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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
La tenue d’urgence est enfilée et je claque des doigts pour faire comprendre à Bandit que c’est le moment d’enfiler son collier lumineux – je suis un dog daddy prévoyant – pour ensuite prendre la direction de la porte d’entrée pour une balade nocturne. L’air frais me réveille immédiatement et ma main libre se glisse dans ma poche. Je marche. Le regard posé devant moi, je ne cesse de penser aux derniers jours depuis l’arrivée des jumeaux. Tout s’était passé à la vitesse de la lumière. Ils étaient arrivés, avaient mis notre monde sans dessus-dessous et nous nous en sortons plutôt pas mal. On a notre petite routine, nos habitudes. Nous nous découvrons de nouvelles qualités, de nouveaux talents par rapport aux jumeaux … et je ne ressens pas le moindre stress alors que cette situation devrait me stresser. Je devrais être en train de paniquer. C’est ce que beaucoup attendraient de moi et sans doute ce que j’aurais attendu de moi quelques années plus tôt. Mais, il me suffisait de regarder Penelope pour savoir que tout était parfait. Alors, oui, je suis ce type qui promène son chien seul en plein milieu de la nuit avec un sourire de psychopathe sur les lèvres.

Nous réapparaissons quelques minutes plus tard et Bandit retourne aussitôt se caler dans son panier. « Twister, ça te tente ? », qu’elle me demande alors que je me débarrasse de mes chaussures et constate qu’elle a deux cuillères. Elle a de la chance d’avoir pensé à ma cuillère. « J’ai plus trop sommeil et j’ai envie de profiter de cette soirée parfaite avec toi. » « Ça se tente --- », que je réponds sans être vraiment certain de pouvoir tenir le coup … il est possible que je m’effondre au bout de quelques minutes de films. « Je promets pas de tenir tout le film mais --- ça se tente » je me laisse tomber dans le canapé à côté d’elle et me rapproche un peu plus … non pas de Pen, mais du pot de glace, ou un peu des deux.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Ok l’idée de rester un peu plus au canapé, c’était surtout pour passer du temps avec lui, autre que dans la chambre à dormir ou à s’occuper des jumeaux. Cette intimité retrouvée me faisait beaucoup de bien autant parce que j’avais été impatiente de retrouver ses bras mais aussi parce que, comme il l’avait déjà souligné, on en était au début de notre relation et on avait sauté pas mal d’étapes avec cette grossesse et l’arrivée des bébés. Les soirées télé à se papouiller après un câlin, ça faisait partie des choses qu’on ne faisait jamais assez. « Ça se tente --- » Un sourire malicieux tandis que je lui tends sa cuillère et que j’ouvre le pot de glace. Je me sers une grosse cuillère de glace à la menthe puis lui donne le pot. Je m’enfonce un peu dans le canapé, et ouvre les jambes pour qu’il se poser sur moi, son dos collé à ma poitrine et sa tête collée à mon épaule. Je lance le film et me mets instinctivement à caresser ses cheveux du bout des doigts tandis qu’il dessine des cercles imaginaires sur ma cuisse, du bout des doigts. « Je promets pas de tenir tout le film mais --- ça se tente » Je pouffais de rire, « Pareil mais on aura fait autre chose que le cycle : bébés au lit, nous au lit juste après. » La fatigue a rapidement raison de nous et je crois pas avoir vu plus de 30 minutes du film, peut-être même moins mais quand j’entends les pleurs de Mattéo, j’ai l’impression de m’être vraiment reposée… Nous nous sommes endormis au canapé l’un contre l’autre et bordel ! mais ça me fait plaisir de m’être endormie comme ça, comme un vrai couple. J’embrasse le cou de Tony et lui dit d’aller se coucher, que je gère. J’espère que, comme moi, il a rêvé de cette maison qu’on a vu aujourd’hui parce que je me suis carrément vue y faire un plongeon dans la piscine. C’est d’ailleurs ce que je susurre à mon fils alors que je lui donne son biberon. J’espère vraiment qu’elle ne va pas nous passer sous le nez cette maison, parce que plus j’y réfléchis, plus je me dis que c’est une évidence. C’est fou non ?

Tony a tellement bien dormi que je me suis occupée de presque tous les réveils des bébés cette nuit. A l’exception du dernier où Tony s’est levé plus vite que moi. Ça m’a laissé quelques précieuses minutes de sommeil et bizarrement ça m’a fait un bien fou ! En me levant, je me saisis d’Eva qui commençait à râler dans son lit et découvre Tony qui gère comme pro, Mattéo dans ses bras et en ayant déjà lancé un café … « C’est mon café ça ? » demandais-je en pénétrant dans la cuisine. Un deuxième biberon est déjà prêt – c’est le pro de l’organisation cet homme ! – et je m’en saisis pour le donner à Eva. « Est-ce que t’es aussi excité que moi à l’idée de revoir la maison ? » demandais-je tout en levant les yeux pour plonger mon regard dans le sien. « J’ai tellement hâte que, même si c’est le bordel, il le tarde que ta mère débarque parce que ça voudra dire que le rdv approche. »

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
La nuit a été mouvementé, comme toutes les nuits mais c’est une nuit de plus. C’est donc sans la moindre hésitation que je laisse les filles dormir pour m’emparer de Matteo qui est réveillé et semble s’agiter. Mieux vaut séparer les jumeaux quand l’un d’entre eux se réveille --- sinon, c’est la cacophonie assurée. C’est donc avec Matteo dans les bras que je me mets à préparer le café, le premier biberon de la journée et j’ai même préparé un porridge. Ce sont vraiment les avantages que de travailler toute sa vie en cuisine. On sait jongler avec les tâches. Doucement, je me mets à marcher dans la cuisine, berçant et papotant avec Matteo.

« C’est mon café ça ? » Je me tourne vers Penelope et acquiesce d’un signe de tête. « Exact … et », je lui désigne le biberon déjà préparé pour Eva mais ça, elle l’a tout de suite repéré et s’en empare. Je prends une gorgée de mon café, le repose sur la table pour jeter un coup d’œil à Matteo, qui semble être à son aise avec l’estomac bien rempli. Je dépose un tendre baiser sur son front pour me tourner vers Pen. « Est-ce que t’es aussi excité que moi à l’idée de revoir la maison ? J’ai tellement hâte que, même si c’est le bordel, il me tarde que ta mère parce que ça voudra dire que le rendez-vous approche. » Je laisse échapper un éclat de rire. « Ce n’est pas tant le bordel que ça … abuse pas non plus … » ou alors peut-être que si. « Elle ne va pas tarder à arriver --- je crois qu’elle est pressée de les retrouver » et je désigne d’un signe de la tête les deux petits monstres, voraces. Je prends place sur une chaise pour finalement jeter un coup d’œil à Matteo. « Je t’ai préparé un petit déjeuner de championne pour qu’on soit au meilleure de notre forme pour ce rendez-vous », je lui dis en désignant d’un signe de tête le bol qui était placé sur la table. Porridge avec des fruits de saison, forcément. Logique. Il fallait que je prenne soin de ma petite famille, non ? J’avais dévoré le mien sans vraiment attendre qu’elle se réveille – question d’urgence. « On prend toujours les meilleures décisions avec l’estomac bien rempli. » Un sourire convaincu.

Pas plus de vingt minutes plus tard, je suis en train de changer la couche de Matteo quand on sonne à la porte. Bandit, forcément, se précipite vers la porte et ma mère n’attend pas le deuxième aboiement pour finalement ouvrir la porte, gênée et prudente. Mais c’est la bonne réaction. Je lui confirme que je suis dans la chambre des bébés ; Pen est sous la douche, dans la salle de bain, en train de se préparer. « Oh mais regardez-moi ces petites merveilles … » Je laisse échapper un éclat de rire, « je sais qu’on est mignons … », elle me donne un coup de coude, amusé tout en me laissant terminer ma mission pour finalement garder Matteo dans les bras.

« Pen est dans la salle de bains, elle ne va pas tarder à arriver --- tu nous sauves la mise sur le coup, maman, je t’assure. » « Non, c’est vous me sauvez la mise, je meurs d’ennui à la maison et ça me manquait de pouponner alors c’est gagnant-gagnant. »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Qui aurait cru qu’on se débrouillerait si bien … Tout est relatif n’est-ce pas, mais je trouve qu’on forme une bonne équipe, la seule chose qui pèche, c’est le ménage mais j’ai eu des tas d’amies qui ont eu un bébé et j’ai constaté le même genre de bordel alors, je me dis que ça doit être un passage obligatoire. Eva ne perd pas de temps et avale goulûment son biberon et Mattéo s’est déjà rendormi. Voilà un début de journée qui est prometteur ! « Ce n’est pas tant le bordel que ça … abuse pas non plus … » Je lève un sourcil et regarde autour de nous. J’avais connu cette maison beaucoup mieux et surtout plus rangée que ça quand j’étais encore célibataire et  surtout sans enfants. Le bordel avait commencé quand j’avais commandé les premiers meubles pour la chambre des monstres. « Ils sont là depuis même pas un mois qu’on est déjà habitué à tout ça … » pouffais-je de rire avant de lui décocher un petit clin d’œil. Il était temps de prendre plus grand, d’avoir plus de place. « Elle ne va pas tarder à arriver --- je crois qu’elle est pressée de les retrouver » Maman Lewis était folle de ses petits-enfants, pas de doute à avoir là-dessus et c’est surtout la première à nous venir en aide si on a besoin d’elle. Tony prend place sur une chaise et je fais de même pour caler Eva sur mes genoux et lui donner son biberon pendant que je prends mon café. « Je t’ai préparé un petit déjeuner de championne pour qu’on soit au meilleure de notre forme pour ce rendez-vous » Porridge avec des fruits de saison. Woaw, j’étais gâtée ! « C’est parfait … T’es parfait ! » lui dis-je tout en lui décochant un clin d’œil complice puis un sourire malicieux. Je me saisis du plat préparé avec amour par Tony et pioche dedans, d’une main, avec ma cuillère. « On prend toujours les meilleures décisions avec l’estomac bien rempli. » ça c’était bien vrai !

Un vingtaine de minutes plus tard, alors que Tony est déjà prêt, je finis tout juste de me doucher. Je m’observe dans le miroir de la salle de bain sans vraiment faire attention que ça a sonné. Je regarde mon ventre mou et grimace. Je ne devrais pas être si critique envers ce que je vois dans le miroir. Je fais partie de ces affreuses personnes qui ont vite perdu leurs kilos de grossesse et j’espère arriver à en perdre encore pour retrouver mon poids d’avant. Ce n’est pas le poids sur la balance qui me gêne particulièrement c’est de me voir flasque … Je soupire une fois de plus après avoir enfilé mes sous-vêtements et mis une robe à manche longue puis enfilé mes converses.  Je mets un peu de mascara et une touche de rouge à lèvre – c’est beau de se donner l’illusion de prendre soin de soi ! – avant de m’avancer vers le salon tout en attachant un collier autour de mon cou. « Il va vraiment falloir que je demande à ta mère de me garder les monstres une heure à l’occasion parce que j’ai plus aucun soutien-gorge digne de ce nom qui me va. Je sais pas, je dois avoir encore pris une taille de bonnet parce que j’ai les seins complètement écra…» Mes yeux s’arrondissent comme des billes, « (…) ---sés et c’est très désagréable. » finis-je ma phrase avant d’éclater de rire, mal à l’aise... un peu quand même ! « Oh ! Bonjour Mme Lewis » Je lui fais un signe de la main et croise le regard de Tony qui se retient de rire. Mon regard s’accroche au sien et je finis par pouffer de rire moi aussi. « Vous nous rendez un sacré service Mme Lewis, j’espère que ça vous fait pas trop de garder les deux en même temps. » La matriarche se met à rire : « Comme je disais à Tone, je meurs d’ennui à la maison et ça me manquait de pouponner alors maintenant … sortez d’ici que je m’occupe de mes petits-enfants.. » Je ris de bon cœur et attrape mon sac à main tandis qu’elle s’affaire déjà devant les bébés. « Oh et si ils râlent un peu trop, n’hésitez pas à les mettre dans le même berceau, on a remarqué qu’ils se calmaient mutuellement. » Dis-je à la matriarche alors que j’étais poussée par l’aîné de Lewis vers la sortie.

« C’est bon, t’as tous les papiers avec toi ? » j’interroge le brun tout en montant côté passager de la voiture.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Il va vraiment falloir que je demande à ta mère de me garder les monstres une heure à l’occasion parce que j’ai plus aucun soutien-gorge digne de ce nom qui me va. Je sais pas, je dois avoir encore pris une taille de bonnet parce que j’ai les seins complètement écra… », j’essaie de lui faire des gestes mais ça me fait surtout sourire, tendrement sourire, « (…) ---sés et c’est très désagréable. Oh ! Bonjour Mme Lewis. Vous nous rendez un sacré service Mme Lewis, j’espère que ça vous fait pas trop de garder les deux en même temps. » « Comme je disais à Tone, je meurs d’ennui à la maison et ça me manquait de pouponner alors maintenant … sortez d’ici que je m’occupe de mes petits-enfants..» « Regarde comment je suis, elle s’en sortira pas mal comme nounou », je lui décoche un clin d’œil, dépose un baiser sur le front de chaque jumeau avant de remercier ma mère en posant ma main sur son épaule et en la pressant silencieusement. Elle va nous sauver la mise plus d’une fois, j’en suis certain. « Oh et si ils râlent un peu trop, n’hésitez pas à les mettre dans le même berceau, on a remarqué qu’ils se calmaient mutuellement. » Mes doigts saisissent les siens pour l’attirer hors de la chambre et vers la sortie. Couper le cordon, c’est ce qui se dit, pas vrai ?

On grimpe finalement dans la voiture. « C’est bon, t’as tous les papiers avec toi ?» «Bien sûr que j’ai pensé à tout. Je ne vais pas laisser cette chance nous filer entre les doigts --- », je pose ma main sur sa cuisse un instant pour finalement tourner la tête vers elle. Mon regard se baisse sur sa poitrine et mes lèvres s’étirent en un sourire amusé, «et pour que ce soit dit à voix haute, je la trouve parfaite moi cette poitrine --- », je me penche vers elle pour déposer un baiser sur sa joue puis sur ses lèvres.

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Gentiment mais fermement, je me fais mettre à la porte de la chambre des jumeaux. J’avais entièrement confiance en la mère de Tony. Elle avait eu 4 enfants, elle sait ce qu’elle fait, pas de doute. « Regarde comment je suis, elle s’en sortira pas mal comme nounou » La réflexion de Tony me fait éclater de rire. « Oui t’es grand et fort, j’ai compris ! » plaisantais-je. J’embrassais les deux monstres et murmurais un rapide : « A tout à l’heure mes poussins. » et que je remerciais la matriarche Lewis alors que Tony prenait ma main. Ça fait de moi une mère poule si je dis que je me sens mal de laisser mes enfants ? Ils sont si petits mais je sais aussi que c’est pour une bonne raison que je les laisse avec leur grand-mère. Couper le cordon, on a dit ? … Connais pas ce concept !

Une fois dans la voiture et avant de démarrer, je demande à Tony s’il a pris tous les papiers. «Bien sûr que j’ai pensé à tout. Je ne vais pas laisser cette chance nous filer entre les doigts --- » Et j’affiche un sourire en coin parce qu’il est évident qu’il est aussi excité que moi par cette perspective. Dans ma tête, c’est déjà notre maison mais tant que rien n’est signé, je ne veux pas me projeter de trop pour ensuite, être déçue. Je baisse les yeux sur sa main posée sur ma cuisse et fronce les sourcils quand je vois son regard dévier sur ma poitrine. «et pour que ce soit dit à voix haute, je la trouve parfaite moi cette poitrine --- » Je pouffe de rire quand il se penche pour embrasser ma joue et pose ma main libre sur sa joue quand nos lèvres s’unissent dans un chaste baiser. « Tant qu’elle te plait à toi, c’est le plus important. » lui soufflais-je, malicieuse en voyant son sourire amusé.

Il démarre et quelques minutes plus tard nous voilà garés devant la maison de nos rêve. Je sors de la voiture et mon regard est émerveillé une deuxième fois. Anja le requin est là, clés en main et j’ai presque l’impression de voir son sourire carnassier. Je m’avance vers elle pour lui serrer et m’écarte pour laisser Tony faire de même. « Vous avez eu la possibilité de discuter de cette maison hier ? Pas de bébés ni de chien aujourd’hui ?» souligna notre interlocutrice. « Oui, on aimerait la re-visiter cette maison, elle nous a plu hier mais, on voudrait la revoir à tête reposée. Et, tu as des questions à poser sur la maison non ? » Dis-je en me tournant vers Tony. Je me rapproche de lui, passant mon bras à hauteur de de ses côtes. Le côté négociation, je le laisse gérer en tout confiance, c’est son domaine. « Génial ! Alors on y va ! » Elle nous invita à la suivre et en rentrant, j’avais la même sensation qu’hier : grand, beau, magnifique …

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Tant qu’elle te plait à toi, c’est le plus important. » « Oh non, il faut aussi qu’elle te plaise --- mais j’avoue avoir de l’amour pour elle pour nous deux --- », qu’il dit d’une voix amusée, redéposant un baiser sur ses lèvres.

On prend la route et quand on se gare, j’ai le sentiment que c’est exactement là qu’il faut se garer à l’avenir. Je m’imagine quelques secondes … je m’imagine à quoi pourrait ressembler notre vie, à l’avenir. Nous pourrions nous garer ici, chaque jour du reste de nos vies. A deux. A quatre. A plusieurs même. Anja est là et semble trépigner d’impatience. Show-time ! « Vous avez eu la possibilité de discuter de cette maison hier ? Pas de bébés ni de chien aujourd’hui ? » « Oui, on aimerait la re-visiter cette maison, elle nous a plu hier mais, on voudrait la revoir à tête reposée. Et, tu as des questions à poser sur la maison non ? » Penne enroule son bras autour de moi et j’acquiesce d’un signe de tête. « Génial ! Alors on y va ! »

Et, on y va.
On passe au peigne fin chaque pièce. Je jette un coup d’œil sur absolument tout, mentionne de potentiels travaux. On discute des factures. On essaie d’en savoir plus, toujours plus --- Anja répond du tac au tac à chaque fois. Il semblerait qu’elle se soit aussi bien préparée que nous. Je jette un coup d’œil par la fenêtre de la future chambre des enfants – dans mon esprit – et je constate le jardin. L’idée d’avoir un vrai jardin, de pouvoir laisser les jumeaux jouer quand ils seront plus grands. Pourquoi est-ce si facile de se projeter ? C’est dingue quand on y pense. Il ne me faut pas beaucoup pour nous voir dans cette maison ensemble. Je cherche Penelope du regard pour venir me placer derrière elle, enroulant mes bras autour d’elle et lui glissant au creux de l’oreille comme le ferait un gamin dans un magasin de jouets : « je la veux. » Je glousse un peu avant de déposer un baiser dans son cou et la laisser venir se retourner pour me faire fasses. Mes mains ne la libèrent pas et glissent même sur ses fesses pour la rapprocher de moi. « On serait parfaits ici --- imagine --- », car je ne sais pas si c’est aussi simple pour elle que pour moi de nous imaginer vivre et vieillir ici, « dis moi que tu nous vois aussi ici --- »

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@Anthony Lewis ☆ Pénélope

Fin Juillet – Chez Anthony & Pénélope #339 Et c’est parti pour le deuxième round de cette visite. Comme la veille, la maison me plait tout autant mais je vois également Tony en mode négociant. Il pose des questions plus ou moins techniques à Anja qui y répond toujours avec une rapidité plutôt déconcertante. Elle a bien bossé son dossier, elle a flairé les potentiels acheteurs. On est d’accord tous les deux qu’il va falloir faire certains travaux de peinture pour la chambre des enfants et on aimerait le faire rentrer dans le budget. Et Anja répond à nos interrogations. D’ailleurs, nous nous arrêtons un peu plus près dans cette chambre et je regarde par la fenêtre. De là où nous sommes, on peut voir le jardin. Un vrai jardin, pas le petit morceau de pelouse que j’ai au #339 ! Le regard perdu dans le vide, je ne vois pas Tony approcher mais je sens ses bras s’enrouler autour de moi et ferme les yeux quelques instants quand il dépose un baiser dans mon cou. « je la veux.   » qu’il murmure à mon oreille. Mon sourire s’agrandit et je me retourne pour lui faire face. Je passe mes bras autour de son cou et il m’attire un peu plus contre lui, les mains sur mes fesses. Je me mordille la lèvre inférieure, « Elle est toujours aussi parfaite pour nous. » confirmais-je sans le quitter des yeux. « On serait parfaits ici --- imagine --- » D’un signe de tête, j’acquiesce. « C’est pas difficile de se projeter dans un endroit pareil. » - « dis moi que tu nous vois aussi ici --- » Je lui souris en regarde autour de nous. « Je t’imagine parfaitement dans la cuisine et je nous vois bien nous faire des soirées en amoureux dans le salon ou sur la terrasse dehors, et j’imagine bien la superbe pendaison de crémaillère qu’on pourrait faire. » Lui dis-je amusée. Oui, je m’y voyais déjà ! Je m’approche de son oreille, resserrant un peu mes bras autour de son cou et lui souffle à l’oreille d’une voix chaude : « Et surtout – et tu peux me prendre pour une folle – mais je nous vois bien baptiser toute les pièces de cette maison. Même le jacuzzi !» Je dépose un baiser sous son oreille et laisse échapper un éclat de rire malicieux. Je porte mon pouce à ma bouche pour en mordiller l’ongle sans le quitter des yeux. « On le fait ? c’est quasiment un engagement pour la vie là !» Je devrais paniquer, mon cerveau devrait tourner à plein régime en imaginant si ça foire, mais non, ça ne peut pas foirer parce que je suis certaine que c’est l’achat de notre vie et qu’on y vieillira ensemble dans cette maison.

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Anthony ☆ @Pénélope Danbury  

Fin Juillet 2024
« Elle est toujours aussi parfaite pour nous. » « On serait parfaits ici --- imagine --- » «C’est pas difficile de se projeter dans un endroit pareil.» « dis moi que tu nous vois aussi ici --- » Son sourire me laisse une idée de ce qu’elle s’apprête à répondre mais j’ai envie et besoin de l’entendre dire à voix haute.

« Je t’imagine parfaitement dans la cuisine et je nous vois bien nous faire des soirées en amoureux dans le salon ou sur la terrasse dehors, et j’imagine bien la superbe pendaison de crémaillère qu’on pourrait faire. » Évidemment, mes lèvres s’étirent en un sourire un peu plus large car c’est exactement ce que je voulais entendre, ce que j’avais besoin d’entendre. Elle parvient à nous voir ici. Elle parvient à se projeter ici avec moi, dans sa vie. Pas comme le simple touriste comme j’avais pu l’être à une époque mais être et devenir un des personnages principaux de notre histoire. « Et surtout – et tu peux me prendre pour une folle – mais je nous vois bien baptiser toute les pièces de cette maison. Même le jacuzzi ! » Je laisse échapper un éclat de rire en tapant une de ses fesses comme pour lui dire d’être sérieuse … car elle ne faisait que me donner des idées et que nous étions tout de même obligés de rester concentrés … rester concentrés ? comment l’être quand elle me jette ce regard et me donne envie de lui sauter dessus. Je secoue la tête, amusé. « On le fait ? c’est quasiment un engagement pour la vie là !» « Avec Eva et Mattero, on est déjà engagé pour la vie », j’hausse les épaules, « et je me souviens de pas mal de soirées où tu m’as promis qu’on ne se quitterait jamais --- donc --- en soi, c’est pas grand chose », dis-je d’une voix amusée même si je pense chacun de mes mots.

J’hoche la tête.

« Penelope Danbury. On le fait. C’est officiel. On le fait. »

Et c’est aussi simplement que ça … que nous sommes sur le point de devenir propriétaires.