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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 L’ambiance n’avait pas été lourde lors de notre retour à la maison. Non, nous étions tous les deux dans nos pensées. Mon cerveau tournait à plein régime et toutes sortes de questions me passaient par la tête. Est-ce que c’était LA bonne maison ? Est-ce que c’était ça un véritable coup de cœur ? Est-ce qu’on allait pas un peu vite ? Et si on avait un autre coup de cœur ? Est-ce que c’était pas dingue de prendre un tel engagement alors que notre histoire commence ? Qu’on a à peine emménagés ensemble ? Est-ce qu’on va pas regretter ? Est-ce qu’on a les fonds necessaires ? Est-ce qu’on se met pas dans la merde alors qu’ici, on est plutôt tranquilles non ? C’est faux, on se marche dessus depuis l’arrivée des jumeaux …

Un peu comme s’ils comprenaient que ce soir, c’était important de nous laisser parler, ils s’endorment très vite et c’est avec un soupir de soulagement que je vais prendre une rapide douche. J’enfile un tee-shirt de Tony et un short avant de le rejoindre dans le salon. Je m’avance vers le canapé et je vois, attendrie, qu’il a pris le temps de préparer des tacos au poulet. Je lui souris et me penche pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres. « T’est un amour, je meurs de faim. » lui intimais-je alors que je prends place à côté de lui. Je suis attendrie par ce geste parce que c’est un peu notre truc depuis toujours : devant une situation compliquée, on prend toujours le temps d’en discuter autour d’un tacos et ça n’a jamais loupé : on a toujours pris la meilleure décision.

Je croque dans le tacos et pousse un long soupir de plaisir. Je ne devrais pas être surprise que ce soit si bon mais je suis toujours autant émerveillée par son talent. Je repose le tacos dans l’assiette et en profite pour sortir de mon sac à main les dossiers qu’Anja nous a donné. « Il faut vraiment qu’on parle de cette maison. Tu sais j’ai beaucoup réfléchi, » comprendre que mon cerveau a tourné à vitesse maximale depuis la fin de la visite, « Et je me dis que c’est pas si fou que ça. T’en penses quoi toi ? » demandais-je, attendant patiemment avant de lui exposer tous mes arguments. « Elle te plait aussi cette maison hm ? … On part sur un coup de cœur je crois. » finis-je par avouer, sentant mes joues prendre une légère teinte rosée par l’excitation.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
Je suis encore dans cette maison quand nous rentrons chez nous. Je suis en train de penser à cette idée … folle et pourtant pas si folle que ça de lui proposer de déménager. Avoir notre chez nous. vraiment le chez nous et ne pas être son colocataire, sous-locataire. Outch ! c’est mon ego de mâle qui parle – peut-être – mais j’aime bien l’idée d’avoir notre maison, de décider ensemble, de construire ensemble … et il faut dire que je me sens à l’étroit, ici et je pense que les chats de Penelope et Bandit seraient de mon avis si on leur donnait une voix. Instinctivement je m’occupe du repas quand elle part sous la douche et instinctivement, je nous fais des tacos. Rapides. Efficaces. Le plat idéal pour faire des plans sur la comète.

Quand elle réapparaît, je sors de mes pensées. Elle est là. « T’es un amour, je meurs de faim. » Je me penche pour déposer un chaste baiser sur sa joue avant de prendre une nouvelle bouchée. … sachant que dans quelques secondes, elle va briser le silence. Je le vois. Je le sens. Je la connais. Quand je la vois chercher quelque chose dans son sac, je suis en train de croquer dans mon tacos et tourne la tête dans cette position vers elle. bingo ! « Il faut vraiment qu’on parle de cette maison. Tu sais j’ai beaucoup réfléchi. Et je me dis que c’est pas si fou que ça. T’en penses quoi toi ? » Je croque et essaie de mâcher un peu plus rapidement pour répondre plus vite, sourire aux lèvres. « Elle te plait aussi cette maison hm ? … On part sur un coup de cœur je crois. » « Il faut qu’on parle de cette maison, ou d’une toute autre maison d’ailleurs », que je commence par dire, essuyant mes lèvres du revers de la main, « Elle me plait, ouais, je veux dire … c’était facile de s’imaginer vivre dedans, non ? --- c’est juste que si on achète, ça veut vraiment dire quelque chose et tu m’as sur le dos encore pour quelques temps », mon épaule vient bousculer doucement la sienne sur le ton de la plaisanterie, « faut juste voir comment on finance ça --- je me dis que j’ai encore de l’argent de côté et qu’avec l’ouverture de quelques nouvelles filiales, je vais sans doute pouvoir faire en sorte d’augmenter mon salaire --- c’est fou de parler de ça, Penne --- je me sens … adulte. » Un éclat de rire nerveux.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 « Il faut qu’on parle de cette maison, ou d’une toute autre maison d’ailleurs » Avec des tacos à portée de main, on était dans les meilleures conditions pour discuter. Je ne pouvais que l’aimer encore plus de faire comme avant, nos meilleures soirées, on les avait passé en mangeant des tacos et j’étais certaine que cette tradition nous ferait prendre, désormais, nos meilleurs décisions de couple. Ce qui était déjà, en soit, une révolution parce que ça ne me faisait pas paniquer et ça ne me donnait pas envie d’hyperventiler. Je croque un autre morceau de tacos tout en l’écoutant parler. « Elle me plait, ouais, je veux dire … c’était facile de s’imaginer vivre dedans, non ? --- c’est juste que si on achète, ça veut vraiment dire quelque chose et tu m’as sur le dos encore pour quelques temps » J’acquiesce, pour lui donner raison. « C’était beaucoup trop facile oui ! Un peu comme si elle était faite pour nous … » J’exagère ? oh si peu en fin de compte. Comme je le disais, un coup de cœur, ça ne se contrôle pas. Je déglutis avant de pincer les élèves, cherchant son regard avec le mien, « L’inverse est aussi vrai : si on achète, ça veut dire qu’on s’engage pour de vrai tous les deux et que tu vas devoir me supporter. » lui dis-je sans pouvoir le quitter des yeux avant de rire franchement quand il vient me bousculer avec son épaule.

« faut juste voir comment on finance ça --- je me dis que j’ai encore de l’argent de côté et qu’avec l’ouverture de quelques nouvelles filiales, je vais sans doute pouvoir faire en sorte d’augmenter mon salaire --- c’est fou de parler de ça, Penne --- je me sens … adulte. » Je finis de manger ma moitié de tacos et m’essuie les mains avec la serviette posée sur la table tout en pouffant de rire. Je sens, je sais qu’il est nerveux et il n’imagine pas comme je le suis moi aussi. C’est énorme, c’est un gros engagement ce qu’on s’apprête à peut-être faire, faut pas se foirer. « Ok, on respire… On a rien signé encore ! » dis-je avant de rire nerveusement moi aussi, « Tu sais … si on achète autre part, cette maison ça ne servira à rien que je la garde, je la vendrais et je me dis qu’avec tous les travaux que j’ai fait ici, je peux en tirer un meilleur prix que ce que je l’ai acheté à la base. » Pour qu’on puisse avoir notre vrai chez nous, je n’avais plus besoin d’avoir ma maison. Je voulais qu’on habite notre maison. « Je vais reprendre le travail en septembre, et si je réussis la soutenance de ma thèse, » soutenance que je n’avais pas pu passer parce que j’étais une baleine ! « Je peux passer ma soutenance en deuxième session en octobre. Et si je suis doctorante, je pourrais donner des cours à la fac et je sais que ça paye bien. Si ça suffit pas je pourrais repasser la certification pour intervenir comme experte dans les tribunaux, en ayant le doctorat, je serais mieux rémunérée. » J’avais pleins de possibilités, lui aussi, alors on allait s’en sortir non ? « Et si ça suffit pas, je pourrais toujours envisager de vendre des photos de mes pieds sur mym … » j’hausse les épaules, un air faussement sérieux sur le visage, « … ou des photos de mes seins ! » dis-je en baissant la tête quelques instants pour observer ma poitrine. « J’espère que j’aurais pas à aller jusque-là ceci dit ! » j’ajoute en riant.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« C’était beaucoup trop facile oui ! Un peu comme si elle était faite pour nous … » « Les mystères de la vie … », je dis en battant des cils, prenant un faux air mystérieux … ne pensant pas un mot de ce que je pense mais ça permet de me détendre et de ne pas faire un arrêt cardiaque en m’imaginant parler achat de maison. « L’inverse est aussi vrai : si on achète, ça veut dire qu’on s’engage pour de vrai tous les deux et que tu vas devoir me supporter. » « Hm, ouais, ça j’y ai pensé aussi … » et je fais mine de faire une grimace, comme si c’est le hic de la situation. Alors que finalement, avoir Penelope dans ma vie jusqu’à la fin des temps … ça n’a jamais été remis en question. Pas une seule fois. Même lors de nos précédentes disputes, même lorsqu’elle me forçait à aller voir des comédies romantiques au cinéma, même quand elle piquait mes frites, … elle avait toujours fait partie du décor de ma vie. J’en étais convaincu. Elle serait là tout le temps. Je n’avais juste pas eu la folie de l’imaginer être de la sorte à mes côtés – c’était encore mieux, pour être honnête.

« Ok, on respire… On a rien signé encore ! Tu sais … si on achète autre part, cette maison ça ne servira à rien que je la garde, je la vendrais et je me dis qu’avec tous les travaux que j’ai fait ici, je peux en tirer un meilleur prix que ce que je l’ai acheté à la base. » Mon regard balaie les lieux. Et, je revois cette maison vide, en travaux. Je me revois maudire mon dos à mettre en peinture le plafond … je me revois maudire les modes d’emploi des meubles en kit en l’aidant à s’installer. « Je vais reprendre le travail en septembre, et si je réussis la soutenance de ma thèse, je peux passer ma soutenance en deuxième session en octobre. Et si je suis doctorante, je pourrais donner des cours à la fac et je sais que ça paye bien. Si ça suffit pas je pourrais repasser la certification pour intervenir comme experte dans les tribunaux, en ayant le doctorat, je serais mieux rémunérée. Et si ça suffit pas, je pourrais toujours envisager de vendre des photos de mes pieds sur mym … … ou des photos de mes seins ! J’espère que j’aurais pas à aller jusque-là ceci dit ! »

« Ok ok … », j’abandonne mon tacos pour agiter les mains pour faire signe de se calmer, un sourire idiot accroché à mes lèvres, « alors déjà, personne ne vend les photos de quoique ce soit… » Ma voix est rieuse. « Je suis persuadé que tu réussiras ta soutenance … », le détail ne m’avait pas échappé, « et, je pense vraiment que nous puissions nous en sortir. J’ai toujours le loyer de mon appart’ qui peut permettre de payer le crédit, le Tasty marche bien et peut-être que je vais devenir le nouveau Jamie Oliver d’Australie, qui sait ? » Un éclat de rire. « Et si quelqu’un doit vendre des photos de ses pieds --- crois-moi, je suis à la place numéro un … », nouvel éclat de rire puis je me tais un instant.

« On est vraiment en train d’envisager d’acheter cette maison Pen ? », je tourne la tête vers elle.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Encore une fois, je parle trop. Je le sais. Lorsque le regard de Tony balaie les lieux, je me surprends à faire la même chose. Il y a tant de souvenirs dans cette maison. Des fou rire, des fêtes, des soirées à refaire le monde, à monter des meubles, à peindre des plafonds en maudissant la terre entière, refaire la peinture de la chambre des jumeaux… Cette maison a aussi accueilli nos baisers, et bien plus encore, elle a accueilli bon nombres d’engueulades, de soirées tacos, de pleurs aussi … Elle est remplie de souvenirs mais je me dis qu’il est peut-être temps de s’en faire de nouveaux parce que ça serait comme un nouveau départ. Cette maison, c’est la maison qui a vu notre amitié se muer en amour, ça serait si fou de se dire qu’une maison qui accueille uniquement notre amour serait encore mieux ?

Je lui fais part de mon plan. Travailler plus, obtenir ce fucking doctorat qui me permettrait d’avoir un meilleur salaire, donner des cours en plus du planning familial ou reprendre quelques expertises au tribunal , étaient des solutions envisageables surtout les premiers temps, tant que cette maison ne serait pas vendue. « Ok ok … » Mon sourire ne fait que s’agrandir en le voyant s’agiter pour faire taire. Je parlais trop …. Je le savais. « alors déjà, personne ne vend les photos de quoique ce soit… » Son sourire est contagieux et je me mets à glousser. « Ok … » - « Je suis persuadé que tu réussiras ta soutenance … » Je soupire puis baisse les yeux quelques secondes. La thèse était écrite mais je doutais vraiment de moi pour la soutenance. La peur de me planter malgré tout ce temps et cette énergie investie depuis des années. « T’en sais rien … Si ça se trouve je vais complètement me planter. » Un aveux de faiblesse ? Un aveux que je manquais d’assurance surtout ! « et, je pense vraiment que nous puissions nous en sortir. J’ai toujours le loyer de mon appart’ qui peut permettre de payer le crédit, le Tasty marche bien et peut-être que je vais devenir le nouveau Jamie Oliver d’Australie, qui sait ? » Je ris en même temps que lui. « Ton livre va cartonner c’est sûr ! » dis-je avec conviction. Une preuve que j’étais complètement mordue parce qu’il ne m’avait même pas montré une ébauche de ce fameux livre mais je croyais en lui. Comme depuis toujours finalement. « Tant que tu nous oublies pas quand tu seras pas devenu une super star, tu peux devenir le nouveau Jamie Oliver ou Gordon Ramsay de l’Australie mon amour. » ris-je une fois de plus. « Et si quelqu’un doit vendre des photos de ses pieds --- crois-moi, je suis à la place numéro un … » Cet fois encore, il rigole, mais moi je grimace. « Je comprendrais jamais le fétichisme des pieds … »

« On est vraiment en train d’envisager d’acheter cette maison Pen ? » Nous tournons la tête au même moment et je m’arrête un instant sur ses yeux. Un haussement d’épaule faussement détendu. « On dirait bien ouai … » Une pause pour me laisser le temps de me mordiller la lèvre inférieure. « Tu crois qu’on va trop vite ? Que c’est trop tôt pour s’engager dans un tel projet ? » demandais-je, inquiète qu’il change déjà d’avis. Merde je me projetais déjà moi ! « C’est pas rien comme décision. » j’admets. Et pourtant, je n’avais jamais été aussi sérieuse qu’en cet instant…

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« T’en sais rien … Si ça se trouve je vais complètement me planter. » « Euh, si je le sais, et non tu ne vas pas te planter … », je réplique en la regardant comme si elle vient de sortir que la terre est plate. J’ai suffisamment confiance pour deux. C’est toujours comme ça entre nous. Quand l’un de nous flanche, l’autre est là pour donner un coup de main, un coup de pouce … ou tout simplement la pousser à se lancer. Alors, j’ai suffisamment confiance en elle pour nous deux. « Ton livre va cartonner c’est sûr ! Tant que tu nous oublies pas quand tu seras pas devenu une super star, tu peux devenir le nouveau Jamie Oliver ou Gordon Ramsay de l’Australie mon amour. » « Impossible », et je lève mon index pour prouver que je ne l’oublierai pas. Jamais. Elle allait même être le cobaye de pas mal de recettes à l’avenir.

« Je comprendrais jamais le fétichisme des pieds … » « Mon rire se mêle au sien. Là-dessus on est d’accord mais si Tarantino l’assume, c’est qu’il doit y avoir une clientèle nombreuse … », j’ajoute d’une voix rieuse.

Et le rire s’éteint doucement car je prends vraiment conscience de ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes en train de penser à acheter une maison. « On dirait bien ouai … Tu crois qu’on va trop vite ? Que c’est trop tôt pour s’engager dans un tel projet C’est pas rien comme décision. » A mon tour d’hausser les épaules. « Qu’on aille trop vite ? Je sais pas … après, on a pris notre temps pendant plus de vingt ans donc … je crois qu’on rattrape notre retard peut-être », sourire idiot, « et ce n’est pas une si grosse décision que ça, c’est pas comme décider de fonder une vraie famille avec toi et de reconnaître les jumeaux comme mes enfants … ça, c’était pas rien comme décision. Ici, c’est juste du matériel … non ? » Je lève un sourcil. « Je trouve que c’est une bonne décision. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 « Euh, si je le sais, et non tu ne vas pas te planter … » Je lui adresse un sourire. Ça avait toujours été comme ça entre nous ; quand l’un doutait, l’autre se chargeait de le rebooster, redonner ce petit truc en plus de confiance en soi … On s’était toujours tirés vers le haut tous les deux et dans tous les domaines. Et j’étais sûre d’une chose : son livre allait marcher, même si j’ignorais encore quelles recettes il allait contenir. Là j’étais sûre pour deux et on aurait pas à vendre des photos de nos pieds … Je comprendrais jamais les fétichistes des pieds mais après tout, il en fallait pour tous les goûts n’est-ce pas ?

L’euphorie laisse place à un peu plus de calme. Nous réalisons ce que nous nous apprêtons à faire. Ce n’est pas rien l’achat d’une maison, ça engage toute une vie ou presque … Et je me demande s’il hésite ou pas. Question légitime, parce que ça me faisait peur aussi un tel changement. Et en même temps, j’avais envie de franchir ce nouveau pas avec lui. « Qu’on aille trop vite ? Je sais pas … après, on a pris notre temps pendant plus de vingt ans donc … je crois qu’on rattrape notre retard peut-être » J’esquisse un sourire et penche la tête en signe d’approbation. « ça doit être ça, on rattrape notre retard. » - « et ce n’est pas une si grosse décision que ça, c’est pas comme décider de fonder une vraie famille avec toi et de reconnaître les jumeaux comme mes enfants … ça, c’était pas rien comme décision. Ici, c’est juste du matériel … non ? » C’est vrai que par rapport à tout ce qu’on avait pu faire ces derniers temps, l’achat de cette maison, ça paraissait presque dérisoire ! « Vu comme ça, la maison c’est presque un détail oui ! » m’esclaffais-je rire en lui lançant un regard complice. « Je trouve que c’est une bonne décision. » Je plonge mon regard dans le sien et attrapais sa main pour la caresser du bout des doigts. « On a plus avancé en quelques mois que ces vingt dernières années. » Ce qui me faisait dire que quand on voulait avancer, on savait le faire, on était juste longs au démarrage. « Et oui c’est une bonne décision. » dis-je tout en me levant pour venir m’asseoir sur ses cuisses, et enrouler mes bras autour de son cou. « Tu crois que c’est trop tard pour appeler Anja et lui demander de faire une contre-visite demain ? » demandais-je, « On pourrait demander à Zoya ou Cam’ de nous garder les bébés à la maison le temps qu’on refasse cette visite ? » proposais-je. Inutile de le proposer à ma sœur, je crois qu’elle ne se sent pas prête à garder deux bébés en même temps, même s’ils dorment. Et je sais que – autant Zoya que Cam’ – seront capables de gérer un bébé. « Et on pourrait demander à tes parents de venir avec nous pour avoir un avis extérieur … autre que cet agent immobilier qui veut toucher sa commission ? »

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Vu comme ça, la maison c’est presque un détail oui ! » « Tu vois ! » que je lâche avec la même certitude. Un détail. Cette maison est un détail. Elle va surtout nous permettre de construire de bonnes bases et peut-être me donner encore plus le sentiment de faire partie de cette famille. Notre maison à nous, oui. Ça sonne vraiment bien. « On a plus avancé en quelques mois que ces vingt dernières années. » J’hoche la tête. Évidemment. La grossesse avait fait que nous nous engagions ensemble dans quelque chose de plus grand. Je l’accompagnais dans une des plus grandes aventures de toute sa vie. J’avais été à ses côtés à chaque instant de ce lancement dans l’inconnu et nous nous en étions plus que bien sortis. Nous étions un couple. Nous ne nous engueulions jamais ? Ou on trouvait rapidement un moyen de se retrouver, un terrain d’entente. La reine et le roi des compromis. A mes yeux, c’était même logique que de penser aujourd’hui à cette maison. « Et oui c’est une bonne décision. » Un « ah » soulagé s’échappe de mes lèvres alors que mes bras suivent son mouvement pour la laisser venir s’installer sur moi. «Tu crois que c’est trop tard pour appeler Anja et lui demander de faire une contre-visite demain ? » « C’est un requin, les requins ne dorment jamais --- on peut l’appeler et lui dire qu’on y a réfléchi et qu’on aimerait bien y jeter un nouveau petit coup d’œil et lui mettre un petit coup de pression en posant pas mal de questions demain », là, c’est l’homme d’affaires Lewis qui parle et qui espère pouvoir s’amuser un peu avec le prix. « On pourrait demander à Zoya ou Cam’ de nous garder les bébés à la maison le temps qu’on refasse cette visite ? Et on pourrait demander à tes parents de venir avec nous pour avoir un avis extérieur … autre que cet agent immobilier qui veut toucher sa commission ? »

« Je peux demander à ma mère de passer pour s’occuper des petits, elle sera ravie … pour ce qui est d’un avis extérieur … hors de question ! », je laisse échapper un éclat de rire. « On nous prend déjà pour des fous --- tu crois que ça va nous rendre moins fous si on annonce vouloir acheter une maison --- on perd la garde des petits et on nous interne illico presto, Penne --- je te jure. » Je dépose un baiser sur sa joue puis sur ses lèvres avant d’enrouler mes bras autour d’elle et de plonger mon regard dans le sien. « J’ai l’arrogance ou la folie de penser savoir ce qui est le mieux pour nous --- et y’a que ton avis qui compte à mes yeux. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Quand on faisait quelque chose, on le faisait pas à moitié et j’aimais penser – comme lui – que c’était parce qu’on avait attendu plus de 20 ans avant de nous lancer alors on pouvait passer la seconde maintenant. Tant d’étapes franchies ces derniers temps : nous installer ensemble et l’arrivée de ces bébés qu’il avait reconnu comme les siens. Et je languissais vraiment le jour où le sujet des jumeaux n’en serait plus vraiment un. C’était ses enfants autant que les miens, je ne faisais pas la différence et j’étais impatiente qu’il en soit au même point que moi. J’étais également une habituée des disputes en couple et pourtant, avec Tony, je ne me rappelais plus à quel moment on s’était pris la tête tous les deux. Je pense que c’était à cause de Juliet … donc ça remontait à plusieurs mois. Il y a encore quelques temps, je m’en serais inquiétée, j’aurais écouté mes copines qui me disaient que ce n’était pas normal de s’entendre à ce  point mais avec le Lewis, on faisait quelque chose que je n’avais pas réussi à faire dans mes précédentes relations et qui étaient sûrement la clé d’un couple qui dure : faire des compromis. Il y en aurait sûrement des disputes mais j’appréciais tellement de ne pas être constamment dans le conflit !

Alors oui, vu comme on s’en sortait si bien, que tout roulait parfaitement, le sujet de la maison, ça tombait sous le sens. Et je n’avais pas envie d’attendre le lendemain pour contacter l’agent immobilier et je me demandais si ce n’était pas trop tard pour la rappeler maintenant. « C’est un requin, les requins ne dorment jamais --- on peut l’appeler et lui dire qu’on y a réfléchi et qu’on aimerait bien y jeter un nouveau petit coup d’œil et lui mettre un petit coup de pression en posant pas mal de questions demain » Je me détache un instant de lui et me penche pour attraper son portable et la carte d’Anja, et la lui tendre. « Appelles le requin, je te laisse négocier tout ça, c’est ton domaine ! » Une véritable équipe ! Mais une contre-visite s’imposait pour confirmer le coup de cœur ou pas, même si je n’avais pas trop de doute. Cette maison était vraiment magnifique, et ça n’aura pas changé en une nuit. « Je peux demander à ma mère de passer pour s’occuper des petits, elle sera ravie … pour ce qui est d’un avis extérieur … hors de question ! » Et je ris en même temps que lui, « On nous prend déjà pour des fous --- tu crois que ça va nous rendre moins fous si on annonce vouloir acheter une maison --- on perd la garde des petits et on nous interne illico presto, Penne --- je te jure. » Je roule des yeux mais il n’a pas tort. Pas tort du tout, même. On était critiqués, nos amis trouvaient qu’on allait trop vite et même si sa famille ne nous le disait pas, c’était mieux qu’on décide que tous les deux. Il embrasse ma joue puis mes lèvres en enroulant ses bras autour de moi et j’en profite pour passer mes mains dans ses bouclettes brunes. « J’ai l’arrogance ou la folie de penser savoir ce qui est le mieux pour nous --- et y’a que ton avis qui compte à mes yeux. » Mon regard planté dans le sien, je finis par acquiescer : « Quoi qu’on fasse, on nous prendra pour des fous, et y’a que ton avis qui compte pour moi aussi. » lui confirmais-je. Quiconque pourrait essayer de nous faire changer d’avis n’y arriverait pas si, tous les deux, on était décidés. « Appelles Anja ! » insistais-je. Et tout comme il l’avait prévu, elle décrocha dès la première sonnerie. Oh, elle était prête à tout Anja ! Un rdv fut pris dès l’après-midi. Et Tony ne perdit pas de temps pour envoyer un message à sa mère en lui demandant un tout petit service. Sans surprise, elle sauta sur l’occasion, nous rappela dans la minute et confirma qu’elle serait ravie de les garder sans nous poser la moindre question. J’aimais tellement la mère de Tony pour ça, elle ne nous harcelait jamais de questions. Une fois qu’il raccrocha, je pris son téléphone pour le poser sur la table basse et enroulais une fois de plus mes bras autour de son cou. Je lui souris et déposais un chaste baiser sur ses lèvres. « Putain, on va vraiment le faire… on va avoir notre maison à nous. »

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Appelles le requin, je te laisse négocier tout ça, c’est ton domaine ! » Je l’observe en levant un sourcil, amusé qu’elle me voit comme celui capable de gérer un potentiel requin. Ok, le choix de mes études universitaires est là pour faire en sorte que tout le monde puisse le penser. Oui, je me dois d’être à mon aise avec les requins. Je fais claquer ma langue tout en saisissant la carte et le téléphone. « Les requins, c’est mon domaine ? », je ne demande, je fais le constat d’une voix amusée alors que je pose le portable sur le côté, trop occupé à convaincre ma petite-amie que nous sommes en train de prendre une grande décision, une bonne décision.

« Quoi qu’on fasse, on nous prendra pour des fous, et y’a que ton avis qui compte pour moi aussi. » « Ah tu vois ! », je lui glisse tout en esquissant un sourire malicieux. Nous étions donc d’accord sur ce point. « Appelle Anja ! » « Chef, oui, chef ! », et j’accompagne mon geste de ce qui ressemble de près ou de loin à un semblant de geste militaire. Je m’empare de mon téléphone et de cette carte pour composer le numéro. Le suspense est à son comble. Je m’apprête à dire une connerie à Penelope quand la personne au bout du fil répond … j’écarquille les yeux, la bouche entrouverte. Ok, elle est vraiment motivée par son boulot la bonne dame. Je me présente de nouveau. Elle nous reconnaît d’emblée et en un rien de temps, le rendez-vous est pris. Boum ! les choses s’activent encore plus que prévues … missions réussie. Vive les tacos, ça doit être lié à ça.

« Putain, on va vraiment le faire… on va avoir notre maison à nous. » Je la laisse venir se blottir un peu plus contre moi, enroulant mes bras autour de sa taille et affichant un sourire idiot mais ô combien fier à l’idée de vraiment être sur le point de commettre cette action … comme ça … prise par spontanément, car on est un peu fous … ou un peu trop amoureux. « Yep. On est vraiment en train de le faire --- tu crois que c’est à cause de notre manque de fatigue des derniers jours qu’on soit devenus aussi pragmatiques et efficaces ? », je lui demande en faisant mine de réfléchir. Une de mes mains se libère de sa jumelle pour venir se poser sur sa joue que je caresse du bout des doigts, attendrie par celle qui est parvenue à faire de moi le mec le plus niais de cette planète. « On est un sacré cliché --- », j’approche mes lèvres des siennes pour finalement conclure et confirmer par « j’l’aime bien ce cliché » et cueillir un tendre baiser sur ses lèvres.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Il faut croire que cette maison n’attendait que nous parce que non seulement, Tony avait réussi à me convaincre rapidement – très rapidement – mais lorsqu’il avait rappelé Anja cette dernière avait répondu à la première sonnerie. Le rendez-vous était pris le lendemain pour faire cette fameuse contre-visite. C’était grâce aux Tacos ça, on prenait toujours les meilleurs décisions quand on mangeait des tacos !

Putain on allait vraiment le faire !! C’était la première réflexion que je me faisais dès qu’il raccrochait avec l’agent immobilier. « Yep. On est vraiment en train de le faire --- tu crois que c’est à cause de notre manque de fatigue des derniers jours qu’on soit devenus aussi pragmatiques et efficaces ? » Son sourire malicieux m’arrache un nouveau rire avant que n’écarquille exagérément les yeux, « Si c’est ça, il vaut mieux essayer de bien dormir cette nuit pour avoir les idées claires demain. » répondis-je avant d’hausser les épaules, « Je pense que le manque de sommeil nous a rendu carrément pragmatiques et super efficaces. » Conclus-je sûre de moi pour nous deux. Il tend sa main libre et la pose doucement sur ma joue. « On est un sacré cliché --- » un fucking cliché, on pouvait pas le nier ! Et je lui fais un rapide clin d’œil pour confirmer ses dires. Il approche un peu plus son visage du mien, ses lèvres des miennes et je finis par plonger mes yeux dans ses prunelles foncées, « j’l’aime bien ce cliché » Sans me laisser le temps de répondre, il vient poser un tendre baiser sur mes lèvres qui nous embrase rapidement. Ce n’est pas un baiser déposé du bout des lèvres, c’est un vrai baiser qui me laisse pantelante, presque essouflée et qui me donne envie de ne pas m’arrêter là … Ce qui ne m’étais pas arrivé depuis plusieurs mois. Pas à ce point en tout cas. L’excitation était aussi mêlée à l’appréhension de se redécouvrir, qu’il découvre mon nouveau corps, à ces bourrelets que je n’avais pas encore perdus et que je ne perdrais peut-être jamais. Mes lèvres quittent les siennes pour déposer des baisers légers comme une caresse sur la ligne de sa mâchoire, puis son cou. « Est-ce qu’on était pas arrivé à la conclusion qu’il fallait qu’on dorme bien cette nuit pour avoir les idées claires demain ? » l’interrogeais-je, ma voix n’étant plus qu’un murmure, chuchotée chaudement à son oreille avant que je ne glousse comme une adolescente.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Si c’est ça, il vaut mieux essayer de bien dormir cette nuit pour avoir les idées claires demain. Je pense que le manque de sommeil nous a rendu carrément pragmatiques et super efficaces. » Et, c’est une bonne chose, non ? Ne pas perdre de temps avec des détails, ça me semble être une bonne chose. On peut devenir le cliché parfait, celui rêvé quand on est gamins, adolescents et que l’on pense au grand amour. Moi, je l’avais rencontré très tôt mon grand amour … mais j’avais la chance d’y goûter que bien des années plus tard. Soyez patients, c’est tout ce que je peux vous dire.

Et, c’est comme un vrai cliché qui se respecte que nous plongions dans le regard de l’autre avant de nous embrasser. Un baiser qui s’embrase à la seconde où elle y répond. La paume de ma main demeure sur sa joue alors que nous perdons notre souffle, notre raison au cours de ce baiser … qui me semble être aussi fou que le premier. Je la sens se lover un peu plus contre moi, confirmant que je ne suis pas le seul à avoir envie de ce baiser, à avoir besoin de ce baiser, … c’est notre moyen à nous de se mettre d’accord sur le fait que nous sommes fous et que demain, nous irons sans doute confirmer notre folie dans notre nouvelle maison. Mes doigts curieux se faufilent sous son tee-shirt pour entrer en contact avec sa peau. « Est-ce qu’on était pas arrivé à la conclusion qu’il fallait qu’on dorme bien cette nuit pour avoir les idées claires demain ? » J’étouffe un rire en haussant les épaules. « Ça, c’était ta conclusion --- moi, je n’ai rien contre l’idée de te voler un peu de ton sommeil », les mains glissent sur sa peau et viennent se poser sur ses hanches pour remonter sur ses cotes. « Mais on peut tout aussi bien aller dormir --- », que je lui propose à voix basse, dans un murmure alors que mes sourcils se lèvent pour l’interroger. Je tends le cou pour venir déposer un baiser dans son cou, l’invitant à pencher la tête sur le côté pour pouvoir m’enivrer de son parfum, « oublie pas que tu as blessé mon égo de mâle en me rappelant que je suis devenu un moine --- un moine, tu avais dit --- » La voix est devenue rieuse et une de mes mains remonte jusqu’à sa poitrine sous son t-shirt alors que mes lèvres retrouvent les siennes. « Si tu veux dormir, je peux te promettre … deux … allez, je suis fou cinq minutes de sexe formidable et après on peut s’endormir comme deux larves dans le canapé … du rêve, pas vrai ? » Évidemment, je ris comme un débile en collant mon front au sien.

« T’en as envie ? », que je demande prudemment … après tout, je n’en savais rien. J’avais juste lu – beaucoup trop lu ! – et je savais que certaines femmes avaient besoin de temps, beaucoup de temps … pour se retrouver et laisser leur partenaires retrouver sa place à leurs côtés. J’avais beaucoup trop lu de conneries.

It’s time to choice
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Ce baiser confirme que l’on est d’accord tous les deux pour dire qu’on est fou de se jeter dans ce projet. Ce baiser confirme également combien on s’aime, et à quel point un simple baiser peut s’enflammer très vite. Je sens ses mains se faufiler sous mon tee-shirt pour effleurer ma peau qui réagit immédiatement à son contact. Nous étions arrivés à la conclusion que, pour avoir les idées claires demain, il fallait qu’on dorme non ? Son rire étouffée me fait pouffer de rire. « Ça, c’était ta conclusion --- moi, je n’ai rien contre l’idée de te voler un peu de ton sommeil » Je lève un sourcil, posant mon regard bleu glacé faussement choquée sur lui. « T’es en train de me faire une proposition indécente Anthony Lewis ? » que je demande d’une voix séductrice et chaude alors que ses mains, toujours sous mon tee-shirt, continuent leur exploration, passant de mes hanches à mes côtes. « Mais on peut tout aussi bien aller dormir --- » me murmure-t-il, regard interrogateur auquel je réponds par une grimace. Il m’invite à pencher la tête sur le côté pour couvrir ma peau de baisers. Des baisers qui me font frissonner de la tête aux pieds. « oublie pas que tu as blessé mon égo de mâle en me rappelant que je suis devenu un moine --- un moine, tu avais dit --- » Je glousse, « Ton égo de mâle, ah bon ? » je l’interroge, hilare, avant quand mon regard ne se voile légèrement lorsque je sens les mains du brun se promener sur ma poitrine tout en me donnant un autre baiser. Avant que nos lèvres ne se séparent complètement, j’en profite pour mordiller légèrement sa lèvre inférieure. Je ne faisais qu’établir un fait : on avait été sage. Trop sage et trop longtemps. Il y avait, certes, l’appréhension, de la découverte de ce nouveau corps que je n’avais pas complètement apprivoiser mais ce qui prédominait, c’était la façon dont il me regardait et dont il passait ses mains sous mon tee-shirt avec une infini tendresse. Il avait un don pour faire monter la température.

« Si tu veux dormir, je peux te promettre … deux … allez, je suis fou cinq minutes de sexe formidable et après on peut s’endormir comme deux larves dans le canapé … du rêve, pas vrai ? » Mon front collé contre le sien, je finis par rire autant que lui. Je n’avais aucune envie de sexe formidable pendant deux ou cinq minutes, j’avais envie de sexe formidable pendant tout le temps qu’on en avait envie. Peu importe le manque de sommeil, peu importe que je sois crevée après, je n’avais envie que d’une seule chose : lui et encore lui. « Qu’un programme ! » répondis-je d’une voix rieuse, toujours collée à lui. « T’en as envie ? » Sa voix prudente me fait fondre. J’avais tellement envie de crier que oui j’en vraiment très très très très envie mais les jumeaux dormaient enfin et la dernière chose dont j’avais envie, c’est qu’ils se réveillent. J’avance mon visage pour déposer un autre baiser sur ses lèvres et alors que j’ai toujours mes lèvres à quelques millimètres des siennes, je lui murmure mes yeux bien ancrés dans les siens : « J’en crève d’envie… » je fronce les sourcils un instant, prise d’un doute tout à coup, « Et toi ? »

it's time

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
tw. intimité.
«T’es en train de me faire une proposition indécente Anthony Lewis ?» « Mais on peut tout aussi bien aller dormir --- » La grimace qu’elle ne retient pas ne peut que me faire sourire davantage. Au moins, nous sommes également d’accord là-dessus. Nous avions besoin de nous retrouver. Nous voulions nous retrouver et nous avions quelque chose à fêter. Nous étions sur le point de réaliser un nouveau projet de la taille d’un mammouth. Ça méritait bien un petit moment réservé pour les parents, non ? Si Penelope se posait des questions, moi, j’étais surtout concentré sur la sensation de sa peau sous la mienne. Son corps avait changé, je n’étais pas aveugle mais elle restait et resterait toujours cette femme parfaite. A mes yeux, son corps qui avait créé la vie était devenu le temple de l’amour et ça ne la rendait que plus attirante.

Les blagues idiotes ne manquent pas à l’appel car ça ne serait pas nous si elles étaient absentes. Collés l’un contre l’autre, nos regards se croisent pour ne plus se lâcher et prudemment, je le lui demande. En a-t-elle envie ou souhaite-t-elle juste pouvoir dormir ? Je ne m’en plaindrais pas … même si ça n’était pas le choix numéro un … je le respecterais. « J’en crève d’envie… » Hallelujah ! « Et toi ? » Je fronce les sourcils et secoue la tête – elle est devenue folle de me le demander. « Le jour où j’en ai plus envie, achève moi car ça voudrait dire que je suis en train de devenir complétement cinglé --- », je réplique d’une voix rieuse avant de cueillir un baiser sur ses lèvres, baiser qui serait le début de cet accord.

Nous avions un peu de temps devant nous pour nous retrouver. C’est donc presque dans l’urgence que je la renverse sur le canapé en poussant la table basse que nous avions rapproché en mangeant pour me lever. Je me débarrasse de mon tee-shirt, debout, tout en lui soufflant d’une voix rieuse mais basse : « allez, pas de perte de temps » et j’agite presque les bras pour lui faire comprendre qu’elle doit vite se déshabiller, au même rythme que moi – pas de temps à perdre. La complicité est retrouvée en un clin d’œil et c’est donc sourire aux lèvres que je peux finalement retrouver cette sensation qui m’avait tellement manqué. Sa peau contre la sienne. Ses doigts sur ma peau. Assis sur ce canapé, je la laisse venir reprendre place, enrouler ses bras autour de ma nuque et la couvrir de baisers. « C’que tu m’as manqué --- », dis-je dans un murmure alors que mes mains s’accrochent à ses hanches puis glissent sur ses fesses car le besoin de sentir son bassin se presser sur le mien est urgent.

Et, c’est ici, comme ça, l’esprit déjà dans cette autre maison, le corps sur ce canapé, que nous nous retrouvions. Corps et âme. Les gémissements avaient été étouffés au cours de baisers pour veiller à être le plus silencieux possible. Mes bras s’étaient enroulés autour de sa taille et elle était toujours allongée contre moi, nos cœurs battants à l’unisson. Une de mes mains remonte dans son dos pour se faufiler sur sa nuque, sous ses cheveux. J’ai un sourire idiot aux lèvres – logique. Et, je suis incapable de dire quoique ce soit. J’ai juste envie d’immortaliser ce moment, de le laisser en suspens et de m’y accrocher mais ça, c’était sans compter Bandit qui s’approche et vient poser le museau sur le canapé en nous fixant …
Je dépose un baiser sur l’épaule de Pen, « ce chien est un pervers ; c’est pas possible --- on va vraiment avoir besoin d’un jardin », pour qu’il puisse gérer lui seul ses sorties et ne pas me contraindre à enfiler nimporte quoi comme tenue pour aller faire un tour dehors … car c’est le regard qu’il me balance et c’est comme ça que je l’ai appris … je suis son esclave. La messe est dite.

It’s time to choice
@Anthony Lewis ☆ Pénélope

tw : intimité
Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Vous savez quand la poisse vous poursuit partout, vous vous demandez si, dans une vie antérieure vous n’avez pas été le chasseur qui a tué la maman de Bambi ? Moi c’est l’inverse, je me demande si, dans une autre vie, je n’ai pas sauvé la vie à des bébés licornes ou sauvé la vie à des bébés otaries parce que j’ai une chance inoüie d’avoir Tony dans ma vie. Ça l’était déjà quand nous n’étions qu’amis mais comme compagnon, c’est encore mieux. Il est patient, à l’écoute, et jamais il ne m’impose quoi que ce soit. Mieux encore, je me sens d’autant plus fondre quand il me demande si j’ai envie. En cet instant, je n’ai aucune envie de dormir, encore moins quand il passe ses mains sous mon tee-shirt pour caresser ma peau du bout des doigts. Son toucher m’électrise, me fait frissonner de la tête aux pieds. J’avais envie qu’on se retrouve, j’avais besoin qu’on retrouve notre intimité … Malgré l’appréhension que je ressentais à l’idée de se redécouvrir. Mon corps avait changé, je n’étais pas défaitiste mais je me doutais que je ne retrouverais jamais ma ligne d’avant. J’étais aussi consciente de mes nouveaux bourrelets, de mon ventre mou même si j’avais perdu beaucoup de poids depuis mon accouchement. J’avais conscience de cette nouvelle poitrine que j’arborais … et que Tony semblait avoir remarqué également. Toute cette appréhension ne faisait pas le poids face à cette connexion que nous avions avec Tony. Connexion, complicité, attirance, désir, et cette compatibilité sous les draps qui faisait que c’était – de mon point de vue – toujours un feu d’artifice entre nous.

Alors est-ce que j’en avais envie ?, Non j’en crevais d’envie mais … et lui ? « Le jour où j’en ai plus envie, achève moi car ça voudrait dire que je suis en train de devenir complétement cinglé --- » Je glousse à sa remarque et ne me fais pas prier quand il vient cueillir un baiser sur mes lèvres pour l’attirer un peu plus contre moi en mettant ma main sur sa nuque. Je glousse une fois de plus quand il me bascule sur le canapé et je me retiens d’éclater de rire devant son empressement à se déshabiller. « allez, pas de perte de temps » - « Pragmatisme et efficacité, j’ai compris. » plaisantais-je sans pour autant perdre davantage de temps. Nos vêtements volent rapidement et c’est presque une délivrance quand je sens enfin sa peau contre la mienne. Je viens me mettre à califourchon sur ses cuisses, enroule mes bras autour de sa nuque tandis qu’il me couvre déjà de baisers, plus brûlants les uns que les autres. « C’que tu m’as manqué --- » Sa voix n’est qu’un murmure, « Toi aussi tu m’as manqué… » lui susurrais-je contre ses lèvres tout en passant mes deux mains dans ses cheveux. Nos lèvres s’unissent encore une fois alors que je sens ses mains se déplacer de mes hanches à mes fesses pour coller mon bassin contre le sien. Et la délivrance, nos corps qui entrent enfin en symbiose comme si nos deux corps étaient fait pour s’unir encore et encore… une redécouverte aussi, de nouvelles sensations, des gémissements les plus discrets possibles étouffées par des baisers de plus en plus fiévreux et pressés. Je finis par m’effondrer sur lui, ses bras autour de ma taille, transpirante, le cœur battant mais dans un état de bien être tel que je ne voudrais plus quitter ses bras avant le lendemain. Une utopie parce que les enfants ne vont pas tarder à se réveiller mais contre toute attente, c’est Bandit qui se manifeste en premier. Le plus inquiétant ? Ne pas savoir depuis combien de temps il nous observe ! « ce chien est un pervers ; c’est pas possible --- on va vraiment avoir besoin d’un jardin » Je pousse un gémissement s’apparentant à un grognement de frustration. Le brun embrasser mon épaule et avant qu’il ne se lève, je dépose un baiser sur ses lèvres et confirmais : « Il nous faut absolument un jardin ! » Un nouveau baiser planté sur ses lèvres avant de le laisser se lever et enfiler un jogging et un sweat pour sortir le chien. « Je nous cherche un truc à regarder sur netflix. » lui annonçais-je, mon regard se focalisant sur les fesses du Lewis dans ce jogging que sur l’écran de télévision.

Quand Tony revient de sa promenade, j’ai mis son tee-shirt et un short, et ai récupéré un pot de glace à la menthe et pépites de chocolat ainsi que deux cuillères. « Twister ça te tente ? » Je lui demande, « J’ai plus trop sommeil et j’ai envie de profiter de cette soirée parfaite avec toi. » Parfaite parce qu’on avait pris cette folle mais meilleur décision et qu’on l’avait fêté comme il se doit.