ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
« Bon, maintenant que tu te tapes l’un d’eux, peut-être que tu seras plus sympa, non ? » La jeune femme roula des yeux ; même si la situation était plutôt cocasse et qu'elle couchait effectivement avec l'un de ses anciens internes, Helen avait du mal à envisager comment elle pouvait s'adoucir face à eux sans perdre en crédibilité. Non pas qu'elle souhaitait garder à jamais cette image de tyran, mais maintenant qu'elle s'était faite cette réputation, cela lui semblait difficile de revenir en arrière... « En tous cas, Monopoly ou jeux de cartes, je suis heureux pour toi. » « Merci » Souffla-t-elle, heureuse en retour d'avoir tout son soutien. Mine de rien, c'était important pour elle qu'Izan 'approuve' cette relation, pour qu'elle puisse lui en parler sans gêne, sans l'appréhension d'être jugée. « J’ai aucune raison de te juger. Et de toute façon, je serai toujours de ton côté. » Tout comme elle serait toujours du sien en retour. Son cœur se gonflait de joie d'avoir pu retrouver son meilleur ami après des semaines sans se parler. Izan lui avait tellement manqué, et tout aurait pu laisser croire que cette bêtise entre eux change considérablement leur complicité. Mais pas du tout, elle semblait même être encore plus forte que tout, tant ils avaient cru se perdre à jamais. Par ailleurs, le pianiste n'en oublia pas d'user de la malice dont il faisait souvent preuve avec elle pour oser jeter Helen par-dessus bord, hilare et fier de son coup. Malgré la tasse qu'elle venait de boire, la chirurgienne ne put véritablement en vouloir à Izan qui semblait retrouver un peu de joie de vivre à ses côtés. « Faut te mettre à la muscu. Tu veux que je t’offre un abonnement à la salle de sport ? » « Même en allant à la salle de sport, ça ne changera rien au fait que tu fais 3 têtes de plus que moi et que ça te permettra toujours d'avoir un avantage. » Autant la jeune femme s'était mise à la course parce qu'elle avait trouvé au bout du compte un certain plaisir à courir... mais l'idée d'aller à la salle de sport et voir tous ces gars imbus d'eux-mêmes en train de se regarder soulever des poids, ça ne lui disait absolument rien. « Rassure-moi, tu n'es pas de ceux qui se regardent dans le miroir, le corps luisant de sueur ? » S'enquit-elle avant de vouloir obtenir sa petite vengeance en l'arrosant de toutes ses forces. Izan se protégeait à l'aide de ses bras, mais il se retrouvait à son tour mouillé, alors autant qu'il la rejoigne dans l'eau, non ? « Tu vas voir… » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme, qui se retrouva très vite une nouvelle fois la tête sous l'eau lorsque le pianiste appuya sur l'une de ses épaules, ce qui lui fit boire la tasse une seconde fois. « Mais alors toi... je vais jeter le restant de bonbons dans ma valise aux poissons, ce sera mérité. » Dit-elle après avoir repris ses esprits, la mer salée lui piquait les yeux et les faisait légèrement rougir. Au moins, Izan était désormais à l'eau, lui aussi. « On fait la course ? Le premier qui fait l’aller-retour choisit le menu de ce soir. Je te laisse même partir en avance ! » Un peu suspicieuse, la chirurgienne tourna la tête vers la dite balise tout en faisant du sur-place. Elle était partagée entre lui demander quel était ce nouveau piège qu'il avait en tête, mais puisqu'il lui proposait de choisir le menu de ce soir... « Tu joues avec mes sentiments, je ne peux pas refuser un tel challenge quand on met en jeu ce que je vais manger... » Râla-t-elle faussement, se sentant plus ou moins confiante pour arriver jusqu'à la balise avant Izan, surtout si celui-ci lui laissait un peu d'avance. « Allez, je suis prête, prépare-toi à manger du fraisier en entrée, plat et dessert ! » Évidemment qu'elle demanderait du fraisier, mais peut-être pas pour tout le repas, elle exagérait un tout petit peu en affirmant le contraire. « Pour éviter toute triche de ta part, c'est moi qui vais donner le top départ... disons que tu me laisses... 5 secondes d'avance ? » Partir avant lui ne serait pas de la triche, puisque c'était Izan lui-même qui venait de lui proposer un tel arrangement pour que la course semble plus équitable. En tout cas, Helen était prête à donner tout ce qu'elle pouvait pour arriver la première, elle était plus motivée que jamais. Mais 5 secondes, serait-ce vraiment suffisamment ? Ne pouvait-elle pas trouver une solution pour qu'Izan prenne un faux départ et lui laisse davantage de temps pour qu'elle puisse véritablement avoir une chance de gagner cette course ? « Tu es prêt... ? » Elle gagnait du temps pour poursuivre sa réflexion et trouver un moyen de le piéger à son tour. Si Helen n'avait pas la force pour lui faire des farces du type 'je te balance dans l'eau', elle pouvait néanmoins user des mots pour rétorquer avec la même force. « 1, 2... t'esnulaulit, 3 ! » La petite remarque avait été prononcée si rapidement, et la jeune femme n'avait pas perdu une seule seconde pour plonger la tête la première en direction de la balise, qu'elle était sûrement en train de rater la tête d'Izan en train d'essayer de comprendre ce qui se passait. Était-ce trop tôt pour plaisanter sur leur bêtise ? Peut-être, mais cela lui ferait gagner au moins cinq bonnes secondes supplémentaires sur son avance, donc ça valait le coup, non ?
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Que ces railleries stupides et légères avec Helen lui avaient manqué ! Peu de choses sont comparables à la joie somme toute enfantine qu’il éprouve lorsqu’il vit aux côtés de sa meilleure amie, et il se rend compte, en entendant son rire mutin, en voyant son sourire radieux et en recevant ses paroles espiègles, qu’il ne pourrait définitivement pas vivre sans elle. Depuis le temps qu’ils se connaissent, au fil de toutes ces années passées en sa compagnie, Helen a pris une place que personne ne pourrait combler, et encore moins remplacer. « Même en allant à la salle de sport, ça ne changera rien au fait que tu fais 3 têtes de plus que moi et que ça te permettra toujours d'avoir un avantage. » il lève les yeux au ciel en esquissant un sourire joueur, n’ayant même pas le temps de rétorquer quoique ce soit que la sirène du jour reprend la parole « Rassure-moi, tu n'es pas de ceux qui se regardent dans le miroir, le corps luisant de sueur ? » - ’’Je me prends même en photos sous toutes les coutures pour garder un souvenir !’’ qu’il argue en se protégeant avec ses bras, puisque la traitresse a décidé de l’arroser pour se venger, à défaut de pouvoir le ramener de force dans l’eau. Sitôt qu’ils sont proche l’un de l’autre, ils se transforment en véritables enfants puisque, sans attendre, Izan la rejoint pour la couler, achevant sa terrible attaque sans grand effort d’ailleurs — un constat qu’il n’hésite pas à lui partager ’’J’ai presque pas besoin d’appuyer, c’est dingue…’’ il la nargue une fois qu’elle est remontée à la surface, ne se privant pas de lui partager son sourire foncièrement espiègle, la pointe de sa langue dardant entre ses dents comme d’une ultime provocation. « Mais alors toi... je vais jeter le restant de bonbons dans ma valise aux poissons, ce sera mérité. » pour détourner son attention de cette terrible menace qu’il ne souhaite pas voir se réaliser, il lui lance un défi qu’il sait par avance qu’elle n’est pas en mesure de remporter, mais pour l’appel de la nourriture, elle serait capable de tout, Mini-Pouce, n’est-ce pas « Tu joues avec mes sentiments, je ne peux pas refuser un tel challenge quand on met en jeu ce que je vais manger... » il le sait très bien, c’est bien pour cela qu’il a mis le repas du soir en jeu : il la connait un peu trop bien pour ne pas utiliser ses faiblesses contre elle quand ça l’arrange, n’est-ce pas « Allez, je suis prête, prépare-toi à manger du fraisier en entrée, plat et dessert » il ne semble pas avoir peur de cette perspective puisqu’elle lui semble peu probable, disons-le ’’Et si je gagne… Non, je te garde la surprise. C’est bien plus marrant comme ça.’’ un petit rictus sournois prenant forme sur ses lèvres, il fait danser brièvement ses sourcils sur son haut avant d’hocher successivement son menton face aux demandes de sa meilleure amie, qui est un peu trop enjouée pour la course, d’ailleurs… Il la regarde tout à coup avec un air suspicieux, ayant l’air de se demander ce qu’elle prépare, la fourbe « Tu es prêt... ? 1, 2... t'esnulaulit, 3 ! » balançant légèrement sa nuque en arrière en éclatant de rire, il mordille le coeur de sa lèvre inférieure en se souvenant très parfaitement des gémissements que la petite menteuse produisait lors de leurs ébats pour en prendre ombrage. Honnête, il attend les cinq secondes réglementaires avant de s’élancer à sa suite, nageant en sa direction pour attraper sa cheville et la pousser en arrière, la ramenant vers lui pour prendre l’avantage, nageant ainsi à toute vitesse pour rejoindre la balise puis faire le trajet inverse, ralentissant cependant lorsqu’il approche du bateau puisque, n’étant pas mesquin au point de lui asséner une cruelle défaite, il se contente de la certitude qu’il aurait pu gagner s’il avait voulu. ’’J’suis vraiment trop sympa avec toi, même si tu mens…’’ est la première chose qu’il dit en repoussant ses cheveux en arrière, étant bien trop habitué aux efforts sportifs pour être essoufflé. ’’Mais faut que j’te dise un truc, puisque tu en parles… Tu gémis bizarrement, tu sais ? Attends, j’peux te refaire si tu veux…’’ et sans attendre son avis, et encore moins son accord, il se met à reproduire des gémissements de plaisir censés imiter ceux de sa meilleure amie, sans véritablement se soucier des autres personnes sur les bateaux autour d’eux, et sans laisser s’éteindre son sourire furieusement joueur. D’accord il a (volontairement) perdu la course, mais voir la tête d’Helen en ce moment même doit être une victoire suffisante pour le mauvais garnement qu’il est.
crédits/juju boté du nord
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
« Je me prends même en photos sous toutes les coutures pour garder un souvenir ! » Helen espérait qu'il soit véritablement en train de rire parce qu'autrement, son meilleur ami faisait parti du cliché des sportifs insupportables qui passent leur temps à se regarder et à se féliciter de leurs efforts. Même si, en toute honnêteté, le corps d'Izan tout transpirant n'était pas désagréable à regarder (et même en ayant couché avec, elle continuerait de le penser, faut savoir dire la vérité), elle ne lui pardonnerait pas d'avoir autant de photos de lui dans son téléphone dans ce type de situation. Ne préférant pas savoir s'il disait vrai, de peur d'être profondément déçue de son meilleur ami, Helen ne rétorqua pas, préférant l'arroser et retrouver cette ambiance enfantine qui caractérisait si bien leur amitié. Vraiment, à quel moment arrivaient-ils à rester sérieux, ces deux-là ? Izan lui proposa de faire la course jusqu'à la balise qu'il désignait au loin, Helen était déjà en position pour partir à vive allure, alors qu'elle lui mettait probablement l'eau à la bouche en évoquant du fraisier pour l'entrée, le plat de résistance et le dessert. S'il la connaissait suffisamment, le pianiste ne devait pas être surpris par sa réponse. Son amour pour le fraisier n'avait pas changé durant son absence. « Et si je gagne… Non, je te garde la surprise. C’est bien plus marrant comme ça. » De toute façon, Izan n'allait pas gagner, alors qu'il ne se fatigue pas à trouver une idée de menu pour le repas de ce soir. La chirurgienne était persuadée d'avoir toutes ses chances... ou presque, si bien qu'elle négocie quelques secondes d'avance, avant de lancer le compte à rebours, au milieu duquel elle plaça une petite pique histoire de ralentir davantage son meilleur ami. Elle entendit son éclat de rire, mais la brune préféra se concentrer sur les mouvements de ses bras et de ses jambes qu'elle tentait de coordonner au mieux pour avancer le plus rapidement possible vers la balise. Et alors qu'elle pensait avoir déjà une nette avance, la jeune femme sentit le pianiste s'emparer de ses chevilles pour la freiner, lui permettant ainsi de la dépasser... sans très grande difficulté, il fallait l'avouer. Malgré tous ses efforts, Helen n'était pas en mesure de nager aussi vite que lui, mais elle ne baissa pas les bras. Lorsqu'elle débuta le chemin inverse, de la balise jusqu'au bateau, la chirurgienne aperçut Izan presque à l'arrêt. Il l'attendait, clairement, rendant son acharnement encore plus ridicule. « J’suis vraiment trop sympa avec toi, même si tu mens… » Il ne semblait même pas essoufflé, le bougre. Comment pouvait-il avoir parcouru autant de mètres sans être rien qu'un tout petit peu fatigué ? En arrivant à son niveau, elle voulut lui rétorquer qu'elle ne mentait jamais (même si là, elle mentait très clairement), mais son meilleur ami reprenait déjà la parole : « Mais faut que j’te dise un truc, puisque tu en parles… Tu gémis bizarrement, tu sais ? Attends, j’peux te refaire si tu veux… » Au premier son sortit de sa bouche, les yeux d'Helen s'écarquillèrent alors qu'elle observait autour d'elle pour s'assurer que personne ne l'entendait faire la chèvre. Raté, plusieurs bateaux les entouraient... son imitation était tellement nu-lle qu'elle la fit finalement rire aux éclats. Sauf qu'Izan y allait un peu trop à cœur joie, alors la jeune femme se retrouva obligée de venir poser ses doigts sur sa bouche pour le calmer dans son élan, en rétorquant : « Tu es très nul en imitation, ne te lance jamais dans cette carrière. Et pour ta gouverne, j'ai jamais fais la chèvre au lit, ou alors c'est l'alcool qui m'a transformé. » Helen savait qu'Izan exagérait complètement sa manière de gémir, elle ne chantait pas son plaisir de la sorte, elle en était persuadée. « Désolée d'avoir piqué à vif ton égo, c'était pour la bonne cause... prépare-toi à une bonne crise de foie ce soir. » Amusée malgré tout, la chirurgienne se faufila dans le dos d'Izan pour s'agripper à lui, et lui souffla à l'oreille, passant ses bras autour de ses épaules et de son cou et ses jambes autour de sa taille : « Allez, montre-moi comme tu es fort et remonte moi à bord avec toi ! » Que ses heures à la salle de sport n'aient pas servi à rien.
¤¤¤
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, Helen réalisa la chance d'être à Malte avec Izan. Depuis combien d'années n'avait-elle pas vraiment savouré de vraies vacances ? Ici, c'était une déconnexion totale, de son quotidien à Brisbane... pour finalement mieux renouer avec son meilleur ami. Retrouver leur complicité l'emplissait d'une joie indescriptible, et c'était le sourire aux lèvres qu'elle quitta son lit dont le confort n'égalait absolument pas le matelas des nombreuses chambres qui l'accueillaient ces derniers temps, si bien qu'elle avait dormi comme un loir après le repas copieux de la veille (évidemment, pas uniquement composé que de fraisier comme elle l'avait laissé croire avant sa victoire amplement mérité à la course). La jeune femme partit se doucher aussitôt levée, pour pouvoir rejoindre son meilleur ami dans le salon pour le petit-déjeuner, comme il le lui avait indiqué la veille. Elle ne se réveillait pas trop tard pour pouvoir espérer qu'il y soit également. Après avoir enfilé un maillot de bain deux pièces et une robe de plage (quelle autre tenue porter pour pouvoir bronzer ?), elle se glissa hors de sa cabine pour se rendre dans le salon où se trouvait justement Izan. Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres lorsqu'elle se rapprochait de lui, pour venir s'installer juste à ses côtés. « Tu as bien dormi ? » S'enquit-elle, avant d'anticiper le retour de sa question : « C'est la première fois que je dors sur un bateau... la sensation est étrange, mais pas désagréable. ça ne m'a pas empêché de m'endormir en cinq minutes top chrono ! » Et cela devait se voir à sa mine bien reposée, non ? Affamée (et oui), la jeune femme s'empara de plusieurs toasts qui se trouvaient dans un plat, ainsi que de la confiture, qu'elle étala en large quantité, avant de se fourrer la tartine dans la bouche. Son regard planté dans celui du pianiste tout le temps où il se moqua de sa gourmandise, elle finit par le dévier sur le reste du salon et constata rapidement qu'il y avait un piano dans la pièce. Visiblement, l'instrument n'était pas assez volumineux pour qu'elle le remarque avant. « Tu m'éblouis en me jouant un morceau d'Eclipse ? Mhm, disons, Love Ballade, parce que tu m'aimes trop ? » Depuis combien de temps ne l'avait-elle pas vu jouer juste sous ses yeux ? Trop longtemps.
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Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il ne dirait pas qu’il a joué le grand seigneur, Izan, mais il est bienheureux de constater qu’il aurait gagné cette course improvisée sans fournir de larges efforts, et quand bien même laisse-t-il son invitée prendre l’avantage, ils savent tous deux que la victoire de la chirurgienne est factice. Il pourrait s’en contenter, le pianiste, de cette victoire concédée avec générosité, mais c’est sans compter sur son envie de marquer le coup avec une imitation foireuse des gémissements de sa meilleure amie, dont il ne se prive pas d’abreuver son auditoire ; entre une otarie à l’agonie et une chèvre furieuse, difficile de savoir ce qu’il caricature exactement mais, s’il pense s’être découvert un nouveau talent — un de plus, qu’il dirait, il est stoppé net dans sa performance artistique par Helen qui, le faisant taire avec sa main venue recouvrir sa bouche, lui provoque un rire aussi franc qu’incontrôlable, si bien qu’il ne pense même pas à se défaire de l’étau qui le rend mutique « Tu es très nul en imitation, ne te lance jamais dans cette carrière. Et pour ta gouverne, j'ai jamais fais la chèvre au lit, ou alors c'est l'alcool qui m'a transformé. » il ne peut même pas lui répondre, s’il bien qu’il hésite un instant à mordre la première phalange qui lui passe sous les dents pour l’obliger à le libérer mais, plutôt, il la regarde en affichant une mine amusée, que les regards insistants en leur direction ne parviennent pas à défaire « Désolée d'avoir piqué à vif ton égo, c'était pour la bonne cause... prépare-toi à une bonne crise de foie ce soir. » si les curieux n’ont pas réussi à éteindre son air jovial, les mots de la brune y parviennent : sous la perspective de faire un repas uniquement composé de son gâteau favori, il grimace en fronçant ses sourcils au-dessus de ses paupières, n’ayant pas le loisir de lui manifester plus amplement son mécontentement puisque la belle part dans son dos pour s’y agripper tel un koala autour de sa branche ’’Non mais t’sais, le tourisme c’est aussi dans l’assiette, on devrait plutôt commander un truc local…’’ - « Allez, montre-moi comme tu es fort et remonte moi à bord avec toi ! » qui sonne comme un défi qu’il ne peut pas refuser, mais il secoue quand même lentement son menton de gauche à droite en s’accrochant aux deux barres de l’échelle, remontant les quatre marches sans trop de difficulté, passant rapidement ses deux mains sous ses cuisses pour la tenir, au cas-où elle glisse et se casse la figure — il veut bien visiter le pays mais pas forcément les hôpitaux, et il pense que la chirurgienne n’en a pas trop envie non plus. ’’J’vais te déposer dans le jacuzzi, comme ça tu perdras la notion du temps et je pourrais aller voler touuuuus tes paquets de bonbons…’’ émettant un petit rire exagérément machiavélique, il tourne sur lui-même avant de prendre la direction du premier pont, simplement heureux d’être en sa compagnie.
* **
Mais s’il est facile de supporter le poids du chagrin quand il est aux côtés de sa meilleure amie, ses nuits sont bien moins douces que le temps passé avec elle. Son cerveau n’a jamais été particulièrement tendre avec lui, et l’on peut mettre l’accent sur son côté défaillant, son incapacité à gérer les émotions négatives, il excelle dans l’art de le torturer lorsqu’il s’agit de le maintenir éveillé par quelques artifices douteux. En l’occurence, refaire le cheminement de son histoire d’amour en y semant les graines de la trahison est son nouveau jeu favori, et ce n’est pas franchement quelque chose qui l’aide à trouver le sommeil avec aisance. Aussi, lorsqu’Helen vient le rejoindre dans le salon le lendemain matin, il accuse une mine bien moins joviale que la veille, étant encore sous le prisme d’une nuit particulièrement éprouvante et épuisante. Mais il devrait en avoir l’habitude maintenant, non ? « Tu as bien dormi ? » il lève les yeux de son téléphone pour l’accueillir, abandonnant finalement son portable pour le troquer contre un coussin qu’il capture entre ses bras, appuyant davantage son dos dans le moelleux du canapé. ’’Ça va. Et toi ?’’ - « C'est la première fois que je dors sur un bateau... la sensation est étrange, mais pas désagréable. ça ne m'a pas empêché de m'endormir en cinq minutes top chrono ! » il esquisse un petit sourire attendrit, sincèrement réjoui de savoir que les ballottements du bateau n’ont pas troublé son sommeil outre mesure ’’Comme une enfant.’’ qu’il marmonne en l’observant engloutir une première tartine, mais le regard de la belle brune s’échappe sur le côté et rencontre l’instrument resté silencieux depuis son arrivée sur le bateau, puisque le musicien s’emploie à l’ignorer avec application. « Tu m'éblouis en me jouant un morceau d'Eclipse ? Mhm, disons, Love Ballade, parce que tu m'aimes trop ? » il tente de maintenir son sourire qui devient de façade, puisqu’il est soudainement assailli par une sensation de tremblement intérieur qui n’a rien d’agréable, et qui le laisse muet pendant quelques secondes ’’Tout à l’heure, pourquoi pas.’’ qu’il assure sans conviction en élargissant son sourire pour tenter de la convaincre malgré tout, ses doigts jouant nerveusement avec l’étiquette de son coussin pendant qu’il brandit une parade pour détourner son attention ’’Tu veux faire quoi, aujourd’hui ? On peut aller visiter une ville…’’
crédits/juju boté du nord
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
La mine qu'affichait son meilleur ami était différente ce matin, même si rien dans ses réponses n'expliquait son mal-être. La chirurgienne n'était pas dupe, et se doutait bien de ce qui traversait son esprit pour ne pas être complètement jovial comme elle dès le réveil. Si elle ne regrettait absolument sa venue à Malte, et ce pour plusieurs raisons évidentes, le pianiste n'était pas dans son assiette. Évidemment qu'Helen comptait lui tirer les vers du nez, mais très subtilement, comme d'habitude. La veille, la jeune femme n'avait pas reparlé de son histoire avec Asher, parce qu'elle sentait que le moment aurait été mal choisi, puisque le brun semblait avoir réussi à profiter de sa soirée à ses côtés. L'objectif n'était pas de le braquer en osant en reparlant, mais s'il le fallait, Helen n'hésiterait pas à lui donner son point de vue, pour l'aider à faire le deuil de cette relation ou, à contrario, réfléchir davantage à la probabilité de lui pardonner le fait qu'il souhaitait continuer à voir le meilleur ami pour qui il avait eu des sentiments. Mais pour le moment, la brune lui proposa de lui jouer un de ses nouveaux morceaux au piano, puisqu'elle se doutait que jouer lui remonterait déjà un peu le moral, même s'il n'acceptait pas le succès offert à son nouvel album. Derrière son instrument, Izan était capable de faire s'envoler les soucis de quiconque, ainsi que les siens. Il suffisait juste qu'il accepte de jouer, sauf qu'il n'en fit rien : « Tout à l’heure, pourquoi pas. » Izan ne semblait visiblement pas emballé à l'idée de jouer, qui interpella bien sûr la chirurgienne, qui ne l'avait jamais vu lui refuser d'exposer sous ses yeux éblouis son talent. En fait, son meilleur ami allait plus mal que jamais pour ne pas vouloir laisser glisser ses doigts sur les touches si mélodieuses lorsqu'elles devinaient leur toucher à lui, et non plus celui des autres. Heureusement, Helen avait plus d'un tour dans son sac pour le convaincre de jouer. La jeune femme engloutit complètement sa tartine, et se leva pour se rapprocher du piano. « Tu m'obliges à t'éblouir alors. J'ai tellement écouté ton album que je suis certaine de pouvoir te jouer l'air moi-même. » Autant, elle mentait sur sa capacité à jouer correctement n'importe quel morceau, autant elle disait vrai en affirmant avoir beaucoup écouté son album. Elle se souvenait des agréables sensations qui la parcouraient lorsqu'elle entendait les notes qu'elle savait produites par son meilleur ami... inconsciemment, elle se sentait plus proche de lui en l'écoutant joué, ne pouvant vraiment être en contact avec lui à cause de leur bêtise. Helen se posta alors derrière les touches, assise sur le petit banc, avant de laisser jouer ses doigts sur le clavier blanc et noir. Connaissant bien le rythme de Love Ballade, elle le respectait du mieux qu'elle le pouvait mais sans respecter les notes à jouer, puisque 1) elle ne savait pas ce qu'il fallait jouer 2) même si elle connaissait le nom des notes, elle serait parfaitement incapable de savoir où ces dernières se trouvaient sur le clavier. Autant être honnête, c'était un carnage pour les oreilles. « Tu vois comme j'ai pu faire des progrès depuis la dernière fois que tu m'as entendu jouer... tu en penses quoi ? On va bientôt pouvoir faire un duo, toi et moi ? » Elle arborait un large sourire alors qu'elle se risquait un regard en sa direction, espérant qu'il daigne venir près d'elle pour limiter davantage les dégâts. En bon pianiste qui se respecte, il ne pouvait pas la laisser détruire plus longtemps son morceau.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Quelqu’un d’autre se serait peut-être laissé berner par son refus à peine voilé de s’installer derrière son piano mais, pas Helen, bien sûr. La chirurgienne connaît trop bien son meilleur ami pour ne pas pressentir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus problématique qu’un simple manque de motivation ou envie de césure, puisqu’il n’a jamais été du genre à détourner ses mains de son instrument, Izan, et la brune n’a ainsi dire aucun mal à deviner qu’il se débat présentement contre des déboires musicaux dont l’origine est toute désignée. « Tu m'obliges à t'éblouir alors. J'ai tellement écouté ton album que je suis certaine de pouvoir te jouer l'air moi-même. » il la voit quitter le canapé pour rejoindre l’instrument qui trône en solitaire, la suivant du regard par-dessus sa tasse en ayant l’air de se demander ce qu’elle fabrique. ’’Si c’est le cas, je te cède toute ma fortune.’’ la plaisanterie est prononcée sans joie, puisqu’il se retient de dire qu’il n’a pas franchement envie d’entendre un morceau qu’il a composé pour Ash mais, dans les faits, il doute même de sa capacité à reproduire une seule portée. Et elle lui donne raison dès qu’elle entame ce qui ressemble de très loin à l’une de ses compositions, le faisant grimacer en plissant ses paupières, fronçant ses sourcils et retroussant sa lèvre inférieure, comme s’il s’agissait d’un véritable calvaire à entendre : c’est bien le cas. Helen a d’innombrables qualités mais en matière de musique, elle n’a jamais excellé. ’’Quelle horreur…’’ qu’il marmonne d’une voix très basse, à mi-chemin entre le rire et le désespoir. La bonne nouvelle est qu’il ne reconnaît pas vraiment son propre morceau, mais il s’amuse volontiers de la cacophonie qui prend place dans le salon du yacht, même s’il ne daigne pas encore la rejoindre pour rectifier le tir. « Tu vois comme j'ai pu faire des progrès depuis la dernière fois que tu m'as entendu jouer... tu en penses quoi ? On va bientôt pouvoir faire un duo, toi et moi ? » leurs regards se croisent au moment où il hausse ses sourcils en pinçant ses lèvres, retenant une première réponse qui n’est probablement pas celle attendue : c’est tout bonnement pitoyable. ’’Comment dire…’’ il cherche le mot qui convient sans être trop dénigrant, et la démarche louable est compliquée. Échappant un petit rire devant son incapacité à être diplomate, il secoue son menton de gauche à droite avant de se lever, la rejoignant sur le banc en soupirant, hésitant visiblement à poser les mains sur son clavier. Il est un peu lassé de constater qu’il a perdu le goût de jouer. ’’Love Ballade, c’est ça…’’ passant nerveusement ses paumes contre ses cuisses, il prend une fine inspiration avant de faire danser ses mains sur le clavier, les premières notes de la berceuse s’élevant avec douceur et calme, puisque sa musique est toujours d’une pureté presque tragique et cristalline. La présence de sa meilleure amie l’aide à palier les sentiments qui viennent l’envahir, tantôt nostalgique, tantôt douloureux, plus rarement suaves, et il capitule vers le milieu du morceau, retirant ses mains avec l’urgence de l’inachevé, comme si les notes en bémol l’avaient brûlé. ’’C’est déjà pas mal, hein…’’ au moins, il a joué sans avoir envie de balancer son instrument à la mer, Helen peut s'en féliciter.
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c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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Asher Thornhill et Izan Da Silva adorent ce message
ahogaría mis penas, si pudiera
@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
Motivée à ne pas laisser Izan esquiver si facilement une démonstration au piano (alors qu'on parlait quand même de l'instrument qui le faisait vibrer jour et nuit en temps normal), Helen avait de son côté complètement éviter sa question à propos d'aller se promener aujourd'hui. Les deux amis auraient tout le temps pour en parler plus tard, là il semblait y avoir urgence puisqu'Izan ne voulait pas jouer du piano. « Si c’est le cas, je te cède toute ma fortune. » « Prépare le chéquier alors » Rétorqua-t-elle, très confiance. La chirurgienne n'allait pas laisser son meilleur ami dépérir et oublier sa passion pour la musique, sous prétexte qu'Asher et lui ne formaient plus un couple, oh que non. Le piano serait aussi là pour soigner ses maux, elle en était persuadée. Alors, avec son air malicieux collé au visage, la brune s'amusa à faire saigner les oreilles de son meilleur ami en prétextant savoir jouer l'un de ses nouveaux morceaux... alors que pas du tout. Elle-même savait reconnaître que ce qu'elle jouait manquait d'harmonie, de finesse. Une horreur quoi. « Quelle horreur… » Et bien, Izan était d'accord avec elle. Pour autant, elle ne cessa pas le carnage. Son objectif allait au-delà de recevoir une simple critique de sa manière de jouer, ce qu'elle cherchait, c'était que le pianiste vienne à son propre secours en prenant le relais. Elle le poussa encore un peu plus dans ses retranchements en lui proposant un duo, tant elle se considérait bonne dans l'exercice, et cela sembla finalement le convaincre d'arrêter cette torture, puisqu'il céda en venant s'installer à côté d'elle, sur le banc. Ses doigts se stoppèrent aussi, observant ceux du pianiste frôler le bois laqué des touches. « Love Ballade, c’est ça… » Dès la première note, le cœur d'Helen fit un bond dans sa poitrine. Évidemment que les notes que produisaient Izan n'avaient strictement rien à voir avec ce qu'elle s'évertuait à jouer tout à l'heure. Le pianiste la transportait vers un tout autre monde, l'invitant à fermer les yeux pendant qu'elle posait délicatement sa tête contre son épaule, en veillant à ne pas le perturber dans la mélodie. Elle savoura chaque note, jusqu'à ce qu'Izan ne s'arrête en plein milieu du morceau. Elle le connaissait parfaitement pour savoir qu'il n'était pas terminé. « C’est déjà pas mal, hein… » « Tu veux que je termine le morceau pour toi ? » Ou comment le menacer gentiment de continuer, s'il ne voulait pas finir par perdre l'audition. Elle s'amusait de la situation, mais au fond elle ressentait tellement sa peine, qu'elle finit par s'emparer délicatement de sa main, sans défaire sa tête de son épaule rassurante. « Tu penses à lui quand tu joues ? » Helen n'avait pas besoin de prononcer son nom pour qu'il sache de qui elle parlait, tout comme elle n'avait peut-être finalement pas besoin qu'il réponde pour savoir que la réponse était évidente. « Tu penses à lui tout court ? » Se reprit-elle, même si la réponse ne perdait pas non plus de son évidence. Elle se doutait qu'Asher hantait ses esprits, ça crevait les yeux. Izan était là, sans être vraiment là, son esprit s'occupait de trop à penser à l'homme qu'il aimait toujours. « Est-ce qu'Asher te reprocherait qu'on se reparle, alors qu'on a couché ensemble ? » La jeune femme prenait un risque en abordant de nouveau le sujet, mais elle l'avait laissé tranquille la veille, sans vouloir lui partager son point de vue. Au fond, c'était certainement peine perdue, puisque le pianiste était réputé pour être buté. Mais Helen ne se privait jamais de lui donner son avis pour autant, il en ferait ce qu'il voulait ensuite, comme toujours. « Je pense que non, puisque tu ne m'aimes pas, comme tu l'aimes lui. J'ai l'impression que c'est toi qu'il aime aussi, pourquoi te concentres-tu tellement sur le passé de sa relation avec Nate, alors que la vôtre a tout pour vous rendre heureux aujourd'hui ? » Elle ne jugeait pas sa réaction, Izan faisait ce qu'il voulait de sa vie professionnelle, de sa vie privée et de sa vie amoureuse. Mais si elle pouvait l'aider à changer son point de vue, pour qu'il accepte enfin d'être heureux auprès d'une personne qui semblait être faite pour lui, c'était avec plaisir...
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Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Les notes suspendues flottent dans son esprit en faisant éclater les sons comme des grenades dégoupillées, puisque entre entendre et produire cette ballade amoureuse, il ne sait définitivement pas ce qui lui est le plus douloureux. Alors, ses mains s’éloignent du clavier en refusant de participer davantage à ce qui s’apparente à une séance de torture, retombant sur ses cuisses qu’il froisse de ses paumes en soupirant, ses dents mordillant ensuite l’intérieur de sa joue comme pour neutraliser la nervosité grandissante qui n’est point apaisée par les paroles de sa meilleure amie, bien au contraire. « Tu penses à lui quand tu joues ? » il a envie de répondre non sous l’impulsion de son égo mal placé, puisque sa fierté ne peut décemment pas coopérer avec le manque évident qu’il ressent, et c’est plutôt par son silence entêté qu’il s’illustre : il ne compte pas reconnaître que ses pensées sont des traitresses qui voguent constamment vers Ash, mais il n’a pas l’intention de mentir non plus. Plus de mensonges entre eux, ils l’ont juré. « Tu penses à lui tout court ? » - ’’Qu’est-ce que ça peut faire ?’’ qu’il a prononcé un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu, n’étant nullement calmé par la présence de sa meilleure amie à ses côtés, puisqu’elle se fait inquisitrice de son chagrin, Helen, investiguant un mal qu’il se plaît à nier et à ignorer mais dont elle débusque les traces avec une aisance qui le rend tout à coup mal-à-l’aise. L’inconfort tend ses épaules qu’il remue légèrement pour les désengourdir, en frottant ses mains l’une contre l’autre, sans trop savoir s’il doit rester cloué sur ce banc ou se lever pour s’enfuir très loin — dans le périmètre que lui offre le bateau, c’est-à-dire vraiment pas grand-chose n’est-ce pas. « Est-ce qu'Asher te reprocherait qu'on se reparle, alors qu'on a couché ensemble ? » il s’y attendait, à cette connerie, parce qu’il fallait bien que quelqu’un lui sorte cette absurdité mais il n’avait pas pensé à ce qu’elle vienne de sa meilleure amie. Un soupir exaspéré s’extirpant de ses narines, il secoue légèrement le menton en laissant un sourire amer emplir ses lèvres, étant tout à coup saisi d’une colère qui est armée par le bras de l’injustice ; on veut lui faire croire qu’il a tort, soit. Elle pourra plaider cette cause autant qu’elle le voudra, il ne compte pas changer de position à ce sujet, et il n’ira pas citer ceux qui le soutiennent dans cette posture parce qu’il n’a pas besoin qu’on le conforte d’une quelconque manière. Il n’y a qu’une vérité qu’il est capable d’admettre et c’est la sienne. ’’C’est clairement pas comparable. Aux dernières nouvelles, j’étais pas amoureux de toi et je ne l’ai pas utilisé comme transition pour t’oublier, si ?’’ il ne tourne pas son menton vers elle car il sent que son regard serait davantage hargneux qu’il ne le voudrait, et quand bien même se fait-elle soutien de l’adversaire, il n’a pas envie de l’attaquer à son tour. « Je pense que non, puisque tu ne m'aimes pas, comme tu l'aimes lui. J'ai l'impression que c'est toi qu'il aime aussi, pourquoi te concentres-tu tellement sur le passé de sa relation avec Nate, alors que la vôtre a tout pour vous rendre heureux aujourd'hui ? » le pianiste a besoin de se remémorer toutes les raisons qui font qu’il aime profondément Helen pour ne pas s’emporter face aux aberrations mielleuses qu’elle lui sert ’’C’est tellement hypocrite ce que tu me sors là.’’ il le dit avec tout le dégoût que cette conversation lui inspire — en plus d’être une énième injustice sur celles qu’il a déjà essuyé, et il poursuit en tournant finalement son menton vers elle pour poursuivre, d’une voix que l’on sent tendue par un fil chargé d’électricité : ’’L’infidélité de Sam, elle a pris une autre dimension quand tu as su qu’il l’aimait aussi, pas vrai ? C’est toi-même qui me l’as dit. T’aurais préféré que ce soit qu’une histoire de sexe, qu’il se la tape juste parce que toi t’avais plus envie de le toucher, mais qu’il l’aime, qu’il ait des sentiments pour elle, ça rend la chose tout à coup très différente. Et ouais j’ai un scoop pour toi, la tromperie émotionnelle c’est pire que la tromperie physique. Tu le détestes d’être resté avec toi alors qu’il pensait à une autre, et tu te demandes si, à chaque fois qu’il t’embrassait, il ne s’imaginait pas avec elle. Bienvenue au club !’’ la colère le fait bondir de son assise et il glisse une main dans ses cheveux en sentant qu’il n’a plus qu’une poigne fébrile sur ses émotions, et peut-être que l’affront lui est tant cruel parce qu’il vient d’elle, et qu’il a toujours cru qu’elle serait de son côté, étant la seule capable de le comprendre. Visiblement pas. ’’Si je dois t’expliquer pourquoi je considère que c’est un manque de respect qu’il le garde dans sa vie pendant que j’me refais le film de notre histoire en sachant que je n’ai été qu’un pansement, c’est que tu me connais pas si bien que ça. C’est peut-être ta conception de l’amour, soit, tant mieux pour toi, mais c’est clairement pas la mienne.’’
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c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
Asher Thornhill et Izan Da Silva adorent ce message
ahogaría mis penas, si pudiera
@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
L'amour que ressentait Izan pour Asher était évident, encore aujourd'hui. Le couple connaissait une nouvelle séparation, mais les sentiments étaient toujours présents, eux, rendant cette situation plus intenable. Elle la partageait, puisque ses propres sentiments pour Sam ne comptaient pas s'évaporer de si tôt, malgré ses efforts pour les oublier. Helen appréciait énormément Asher, Izan représentait tout pour elle, elle se retrouvait le cul entre deux chaises à essayer de se dire que le couple était forcément mieux ensemble, que séparé. Dans sa tête, la chirurgienne serait toujours du côté d'Izan, ça paraissait évident. Néanmoins, elle ne se considèrerait pas bonne amie si elle n'essayait pas de le faire réfléchir à la possibilité de lui pardonner l'erreur de s'être mis avec lui pour oublier son meilleur ami. Le pardon, on l'accordait, ou on ne l'accordait pas, le choix était propre à chacun. Helen accepterait l'issue finale si Izan lui confirmait que sa décision était bel et bien prise de manière définitive. Avant cela, elle voulait essayer de lui faire entendre son point de vue, qu'elle prenait soin de ne pas appliquer pour sa propre histoire d'amour, bien entendu. « C’est clairement pas comparable. Aux dernières nouvelles, j’étais pas amoureux de toi et je ne l’ai pas utilisé comme transition pour t’oublier, si ? » Peut-être pas, non, mais n'avait-elle pas été comme une sorte de vengeance, malgré tout ? L'alcool les avait poussé à commettre un acte délicat pour leur amitié, c'était indéniable. Mais n'y avait-il pas entraperçu la possibilité de faire vivre le sentiment de douleur chez Asher ? C'était le sentiment qu'elle avait eu, en tout cas, en constatant la rapidité à laquelle l'anglais avait été mis au courant de leur bêtise. Alors qu'elle lui avait envoyé un message pour lui parler, il l'avait rembarré aussitôt, alors que cela faisait à peine deux semaines après cette fameuse soirée dans les bras d'Izan. Pour autant, elle n'en voulait pas à ce dernier, puisqu'au fond, coucher avec le pianiste lui avait permis de faire elle-même du mal à Sam en retour... « C’est tellement hypocrite ce que tu me sors là. » Elle ne prétendait pas le contraire, puisqu'elle-même restait concentrée sur les erreurs du passé de Sam au point de ne peut-être jamais envisagé de se remettre ensemble. « L’infidélité de Sam, elle a pris une autre dimension quand tu as su qu’il l’aimait aussi, pas vrai ? C’est toi-même qui me l’as dit. T’aurais préféré que ce soit qu’une histoire de sexe, qu’il se la tape juste parce que toi t’avais plus envie de le toucher, mais qu’il l’aime, qu’il ait des sentiments pour elle, ça rend la chose tout à coup très différente. Et ouais j’ai un scoop pour toi, la tromperie émotionnelle c’est pire que la tromperie physique. Tu le détestes d’être resté avec toi alors qu’il pensait à une autre, et tu te demandes si, à chaque fois qu’il t’embrassait, il ne s’imaginait pas avec elle. Bienvenue au club ! » Évidemment que ses paroles raisonnaient en elle, évidemment qu'Izan avait en partie raison. Mais Helen ne voulait pas se résoudre à voir son meilleur ami plongé dans la tristesse, et renoncer à un homme qui, elle le répéterait toujours, lui faisait vivre un tel bonheur depuis le début de leur relation. Elle voulait qu'il cesse de voir le verre à moitié vide, mais plutôt à moitié plein... qu'il positive, qu'il pardonne, qu'il aime, qu'il soit heu-reux. C'était hypocrite oui, fais ce que je dis et pas ce que je fais, mais elle se tenait là en tant qu'amie soucieuse et inquiète, rien de plus. « Si je dois t’expliquer pourquoi je considère que c’est un manque de respect qu’il le garde dans sa vie pendant que j’me refais le film de notre histoire en sachant que je n’ai été qu’un pansement, c’est que tu me connais pas si bien que ça. C’est peut-être ta conception de l’amour, soit, tant mieux pour toi, mais c’est clairement pas la mienne. » Elle eut un pincement au cœur en l'entendant dire qu'elle ne le connaissait pas si bien que ça. C'était vexant, oui, même si elle était aussi à même de comprendre pourquoi il lui crachait ça. Izan n'allait pas bien, et ajouté à cela, il était tellement buté, têtu et envieux d'écouter sa seule vérité, qu'il en oubliait tout le reste. « Ne dis pas que je ne te connais pas, c'est faux. » Gronda-t-elle en fronçant les sourcils, alors qu'elle était toujours assise sur le banc derrière le piano aux côtés d'Izan. Avoir une conversation comme celle-ci avec une personne n'était jamais une partie de plaisir, encore moins lorsqu'il s'agissait de son meilleur ami indispensable à sa vie, tout juste retrouvé après des semaines à s'éloigner et ne pas se parler. « Sinon, je peux aussi dire que si tu croyais que tu allais échapper à cette conversation, c'est mal me connaître aussi. Désolée de te bousculer et de crever des abcès que tu préfères ignorer, quitte à faire l'autruche, ça n'a jamais été le cas pour moi avec toi. » Contrairement à Izan qui respirait la colère et l'envie de fuir loin, très loin d'ici, Helen restait parfaitement calme. S'énerver auprès d'une personne agacée, ça ne servait à rien. Et puis, Helen ne ressentait pas particulièrement de la colère pour son meilleur ami, puisqu'elle savait qu'une part de lui-même avait raison de maintenir ses positions. « Je suis hypocrite, oui et je peux admettre que tu as en partie raison, puisque je ne suis certainement pas prête d'accepter de me remettre avec Sam pour les raisons que tu as bien décrites de la tromperie. Et je ne chercherai pas à te convaincre que, la tromperie de Sam et d'Asher ne sont pas comparables, puisque vous n'êtes pas mariés depuis 5 ans, qu'il ne t'a pas trompé pendant 2 ans, et encore ! pour la simple et unique bonne raison que je les ai surpris, hein ? » Elle ne minimisait pas la souffrance qu'il ressentait face à la tromperie d'Asher, puisqu'elle savait comme il souffrait d'avoir été considéré comme un pansement pendant le début de leur relation. Et elle l'entendait, c'était quand même très grave de la part de l'anglais... « Je ne donne pas raison à Asher d'avoir fait ce qu'il a fait, ça n'était pas correct du tout. Il aurait du attendre avant de se mettre avec toi, et une partie de moi continue de lui en vouloir de t'avoir fait subir tout ça. Je serai toujours de ton côté, si t'en doutes encore. Mais avant lui, je ne t'avais jamais vu aussi heureux avec quelqu'un, et c'est justement parce que je te connais TROP bien, que je sais que vous vous êtes parfaitement trouvés, lui et toi. Alors désolée, ou pas, de te partager une vision de l'amour qui n'est certes pas la tienne, mais dont tu pourrais en tirer deux ou trois petites choses. » Tant pis si ça ne lui plaisait pas, elle ne cherchait pas à s'extirper de cette 'dispute', si on pouvait appeler cette conversation ainsi, juste pour lui faire plaisir et ne pas raviver ses plaies ouvertes. A ses yeux, il ne pourra les soigner qu'en songeant autrement à sa relation avec le guitariste. « Écoute, je veux juste ton bonheur, c'est tout. Ca me fait mal de te voir dans cet état, tu as l'air six pieds sous terre... je ne sais pas si c'est uniquement à cause d'Asher, mais je veux t'aider... » Dans un geste rempli de sincérité, d'amour, de bienveillance, et parce qu'elle se faisait du souci pour lui, Helen posa délicatement la paume de sa main sur le dos de celle d'Izan, pour lui montrer qu'elle était son amie, pas son ennemie.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Ne dis pas que je ne te connais pas, c'est faux. » assurément faux et probablement déloyal, certes, mais le plaidoyer qu’elle livre en cet instant lui donne vraiment l’impression d’être accusé de réagir avec une exagération qui n’a pas lieu d’être, et l’idée qu’elle puisse remettre en doute la légitimité de sa colère l’indigne au plus haut point. N’a-t-il pas enduré suffisamment d’injustices pour qu’elle en rajoute une nouvelle ? « Sinon, je peux aussi dire que si tu croyais que tu allais échapper à cette conversation, c'est mal me connaître aussi. Désolée de te bousculer et de crever des abcès que tu préfères ignorer, quitte à faire l'autruche, ça n'a jamais été le cas pour moi avec toi. » au tour de la chirurgienne d’être injuste : il n’a pas tenté d’esquiver les conversations difficiles qu’elle a abordé la veille, et il ne cherche présentement pas à enterrer un sujet qui lui déplaît mais simplement à rétablir une vérité dont elle déforme cruellement les contours ’’Qu’est-ce qui te fait croire que c’est le cas, maintenant ?’’ il lui demande en se retournant vers elle, désormais debout devant le banc, l’une de ses mains tendue en sa direction comme s’il l’invitait à fournir une réponse mais, puisqu’il reprend aussitôt la parole, elle n’en a pas vraiment la possibilité ’’J’essaie pas d’esquiver le sujet. Je me demande juste comment tu peux me balancer des trucs comme ça au visage et attendre que je reste calme. Tu veux que j’te dise que t’étais heureuse avec Sam avant tout ça, que t’as qu’à lui pardonner et que c’est pas si grave, juste pour voir ?’’ il se doute que sa meilleure amie ne se contenterait pas d’une formule aussi abjecte pour reconsidérer l’état de son mariage, dans lequel elle mêle également l’infidélité maintenant qu’elle entretient, à son tour, une relation avec un autre homme. Les mots pourraient franchir la barrière de ses lèvres mais il retient son venin, s’éloignant davantage d’elle en faisant quelques pas dans le salon pour passer derrière le sofa, en se promettant intérieurement de ne plus jamais remettre les pieds sur un bateau « Je suis hypocrite, oui et je peux admettre que tu as en partie raison, puisque je ne suis certainement pas prête d'accepter de me remettre avec Sam pour les raisons que tu as bien décrites de la tromperie. Et je ne chercherai pas à te convaincre que, la tromperie de Sam et d'Asher ne sont pas comparables, puisque vous n'êtes pas mariés depuis 5 ans, qu'il ne t'a pas trompé pendant 2 ans, et encore ! pour la simple et unique bonne raison que je les ai surpris, hein ? » - ’’Tu veux qu’on fasse un tableau Excel pour comparer nos histoires, peut-être ?’’ il lève succinctement un sourcil en la questionnant du regard, sans que sa proposition n’en soit véritablement une : il n’a pas l’intention d’émettre une hiérarchie de la souffrance mais, si Helen veut croire que celle-ci existe, grand bien lui fasse. Il n’a aucunement la volonté de prouver ou de justifier que sa décision est légitime, si bien qu’il se laisse tomber sur le bord du canapé en soupirant, regrettant d’être si éloigné du port pour ne pas monter dans une avion dans la journée afin de rentrer chez lui. « Je ne donne pas raison à Asher d'avoir fait ce qu'il a fait, ça n'était pas correct du tout. Il aurait du attendre avant de se mettre avec toi, et une partie de moi continue de lui en vouloir de t'avoir fait subir tout ça. Je serai toujours de ton côté, si t'en doutes encore. » - ’’C’est pas l'impression que tu donnes.’’ qu’il laisse filer à travers ses mots et sans la regarder « Mais avant lui, je ne t'avais jamais vu aussi heureux avec quelqu'un, et c'est justement parce que je te connais TROP bien, que je sais que vous vous êtes parfaitement trouvés, lui et toi. Alors désolée, ou pas, de te partager une vision de l'amour qui n'est certes pas la tienne, mais dont tu pourrais en tirer deux ou trois petites choses. » - ’’Mais tu t’entends ?’’ il se demande sérieusement si ses neurones n’ont pas fondu sous le soleil de la mer Méditerranée, et la révolte intérieure est telle qu’il se lève du canapé en ayant les sourcils crispés ’’Donc, sous prétexte que j’étais heureux avec lui avant de savoir la vérité, je devrais oublier ce qu’il s’est réellement passé et me remettre avec lui ? C’est ça, ton conseil ?’’ elle voit juste : ce qu’il entend ne lui plaît pas, et il a de plus en plus de mal à l’épargner du mauvais tempérament dont il peut faire preuve quand on stimule un peu trop le monstre de sa colère ’’Non mais t’as raison, puis comme il m’a dit qu’il ne se voyait pas vivre sans lui, je devrais peut-être lui proposer qu’on forme un trouple comme ça tout le monde sera content, pourquoi on s’emmerde franchement.’’ il a haussé le ton sans même s’en rendre compte, véritablement ahuri de devoir justifier quelque chose qu’il pense intelligible pour tous. À tort, visiblement. « Écoute, je veux juste ton bonheur, c'est tout. Ca me fait mal de te voir dans cet état, tu as l'air six pieds sous terre... je ne sais pas si c'est uniquement à cause d'Asher, mais je veux t'aider... » non, ce n’est pas seulement à cause de son ex, mais il n’est curieusement pas franchement disposé à en parler maintenant, puisque même la main qu’elle pose sur la sienne lui donne envie de s’éloigner. ’’Si tu veux m’aider, arrête de faire comme si c’était moi le problème.’’ puisqu’il ne l’est pas, et il n’acceptera jamais l’idée qu’il puisse faire partie de l’équation ayant conduit son couple à la dérive : ce n’est pas lui le menteur et le manipulateur. Et comme il n’est pas capable d’expliquer l’autre raison de ses afflictions intérieures, il s’éloigne de la jeune femme pour passer derrière le comptoir du bar, récupérant quelques feuilles de papiers qui retranscrivent les paroles de sa famille dans la presse, des documents qu’il a extrait du dossier de Lincoln. L’avocat a pris soin de surligner quelques phrases, toutes médisantes et dénigrantes, qui l’accusent — entre autre, d’être responsable de la mort de son cadet. Un deuil qu’il a vécu aux côtés d’Helen, elle qui a été la seule à se tenir à ses côtés sans jamais le considérer comme coupable, si bien qu’il ne pense pas avoir besoin de lui expliquer. Elle comprendra en lisant et, en attendant, il retourne vers le canapé pour se laisser tomber sur celui-ci sur le dos, en soupirant bruyamment et en venant recouvrir son visage avec ses mains. Il a vraiment envie de rentrer chez lui, là.
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c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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@Izan Da Silva 6 août 2024 - malte ¤¤¤ crédits gifs (neonhelper) / code (boté du sud )
La tournure de leur conversation n'avait rien d'agréable, la colère d'Izan était même si tranchante qu'elle blessait un peu Helen, qui le cherchait néanmoins en poursuivant. Elle l'affrontait malgré tout, même s'ils venaient tout juste de se retrouver, la jeune femme ne s'imaginait pas ne rien dire à propos de cette nouvelle rupture avec Asher. Elle entendait le côté "hôpital qui se fout la charité" en émettant des conseils qu'elle ne suivrait pas elle-même pour sa propre situation amoureuse, mais Helen ne souhaitait que le bonheur de son meilleur ami, rien de plus. Au fond, elle était persuadée que ce bonheur, il ne le retrouverait qu'aux côtés du guitariste. « J’essaie pas d’esquiver le sujet. Je me demande juste comment tu peux me balancer des trucs comme ça au visage et attendre que je reste calme. Tu veux que j’te dise que t’étais heureuse avec Sam avant tout ça, que t’as qu’à lui pardonner et que c’est pas si grave, juste pour voir ? » La jeune femme fronça le nez et les sourcils, absolument pas ravie qu'Izan retourne la situation en utilisant l'infidélité de Sam. Elle ne voulait pas qu'il s'aventure sur ce terrain là avec elle, même si à ses yeux, la trahison d'Asher n'avait rien à voir avec celle de Sam. Izan se sentait certes trahi, mais il n'avait pas gâché 7 ans de sa vie en fréquentant un homme capable de la tromper. Encore une fois, elle ne voulait pas amoindrir sa douleur par rapport à elle, elle ne considérait pas leur situation comme un concours d'ex compagnon, à savoir qui était le plus connard des deux. Mais elle était persuadée qu'Izan pouvait encore arranger les choses avec Asher, alors que ça semblait peine perdue pour elle et Sam. « Tu veux qu’on fasse un tableau Excel pour comparer nos histoires, peut-être ? » « Ce n'est pas ce que je dis, je pense juste que votre histoire a plus de chance de renaître contrairement à la mienne avec Sam. » Et même si elle ne donnait pas raison à Asher, qu'elle lui en voulait de faire souffrir son meilleur ami en lui avouant ça tant de temps après le début de leur histoire, et même d'avoir envisagé pouvoir utiliser son meilleur ami comme panseflan, elle voulait croire qu'Izan serait un jour capable de lui pardonner, et Asher d'admettre que la présence du pianiste dans sa vie était plus importante que celle de son meilleur ami... « Mais tu t’entends ? Donc, sous prétexte que j’étais heureux avec lui avant de savoir la vérité, je devrais oublier ce qu’il s’est réellement passé et me remettre avec lui ? C’est ça, ton conseil ? » « Mon conseil, c'est de tempérer davantage la situation, et de ne pas rester ferme sur tes positions si vite, pour envisager dans un éventuel futur des retrouvailles, oui. » « Non mais t’as raison, puis comme il m’a dit qu’il ne se voyait pas vivre sans lui, je devrais peut-être lui proposer qu’on forme un trouple comme ça tout le monde sera content, pourquoi on s’emmerde franchement. » La jeune femme sentait que le ton commençait à monter, ce qui n'était vraisemblablement pas bon signe. Alors pour calmer les choses, Helen chercha presque une conclusion en lui faisant comprendre qu'elle ne souhaitait que son bonheur. « Si tu veux m’aider, arrête de faire comme si c’était moi le problème. » « Si Asher acceptait de me parler, je lui tiendrai le même discours, alors non c'est pas toi le problème. » Même si les choses s'étaient apaisées entre eux depuis leur rencontre hasardeuse à l'hôpital, Helen n'en était pas encore à lui tirer les oreilles pour lui faire entendre raison lui aussi sur ce qu'il devait faire pour arranger les choses avec le pianiste. Bref, Izan semblait complètement dépité par cette altercation entre eux deux, si bien qu'Helen le vit s'éloigner pour rejoindre le comptoir du bar. Au début, elle crut qu'il allait se servir un petit remontant, mais il revint vers elle en lui tendant plusieurs feuilles, remplies de phrases surlignées. Izan les lui fourra dans ses mains, sans rien dire, interpellant la jeune femme. « Qu'est-ce que c'est ? » Pas la moindre réponse de la part d'Izan, alors elle allait devoir comprendre seule. Systématiquement, ses yeux parcoururent les nombreuses lignes de ce qui semblait être le témoignage de sa mère, l'accusant d'être responsable de la mort de son frère. Ce dernier avait trouvé la mort dans un accident de voiture alors qu'Izan n'était âgé que de 18 ans, alors qu'ils rentraient d'une énième soirée arrosée avec le pianiste et sa sœur aînée. Izan ne l'avait pas tué, comme l'indiquait sa génitrice dans les lignes qu'elle parcourait, si bien que cette lecture lui tira une plainte de compassion, mais aussi de dégoût. Désormais, Helen comprenait bien pourquoi Izan n'était pas au mieux de sa forme. « Mais... pourquoi revenir à la charge après tout ce temps ? Quelle... » Et elle se tut, réagissant sous le coup de l'émotion à l'égard de son meilleur ami qu'elle savait innocent. Helen et lui se connaissaient déjà à cette époque, et elle avait été là, tous les jours, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, pour lui répéter que ce n'était pas de sa faute. Elle l'avait épaulé, du mieux qu'elle avait pu, si bien qu'Izan avait donné le sentiment d'être capable de se reconstruire petit à petit après cette histoire. Et voilà qu'elle revenait dans sa vie, déclarant à la presse tous ces mensonges. C'était écœurant de lui faire subir ça. « Tu sais que ce n'est pas de ta faute, Izan, n'est-ce pas ? » Car c'était le plus important, qu'il continue de croire à cette vérité absolue. La culpabilité, elle savait qu'elle l'avait longtemps rongé, et peut-être continuait-elle à le faire encore en silence aujourd'hui ? Mais Helen refusait qu'Izan cède à sa mère et qu'il admette que sa vérité à elle était la bonne. « ça va aller jusqu'au procès ? c'est Lincoln ton avocat, je crois avoir lu ? » La jeune femme ne put en lire davantage, si bien qu'elle déposa les feuilles sur le banc et qu'elle se leva pour rejoindre son meilleur ami sur le canapé. La pulpe de ses doigts vint caresser les mèches de cheveux d'Izan, pour l'inviter à retirer ses mains qui cachaient son visage et la regarder. « Je suis désolée que cette abominable femme qui te sert de mère t'inflige tout ça... est-ce qu'il y a moyen que je t'aide ? que je témoigne pour toi ? s'il y a quelque chose que je peux faire, dis-le moi. Je ferai tout pour toi, tu le sais. » Décidément, rien ne semblait tourner rond dans sa vie actuellement.
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Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Ce n'est pas ce que je dis, je pense juste que votre histoire a plus de chance de renaître contrairement à la mienne avec Sam. » c’est encore un désaccord qu’il exprime en altérant les traits de son visage dans une grimace mécontente, puisqu’il ne voit pas tellement sur quoi sont basées les statistiques des chances qu’elle évoque ; à son avis, les courbes sont biaisés par son propre jugement, ainsi que l’amitié et la culpabilité qu’elle peut nourrir envers Asher, mais il s’abstient de rétablir ce qu’il pense être la vérité qu’on lui refuse, préférant passer sa main contre ses sourcils froncés en essayant de défroisser son front plissé par la contrariété. « Mon conseil, c'est de tempérer davantage la situation, et de ne pas rester ferme sur tes positions si vite, pour envisager dans un éventuel futur des retrouvailles, oui. » est-ce qu’elle fait exprès de remuer le couteau dans la plaie ? ’’Mais quelles retrouvailles ? On a déjà essayé, ici même. Et comme tu peux le constater, c’est peine perdue alors arrête, tu ne m’aides pas, là.’’ si ce n’est pas une demande explicite, le ton presque suppliant invite la chirurgienne à ne pas poursuivre dans une voie qui n’apporte aucun réconfort à celui qui est déjà dévasté par cet échec amoureux, puisque s’il ne doute pas de ses bonnes intentions, force est d’admettre que cela ne lui octroie aucun apaisement. Pour lui, tout a déjà été joué et il n’y a plus rien à dire : ils ont essayé de sauver leur histoire, mais ils n’ont vraisemblablement pas la même vision de ce que doit être un couple, alors même si sa peine est immense, il sait qu’il a pris la bonne décision. « Si Asher acceptait de me parler, je lui tiendrai le même discours, alors non c'est pas toi le problème. » - ’’Pas la peine. Je lui ai déjà dit et ça ne changeait rien. Il le choisi lui, et moi, je me choisis, moi.’’ cela semble être la façon la plus adéquate de conclure cette discussion qui n’a pas servi à grand-chose sinon mettre en lumière que le débat n’est clairement pas ouvert de ce côté là ; pour une des rares fois de sa vie, Izan a l’impression d’avoir pris la bonne décision et, il le sait parce qu’elle n’est ni douce ni facile, elle ne le complait pas dans son petit confort de privilégié et encore moins dans son égo que l’on prétend immense, non, elle l’accable et le condamne à une peine sans merci mais, dans toute cette douleur, dans le manque qu’il éprouve, au milieu de toute cette rancoeur, il possède la certitude d’avoir fait ce qu’il fallait.
’’Lis et tu verras.’’ qu’il rétorque d’un ton neutre lorsqu’elle le questionne à propos des photocopies qu’il lui tend, la laissant en découvrir les paroles de sa propre mère sans avoir le courage de les relater ou de les commenter. Helen, de toute façon, a été suffisamment proche des Da Silva pour se passer des précisions familiales : elle connaît chacun d’entre eux. « Mais... pourquoi revenir à la charge après tout ce temps ? Quelle... » il prend une fine inspiration en s’allongeant sur le canapé, l’une de ses mains se posant tout d’abord à la naissance de ses chevaux pendant qu’il fixe le plafond pendant quelques secondes, incapable de véritablement formuler une réponse digne de ce nom tant ses émotions se battent en duel dans sa tête. Il n’a pas envie que la colère gagne, parce qu’il est épuisé et qu’elle viendrait grignoter ses dernières forces, mais qu’est-ce qu’il lui reste d’autre ? ’’C’est suite au succès de mon album alors… J’imagine qu’elle veut s’assurer que ce soit le dernier.’’ finit-il par dire d’une voix blanche en surpassant son visage blême avec ses mains, n’écoutant que d’une oreille distraite les paroles et les questions de sa meilleure amie, jusqu’à ses gestes de tendresse le ramènent délicatement sur terre. Il a eu l’impression qu’elle lui parlait en étant trois pièces plus loin mais, à présent qu’il éloigne ses paumes pour permettre à ses yeux de se déposer sur son visage, il ressent l’étrange besoin de la savoir encore plus proche de lui. « Je suis désolée que cette abominable femme qui te sert de mère t'inflige tout ça... est-ce qu'il y a moyen que je t'aide ? que je témoigne pour toi ? s'il y a quelque chose que je peux faire, dis-le moi. Je ferai tout pour toi, tu le sais. » comme un enfant longtemps délaissé qui côtoie enfin la douceur d’une main chaleureuse, il hoche son menton de haut en bas en fronçant le début de ses sourcils, ayant l’air de se débattre intérieurement pour maintenir son apparence mesurée. Parce qu’il ne pleure jamais, Izan, et qu’il n’a pas l’intention de commencer maintenant, pas même s’il a eu l’impression d’être accablé par sa meilleure amie, et encore moins maintenant qu’ils évoquent celle qui ne mérite nullement d’être qualifiée comme sa mère. Il ferme les yeux durant un très bref instant, reprenant un peu d’air pour apaiser ses poumons en feu avant de glisser ses bras autour de son buste féminin pour l’attirer contre lui sur le canapé. ’’J’ai juste besoin de ça.’’j’ai juste besoin de toi.
crédits/juju boté du nord
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.