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 chandelier still flickering here (rubis #21)

Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
chandelier still flickering here (rubis #21) IAeu3cF Absent
ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

RPs EN ATTENTE :
lewis #3 › midas #3

RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16ambrose #17ambrose #18ambrose #19ambrose #20diego #3diego #4diego #5ethel #5ethel #6ethel #7evelyn #6helen #3jolewis #2louis #2louis #3louis #5mavis #15mavis #16mavis #17mavis #18mavis #19mavis #20mavis #21mavis #22nina #7nina #8nina #9nina #11nina #10oliverhett #18rhett #21scarlettscarlett #2scarlett #3scarlett #4scarlett #5scarlett #6scarlett #7scarlett #8scarlett #9scarlett #10shilohzoya #2i'm the problem it's mebreaks his favorite toysjune george | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2021: lewis | 2020: helenhelen #2rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5louis #6rhett #17 | 2010: louis #4 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)nina #4 (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)spencer (gd)swann #4 (ghd)swann #5 (md)swann #6 (md)swann #7 (md)tessa (gd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
baby bye bye bye:

TELEPHONE :
ambroseethellouismavismidas › ninarhettscarlett

AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42899-and-so-the-battleships-will-sink-beneath-the-waves-ruben
https://www.30yearsstillyoung.com/t45771-ruben-sign-of-the-times
https://www.30yearsstillyoung.com/t48005-ruben-hartfield

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyMer 24 Juil 2024 - 8:54

Mavis Barnes adore ce message



chandelier still flickering here
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

Faire un tour par l’étage du bloc opératoire pur voir les préparations de la journée s’organiser, voir le programme qui y était associé, saluer quelques collègues qu’il allait croiser dans les heures à venir. Passer dans le service de neurochirurgie pour attraper les dernières nouvelles de la nuit et voir s’il pouvait se rendre utile avant de disparaitre pour plusieurs heures. Prescrire pour certains patients des traitements qui avaient été mis en attente, analyser certains résultats biologiques qui étaient arrivés en cours de soirée alors qu’il était déjà rentré; se dépêcher de terminer tout ça pour ensuite se joindre à son équipe au bloc opératoire pour plusieurs interventions d’affilé. Ressortir avec la faim au ventre mais la satisfaction accrochée au sourire d’avoir bien travaillé - s’accorder une pause pour engloutir un sandwich et un autre café en plus des deux ou trois déjà vidés plus tôt dans la journée. Passer par son bureau pour répondre à quelques mails et organiser les visites qui s’en venaient dans l’après-midi; recevoir ces dits-patients et préparer leur séjour entre les murs de l’hôpital. Répondre à un appel d’urgence du service parce-qu’un patient perdait pied, l’envoyer une nouvelle fois en salle d’opération pour le reprendre en urgences; le perdre, et cette fois-ci ne pas du tout ressentir la satisfaction d’avoir fait du bon travail. Voguer dans différents services pour répondre aux demandes de ses collègues et ne pas voir les heures de la journée s’écouler le long de la pendule.

Là était un plutôt bon résumé des journées que Ruben pouvait passer ces derniers au St Vincent, à quelques détails près et quelques éléments intervertis selon ce qui était plus urgent ou prévu ce jour là. C’était là également ce à quoi il se raccrochait, parce-que cela l’empêchait d’avoir trop de place pour trop réfléchir et trop de temps de libre pour avoir envie de s’égarer ici et là. Travailler était la seule chose qu’il pouvait réellement se permettre, et c’était la seule chose qui lui donnait encore un semblant de normalement à son quotidien - ce dernier s’étant retrouvé sans dessus-dessous en un rien de temps ces dernières semaines. Resté concentré sur les tâches à accomplir l’empêcher aussi de trop cogiter sur le fait que sa femme travaillait à quelques services de là mais ne souhaitait pas lui adresser la parole, et que sa maitresse passait pas mal de temps dans son service mais avait préféré lui briser le coeur plutôt que de lui donner le temps nécessaire de digérer la présente situation.

Soupirant et relevant son regard de la tablette dont la lumière lui brûlait la rétine, papillonnent des cils un instant, Ruben se mit sans réellement s’en apercevoir à observer un jeune homme se tenant non loin de lui dans le hall d’accueil des urgences. L’air hagard accroché au visage, il ne pouvait pas faire plus tâche dans le décor qu’il le faisait déjà; jetant un coup d’oeil circulaire dans la pièce, il fit bien que personne ne semblait se diriger vers lui alors il abandonna un instant sa tablette et sa position accoudé au comptoir de l’accueil pour se diriger vers le jeune homme. « Je peux vous aider peut-être ? » Le Ruben parfaitement adapté à n’importe quelle situation et courtois à faire pâlir les grands hommes sortait de sa carapace. Le jeune sembla presque étonné qu’on lui adresse la parole, lui souriant en retour un brin maladroitement. « Je… Je vais pas vous déranger, vous avez l’air occupé. » Ruben étira un petit sourire. « Rien qui ne peut pas attendre. Vous attendez pour une consultation ? » Ils étaient dans le hall des urgences, après tout: toutes les possibilités étaient à prendre. Il secoua rapidement la tête. « Non non, pas du tout. Je… C’est idiot, mais je confirme les doutes que j’avais: j’attends quelqu’un qui doit terminer sa journée ici, mais je ne suis pas au bon endroit pour le faire. » Ce fut avec un petit rire qu’il répliqua dans un premier temps. « Si ça peut vous rassurer, vous n’êtes pas le seul à ne pas connaitre tous les chemins de cet hôpital par coeur. C’est un soignant qui travaille ici ? Je peux peut-être vous indiquer si j’ai croisé la personne que vous attendez ces dernières minutes. Ca pourra peut-être vous aider. » Il haussa les épaules. « Peut-être, oui. » Le jeune homme face à lui avait repris un peu d’aplomb, sortant son téléphone de sa poche. « J’ai rendez-vous avec… Mavis ? Je connais pas son nom de famille mais voici une photo d’elle, si jamais. » Oh, il jeta un coup d’oeil à la photo plus par principe qu’autre chose, et surtout pour ne pas laisser paraitre le malaise qu’il ressentait à la tournure que prenait cette discussion. Si seulement il ne connaissait que le visage de Mavis par coeur pour se permettre de l’identifier, ce serait une situation on ne pouvait plus normale - il n’en était rien. « Je la connais oui, elle travaille dans mon service. Vous savez quoi ? Asseyez vous, je vais la prévenir que vous êtes arrivé par l’entrée des urgences. » Le jeune homme semblait ravi alors qu’il se reculait pour s’installer sur l’une des chaises de l’accueil alors que Ruben, le visage prenant une teinte bien plus dure maintenant qu’il n’était plus visible par l’autre homme, attrapait le téléphone de l’accueil pour faire appeler Mavis sans qu’elle ne sache que c’était lui qui était responsable de la demander ici.











chandelier still flickering here (rubis #21) 4052937387 :



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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
la pomme de la discorde
  
chandelier still flickering here (rubis #21) IAeu3cF Présent
ÂGE : 25 ans (11.06.1999)
SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben)
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
chandelier still flickering here (rubis #21) Tumblr_inline_pc0uyltjH41urfelz_1280
POSTS : 2676 POINTS : 340

TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair)
RPs EN COURS :
chandelier still flickering here (rubis #21) Cmy2
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
chandelier still flickering here (rubis #21) Fbml
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


ambrose#18ruben#24

RPs EN ATTENTE :

chandelier still flickering here (rubis #21) Ce1ec01b26f2a5e895a12d63170cf3cf2f7b3426
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
chandelier still flickering here (rubis #21) 3f974200162afe901327419b995974f34da2b98f
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : olivia holt
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code)
DC : jo carter & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 20/10/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t46706-mavis-she-had-a-marvelous-time-ruinin-everything
https://www.30yearsstillyoung.com/t46744-mavis-i-ll-stare-directly-at-the-sun-but-never-in-the-mirror
https://www.30yearsstillyoung.com/t46747-mavis-barnes

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyMer 24 Juil 2024 - 16:59

Ruben Hartfield adore ce message



chandelier still flickering here
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Finalement, la vie lui paraissait plus facile sans l’épée de Damoclès qu’était sa relation avec Ruben flottant au-dessus de sa tête. De là à dire que tout était joyeux, elle n’irait pas jusque-là — elle s’ennuyait un peu, il fallait bien qu’elle l’admette —, mais ne pas s’encombrer de lui accorder de l’attention, ça lui permettait de se focaliser que sur une seule et unique chose, et c’était son travail. Elle ne savait pas exactement à quel moment le déclic s’était fait dans sa tête pour qu’elle se mette à relativiser tout ce qui s’était passé ces derniers temps, surtout pour relativiser la décision qu’elle avait prise pour eux, mais une chose était certaine, elle réussissait particulièrement bien à donner le change. Elle le croisait parfois, le jeune homme, forcée de travailler avec lui, seulement elle le traitait comme tous les autres : comme un supérieur, ni plus ni moins. Elle ne se souciait pas des regards qu’on lui lançait de temps à autre quand ses acolytes internes se demandaient comment ça se faisait que, soudainement, ils paraissaient plus distants l’une de l’autre, à ne quasiment jamais partager de cas ensemble, ou simplement quand ils voyaient qu’ils ne faisaient pas comme d’habitude et qu’ils ne discutaient pas en dehors du cadre strict de leur attribution durant le service, mais Mavis s’en moquait. Quand elle disait que c’était terminé, c’est que ça l’était. Ça lui permettait aussi d’envisager la proximité d’autres titulaires qui apprenaient à les connaître enfin, elle et son travail ; comme si elle s’était débarrassée d’entraves, elle se retrouvait à vagabonder en dehors des limites qu’elles s’étaient toujours imposées, se rendant compte que, si Ruben restait le neurochirurgien le plus doué du service après son père, il n’était pas le seul à faire du bon travail. Ça lui avait ouvert les yeux sur ses opportunités, sur ses manquements aussi. Elle découvrait une nouvelle facette du service dans lequel elle avait toujours voulu travailler, elle découvrait même d’autres services qui commençaient à s’opposer à ses certitudes en matière d’avenir. Plus concentrée que jamais, plus curieuse aussi, elle adorait ce qu’elle faisait. Barnes. Urgences. A l’air important. C’était presque un télégramme qu’elle venait de recevoir en direct de la part d’une infirmière qui passa la tête à l’angle du mur de la salle de soin dans laquelle elle était fourrée. Elle ne se figurait plus vraiment de ce genre de choses Mavis, elle prenait les consignes avec sérieux et les exécutait rapidement, jugeant moins la forme que le fond, ce qui était bien souvent plus que nécessaire. Il lui semblait que c’était le cas maintenant, alors elle délaissa son exercice de suture qu’elle était en train de faire dans cette salle de soin libérée pour l’occasion, laissa rouler son tabouret jusqu’à la porte de la pièce, manoeuvra avec habitude pour ne foncer dans rien en progressant jusque-là, et jeta ses gants en sortant sans en demander plus, se dirigeant en automate vers le service des urgences qu’on lui avait indiqué sans qu’elle n’en demande davantage, docile, mais surtout volontaire.

Elle aurait peut-être dû moins l’être, cette fois. Au loin, elle le vit : Rudy, et elle se demanda si elle avait raté un épisode. Sa question pris de l’ampleur dans son esprit quand elle remarqua que Ruben était fiché derrière le comptoir de l’accueil et qu’ils étaient en pleine conversation. Oh, elle n’aimait pas ça du tout, et ça devait se lire sur son visage qui se figea, sa peau claire devenant marbre, ses yeux se parant d’un voile de mauvais augures "Bonsoir." lança-t-elle tout de même lorsqu’elle arriva près de son prétendant. Ravi, il se tourna vers elle avec un grand sourire ; la dernière fois qu’il lui avait donné de ses nouvelles remontait au rendez-vous qu’il lui avait donné à l’Esquire et lors duquel il lui avait finalement posé un lapin "La voilà enfin. T’es magnifique." Tu m’en diras tant. En toute discrétion, elle ne put s’empêcher de lancer un petit regard de côté à Ruben. Elle était raide comme un piquet, Mavis, et le fut encore plus lorsque, terminant de s’approcher, Rudy se permit de lui déposer une bise sur la joue sans même réaliser un instant que ça pouvait être inconvenant considérant qu’elle se trouvait sur son lieu de travail. Sauf qu’elle avait fait bien pire sur son lieu de travail, et celui qui se trouvait derrière le comptoir de l’accueil était le mieux placé pour le savoir.

Il y eut un temps de latence, celui qui lui fut nécessaire pour reprendre sur elle et demander à Rudy, et ce dans un sourire qui transpirait la fausseté, l’un de ses  index venant gratouiller l’arrière de sa nuque avec embarras "Et hm, qu’est-ce que tu fais ici ?" Elle ne le laissa pas répondre, elle coinça ses cheveux derrière son oreille, et fit dériver son attention sur Ruben pour lui demander "C’est vous qui m’avez fait appeler ?" Elle le vouvoyait maintenant. Elle avait ré-instauré cette limite sans même s’en rendre compte, tout comme elle ne se rendit pas compte que c’était la première fois depuis plusieurs semaines qu’elle posait véritablement ses yeux sur lui. Ça ne lui fit rien — ou plutôt, ça n’eut pas le temps de lui faire quoi que ce soit puisque Rudy se permit une fois encore de s’approcher d’elle, mais cette fois, pour poser un bras sur son épaule et répondre à la question qu’elle lui avait posé tout à l’heure sans se soucier un seul instant de la présence de Ruben "Je me suis souvenu de l’endroit où tu bossais, et j’ai pensé me faire pardonner pour la dernière fois. C’était vraiment pas classe, je peux tout t’expliquer." finit-elle par lui murmurer, et cette proximité, elle la gêna assez pour qu’elle s’en dégage dans un léger rire de circonstance. Acculée, elle prit la décision de faire le tour du comptoir de l’accueil derrière lequel Ruben se trouvait toujours en répondant au jeune homme "Je suis super occupée ce soir, Rudy — on m’a dit que vous aviez besoin de moi, docteur Hartfield ?" fit-elle à Ruben après s’être très bruyamment raclée la gorge en espérant, tripotant le clavier de l’ordinateur pour se donner bonne contenance, prouver à Rudy que, quelque part, elle disait la vérité, et qu’elle était bel et bien occupée ce soir ; et les autres soir aussi, parce que Rudy était un idiot de première catégorie, et que ce qui l’avait intéressé chez lui, ce n’était surement pas sa conversation digne de celle d’un enfant du cour préparatoire… et encore, elle était bien gentille "Allez, t’as même pas cinq minutes ? C’est tout ce que je te demande." Mavis serra les dents "Vous prenez bien des pauses, ce serait de l’esclavage sinon." termina d’arguer Rudy en riant à moitié, se penchant sur le comptoir pour chercher le regard de Mavis qui resta penchée sur l’ordinateur en espérant que son silence le pousse à lâcher l’affaire.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyJeu 25 Juil 2024 - 17:35

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(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

« Bonsoir. » Il savait que cette interaction ne lui était pas en premier lieu dédiée, mais d’entendre sa voix lui laissait un long frisson monter le long de son échine; ce n’était pas comme toutes ces fois où ils se croisaient dans les étages, et qu’ils s’adressaient la parole patient-interposé ou autres collèges présents. « La voilà enfin. T’es magnifique. » Kill me already. Relevant lentement son regard pour qu’il se pose sur Mavis plutôt que partout ailleurs, bien sur qu’il s’aperçut du petit qu’elle lui lança à la dérobée alors que l’autre venant de prendre la parole. Finalement, peut-être que la situation pouvait être un brin plis amusante qu’il ne l’aurait pensé - parce-que ce n’était pas un adjectif qu’il lui aurait spontanément donné, à aucun moment, à y regarder de près. Surtout lorsque l’autre déposa un baiser sur la joue de la blonde. « Et hm, qu’est-ce que tu fais ici ? » Comme si la réponse n’était pas évidente. « C’est vous qui m’avez fait appeler ? » Il lui en mettrait des vous, c’était ridicule. « Bien sur. » Qu’il répondit cependant avec un naturel déconcertant, comme si c’était là tant d’une évidence qu’il n’aurait pas du avoir besoin de le préciser. Bien sur que c’était lui qui l’avait fait appeler, elle voyait d’autres personnes présentes ici qui se préoccuperaient autant d’elle ?

Peut-être le jeune homme qui se tenait également dans la pièce - cela semblait même perte sa préoccupation principale, alors qu’il passait son bras par dessus les épaules de Mavis et que Ruben dut plonger ses mains dans ses poches pour ne pas se permettre un geste qui n’aurait en rien été permis normalement dans ce genre de situation. « Je me suis souvenu de l’endroit où tu bossais, et j’ai pensé me faire pardonner pour la dernière fois. C’était vraiment pas classe, je peux tout t’expliquer. » Oh, en plus d’avoir l’air idiot, il l’était vraiment. Quel plaisir pour les yeux, vraiment - Ben avait envie de lui refaire le portrait.

Contre toute attente cependant, Mavis ne resta pas stoïque sur place et se dégagea même d’ailleurs assez rapidement de la présence de l’autre à ses côtés, pour passer derrière le comptoir de l’accueil et donc du côté du docteur; ce qui n’était plus dans ses habitudes ces dernier temps, là où elle passait plus de temps à fuir sa proximité qu’autre chose et où surtout elle avait mis un point d’honneur à lui souligner qu’elle ne désirait plus avoir affaire avec lui. Piétinant son coeur au passage, il fallait le souligner. « Je suis super occupée ce soir, Rudy — on m’a dit que vous aviez besoin de moi, docteur Hartfield ? » Retenant l’expression de surprise qui se serait naturellement installée sur son visage s’il n’était pas habitué à composer correctement lorsque c’était nécessaire, le regard de Ruben ne lâcha cependant pas la silhouette de la jeune femme qui se postait non loin de lui, se mettant à taper sur le clavier d’ordinateur comme s’il lui avait effectivement demandé de faire quelque-chose. Oh, elle avait besoin de lui maintenant que ça l’arrangeait, donc. Comme c’était hypocrite de sa part. Désormais dos au comptoir, Ben laissa son postérieur s’appuyer contre le bureau, ne posant plus un seul regard sur Rudy - quel prénom idiot - mais laissant tout son champ de vision se consacrer à la blonde. Il entendit bien que l’autre était dans son dos, mais ça lui importait peu: il essayait de déchiffrer à quel jeu elle jouait elle.

« Allez, t’as même pas cinq minutes ? C’est tout ce que je te demande. Vous prenez bien des pauses, ce serait de l’esclavage sinon. » Il avait un rire aussi idiot que son prénom - mais il soulignait un point que Ben saisit pour enfin reprendre la parole. « Mais oui, t’as bien cinq minutes Mavis, voyons. » Il n’utiliserait pas d’un vouvoiement inutile autant qu’il était ridicule. « Je veux dire: on s’est tout dit non ? » Lui, de mauvaise foi ? Ce n’était pas son genre, voyons. Jaloux qu’un autre homme lui porte une attention qu’elle avait demandé à un moment donné, il en était sur ? Pas dans ses habitudes, il n’avait jamais montré un tel comportement à son égard. Laissant son regard posé sur le visage de Mavis, il étira un sourire pincé qu’elle seule pouvait voir en cet instant. Bien sur qu’il faisait exprès de jouer sur des mots qu’elle serait seule à comprendre. « Tu m’as déjà fait des transmissions pour les patients qui étaient à voir, j’ai pas eu vent de la moindre urgence, tu peux prendre cinq minutes de pause. » Parce-que bien sur qu’elle lui avait soufflé un appel à l’aide silencieux pour se débarrasser de l’autre qui semblait vouloir passer par dessus le comptoir désormais, mais oh que non il n’allait pas y répondre. Elle était assez grande pour décréter qu’elle n’avait plus besoin de lui, alors elle assumerait que ce soit le cas. Le pire était que Ruben avait envie de sauter à la gorge de Rudy et de lui venir en aide, tout son corps transpirait cette réaction là - ce n’était pas pour autant qu’il comptait céder à la tentation. Alors il inspira longuement, haussant légèrement un sourcil. « Sauf s’il a quelque-chose que tu m’as pas dit ? Sinon fais pas attendre ton petit-ami comme ça, tu peux prendre cinq minutes pour discuter avec lui. » Serait-elle hypocrite au point de s’enfoncer dans ce mensonge là ? Parce-que s’il était clair qu’il y en avait un qui rêvait de mettre Mavis dans son lit - et qui n’était pas lui, pour une fois -, il était autant clair qu’elle n’avait pas envie de le voir et qu’elle s’impatientait de le voir lâcher l’affaire. C’était sans compter sur le fait que Ruben n’entrerait pas dans son jeu à elle, pour une fois.











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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyVen 26 Juil 2024 - 12:22

Ruben Hartfield et Pénélope Danbury adorent ce message



chandelier still flickering here
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Ruben n’avait même pas eu besoin d’ouvrir la bouche pour qu’elle sache : il allait gaiement profiter de l’occasion pour lui faire payer de l’avoir largué comme la pire des immondices. Elle en eut la confirmation quand il employa les termes qu’elle lui avait offert comme cadeau d’adieux, et qu’elle se mit à le haïr encore plus que ce n’était déjà le cas, la somme de ce qu’elle ressentait pour lui transmutant en de la colère sourde, qu’elle ne pouvait que contenir à ce moment-là, pas encline à se donner en spectacle pour lui faire plaisir. Elle le fixa intensément, elle le fixa avec les dents serrées, elle le fixa au point d’en oublier qu’ils n’étaient pas seuls et que l’autre abruti de service était à proximité. Il ne se rendrait compte de rien parce qu’il était idiot comme tout, imperméable à l’électricité qui prenait forme juste-là, dans l’espace qui la séparait de Ruben qu’elle ne lâcha pas du regard alors qu’il parlait avec son air habituel : celui qui confirmait qu’il adorait plus que tout au monde s’écouter parler. Combien de fois lui avait-elle sauver les miches, à lui ? Combien de fois s’était-elle mise en travers de lui et des embûches qu’il était susceptible de trouver sur son chemin juste pour que sa réputation soit préservée ? Sombre connard, qu’elle pensa en ravalant la rage qu’elle avait au fond de la gorge, se retenant de s’approcher de lui pour lui griffer le visage, le gifler, le pousser tandis qu’il s’amusait de la situation sans démontrer le moindre respect pour sa personne et pour ce qu’ils avaient été.

Il voulait jouer, donc. N’était-ce pas toujours le cas ? Elle se ranima tout à coup, ses yeux finissant enfin par cligner et son sourire illuminant ses traits comme si elle était un automate qui reprenait vie après une période de veille beaucoup trop longue "C’est vrai après tout, j’ai droit à quelques minutes." Elle se détestait déjà d’adhérer à la parole de Ruben qu’elle finit par contourner, non sans le bousculer au passage avec l’air de comme si de rien n’était, rejoignant Rudy dont le sourire authentique fit naître des petites ridules au coin de ses yeux. Il aurait pu être charmant, il aurait pu lui plaire, vraiment. Mais il n’avait pas la matière grise nécessaire, ce petit truc qui faisait qu’il avait du chien et qui lui donnait envie de repousser les limites pour voir à quel point il se briserait quand il s’apercevrait que c’était elle la plus intelligente d’eux deux. Là, c’était trop évident que c’était elle, et ça ne lui plaisait pas, lui donnant le sentiment d’un travail pré-mâché, pour lequel elle n’aurait pas suffisamment oeuvré pour sentir qu’elle méritait le trophée. Elle l’avait plus ou moins repoussé tout à l’heure, Rudy, mais là elle s’approcha d’elle avec le sourire accroché aux lèvres, un peu comme s’il lui avait fallu recevoir l’aval d’un de ses supérieurs pour se comporter comme la toute jeune femme qu’elle était. Elle était sur son lieu de travail, elle devait se comporter comme telle, elle s’autorisa pourtant quelque chose qui ravirait Rudy, qui donnerait des envies de meurtre à Ruben. Et c’était bien pour ça qu’elle en eut l’idée : non seulement, elle lui prit les deux mains pour intercaler ses doigts entre les siens, mais en plus de ça, elle se hissa doucement sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa bouche, et lui murmurer juste après "Salut." Elle avait envie de vomir. Encore plus quand elle remarqua que Rudy était sincèrement contenté par son initiative et que, lâchant l’une de ses mains pour la poser contre la nuque de Mavis, il lui en donna un autre qui n’avait rien du baiser de bonjour duquel elle venait de l’honorer avec générosité. Non, il y mit tout son coeur ; et pas que d’ailleurs, sa grosse langue venant chercher la sienne avec la délicatesse d’un poisson nettoyeur de vitre, à croire qu’il essayait de lui aspirer son âme en la forçant à ouvrir la bouche comme il la contraignait à le faire.  Tuez. Moi. pensa-t-elle "OK, on va y aller doucement. Je vais te faire visiter le bureau." finit-elle par lui dire tout bas en le faisant reculer, mais avec délicatesse, pas très à l’aise au fond de faire ça ici, même si elle l’avait cherché, qu’elle espérait qu’à cet instant précis, Ruben n’avait qu’une envie et c’était de s’en tirer une dans la bouche. Il ne le ferait jamais, il était trop lâche pour ça.

Mavis en revanche, elle allait jusqu’au bout de ses plans les plus foireux, et celui-ci ne ferait pas exception. Elle garda l’une des mains de Rudy dans la sienne, tamponna ses lèvres l’une sur l’autre pour être encore plus écoeurée par l’arôme qu’il avait laissé dessus, mais ne le montra pas, et le guida jusqu’au comptoir qu’elle avait quitté pour se rendre dans l’arrière-bureau dans lequel elle rentra avec lui. Elle eut à peine le temps de refermer la porte derrière eux qu’il se saisit de ses hanches pour la retourner et repartir à l’assaut de ses lèvres sans que Mavis ne réussisse à apprécier la brutalité de son geste, encore moins le relent d’alcool qu’elle réussit à reconnaître cette fois, alors qu’il grognait contre ses lèvres et qu’il la dirigeait sans lui demander son avis vers l’un des meubles placé juste devant la vitre qui faisait la démarcation entre l’intérieur et l’extérieur. Il la fit s’asseoir dessus en plongeant sa tête dans son cou sans cérémonie, Mavis ne réagissant que par des expressions de dégoût qu’elle était ravie que Ruben ne pouvait pas voir puisqu’elle était dos à la vitre ; il pouvait tout de même voir une partie de ce qui était en train de se passer, elle en était certaine. C’était aussi le cas de n’importe qui passant devant le comptoir d’accueil, et autant l’idée que Ruben assiste au spectacle qu’elle consentirait à continuer la stimulait plus que l’autre excité qui lui frictionnait les cuisses en même temps qu’il embrassait son cou avec la volonté évidente de lui laisser des marques, autant que la totalité du service la voit dans cette position la mettait particulièrement mal à l’aise. Le repoussant un instant, elle se retourna juste assez pour pouvoir tirer sur la baguette du store vénitien, rencontra en même temps le regard de Ruben qu’elle ne lâche pas d’un cil quand elle le baissa avec une bonne dose de dramaturgie dans l’action même de lui obstruer la vue pour qu’il s’imagine tout et n’importe quoi.

Sans public, elle n’attendit pas que Rudy s’empare à nouveau de ses lèvres pour le tenir à distance et sauta du bord du meuble en lui faisant "J’ai plus envie." "Tu te fous de ma gueule ?" En fait, oui, qu’est-ce qu’il croyait ce demeuré ? C’était le moment de baser son discours sur la bien-pensance inhérente à sa génération, aussi d’une toute petite voix, Mavis lui fit savoir en le contournant, allant de suite se rincer la bouche dans le petit lavabo mis à la disposition de ceux qui passaient dans le bureau. A son bruit subtil de gargarisme succéda sa parole "On a le droit de changer d’avis en cours de route, Rudy." Faisant mine d’être courroucée, elle battit presque adorablement des cils en sentant toujours son goût sur ses lèvres — quelle horreur, elle avait vraiment envie de vomir. Mais l’idée que, de l'autre côté, Ruben était en train de fulminer de la savoir entre les mains d'un autre sous son nez, ça lui mettait des papillons dans le ventre sur lequel elle posa sa main finalement pour ajouter à son refus d’obéir aux envies salaces de Rudy qui recommençait à s’approcher d’elle "C’est la mauvaise période du mois de toute façon." "C’est rien ça." Ah. Bon point pour Rudy. Elle considéra l’idée deux secondes, c’était tellement rare, et puis elle secoua fort la tête pour objecter avec volonté "Oui, mais non. J'ai des crampes là." "T’es qu’une salope d’allumeuse, ouais." Rudy, quand même, on en était encore là en 2024 ? Elle le regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes, pas parce qu’elle était impressionnée par la frustration qu’elle voyait déborder de ses grands yeux, mais bien parce qu’il pouvait arguer ce qu’il voulait : sa bagatelle, ce n’était pas avec elle qui la consommerait. Elle, elle voulait juste que Ruben sache qu’elle avait toujours un talent certain pour le jeu et que s’il voulait invoquer la revanche, elle n’hésiterait pas un seul instant à se montrer tout, sauf fair-play. Rudy se mit à soupirer très fort, bruit d’animal prêt à charger qui finit par se dégonfler ; il cessa de la fixer comme un mâle en rut et envoya balader une chaise en partant, ouvrant la porte avec fracas dans la foulée de son départ dont elle se félicitait, c’était évident. Ni une ni deux, Mavis défit les quelques boutons du haut de son chemisier, celui de son pantalon, et se mit à haleter juste un peu pour alerter quiconque était de l’autre côté, espéra du plus profond de son petit coeur que c’était Ruben, et attendit patiemment que sa comédie face effet.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
chandelier still flickering here (rubis #21) IAeu3cF Absent
ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

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lewis #3 › midas #3

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CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
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PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyJeu 1 Aoû 2024 - 0:43

Mavis Barnes et Pénélope Danbury adorent ce message



chandelier still flickering here
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).

***

Il étaient deux joueurs, et deux bons joueurs qui plus était: ça avait toujours été le cas et ça ne changerait pas avec le temps, ils en avaient joué et usé, et ils continuaient encore aujourd’hui malgré tout de tirer sur cette corde là. Le gros problème de Ruben - outre sa tendance à céder à l’infidélité avec une facilité à faire peur -, c’était qu’au bout d’un moment les règles du jeu se retournaient assez rapidement contre lui tant il tendait à une jalousie naturellement mauvaise. Si bien que lorsque Mavis sembla reprendre vie sous ses yeux, il sut d’avance que ça n’allait pas lui plaire - elle était prête à aller bien plus loin que lui pour le jeu, elle était meilleure compétitrice, et elle n’avait aucune honte à appuyer avec de mauvaises intentions sur les endroits où ça faisait mal. « C’est vrai après tout, j’ai droit à quelques minutes. » Ca l’arrangeait donc maintenant, de pouvoir prendre quelques minutes de pause, comme c’était amusant; ce qu’il l’était beaucoup moins c’était qu’elle ne rebondit pas, ni ne releva le fait qu’il venait d’appeler l’autre gars qui ne l’était clairement pas son petit ami. Le regard de Ruben resta rivé sur son visage, sa silhouette ensuite même lorsqu’elle le bouscula au passage - c’était mieux que toutes ces fois où elle l’évitait, au moins là elle l’approchait même si c’était pour volontairement le déranger. Et même si cela n’était pas normalement une attitude attendue de la part d’un titulaire envers son élève, lorsqu’elle arriva à hauteur de l’autre gars, il garda son regard sur elle; bien sur qu’il s’aperçut des doigts qu’elle glissa entre ceux de Rudy - comme elle avait plus d’une fois fait avec les siens -, et bien sur qu’entre autres il perçut sans difficulté qu’elle lui offrit un baiser. Il n’avait pas besoin d’être devin pour comprendre qu’elle détestait chaque instant et qu’elle n’agissait comme ça que pour le faire dérailler - une partie de lui serait satisfait de cette partie là, mais plus tard, lorsqu’il n’aurait plus l’image lui brulant la rétine de Rudy plongeant sa langue dans la bouche de Mavis comme s’il était devenu dentiste. « OK, on va y aller doucement. Je vais te faire visiter le bureau. » Le bruit de son sang battant contre ses tempes ne l’empêcha pas d’entendre les mots qu’elle lui avait murmuré - pas à lui, à l’autre.

Ils lui passèrent devant, le regard de Ben ne manquant pas le moindre geste ou la moindre seconde de la scène se déroulant devant lui. Il ne s’aperçut pas de suite même que par réflexe, il s’était délogé du bureau sur lequel il s’était appuyé pour faire quelques pas à son tour en direction de l’entrée du bureau dans lequel il n’était pas invité. Cela lui permit d’être assez proche de la fenêtre pour avoir une vue privilégiée sur ce qu’il se passait maintenant que la porte était close, et il était possible qu’il n’ait jamais autant serré ses mâchoires - pas à s’en faire mal comme il le faisait présentement. Il aurait pu dire quelque-chose, s’interposer; pas en tant qu’homme qui avait eu pour habitude d’être celui emmenant avec lui Mavis derrière des portes closes, mais en tant que supérieur dans cet hôpital dans lequel ils étaient tous les deux employés. Il ne le ferait pas cependant, et Mavis le savait - il le vit dans le regard qu’elle lui accorda alors qu’elle fermait le store pour que ce qu’il se passait à l’intérieur, reste à l’intérieur. Oh, il aurait payé cher pour être celui à l’intérieur. Il aurait payé cher aussi pour réussir à ne pas laisse paraitre si facilement que c’était le cas, et que chaque geste que Mavis avait entrepris pendant la minute écoulée ne l’avait pas atteint; mais la couleur changée de ses yeux, ses mâchoires serrées et ses poings apposés fermement sur ses hanches parlaient pour lui malheureusement.

Fermant les yeux un instant, Ruben se mit à faire les cent pas le long du mur du bureau. Il pourrait regarder si la porte était fermée à clef - il ne le ferait pas. Il pourrait frapper à cette dernière pour signaler que ce n’était pas le genre d’endroit pour s’adonner à ce type d’exercice - il ne le ferait pas. Il pourrait appeler quelqu’un de la sécurité pour les prévenir qu’une personne n’ayant rien à faire dans cette partie là de l’hôpital s’y était introduit - il ne le ferait pas. La liste des choses qu’il pourrait faire n’était pas fameuse, et surtout elle donnait forcément l’information qu’il se trouvait sur le pas de cette maudite porte au moment où Mavis était entrée dans le bureau avec un étrange au service hospitalier, et qu’il n’avait rien fait pour limiter cette action; ils seraient tous les deux en tort et il y aurait la question autant de pouvoir elle avait fait ça, et pourquoi Ruben avait laissé les choses faire. Ce n’était jamais le moment de s’attirer ce type d’attention, et surtout pas en ce moment alors qu’il tentait de faire profil bas au niveau de sa vie personnelle. Sa main s’arrêta au dessus de la poignée de la porte, alors qu’il s’était même pas aperçu que c’était là ;e geste pour lequel il allait à être perdu dans ses pensées; il immobilisa sa main juste à temps, fixa cette dernière avant de refermer et rouvrir vivement ses doigts, de les passer nerveusement dans ses cheveux avant de faire demi-tour face à la porte de façon agitée. Il fallait qu’ils ressaisisse: c’était ridicule - il se rendait dans cet état simplement parce-que sa jalousie était ravie de voir qu’elle avait de nouveau de la place pour briller. Elle avait été mise de coté pendant un long moment, il s’en rendait compte à la sentir le ronger de l’intérieur comme une sensation familière qu’on appréciait autant ressentir qu’oublier.

Ce qui le sortit de ce cercle vicieux dans lequel Ben avait glissé seul fut le bruit de la porte s’ouvrant presque avec fracas du bureau désormais dans son dos alors qu’il était sur l’aller de ses cent pas effectués en continu. Le regard toujours embué d’une amertume certaine, il regarda sortir Rudy qui avait l’air très énervé; oh, l’avait-elle mordu trop rapidement à son goût là où il s’attendait à une jeune femme docile ? L’autre le toisa en passant à ses côtés, alors que le regard du docteur était déjà parti plus loin - porté sur la porte ouverte du bureau. Il n’attendit pas de recevoir le moindre autre signal de n’importe qui ou n’importe où ailleurs pour s’avancer et se pointer dans l’encadrement de ce bureau, les poings sur les hanches et la mâchoire serrée - pour que son regard tombe sur une Mavis débraillée et semblant chercher son souffle. Ben laissa le silence les entourer un instant, son regard parcourant la silhouette de la jeune femme et bon Dieu qu’il eut envie autant d’entrer dans ce bureau pour fermer la porte et la retrouver en seul à seul que de faire demi-tour et partir pour se retirer une image qui brulait sa rétine. « C’était rapide. » Le commentaire était gras, puéril et déplacé bien sur autant pour l’endroit où ils se trouvaient que pour la relation uniquement professionnelle qu’ils entretenaient ces derniers temps. « J’espère que t’as eu le temps d’en profiter quand même. » Et bien sur qu’il leva les yeux au ciel de façon ostentatoire parce-que c’était d’un ridicule que même lui arrivait à s’en rendre compte. « Rhabille toi, y’a rien que tu pourras me faire croire que j’ai pas déjà eu le temps d’imaginer, t’en fais pas. » Mordant l’intérieur de sa joue, son regard se perdit cette fois-ci au delà de la jeune femme, sans point fixe derrière elle, à la fois sarcastique et on ne pouvait plus honnête sur ce qui avait eu le temps de tourner dans son esprit pendant la poignée de minutes où elle avait disparu dans ce bureau. « Et pour ce que ça vaut, il a l’air d’être de la pire espèce et vraiment les regards qu’il te jetait… » Ce n’était pas que la jalousie qui perçait dans le regard et les pensées de Ben, alors qu’il laissait ses yeux se poser sur la blonde. « Tu l’as viré parce-que ça te suffisait pour me faire rager ou parce-que y’a besoin de lui refaire le portrait pour s’être comporté comme une enflure avec toi ? » Il s’en mordrait les doigts plus tard, mais si c’était la seconde partie qui était véritable, il faisait demi-tour de suite pour s’exécuter.











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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben)
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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PSEUDO : ssoveia
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyVen 2 Aoû 2024 - 9:07

Ruben Hartfield et Pénélope Danbury adorent ce message



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lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Feignant de haleter, Mavis compta mentalement en même temps que ses respirations devenaient de plus en plus profondes. Un, deux, t… elle n’eut même pas le temps d’arriver à trois qu’il se pointa à l’entrée du bureau, le docteur Hartfield. Ce qu’elle voyait briller dans ses yeux, c’était encore mieux que tout ce qu’elle était susceptible d’imaginer. Elle connaissait sa jalousie, elle connaissait sa manie de ne pas prendre au sérieux les fois où elle lui avait dit de rester à sa distance et de se mêler de ce qui le regardait. Sur l’instant, elle était pourtant ravie qu’il soit incapable d’envisager de battre en retraite plus longtemps, confronté à son pire cauchemar, celui qu’elle lui faisait vivre avec délectation, prête à en rajouter une couche si ça pouvait lui donner la satisfaction de le voir souffrir. Elle voulait le voir souffrir, qu’il ressente ce qu’elle avait ressenti quand il lui avait dit qu’il l’aimait, mais qu’il l’aimait moins que l’autre. Elle eut un rictus en coin, extatique de voir que la moutarde était en train de lui monter au nez tandis qu’il s’était joué dans sa tête toutes les versions possibles de ce qui s’était passé dans ce bureau avec Rudy. Mavis pencha la tête, la réplique lui vint comme si tout avait été scripté et qu’ils répétaient la même scène, encore et encore, au point que réfléchir n’était même plus nécessaire pour qu’elle réussisse à reprendre la main face à son adversaire le plus coriace "Tout le monde n’a pas votre niveau d’entraînement pour assurer pendant la performance, docteur Hartfield." Tout le monde n’avait pas un planning de coups à tirer successivement pour se laisser l’impression de ne négliger personne, surtout de ne tromper personne, alors que c’était tout à fait ce qu’il faisait chaque jour de sa vie sans le moindre scrupules, sans le moindre remords, se servant des autres comme des réceptacles du désir inassouvissable qui le rendait prompt à faire des erreurs et à les répéter sans jamais apprendre d’elles, persuadé d’être protégé par la volonté des fées qui s’étaient penchées sur son berceau.

Elle le voyait qu’il était agacé, elle ne comptait pas faire en sorte que ce soit moins le cas, lui rétorquant à la suite, bougeant de l’endroit où elle se trouvait pour retourner près du lavabo du bureau où elle fit mine de se laver soigneusement les mains "Certainement plus que vous en ce moment en tout cas." Si elle en avait profité ? Il n’était pas supposé savoir que non, elle ne lui laisserait pas le loisir de croire autre chose que ce qu’elle voulait qu’il croit, en l’occurence qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, avec qui elle le voulait étant donné que, contrairement à lui, elle n’avait pas de bague au doigt. Cette pensée, elle la fit se retourner pour jeter à un oeil à son annulaire gauche. Cette observation, elle l’arrêta pourtant en bon chemin lorsque le ton qu’il employa pour lui donner un ordre lui fit relever la tête et le fixer sans aucune intention de baisser les yeux. Elle savait qu’il avait la grosse tête, ça faisait son charme et lui permettait de briller avec une assurance folle dont la majorité de ses collègues étaient envieux — ça le rendait terriblement beau, autant que ça le rendait terriblement agaçant. Mais lorsqu’il se comportait comme s’il avait de l’autorité sur elle, ça ne lui donnait envie que d’une seule chose, et ce n’était pas de l’embrasser. Elle continua de le fixer,  et la voix altérée par la manière dont elle serra les dents, elle lui dit sans juger bon faire passer ses mots pour autre chose qu’une menace — naturellement, elle repassa au tutoiement "Tu me dis pas ce que je dois faire, d’accord ?" Elle se rhabilla toutefois, et ce presque immédiatement. Reboutonnant son pantalon, elle ne baissa pas les yeux, ne tenant pas une seule seconde lui laisser la main. Dans sa poitrine, son coeur battait à tout rompre.

L’afflux de sang dans ses oreilles la rendait sensible au déséquilibre, mais elle resta droite, le menton dressé. Elle n’avait jamais été impressionnée par Ruben. Elle avait été admirative, fascinée par son talent et sa gouaille, aussi elle n’avait jamais jugé qu’elle n’était pas à sa hauteur. Aujourd’hui, elle l’était encore moins qu’elle savait comment il se comportait quand il se retrouvait entre les cuisses d’une femme comme elle ; elle connaissait ses faiblesses, l’avait-il déjà oublié ? Elle se mit un rire doucement, refaisant maintenant les boutons de son chemiser sous lequel Rudy n’avait même pas pu passer une phalange, et feignant d’être intéressée par ce que Ruben lui disait maintenant, elle croisa les bras sur sa poitrine. Il avait le jugement facile, le docteur "Et pourquoi il a l’air de la pire espèce ?" Vrai, au demeurant. Il fallait le voir écrire, le Rudy, il avait la plume d’un élève de cours préparatoire. Mavis n’était pas une littéraire, mais elle connaissait sa grammaire. Elle poursuivit, serpentant légèrement de la tête en même temps "Parce que lui, il passe par des applications de rencontres pour enchaîner les amants, et que toi tu les pioches au milieu des filles de tes collègues et de tes exs ? T’es à ce point dans le déni pour croire que ça fait de toi une meilleure personne que lui ? Vous avez le même but, alors arrête avec tes jugements de valeur." lui conseilla-t-elle, bien décidée à rester sans concession "Et puis ses regards sont pas pires que ceux que toi, tu me lances. Joue pas au saint, Ruben, c’est un rôle que tu maîtrises bien moins que tous ceux que tu t’efforces de jouer pour sauver ta majestueuse réputation." Laquelle pourrait finir en lambeaux si elle le voulait, s’il la cherchait un peu trop, l’avait-il déjà oublié, ça aussi ? Résolue, Mavis continua de le regarder. Lui, il évitait soigneusement de la regarder dans les yeux depuis tout à l’heure, elle l’avait remarqué. Est-ce que ça la blessait ? Pas plus que de l’avoir  vu se choisir de bien se tenir, campé sur ses deux pieds, déterminé à ne pas la prendre dans ses bras alors qu’elle pleurait, qu’elle avait mal d’avoir pris une décision difficile pour sauvegarder davantage la réputation de Ruben que la sienne, pas plus que de l’avoir entendu lui dire je t’aime pour lui planter un couteau dans le dos la seconde d’après, pas plus que de l’avoir vu se délecter de forcer quelqu’un qu’elle adorait profondément le choisir lui, alors qu’elle était juste là… il ne la regardait pas ? Ce n’était rien en comparaison, elle saurait gérer ça. Mais pourquoi au juste ne la regardait-il pas dans les yeux jusque-là ? Le grand Ruben Hartfield avait-il honte, regrettait-il de faire partie de la même espèce que Rudy ? A nouveau, Mavis en rit doucement, et profita de l’élan d’audace qui s’était imposé à lui pour lui faire, à distance, mais toujours les yeux dans les yeux, histoire de bien appuyer là où ça faisait mal, soucieuse que le message qu’elle allait lui faire passer l’atteigne définitivement et qu’il lui fiche la paix "C’est drôle que tu parles d’enflure…" Parce que tu sais de quoi tu parles, hm ? disait les éclairs qui zébraient ses iris. Dans une autre conjoncture, Mavis aurait gardé beaucoup de tendresse pour Ruben. Mais dans celle dans laquelle ils se trouvaient ? Elle ne pouvait que le mépriser et se demander pourquoi elle avait jeté son dévolu sur lui, l’homme marié qui ne pensait qu’a et avec une seule chose. Elle secoua la tête, s’activant enfin pour d’approcher de la porte devant laquelle il se trouvait toujours "Tu sais rien de rien, fais pas semblant de connaître ne serait-ce qu’une seule partie de l’histoire. T’es juste resté parce que ça te rend malade de l’avoir vu m’embrasser." Quand elle arriva à sa portée, elle ne prit pas de recul. Elle ne s’approcha pas beaucoup plus non plus, mais elle était à bonne distance pour voir les détails de ses iris, pour sentir son odeur et pour entendre ses dents crisser dans sa bouche tant il serrait les mâchoires. Ça lui fit ajouter, espérant que ses paroles les feraient éclater dans sa bouche qu’elle fixa brièvement en même temps "J’aurais adoré que tu le vois me déshabiller, que tu le vois me toucher…" Que ça imprime sur sa rétine, qu’il se demande si c’était mieux qu’avec lui, qu’il en soit malade à crever d’imaginer que oui. Ses lèvres se retroussèrent légèrement lorsqu’elle sourit à nouveau et que, lui donnant un dernier coup d’oeil, de bas en haut, elle lui fasse en le bousculant comme elle l'avait fait tout à l’heure "Retourne reconquérir ta femme, et laisse-moi tranquille. J’ai autre chose à faire que de te regarder te fâcher tout rouge parce qu’on a donné ton jouet préféré à quelqu’un d’autre." Il en avait d’autres après tout, il s’en remettrait.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
chandelier still flickering here (rubis #21) IAeu3cF Absent
ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

RPs EN ATTENTE :
lewis #3 › midas #3

RPs TERMINÉS :
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TELEPHONE :
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CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
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PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Mavis Barnes et Pénélope Danbury adorent ce message



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***

« Tout le monde n’a pas votre niveau d’entraînement pour assurer pendant la performance, docteur Hartfield. » Il leva les yeux au ciel sans s’en cacher, laissa un soupir las lui échapper sans chercher à le masquer. C’était le genre de compliment qui ne serait pas méchant à recevoir, si seulement il était sincère et en rien sarcastique simplement pour piétiner son égo et appuyer là où ça faisait mal. Il adorait jouer, mais ici il n’était pas celui ayant les cartes maitresses et cela le vexait, l’énervait aussi un peu. « Certainement plus que vous en ce moment en tout cas. » - « Aucun doute là-dessus. » Il ne passait en rien un moment agréable, ne s’en cachait pas - et même s’il aurait voulu essayer: elle aurait vu que ce n’était qu’un mensonge; il gagnait du temps à ne pas prétendre. Pas comme elle pouvait le faire en cet instant: elle avait prouvé ce qu’elle avait à prouver, ce n’était pas nécessaire d’en rajouter une couche et une autre alors qu’il n’y avait qu’à jeter un coup d’oeil rapide à la mine du docteur pour comprendre qu’il détestait chaque seconde de cette conversation. « Tu me dis pas ce que je dois faire, d’accord ? » Ben haussa un sourcil. « Le vouvoiement a disparu, intéressant. » Ce qui voulait dire qu’il était simplement assez agaçant pour qu’elle en ait marre, en réalité, mais cela lui suffisait à lui pour le moment: elle avait son attention rivée sur lui. « Je te dis juste que ton petit cinéma sert à rien, j’ai compris l’idée. »

« Et pourquoi il a l’air de la pire espèce ? » Sa mâchoire sembla comme se décaler, presque se luxer quand il retourna son regard vers elle tant cela se passait en réalité d’explications: il n’y avait qu’à jeter un coup d’oeil au garçon pour comprendre que c’était un sale type, à différents niveaux. « Parce que lui, il passe par des applications de rencontres pour enchaîner les amants, et que toi tu les pioches au milieu des filles de tes collègues et de tes exs ? T’es à ce point dans le déni pour croire que ça fait de toi une meilleure personne que lui ? Vous avez le même but, alors arrête avec tes jugements de valeur. » Sa mâchoire claqua, alors qu’il resserrait ses poings posés sur ses hanches. « J’ai pas dit que j’étais mieux que lui, seulement que lui c’est pas compliqué de voir que c’est un sale type. » Il n’y avait aucune comparaison dans sa phrase initiale, elle s’en servait uniquement pour lui exposer ce qu’elle pensait tout bas depuis longtemps, surement. « Et puis ses regards sont pas pires que ceux que toi, tu me lances. Joue pas au saint, Ruben, c’est un rôle que tu maîtrises bien moins que tous ceux que tu t’efforces de jouer pour sauver ta majestueuse réputation. » - « Mais j’ai pas - » Il arrêta sa phrase en cours de route, inspirant longuement, retenant sa respiration un instant ensuite. Il se devait de contenir ses réactions, parce-que c’était exactement ce qu’elle cherchait et il lui donnait gratuitement et bien trop facilement. Pinçant l’arête de son nez d’une main, il arrêta que pour avoir son regard retombant mieux dans le sien; il aurait adoré la voir en colère de cette sorte là fut un temps - aujourd’hui, il n’y avait pas de fin appréciable à ce type de comportement endossé. « C’est drôle que tu parles d’enflure… » Oh comme on, lui disait son regard: elle n’avait pas besoin d’appuyer sur ce genre de points de cette manière, il avait compris le message. « Tu sais rien de rien, fais pas semblant de connaître ne serait-ce qu’une seule partie de l’histoire. T’es juste resté parce que ça te rend malade de l’avoir vu m’embrasser. » Elle était si proche de lui cette fois-ci qu’il n’aurait eu qu’à tendre une main pour attraper l’une de ses hanches et l’attirer à lui; elle était si proche et pourtant elle n’avait jamais été si loin de lui, à chercher une manière et une autre de l’assassiner à distance et sans aucune subtilité; il l’avait cherché, il le savait, mais elle avait cette capacité à insister tant que ce n’était pas simplement un retour de bâton qu’il recevait. « Bien sur que ça me rend malade, Mavis, je le cache pas. » Surtout que cette fois-ci, il était celui l’ayant poussé dans la gueule du loup sans penser qu’elle choisirait de se laisser aller à ce point là. « J’aurais adoré que tu le vois me déshabiller, que tu le vois me toucher… » Son propre air expiré vint gratter la gorge de Ruben, le brûler sur son passage, et il dut retenir le râle d’amertume et de frustration qui tentait de se frayer un chemin jusqu’à l’extérieur. Si cela avait été un jeu, il aurait adoré aussi le voir; ce n’était là que des mots faits pour le blesser et cela fonctionnait - il n’aurait pas apprécié, pas ici.

Elle le bouscula en passant à ses côtés, le délogeant quelque peu de l’encadrement de la porte contre lequel il s’était réfugié, le faisant lever les yeux au ciel une nouvelle fois et remettre ses pensées en place - elle avait raison de le provoquer de cette sorte: il pensait encore à tout ce qu’il avait pu imaginer, et ça le rendait fou de rage à l’intérieur. « Retourne reconquérir ta femme, et laisse-moi tranquille. J’ai autre chose à faire que de te regarder te fâcher tout rouge parce qu’on a donné ton jouet préféré à quelqu’un d’autre. » Ruben pivota sur ses talons pour se retourner dans l’alignement du chemin que prenait Mavis. « Arrête de me bousculer comme ça. » Elle n’apprécierait pas l’ordre, il n’en avait que peu à faire. Le bousculer autant physiquement que verbalement, ici, mais c’était surtout de manière physique qu’il parlait là. « Ou alors si tu veux me faire du rentre-dedans, choisis une méthode plus subtile que de littéralement me bousculer. » Elle n’allait pas apprécier: il n’en avait que peu à faire, de toute manière le peu d’amour qu’elle avait pu éprouver à son égard s’était transformé en haine par sa faute à lui et il en payait les pots cassés. « Et oses me dire que t’apprécies pas un minimum me voir m’énerver comme ça, hein. A d’autres. » Ses pas à lui se mirent en fonctionnement aussi, talonnant la blonde comme s’il était son ombre. A s’éloigner de la sorte de la partie du service où ils se trouvaient et où ils avaient été à l’abris des oreilles et des regards, il ne pouvait se permettre de parler si fort et d’hausser la voix pour qu’elle l’entende à distance. « T’en as rien à faire de lui, et il te dégoute: ça se voit, t’es pas aussi subtile que tu le penses. Pourquoi tu l’as emmené avec toi dans ce bureau, si c’est pas pour me voir me fâcher tout rouge comme tu dis ? » Devait-il souligner qu’elle s’auto-dénommait comme un jouet, ou était-ce hors de limites de jeu ?











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Mavis Barnes
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la pomme de la discorde
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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptySam 3 Aoû 2024 - 17:23

Ruben Hartfield et Pénélope Danbury adorent ce message



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lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

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Le vouvoiement avait disparu parce qu’elle avait envie de le tuer, et que si elle s’était escrimée à garder un semblant de respect pour lui jusqu’alors, redéfinissant les limites de leur relation en se comportant à son égard comme les autres internes le faisaient, elle n’avait désormais plus envie de lui attribuer ne serait-ce qu’une miette de courtoisie maintenant qu’elle prenait toute la mesure de la rancoeur qu’elle éprouvait à son égard. Elle pensait que ça lui passerait, qu’elle décolérerait, et que le temps faisant son oeuvre, elle réussirait à rester rationnelle en se considérant aussi idiote qu’il ne l’avait été en se prenant au jeu de la relation cachée, supposée ne mener à rien, supposer ne rien dire, mais en face de lui, elle s’apercevait qu’elle vivait toute cette fichue histoire comme une vraie peine de coeur. Elle s’en sentait humiliée, se jugeant tellement plus méritante que ça, qu’elle ressentait le besoin de reprendre le dessus d’une façon ou d’une autre, quitte à se montrer radicale, quitte à faire sortir d’elle ce qu’elle réussissait à cacher aux autres des autres d’habitude "Je suis encore assez grande pour faire ce que je veux. Je sais que tu le tiens en haute estime et que tu rêves d’être lui, mais jusqu’à preuve du contraire, t’es pas mon père." Alors son cinéma, comme il l’appelait, elle le ferait jusqu’à ce qu’elle décide qu’elle en avait assez. S’il était aussi intelligent qu’il le prétendait, se pavanant dans tout l’hôpital comme s’il lui appartenait, il n’aurait fait qu’une seule et unique chose : il serait parti à la seconde où il avait compris qui était Rudy et ce qu’il attendait de Mavis. Au lieu de quoi, il était resté à proximité pour la mettre non seulement dans l’embarras en la forçant à répondre à une requête qui lui faisait horreur, mais en plus, il avait attendu qu’il lui fourre la langue dans la bouche pour quoi faire, titiller son côté masochiste et en avoir pour son argent le temps d’une soirée ?

Était-il à ce point seul et désespéré, le docteur Hartfield ? Certainement que oui, puisqu’il persistait et signait, s’imposant dans le bureau qu’elle avait investi avec la ferme intention de lui donner son avis sur sa pseudo-conquête du moment. Le rire goguenard qui lui échappa venait d’un endroit de sa gorge qui pulsait sous le rythme soutenu de son palpitant, son sang bouillant dans ses veines, ses yeux lançant des étincelles "Y a des types qui donnent l’impression qu’ils sont bien sous tous rapports et qui s’avèrent être de vrais salauds, tu devrais pas te fier aussi aveuglément aux apparences, tu sais." Elle en avait une panoplie, de répliques comme celle-ci à lui offrir gracieusement et qui partaient de ses observations personnelles. Ici, il fallait comprendre que : Ruben avait peut-être l’air du gendre idéale comparé à Rudy, il était surement plus infréquentable qu’il ne le serait jamais. Elle continua d’ailleurs, à débiter ce qu’elle pensait à propos de lui, de sa façon d’agir et de sa façon de faire, déterminée à ce qu’il comprenne que leur rupture était consommée, qu’elle ne lui attribuerait plus grand-chose si ce n’était son dédain, répandant son venin en dardant de la langue dans sa direction, sa bouche s’activant sous la somme des paroles qu’elle avait lui dire pour qu’enfin, il entende à quel point il lui avait fait du mal, à quel point au fond, il faisait du mal à tous ceux qui l’entouraient sans que ça ne le touche véritablement. Il s’était effondré que pour une seule chose Ruben, et c’était pour pleurer sur son propre sort, pas sur celui de ceux qu’ils disaient aimer.

Elle le vit prendre sur lui tandis qu’elle le provoquait ; ça lui avait manqué, ce jeu soutenu de piques acerbes qu’il y avait entre eux quand ils se disputaient, et elle devait bien admettre que le voir tacher de prendre sur lui, ça la frustra plus que n’importe quoi d’autre encore. Mêlé à ce qu’il lui confirma quand elle l’accusa d’être resté simplement parce que ça le rendait malade de la savoir libre de faire tout ce qu’elle avait envie de faire — ça avait toujours été le cas en vérité, à la nuance près que désormais, il ne pouvait plus se permettre d’émettre le moindre commentaire à ce sujet,  si tant était qu’il avait ne serait-ce qu’une fois été permis de le faire —, sa rage ne fit que monter d’un cran supplémentaire, et elle lui cracha, venimeuse "Tant mieux. J’espère que t’y penseras encore longtemps et que ça te gardera éveillé la nuit." Si ce n’était pas suffisant, elle pouvait lui raconter toutes les nuits qu’elle avait passé à ne faire que discuter avec des types rencontrés sur cette application de l’enfer, sûre qu’il ne lui faudrait pas grand-chose pour câbler, et se mettre à imaginer que, comme lui, elle se tapait toute la ville. Elle le bouscula en sortant, et il se rebiffa. Mavis ne s’arrêta pas pour autant. A la place, elle lui fit en quittant l’espace réservé au personnel pour s’élancer dans le couloir des urgences, près de la cage d’escalier qu’elle comptait emprunter, ne souhaitant pas se retrouver dans l’espace clos d’un ascenseur avec celui qui la suivait maintenant "Sinon quoi, tu vas faire un rapport sur moi ? Méfie-toi Ruben, c’est pas une pauvre bousculade qui pourra rivaliser avec ce que moi, j’ai contre toi." Une menace, une vraie, cette fois, c’est ce qu’elle lui donna quand, se tournant pour ouvrir la porte coupe-feu de la cage d’escalier, elle lui lança un regard de côté, toujours aussi résolue à ne pas rester à ses côtés. Même quand il fit un brin d’humour, elle sentit qu’elle n’était pas apte à le prendre comme tel "C’est terminé tout ça. Demande à quelqu’un d’autre de te faire du rentre-dedans, il doit bien y avoir des volontaires dans ta liste de soixante-dix amants — le compte est bon, ou j’en suis loin ?" Elle n’attendit pas sa réponse, elle s’en fichait. Elle grimpa les premières marches de l’escalier, ne se souciant pas de savoir s’il la suivrait ou pas. Sa voix résonna toutefois, et ça la fit rire à nouveau alors qu’elle enchaînait les marches en petites foulées. Bien sûr que ça lui plaisait de le voir profondément agacé, mais plutôt crever que de le lui avouer maintenant. Elle préférait encore le laisser mariner dans son jus — le laisser se noyer dedans serait plus à propos, sentant tout au fond d’elle une colère sourde lui faire monter le rouge aux joues. C’est lorsqu’elle se retrouva en haut de la première volée d’escalier qu’elle se stoppa pour pouvoir se retourner brusquement vers lui et le fixer avec fureur "Il me dégoûte pas autant que toi." Au moins, c’était clair. Ses yeux s’accrochèrent à l’un et l’autre de ses yeux qu’elle ne lâcha pas d'un cil, se retenant de battre des paupières pour sonder son âme et la broyer à distance pendant qu’elle continuait, les mâchoires contractées "Si toi tu t’étais abstenu de profiter de la situation pour y mettre ton grain de sel, j’aurais même jamais eu l’idée d’y entrer dans ce bureau, alors je te l’ai dit Ruben, arrête." Là, elle pointa son doigt sur lui — à quelques millimètres à peine de son visage qu’elle ne cessait de fixer, son regard profondément ancré aux siens "Arrête, parce que je suis en train de perdre patience et que, crois-moi, c’est pas une bonne chose pour toi." Une autre menace, donc ? Elle n’en savait trop rien, mais elle campa sur son besoin viscéral de l’instant de se dresser contre lui de la façon la plus primaire qui était : en devenant son ennemie, plutôt que son alliée.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
chandelier still flickering here (rubis #21) IAeu3cF Absent
ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

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AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyJeu 8 Aoû 2024 - 9:51

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« Je suis encore assez grande pour faire ce que je veux. Je sais que tu le tiens en haute estime et que tu rêves d’être lui, mais jusqu’à preuve du contraire, t’es pas mon père. » Il claqua sa mâchoire, grinça des dents dans la foulée: dans toute autre situation, il adorait être comparé à Leon, mais ici c’était loin d’être le cas. Heureusement qu’il n’était pas son père, et il n’aspirait pas à lui ressembler ou à prétendre être lui ici. Il ne remettait pas tout à fait en question le fait qu’elle soit assez grande, comme elle disait, pour faire ce qu’elle voulait - il lui précisait juste qu’il n’était pas nécessaire d’agir de cette sorte alors qu’il avait parfaitement compris où elle voulait en venir et pourquoi elle agissait de cette sorte. Ca leur évitait de trop perdre leur temps.

« Y a des types qui donnent l’impression qu’ils sont bien sous tous rapports et qui s’avèrent être de vrais salauds, tu devrais pas te fier aussi aveuglément aux apparences, tu sais. » - « J’ai compris Mavis, je suis un salopard, pas besoin de le répéter comme si ça te faisait plaisir de le faire. » Sauf que Ben savait malheureusement que c’était le cas: ça lui faisait plaisir de répéter et reformuler qu’il n’était pas assez bien une fois les regards tournés qu’il pouvait prétendre l’être. Ce n’était qui plus était pas la première fois qu’elle lui soulignait en le regardant de la sorte, dans les yeux et avec un regard convaincu de ce qu’elle disait. C’était étrange comment les choses pouvaient dévier entre deux personnes: quelques temps plus tôt, elle ne l’aurait jamais considéré de cette sorte, et aurait même cherché son regard pour s’y plonger et s’y abandonner - elle aurait beau le prétendre, il l’avait vu baisser ses barrières au fil des rencontres et des moments passés ensemble. Aujourd’hui, elle préférait l’enfoncer dans ses travers et jouer de ses sentiments plutôt que toute autre chose. Et s’il aurait eu mille et une raison de perdre la tête et la patience rien qu’aujourd’hui, alors qu’elle tirait certaines de ses meilleurs cartes en appuyant sur les points qui lui faisaient mal, Ruben tentait de rester autant que possible dans la case qui lui était accordée aujourd’hui, en se contentant de pousser quelque peu les limites de cette dernière. Mavis ne lui facilitait pas la tâche, à imposer à son cerveau des images qu’il avait déjà seul imaginées, mais il tentait autant que possible de ne as perte pied. « Tant mieux. J’espère que t’y penseras encore longtemps et que ça te gardera éveillé la nuit. » - « Je me gênerai pas de te le faire savoir alors. » Bien sur que cela le tiendrait éveillé la nuit, et plus d’une fois; qui plus était: ce ne serait pas la première fois.

« Sinon quoi, tu vas faire un rapport sur moi ? Méfie-toi Ruben, c’est pas une pauvre bousculade qui pourra rivaliser avec ce que moi, j’ai contre toi. » Il aurait fallu qu’elle ait encore un brin de respect pour lui, pour au moins envisager d’effectivement prendre sa demande - son ordre - en compte. Ce dernier avait malheureusement quitté son esprit à partir de l’instant où elle avait décrété qu’il n’était plus assez bien pour elle. « Non, je ferai pas de rapport sur toi. » Ce n’était même pas parce-qu’elle le menaçait de nouveau, pratique qu’elle avait abandonné pendant un temps assez conséquent pour qu’il en oublie qu’elle savait parfaitement le faire, qu’il affirmait qu’il n’irait pas là remplir la moindre plainte. Il en était juste parfaitement incapable. « C’est terminé tout ça. Demande à quelqu’un d’autre de te faire du rentre-dedans, il doit bien y avoir des volontaires dans ta liste de soixante-dix amants — le compte est bon, ou j’en suis loin ? » Il plissa les yeux, se mordant l’intérieur de la joue; le compte n’était pas bon mais la réplique était bien envoyée. La seule chose qui était appréciable en cet instant, c’était de voir qu’il n’était pas le seul jaloux dans cette histoire - mais au moins lui assumait, c’était la nuance. Il n’eut cependant pas le temps de répliquer qu’elle laissait la porte de la cage d’escaliers se refermer pour montrer ces derniers - il ne laissait pas de temps de latence, marchant à sa suite mais restant derrière elle. Peut-être n’était-il pas en position de force, mais ce n’était pas pour autant qu’il lâcherait l’affaire - autant parce-qu’il savait avoir raison sur bien des points que parce-qu’il ne mettrait pas si facilement un terme à un moment où elle daignait lui adresser la parole. Même si c’était pour l’insulter et le maudire sur plusieurs générations - de toute manière, pour le moment ses descendants n’avaient pas vu la lumière du jour et elle était parfaitement au fait de ça. « Il me dégoûte pas autant que toi. » Elle s’était retournée pour planter son regard dans le sien, une fois en haut des marches, pour lui dire ceci. Ce n’était pas plaisant, mais ce n’était pas aussi pire que d’autres choses qu’elle lui avait déjà dit - tout était vraiment question de l’attention qu’elle lui portait pour une fois. « Si toi tu t’étais abstenu de profiter de la situation pour y mettre ton grain de sel, j’aurais même jamais eu l’idée d’y entrer dans ce bureau, alors je te l’ai dit Ruben, arrête. » - « T’aurais aussi pu m’ignorer et me laisser dans mon coin, t’as décidé de rentrer dans mon jeu. » Parce-que Mavis aurait beau clamer qu’il était responsable, dans cette situation là elle avait seule choisi de jouer le jeu. Il était responsable de bien des choses, le docteur, mais pas de son incapacité à résister à jouer contre lui, à défaut de jouer avec lui.

Le doigt levé, leurs regards s’accrochaient tant que cela était presque physiquement douloureux. « Arrête, parce que je suis en train de perdre patience et que, crois-moi, c’est pas une bonne chose pour toi. » Ruben monta une marche et une dernière, restant un cran en dessous d’elle dans l’escaliers mais assez haut pour être à la même hauteur qu’elle; si bien que l’index qu’elle pointait dans sa direction se retrouvait apposé sur son torse désormais. Il ne reculerait pas. « T’as déjà menacé de me jeter sous le bus y’a deux minutes, et ça fait deux ans que tu le fais. » Ce n’était pas malin de sa part de lui rappeler qu’elle savait parfaitement menacer mais qu’elle ne s’était jamais mise à exécution, mais il ne saurait s’empêcher de jouer avec le feu. « Qu’est-ce que tu veux faire pour de vrai, Mavis, dis moi ? J’ai peur des répercussions de ce que tu pourrais dire, mais j’ai pas peur de toi. » Et il le disait avec une voix dont le ton était bien plus doux que celui qu’elle empruntait; parce-qu’il était là on ne pouvait plus honnête, chose qu’il avait au moins la prétention d’être majoritairement avec elle à où ce n’était pas le cas dans toute autre situation.











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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyJeu 8 Aoû 2024 - 14:31

Ruben Hartfield et Scarlett Bridgers adorent ce message



chandelier still flickering here
lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Ça lui faisait plaisir de répéter que Ruben Hartfield n’était qu’un salaud, et pas uniquement parce que c’était la vérité. Elle avait changé d’opinion à son sujet, le mal qu’il lui avait fait transformant ses sentiments en une masse informe qui contenait toute la rancoeur que lui inspirait son comportement. Elle n’était plus capable de lui trouver la moindre qualité, elle le trouvait même hideux, à ainsi s’accrocher à la satisfaction que ça lui procurait d’être en train de jouer la partie de sa vie. Elle n’était pas en reste, ne tenant pas à lui laisser la main pour rien au monde, pas calibrée pour laisser l’ascendant à un homme de sa trempe. Elle ne se justifierait pas d’être rentrée dans son jeu, mais elle lui expliquerait pourquoi elle l’avait fait, et c’est ce qu’elle fit avant de le menacer, perchée au seuil de la volée de marches qu’elle venait de monter, son regard assombrit par la colère qu’elle ressentait à son égard "Tu sais ce que c’est ton problème, Ruben ? C’est que t’as trop l’habitude qu’on te laisse gagner." Elle inclina la tête sur le côté, le laissa venir à elle en ne le lâchant pas du regard, pas impressionnée par la langueur qu’il appliquait à son ascension vers elle "T’es pas aussi doué pour le jeu que tu le crois, c’est ton charisme qui fait tout le travail à ta place, et c’est pour ça que tu ressors victorieux à chaque fois." C’était encore la seule chose positive qu’elle pouvait lui accorder à cet instant précis : nier qu’il avait du charisme, c’était mentir, et dans la présente, mentir ne faisait pas partie de ses intentions. Le détruire, en revanche… elle se mit à rire, sa tête se secouant maintenant qu’elle l’avait relevée pour l’affronter "T’as jamais eu de vrais adversaires, que des esclaves de ton emprise qui ont trop peur de perdre l’impression que tu leurs donnes d’être le centre de l’univers, quand le seul truc qui t’intéresse au fond, c’est toi-même." Elle l’avait appris à ses dépens, elle pouvait bien partager ce secret qu’elle avait découvert avec ceux qui pensaient ne mériter rien d’autre que ce traitement. Elle était désolée de penser à lui à ce moment-là, mais son esprit était bel et bien dirigé vers Ambrose en lui disant ça. Elle ne se laissa déstabiliser par ce qui passait dans sa tête pourtant, elle continua avec un sourire carnassier, ses dents se découvrant quand elle ouvrit la bouche pour murmurer inutilement, n’étant pas en reste pour insuffler un semblant de dramaturgie à l’ensemble et se donner des airs on ne peut plus inquiétants "Je suis pas comme ça, moi. Je suis pas ton esclave, et tant que tu t’obstineras à me courir après, tant que tu comprendras pas que t’as tout à perdre quand je suis dans ton sillage, je rentrerai toujours dans ton jeu pour que ça se retourne contre toi." Baby, let the games begin… c’est ce qu’elle aurait pu chantonner si le jeu n’avait pas commencé il y a de ça deux années désormais.

Après ça, elle n’en avait pas fini de le mettre en garde, et son doigt se pointa dans sa direction. Bien sûr, ça n’empêcha pas Ruben de continuer son chemin jusqu’à elle, et ça lui colla un frisson qu’elle ne sut pas définir exactement, à Mavis. Elle ne savait pas si c’était sa détermination qui la mettait dans une forme d’émoi étrange, voyant quelque chose semblable à de la concupiscence briller dans ses yeux qu’il ne lâchaient pas des siens, ou si c’était la rage qui faisait naître sur sa peau une multitude de piqûres qui la mettaient en alerte, l’électricité dans l’air la faisant se raidir et se tenir plus droite que jamais ; mais une partie d’elle se complaisait dans l’ambiance qui régnait — jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche, et qu’elle n’eut qu’une seule envie, immédiate, violente, en le voyant lui tenir tête comme il le faisait : lui faire du mal "Me sous-estime pas, c’est un conseil que je te donne, et j’espère pour toi que t’es aussi intelligent que tu le prétends pour le suivre, parce que je plaisante pas." Elle s’arrêta pour mieux lui répéter, détachant chaque syllabe de l’ordre qu’elle lui donna sans ciller "Me. Sous. Estime. Pas. Jamais." Les dents serrées, le doigt qu’elle avait de pointé sur lui s’enfonça dans sa poitrine à chacun de ses mots.

Mavis le surplombait désormais, le regardant avec un léger écart de taille qui nourrissait sa faim de dominance. Il y a peu de temps de ça, elle n’aurait eu aucun doute sur la manière dont leur échange ce serait terminé. Même si le risque aurait été plus grand que dans n’importe quelle autre partie de l’hôpital, il y aurait eu de la place pour des ébats rapides et brutaux qui auraient jetés un mouchoir sur le sentiment de haine qui animait la jeune femme à cet instant-là, le chassant pour le remplacer par de la passion qui aurait servi leur désir commun sans qu’aucun d’eux ne trouve ça déplacé ou malsain. Mais maintenant ? Elle n’avait plus envie qu’il la touche, elle n’avait plus envie de le laisser accéder à aucune partie d’elle, corps et âme, pas quand elle l’entendait être certain que tout ce qui sortait de sa bouche n’était que des paroles en l’air qui gonflaient le pouvoir qu’il pensait avoir sur elle. Ruben, il était tellement persuadé qu’elle l’aimait trop pour lui faire du mal qu’il en devenait imprudent, mais se rendait-il compte qu’il n’était pas le seul à bien savoir garder ses secrets ? Elle fulminait intérieurement, sa respiration s’échappant de ses narines, sa langue collée si fort contre son palais qu’elle sentait son coeur battre là, juste à cet endroit. Le menton baissé dans sa direction, elle continuait de le regarder tandis que, peu à peu, elle se sentit trembler ; pas de peur, mais de rage, ses mâchoires serrée imposant une pression d’enfer sur tout le haut de son corps qui frémit sous l’affront qu'il était en train de lui faire en prétendant qu’il n’avait pas peur d’elle. Sans l’ombre d'une expression, son corps cessant soudainement de trembler, elle reprit la parole à la manière d'un automate sui activait toutes ses fonctions pour imiter l’humain au plus près "T’es sûr de ça ?" lui demanda-t-elle — et elle ne lui laissa pas le temps de lui répondre. Le geste, elle l’avait déjà fait, si bien que ça lui sembla si naturel qu’elle-même n’eut pas le temps d’anticiper quoi que ce soit finalement. Son cerveau agissait selon son bon vouloir, éteignant la commande relative au bon sens qu’elle était supposée avoir, et vit en la position de Ruben, dos au vide laissé par la volée de marches qu'ils avaient grimpé un peu plus tôt, une bonne occasion de lui prouver en direct combien il avait tort de la traiter comme il le faisait. Les pieds ancrés sur le palier, ses bras se tendirent brusquement en avant, droit sur les épaules de Ruben qu’elle aurait pu donner l’impression de vouloir l’étreindre si, au contraire, elle ne l’avait pas tout bonnement poussé de là où il se trouvait, et ce avec la ferme intention de le faire basculer en arrière pour qu’il prenne toute la mesure de l’erreur qu’il venait de commettre en assénant qu’il n’avait pas peur d’elle. Et maintenant, Ruben ?


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
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ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

RPs EN ATTENTE :
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RPs TERMINÉS :
2024: ambrose #14ambrose #16ambrose #17ambrose #18ambrose #19ambrose #20diego #3diego #4diego #5ethel #5ethel #6ethel #7evelyn #6helen #3jolewis #2louis #2louis #3louis #5mavis #15mavis #16mavis #17mavis #18mavis #19mavis #20mavis #21mavis #22nina #7nina #8nina #9nina #11nina #10oliverhett #18rhett #21scarlettscarlett #2scarlett #3scarlett #4scarlett #5scarlett #6scarlett #7scarlett #8scarlett #9scarlett #10shilohzoya #2i'm the problem it's mebreaks his favorite toysjune george | 2023: ambrose #4ambrose #6ambrose #7ambrose #8ambrose #9ambrose #10ambrose #12ambrose #13diegodiego #2ethelethel #2ethel #3ethel #4evelyn #5heathheath #2louismaëlmaël #2mavis #4mavis #5mavis #6mavis #7mavis #8mavis #9mavis #10mavis #11mavis #12mavis #13mavis #14mickeymidasmidas #2ninanina #2nina #3nina #5nina #6rhett #13rhett #14rhett #15rory #3simon #2swann #2swann #3touterelle, tourtereauhartfam x-mas party | 2022: ambrose #3caitrionacaitriona #2caitriona #3evelynevelyn #2evelyn #3evelyn #4gretahassanmavismavis #2mavis #3meganmurphyrhett #2rhett #3 › rhett #4rhett #5rhett #6rhett #9rhett #11rhett #12roryrory #2simonswannhartfieldchez anggun › tea partythe weathertine trap | 2021: lewis | 2020: helenhelen #2rhettrhett #7rhett #8 | 2016: ambroseambrose #2ambrose #5louis #6rhett #17 | 2010: louis #4 | alternative: abraham (sld)ambrose #11 (sld)ambrose #15 (ghd)arthur (gd)arthur #2 (sd)arthur #3 (gd)arthur #4 (gd)arthur #5 (sd)arthur #6 (gd)arthur #7 (gd)arthur #8 (zd)arthur #9 (zd)auden #1 (sld)auden #2 (sld)caelan (gd)charlie (gd)corey (gd)corey #2 (sld)megan #2 (zd)megan #3 (zd)min-kyung (gd)nina #4 (gd)raelyn (bd)raelyn #2 (gd)raelyn #3 (gd)rhett #10 (bd)rhett #16 (gd)rhett #19 (ghd)rhett #20 (sd)spencer (gd)swann #4 (ghd)swann #5 (md)swann #6 (md)swann #7 (md)tessa (gd)tessa #2 (zd)zoya (bd)
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AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptySam 10 Aoû 2024 - 9:14

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***

« Tu sais ce que c’est ton problème, Ruben ? » Problème au singulier, c’était donc pas si pire que ça ce qui s’en venait. « C’est que t’as trop l’habitude qu’on te laisse gagner. » Sa langue claqua contre son palais, là où il savait qu’elle avait parfaitement raison; depuis qu’il était tout petit, toutes les choses lui étaient données simplement parce-qu’il avait un sourire à recevoir le bon Dieu sans confession. Ses parents avaient toujours fait de lui le petit favori et le monde autour avait simplement suivi cet exemple là. « T’es pas aussi doué pour le jeu que tu le crois, c’est ton charisme qui fait tout le travail à ta place, et c’est pour ça que tu ressors victorieux à chaque fois. » Ce sur quoi il ne serait pas d’accord, et ce serait si évident que tout le monde l’aurait vu à observer cette conversation et en le connaissant un minimum, c’était la partie sur le fait qu’il n’était pas doué. Ou pas aussi doué - la nuance n’était pas tant importante que cela ici. Il était doué, il avait des compétences et des qualités, et ces dernières n’avaient pas besoin d’être questionnées. Mavis était simplement imbibée d’amertume ces derniers temps à son égard pour s’en apercevoir, rien de plus. Au moins, elle admettait qu’il avait du charisme: c’était toujours ça de pris malgré l’ambiance générale imposée des deux côtés. Bien sur que cela souffla un air chaud sur son égo, et qu’il enregistra avec précision cette information dans une partie de son esprit. « T’as jamais eu de vrais adversaires, que des esclaves de ton emprise qui ont trop peur de perdre l’impression que tu leurs donnes d’être le centre de l’univers, quand le seul truc qui t’intéresse au fond, c’est toi-même. » Elle parlait d’elle-même, mais pas que et ils le savaient tous les deux parfaitement bien: Ambrose tombait dans cette catégorie là de personnes de manière trop parfaite pour ne pas que leurs pensées soient d’un commun accord sans s’adresser le moindre mot tournées dans la direction du jeune homme. Ce n’était pas par plaisir, Ruben n’avait pas envie d’envisager Rose sous son emprise, mais il savait que la désignation n’était pas hasardeuse dans la bouche de la blonde. Une partie de lui imaginait qu’elle entrait dans cette partie là des personnes qu’il avait pu côtoyer, mais qu’une partie - elle se forçait à être dans ceux qui étaient adversaires, aujourd’hui, de trop pour qu’elle tombe pleinement dans la liste de ceux qui le regardaient comme s’il était porteur de la parole divine. « Je suis pas comme ça, moi. » Peut-être qu’il s’était mis le doigt dans l’oeil, alors, finalement. « Je suis pas ton esclave, et tant que tu t’obstineras à me courir après, tant que tu comprendras pas que t’as tout à perdre quand je suis dans ton sillage, je rentrerai toujours dans ton jeu pour que ça se retourne contre toi. » Jusqu’au coude même surement, s’il suivait son discours à la lettre. « Et quoi, du coup tu décides que c’est à toi d’endosser ce rôle dont personne d’autre n’a voulu ? C’est ça la finalité de l’histoire ? » De leur histoire, même, s’il voulait être davantage précis: la finalité de leur histoire c’était plutôt que de passer de deux personnes ne pouvant se voir en peinture avant de s’aimer, ils s’essayaient à l’inverse ? Il n’y croyait pas un seul instant, persuadé que cela ne pouvait être le cas. « Et puis tu t’es moquée de ma jalousie pendant tout ce temps, mais honnêtement ça sonne pas mieux quand elle se voit chez toi. » Et il aurait été presque désolé de lui dire et lui souligner cette partie là, vraiment; il savait à quel point cette émotion là pouvait être vilaine lorsque ressentie, autant pour la personne concernée que pour son entourage.

Il ne s’arrêta pas lorsque l’index de la jeune en vint à s’appuyer contre son torse, bien au contraire: il n’était que trop satisfait de savoir qu’il avait réussi à s’approcher pour une fois si proche sans qu’elle ne l’ait déjà envoyé paitre avec toute la satisfaction qui était sienne de le faire d’ordinaire. « Me sous-estime pas, c’est un conseil que je te donne, et j’espère pour toi que t’es aussi intelligent que tu le prétends pour le suivre, parce que je plaisante pas. » - « Je fais que me baser sur des faits. » Son doigt se mit à taper à chaque mot prononcé par la suite. « Me. Sous. Estime. Pas. Jamais. » Ce n’était même pas tant qu’il la sous-estimait, juste comme il le soulignait: elle n’avait jamais agi. Alors à force, les mots finissaient par ne plus avoir autant d’impact, d’autant plus que Ruben n’avait pas peur d’elle. Il avait toujours été craintif de ce qu’elle pourrait dire et les conséquences de ses paroles à elle sur sa vie à lui, mais il n’avait pas peur de Mavis de façon concrète. Sinon, il ne serait pas là aujourd’hui à la suivre partout et à la provoquer comme il le faisait - il aurait mis fin à la partie du quelconque jeu qu’ils jouaient depuis longtemps. Peut-être aurait-il du cependant, au moins commencer à le faire dès qu’il vit que son corps se mit quelque peu à trembler pour arrêter totalement une poignée de secondes plus tard; le regard qu’elle lui lançait était un bon indice, aussi, à y repenser. « T’es sûr de ça ? » Ben pencha quelque peu sa tête sur le côté, l’air de lui demander si elle ne se payait pas sa tronche: bien sur qu’il était sur de ça, pour lui la question ne se posait même pas, en réalité; et il n’était pas du genre à ne pas être sur de lui, si elle n’avait pas encore remarqué avec le temps.

Ruben fut surpris par la spontanéité du geste, et pas l’aspect inattendu de ce dernier; parce-qu’il était on ne pouvait plus sincère dans sa phrase précédente: il n’avait pas peur de Mavis, ça n’avait jamais été le cas. Mais il avait peut-être effectivement fait une erreur dans son jugement, c’était qu’il l’avait toujours sous-estimé parce-qu’à ses yeux elle était un interdit qui ne restait qu’un singulier, ne se conjuguait pas au pluriel. Elle était le fruit de la passion et de l’adultère, mais rien d’autre, et surtout si elle avait toujours clamé pouvoir lui faire du mal cela avait toujours été à ses yeux des paroles en l’air. Sauf qu’aujourd’hui, après s’être déchirés et reconstruits pendant des mois et des années, elle passait presque enfin des mots aux gestes. Alors bien sur qu’il fut surpris de sentir les mains de la jeune femme appuyer sur ses épaules en rien pour le ramener dans sa direction et le prendre dans ses bras, mais bien pour l’éloigner au plus possible d’elle et lui faire prendre une direction qui n’était pas celle anticipée. Dans un premier temps, l’étonnement fut ce qui prit le pas sur le reste, si bien que Ben mit une seconde et une autre avant de réagir à ce qu’il se passait. Il sentit le poids de son corps basculer lentement mais surement vers l’arrière, il sentit que l’ambiance de la situation était en train de virer cauchemar plus rapidement qu’il ne faudrait pour le comprendre, il sentit que la pression sur les mains de Mavis ne changerait pas dans la seconde qui suivrait celle qui s’écoulait. Son corps comprit d’ailleurs avant son cerveau et la partie consciente de son être que quelque-chose n’était pas normal, alors que pourtant le poids de son équilibre partait assez vers le vide pour lui faire perdre momentanément l’équilibre. L’un de ses pieds se décrocha de la marche sur laquelle il se tenait, alors que son bras se dégageait déjà vers le côté pour attraper la rambarde qui se trouvait - sauf que sa main manqua dans un premier temps cette dernière, le bout de ses doigts dérapant sur le métal. Ce ne fut que lorsque son deuxième pied glissa d’une marche pour se poser sur celle d’après que son esprit reprit possession de ce qu’il se passait pour lui: clignant violemment des yeux, Ben se redressa pour attraper cette fois-ci fermement de sa main la barre métallique, sentant une douleur certaine le tirer dans l’une de ses chevilles - il n’arrivait pas encore à assimiler laquelle -, puisqu'il avait du forcer pour que ses pieds s’ancrent de nouveau parfaitement sur le sol et pour arrêter de déraper sur les marches. Ce n’était pas grand chose, il avait réussi à rétablir son équilibre très rapidement et il se remerciait d’avoir un excellent tonus musculaire initial; il s’en sortirait peut-être avec un ou deux muscles froissés et ces derniers seraient comme neufs dans quelques jours. Le problème de la situation ne se trouvait pas là, alors que son regard passait de ses pieds, à ses mains, à la jeune femme se tenant désormais plusieurs marches plus haut par rapport à lui: comment en était-il arrivé là ? Si le moindre amusement avait à un moment dans cette discussion attrapé les traits de son visage, c’était désormais terminé: le sérieux, mélangé à cet étonnement toujours en place, était de mise. L’incompréhension, surtout, menait à la baguette ses réactions tant il ne saurait comprendre ce qu’il y avait à comprendre ici. Ben laissa d’ailleurs à laisser le silence encore un instant régner en maitre avant de reprendre la parole d’une voix étonnement calme, si tant qu’elle était surtout rouillée. « T’es sérieuse là ? » Qu’elle se montre un brin brute avec lui, il n’en avait que faire: il s’en remettrait, et elle n’avait pas assez de force pour réellement lui faire du mal. Mais il voyait bien dans son regard, il l’avait vu en réalité à partir du moment où elle avait plongé ce dernier dans le sien, que l’idée de Mavis était claire dans son esprit à elle lorsqu’elle était venue poser ses mains sur lui: elle préconisait une chute depuis le haut de l’escalier pour lui remettre les idées en place. Alors, oui, il attendait une véritable réponse à cette question - de savoir si elle était sérieuse.











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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins
STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben)
MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong
LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac
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PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends
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RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
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MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine


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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptySam 10 Aoû 2024 - 21:31

Ruben Hartfield adore ce message



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lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

"T’espérais quel genre de finalité, franchement ?" Elle se moquait de la réponse qu’il lui accorderait. Ruben avait fait son lit, il s’était couché dedans avec l’opulence qui caractérisait son effronterie, alors c’était bien fait pour lui. Elle n’avait pas envie de l’entendre dire qu’il aurait espéré qu’ils puissent au moins bien s’entendre et continuer à être amis, elle n’avait pas envie de l’entendre dire qu’il regrettait d’une quelconque manière que tout se termine de cette façon : il avait fait ses choix, son choix, il avait bien insisté dessus pour ne plus la faire douter un seul instant sur l’idée qu’il serait définitif. Elle, de son côté, elle s’en voulait d’avoir ne serait-ce qu’un peu pensé qu’elle serait assez forte pour ne jamais attendre plus de lui que quelques coups de reins salvateurs, utiles pour les privilèges auxquels son volontariat pour exécuter les sales lui avaient permis d’accéder, mais c’était encore entre elle et sa conscience. Aujourd’hui, Mavis voulait lui retirer tout l’honneur d’avoir un jour cru qu’elle était ne serait-ce qu’un peu à lui en se dressant contre lui. C’était ça le plan de base, à dire vrai. Elle devait le séduire, brandir la menace induite par la proximité, le faire plier à ses moindres caprices en terme d’interventions et de protocoles médicaux, et ne pas hésiter à lui nuire si l’idée de ne pas répondre à ses requêtes finissait par lui traverser l’esprit. Elle avait oublié ça, le chantage qui avait nourri leurs premiers émois : elle venait de recevoir sa piqûre de rappel, et comptait bien en tirer tous les profits, passant sur les effets secondaires pour se rapproprier ses intentions et ne plus jamais se laisser atteindre par le poison d’une créature qui avait planté ses crocs dans sa peau jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Il continuait là, à vouloir la maîtriser en brandissant l’argument de la jalousie, la sortant de son chapeau en espérant faire de l’esbroufe pour la contraindre à battre en retraite. Elle secoua la tête, pas impressionnée par les tours de magie d’amateur d’un Ruben mis au pied du mur "Qu’est-ce que ça vient faire là ? De quelle jalousie tu me parles ? Regarde autour de toi." Elle désigna ce qui les entourait — pas grand-chose donc, la banalité affligeante d'une cage d’escalier —, continua sur sa lancée en le lâchant pas du regard "Tu vois quelqu’un de qui être jaloux ? Ta femme t’a larguée, ta maîtresse t’a larguée, c’est qu’une question de temps avant que ton entourage se rende compte de la personne que tu es, et tu crois que ça me rend jalouse ?" Elle s’autorisa un rire. Il fut rapidement avalé, ses traits se durcissant à nouveau quand elle reprit "Tu vas finir ta vie comme tous les médecins trop imbus d’eux-mêmes pour admettre qu’ils ont besoin des autres pour exister : seul, et ce serait bien fait pour toi." La seule chose qui pourrait la rendre jalouse à la rigueur, c’était qu’Ambrose ne réussisse jamais à se défaire de pouvoir qu’il avait sur lui. Autrement, dans l’état actuel des choses, Mavis n’était pas jalouse de qui que ce soit, elle avait largement dépassé ce stade-là.

Elle avait le coeur brisé en revanche, et c’était une blessure lancinante, la sentant battre au même rythme que son coeur dans sa poitrine. C’était surtout une force sur laquelle elle se basait pour alimenter sa hargne de lui faire entendre à quel point elle le méprisait, à quel point surtout il avait tort de sous-estimer sa capacité à lui faire du mal. Encore une fois, l’audace de Ruben était son ennemie, mais sur l’instant, il semblait qu’il en avait trouvé une bien pire, et c’était Mavis elle-même. Elle l’avait vu, l’expression de son visage avant de le pousser de tout son poids : il s’était demandé si elle était sérieuse de lui demander s’il était sûr quand il lui disait ne pas avoir peur d’elle. Elle la ressentit, la satisfaction de le prendre par surprise et de voir ses traits se métamorphoser sous la confusion induite par le geste qu’elle venait d’avoir à son encontre, et le sentiment était le même que celui qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait poussé sa soeur, à l’époque : ce n’était pas tant le geste qui était libérateur, jouissif, c’était le moment où son regard croisait celui qu’elle avait dans le viseur et qu’elle les voyait se demander ce qui se passait et comment la situation leur avait échappée. Elle ne ressentait aucune pitié, elle ne ressentait aucun remord, et bien que l’espace d’un instant, l’idée de tendre sa main à Ruben pour l’aider à se rééquilibrer lui traversa l’esprit, elle changea d’avis lorsqu’elle songea à toutes ces fois où lui l’avait laissée accuser une chute-libre sans même daigner lui montrer qu’il était reconnaissant quand, la plupart du temps, c’était à cause de lui qu’elle finissait par tomber à la renverse. Pour mieux se relever certes, restait que la chute n’était jamais une partie de plaisir, et elle voulait qu’il en prenne toute la mesure. Ainsi, elle le regarda se débattre avec son équilibre, le menton pointé dans sa direction, le regard ne se délogeant pas du sien pendant que là, juste devant elle, il glissait d’une marche à une autre pour finalement se retenir et se redresser.

Ça ne dura qu’une fraction de secondes en réalité, elle le savoura toutefois comme si ça durait des heures, un léger sourire fendant sa joue d’un côté, l’expression  de son visage redevenant aussi impassible que dure lorsque les chaussures de Ruben cessèrent de crisser sur les marches de l’escalier, et que le silence s’installa durablement sans qu’elle ne juge nécessaire de le rompre de son côté — il accompagnait la menace évidente qu’elle venait de lui faire, et qui disait qu’à partir de ce moment-là, les règles du jeu changeaient. De son perchoir, Mavis se sentait puissante, pas le moins du monde dérangée par le geste qu’elle venait d’avoir à l’encontre de son ancien amant dont la voix résonna à nouveau dans l’espace qui les séparait. Elle hésita un instant, et puis après quelques secondes à peine, elle lui répondit sans l’ombre d’une nuance dans la voix, se tenant à sa place comme une reine au balcon de son château ; fière et digne, les yeux baissés sur l’insuffisance de ses sujets "Est-ce que j’ai l’air de ne pas l’être ?" Elle ne voulait pas le laisser répondre à cette question non plus, alors elle remua enfin, et prit la décision de bouger. Doucement, mais surement, elle descendit les marches qui la séparait de Ruben, et lui fit en même temps, le volume de sa voix baissée pour qu’elle atteigne des basses qu’il ne lui connaissait pas, déterminée à lui faire réaliser à quel point elle était sérieuse, en effet "Tu veux continuer à jouer, d’accord. Mais sache que les règles du jeu auquel on a joué au cours de ces deux dernières années viennent de changer, et que j’estime que tu ne mérites pas que je te les explique en détails tant je suis déjà convaincue que tu vas perdre de toute façon." Elle arriva à sa hauteur, redressa la tête pour ne pas manquer un seul mouvement sur son visage qu’elle finit par attraper du bout des doigts. Des deux mains, et ce presque avec douceur, elle l’immobilisa pour qu’il ne soit pas tenté de le détourner tandis qu’elle continuait à lui parler tout bas, ses paroles murmurées se détachant soigneusement sous l’effort qu’elle faisait pour se montrer claire, précise, en plus de menaçante "Tu pensais avoir fait une erreur en trompant ta femme ?" Rhétorique, elle ne laissa pas répondre, souriant légèrement en poursuivant "C’est rien comparé à celle que tu viens de commettre en prétendant que j’étais bonne qu’à proférer des menaces." Sa tête dodelina sous la négation qu’elle lui accorda comme pour confirmer qu’il avait eu tort, l’une de ses mains venant, presque tendrement, replacer une mèche de cheveux bruns qu'il avait sur le front. Ses yeux trouvèrent ensuite les siens avant que sa bouche ne vienne s’écraser contre la sienne avec une volonté de marquer un poinçon brûlant contre ses lèvres qu’elle emprisonna avec les siennes sans aucune espèce de délicatesse. Elle n’avait pas terminé sa tirade, mais sur l’instant, elle travaillait sur le souvenir qu’elle voulait lui laisser et qui impliquait une morsure équivalente à celle que lui, il lui avait infligé au cours des derniers mois. Ses dents entaillèrent sa lèvre inférieure quand elle se détacha de lui sans plus attendre, et elle ne sembla pas désolée pour ça tout simplement parce qu’elle ne l’était pas, reprenant sans délai, et ce malgré la changement de rythme de sa respiration saccadée par le baiser qu’ils venaient d’échanger "Jusqu’à maintenant, je tenais trop à toi pour les mettre à exécution, mais je viens de te donner la preuve que c’est terminé tout ça, Ruben." Enfin, elle le lâcha cette fois sans douceur, prête à le pousser à nouveau s’il le fallait. Elle choisit cependant une autre forme d’assaut cette fois, concluant dans la foulée "Attends-toi au pire, parce que c’est ce que je te réserve."


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
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ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
CODE COULEUR : steelblue.
RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

RPs EN ATTENTE :
lewis #3 › midas #3

RPs TERMINÉS :
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TELEPHONE :
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AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyLun 12 Aoû 2024 - 20:06

Mavis Barnes adore ce message



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***

« T’espérais quel genre de finalité, franchement ? » - « Pas une où on en venait à se mettre des bâtons dans les roues. Pas une où tu t’auto-proclamais mon ennemie ? » Il fit une petite mou, haussant un brin les épaules pour marquer son incompréhension et le ridicule de ce qu’il était obligé de formuler à haute voix. Qu’ils ne soient plus sur la même longueur l’onde, il l’entendait - mais il ne comprenait pas l’intérêt de se tourner le dos. Elle lui avait brisé le coeur, ça aurait du largement suffire. Sauf que l’un comme l’autre, ils voulaient toujours plus, iraient jouer davantage avec le feu. « Qu’est-ce que ça vient faire là ? De quelle jalousie tu me parles ? Regarde autour de toi. » Il n’avait pas besoin de suivre le mouvement: il savait ce qui était autour d’eux. « Tu vois quelqu’un de qui être jaloux ? Ta femme t’a larguée, ta maîtresse t’a larguée, c’est qu’une question de temps avant que ton entourage se rende compte de la personne que tu es, et tu crois que ça me rend jalouse ? » Le résumé de sa vie actuelle qu’elle lui faisait martelais son crâne; il n’avait pas besoin qu’elle le dise pour s’en rendre compte, que tout le monde le lâchait ici et là - il l’avait déjà avoué à haute voix à d’autres. « Tu vas finir ta vie comme tous les médecins trop imbus d’eux-mêmes pour admettre qu’ils ont besoin des autres pour exister : seul, et ce serait bien fait pour toi. » La langue de Ruben claqua contre son palais, alors que ses mâchoires se serraient: il ne répondrait pas. C’était de la provocation dont elle usait présentement, elle faisait exprès d’appuyer là où ça faisait mal parce-qu’elle connaissait malheureusement les endroits où ça faisait mal, et parce-qu’elle voulait le faire souffrir autant qu’elle souffrait. Elle le niait, mais il n’était pas totalement idiot non plus - ça se voyait dans son regard qu’une part d’elle souffrait malgré tout.

Il n’y avait pas que dans son regard que les choses se voyaient d’ailleurs, puisque ses gestes allaient de pair avec désormais. S’il avouait sans mal ne pas avoir peur d’elle, c’était parce-que c’était la vérité qui était établie et acquise jusqu’à ce moment là, cette journée là. Ruben ne pensait pas Mavis capable de lui faire sciemment du mal; ruiner sa réputation pourquoi pas, mais pas lui faire physiquement du mal, non. Elle, de son côté, semblait déterminée à lui montrer qu’elle était apte à le faire, alors que ses mains le poussaient juste ce qu’il fallait en arrière pour qu’il en vienne à perdre l’équilibre. Pas grand chose, juste ce qu’il fut nécessaire pour qu’il voit une partie de la situation tourner floue, une partie de ses pensées perdre une certaine cohérence - et qu’il retrouve tout ça d’un coup pour se rattraper à la rambarde et retrouver son équilibre. Avec des secondes de latence, où le sang tapait contre ses tympans, il avait l’impression de voir la situation à travers une lentille qui l’empêchait d’être dans la bonne seconde où les gestes se déroulaient. Ruben ne comprenait pas: que venait-il exactement de se passer ? Il avait senti les mains de la blonde sur lui, il avait senti ses pieds peiner à rester en contact avec la surface. Il avait surtout eu l’impression que son coeur tombait de plusieurs étages d’un coup, avant de retrouver la surface des escaliers quelques marches plus bas, ses émeraudes accrochant les noisettes de Mavis. « Est-ce que j’ai l’air de ne pas l’être ? » C’était ça, l’élément qui dérangeait en réalité et sur lequel il n’arrivait pas à mettre le doigt: elle était sérieuse. Certes, il avait posé la question et s’attendait à ce qu’elle réponde, mais il s’attendait surtout à voir potentiellement une certaine réalisation qui ne venait pas de son côté. Il venait de l’entendre avoir un léger rire, il lisait dans son regard que c’était là exactement ce qu’elle s’attendait à voir en effectuant ce type de gestes là: elle était sérieuse et elle avait vraiment eu l’intention initiale de lui nuire - même si cette idée lui paraissait absurde. Il n’y avait pas de suite logique à cette idée, non ?

Mavis se mit à descendre lentement marche après marche, pour arriver à sa hauteur; il ne bougea pas - pas parce-qu’il ne se méfiait pas d’elle désormais, mais parce-que ses gestes étaient trop décalés par rapport à ses pensées, qui l’étaient déjà vis-à-vis de ce qu’il se passait autour de lui. Comme la neige qui mettait un certain temps avant de retomber dans le bas de la boule de verre, Ruben était dans une sphère de temps suspendu. « Tu veux continuer à jouer, d’accord. Mais sache que les règles du jeu auquel on a joué au cours de ces deux dernières années viennent de changer, et que j’estime que tu ne mérites pas que je te les explique en détails tant je suis déjà convaincue que tu vas perdre de toute façon. » Si la situation n’avait pas autant été lunaire, il aurait apprécié entendre les tons graves qui prenaient possession de la voix de la blonde - ça lui allait étrangement bien. Tout comme une partie de lui appréciait étrangement le toucher de ses doigts contre sa peau, alors qu’il aurait du refuser que ce soit le cas; toute personne censée aurait déjà fait demi-tour et serait repartie d’où elle venait, mais Ruben était comme hypnotisé par les gestes et les paroles, les regards que lui lançait Mavis. Alors il ne bougea pas d’un millimètre lorsque ses doigts se mirent de part et d’autre de son visage, que ses mains encadrèrent et immobilisèrent ce dernier. Son regard ne savait s’accrocher ailleurs que dans le sien, pour couronner le tout. « Tu pensais avoir fait une erreur en trompant ta femme ? C’est rien comparé à celle que tu viens de commettre en prétendant que j’étais bonne qu’à proférer des menaces. » C’était comme si la majeure partie de son cerveau n’arrivait pas à se dire, malgré tout, qu’elle était on ne pouvait plus sérieuse alors qu’elle lui prouvait geste après geste, alors qu’elle s’emparait de ses lèvres des siennes avec une volonté et une force qu’il avait lui-même connu quelques semaines plus tôt, lorsqu’il pensait perdre pieds. Perdait-elle pieds de son côté ? Parce-qu’elle ne semblait pas tâtonner, elle ne semblait pas hésiter quant à l’attitude à adopter - c’était là la différence entre le comportement qu’avait eu Ben et celui qu’elle avait présentement. Tristement, alors qu’elle était en train de lui détruire les lèvres avec l’intention de le faire, la main de Ruben se hissa à hauteur de la hanche de la jeune femme - réflexe dont il se maudissait pour une fois. Il fut de toute manière rapidement interrompu dans son geste, alors qu’elle accrochait la chair de sa lippe et l’abimait avec volonté de le faire. Rapidement, alors qu’elle se reculait, la main du docteur alla de sa hanche à sa propre bouche, là où des gouttes de sang s’échappait de sa peau désormais entaillée. Fronçant les sourcils, ce fut un regard avec sourcils froncés et embué d’incompréhension qu’il lui adressa. « Mais ça va pas ? » Non, ça n’allait pas: ça n’avait jamais été. Il se rendait simplement compte que tous les indices qu’il avait pu avoir sous les yeux jusque maintenant étaient de ceux qui étaient amusants, presque tendres à observer parce-qu’il les avait mis sur le dos du charme que Mavis pouvait posséder; il n’en était rien, au contraire. « Jusqu’à maintenant, je tenais trop à toi pour les mettre à exécution, mais je viens de te donner la preuve que c’est terminé tout ça, Ruben. »

« Attends-toi au pire, parce que c’est ce que je te réserve. » - « Je rêve ou tu m’as poussé dans les escaliers ? » Parce-que si elle était parfaitement au fait des gestes qu’elle avait, ce n’était pas tout à f ait le cas de Ruben qui intégrait les informations avec la latence qui était sienne depuis plusieurs minutes. La réalisation ne venait pas de paire encore avec la compréhension des dangers qui auraient pu se montrer en cet instant, ni avec d’autres liens et parallèles qui étaient nécessaires avec une autre situation, mais elle était assez oppressante désormais pour que son regard ailleurs du visage de Mavis toujours à quelques dizaines de centimètres de lui, à sa propre main toujours arroche à la rambarde, au vide que représentait les quelques marches qu’il n’avait pas dévalé parce-qu’il avait su remettre son équilibre rapidement en ordre. Le regard de Ben se posa de nouveau sur le visage de la blonde, alors qu’il redressait son torse, reprenant de la contenance. « Je rêve pas, tu m’as poussé. » Il avait toujours la brulure des paumes de ses mains sur ses épaules. « Pourquoi ? » Parce-que c’était là la seule question parmi toutes les autres qui se mettaient à inonder son esprit qui s’imposait: pourquoi. D’accord, ils se faisaient du mal et ce depuis des mois et des années désormais, mais il ne fallait pas mélanger le mal pour le bien du jeu et celui qui dépassait ce dernier. Elle mentionnait des règles du jeu qui changeaient désormais - elle parlait de s’être trompé sur toute la longueur depuis le début - elle lui glissait aussi avoir tenu assez fort à lui à un moment donné mais de toutes ses paroles, ce n’était peut-être pas sur cette partie là qu’il se devait de rebondir présentement, pour son bien et pour espérer obtenir des réponses. « D’accord, j’ai été affreux avec toi, j’ai été affreux avec d’autres. Mais c’est quoi, ça ? » Sa main libre - pas celle qui s’accrochait toujours à la barre sans qu’il ne s’en aperçoive - désigna d’un mouvement vague et large la situation dans laquelle ils se trouvaient. « La monnaie de ma pièce ? Toi qui sais pas gérer d’avoir le coeur brisé ? » Parce-que c’était le cas de Ruben: il avait le coeur brisé. Il s’osait à appuyer sur des points qui faisaient mal lorsqu’elle était dans les parages pour se venger, il l’admettrait aussi s’il le fallait. Mais ça ne restait que ça: des piques envoyées ici et là, rien qui ne la mettait réellement en danger. Rien qui ne montrait pas qu’il était vexé mais qu’il acceptait malgré tout de se retrouver sur le carreau, à sa manière.











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Mavis Barnes
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
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DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)

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Message(#)chandelier still flickering here (rubis #21) EmptyLun 12 Aoû 2024 - 21:45

Ruben Hartfield adore ce message



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lieu: st vincent's hospital, toowong.
(c): harley (gif), luleaby (codage).

***

Mavis garda le silence, continuant de regarder Ruben en se retenant de lui dire que pour espérer que leur relation ne tourne pas mal, il aurait fallu qu’il l’envisage autrement, avec un peu plus de respect pour la personne qu’elle était supposée être à ses yeux. Il n’était pas un enfant, elle n’était pas tenue de lui expliquer qu’il avait eu tort d’agir avec elle comme il l’avait fait étant donné qu'il était supposé le savoir, à son grand âge. Elle n’avait pas envie de le faire de toute façon, elle n’avait pas envie de rentrer dans les détails de ce qu’il avait entaillé si profondément en elle, que la seule chose qu’elle retenait de leur relation désormais, c’était le mal qu’il lui avait fait au point de vouloir lui en faire autant. Mais Ruben paraissait hermétique à toutes ses tentatives jusqu’alors : il avait toujours su bien gérer les affronts qu’elle lui avait fait par pur esprit de vengeance, semblant en faire son affaire sans ciller, que finalement, elle n’avait pas d’autres choix que d’être radicale pour qu’il comprenne que cette fois, elle ne se montrerait pas clémente avec lui, qu’elle ne le protégerait plus. Au contraire, au-delà de le pousser dans ses retranchements, elle le poussa dans les escaliers, déterminée à bousculer toutes ses certitudes pour lui faire réaliser qu’il avait tort de la sous-estimer.

Le moment était suspendu, mais ça n’avait rien de poétique. Elle se sentait forte, Mavis, jouissant du pouvoir porté par la soudaineté de son geste qu’elle ne regrettait pas, pas même un peu. Elle voyait la perplexité s’afficher sur le visage de Ruben qu’elle tenait désormais entre ses doigts, et elle se demanda s’il avait peur cette fois. Elle espérait que oui, elle espérait aussi que ça le contraindrait à la regarder différemment pour, enfin, la craindre et la respecter. Elle ne le lui demanda pas, ce qu’il ressentait maintenant, concentrée sur le souvenir qu’elle voulait lui laisser de ce moment, ses lèvres trouvant les siennes avec une brutalité qui ne lui ressemblait pas vraiment, qui cadrait toutefois avec la puissance du geste qu’elle venait d’avoir envers lui ; et ses souvenirs se remirent en route, ce fût immédiat. Elle, à 13 ans, qui suivait sa soeur dans une balade qui lui serait fatale et qui marquerait un tournant décisif dans la vie de tous ceux qui resteraient, de Mavis en particulier. A l’époque non plus, elle n’avait pas prémédité son geste, elle s’était pourtant satisfaite de la perfection de ce dernier, la succession de faits qui s’étaient déroulés la rendant toute aussi puissante que maintenant, plus de dix ans après, alors qu’elle alimentait le même désir de faire comprendre à celui qui la martyrisait d’une façon différente de celle de sa soeur qu’elle n’était pas faible, qu’elle savait se défendre, qu’elle saurait faire bien pire que ça encore si c’était nécessaire : qu’elle valait le coup qu’on la remarque, qu’on l’aime et qu’on la respecte, bon sang. Le parallèle était facile à faire, il était troublant néanmoins, puisque si très vite, elle avait compris qu’elle détestait sa soeur de tout son être, elle avait pour Ruben des sentiments bien différents. Elle prétendrait le contraire pour nourrir sa peine de coeur et sa rancoeur, s’en servant comme d’un combustible pour que jamais ne s’éteigne la flamme vive du sentiment de revanche qui l’animait depuis quelques semaines maintenant, mais la réalité n’était pas celle avec laquelle elle se berçait pour mieux supporter d’avoir été lésée, blessée, utilisée. Elle relâcha la pression de ses lèvres sur celles de Ruben, le mordant au passage sans juger que ça ferait avancer quoi que ce soit de répondre à la question qu’il lui posa quand elle se recula, et le fixa avec la menace au bord de ses lèvres gonflées par le baiser qu’ils venaient d’échanger, sentant le goût du sang du docteur s’écouler dans sa gorge et se mélanger à l’amertume qui emplissait déjà sa trachée.

Des questions suivirent, inévitablement. Mavis ne cessa pas de le regarder "Je t’ai poussé." Elle n’avait pas l’intention de nier, confirmant son intention sans ciller, sans rougir encore moins. Elle avait toujours été honnête avec Ruben, et dans le moment présent, le surplombant que d’une marche dans cet escalier de malheur, elle ne cherchait à rien d’autre que le rester. Elle aurait pu minimiser les faits, lui dire qu’elle n’avait fait que le bousculer, mais il était là lorsque ça s’était passé : il avait senti la force dans ses mains qui s’étaient posées sur ses épaules, il avait constaté sa détermination à ne pas lui apporter la moindre aide. Nier ne servirait à rien, elle ne pensait pas à le faire de toute façon, les yeux accrochés à ceux du jeune homme qui paraissait particulièrement ébranlé par ce qui venait de se passer. Tant mieux, c’était ce qu’elle cherchait. Alors pourquoi eut-elle soudainement les yeux qui se remplirent de larmes et la bouche qui devint pâteuse ? Elle n’en savait absolument rien, et elle n’était pas sûre de vouloir résoudre ce mystère. Ne s’échinant pas à lui expliquer tout de suite pourquoi elle l’avait fait, elle continua de le fixer avec une volonté farouche de le percer de toute part pour atteindre son âme et enfin comprendre pourquoi, lui, il agissait comme il le faisait. D’accord, j’ai été affreux avec toi. Malgré le très léger rire qui fila entre ses lèvres, ses yeux se remplirent encore plus de larmes, et elle n’y vit plus grand-chose, brouillant l’image de Ruben qu’elle continuait à regarder, ne réussissant pas à se sommer d’arrêter. Ses mâchoires se carrèrent et sa voix se perdit dans les abysses de la tristesse profonde qu’elle ressentait à l’idée de l’entendre définir les choses de cette façon. La désinvolture dans son ton était réelle, et bien sûr, il plaçait le mal qu’il lui avait fait au même niveau que celui qu’il avait fait à tant d’autres… et ça l’acheva, net. A son pourquoi ? de tout à l’heure, elle finit par répondre, des larmes dans la voix, mais pas que "T’es la personne qui m’a fait le plus de mal tout au long de ma vie, Ruben." Qu’il en soit étonné ou pas, c’était la vérité, et il le savait, elle ne comptait pas lui faire l’étalage de tout ce ce qu'il avait fait pour qu’il entende à quel point, d’ailleurs. Elle n’avait pas envie de se donner en spectacle, elle n’avait pas envie de flancher, pourtant elle sentait quelque chose de chaud dévaler ses joues et ça l’agaça au point qu’elle écrasa ses larmes avec la partie ferme de la paume de sa main qu’elle porta à son visage, le mouvement rageur qui l’accompagna sonnant l’accord parfait avec le reste de ses paroles qu’elle lui donna en se mettant à hoqueter "Je veux que tu ressentes exactement ce que tu me fais ressentir depuis des mois maintenant." Elle n’avait pas terminé, Mavis. Elle pleurait pour de vrai maintenant, ses mots tremblant comme sa poitrine qui se creusa lorsqu’elle continua, déterminée malgré la dégradation progressive de la force qu’elle avait démontrée jusqu’à maintenant "Je veux que tu sentes aussi mal que tu me fais me sentir mal." Elle pointa un index dans sa direction, sans le toucher cette fois-ci, ses yeux se fermant quand elle mit l’emphase sur le reste de ce qu’elle voulait, qui lui avait fait choisir de pencher vers l’inacceptable pour avoir une chance que ça se réalise "Je veux que ça te pourrisse l’existence de te rejouer cette scène encore et encore et encore en te demandant ce qui se serait passé si t’avais pas réussi à te rattraper." Elle voulait qu’il se pose la question tout le reste de sa vie, mais ça elle ne le lui dit pas, préférant réserver son dernier voeu pour le plus important, celui qu’elle lui donna avec le visage luisant de larmes, ses yeux se rouvrant pour tomber précisément dans les siens quand elle lui fit, malheureuse malgré la rage qu’elle tachait d’apposer à sa conclusion mortifère "Je veux que tu crèves de penser que je suis capable de te faire ça, alors que je t’ai dis que je t’aimais." Est-ce que ça répondait à toutes ses questions ? Elle s’en fichait de le savoir, puisque ne réussissant à rien ajouter d’autre, elle se tut finalement, et ce pour laisser ses émotions l’envahir, retenant les sanglots qui se bousculaient dans sa poitrine qui aurait pu s’ouvrir en deux, que ça lui aurait paru moins douloureux.


    no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.










    :prof::

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Ruben Hartfield
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
  
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ÂGE : trente-deux ans (04.12).
SURNOM : (rhube) ben.
STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire.
MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années.
LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant.
oops i did it again
POSTS : 13372 POINTS : 1840

TW IN RP : deuil, avortement, adultère.
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.
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RPs EN COURS :
(onze) - present: ambrose #21clarencediego #6ethel #8eveishtarlandrymavis #23nina #12scarlett #11ulysse

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AUTRE :
NaNoWriMo 2022NaNoWriMo 2023

AVATAR : harry styles.
CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 04/02/2022
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« Je t’ai poussé. » Il l’avait compris, en réalité, mais l’entendre appuyer cette hypothèse comme si de rien n’était était bien plus parlant et plus percutant que n’importe quelle réalisation qu’il pourrait faire dans son coin. Papillonnant un instant des cils, il secoua sans s’en apercevoir un brin sa tête de gauche à droite. Bien sur que désormais, l’interrogation qui allait dominer dans son esprit et qu’il ne s’empêcherait pas de formuler à haute voix, c’était le pourquoi: pourquoi avait-elle agi comme ça, pourquoi dans son regard il n’avait pas l’impression de voir le monde regret de l’avoir fait, pourquoi elle s’exprimait d’une voix pour le moment parfaitement calme, pourquoi décidait-elle que s’en prendre physiquement à lui était désormais la seule option disponible et surtout celle qui serait le plus efficace ? Toutes ces questions ne franchirent pas la barrière de ses lèvres, mais elles tournaient dans un fracas qui lui faisait mal au crâne - ou c’était peut-être d’essayer de tirer la moindre conclusion plausible à cette situation, qui lui faisait mal au crâne, il n’arrivait pas à savoir exactement en cet instant la raison de ce mal perçant presque d’un coup d’un seul.

Et comme les réactions de la part de la jeune femme s’enchainaient sans se ressembler, Ruben fut autant étonné qu’il fut presque rassuré de voir qu’au fur et à mesure de ses paroles à lui, un semblant de vie reprenait possession du regard de Mavis. Ce pour quoi il était moins ravi, ce fut que rapidement dans la foulée se fut de larmes que s’emplit ce dernier; bien sur que malgré toutes les circonstances de la situation dans laquelle ils se trouvaient, ça allait le toucher dans ce qu’il considérait le second organe le plus important du corps. « T’es la personne qui m’a fait le plus de mal tout au long de ma vie, Ruben. » Si l’incompréhension était toujours de mise et très proche, à portée de main, juste là - il la mit cependant de côté un instant alors que ses mots lui déchirait le palpitant. Il signait, répétait, mais ce n’était pas dans ses intentions initiales de devenir le méchant de l’histoire; il avait juste été assez idiot pour se permettre trop de libertés là où il avait pourtant signé pour que ce ne soit pas le cas. « Mav… » Et si elle n’avait pas repris la parole pour assener ses paroles par la suite, il serait déjà remonté sur la marche d’avant pour la prendre dans ses bras. Oh, elle l’aurait envoyé paitre il le savait, mais ce serait qu’une fois de plus dans le même intervalle - il ne lui restait plus que quelques marches avant la fin de la volée d’escaliers, c’était déjà moins dangereux que ça avait pu l’être quelques minutes plus tôt. « Je veux que tu ressentes exactement ce que tu me fais ressentir depuis des mois maintenant. » Définitivement, il allait rester là où il se tenait pour le moment. « Je veux que tu sentes aussi mal que tu me fais me sentir mal. » -« Crois moi, c’est déjà le cas. » Qu’il souffla, sentant sa cage thoracique se compresser de la voir dans cet état, autant parce-qu’il ne comprenait pas d’où venait ce revirement de situation que parce-qu’il n’appréciait pas la vue, tout simplement. « Je veux que ça te pourrisse l’existence de te rejouer cette scène encore et encore et encore en te demandant ce qui se serait passé si t’avais pas réussi à te rattraper. » Involontairement, sa main qui tenait toujours la rampe se resserra instinctivement autour de cette dernière; à la voir rendre les armes et laisser les larmes couler, il en avait oublié que l’instant d’avant, elle avait volontairement cherché à lui faire physiquement du mal. Il pinça ses lèvres un instant, souffla un second. « Parce-que t’avais l’intention que je me rattrape pas ? » La question lui avait presque échappé, parce-qu’il n’était pas sur de désirer la poser ni de recevoir la réponse; mais elle avait été plus rapide que lui, et que comme tout dans cette situation lui semblait tiré par les cheveux, une partie de lui restait persuadé qu’il était en train d’inventer cette conversation.

« Je veux que tu crèves de penser que je suis capable de te faire ça, alors que je t’ai dis que je t’aimais. » - « Y’a une partie de moi qui crève déjà que tu m’aies dit que tu m’aimais tout court, t’en fais pas pour ça. »

Et il le regretterait, oh il savait qu’il le regretterait - au moins de manière inconsciente -, mais il lâcha la barre pour monter d’une marche et se retrouver cette fois-ci sur la même où se tenait Mavis. Et elle le pousserait de nouveau, tant pis, mais il monta ses deux mains pour prendre dans ces dernières son visage, pour essuyer les larmes qu’il voyait couler sans s’arrêter sur ses yeux. Ses pouces glissaient sur sa peau mouillée, alors que ses yeux naviguaient de l’un à l’autre des siens. « Qu’est-ce que t’as Mavis ? Pourquoi tu te mets dans des états comme ça là ? » Ce n’était pas dans ses habitudes, elle qui tenait un masque et une fierté bien mieux que Ruben ne saurait jamais le faire, elle ne se montrait pas sous ce jour là d’ordinaire. Il le savait, parce-qu’il connaissait son attitude habituelle et qu’il avait déjà vu la partie brisée qu’elle ne présentait pas aux yeux du reste du monde; et qu’il savait associer les deux à ce qui était la partie à monter et celle à cacher. « C’est pas… Je sais que j’ai mal agi et je m’excuserai autant que t’as besoin de l’entendre si ça peut au moins effacer une partie de ta peine. » Peine qui lui faisait mal au coeur d’être apte à la constater, alors qu’il y avait surement tout un monde où elle ne lui aurait pas permis d’être aux premières loges. « Mais t’as mille façons de me faire du mal, et tu as véritablement envisagé de le faire en me poussant dans les escaliers ? Ca te ressemble pas, ça. » Erreur, Ruben, erreur. Simplement c’était là quelque-chose sous le coup de l’impulsion, là où n’avait que connu jusqu’alors la partie réfléchie et calculatrice de la jeune femme. « Pourquoi Mav, sérieusement ? » Pourquoi, toujours pourquoi, toujours à chercher la moindre explication même quand parfois, malheureusement, il n'y en avait pas spécialement; oh, pas qu'elle ne saurait pas dire ce qui l'avait poussé à le faire, mais plutôt qu'il était fort probable qu'elle ne sache pas expliciter pourquoi cette méthode là pour faire du mal plutôt qu'une autre.











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