ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Assise sur le petit muret devant le studio de danse, Maeve secoue ses converses dépareillées - l’une rouge et l’autre blanche, dans le vide sous ses pieds, son mollet cognant contre la pierre granuleuse ne l’empêchant guère de poursuivre son geste mécanique, ses deux petites mains aux ongles vernis de bleu tapotant la surface de la roche sous un rythme qu’elle est la seule à percevoir. Vêtue d’une robe légère et blanche aux manches courtes qui laissent entrevoir ses nombreux tatouages, elle ondule légèrement du menton au gré des sensations et bruits qui lui parviennent : si elle ne voit que trop peu ce qui se déroule sous ses yeux, si bien qu’ils fixent le même point invisible depuis de longues minutes déjà, elle tend à se repérer grâce aux bruissements que produit le vent quand il se faufile entre les branches des arbres, petit diablotin bien trop bavard qui vient ensuite froisser ses narines en lui portant les nacres des parfums alcoolisés portés par les personnes autour d’elle. Elle en perçoit beaucoup trop pour ne pas en être incommodée, Maeve, mais elle se contente de plisser le bout de son nez en même temps que ses paupières, remuant très légèrement ses épaules comme pour demander au vent d’aller importuner quelqu’un d’autre, et il semble accéder à sa demande puisqu’elle redresse son buste en ramenant ses deux mains sur ses cuisses dévoilées par sa robe, tournant machinalement son menton de gauche à droite sans véritablement chercher quoique ce soit : elle sait que l’homme qui doit la rejoindre la trouvera plutôt que l’inverse. Lani a dû le prévenir que sa cavalière du jour aurait une tare physique… n’est-ce pas ? Prise d’un léger doute qui menace de se transformer en furieuse angoisse, elle tord sa bouche sur le côté en entourant l’un de ses genoux avec ses paumes, sans trop savoir si elle doit descendre de son perchoir - bien qu’elle le soit toujours, perchée - ou non. Décidant finalement d’accrocher son sac (en forme de fraise) sur son épaule, elle descend du petit muret en nouant ses mains l’une contre l’autre, faisant confiance à son instinct pour se risquer à faire un pas en avant sur le trottoir, comme si ce simple geste suffisait à la mettre en évidence au milieu des danseurs en herbe qui attendent l’ouverture des portes, avec une pancarte invisible qui dirait à Mokare ''la fille que tu cherches est ici''. Mais son avancée n’est pas vaine puisque, quelques secondes après, elle ressent une présence qui s’attarde, comme si un nouvel élément s’était greffé à son environnement proche, suffisamment pour qu’elle entende la respiration tranquille, l’odeur agréable de ses vêtements, les petits froissements de ses vêtements quand il bouge… C’est un bien étrange phénomène qu’est celui de sa capacité à identifier la présence ou l’absence d’obstacle sur son chemin, comme si sa peau avait développé une sensibilité exacerbée à autrui, et c’est tout naturellement qu’elle redresse son menton en affichant un sourire jovial, franc et communicatif, de ceux qui appellent à la réponse instinctive et auxquels on ne peut résister tant ils sont imprégnés de cette candeur enfantine que les adultes perdent peu à peu en grandissant. ’’Salut !’’ qu’elle lance en haussant légèrement ses sourcils, ses yeux se hasardant à grimper ce qu’elle imagine être le visage de son cavalier, sans être certaine d’être sur le bon chemin. ’’Maeve, enchantée ! Lani m’a parlé de toi. En bien, je te rassure.’’ est-ce que sa meilleure amie a prévenu le principal intéressé que sa partenaire était incapable de le voir ? Elle l'espère, Meï, sinon elle est déjà prête à faire demi-tour : une chance qu'elle connait le chemin pour rentrer chez eux.
crédits/idk
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Dernière édition par Maeve Wang le Jeu 15 Aoû 2024 - 21:28, édité 1 fois
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
dancing in the moonlight west end – juillet 2024 crédit gifs(livelovecaliforniadreams) @Maeve Wang
Ton arrivée à Brisbane est discrète, comme à chaque fois que tu débarques dans une nouvelle ville. C'est ça aussi, d'arriver dans des lieux où tu ne connais personne, ou presque. Ici, tu n'as pour lien que ta sœur jumelle, Kehlani et Charlie. Cela ne fait que deux semaines que tu prends tes marques, au fond c'est déjà pas si mal de connaître trois personnes. Tu es déjà venu à Brisbane il y a plusieurs années, mais ça n'a pas été une réussite, alors tu étais très vite reparti. Aujourd'hui, tu as le sentiment que ton destin est lié à cette ville, et que tu vas probablement y rester un long moment. Le jour de ton arrivée, tu as rencontré Kehlani, qui t'a posé tout un tas de question sur tes projets, notamment au niveau du travail. Débrouillard, tu n'avais pas la moindre idée de l'emploi vers lequel tu te dirigerai ici, et de fil en aiguille, vous en êtes venus à parler de ta passion pour la danse, et de la possibilité de donner des cours si tu trouvais des personnes intéressées pour les suivre. C'est ainsi que, par la bouche de Kehlani, tu as appris à connaître Maeve, sa meilleure amie. La jeune hawaïenne en parlait avec tant d'affection, que tu t'es aussitôt senti proche de cette inconnue. Elle te l'as décrite comme étant une personne douce, joviale mais qui possède son petit caractère... et elle t'a fait part de sa particularité : sa cécité. Au départ, tu t'es demandé si tu serai suffisamment pédagogue pour enseigner la danse à une personne malvoyante, car tu ne voulais pas les décevoir toutes les deux si tu n'étais finalement pas capable. Tu t'es promis d'essayer, et de faire de ton mieux. L'hawaïenne vous a alors mis en relation, et c'est pour cette raison que tu te retrouves à courir après le bus qui était censé d'emmener jusqu'à West end, lieu de votre rendez-vous pour votre premier cours ensemble. Finalement, tu te décides de poursuivre ta course à pied plutôt que de t'évertuer à vouloir monter dans une cage de fer qui semble ne pas vouloir de toi. C'est donc un peu essoufflé que tu arrives devant le bâtiment de cours de danse, où tu t'es inscrit quelques jours plus tôt en tant que professeur occasionnel de danse contemporaine et de danse de salon. Tes yeux parcourent les différents visages, et tu devines plutôt rapidement que la dite Maeve est cette jeune femme à la robe blanche et au sac fraise. Cette dernière semble sentir ta présence puisque son attention se porte sur toi, avant qu'elle ne t'adresse un sourire que tu lui rends, sans même savoir si elle le perçoit ou non. « Salut ! Maeve, enchantée ! Lani m’a parlé de toi. En bien, je te rassure. » La manière dont son regard essaie d'accrocher le tien, sans y parvenir véritablement, te donne une drôle de sensation. C'est la première fois que tu côtoies une personne qui a perdu le don de voir, c'est plutôt perturbant pour toi... même si au fond, tu es bien conscient que c'est la concernée qui doit davantage ressentir ce sentiment troublé. « Bonjour Maeve, enchanté également. Mokare. » Tu lui réponds avec douceur, sans savoir si elle va vouloir te serrer la main ou quelque chose du genre. Tu préfères ne rien amorcer comme geste, et continuer plutôt à parler. « C'est bateau si je te réponds qu'elle m'a aussi parlé de toi ? D'un côté, sans elle, on ne serait pas là tous les deux. » Deux inconnus qui font connaissance sur le trottoir, situation à la fois stimulante et gênante, surtout que tu ne sais pas si tu dois préciser que Kehlani t'a parlé de son handicap. Pour le moment, tu préfères éviter le sujet, car ton but n'est pas de la froisser en l'évoquant trop vite... c'est toujours ça qui n'est pas facile à jauger. Il y a souvent deux catégories de personnes porteuses de handicap : ceux qui se sentent rapidement agressé parce qu'on parle de leur différence, et ceux qui vont tout de suite dédramatiser la chose pour montrer que tout va bien vis-à-vis de leur handicap. Tout ce que tu souhaites toi, c'est être naturel et simple, comme tu l'es tout le temps. « C'est ton premier cours de danse ? » Tu remarques qu'elle n'a que son sac à main, et rien d'autres, alors cela te met un peu la puce à l'oreille quant au fait qu'elle ne doit pas être une danseuse très aguerrie. Ce n'est pas grave, cela ne te fait pas revenir sur ta décision de lui apprendre à bouger son corps, selon le type de danse qu'elle va préférer pratiquer.
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
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Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
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Est-ce qu’elle le regarde, Maeve ? Elle a l’impression, en tous cas, et les quelques rayons de soleil qui traversent le désert de sa vision lui font machinalement écarquiller les yeux, puisque chaque éclat lumineux est un luxe que tous les malvoyants ne peuvent pas s’offrir — ou alors rarement, si bien qu’elle tourne son menton sur le côté pendant quelques secondes, comme happée par ce bras dorée qui vient éclairer son ciel sombre, avant de revenir sur celui qui prend la parole et qui, par le timbre de sa voix, ravive le sourire qui, sur ses lèvres, avait commencé à s’éteindre. « Bonjour Maeve, enchanté également. Mokare. » elle hoche son menton de haut en bas en un mouvement unique avant de presser ses lèvres l’une contre l’autre, sans que l’étirement de ses lippes n’en souffrent ; Mokare, voilà un prénom pour le moins original, qui est aussi doux que la façon dont il s’adresse à elle. Si, d’ordinaire, elle est plutôt méfiante envers les inconnus, le fait que le jeune homme soit un ami de la personne en qui elle a le plus confiance lui permet de ne pas brandir l’axe de la défense comme bouclier : si Lani l’apprécie, c’est qu’il est quelqu’un de bien, Mokare. « C'est bateau si je te réponds qu'elle m'a aussi parlé de toi ? D'un côté, sans elle, on ne serait pas là tous les deux. » un petit rire silencieux secoue le buste de la demoiselle qui, haussant légèrement ses épaules menues et tatouées, préfère crever l’abcès par un ’’J’espère qu’elle n’a pas oublié de te préciser que je suis malvoyante…’’ quelques secondes de silence pour lui laisser la possibilité d’assimiler l’information, si jamais il la découvre sur le seuil du studio de danse, avant de lui donner la possibilité de fuir avant qu’il ne soit trop tard ’’Du coup, si tu préfères une autre partenaire…’’ elle hausse ses épaules pour la deuxième fois en peu de temps, mais ce mouvement-là a l’air de vouloir dire « je comprendrai » et, preuve qu’elle est sincère dans sa démarche, Meï ne quitte pas le sourire quiet qu’elle porte, et qui ne faiblit pas sous la possible menace de perdre son cavalier du jour. Son handicap, il a fallu qu’elle l’accepte elle-même et cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, aussi, elle est parfaitement capable d’entendre qu’elle ne peut l’imposer à autrui, bien qu’il lui a été imposé à elle. « C'est ton premier cours de danse ? » la demoiselle prend un air coupable en ondulant son visage de gauche à droite, retenant très mal les accents d’un rire amusé lorsqu’elle demande, presque moqueuse envers elle-même : ’’Ça se voit tant que ça ?’’ elle n’a pas suffisamment de susceptibilité pour en ressentir un quelconque froissement, préférant s’accommoder de la situation qui est la sienne, si bien qu’elle écarte légèrement ses bras en ayant l’air fataliste. ’’Toi, tu pratiques depuis longtemps ?’’ si oui, décidément, elle cumule les tares, Maeve, et son cavalier n’est pas le plus chanceux qui soit d’être tombé sur elle.
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Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
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@Maeve Wang - west end – juillet 2024 ¤¤¤ crédits gifs (livelovecaliforniadreams) / code (boté du sud )
Face à Maeve, tu te demandes comment ça doit être d'avoir les yeux ouverts, mais d'être incapable de voir ce qui t'entoures. Tu te demandes aussi, si son handicap, elle l'a toujours eu, ou si elle a perdu la vue plus tard, après avoir gouté à la beauté des paysages et des couleurs. Tu es curieux d'en apprendre plus sur la jeune femme qui se tient devant toi, mais tu n'es même pas certain qu'elle accepterait de répondre à ce genre de questions venant toi, parfait inconnu qui vient de débarquer à Brisbane. Tu es généralement une personne discrète, même si tu n'as jamais rencontré de difficultés quelconques à te lier avec des étrangers à chacun de tes voyages. Mais parfois, selon la ville, il existe des habitant.es qui ne veulent pas spécialement s'ouvrir à des personnes qu'elles savent de passage. Pourquoi perdre son temps à apprécier une personne qui finira par partir, du jour au lendemain ? Puisque tu es un peu comme ça, tu finis par te lasser d'un endroit et tu t'en vas, sans te retourner derrière toi, tout en sachant néanmoins remercier celles et ceux qui te sont venus en aide à ton arrivée, ou dès que tu en avais besoin. « J’espère qu’elle n’a pas oublié de te préciser que je suis malvoyante… Du coup, si tu préfères une autre partenaire… » Tu es rassuré que ce soit elle qui crève l'abcès si vite, car tu ne souhaites vraiment pas la froisser en évoquant en premier son handicap, qui ne te cause aucun problème. « Elle m'a averti, ne t'inquiète pas. Et je n'ai aucun souci avec ça, alors tu vas devoir me supporter aujourd'hui, désolé pour toi. » Tu as envie de dédramatiser un peu la situation, parce que tu sens qu'elle a sûrement déjà vécu le rejet d'autrui en apprenant pour sa vue. Tu t'y es préparé, et tu sais que tu vas réussir à lui apprendre quelques pas, malgré tout. Tu veux lui faire comprendre que son handicap ne t'embête pas, préférant plutôt lui faire croire que le plus dur à gérer aujourd'hui allait être ta compagnie à toi, puisque tu es persuadé que la sienne ne sera que douceur et légèreté, rien qu'en la côtoyant que depuis quelques minutes seulement. « Ça se voit tant que ça ? » Son air amusé t'invite à lâcher un petit rire en retour, car tu sens qu'elle t'autorise à le faire également. « A moins que ton sac fraise soit en vérité le sac de Marry Poppins et que tu aies réussi à y glisser une tenue de danse, une serviette et une gourde... sinon oui, tu as tout l'air d'être novice. » Mais tu ne dis pas ça pour la juger, tu te sens même plutôt bête de ne pas l'avoir précisé... « Heureusement, je pourrai te prêter de l'eau, je prends toujours une deuxième bouteille au cas-où. Pour la tenue, ça ira, on va juste éviter de faire des portés aujourd'hui. » De toute façon, tu ne sais pas encore quel type de danse Maeve souhaite apprendre, mais tu comptes bien lui demander avant de s'y mettre. « Toi, tu pratiques depuis longtemps ? ? » Tu acquiesces, même si la jeune femme ne peut finalement pas te voir faire, alors tu précises par la parole : « Oui, plusieurs années. Et ne t'avise pas de dire que tu es nulle, je suis persuadé que non. » Tu préfères anticiper, souhaitant lui donner confiance, plutôt que de la laisser s'enfoncer dans la peur d'être ridicule avec son handicap. Tu es sincère, tu sens qu'au fond de toi, Maeve te surprendra. « On y va ? Est-ce que je peux te proposer de te crocher à mon bras pour te guider jusqu'à notre salle ? » Tu espères que ta proposition ne va pas la froisser, mais tu n'as pas l'habitude de côtoyer des personnes malvoyantes... peut-être qu'elle tient à son autonomie, et qu'elle va te rembarrer, elle en a tous les droits, au fond. Et tu prends déjà sur toi pour encaisser le coup si c'est le cas, car tu ne veux pas qu'elle pense que tu la perçois comme une incapable, ou autre, ce n'est pas du tout dans tes intentions... mais comme elle ne sait strictement rien de toi, elle ne peut pas les connaître, tes bonnes intentions à l'égard de ceux qui acceptent de te côtoyer, même seulement pour un cours de danse.
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« Elle m'a averti, ne t'inquiète pas. Et je n'ai aucun souci avec ça, alors tu vas devoir me supporter aujourd'hui, désolé pour toi. » entendre qu’il n’est pas désappointé de la tare physique de sa partenaire lui ôte un poids considérable des épaules, dont l’allègement est visible jusque dans le mouvement bas de ses dernières, à l’inverse de son sourire amusé qui remonte en rehaussant ses pommettes fardées d’une poudre légèrement irisée. ’’Je crois que je vais pouvoir m’en accommoder.’’ dit-elle en joignant ses mains, paume contre paume sous son menton, emplit d’une gratitude suave à l’idée de ne pas être un poids pour le danseur aguerri, n’ayant aucune envie d’être un boulet accroché à sa cheville - déjà par l’impulsion de la fierté certes point colossale, mais aussi parce qu’elle ne souhaite pas l’empêcher de profiter de l’art qui, elle le sait via Lani, le passionne. « A moins que ton sac fraise soit en vérité le sac de Marry Poppins et que tu aies réussi à y glisser une tenue de danse, une serviette et une gourde... sinon oui, tu as tout l'air d'être novice. » instinctivement, elle a défait la muraille de ses paumes pour porter ses mains à son petit sac qui trône contre sa hanche, en ouvrant légèrement ses yeux, sans accroitre sa capacité à visualiser le visage de son interlocuteur, dont elle ne discerne seulement les contours via un épars nuage de couleurs plutôt flou mais, après une minutieuse inspection depuis le début de leur conversation, elle est presque sûre qu’il a les cheveux longs. ’’Je suis démasquée…’’ avoue-t-elle d’une voix à la fois désolée et amusée, en jouant avec la fermeture éclaire de son sac, regrettant de ne pas avoir anticipé des choses aussi simples et évidents, maintenant qu’il le dit. Il doit vraiment croire qu’elle est stupide, non ? « Heureusement, je pourrai te prêter de l'eau, je prends toujours une deuxième bouteille au cas-où. Pour la tenue, ça ira, on va juste éviter de faire des portés aujourd'hui. » si elle ne peut décemment pas prendre en compte les ondulations de son visage masculin, lui peut voir qu’elle hoche le sien en courbant de nouveau ses lèvres dans un étirement doucereux, qui n’est point forcé. ’’Je ne suis donc pas la première à venir en touriste’’ qu’elle suppose dans un petit rire après les dires de son interlocuteur, en éloignant enfin les mains de son sac pour les croiser dans son dos ’’J’y penserai la prochaine fois, promis.’’ une seconde de silence est nécessaire pour qu’elle rectifie, en espérant ne pas avoir gêné Mokare ’’Enfin je veux dire, pour mes prochains cours. Si je continue.’’ elle s’enfonce, là, non ? Pour cesser de creuser la tombe de son malaise, elle préfère le questionner sur sa propre relation à la danse et, sans étonnement, elle l’entend dire « Oui, plusieurs années. Et ne t'avise pas de dire que tu es nulle, je suis persuadé que non. » elle le trouve franchement adorable à vouloir lui insuffler suffisamment de courage pour qu’elle ne se sente pas dépassée avant l’heure, mais son sourire s’étire sur les bords en une grimace douteuse, puisqu’elle redoute de devoir reproduire des mouvements qu’elle ne peut voir. ’’Tu crois ? Tu as déjà eu des partenaires comme moi ?’’ qu’elle demande en étant pleine d’espoir, curieuse de savoir si d’autres personnes porteuses de son handicap se sont illustrées dans ce domaine. Si le monde de la peinture ne lui a pas fermé ses portes, pourquoi la danse le ferait ? « On y va ? Est-ce que je peux te proposer de te crocher à mon bras pour te guider jusqu'à notre salle ? » bien qu’ayant sa canne rétractable accrochée à son sac, la brune hoche son menton de gauche à droite en tendant ses petites mains vernies jusqu’à rencontre l’avant-bras de son interlocuteur, l’une s’en détachant pour que l’autre puisse s’y enrouler, crochetant ainsi son coude à son bras en lui concédant un sourire complice ’’C’est vraiment gentil, merci.’’ replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille de sa main libre, elle lève le menton devant eux en entendant que des bruissements et des pas résonnent autour d’eux, à un degré différent de ce qu’il est capable d’entendre, Mokare ; du moins, son cerveau n’y accorde pas autant d’importance puisque ses yeux compensent la vigilance liée à son environnement. ’’C’est l’heure ? Je te suis… De toute façon, c’est pas comme si tu pouvais me semer, maintenant.’’ remontant brièvement ses épaules, elle attend qu’il ouvre la voie de leur marche, lui faisant davantage confiance pour prendre la bonne direction, n’est-ce pas.
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Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
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MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
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Tu ne tiens pas rigueur à Maeve du fait qu'elle ne semble pas avoir apporté une tenue plus adaptée à la danse, ainsi que les affaires nécessaires à cette activité. C'est son premier cours de danse, tu t'en doutes fortement, et tu lui pardonnes rapidement. De toute façon, tu te sens toi-même un peu confus de ne pas avoir pensé à la prévenir, alors tu préfères lui répondre sur le ton de la rigole, avant de lui faire savoir que tu lui prêteras volontiers ta deuxième bouteille d'eau pour qu'elle puisse se désaltérer en cas de besoin. « Je ne suis donc pas la première à venir en touriste » Des cours de danse, tu en as dispensé plusieurs fois, surtout dans les grandes villes comme Sydney ou Melbourne, car la population s'y intéressait davantage. Tu es ravi de pouvoir réitérer l'expérience ici, même si tu es conscient que ce n'est pas ce qui va te payer le loyer de ta colocation, et qu'il va falloir te mettre sérieusement dans la recherche d'un travail avec un chèque à la clé. « J’y penserai la prochaine fois, promis. Enfin je veux dire, pour mes prochains cours. Si je continue. » Tu espères qu'elle continuera, si tu es un professeur de danse à la hauteur. Car si elle semble ressentir une certaine pression à l'idée d'être une élève porteuse de handicap, tu la ressens également d'être véritablement apte à lui apprendre à bouger son corps, sans être capable de voir dans quelle direction aller, ou même sans pouvoir observer le mouvement que tu voudras lui faire imiter. « Tu crois ? Tu as déjà eu des partenaires comme moi ? » Tu ne veux pas lui mentir et lui faire croire que tu as déjà eu des partenaires de danse malvoyantes. Ce n'est pas ton but, d'ailleurs tu ne lui en voudrais pas si, de son côté, elle préférait avoir à faire avec un enseignant plus qualifié pour apprendre à danser à une personne malvoyante. « Je vais être honnête, tu es la première. Mais je pense avoir bien préparé mon cours pour te permettre d'évoluer déjà dès la première séance. » Tu veux lui montrer que tu es quelqu'un de professionnel. Tu ne t'es pas pointé à votre rendez-vous sans rien avoir réfléchi au préalable. Tu espères que tes paroles vont la convaincre d'entrer avec toi dans le bâtiment, alors tu lui proposes poliment de crocher ton bras pour que vous puissiez vous y rendre tous les deux, même si tu ne doutes pas un seul instant qu'elle puisse être capable d'y arriver seule, puisqu'elle était bien arrivée jusqu'ici sans l'aide de personne, visiblement. Elle accepte finalement ta proposition, alors tu approches ton bras d'elle pour que Maeve puisse plus aisément y avoir accès. « C’est vraiment gentil, merci. » Ta gentillesse est si naturelle, tellement pas calculée que tu as le sentiment que ce n'est pas toujours le cas pour d'autres personnes sur lesquelles Maeve a pu tomber. Tu lui murmures un « c'est normal » parce que toi, tes parents, ils t'ont appris à être bienveillant envers tout le monde, différent ou non de toi. « C’est l’heure ? Je te suis… De toute façon, c’est pas comme si tu pouvais me semer, maintenant. » Sa remarque prête à sourire, même si tu sens derrière ses petites boutades un passé obscur où elle a sûrement vécu le rejet des autres, et ça te fait un léger pincement au cœur. « C'était pas prévu » Préfères-tu préciser, pour la rassurer quant au fait que tu iras jusqu'au bout de ce premier cours en sa compagnie. D'un pas léger, tu guides donc Maeve vers l'entrée du bâtiment, ainsi que dans les couloirs de l'école de danse qui donnent sur plusieurs salles pour s'entraîner. « J'ai réservé une salle rien que pour nous... je me suis demandé si tu te basais plus sur l'ouïe, alors je me suis dis que le bruit des autres cours pourraient perturber le nôtre. » Quand tu dis que tu as pensé ton cours, ce n'est pas une plaisanterie. Mais tu te reprends rapidement, car tu espères ne pas aller trop loin en essayant de trop te mettre à sa place. « Enfin, je veux pas prétendre que je sais mieux que toi, hein, loin de là... » Confus, tu poursuis ta route jusqu'à la petite salle que tu as réservé. Elle n'est pas bien grande, mais elle suffira pour vous deux. Vos pas résonnent aussitôt sur le parquet ciré, et tu finis par abandonner doucement son bras pour la laisser observer les lieux à sa manière. Tu poses ton sac dans un coin, et tu avances vers le milieu de la pièce, avant de te tourner de nouveau vers Maeve. « Je ne savais pas s'il y avait une danse que tu préférais apprendre, alors j'ai essayé d'imaginer plusieurs options pour notre première séance. Tu as le choix entre de la danse contemporaine, de la valse ou le bolero ? Tu as une raison particulière pour laquelle tu souhaites apprendre à danser d'ailleurs ? je ne t'ai même pas demandé, je suis désolé, j'aurai peut-être du commencer par là. » Et te revoilà, avec ton air confus, comme si tu t'attendais à ce que Maeve se mette en colère contre toi parce que tu ne te montres pas assez professionnel pour elle...
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
Spoiler:
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Entendre qu’elle est la première malvoyante à oser franchir le cap des cours de danse de Mokare ne la rassure pas vraiment, si bien que le sourire qu’elle porte se métamorphose en une sorte de grimace qu’elle tâche de réprimer sans véritablement y parvenir, car son visage est bien trop expressif pour échapper à la vigilance de sa pondération. Elle tord sa bouche de gauche à droite dans un soupçon d’appréhension, redoutant d’être la première mais également la dernière tant elle risque de s’illustrer avec médiocrité, avant de finalement hausser ses épaules avec ce qui semble être l’essor de la fatalité : elle ne peut décemment plus faire machine arrière, maintenant. ’’Je te fais confiance comme tu me fais confiance, alors… Ça devrait aller.’’ l’optimisme légendaire de celle qui a longtemps vécu sous les coups de ses parents n’est certes pas infaillible, mais il tend à lui octroyer l’apparence d’une confiance dont elle est bénie, permettant également à son sourire naturellement quiet de refleurir sur ses lèvres peintes avec les pigments d’un rose discret. « c'est normal » qu’il murmure en lui offrant généreusement son bras pour qu’elle puisse le suivre, sans lui faire ressentir cette bienveillance comme de la charité ; elle espère, du moins, qu’il n’a pas pitié de sa condition d’infirme. Et elle s’accroche à cette idée réconfortante en ponctuant son sourire d’un élargissement complice lorsqu’il lui concède une énième phrase visant à la rassurer, et elle se contente de presser délicatement sa paume autour de son bras finement musclé pour le remercier silencieusement de son indulgence, mais également de la prévenance clémente dont il fait preuve à son égard. « J'ai réservé une salle rien que pour nous... je me suis demandé si tu te basais plus sur l'ouïe, alors je me suis dis que le bruit des autres cours pourraient perturber le nôtre. » - ’’Le super-pouvoir des aveugles, tu veux dire ?’’ commence-t-elle à dire sans perdre son sourire enjoué, le suivant dans les dédales du bâtiment sans craindre de rencontrer un obstacle sournois, faisant suffisamment confiance à celui qui s’improvise accompagnateur, en songeant brièvement au fait que Axel lui a parlé d’un super-héros atteint du même handicap qu’elle mais, sur l’instant, elle ne parvient pas vraiment à remettre de nom sur celui-ci. « Enfin, je veux pas prétendre que je sais mieux que toi, hein, loin de là... » s’il ne manifeste pas ouvertement sa crainte de mal faire ou dire, cela se ressent suffisamment dans sa voix pour qu’elle veuille immédiatement apaiser le feu de ses inquiétudes et, comme bien souvent, c’est par les gestes qu’elle traduit d’abord ce que ses yeux ne peuvent communiquer : sa main glisse du coude jusqu’au poignet de Mokare, pendant qu’elle tourne son menton vers lui en lui répondant, d’une voix plus calme mais sans véritablement le regarder, bien que son visage soit incliné en sa direction ’’C’est très gentil à toi d’avoir pensé à tout ça… Ça me touche beaucoup.’’ espérant l’avoir délesté du poids de l’inconfort, elle lui octroie un sourire encourageant avant de lever le menton lorsqu’elle entre dans la fameuse salle réservée pour eux. Quittant le repère qu’est devenu le corps de son professeur, elle laisse ses bras retomber le long de ses hanches tandis qu’elle s’imprègne de l’odeur discrète qui règne dans la pièce, dont l’apport en lumière n’est pas suffisant pour tromper l’étau d’obscurité de ses yeux défaillants. « Je ne savais pas s'il y avait une danse que tu préférais apprendre, alors j'ai essayé d'imaginer plusieurs options pour notre première séance. » pendant qu’elle décroche son sac de son épaule, elle note inconsciemment que la voix du jeune homme ne porte pas suffisamment pour traduire une salle de taille imposante, et comme le parfum de ce dernier vient aussitôt bercer ses narines, elle se dit qu’il est tout près d’elle, à quelques pas seulement, si bien qu’elle décale ses chaussures sur le parquet ciré afin de se tourner en sa direction, happée par le son de sa voix qui fonctionne presque comme une boussole capable de la mettre sur le bon chemin « Tu as le choix entre de la danse contemporaine, de la valse ou le bolero ? Tu as une raison particulière pour laquelle tu souhaites apprendre à danser d'ailleurs ? je ne t'ai même pas demandé, je suis désolé, j'aurai peut-être du commencer par là. » si l’inquiétude avait une couleur, ce serait le orange, d’après Maeve, et c’est très nettement avec cette teinte qu’elle voit s’illuminer les derniers mots de Mokare ; décidément, ils n’ont de cesse d’avoir peur de se froisser l’un l’autre. ’’Où est-ce que je peux déposer mon sac ?’’ demande-t-elle premièrement en paraissant nullement contrariée, attendant seulement d’avoir les mains libres pour les joindre sur le devant de son corps, ses doigts appliqués sur le tissu de sa petite robe blanche. ’’La danse contemporaine me semble bien compliquée…’’ elle l’avoue avec une petite moue irrésolue, avant de poursuivre ’’Je pense que je vais avoir besoin de ton appui pour suivre le rythme… Au moins pour cette fois.’’ comme elle espère que cela ne le dérange pas - mais qu’elle craint de le formuler aussi ouvertement, elle entortille le tissu de sa robe autour de son index, sans même s’en rendre compte ’’Donc, je dirais la valse ? Si ça te va. C’est ce qui me semble plus simple mais je me trompe peut-être ? C’est toi, le professionnel.’’ pour ne pas laisser fuir son incommodité, elle se targue d’un sourire réjoui, en espérant qu’il soit suffisamment communicatif pour rejaillir sur les lèvres du danseur aguerri : si elle ne peut pas le voir, elle peut l’entendre, son sourire.
crédits/idk
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
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La salle de danse est intimiste de part sa taille, mais tu sais qu'il vous sera plus facile de danser si vous n'êtes que tous les deux, sans bruit gênant autour. Tu t'es renseigné comme tu as pu, et tu as lu que les personnes malvoyantes compensaient le manque de la vue en utilisant davantage l'un des autres sens ; le toucher, l'odorat, l'ouïe. Tu as voulu parier sur le fait qu'il s'agissait de ce dernier, et tu as jugé bon de prendre le risque de te retrouver seule avec Maeve pour être le plus à même de lui apprendre des choses et qu'elle ressorte de ce cours satisfaite de ton travail. Tu sais que le bouche à oreille, c'est très important, alors si la jeune femme parle de toi à son entourage en bien, tu te dis que peut-être cela te permettra de donner des cours à d'autres. « Le super-pouvoir des aveugles, tu veux dire ? » Maeve ne prend pas mal ta remarque, et ça te rassure, car tu essaies vraiment de faire de ton mieux pour essayer de la comprendre et la mettre à l'aise. Cela doit être effrayant de commencer une activité qui est généralement destinée aux personnes capables de voir, alors tu as sincèrement à cœur qu'elle le soit. « C’est très gentil à toi d’avoir pensé à tout ça… Ça me touche beaucoup. » Tes lèvres se dessinent en un sourire ravi, car tu sens dans sa voix qu'elle ne stresse plus autant que tout à l'heure, devant le bâtiment. « Si tu ne te sens pas à l'aise, tu n'arriveras pas à te laisser aller et c'est primordial en danse » Dis-tu pour lui faire comprendre que, pour toi, cela te paraît donc normal de mettre en place l'atmosphère la plus propice à sa réussite. Car tu pars du principe que son handicap n'en sera pas vraiment un, si elle arrive à ne faire qu'un avec la musique. Si Maeve arrivait à se rendre compte de l'espace de la pièce, c'était suffisant pour qu'ensuite une véritable danseuse naisse. Finalement, peu importe la danse choisie, la jeune femme pouvait réussir à se mouvoir, si elle faisait preuve de sérieux, d'écoute et de discipline. « Où est-ce que je peux déposer mon sac ? » « Je vais le poser à côté du mien » Proposes-tu en lui prenant avec délicatesse son sac des mains, pour ensuite t'exécuter et poser l'objet contre le mur à son tour. « La danse contemporaine me semble bien compliquée… Je pense que je vais avoir besoin de ton appui pour suivre le rythme… Au moins pour cette fois. Donc, je dirais la valse ? Si ça te va. C’est ce qui me semble plus simple mais je me trompe peut-être ? C’est toi, le professionnel. » Tu l'écoutais attentivement, hochant de la tête au rythme de ses mots pour manifester la compréhension de son point de vue. Bien entendu que tu ne vas pas lâcher dans le vide de la pièce sans la guider un minimum, auquel cas Maeve était capable d'apprendre seule à danser. Tu comptes bien l'accompagner dans ses déplacements et ses mouvements. « J'entends des arguments, et ça se tient. Dans chacune des danses je compte être près de toi. » Tu joins tes mains et tu les frottes en douceur, pour montrer que tu es prêt à commencer le cours, puisqu'elle a fait son choix. « Partons sur la valse, c'est parfait comme choix. » De toute façon, si Maeve est satisfaite de tes cours, tu t'imagines que les autres danses pourront lui être enseignées les prochaines fois. « Je me permets » Dis-tu avec douceur pour la prévenir que tu vas t'emparer délicatement de sa main, qui te semble si fine contre la tienne. Lorsque tes doigts serrent les siens, tu l'invites à se déplacer jusqu'au milieu de la piste pour que vous puissiez vous mettre aux choses sérieuses. « On va commencer sans musique et, d'abord... nous allons travailler sur la confiance. Apprendre des pas, ce n'est que secondaire, il faut d'abord savoir se faire mutuellement confiance. » Sans cela, danser ensemble s'avérerait compliqué, puisque la valse se dansait généralement en couple. De toute manière, d'après ses dires tout à l'heure, Maeve comptait sur tes appuis pour suivre le rythme, alors tu t'imagines qu'elle ne se formalisera pas du contact entre vous deux. « Je vais te guider à travers toute la salle. L'objectif c'est qu'à l'issu de cet exercice, il n'y ait plus aucune résistance de ta part, car la valse va te demander de te laisser aller au rythme de mon pas à moi » Tu essaies de tout lui expliquer, pour que ce soit clair et que sa confiance repose aussi en cela ; ta capacité à communiquer et à la rassurer sur le déroulé de la séance. « Est-ce que tu te sens prête ? » De ton côté, tu l'es, et tu as hâte de voir ce que cela va donner.
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« Si tu ne te sens pas à l'aise, tu n'arriveras pas à te laisser aller et c'est primordial en danse » elle tord sa bouche dans une appréhension qui dessine un dilemme intérieur concernant sa propre capacité à s’absoudre de la vigilance dont elle fait preuve, parce qu’elle entrevoit d’abord toutes les difficultés que cette discipline va lui faire rencontrer : elle ne pourra pas corriger ses faux mouvements ou se rendre compte qu’elle est en retard sur le rythme de son partenaire, aussi, elle sait par avance qu’elle va entièrement dépendre de lui et c’est une perspective à la fois rassurante et embarrassante. ’’Je vais faire de mon mieux.’’ qu’elle promet en tâchant de défaire l’étau nerveux de ses mains précédemment jointes, en brandissant un sourire qui se placarde sur son visage avec la volonté d’être rassurant, puisqu’elle note les nombreux efforts promulgués par son professeur ; assurément, Mokare a pris soin de préparer un cours adapté à sa tare visuelle, et elle est secrètement persuadée que ce n’est pas tout le monde qui se serait donné la peine d’un tel effort pour une illustre inconnue. « Je vais le poser à côté du mien » sitôt qu’elle sent les doigts de son interlocuteur prendre possession de sa besace, ses mains s’en éloignant pour le laisser s’en emparer sans résistance, et elle se fend seulement d’un ’’Merci.’’ prononcé à voix basse, en pivotant sur ses jambes pour le suivre, guidée par le bruit de ses pas sur le parquet ciré, pendant qu’elle lui expose ses arguments concernant le choix de la danse, sans apparaître fermée aux conseils qu’il pourrait lui donner, bien au contraire. « J'entends des arguments, et ça se tient. Dans chacune des danses je compte être près de toi. » le son atténué de ses paumes se frottant l’une contre l’autre l’aide à le localiser dans son environnement, et elle se tourne alors instinctivement vers lui en levant le menton de quelques degrés, ayant compris qu’il faisait une bonne tête de plus qu’elle, sinon plus, mimant ainsi une posture d’écoute comme si elle était capable de le voir aussi nettement que possible dans son champ de vision. « Partons sur la valse, c'est parfait comme choix. » elle esquisse un sourire contagieux, visiblement rassurée que sa sélection convienne à son professeur du jour. « Je me permets » sa main reste souple lorsqu’elle est conquise par une autre, et elle le suit instinctivement sans trop savoir pourquoi ils se déplacent mais, puisqu’il a le mérite d’être dans les petits papiers de Lani, Meï ne se pose pas vraiment de questions et se contente de tenir sa main, ses premières phalanges s’accrochant peut-être un peu trop aux siennes car elle comprend que le cours va véritablement commencer, et elle craint de s’illustrer avec désastre. « On va commencer sans musique et, d'abord... nous allons travailler sur la confiance. Apprendre des pas, ce n'est que secondaire, il faut d'abord savoir se faire mutuellement confiance. » elle redresse ses épaules en baissant légèrement le menton, comme si elle se préparait physiquement et mentalement à relever le défi, en espérant ne pas se couvrir de ridicule devant un ami de Keh’. ’’Comment on fait ?’’ demande l’ingénue en rehaussant aussi bien ses sourcils que son menton, se figurant la chose comme une succession de figures et de pas à exécuter pour accroître la connaissance et la confiance en l’autre, et Mokare ne tarde pas à lui donner raison. « Je vais te guider à travers toute la salle. L'objectif c'est qu'à l'issu de cet exercice, il n'y ait plus aucune résistance de ta part, car la valse va te demander de te laisser aller au rythme de mon pas à moi » - ’’J’ai compris.’’ qu’elle affirme en étant traversé par un élan de joie impatiente, qui lui fait plisser ses paupières en même temps que son sourire laisse entrevoir sa dentition blanche. « Est-ce que tu te sens prête ? » - ’’Je le suis.’’ qu’elle affirme sans réfléchir, ne tardant pas à demander, juste pour la forme et pour tenter de l’entendre sourire ’’Et toi ?’’ relevant sa main restée libre, elle la soulève au niveau de son visage en demandant, sans perdre son expression enfantine : ’’Qu’est-ce que je fais de celle-là ?’’
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Inévitablement, tu ressens le stress et les doutes qui s'emparent de Maeve lorsque tu prends sa main pour la guider vers le centre de la piste. Tu comprends ce sentiment, il est légitime chez n'importe qui débutant une activité de ce genre, et encore plus lorsqu'on se trouve en face à face avec un professionnel. Évidemment qu'on a peur de mal faire, de paraître ridicule. La danse, c'est un peu comme le théâtre. C'est un spectacle du corps, et on craint parfois trop souvent le jugement des autres. Tu n'es pas là pour ça, tu es là pour permettre à la jeune femme de prendre plaisir à mouvoir son corps, tout en apprenant à le bouger correctement pour effectuer la danse qu'elle a choisi : la valse. Néanmoins, comme tu lui expliques si bien, tu ne vas pas tout de suite lui apprendre à se positionner et à bouger ses pieds, puisque tu as besoin que Maeve ait d'abord confiance en toi pour pouvoir la guider sans résistance. « Comment on fait ? » Tu as le sentiment que la brune va être très consciencieuse, et cela te fait sourire très discrètement. Tu ne te moques pas, loin de là, mais tu espères qu'elle arrivera à se détendre complètement avant la fin de la séance, pour qu'elle puisse saisir chaque particule de plaisir que lui procurera le fait de danser. Tu lui expliques alors comment tu vas procéder pour faire naître confiance et complicité entre meneur et menée, pendant qu'elle secoue la tête de haut en bas pour manifester sa compréhension. Que ce soit une personne malvoyante ou non, tu mets toujours un point d'honneur à ce que tes intentions soient toujours comprises par la personne en face de toi. Pour Maeve, il est primordial de lui communiquer le déroulé de l'exercice, pour ne pas la surprendre et la braquer. Tu lui demandes ensuite si elle est prête, puisqu'elle a compris où tu veux en venir, et elle te retourne délicatement la question, à laquelle tu acquises : « Oui, je suis prêt également. Je vais me rapprocher de toi, dans ce cas. » En même temps que tu prononces ces mots, tu viens presser très doucement ton torse contre le côté droit de son dos et de son épaule. Le contact n'est pas franc, mais vous êtes suffisamment proches pour que ce rapprochement puisse être un peu gênant entre deux inconnus. Malheureusement, en danse, le contact est inévitable. « Qu’est-ce que je fais de celle-là ? » Elle te désigne sa main, et tu t'en empares également avec toute la délicatesse dont tu es capable pour ne pas la surprendre. « Je vais la maintenir contre ta hanche, avec ma main par-dessus pour pouvoir te guider dans plusieurs directions. » Au rythme de tes mots, tu amènes la fine main de Maeve contre sa propre hanche, et tu poses le creux de la tienne contre son dos. Ton menton frôle le haut de sa tête, de part votre différence de taille, et tu pourrais presque murmurer à son oreille. « C'est parti » Lentement, tu amorces une légère pression contre son dos avec le bras qui vient tenir sa main gauche dans le vide, tandis que ta main droite invite le reste de son corps à suivre le mouvement vers l'avant pour avancer en douceur. Vos premiers pas sont habituels, marchés, sans se presser. Tu as le souhait qu'elle te laisse l'entraîner sans craindre que tu ne l'envoies dans le mur ou que tu la fasses trébucher. Ses pieds ne sont pas nécessairement coordonnés, tu sens qu'elle ne sait pas véritablement quoi en faire, alors tu reprends doucement la parole : « Essaie de t'imaginer en train de marcher sur quelque chose de moelleux » Même malvoyante, Maeve connaissait forcément cette texture, même sans nécessairement voir l'exactitude de la forme ou des couleurs, alors tu espères que ce conseil va lui parler. Tu sens du mieux, même si son pas n'est pas des plus assurés, tu es capable néanmoins de lui faire traverser la pièce sans encombre, et c'est déjà un très bon début. « Tu te sens comment ? ça ne te tourne pas trop la tête ? » Oses-tu lui demander, car tu as le sentiment qu'elle réfléchit beaucoup, et tu espères pouvoir réussir à faire disparaître suffisamment de doute en elle pour pouvoir ensuite accélérer le pas.
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ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Si elle ne voit pas l’ombre de la silhouette qui se dessine dans son dos, elle sent qu’une présence vient irrémédiablement alerté sa peau qui réagit presque instantanément, puisqu la proximité avec autrui — excepté Lani — lui est toujours particulièrement difficile. Un paradoxe étonnant quand on sait qu’elle est tactile, Maeve, mais il lui est toujours plus rassurant d’être à l’initiative du rapprochement physique qui s’opère, plutôt que de le subir. Machinalement, elle tourne son menton vers Mokare, son épaule menue épousant parfaitement la constitution du torse qu’elle sent musclé, et elle accueille son parfum masculin en se rendant soudainement compte du degré de proximité entre leurs corps, en tâchant de ne pas l’interpréter comme une potentielle menace : sa cécité ne l’aide pas à reconnaître autrui sans la crainte de subir de nouveau les coups, puisque son corps, de sa peau imprégnée par les hématomes jusque dans l’essence même de ses os frappés, est marqué par la douleur de l’acharnement qui n’a plus rien d’amoureux. Mais elle sait que l’homme qui se tient derrière elle, suffisamment proche pour qu’elle puisse presque discerner les pulsions de son coeur sous sa chair, n’est pas celui qui l’a profondément heurtée, et elle lui offre sa main libre dans un geste presque symbolique : elle lui fait confiance, Maeve. « Je vais la maintenir contre ta hanche, avec ma main par-dessus pour pouvoir te guider dans plusieurs directions. » le menton toujours tourné en direction de son interlocuteur, sans être véritablement sûre d’avoir les yeux posés sur son visage — puisqu’il est plus grand qu’elle, Mokare « C'est parti. » instinctivement, elle garde son visage incliné vers lui comme si un lien invisible lui permettait d’être connectée à ses intentions, et le premier mouvement est peut-être le plus difficile : elle est certes guidée par la volonté du danseur mais, dans les faits, c’est elle qui fait le pas en avant pour effectuer quelques traversées de la pièce, en s’emmêlant parfois les pieds lorsque la nervosité prend le dessus ’’Désolée…’’ qu’elle marmonne à plusieurs reprises lorsque ses pas surpassent ceux de Mokare, lui écrasant les pieds en la rendant tout aussi inconfortable que gênée ’’Je ne t’ai pas fait mal, j’espère ?’’ avec son poids plume, il y a peu de chance mais sait-on jamais. Voyant sa difficulté à absoudre la conquête de son environnement avec ses yeux plongés dans le noir, son professeur vient en soutien : « Essaie de t'imaginer en train de marcher sur quelque chose de moelleux » - ’’Quelque chose de moelleux…’’ qu’elle répète en cherchant une image qui puisse l’illustrer, finissant par penser à voix haute avec candeur ’’Comme sur un nuage ?’’ non pas qu’elle ait déjà tenté l’expérience, Meï, mais elle visualise plutôt bien la sensation que cela pourrait être. « Tu te sens comment ? ça ne te tourne pas trop la tête ? » - ’’Pas du tout !’’ qu’elle lance avec un sourire plus franc, un étirement de ses lèvres qui dévoile ses rangées de dents blanches tandis qu’elle baisse machinalement les yeux vers ses pieds, qui se découvrent une aisance soudainement, aidée par l’image du nuage sur lequel elle s’imagine ’’Mon nuage m’aide bien.’’ qu’elle affirme avec un sourire de douceur, gagnant en légèreté dans les jambes puisque, même Maeve se rend compte que le conseil de Mokare a fait ses preuves. ’’J’suis gentille, je le partage avec toi, même si tu n’en as pas besoin.’’ resserrant inconsciemment l’emprise de sa main autour de celle de son partenaire, elle se laisse davantage porter par celui-ci, sans émettre de crispation ou de réticence, ne craignant visiblement pas qu’il l’envoie valser dans le décor. ’’Je me débrouille comment ?’’
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clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Mokare Unaipon
le gré du vent
ÂGE : vingt-neuf ans (avril 1995) SURNOM : depuis toujours, on t'appelle "mo". plus court, plus facile à retenir que Mokare. STATUT : célibataire, tu n'arrives pas à t'engager longtemps. tu ne vis que des aventures, par-ci par-là. MÉTIER : désormais en formation en tant que garagiste au garage d'Ezra, nouveau guitariste du groupe Hollow Shout auprès d'Asher, Raileigh et Blaize, et tu donnes des cours de danse à Maeve, un peu gratuitement quand même LOGEMENT : tu as squatté chez Lewis tout le mois de Juillet, tu as trouvé une nouvelle colocation avec Charlie, à logan city POSTS : 176 POINTS : 320
TW IN RP : abandon de sa sœur jumelle à la naissance ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : MOKARINA #2 › you missed to my life and i found you back (#1)
MOMEÏ #1 › #2 ~ you can't see, but i can see the true you
@Maeve Wang - west end – juillet 2024 ¤¤¤ crédits gifs (livelovecaliforniadreams) / code (boté du sud )
Pratiquer la danse te procure un sentiment de liberté, de légèreté et de bien-être, et c'est cela que tu souhaites faire ressentir aux personnes à qui tu es amené à enseigner cette discipline. Très tôt, tu as subi des moqueries face à cette passion, parce que beaucoup ont longtemps considéré que la danse était une activité réservée aux filles, alors que non. Les stéréotypes sont souvent difficiles à déconstruire, et tu t'engages à le faire au maximum pour permettre à tous de la pratiquer ; enfants, hommes, femmes, et même les personnes porteuses d'un handicap. Si Keh t'a rapidement averti pour la malvoyance de Maeve et que le doute s'est emparé de toi, tu t'es préparé au maximum pour qu'elle puisse elle aussi toucher du doigt au plaisir de danser. Tu sais que de grands noms existent dans la discipline, et que ces derniers possèdent des handicaps variés, dont celui de ne pas voir. Alors si d'autres sont capables, pourquoi cette jeune femme ne pourrait-elle pas y arriver ? Certes, ses pas sont hésitants, s'emmêlent à quelques reprises et ses pieds viennent s'écraser sur les tiens, mais tu ne t'en formalises pas. Ce n'est pas pour autant que tu t'arrêtes dès que son talon atterrit sur tes orteils, ou que tu jures de douleur, puisque Maeve ne te fait même pas mal. La jeune femme est un vrai poids plume, que tu serais capable de soulever avec une facilité déconcertante si vous étiez en train de travailler des portées. En fait, sa maladresse te fait sourire silencieusement, pour ne pas qu'elle pense que tu te moques d'elle, car ce n'est absolument pas le cas. Elle s'excuse, et à chaque fois tu lui souffles que ce n'est pas grave. Au fond, tu aimerais qu'elle arrête de prononcer ce mot 'désolée' car cela ne lui permet pas de se mettre dans sa bulle et de se laisser totalement faire. « Je ne t’ai pas fait mal, j’espère ? » « Absolument pas, ne t'inquiète pas. » Si vous n'étiez pas encore en train de parcourir et d'utiliser tout l'espace de la salle pour l'exercice, tu n'hésiterais pas à blaguer, mais tu ne veux pas davantage la sortir de celui-ci. Par conséquent, tu l'invites à l'imaginer marcher sur quelque chose de moelleux, comme : « Comme sur un nuage ? » « Exactement, imagine-toi marcher sur des nuages. » C'est la meilleure image qu'elle puisse utiliser, même si finalement cette sensation est inconnue de n'importe quel être humain. Pourtant, quand on voit tout ce coton dans le ciel, c'est ainsi qu'on imagine les nuages : doux et moelleux. « Pas du tout ! » Si la tête ne lui tourne pas, alors tu peux essayer d'accélérer le pas, étant donné que tu ressens une nette progression dans l'assurance de ses pas. Il y a moins de résistance de sa part, et tu as l'impression que le plaisir va peu à peu remplacer l'appréhension de l'échec. « Mon nuage m’aide bien. J’suis gentille, je le partage avec toi, même si tu n’en as pas besoin. » Tu ne peux retenir un rire cristallin contre ses cheveux face à sa générosité. En effet, tu n'en as pas nécessairement besoin mais finalement, Maeve montre qu'elle comprend le principe de danser à deux : ils se déplacent sur ce même nuage, en osmose, avec une certaine confiance l'un pour l'autre pour être certain de ne pas tomber de celui-ci. Vous vous tenez un peu plus fort, et tu presses encore un peu plus ton buste contre son dos pour accélérer une dernière fois le pas. « Je me débrouille comment ? » Même si Maeve est détendue, finalement le jugement de l'autre compte toujours beaucoup, et c'est normal. Pour lui prouver avec le corps qu'elle se débrouille merveilleusement bien, tu ralentis la cadence pour finalement t'arrêter au bon moment, sans la brusquer, sans lâcher ni ses mains ou sa hanche. A l'arrêt, tu lèves un peu plus sa main droite et tu inities le mouvement de son poignée pour l'inviter à faire un tour sur elle-même. Elle te fait finalement tellement confiance que la rotation est fluide, sans véritable surprise à tes yeux. « Et toi, tu trouves que tu te débrouilles comment ? » Demandes-tu, avant de lui donner ta réponse à toi, sans que les doigts de ta main gauche ne quittent les siens. « Moi je trouve que tu te débrouilles merveilleusement bien, et je crois que mes pieds sont d'accords avec moi. » Tu veux dédramatiser le fait qu'elle t'écrase les pieds, tu ne trouves pas ça grave du tout. « Tu veux boire avant de poursuivre ? » Lui proposes-tu, puisqu'il s'agit de ta deuxième bouteille qu'elle prendra et tu te dis qu'elle n'osera peut-être pas de la demander si tu ne l'invites pas à s'hydrater un peu.
ஃ Days, gone by, Come back as the morning light. A colourless demise rises and the only shelter I used to know, is gone lost out of sight. ஃ
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Maeve Mayers
la danse des ombres
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« Absolument pas, ne t'inquiète pas. » bien sûr qu’elle s’inquiète, Maeve. Elle s’inquiète de lui causer du tort mais aussi de se ridiculiser lamentablement devant lui, puisqu’elle sent bien, Meï, que ses pas sont aussi peu coordonnés que souples, et qu’elle est la proie d’une maladresse qui la rend toute gauche malgré les mots encourageants et rassurants de son professeur qui, il faut bien le reconnaître, lui démontre une patience véritablement admirable. ’’Désolée…’’ qu’elle marmonne de nouveau, de plus en plus gênée, après lui avoir écrasé le pied pour la millième fois. Mais la conjugaison de ses mouvements s’améliore lorsqu’il lui conseille de s’imaginer sur un nuage ; elle prend la demande aux pieds de la lettre, la jeune peintre, puisqu’elle se visualise tout à fait dans ce décor cotonneux, au point d’en avoir un sourire tout à fait enfantin flanqué aux lèvres. Même lorsqu’il accélère le pas, elle suit la cadence avec bien plus de facilité, sans même se formaliser du fait qu’il s’est davantage rapproché d’elle, et qu’elle sent la contraction des muscles de son torse à chacun de ses mouvements. Ce n’est pas un contact effrayant, ni même oppressant, mais plutôt rassurant. Elle prend confiance en elle en même temps qu’elle apprend à lui faire confiance à lui, et lorsqu’elle lui demande son avis sur ses premières esquisses rythmiques, elle ne s’attend pas à ce qu’il interrompre leur traversée. Elle hésite un instant à lui demander si c’est à ce point catastrophique mais, quelque chose de totalement instinctif, qui ne répond à aucune logique humaine, lui fait dire que son professeur n’en pense pas un mot. Comment elle le sait ? C’est un mystère de la peau, sans aucun doute, des corps qui se parlent dans un langage que les voyants n’ont jamais appris. Mais ils n’en ont peut-être pas besoin, les deux danseurs, puisque lorsque Mokare lui intime silencieusement de pivoter sur elle-même, elle redresse instinctivement ses talons pour ne laisser que la pointe de ses pieds en contact avec le sol, tournant sur sa propre silhouette en émettant un léger rire qui est tout aussi fluide que son mouvement, qu’elle effectue sans lâcher sa main une seule seconde. « Et toi, tu trouves que tu te débrouilles comment ? » elle hausse les épaules sans perdre son sourire, inclinant légèrement son menton sur le côté puisqu’elle pense, grâce à sa voix, ne pas être totalement dans l’axe de son corps masculin. Ce serait quand même idiot qu’elle parle au mur en face, non ? « Moi je trouve que tu te débrouilles merveilleusement bien, et je crois que mes pieds sont d'accords avec moi. » ses lèvres se séparent pour lui permettre de libérer un nouveau rire plus franc, même si elle se sent toujours un peu honteuse d’ainsi malmener le pauvre danseur. ’’Vraiment ? Ils ne sont pas rancuniers, alors…’’ puisqu’il faut bien le dire : la malvoyante trouve toujours le moyen de lui écraser les orteils qu’elle ne voit pas. ’’Tu peux te venger, si tu veux…’’ qu’elle propose en appuyant sa main libre contre sa hanche, son bras en équerre tandis qu’elle avance sa chaussure droite pour lui soumettre à la torture : il est libre d’écraser son pied en retour, et la perspective ne lui fait même pas perdre son sourire mutin. « Tu veux boire avant de poursuivre ? » elle l’avait presque oubliée, cette deuxième bouteille d’eau, mais maintenant qu’il lui rappelle son existence, elle saute sur l’occasion pour oser répondre, d’une voix plus timide : ’’Je veux bien, oui, si ça ne te dérange pas…’’ parce qu’elle ne veut surtout pas le déranger, Meï, et qu’elle aurait tenu plusieurs heures sans boire simplement pour ne pas lui faire cette demande. On peut dire qu’il a déjà bien cerné son caractère en peu de temps.
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Mokare Unaipon
le gré du vent
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A ton plus grand soulagement, cette séance de danse en compagnie de Maeve se déroule encore mieux que prévu. Tu t'étais préparé à plusieurs éventualités, quoi de plus normal, puisque tu apprends à danser à une femme malvoyante. Grâce à son sérieux, sa motivation et son écoute, elle saisit tes conseils pour s'améliorer au fil des minutes. Tu sens que, après déjà un bon quart d'heure d'entraînement, Maeve se repose de moins en moins sur toi et prend petit à petit confiance en elle, jusqu'à te l'accorder en retour pour que vos mouvements soient vraiment souples et fluides. Lorsque tu la fais pivoter sur elle-même, son rire te transperce et décrit avec une facilité déconcertante sa joie d'être là, à ce cours. Cela te touche, car tu as vraiment à cœur qu'elle apprenne à aimer danser, Maeve. Tu as envie qu'elle ressorte de ce cours en ayant hâte au prochain, et tu as le pressentiment que tu vas réussir à faire naître ce désir en elle, étonnement. Tu lui fais part de ton avis concernant ses débuts et plaisantes même sur le fait qu'elle t'a écrasé les pieds au moins vingt fois depuis vous avez commencé. « Vraiment ? Ils ne sont pas rancuniers, alors… » Vos mains ne se sont toujours pas lâchées, et tu continues de rire à sa nouvelle remarque. Ce moment de légèreté, après plusieurs minutes de concentration lorsque vous vous déplaciez dans la pièce, semble vous faire du bien, et vous permet de reprendre tranquillement votre souffle. « Tu peux te venger, si tu veux… » Tu la vois avancer son pied et le mettre en avant, pour que tu puisses l'écrabouiller à son tour en guise de vengeance. Son idée est absurde et rigolote à la fois. « J'y penserai quand on reprendra, c'est trop facile si tu me présentes ton pied. » Déclares-tu, même si, évidemment, tu ne comptes pas lui marcher sur les pieds en retour. Il est tout à fait normal qu'elle s'emmêle parfois les pinceaux, et ce n'est pas grave si tes pieds en payent le prix. Maeve est si peu lourde que tu sens à peine son poids sur tes chaussures. Tu lui proposes ensuite de boire un peu, pour que vous puissiez ensuite reprendre le cours. Tu n'as réservé la salle que pour trois quart d'heures, alors tu ne veux pas perdre trop de temps. Maeve accepte ta proposition, alors tu relâches délicatement la douceur de ses phalanges pour aller t'emparer des deux bouteilles d'eau dans ton sac à dos. « C'est important de s'hydrater » Elle ne te dérange pas du tout, si c'était le cas, tu ne lui aurais pas proposé. En douceur, tu portes la bouteille contre sa main pour qu'elle puisse s'en emparer, et tu la relâches lorsque tu sens qu'elle la tient fermement. Vous buvez alors tranquillement quelques gorgées, puis tu reprends sur ce ton sérieux et bienveillant à la fois : « Tu as vraiment réussi le premier exercice, alors je pense qu'on va pouvoir passer à l'apprentissage du pas de base. » Maeve n'a pas reculé lorsque tu as pressé ton corps contre elle, et elle t'a laissé l'emmener dans chaque recoin de la pièce sans exercer de résistance, alors tu la sens prête à franchir la deuxième étape. Le pas de base en carré n'est pas si difficile à retenir, le plus complexe sera d'être coordonné lorsqu'il s'agira de le réaliser en couple. « Pour qu'elle soit agréable à regarder, la valse a beaucoup d'exigences en matière de posture, mais le pas n'est normalement pas si difficile à réaliser. On s'y met dès que tu as fini de boire ? » Tu lui laisses le temps de s'hydrater comme il faut, pendant que tu reposes ta propre bouteille au sol. Lorsque Maeve semble prête, tu récupères la bouteille devenue sienne, pour la poser à côté de l'autre, puis tu reprends ta place à ses côtés, en arborant ce sourire que fait naître l'aura qu'elle dégage. « J'ai besoin que tu écartes les pieds de la largeur de ton bassin, et garde les bras relâchés le long de ton corps. » Tu sens que Maeve va faire de nouveau preuve de sérieux et d'écoute, alors tu poursuis ton instruction avec confiance, même si tu te permets à nouveau de demander : « Je vais alterner et me mettre devant ou derrière toi pour te guider, ça ne te gêne pas si je pose ma main sur tes hanches pour t'aider ? » Et tu es aussi sûrement amené à effleurer ses jambes, pour lui montrer comment les fléchir correctement et respecter le pas, mais tu la préviendras au moment venu, évidemment.
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Bien que souffrant de sa maladresse légendaire, qui est probablement accentuée par l’absence de repère visuel, Maeve cesse de se considérer avec inélégance et se laisse simplement porter par la légèreté de l’instant, aidée par Mokare qui se révèle être un professeur qui a su, par sa seule bienveillance, la mettre en confiance et il faut bien l’avouer, ce n’était pas chose aisée au départ. Elle n’est pas étonnée, dans le fond, que le jeune homme soit un proche de sa meilleure amie, puisqu'elle sait assurément s’entourer, Lani. La preuve : il n’ose même pas venger ses pieds écraser même lorsqu’elle lui offre le sien, en l’autorisant à l’estropier sans vergogne — pour sûr, il lui ferait davantage mal qu’elle ne peut lui en faire, mais elle n’émet aucun mouvement de recul et ne perd pas son sourire mutin, franchement amusée de la situation « J'y penserai quand on reprendra, c'est trop facile si tu me présentes ton pied. » - ’’Fourbe,’’ qu’elle l’accuse en faisant coulisser sa semelle auprès de l’autre, entrelaçant ses doigts les uns aux autres sur le devant de son corps ’’Tu veux frapper au moment où je m’y attends le moins, j’ai saisi…’’ mimant un air faussement suspicieux, elle fronce le milieu de son nez avant d’émettre un petit rire quiet, puisqu’elle se sent assez à l’aise avec lui pour ne plus être sur ses gardes. Mais même si elle est bien moins inconfortable qu’elle l’avait prédit — et tant mieux, elle accepte volontiers la bouteille d’eau qu’il lui tend, refermant sa prise sur celle-ci avant de l’ôter le bouchon pour en boire quelques gorgées, appréciant fortement le liquide froid qui vient apaiser sa gorge. « Tu as vraiment réussi le premier exercice, alors je pense qu'on va pouvoir passer à l'apprentissage du pas de base. » elle hoche son menton de haut en bas en passant machinalement son index courbé contre sa tempe, profitant des explications données pour boire une gorgée supplémentaire, en essayant de savoir si elle a le visage incliné dans sa direction ou pas — si ce n’était pas le cas, il lui dirait, n’est-ce pas ? « Pour qu'elle soit agréable à regarder, la valse a beaucoup d'exigences en matière de posture, mais le pas n'est normalement pas si difficile à réaliser. On s'y met dès que tu as fini de boire ? » sans trop savoir pourquoi elle se sent tout à coup pressée par le temps, elle referme la bouteille d’eau tout en disant ’’J’ai fini.’’ qu’elle assure avec un petit sourire confiant, hésitant un instant à déposer sa bouteille au sol mais, comme il s’en saisit, elle n’oppose aucune résistance et elle le laisse s’en emparer, en crochetant son index à l’autre dans son dos, restant sur place, à attendre simplement qu’il lui donne de nouvelles instructions. « J'ai besoin que tu écartes les pieds de la largeur de ton bassin, et garde les bras relâchés le long de ton corps. » si elle ne peut voir son sourire, elle l’entend, Maeve, puisque l’étirement de ses lèvres produit une inclinaison toute particulière des syllabes qu’il prononce, et elle lève machinalement le menton pour lui sourire à son tour, en donnant l’impression de savoir. ’’Comme ça ?’’ elle le demande en espaçant ses pieds de quelques degrés et en relâchant ses bras, ses paumes tapant gentiment les côtés de ses cuisses, même si elle est prête à modifier sa posture si Mokare lui demande. Elle est une élève docile, Maeve, désireuse de prouver sa bonne volonté et sa motivation « Je vais alterner et me mettre devant ou derrière toi pour te guider, ça ne te gêne pas si je pose ma main sur tes hanches pour t'aider ? » elle apprécie grandement qu’il demande, et ses joues creusent se creusent davantage quand elle lui répond, avec douceur ’’Ça ne me dérange pas.’’ de toute façon, ce n’est pas comme si elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait en demandant à suivre des cours de danse, mais elle est agréablement surprise de constater que son professeur met un point d’honneur à ne pas la brusquer, bien qu’elle ne puisse pas s’empêcher de se demander s’il le fait avec toutes ses élèves, ou si son handicap lui octroie un traitement de faveur ’’Mais c’est gentil de demander…’’ redressant machinalement ses épaules et son menton, elle attend de savoir comment ils vont danser à présent, surtout si elle est tenue de garder ses bras le long du corps ?
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