent. Déstabilisé, je n'ai absolument aucun repère avec Hannah, et cela est aussi excitant que perturbant. Plus je l'observe, plus je la dévore du regard. Plus je l'embrasse, plus je la veux. Plus je sens sa peau contre la mienne, plus j'en redemande. Je n'ai aucune volonté de me battre contre ceci, bien au contraire. Bien au contraire… Je la laisse m'envahir tout entier, prendre possession de moi, faire ce qu'elle veut de moi. Je la laisse me serrer entre ses jambes, et approcher ainsi mon corps du sien. Je la laisse dégager les habits qui me couvrent juste assez pour que ma virilité ne soit plus couverte par le tissu. Ne tenant plus, j'effectue les derniers centimètres qui nous séparent, termine l'union de nos corps avec un long soupir. Nous y voilà, là où nous aurions du être il y a déjà des mois. Mon coeur explose dans ma poitrine. Elle est là. Elle est partout. Je suis tout à elle. Et à cet instant, rien d'autre ne compte, rien d'autre n'a d'importance que cette sensation. Dévorant ses lèvres avec passion, je débute des mouvements de reins tout aussi intenses, mais non sans une réelle tendresse, allant et venant en elle comme si nous ne pourrions jamais être vraiment assez près, me glissant profondément dans sa chair pour l'envahir à mon tour, qu'elle sache qu'elle est mienne. Uniquement mienne. Qu'elle l'a toujours été. La houle me fait peu à peu perdre pieds, me faisant perdre mes inhibitions comme une puissante drogue à chaque vague de plaisir qui m'arrache un profond soupir ou un gémissement. Mes doigts, eux, tatouent sur son corps les frontières de mon territoire sur sa poitrine, son dos, ses jambes. Ils se glissent dans ses cheveux pour serrer ses mèches brunes, appuient sur sa nuque pour garder son visage près du mien, et ses lèvres captives des miennes. |
| | | | (#)Dim 6 Déc 2015 - 15:22 | |
| (don't even mind me )
Hannah voulait Jamie de toutes ces forces et de tout son être et l'intimité d'un moment comme celui qu'ils étaient en train de vivre était tellement forte qu'elle avait presque l'impression ne pas se reconnaitre. D'ordinaire, le sexe n'était qu'un jeu. Un simple moyen de faire flancher les gens en face d'elle et de les déstabiliser, plus que du plaisir, c'était aussi une arme très efficace qui lui permettait de se cacher derrière quelqu'un plutôt que d'admettre la vérité. Pas ce soir. Pas avec Jamie qui allait laisser une marque sur son corps et dans son coeur. Ce soir, elle était juste Hannah et elle s'étonna elle-même alors qu'elle mettait Jamie tout nu, lui qu'elle avait considéré comme la propriété d'une autre comme très longtemps. Pas ce soir, plus ce soir. Ses mains étaient tout aussi voraces que le reste de son corps et elle en réclamait plus, plus pour pouvoir mieux vivre et pour pouvoir mieux mourir. Son coeur battait tellement vite dans sa poitrine et Jamie était surement en train de l'exposer véritablement mais enfin, enfin arriva la délivrance et Hannah quitta les lèvres du brun quelques instants, un gémissement plus fort, plus intense que les autres s'échappant de ses propres lèvres alors qu'elle le sentait enfin en elle. L'air lui manqua presque, ses lèvres formant un "o" quasi parfait alors que toute pensée cohérente quittait son esprit. Enfin, elle était complète, enfin, elle se sentait bien et enfin, elle pouvait vivre. La sensation de plaisir était pure et vive à chaque fois qu'il la possédait et rien de ce qu'elle avait vécu avant ne pouvait se mesurer à cela... D'autres sons tous plus vrais que les uns que les autres quittèrent encore sa gorge alors qu'il séparait leur deux corps pour les réunir encore et encore. Hannah ne savait plus ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas le savoir loin, elle voulait qu'il reste entre ses cuisses et elle voulait qu'il bouge en meme temps. Elle voulait l'entendre grogner, gémir et jurer tout contre ses lèvres, tout contre sa peau, tout en la sentant autour de lui. Qu'il se rende compte qu'elle était bien différente des autres et qu'elle était à lui, sans aucun détour et sans aucun compromis. Chaque coup de rein était puissant et renvoyait Hannah ailleurs et pourtant, elle restait là, tout contre Jamie, sa peau contre celle du brun, finissant seulement là où lui commençait. Elle ne voulait pas partir, elle voulait rester là, aussi, elle le fit prisonnier entre ses bras et entre ses jambes, ces dernières fermement ancré dans le bas de son dos et ses mains dans son dos, cherchant un point d'appui. Cherchant quelque chose qui avait du sens et encore une logique. Il n'y en avait pas quand Hannah respirait de cette façon, ou qu'elle gémissait encore son nom ou quand elle se mit bouger elle aussi ses hanches, au même rythme, avec la même intensité, pour ne pas perdre une seule miette de Jamie et pour le sentir tout entier contre elle et en elle. Ses ongles s'enfoncèrent dans la peau du dos du brun, comme une demande silencieuse pour en avoir plus pour ne pas qu'il se retienne. Non, Hannah ne voulait pas qu'il ait encore une limite comme ça tout contre elle, elle voulait qu'ils disent adieu aux limites, lui comme elle, et qu'il se montre sous son vrai jour. Parce qu'il était à elle tout simplement à elle. Mais elle n'avait pas besoin de mot pour le faire, Hannah en était persuadée, tout ce qu'il lui fallait c'était plonger son regard dans celui du brun alors qu'il se trouvait au plus profond d'elle pour lui en demander plus. Il n'y avait que comme ça que les choses pouvaient marcher. Et elle le fit, ses yeux sincères dans ceux de Jamie, il lui arracha un autre son et Hannah réprima un sourire car cela n'avait jamais été aussi bon que ce soir. Ses mains se firent plus insistantes dans le dos du brun et glissèrent un peu plus bas, pour lui en demander plus, juste un petit peu plus, le griffant et appuyant sur ses muscles pour le pousser à bout lui aussi. Elle était tellement proche du point de non retour, elle sentait le plaisir courir sur sa peau et l'envahir et elle n'avait pas envie de dire non. |
| | | | (#)Lun 7 Déc 2015 - 17:56 | |
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Il y avait un goût de délivrance, de liberté dans chaque geste. Le vide ayant aspiré plus tôt mes os, mes organes, mes pensées et mes émotions se remplit peu à peu de délicieuses sensations, des soupirs et des gémissements d'Hannah ; alors l'envoûtement, l'emprise qu'elle a sur moi commence à prendre toute la place, épouser l'intérieur de mon corps, de mon crâne, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien d'autre qu'elle et ce moment précis. Il n'y a ni doutes, ni remords, ni peur. Plus rien de cela. Il n'y a que la pleine et entière satisfaction à l'idée d'appartenir de nouveau à quelqu'un, d'être envahi par ces émotions plus délectables les unes que les autres, et surtout, que ce soit elle. Que ce soit Hannah. Hannah dont il m'arrive de soupirer le nom, entre deux baisers, deux coups de reins, deux gémissements. Hannah qui me serre contre elle, dont la peau brûlante colle la mienne, l'assimile, l'absorbe. Hannah qui entoure mes reins avec ses longues jambes, et qui n'hésite pas à m'étreindre, me griffer, capturer mon regard et mes lèvres pour me faire comprendre qu'elle en veut plus. Hannah dont je suis le captif, avec plaisir, à qui je me donne sans condition, à qui je donne tout le moi, de mes pensées, mes émotions et de ma chair. J'offre tout, tout ce qu'il me reste maintenant que Joanne m'a tout pris. La comédienne pourra chérir ce don, en prendre soin, ou tout détruire à son tour. Au fond, en m'abandonnant ainsi à elle, je lui laisse le droit de me redresser ou de m'achever, je me mets à sa merci. Et il n'a jamais été aussi bon de ne plus avoir d'armes, plus de barrières, plus de contrôle sur quoi que ce soit. De se perdre complètement. De n'avoir plus aucun repère. Je découvre chaque courbe de son corps, chacun de ses membres, de ses gestes, de ses caresses, mais aussi sa voix, la mélodie qui traverse ses lèvres, son odeur, le goût de sa peau. Tout est nouveau, tout est déstabilisant, tout est enivrant au plus haut point. C'est elle, elle que je ne voulais voir que comme une amie, elle avec qui je partage maintenant ce moment d'intimité pur. C'est elle ma dernière ancre. Celle qui m'a toujours compris, deviné, accepté, qui a toujours su qui je suis. Quand elle enfonce ses ongles dans mon dos, qu'elle me serre si fort, qu'elle attrape mon regard de cette manière, c'est qu'elle sait. Elle sait ce qu'elle veut. Elle veut tout de moi. Et je veux tout d'elle. Je veux que ce regard là, celui d'une Hannah que personne ne connaît, ne me quitte jamais. Qu'il ne se pose de cette manière que sur moi, me procurant la plus délicieuse des brûlures, une vague électrique courant le long de mon dos jusqu'à mes reins qui continuent inlassablement de se glisser entre ses cuisses, toujours plus intensément et profondément en elle. La houle accélérant, plus ample, plus forte ; les mouvements devenus plus bruts, les poignes plus fortes et voraces ; les sons se multiplient, et tout le plaisir grimpant en flèche se dépose sur notre peau sous forme d'une fine pellicule de sueur, serre nos poumons pour couper notre souffle par moments, et frappe nos coeurs qui galopent à toute vitesse. Il y a, pendant de longues minutes, ce moment d'osmose parfaite pendant lequel ses sensations sont miennes, passent de sa peau à la mienne, envahissent mon crâne et se répercutent sur les baisers que je lui rends, attrapant parfois sa langue avec envie, parfois sa lèvre inférieure avec avidité, mordant son oreille, son cou, son épaule avec ce besoin de la dévorer, de la consumer. Il y a ce moment où l'on sait qu'en fermant les yeux, il n'existe plus rien d'autre que cette impression de ne faire qu'un. Et cette union avec Hannah parvient à me faire oublier mon propre nom. J'attrape ses mèches de cheveux entre mes doigts, brise son dos, brise ses reins. Elle est mienne, et demain matin, il y aura sur son coeur, sa peau, et dans sa chair, la marque de mon territoire. Alors que je sens la jeune femme peu à peu perdre pieds, ses membres me serrant toujours plus, son corps réclamant toujours plus, je poursuis les vas-et-viens toujours plus puissants jusqu'à ce que tout son corps craque et se laisse ravager par une ultime vague de plaisir, que tous ses membres se transforment en pierre, que ses ongles me griffent jusqu'au sang, alors qu'elle ne peut plus respirer ; et une fois toutes ses résistances étouffées, qu'elle lâche complètement prise, dans ce long soupir sonore qui détend tous ses muscles et vide entièrement son esprit. A ce moment, je peux voir, admirer, une Hannah dépossédée et plus vraie que jamais. Une Hannah que je peux aimer. |
| | | | (#)Ven 11 Déc 2015 - 17:14 | |
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Il n'y avait plus rien d'important à part Jamie et les secondes, les minutes qui s’écoulaient le prouvaient et Hannah était dans un tel état qu’elle se disait qu’elle ne voudrait probablement plus aucun homme après cette nuit. Parce qu’il n’y avait pas que du désir dans ses propres mouvements ou ceux de Jamie, il y avait également une certaine tendresse et pour une femme comme Hannah qui changeait d’amants et d’amantes aussi régulièrement que possible, c’était avant tout cette tendresse qui allait lui rester en mémoire et qui n’allait pas s’effacer. C’était impossible et elle savait que Jamie trouverait les marques qu’elle avait laissé sur son propre corps et que l’inverse serait forcément vrai. C’était dans la façon qu’il avait de glisser ses mains dans ses cheveux, de déposer un baiser dans son cou ou de capturer une de ses lèvres, vorace, comme s’il ne pouvait plus se passer d’Hannah. Comme s’ils avaient passé un accord tacite et qu’il n’était plus du tout question qu’elle se cache. Parce que c’était ça, la beauté de la chose pas vrai ? Encore plus beau que l’acte en lui-même ou la façon dont la brune tentait de garder le brun tout contre elle et qu’elle essayait de respirer et de capturer de l’air pour cesse de trembler, pour cesser de gémir et pour alimenter en oxygène les parties les plus rationnelles de son esprit et de son cerveau. Mais elle l’avait dit, Hannah l’avait dit et il n’y avait plus de retour en arrière possible, elle était à Jamie et rien ne pouvait jamais effacer cela. Et elle savait que, plus que les mouvements effrénés du brun et la brutalité avec leur corps se rencontraient à présent parce qu’ils en avaient besoin plus que jamais besoin, c’était de savoir qu’il était là qui la faisait trembler de cette façon et gémir son prénom. Chacune des intonations d’Hannah, chacun des "Jamie" qui lui échappait était une question silencieuse pour savoir s’il allait tenir sa promesse lui aussi et s'il allait toujours être là de cette façon, toujours là pour l’aimer de cette manière. Parce qu’il n’y avait que lui pour le faire et que dans le fond, Hannah ne voulait absolument personne d’autre à sa place. Personne d'autre entre ses jambes et personne d’autre pour l'aimer. Elle était portée par la force de ses émotions et de ses sentiments en plus de toutes les sensations physiques qu’elle ressentait en plus de tout. Ses ongles étaient bien ancrés dans la peau de Jamie et ses jambes qui étaient enroulés autour de la taille de Jamie lâchaient peu à peu prise car c’était trop. Trop de quoi ? Trop de tout, ce frottement entre leur deux corps et la façon dont il appuyait inlassablement sur son petit bouton du plaisir et cette passion dans chacun de ses baisers et dans chacune de ses caresses et partout tout autour de lui. "Jamie..." elle laissa échapper un autre gémissement alors que tout se mêlait et tout s'emmêlait et que toutes les sensations arrivaient à leur paroxysme et qu'il était tout simplement impossible d’échapper à cela. Elle gémit son prénom en boucle et encore alors que son corps se resserait tout entier et se refermait sur Jamie pour le faire prisonnier et pour ne pas le laisser s’échapper. Hannah tremblait de la tête au pied et son corps tendu retomba sur le matelas, contenté et repus. Elle ne voulait rien d’autre, rien qu’autre que Jamie et elle voulait le sentir perdre pied lui aussi et basculer dans cet état second et ne penser à absolument rien d’autre. Aussi, après avoir pris une profonde inspiration, Hannah se hissa sur ses coudes pour déposer des baisers sur le visage du brun et essayer de lui expliquer ce qu’elle ressentait pour lui. Y avait-il des mots ? Probablement dans les livres et dans les romans qu’Hannah aimait tant lire et relire juste pour le plaisir de se laisser transporter et de vivre une vie qui n’était pas la sienne dans le fond, qui ne serait jamais la sienne. "Jamie je t’…" Pouvait-elle vraiment lui dire? Maintenant ? Non, Hannah ne voulait pas ruiner le moment, aussi, elle se contenta d’embrasser Jamie et de l'accueillir tout entière dans ses bras et entre ses jambes alors que le plaisir se faisait roi dans son corps et dans son esprit. "Je suis à toi." murmura Hannah, ses bras encerclant Jamie et le tirer sur elle pour qu'ils se laissent retomber dans le lit, seules leur respiration saccadées brisant le silence. "Je suis à toi." |
| | | | (#)Ven 18 Déc 2015 - 20:02 | |
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« Moi aussi... » je murmure comme ma respiration anarchique me le permets, le coeur au bord de ses lèvres, mon regard complètement noyé dans le sien suffisant amplement à faire comprendre les derniers mots qu'elle même n'a pas pu articuler. Moi aussi, je t'aime. Mais je n'ai pas besoin de lui dire et d'achever cette phrase, autant qu'elle n'a pas eu à terminer la sienne pour que j'en comprenne tout le sens, même si elle a préféré garder les mots pour elle. Hannah aura déjà compris ce que je veux dire. Elle le sait déjà en réalité, car sans cela, je ne serais pas là. Les fois où je me suis abandonné de cette manière à quelqu'un sans aucun sentiment derrière se comptent sur les doigts d'une main. Autrement, je ne fais jamais don de moi sans avoir de sentiments pour ma partenaire, qu'importe le degré d'affection. Si je suis là, c'est parce que je l'aime. C'est parce que j'ai besoin d'elle. C'est parce que sans elle, à cet instant, tout s'écroule. S'il n'y a plus grand-chose qui ait encore du sens désormais, son nom est la seule chose qui me semble réelle. Tout le reste me dépasse. Toutes les émotions entremêlées qui m'habitent, toutes les sensations qui me traversent. Mon esprit est vide de toute chose, en dehors de son nom et de l'intensité du moment. Il n'y a qu'elle et le plaisir que nous échangeons en offrande. Le plaisir qui m'électrise tout entier, s'empare de mes muscles, fait trembler tout mon corps, annihile et éveille paradoxalement toute conscience dans mon crâne pour que je puisse mieux oublier mon propre nom et ressentir chaque spasme qui n'amine pendant ces quelques secondes où je ne suis plus rien d'autre qu'un nœud de sensations qui se délie doucement. La libération est des plus délectables. Je n'appartiens absolument plus à Joanne lorsque toute cette ivresse s'infiltre dans le corps Hannah, et il n'y a pas pensée plus douce à cet instant. Elle est à moi, et je suis tout à elle. « Tout à toi. » je murmure en cherchant mon souffle, une main sur la joue de la comédienne, l'observant pendant quelques minutes, cet éclat particulier dans ses yeux, échangeant un regard comblé. Mes membres en ruines m'abandonnent, et je quitte Hannah pour m'allonger à côté d'elle. Je me sens au bon endroit, au bon moment. A ma place. Oui, c'est là que j'aurais du être ces derniers mois. Premier, seul et unique homme à découvrir la jeune femme, plus vraie que jamais, dans les draps de sa chambre. Allongé sur le dos pendant quelques longues secondes silencieuses, mon regard posé sur le plafond, j'ai l'esprit vide et clair, et ce calme si parfait est d'un apaisement total. Je sais que cet état est passager, mais pendant ces minutes, je ne ressens plus ni peine, ni mal, ni les blessures, ni la peur du lendemain. Sentir que la Terre continue de tourner a quelque chose de rassurant. Finalement je tourne la tête et observe Hannah. Je lui souris, d'abord en coin. Puis ce sourire se fait de plus en plus large, contenté et satisfait. Je bascule et me penche au-dessus d'elle, une jambe entre les siennes, toujours à la recherche d'un maximum de contact. Je peux sentir tout son épiderme encore chaud. Je peux la dévorer du regard sans la moindre gêne. Mon visage frôle un peu le sien, cherchant toujours un peu plus de cette énergie qu'elle transmet si bien, le bout de mon nez glissant le long de l'arrête du sien, jusqu'à tomber sur ses lèvres. Là, je l'embrasse avec une grand tendresse. Un grand mélange de tous les remerciements que je devrais lui adresser pour ne m'avoir jamais abandonné, pour être là, et des mots d'amour qui n'ont pas été articulés ce soir mais que nous avons échangés en nous donnant ainsi l'un à l'autre. Tous se répètent inlassablement dans ce baiser, dans chaque caresse. Un baiser qui n'en finit pas, pour pourrait durer la nuit -si seulement. Il se suffit à lui-même, et rend tout autre langage inutile. Il sera la conclusion de la soirée, le début de la nuit, et le début du reste.
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| | | | | | | | jannah + it's silly wrong but vivid right |
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