(sam #1) ☽ if you fail to plan, you are planning to fail
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 218 POINTS : 1100
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
La rêveuse a flâné trop longtemps dans les rayons de la papeterie où elle est venue faire quelques emplettes, chargeant sa besace de crayons en cire, craies grasses et encres diverses, n’en ressortant qu’après avoir épuisé la vendeuse en lui demandant mille et une choses dont Maeve ne pouvait pas se saisir elle-même, puisque les étalages du magasin ne sont point ornés de la moindre ligne écrite en braille — ce n’est pas faute de l’avoir suggéré à de multiples reprises, d’ailleurs. Mais si la vendeuse est soulagée de la voir quitter la boutique avec un énorme sac en papier appliqué contre le buste, un sac qu’elle tient par le dessous en n’ayant que faire que sa vue soit obstruée par ce dernier puisque, de toute façon, avec ou sans cet obstacle, elle ne voit pas grand-chose, Meï. Mais bienheureuse d’avoir déniché toutes ces armes pour les coloriages et dessins qu’elle prévoit de faire pour la soirée, soirée qu’elle compte passer en compagnie de Lani — qui va être contrainte de participer à son atelier, d’ailleurs, la petite brune lance un ’’Bonne soirée et merci encore !’’ qui ne récolte aucune réponse sinon le tintement aiguë de la clochette qui signale son départ, juste avant qu’elle ne rejoigne l’extérieur. La malvoyante devine que l’heure s’est avancée sans qu’elle ne s’en rende compte, puisque la luminosité captée par ses yeux s’est considérablement affaiblie, si bien qu’elle prend une fine inspiration en dégainant sa canne blanche rétractable, dont elle use pour se déplacer le long du trottoir qui conduit vers l’arrêt de bus, en tâchant de prévenir les possibles embûches sur son chemin… Mais si sa canne évite soigneusement la jambe de celui qui se dresse devant elle, Maeve le percute de plein fouet en sursautant sous la surprise qui s’impose, mais également sous la peur que cette collision lui inspire. Instinctivement, elle a reculé d’un pas en rentrant ses maigres épaules vers l’intérieur, raidissant sa nuque en même temps que ses bras qui sont revenus auprès de sa poitrine comme si elle devait se protéger d’une menace qui, malheureusement pour elle, ne lui est pas décelable. Craignant néanmoins d’avoir heurté la personne bousculée, elle pince le coeur de sa lèvre inférieure avant de dire, au hasard d’une voix hésitante ’’Je suis désolée…’’ qu’elle dit en s’avançant d’un degré, pas franchement rassurée mais bien trop bienveillante pour ne pas se préoccuper du possible mal engendré à autrui, et c’est d’un ton aussi inquiet que doux qu’elle lui demande, en penchant légèrement son menton sur le côté ’’Vous n’êtes pas blessé, au moins ?’’
crédits/loisfreakinglane
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
if you fail to plan, you are planning to fail — with @Maeve Wang
Après le passage d’Izan à la maison et sa remarque indiquant que j’habite dans une déchetterie, j’ai décidé de faire une peu de ménage. J’ai ramassé tous les déchets qui traînaient un peu partout dans chaque pièce a vivre. Je me rend compte qu’il me manque des sacs a poubelle, du produit pour nettoyer le sol puis de quoi remplir le frigo afin de pouvoir reprendre une alimentation correct quotidienne. Cela fait un peu plus d’un mois qu’helen est partie et on va dire que je me laisse aller. Je picole comme un trou, je ne mange plus a ma faim au point d’avoir perdu 8 kilo en 1 mois et la maison est sale et en bordel. Je marche sur le trottoir en direction de la supérette du coin afin de pouvoir y faire mes courses, Entre mes mains mon téléphone que je regarde tout en marchant. Je réponds au sms d’helen lorsque je percute quelqu’un et fait tombé mon téléphone au sol « et merde » Je baisse les yeux et m’accroupis pour ramasser mon appareil puis me relève en examinant l’écran fissuré. « arf fait chier ! » je lève les yeux vers la personne qui se trouve en face de moi. ’Je suis désolée…’’ Je reste la face a elle comme un con soupirant en glissant mon portable dans ma poche « pas grave, c’est moi qui est désolé je regardais pas vraiment devant moi et je ne vous ai pas vu arrivé » Je remarque tout de suite que la jeune femme a des difficultés et il est évidant que c’était moi qui aurait du faire plus attention mais heureusement elle n’a rien. ’’Vous n’êtes pas blessé, au moins ?’’ je fis non de la tête en disant « non tout va bien rien de cassé contrairement a mon portable » ce n’est que matériel cela aurait pu se passer autrement et la jeune femme aurait pu tomber mais elle n’a pas bougé d’un millimètre protégeant son sacs de course dans ses bras. « n’ayez pas peur je suis pas méchant … je m’appelle Sam Stenfield, vous habitez le coin je peux peut être vous aidez ? » Je suis toujours face a elle pour le moment.
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BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
« et merde » est la première effusion agressive qu’elle perçoit, entrecoupée par un bruit de heurt en provenance du sol, qui l’oblige à baisser le menton par un état d’hyper vigilance qui la crispe davantage, puisque l’homme qu’elle a malencontreusement bousculé s’illustre sous une étincelle bien coléreuse, voire revêche, qui est bien intimidante pour celle qui n’a pas les armes nécessaires pour se défendre, et qui bredouille quelques excuses en serrant aussi bien sa canne blanche que son sac en papier contre son buste. Heureusement, si elle entend un soupir qu’elle interprète comme mauvais, c’est en adoucissant la potée de sa voix que Sam vient en remédiation : « pas grave, c’est moi qui est désolé je regardais pas vraiment devant moi et je ne vous ai pas vu arrivé » ses épaules, remontées vers sa nuque comme pour former un bouclier de nerfs, chair et muscles, se détendent progressivement tandis qu’elle mordille l’intérieur de sa joue, en tâchant de ne pas trop laisser voir qu’elle est grandement craintive et embarrassée de se retrouver dans une telle situation, puisqu’elle se sent autant vulnérable qu’elle se sait l’être. ’’Ma canne n’est pas infaillible…’’ tente-t-elle de plaisanter d’une toute petite voix, pour dédramatiser la situation dans laquelle elle est peut-être la seule à y ajouter de la gravité, mais ne pouvant pas voir l’expression de son interlocuteur, Maeve est obligée de se fier à son instinct et à sa voix masculine, bien qu’elle soit bien trop méfiante à l’égard des inconnus pour ne pas camper sur ses gardes, ce qui ne l’empêche pas d’aborder un sourire sincère, mais hésitant « non tout va bien rien de cassé contrairement a mon portable » ses lèvres émettent un petit « oh » de culpabilité avant qu’elle vienne en mordre le coin, ne tardant pas à effleurer un projet d’indemnisation, qu’elle lui soumet en faisant un pas vers lui et en parlant d’une seule traite, comme pour prouver sa bonne foi et témoigner de ses regrets ‘’Je paierais pour les réparations !’’ clame-t-elle en tâchant d’accentuer son sourire, espérant qu’il soit suffisamment communicatif pour ne pas aggraver la responsabilité de l’artiste, qui dépose finalement son sac entre ses deux pieds espacés, celui-ci commençant à devenir trop lourd pour ses bras frêles, à présent qu’elle n’est plus en mouvement. « n’ayez pas peur je suis pas méchant … je m’appelle Sam Stenfield, vous habitez le coin je peux peut être vous aidez ? » de toute évidence, elle est très mauvaise pour masquer sa réticence, et elle fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre en répondant tout d’abord un ’’Je m’appelle Maeve’’ qui n’ira pas plus loin pour l’instant parce qu’elle ne sait pas si elle peut donner son nom de famille à un illustre inconnu - il va falloir qu’elle demande à sa meilleure amie ’’Et non, je n’habite pas dans le coin, je suis venue pour acheter des fournitures.’’ elle désigne le sac à ses pieds en se targuant d’un petit sourire jovial, avant de demander, toujours soucieuse des dégâts causés par sa faute ’’Il y a une boutique où on peut faire réparer votre téléphone, par ici ?’’
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J’étais loin d’être frais comme un gardon mais de la a dire que je suis ivre non pas du tout. J’ai vidé plusieurs verres du coup j’ai trouvé judicieux de ne pas prendre le volant afin de ne pas aggraver mon cas . Il y a quelque jour j’ai eu une petite altercation avec un commerçant ce qui m’a coûté un rappelle a la loi et une grosse amande pour je cite « ivresse sur la voix publique ». Je suis pas vraiment fier et je me rend compte que je fais n’importe quoi ces dernier temps mais a qui la faute ?
Demain je reprends le travail et je vais devoir montrer que je suis toujours une personne de confiance et que je sais faire preuve de professionnalisme … en d’autre therme : laisser mes problèmes à la maison.
Comme si je n’avais pas assez de problème, voila que je percute une jeune femme non voyante qui vraisemblablement est sur la défensive. Je me mets quelque seconde a sa place et prend conscience que ce n’est sûrement pas évident pour elle de juger une personne lorsqu’on ne la voit pas. ’’Ma canne n’est pas infaillible…’’ sa remarque me fait sourire. « en effet Harry Potter est nettement plus habile » Harry potter ? C’est quoi le rapport la Sam ? Je réfléchis un instant a ce que je venais de dire et tente de trouver un sens logique a mes paroles. « enfin lui c’est une baguette c’est pas tout a fait pareil ... » mon dieu, l’intelligence et l’alcool ne font pas indéniablement bon ménage chez toi mon pauvre. Je frotte mon visage de ma main puis regarde mon téléphone. ‘’Je paierais pour les réparations !’’ je hausse les épaules « ce n’est qu’un écran ça arrive et puis c’est de ma faute a vouloir me comporter comme un adolescent voila ce qu’il arrive. » Dans la rue les jeunes arrivent a se frayer un chemin sans même décoller le nez de leur téléphone c’est a se demander comment ils font. Je trouve judicieux de me présenter pour qu’elle puisse mettre un nom sur ma voix. Elle fit de même. ’’Je m’appelle Maeve’’ « et bien enchanté Maeve » Elle me dit aussi ne pas habiter dans le coin et me montre son sac remplie de fourniture en tout genre. Je regarde alors son sac posé au sol a ses pieds « moi je suis plutôt venu chercher de quoi manger » Une bonne odeur d’ailleurs vient narguer mes narines.’’Il y a une boutique où on peut faire réparer votre téléphone, par ici ?’’ « Tu sent cette odeur ? Ici tu peux trouver les meilleurs gaufre au chocolat de tout le pays ça te dis ?» je me place face a elle ramasse son sac puis me met a coté d’elle écartant mon coude légèrement. « que dirais tu plutôt d’aller goûter ses fameuses gaufres Maeve ? Je te propose mon bras tu as juste a me faire confiance et a te laisser guider. » La réparation du téléphone va attendre et puis je ne compte pas lui demander quoique ce soit pour cela. Je suis aussi responsable qu’elle, voir même un peu plus car moi j’aurais très bien pu l’éviter si je n’avais pas eu les yeux fixaient sur mon écran.
Maeve Mayers
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« en effet Harry Potter est nettement plus habile » si elle est trop affable pour perdre totalement son sourire, celui-ci vacille sur ses lèvres quand elle fronce les sourcils, sans véritablement comprendre pourquoi le sorcier est cité dans la conversation ; il a une canne, Harry Potter ? « enfin lui c’est une baguette c’est pas tout a fait pareil ... » elle laisse échapper un petit rire qui ne résonne point comme une moquerie, puisqu’elle s’amuse sans méchanceté aucune de cette flânerie d’esprit dont elle pourrait également se rendre coupable, étourdie qu’elle est ‘’J’ai quand même saisi l’idée…’’ qu’elle répond avec douceur en lui concédant un sourire adoucit, bien que ce dernier s’atténue lorsqu’elle entend qu’elle a causé des dommages au téléphone de son interlocuteur, une bévue qui la fend d’une grande culpabilité, et cela se lit aisément sur son visage quand elle promet réparation « ce n’est qu’un écran ça arrive et puis c’est de ma faute a vouloir me comporter comme un adolescent voila ce qu’il arrive. » elle ne comprend pas vraiment le parallèle, Maeve, puisqu’elle est elle-même trop détachée de la nouvelle technologie pour avoir l’instinct d’une quelconque dépendance à ces bidules électroniques ; ils sont, de toute façon, trop peu adaptés à son handicap, et même la télévision n’est guère un moyen d’évasion pour elle. ’’Je suis navrée quand même…’’ qu’elle marmonne en tordant ses mains blanches sous la nervosité, mais surtout la crainte d’avoir porté préjudice à quelqu’un qu’elle ne connait pas. Mais après de brèves présentations, le lésé semble avoir oublié les dommages occasionnés à son téléphone portable, puisqu’elle l’entend se mouvoir autour d’elle - ayant d’ailleurs grande peine à suivre ses mouvements tant ils sont aussi inattendus que rapides, bien qu’elle discerne très précisément le bruit du papier froissé lorsqu’il s’empare de son sac bien lourd. ’’Euh…’’ - « Tu sent cette odeur ? Ici tu peux trouver les meilleurs gaufre au chocolat de tout le pays ça te dis ? » il n’a pas répondu à sa question concernant le téléphone portable, mais la proposition incongrue lui fait hausser les sourcils en même temps qu’elle espace ses lèvres de quelques degrés sans véritablement savoir quoi répondre, étant bien prise au dépourvu. N’est-ce pas un peu précipité, comme démarche ? Inviter une illustre inconnue rentrée au détour d’une collision malchanceuse dans la rue ? « que dirais tu plutôt d’aller goûter ses fameuses gaufres Maeve ? Je te propose mon bras tu as juste a me faire confiance et a te laisser guider. » bien que méfiante, Maeve n’a pas suffisamment de malignité en son coeur pour entrevoir que toute cette spontanéité peut paraître étrange aux yeux des autres, mais la rêveuse, après un temps d’adaptation, glisse sa petite main autour du bras de l’étranger, en tâchant de lui sourire malgré l’incertitude de ses traits. ’’D’accord…’’ ils vont dans un endroit public, elle ne risque rien, n’est-ce pas ? ’’C’est loin d’ici ?’’ qu’elle demande en passant sa main libre sur sa tempe, replaçant correctement une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant d’annoncer, sans avoir le visage tourné en sa direction ’’Mais c’est moi qui vous invite, pour me faire pardonner.’’
crédits/loisfreakinglane
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Je n’ai pas eu une enfance facile.Mes parents étaient alcoolique et violent ou un rien pouvait les faire basculer en tirant. Une chambre mal rangée, une table mal débarrassée, une mauvaise note a l’école, des vêtements tachés, des rires trop bruyant et j’en passe, toutes ces petites choses sans réelle gravité, l’était pour eux ! Des insultes, des cris, des objets qui traverse les pièces et des coups portés sans retenu étaient selon eux « normal »et faisait partie de leur mode d’éducation. Je ne supportais pas les voir s’acharner sur mon frère et ma sœur alors quand je le pouvais je recevais les coups a leur place. Je me rappellerais toujours du jour mon père a voulu me transpercer le bide avec un morceau de verre car je n’avais débarrassé son assiette assez rapidement . Des anecdotes comme celle ci j’en ai des dizaines et des dizaines et c’est pour cela que je me suis toujours juré de ne jamais toucher a une goutte d’alcool. Seulement je n’ai pas supporté les parole d’Helen et le seul moyen que j’ai trouvé pour oublier c’est de boire. Par contre, chez moi l’alcool ne me rend ni violent, ni injurieux mais me rend idiot et joyeux. Lorsque je bois un peu trop je m’invente une vie, des situations improbables sortie de nul part, je trouve tout le monde gentil,je discute avec des objets que j’imagine vivant, un rien me fait rire bref rien de dangereux pour mon entourage. Du coup parler a une inconnu, faire comme si on se connaissait déjà, l’inviter a boire un verre, manger un morceau ou porter ses courses tout ça était pour moi complètement normal.
Je suis de sortie et j’ai fais une rencontre perturbante. Soit elle est aussi singlée que moi, soit elle aussi voit des Mickey partout ou alors elle n’ose pas me contrarier mais une chose est sur c’est que je n’ai pas envie de la laisser repartir. ‘’J’ai quand même saisi l’idée…’’ c’est déjà un bon début. « hum vraiment ? » je n’ose la croire enfin bref passons. ’’Je suis navrée quand même…’’ elle s’excuse une énième fois mais je n’y fait pas attention bien trop occupé a m’emparer de son sac de courses et de lui proposer de se laisser guider par cette odeur qui en ferait baver plus d’un. ’’C’est loin d’ici ?’’ je balance la tête de droite a gauche « pas du tout c’est même pas a cent mètre de nous, le temps que tu me raconte ce que tu compte faire avec ce qui se trouve dans se sac et on y est. » dis-je en avançant, accompagnant mon invité et faisant mon curieux regardant ce qui peu bien avoir dans ce sac. ’’Mais c’est moi qui vous invite, pour me faire pardonner.’’ je soupire, elle ne va visiblement pas lâcher l’affaire du coup j’accepte « comme tu veux, tu verra tu regrettera pas ! » dis je en avançant lentement vers le marchant de gauffre.
Maeve Mayers
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Se laisser embarquer par un illustre inconnu ne faisait pas partie du programme de la journée, et il y a fort à parier que Kehlani lui fera le sermon de l’inconscience quand elle lui racontera qu’elle a, sans se méfier, crocheter son bras à celui de Sam pour le suivre en pleine nuit vers une destination qu’elle ne connaît pas. D’ordinaire, elle ne ferait pas vraiment confiance à un étranger rencontré au détour d’une malheureuse collision mais, elle a été autant prise au dépourvue par la demande par ce que son instinct lui a intimé à son propos : sans savoir pourquoi, elle a l’impression que son interlocuteur a viscéralement besoin de compagnie, comme si, dans le silence, sans même le voir, elle avait pu lire entre les lignes de sa voix pour déceler les contours d’une solitude qui lui est trop douloureuse. Elle peut le comprendre, Meï, elle qui vit dans un monde désespérément noir. Est-ce possible que son coeur ait entendu l’appel de Sam ? Il semblerait. « pas du tout c’est même pas a cent mètre de nous, le temps que tu me raconte ce que tu compte faire avec ce qui se trouve dans se sac et on y est. » elle prend une fine inspiration en hochant son menton de haut en bas, ne tardant pas à se révéler bien plus bavarde qu’elle ne l’avait été jusqu’ici : ’’Oh, vous allez vous moquer… C’est du matériel pour dessiner et colorier.’’ elle rentre ses épaules vers l’intérieur comme si elle s’attendait à l’entendre rire de ses passions, mais elle ne s’en offusque pas vraiment, Maeve, préférant poursuivre sur sa lancée : ’’Je sais que c’est pour les enfants, normalement, mais j’aime bien. Ça m’occupe l’esprit et ça me permet de me détendre !’’ ce qui explique pourquoi elle en a fait son métier, sûrement. Mais si elle aborde un sourire jovial en marchant calmement auprès de son interlocuteur, elle n’oublie pas qu’elle a cassé son téléphone et, désireuse de réparer les torts involontairement causés, elle lui assure que l’addition sera pour elle : malgré sa frimousse de petite souris, c’est non négociable ! « comme tu veux, tu verra tu regrettera pas ! » - ’’J’attends de vérifier si tu dis vrai !’’ qu’elle lance avec amusement en tournant le menton devant elle, attisée par l’odeur délicieuse qui vient corrompre ses narines. ’’Ça sent super bon, en tous cas…’’ mais une question primordiale subsiste ’’Ils ont des milkshakes à la framboise ?’’
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Dernière édition par Maeve Wang le Dim 18 Aoû 2024 - 0:03, édité 1 fois
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Depuis que je picole, un peu, beaucoup, je suis un peu trop familier avec les gens de cette ville. L’autre jour je ne suis tapé discute avec une mamie qui promené son chien. Je lui ai raconté ma vie, on a discuté durant trois bonnes heures. J’avais ce besoin de discuter peut être pour briser la solitude qui me détruisais un peu plus chaque jour. Et puis ça me permettais de ne pas rester chez moi a penser a Helen, fixant la porte d’entrée toute une journée espérant qu’elle revienne. Ce soir j’avais quelque course a faire mais bizarrement, j’ai du changer mes plans suite a une collision surprenante. La jeune femme a mon bras est non voyante. Je lui demande ce qu’elle va faire avec ses achats croyant qu’elle va les offrir peut être je sais pas mais je fus un peu surpris de sa réponse. ’’Oh, vous allez vous moquer… C’est du matériel pour dessiner et colorier.’’ Sur le coup je ne répondit pas mais réfléchis a comment cela est possible. Comment peut elle dessiner alors qu’elle ne vois rien?! « hummm d’accord mais va falloir que tu me montre ça. » Elle me vouvoie, je la tutoie. ’’Je sais que c’est pour les enfants, normalement, mais j’aime bien. Ça m’occupe l’esprit et ça me permet de me détendre !’’ J’aurais peut être du me mettre moi aussi au dessin du coup au lieu de l’alcool ça m’aurais coûté moins chère … « Certain dessine pendant que d’autre essai d’oublier en noyant leur chagrin dans l’alcool donc si ça te permet de te détendre pourquoi pas !! » Histoire de la faire saliver un peu je lui promet qu’elle va se régaler car il y a pas meilleur dans le coin je suis sur de moi pour ce coup la. ’’J’attends de vérifier si tu dis vrai !’’ je rigole et lui répond « ose tu mettre en doute ma parole ? » dis je en la taquinant remarquant qu’elle est passée du vouvoiement au tutoiement en l’espace de deux phrases. « Tu aimes le chocolat et la chantilly ? » Je me renseigne avant d’arriver sur place. Il y a plus que quelque mètre et nous y somme. ’’Ça sent super bon, en tous cas…’’ ’’Ils ont des milkshakes à la framboise ?’’ je rigole de nouveau avant de prendre a nouveau parole « affirmatif mademoiselle, chocolat, vanille, fraise, framboise et j’en passe je n’arrive pas a croire que tu n’ai pas encore osé venir jusqu’ici, je suis sur qu’avant la fin de la semaine tu y reviendra après ce soir !! » Nous arrivans enfin sur place 3 personnes attendent leur commande nous n’allons pas trop devoir attendre c’est déjà ca !
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la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 218 POINTS : 1100
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
Après son aveu concernant ses achats, Maeve presse ses lèvres dans un petit sourire qui est presque celui de la crainte, puisqu’elle redoute de l’entendre s’esclaffer en se moquant honteusement de ses hobbies, mais c’est plutôt un « hummm d’accord mais va falloir que tu me montre ça. » qui se fait entendre, et qui résonne avec perplexité à ses oreilles, sans qu’elle ne puisse véritablement deviner s’il remet en questions ses capacités à dessiner, ou s’il est réellement curieux de découvrir son art. ’’Je dois avoir un carnet de croquis avec moi, oui…’’ qu’elle souffle en regrettant presque d’avoir répondu positivement, s’imaginant désormais qu’il va trouver ses ébauches largement minables. Pour tenter de noyer le sujet — et la perspective effrayante d’être obligée de lui dévoiler ses tracés, Maeve tente de se justifier en expliquant ce que représente le dessin à ses yeux : un moyen d’occuper son esprit qui carbure toujours à mille, oui, mais aussi et surtout, son exutoire. « Certain dessine pendant que d’autre essai d’oublier en noyant leur chagrin dans l’alcool donc si ça te permet de te détendre pourquoi pas !! » elle trouve que c’est quand même drôlement étrange qu’il ait formulé cette phrase ainsi, et elle a bien l’impression qu’il se désigne derrière le « d’autre » mais, difficile d’aborder le sujet alors qu’elle ne le connait que si peu. Tordant sa bouche dans une grimace hésitante, elle feint le ’’Tu parles de quelqu’un que tu connais ?’’ qui est accompagné d’un petit sourire affable, puisqu’elle ne brandit pas l’interrogation avec jugement ou dégoût, mais plutôt avec une bienveillance qui n’est pas faussée. Elle espère sincèrement qu’il ne parlait pas de lui puisque, même si elle ne le côtoie que depuis quelques minutes, elle a l’impression qu’il est quelqu’un de bien, Sam. La preuve : il la conduit devant un stand de gaufres dont l’odeur vient éveiller sa gourmandise, et elle entendrait presque son ventre gargouiller, comme si les bonnes effluves de pâtes chaudes avaient réveillé son estomac. « ose tu mettre en doute ma parole ? » elle échappe un petit rire en resserrant sa main autour de son bras pendant quelques secondes, en espérant qu’il ne soit pas véritablement vexé ’’Pas du tout ! Ce n’est pas mon genre…’’ arguant une innocence proche de la vérité, Maeve lève le menton en souriant avec amusement, avant d’interrompre ses pas presque en même temps que Sam, qu’elle sent s’immobiliser sur le trottoir. « affirmatif mademoiselle, chocolat, vanille, fraise, framboise et j’en passe je n’arrive pas a croire que tu n’ai pas encore osé venir jusqu’ici, je suis sur qu’avant la fin de la semaine tu y reviendra après ce soir !! » - ’’C’est très loin de chez moi ! Je viens pour la papeterie parce qu’il n’y a qu’ici que je trouve les toiles texturées qui me permettent de peindre et de me repérer…’’ donnant sans le savoir une première explication sur le « comment elle peint », Meï hausse ses épaules avant d’avouer, avec un sourire jovial ’’Je reviendrais peut-être, oui, ça pourrait plaire à ma meilleure amie. Tu habites dans le coin, toi ? Tu viens souvent chercher des gaufres ?’’ elle ne pourrait pas lui en vouloir puisque l’odeur est vraiment alléchante. Finalement, c’est leur tour et la petite brune le laisse commander ce qu’il souhaite en premier, détachant son bras du sien pour sortir quelques billets de son sac : à cause de sa cécité, la rêveuse se repère grâce à leur taille puisque, plus ils sont longs, plus leur valeur est haute. ’’Une gaufre au chocolat et un milkshake à la framboise, s’il vous plaît.’’ réglant leur commande, elle se décale ensuite machinalement sur le côté en repoussant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, demandant alors, toute joyeuse : ’’On s’installe quelque part ?’’ elle prendrait bien l’initiative mais, disons-le, c’est bien plus pratique s’il accepte de la guider.
crédits/darklinadaily
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
if you fail to plan, you are planning to fail — with @Maeve Wang
Je me demandais bien comment pouvait elle faire pour dessiner comme elle ne vois rien. En tout cas cela m’intrigue beaucoup. Ainsi lorsque je lui demande de me montrer ses talents elle me dit avoir quelque croquis avec elle, me voila rassuré mais ce qui nous faisait saliver actuellement était tout autre. ’Je dois avoir un carnet de croquis avec moi, oui…’’ j’ai un léger sourire, c’était presque notre tour, une seul personne devant nous attendait d’être servie et c’était enfin a nous. « j’ai hâte de voir ça alors. » Moi en ce moment j’étais plus dans l’optique de me détruire la santé et d’essayer d’oublier mes problèmes. Pour la première fois depuis qu’Helen est partie, je suis sortie de chez moi et discute avec quelqu’un que je connais pas. Les seuls personnes que je rencontre sont mes collègues de boulot, le personnel de l’asso et Izan qui me rend visite de temps en temps afin d’obéir bien sagement au demande de Madame Stenfield. On ne peut pas dire que je mène une vie passionnante en ce moment. Alors quand elle me parle de sa passion je lui évoque que la mienne en ce moment c’est de passer mes soirées à ingurgiter de l’alcool dans l’espoir que cela efface tous mes souvenirs. ’Tu parles de quelqu’un que tu connais ?’’ Je le connaît même parfaitement puisque c’est moi mais j’ai honte …. « Oh c’est un collègue de boulot, il a trompé sa femme, elle l’a découvert, elle l’a quitté du coup il s’est mis a boire un peu beaucoup... » J’apprends aux enfants a ne pas mentir et voila que je lui raconte une histoire de soit disant un collègue alcoolique... Pas très glorieux tout ça.
Mon ventre commence a se faire entendre et l’odeur me fait saliver il faut dire que je n’ai rien mangé encore aujourd’hui, comme bien souvent en ce moment c’est d’ailleurs pour ça que j’ai perdu pas mal de poids et ça commence a se voir. ’’Pas du tout ! Ce n’est pas mon genre…’ sa réponse me fait rire, elle a du répondant la petite et de l’humour aussi, cela me fait du bien de sortir et de faire autre chose que boire, « Me voila rassurer alors » dis je en rigolant. La voyant dans le coin je m’étonne qu’elle n’est jamais venu jusqu’ici, ’’C’est très loin de chez moi ! Je viens pour la papeterie parce qu’il n’y a qu’ici que je trouve les toiles texturées qui me permettent de peindre et de me repérer…’’ ’’Je reviendrais peut-être, oui, ça pourrait plaire à ma meilleure amie. Tu habites dans le coin, toi ? Tu viens souvent chercher des gaufres ?’’ Finalement je comprend qu’elle n’est pas du coin mais qu’elle va peut être revenir un jour. « hum je vois » puis poursuis en avançant de quelque pas c’était enfin a nous de passer commande. « Oui j’habite pas très loin d’ici, je venais de temps en temps avec ma……. Sœur ! » Et aller encore un mensonge visiblement ça ne m’a pas servie de leçon je continue a mentir … ’’Une gaufre au chocolat et un milkshake à la framboise, s’il vous plaît.’’ je la laisse passer sa commande puis fit de même en donnant de l’argent au vendeur lui mimant que je règle ma part. ’’Une gaufre au chocolat et un milkshake à la vanille, s’il vous plaît.’’ Il est hors de question qu’elle dépense un centime pour me nourrir et j'opte pour une boisson non alcooliser sans même m'en rendre compte. ’’On s’installe quelque part ?’’ pourquoi pas et puis elle doit me montrer ses croquis ! « il y a un peu de monde mais on devrais pouvoir trouver un table oui. » dis je en cherchant du regard un endroit pour nous installer avant de nous y rendre.
Maeve Mayers
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ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 218 POINTS : 1100
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« Oh c’est un collègue de boulot, il a trompé sa femme, elle l’a découvert, elle l’a quitté du coup il s’est mis a boire un peu beaucoup... » elle laisse échapper un petit « mhmm » qui se veut complaisant, sans chercher à creuser davantage ce qu’elle interprète comme un parement subtil pour ne pas avouer que ce récit de vie concerne la sienne, et qu’il est celui qui s’adonne à une relation confuse avec l’alcool. ’’J’espère que ça ira rapidement mieux pour lui, dans ce cas…’’ elle lui adresse un doux sourire encourageant en levant légèrement le menton, ne faisant nullement confiance à ses yeux pour bien diriger son sourire mais espérant tout de même qu’il puisse s’en saisir, et qu’il lise dans son expression qu’elle n’est pas en train de le juger, puisque c’est quelque chose qu’elle n’est pas capable de faire, Maeve. En revanche, elle est totalement capable de se réjouir de ce goûter improvisé avec un inconnu, avec lequel elle devient très rapidement bavarde malgré le fait qu’ils se connaissent depuis un temps largement négligeable ; elle qui est d’ordinaire méfiante, voilà qu’elle se met à déblatérer sa vie et ses habitudes à quelqu’un qu’elle ne connait pas. « Oui j’habite pas très loin d’ici, je venais de temps en temps avec ma……. Sœur ! » elle hausse ses sourcils en étant sincèrement étonnée de sa très longue hésitation ; a-t-il oublié qu’il a une soeur ou a-t-il oublié qu’il venait se promener par ici avec elle ? Elle pourrait le mettre devant son incertitude, puisque ses errances verbales ne donnent pas franchement de quoi lui faire confiance, mais elle est bien trop affable pour le confronter aussi sèchement, alors elle se contente de rehausser le coin de ses lèvres en étant de nouveau conciliante ’’D’accord.’’ se détournant, elle passe sa commande avant de le laisser faire la même chose, payant ensuite sans se rendre compte de la supercherie. « il y a un peu de monde mais on devrais pouvoir trouver un table oui. » ne pouvant pas repérer une table libre, elle attend sagement qu’il en désigne une pour le suivre jusqu’à celle-ci, utilisant sa canne pour se déplacer et poser sa main libre sur le dossier de sa chaise, prenant place sur son assise avec toute la minutie du monde puisque l’environnement dans lequel elle évolue présentement lui est totalement inconnu, et elle n’a pas la bienveillance de Lani pour l’accompagner. Appuyant sa canne contre la bordure de la table, elle croise ses jambes sous celle-ci avant de déposer ses coudes dessus. ’’Alors, Sam… En attendant qu’on nous apporte notre commande, dis-moi un peu ce que tu fais dans la vie ?’’ ils vont visiblement passer un petit moment ensemble alors, autant en profiter pour faire connaissance, non ?
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Je l’observe s’installer avec précaution, prenant le temps de poser sa canne contre la table, puis de croiser ses jambes avec une sorte de grâce tranquille. Maeve a ce calme qui tranche avec ma nervosité latente, comme si rien ne pouvait vraiment la déstabiliser. Ou peut-être est-ce juste l’habitude de s’adapter à un monde qui n’est pas fait pour elle. Je me surprends à l’envier, à envier cette apparente sérénité qu’elle dégage, malgré la cécité. Moi, je me sens comme une bombe à retardement, prêt à exploser à la moindre contrariété. "Alors, Sam… En attendant qu’on nous apporte notre commande, dis-moi un peu ce que tu fais dans la vie ?" Sa question me ramène brusquement à la réalité. Je m’attendais à ce qu’elle parle de ses dessins ou de ses passions, mais non, elle s’intéresse à moi. Je me cale un peu mieux sur ma chaise, cherchant mes mots. J’ai l’impression que parler de mon boulot, c’est comme dévoiler une partie de moi que j’ai du mal à accepter en ce moment. Pourtant, je n’ai rien de honteux à dire, pas comme ces mensonges qui m’ont échappé plus tôt. "Je suis Sam Stenfield, j'ai 39 ans j'habite à logan city et je suis prof des écoles," dis-je finalement, les yeux baissés sur la table lui déballant mon CV "Je m’occupe d’une classe de primaire. Les enfants sont souvent pleins d’énergie, parfois même un peu trop, mais j’aime bien ce que je fais." Enfin, je crois que j’aime toujours ça, malgré tout. "Et je suis aussi président d’une association, ‘Cœur sans Foyer’. On aide les enfants sans abris, on organise des activités, on leur donne un coup de main quand ils en ont besoin. C’est important pour moi, ça me permet de sentir que je fais quelque chose de bien, de concret." Je me surprends à sourire légèrement en parlant de l’association. Ça, c’est vrai, ça me plaît vraiment. Voir ces gosses s’épanouir, oublier pour un temps leurs soucis, ça me donne l’impression de faire quelque chose de bien, même si, à la fin de la journée, je retourne à mes vieux démons. Mais ça, elle n’a pas besoin de le savoir. Pas maintenant. "Et toi, Maeve ?" Je relève enfin les yeux vers elle, même si je sais qu’elle ne peut pas le voir. "Comment tu t’en sors, au quotidien ? T’as l’air d’avoir trouvé des trucs pour… gérer tout ça, mais ça doit pas être simple tous les jours." Je me rends compte que ma question est peut-être un peu maladroite, mais j’ai vraiment envie de comprendre comment elle fait pour avancer avec autant de calme. Peut-être qu’elle a trouvé des moyens que je pourrais aussi utiliser, des solutions pour ne pas sombrer dans mes propres problèmes. Je reste silencieux, attendant sa réponse, curieux de savoir comment elle voit la vie, comment elle gère tout ça. Parce qu’au fond, j’ai l’impression qu’elle en sait beaucoup plus sur le fait de garder la tête hors de l’eau que moi en ce moment.
Maeve Mayers
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« Je suis Sam Stenfield, j'ai 39 ans j'habite à logan city et je suis prof des écoles, » en appuyant son coude sur la table, la petite rêveuse esquisse un sourire amusé en songeant au fait que Sam va probablement lui donner son groupe sanguin à la suite de cette présentation succincte, toute une vie qui semble pouvoir sur un post-it. « Je m’occupe d’une classe de primaire. Les enfants sont souvent pleins d’énergie, parfois même un peu trop, mais j’aime bien ce que je fais. » les enfants peuvent-ils avoir trop d’énergie ? Elle a été une enfant muette, Maeve, parce que faire du bruit provoquait le risque de voir ses parents se pencher sur son existence et, comme celle-ci leur inspirait autant le regret que la haine, elle préférait se faire oublier. Alors elle aime plutôt entendre que les enfants ont trop d’énergie, et encore plus qu’on les laisse occuper l’espace dont ils ont besoin pour s’exprimer. « Et je suis aussi président d’une association, ‘Cœur sans Foyer’. On aide les enfants sans abris, on organise des activités, on leur donne un coup de main quand ils en ont besoin. C’est important pour moi, ça me permet de sentir que je fais quelque chose de bien, de concret » elle est un peu surprise d’entendre que son métier de professeur ne lui donne pas l’impression d’être utile puisque, dans les faits, il aide à former les citoyens de demain, leur inculquant des valeurs et la possibilité d’avoir une vie décente : tout passe par l’éducation. Mais son implication dans cette association prouve qu’il est doté d’une bonne âme, Sam, et qu’il a véritablement envie d’aider les autres. ’’Une vie somme toute bien remplie.’’ qu’elle répond finalement en nichant son menton dans sa paume, plissant légèrement ses paupières, lui octroyant une expression et une posture d’écoute qui lui renvoie cette douceur naturelle, dont la brune n’a même pas conscience. « Et toi, Maeve ? » elle croit qu’il la questionne sur son métier en retour et, s’apprêtant à lui répondre dans cette éloquente passion qui la caractérise bien mais, elle se rend rapidement compte qu’il s’intéresse plutôt à autre chose la concernant « Comment tu t’en sors, au quotidien ? T’as l’air d’avoir trouvé des trucs pour… gérer tout ça, mais ça doit pas être simple tous les jours. » c’est son handicap, qu’il arbore avec une forme de compassion auquel elle est beaucoup trop habituée pour s’en formaliser, même si elle aurait préféré que sa cécité ne soit pas abordée. ’’Eh bien…’’ entame-t-elle en se reculant sur sa chaise, son avant-bras s’allongeant alors sur la table ’’Cela fait des années que ma vision s’est éteinte, j’ai dû m’habituer… Nous avons une grande capacité d’adaptation lorsque nous n’avons pas d’autres choix. Et j’ai la chance d’avoir une meilleure amie qui m’aide énormément au quotidien, elle fait tout pour me faciliter les choses.’’ sans l’infantiliser, même si être maternée n’est pas vraiment un problème pour Maeve — surtout si c’est par Lani. ’’Mais ce n’est pas facile tous les jours, non, principalement parce que les endroits sont rarement adaptés pour les gens comme moi.’’ elle hausse néanmoins les épaules sans perdre son sourire, presque fataliste pour ne pas laisser l’indignation et la tristesse l’envahirent. ’’C’est comme ça, ce n’est pas bien grave.’’ ou du moins, elle n’a pas envie que cela le devienne dans cette conversation.
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Je l’écoute parler avec une certaine admiration, sans l’interrompre. Maeve a une façon de voir les choses qui force le respect. Là où d’autres se laisseraient abattre, elle, elle a trouvé un équilibre, une manière de vivre avec sa cécité sans que ça ne définisse entièrement qui elle est. Ça me fait réfléchir à ma propre situation. Moi, j’ai encore toutes mes capacités physiques, mais je me laisse bouffer par mes pensées, par ce que j’ai perdu. Elle, elle a perdu la vue, mais elle continue d’avancer avec une force tranquille que je n’arrive même pas à imaginer. Quand elle finit, je prends une grande inspiration, presque pour m’assurer que je suis bien là, dans le moment présent. "Ouais, je vois ce que tu veux dire… C’est vrai qu’on s’habitue à tout, même à ce qu’on pensait insurmontable. Enfin, j’imagine." J’essaie de ne pas rendre ma voix trop grave, mais c’est plus fort que moi. "T’as de la chance d’avoir une amie comme ça, quelqu’un sur qui tu peux compter. C’est important, surtout quand on doit affronter des trucs que les autres ne comprennent pas vraiment." Je me rends compte que je parle un peu de moi, encore une fois. Cette impression d’être incompris, c’est un truc qui me bouffe de l’intérieur. Depuis qu’Helen est partie, je me sens comme un étranger dans ma propre vie. Les gens autour de moi essaient de comprendre, mais ils ne peuvent pas vraiment. Ils voient ce que je veux bien montrer, et je fais tout pour que ça paraisse moins pire que ça ne l’est en réalité. Sauf que Maeve, elle, elle a l’air de voir clair malgré tout. "C’est dingue que les lieux soient pas plus adaptés, quand on y pense. On est en 2024, bordel, ça devrait être une évidence, non ? Enfin, je dis ça, mais j’ai jamais trop fait gaffe à ces trucs-là avant. C’est en discutant avec des gens comme toi que je me rends compte à quel point je suis passé à côté de plein de trucs." Je rigole doucement, un peu nerveux. "T’as l’air de bien t’en sortir en tout cas, même si je me doute que c’est pas toujours facile." Je m’appuie contre le dossier de ma chaise, essayant de détendre mes épaules. Cette conversation, bien que profonde, me fait du bien. Parler avec Maeve, c’est comme une bouffée d’air frais. Elle ne me connaît pas assez pour me juger, et je sens qu’avec elle, je peux être moi-même sans avoir à porter ce masque de "tout va bien" que je traîne depuis des mois. "Tu sais, j’ai jamais été du genre à m’ouvrir comme ça avec les gens. Mais avec toi… je sais pas, t’as un truc apaisant. Ça fait du bien de parler de tout ça." Je lui offre un sourire sincère, même si elle ne peut pas le voir. Peut-être qu’elle le sent, ou qu’elle l’entend dans ma voix. Je me tais un instant, laissant planer un silence confortable entre nous, avant de reprendre avec un ton plus léger, histoire de détendre l’atmosphère. "Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai trop hâte de voir ce que tu dessines. Tu vas me montrer tes croquis, non ? Allez, fais pas la timide !" Je la taquine gentiment, essayant de ramener un peu de légèreté à la conversation. Après tout, on est là pour passer un bon moment, non ?
Maeve Mayers
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LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
« Ouais, je vois ce que tu veux dire… C’est vrai qu’on s’habitue à tout, même à ce qu’on pensait insurmontable. Enfin, j’imagine. » elle hausse les épaules pour son propre cas, mais fronce lentement ses sourcils concernant Sam, puisque le ton de sa voix laisse clairement entendre qu’il a quelques démons dans le placard. Est-ce qu’il est prêt à les faire sortir ? ’’Tu sais… Je crois qu’en réalité, ce n’est pas un choix. Il n’y a pas d’autres options alors, oui, on trouve la force même si on pense qu’on ne l’a pas.’’ elle esquisse un petit sourire doucereux en croisant ses bras sur la table, ses paumes enlaçant ses coudes opposés tandis qu’elle regarde en direction de son interlocuteur, sans véritablement poser les yeux sur lui. Il est triste, Sam, elle le ressent et devine les contours de son corps dans une auréole de souffrance que personne n’écoute véritablement ; cette souffrance l’isole, elle le sait, sinon pourquoi aurait-il voulu inviter une parfaite inconnue ? « T’as de la chance d’avoir une amie comme ça, quelqu’un sur qui tu peux compter. C’est important, surtout quand on doit affronter des trucs que les autres ne comprennent pas vraiment. » évoquer sa meilleure amie comble ses lèvres d’un sourire plus grand, et elle ne peut s’empêcher de rire en pensant que Lani va probablement la sermonner copieusement en apprenant qu’elle a accepté l’invitation d’un étranger. ’’C’est vrai. Je ne sais pas comment je ferais sans elle… Elle m’a maintenue en vie, d’une certaine façon. Elle a fait en sorte que je ne perde pas le contact avec la réalité.’’ même si, dans la réalité, le monde n’est pas vraiment adapté pour les personnes comme elle : c’est parfois difficile de se confronter au fait que rien n’est fait pour lui faciliter la vie mais, comme elle l’a dit précédemment, elle n’a pas le choix. Elle l’accepte parce qu’il n’y a pas d’autres voies, et parce qu’elle refuse de s’enfermer chez elle en coupant tous liens avec le monde extérieur, et un voile de tristesse passe brièvement sur son visage à cette morne pensée. « C’est dingue que les lieux soient pas plus adaptés, quand on y pense. On est en 2024, bordel, ça devrait être une évidence, non ? Enfin, je dis ça, mais j’ai jamais trop fait gaffe à ces trucs-là avant. C’est en discutant avec des gens comme toi que je me rends compte à quel point je suis passé à côté de plein de trucs. » elle entend son rire presque gêné et elle esquisse un sourire qui se veut réparateur, puisqu’il n’a aucune raison de culpabiliser pour son ignorance ’’Je n’y pensais pas non plus avant de devenir malvoyante… C’est humain.’’ - « T’as l’air de bien t’en sortir en tout cas, même si je me doute que c’est pas toujours facile. » en effet, mais elle est plutôt fière que son caractère indépendant est visible pour autrui, si bien qu’elle rehausse ses épaules avec fierté, en même temps qu’elle rehausse le coin de ses lèvres pour lui offrir un sourire qui gonfle ses joues et plisse ses paupières « Tu sais, j’ai jamais été du genre à m’ouvrir comme ça avec les gens. Mais avec toi… je sais pas, t’as un truc apaisant. Ça fait du bien de parler de tout ça. » elle l’entend sourire et elle penche alors son menton sur le côté en songeant combien il est plaisant d’entendre ce genre de choses, même si elle ne le connaît pas suffisamment pour savoir ce dont il est question. Ce qu’elle comprend, en revanche, c’est qu’il n’a personne avec qui parler, et son âme charitable ne peut décemment pas fermer la porte à coeur isolé. ’’Je ne promets pas d’être de bons conseils, Sam, mais je suis ravie que mon écoute te soit aussi bénéfique.’’ même si c’est totalement involontaire puisqu’elle n’en a même pas conscience, mais elle entend bien la serveuse qui vient déposer leurs gaufres et leurs boissons devant eux, et Maeve glisse ses mains sous la table, paumes contre ses genoux, en répondant un petit ’’Merci beaucoup.’’ qui est adressé à l’employée, qui ne s’éternise pas à leur table. Avançant ses mains avec précaution, elle tâtonne jusqu’à trouver son verre qu’elle apporte à ses lèvres pour en boire une gorgée, bienheureuse de rafraîchir sa gorge. « Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai trop hâte de voir ce que tu dessines. Tu vas me montrer tes croquis, non ? Allez, fais pas la timide ! » oh, elle avait presque oublié ! Elle hausse ses sourcils sur son front en émettant un petit « hmmm » qui prouve que ça lui été sorti de la tête, mais elle s’empresse de rétablir son omission en abandonnant son verre, fouillant ensuite dans son sac pour en sortir un petit carnet à la reliure en cuir marron, qu’elle lui tend. ’’Tu peux être honnête et me dire que ça ne te plaît pas.’’ elle le prévient et ce n’est pas pour être polie, puisqu’elle a bien conscience que son art ne peut pas plaire à tout le monde. Pendant qu’elle entend le froissement du papier de son carnet, Maeve s’attaque à sa gaufre pour vérifier l’affirmation de Sam : est-ce réellement la meilleure gaufre de la ville ?
crédits/darklinadaily
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.