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 All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay

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Alienor Bird
Alienor Bird
ÂGE : 32
SURNOM : Ally
STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir
MÉTIER : sage-femme
POSTS : 131 POINTS : 370

TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #990099
AVATAR : Olivia Cooke
CRÉDITS : mcximoffss
PSEUDO : Betelgeuse
INSCRIT LE : 14/08/2024

All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay Empty
Message(#)All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay EmptyLun 2 Sep 2024 - 10:36

Wild Fitzjames et Clarence Aldridge adorent ce message


Sa douche avait été froide histoire de bien se réveiller après une nuit de garde. Mais certainement pas autant que celle provoquée par la nouvelle communiquée par Wild. Clarence Aldridge était de retour en Australie. Il était même dans la même ville et, pire encore, dans le même hôpital. Depuis une année ! Une année pendant laquelle ils ne s’étaient même pas croisés et, surtout, pendant laquelle il n’avait pas jugé bon de la recontacter. Mais est-ce que ça aurait dû vraiment l’étonner ? Après tout, c’était lui qui avait tout quitter pour finir par ne plus donner de nouvelles. Au début, ils s’écrivaient encore, puis peu à peu les messages s’étaient estompés, pour se transformer en rare « Bon anniversaire » jusqu’à ce que même eux finissent par cesser d’exister. Et, une fois de plus dans sa vie, Alienor s’était sentie abandonnée. C’était un schéma récurrent, à croire qu’elle devait dégager une odeur nauséabonde pour que tout le monde finisse inlassablement par se barrer, en imposant un ou deux océans entre eux – voir quelques barreaux.
Le pire dans tout ça, si que si la pilule était déjà difficile à avaler pour elle, elle n’osait pas imaginer ce qu’il en était de Wild. Vu le passif de ces deux-là et l’attirance qui, à ses yeux d’initiée, lui paraissait si évidente, son amie ne devait certainement pas être bien après avoir appris que celui sur qui elle avait crushé pendant des années était de retour et ne lui en avait pas touché un mot. D’autant plus quand on savait comment s’était déroulé leur dernière soirée ensemble. Un joyeux amalgame de flirt et de frustration. Raison d’ailleurs pour laquelle Ally avait prévu de rendre une petite visite à son amie après sa garde avec un énorme pot de glace. Mais avant ça…

Avant ça elle était bien déterminée à faire un passage par les urgences pour dire ses quatre vérités au traître qui se repentait dans sa vie l’air de rien. Enfin non, ça n’était pas tout à fait exact. Sans les message de Wild, elle aurait probablement ignoré sa présence à quelques centaines de mètres seulement presque tous les jours, pendant un bout de temps. Jusqu’à ce qu’ils finissent par se croiser à la cafétéria ou dans un ascenseur. Ce qui était risible.
En pilote automatique, Alienor parcourt les étages jusqu’é parvenir aux urgences. Heureusement, il n’est pas en pleine consultation. Pour dire vrai, elle ne tarde pas à le trouver, tranquillement en train de bavarder à l’accueil, probablement d’un patient ou d’un autre. Son sang ne fait qu’un tour en même temps qu’elle déglutit. Putain, elle a l’impression d’être en face due fantôme de son passé. Un fantôme qui a pris dix ans dans la gueule, certes, et qui a l’air sacrément vivant, mais un fantôme tout de même.

– Alors elle disait vrai, tu es vraiment de retour ?

Pas qu’elle puisse doute de la sincérité de Wild, mais quelque chose en elle ne pouvait s’empêcher de se dire que ce n’était tout simplement pas possible. Qu’on ne pouvait pas ressurgir ainsi, du jour au lendemain, sans prévenir personne – Louise, elle, au moins, l’aurait tenu au courant de son retour. Mais celui qu’elle prenait un peu pour un grand frère après le départ de sa sœur, celui qui s’inquiétait pour elle et ses mauvaises fréquentations comme l’aurait fait n’importe quel aîné, celui qui l’avait aidé à trouver un job, puis soutenu dans sa grossesse, celui-là même ne devait probablement pas la voir de la même manière.
Sans plus tergiverser et parce qu’elle n’avait pas forcément envie que tout l’hôpital soit témoin de leurs retrouvailles, elle l’attrape par la manche et l’attire dans un box de consultation disponible. “J’ai besoin de l’avis du docteur Aldridge sur un cas en gynécologie”, se justifie-t-elle, car si elle ne porte plus ses habits de boulot, elle a pris soin de conserver son badge afin de se faciliter le passage à travers les couloirs de l’hôpital. Une fois à l’abris des regards, elle lui envoie un regard furibond avec une remarque bien sentie :

– T’as vieilli.

Probablement qu’elle aussi, mais s’il ne veut pas aggraver son cas, il a intérêt à ne pas le lui faire remarquer. Puis, sans crier gare, elle lui assène une claque sur la joue gauche, assez forte pour faire rougir la peau.

– Ça, c’est pour avoir oublié de me donner des nouvelles pendant plus de dix ans.

Mais la coquille de colère ne tient pas longtemps avant de se fendiller. Putain, dix ans ! Et c’est une Alienor au bord des larmes qui attrape Clarence pour se blottir contre lui dans la chaleur d’une étreinte qu’elle pensait pas revivre avec lui un jour. Dix années, l’Afrique, la vie qui passe. Si elle devait être honnête, elle avait fini par penser qu’elle ne le reverrait pas avant qu’il ne revienne dans un cercueil pour se faire enterrer en Australie. À mon qu’elle eut clamser avant, et elle n’aurait pas franchement parié sur sa présence à son enterrement.

@clarence aldridge
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Clarence Aldridge
Clarence Aldridge
l'électron libre
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Présent
ÂGE : 37 ans (05/12/1986)
SURNOM : Clay pour ses proches. Charming dans le poste de soins.
STATUT : Veuf. L'or qui orne toujours son doigt malgré les années. Le coeur qui se débat entre deux brunes.
MÉTIER : Médecin urgentiste à l'Hôpital St Vincent. Ancien chef de mission pour médecins sans frontières. Rentré au pays pour sa fille, même si un bout de son âme restera à jamais là-bas. L'envie de repartir jamais bien loin.
LOGEMENT : Logan City #134 Third Avenue. Une grande maison blanche sur 2 étages. Avec sa fille Emilia et Ethel (trop) souvent.
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POSTS : 1285 POINTS : 530

TW IN RP : veuvage - décès - trauma - TCA -
TW IRL : Aucun
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : A toujours un paquet de bonbons sous la main depuis qu'il tente d'arrêter de fumer. ≈ Foutu électron libre qui en fait qu'à sa tête. ≈ Surnommé "Charming" à l'hôpital ≈ Père d'une petite fille de 6 ans prénommée Emilia. ≈ Faux calme, il est façonné dans cette ambivalence qui le rend imprévisible. ≈ A le cœur sur la main, mais peut se comporter comme le pire des connards (surtout avec Wild) ≈ rivière douce, parfois trop calme qui peut facilement se troubler.
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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RPs EN COURS : - Ethel (1-2) - Wild (1-2) - Wild FB (1) - Nina (1) - Ruben (1) - Eden (1) - Ulysse (1) - Helen (1) - Alienor (1)

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.Ethel.
You don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you. Tell you I set you apart. Tell me your secrets, and ask me your questions. Do no speak as loud as my heart. Oh and I rush to the start.


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.Wild.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes. Et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau. Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien. Ce monde n'est pas fait pour moi. Ce monde n'est pas le mien.


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.Eden.
Parce que je sais qu' tu t' sous-estimes, tu ris trop fort et la pièce s'illumine. Tu fais des concessions sans les souligner, héroïne de tous les dessins animés. T'arrives à m' rassurer quand j'ai peur de la mort. Et des fois, j' suis stupide, j'oublie d' te dire l'essentiel. J' sais qu' tu doutes de toi-même, t'as peur d'être normale, t'as peur d'être moyenne.


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.Alienor.
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Message(#)All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay EmptySam 7 Sep 2024 - 0:50

Wild Fitzjames adore ce message


All the bright, precious things,
fade so fast...
and they don't come back

Aliénor & Clarence


  Tu deviens sans le vouloir la source de tous les commérages au lendemain du gala. Il a fallu peu de temps pour que la nouvelle concernant tes exploits lors de cette soirée circule. À croire que tu as laissé une traînée de poudre dans ton sillage qui va certainement bientôt t’exploser à la gueule. T’es parti sans même te retourner. Refusant de monter sur la scène pour recevoir ce prix à la con qui ne représente rien à tes yeux. Tu t’es évaporé sans un mot et sous une pluie d'applaudissements qui s’est transformée en un malaise brodé d'incompréhension. Le directeur t’a déjà appelé un nombre incalculable de fois et tu sais pertinemment qu’il viendra te cueillir entre les murs blancs des urgences. Certainement pour te faire payer ton manque de gratitude et cette honte qu’il n’est pas prêt d’oublier. Et le pire Clarence, c’est que tu en as strictement rien à foutre. T’as jamais fait ce boulot pour galvaniser cet ego qu’une seule autre âme est capable d’ébranler. Celle qui embrume toutes tes pensées. Wild. Quatre petites lettres gravées à jamais sur ta peau. Un seul prénom et son seul regard pour tout emporter sur son passage. Et putain Clay, ça t’a fait encore plus mal que tu ne l’imaginais. Tu sens ton cœur s'affoler lorsque les images de vos retrouvailles défilent un peu trop vite dans une avalanche d’émotions encore trop difficile à interpréter. Tu entends vos orages s’entremêler dans ses blessures que ton absence et ton silence ont provoquées. T’as l’impression de sentir encore son parfum sur toi. T’es pas là, t’es resté coincé avec elle sous ce ciel étoilé. Dans cette étreinte que tu aurais voulu encore éterniser. Wild a toujours eu cette façon déroutante de toujours réussir à te rattraper, même lorsque tu fais tout pour l’éloigner. Tes lèvres veulent encore goûter à sa peau et te ramène à ce baiser que ces dernières auraient voulu déposer sur les siennes. Et merde Clay, c’est pire que ce que tu imaginais. Tes mains se crispent alors que tu marches tel un automate vers l’accueil en tentant de dominer ces sentiments que tu pensais vainement avoir réussi à éteindre. Tu joues machinalement avec ton alliance en déposant le dossier sur le comptoir pour tenter de revenir à la réalité. « Pourriez-vous faire le nécessaire pour transférer ce patient en cardio s’il vous plaît ? » Tu leurs lances un sourire courtois et moins chaleureux qu’habituellement. Les deux femmes se jettent un regard à peine perceptible que tu ne soulèves pas. « Bien sûr, Docteur Aldridge. » Elles essayent de rester de marbre face à toi, sachant pertinemment que tu serais le dernier à donner des explications sur les bruits qui circulent. « Merci… » Tu soupires en signant des documents avant de refermer le dossier. T’as juste envie d’une chose à cet instant : parler à Eden. Mais comment lui avouer que Wild n'a en réalité jamais quitté tes pensées et ce cœur trop lourd que seules ses paroles pourraient soulager.

« Alors elle disait vrai, tu es vraiment de retour ? » Un battement, et tes yeux se relèvent violemment vers tes collègues en reconnaissant immédiatement cette voix. Incrédules, les deux écarquillent les leurs autant que toi. Un autre battement, pour que tu comprennes que cette voix se trouve juste derrière toi. Tu sais déjà de qui il s’agit. Encore un battement et tu te retournes dans un mouvement lent et contrôlé. Tentant en vain de dissiper cette stupeur qui trouble ton océan. « Alli... » Les dernières lettres s'éteignent presque sur tes lèvres. Tes yeux sont attirés par son badge et tu comprends immédiatement qu'elle bosse ici. Elle était là, depuis tout ce temps. A quelques pas et ça te noue les entrailles. La rousse te regarde comme si tu étais un fantôme revenu d'entre les morts. À vrai dire, t’aurais peut-être préféré avoir la capacité de disparaître. Car à cet instant précis, c’est d'elle dont tu as le plus peur. De sa colère sourde qui te fusille et te transperce. T’as été le pire des connards avec elle. T’avais promis d’être toujours là. D’être ce grand frère qui ne l’abandonnera pas. Resté celui sur qui Aliénor avait pu toujours compter, même après ton départ. Même de loin. Et t’as rompu toutes tes promesses en ajoutant ta signature à ceux qui ont déjà osé lui porter une telle blessure. Tu te noies dans l’encre de ses yeux dans un silence de plomb alors que ta poitrine se serre. Vous restez immobiles durant un temps qui te parait trop court avant qu’elle ne se remette en mouvement et vienne t’attraper par le bras tout en se justifiant auprès de vos deux spectatrices qui sont à deux doigts de la supplier de rester pour regarder le spectacle. Tu te laisses emporter sans rien dire tel un pantin derrière les rideaux du box où elle finit par te lâcher.

« T’as vieilli. »
« T’as pas grandit… »

Faut croire que tu n’as pas perdu cette vieille habitude de la charrier sur sa petite taille. Tu ponctues ta phrase d’un sourire arrogant qu’elle s’empresse d’effacer par une gifle bien méritée. La violence du geste te contraint à tourner le regard. Tu restes quelques secondes les yeux baissés sur le sol. Sa voix se met à résonner dans une fêlure que tu peux presque ressentir sur ton cœur. Ta gueule d’ange se crispe et ton océan coupable lui demande pardon lorsqu'il se dépose à nouveau sur ses traits. Tu ne la quittes pas des yeux sans savoir quoi faire ni quoi dire tout en cherchant bêtement la réponse dans les siens. T’es prêt à recevoir des coups si ça peut la soulager. Si ça peut l’aider à te pardonner. Et c’est là, qu'Aliénor se jette dans tes bras au lieu de te frapper. Tu l’entoures avec tes bras en la serrant contre toi. Tu viens déposer ta mâchoire dans ses cheveux pour l’envelopper. Une part de toi aurait préféré que la rousse déferle sur toi sa colère plutôt que dans des larmes que tu n’avais jamais provoquées. « Pardonne-moi Alli... » Ta voix se veut douce malgré ce chagrin qui vient se loger dans ta gorge. « Je comprends seulement maintenant le mal que j’ai pu vous faire. » Car c’était un autre monde là-bas. Puis t’as toujours eu cette fâcheuse tendance à t’effacer, à te dire que tu seras facilement remplacé. Toi t’as toujours été qu’une pièce rapportée, alors t’as préféré laisser tes traumas à nouveau t’en persuader. Et t’avais besoin de rayer une bonne fois pour toutes cet amour à sens unique. T’avais besoin de l’oublier. Elle. Pour te consacrer totalement à Emma. A cette nouvelle vie que tu te construisais. Quitte à laisser Aliénor et les autres sur le bas-côté. Putain Clay, ce n’est qu’entre hier et aujourd’hui que tu comprends le chagrin que ton silence a pu causer. Alors tu prends son visage entre tes mains en effaçant toutes traces de larmes avec tes doigts. Tu lui lances un sourire brodé de tendresse alors que ton regard surplombe le sien. « T'es venue ici juste pour m'en foutre une ou tu as quelques minutes à m'accorder ? »



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Sorry
Don't realize how mean I can be. Sorry that I can't believe that anybody ever really. Starts to fall in love with me. Sorry I could be so blind. Didn't mean to leave you. And all of the things that we had behind.©️ endlesslove.

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Message(#)All the bright, precious things, fade so fast... and they don't come back - Clay EmptyMar 10 Sep 2024 - 11:25

La sage-femme sait mieux que quiconque le raffut que peuvent faire le murmure des rumeurs dans un hôpital comme celui-ci. L’endroit est une fourmilière, une sorte de huis-clôt dans lequel les soignants entrent et restent pour plus d’une dizaine d’heures. Et leur quotidien se teintent parfois de couleurs si affreuses, tache de sang qui résistent à tous les lavages, que la moindre brèche qui laisse passer la lumière les attire comme des moustiques. Les commérages apportent un peu de légèreté et le service de la maternité n’est pas en reste. Que ce soit sur les suspicions de quel collègue a couché avec quel collègue ou les révélations autour des accouchements – pas plus tard que la semaine dernière, Alienor a eu un père qui a demandé sa copine en mariage au moment où elle était en train de pousser. Elle se doute donc, quand elle entre aux urgences, quand elle entre dans cet antre étrange qui rebondit contre son passé, qu’elle sera bientôt au cœur des gossip de ce service. Elle et le fameux docteur Charming. Cependant, elle s’en fout. Les gens peuvent bien inventer ce qui leur chante, Alienor est trop en colère pour être véritablement discrète. Tout juste a-t-elle le bon sens de les éloigner de cette scène publique qu’est le hall des urgences afin de les isoler dans un box. À l’abris des regards, pas complètement à l’abris des bruits ; les oreilles attentives auront probablement entendu les piques et le bruit de la main qui rebondit sur la joue du passé. Une claque amplement méritée. Une claque qui soulève dix années de poussières.
Elle est peut-être plus petite – bien plus petite, il faut le lui accorder –, mais ça ne l’empêche pas d’avoir suffisamment de force et d’envergure pour l’atteindre. Un défouler qui ne calme cependant pas toutes les tensions accumulées sur cette absence. Tout a changé depuis qu’il est parti. Elle bosse plus dans le café, Tom n’est plus ce bébé rieur qu’il a connu et ça fait longtemps que Saul l’a quittée, sa stupide bague de fiançailles en plastique remisée au fond d’un tiroir.Merde, faudra bien lui avouer qu’une fois encore, il avait eu raison et qu’elle avait bien merdé sur ses fréquentations. Même si celle-ci lui avait apporté le plus beau cadeau qui soit, il n’empêche que Clay l’avait prévenue ; Saul finira pr te briser le cœur. Et, comme tous les grands frères et sœurs il avait eu raison. Comme sa grande sœur, il s’était lui aussi barré. Une personne de plus qui l’abandonnait sur la longue liste entremêlée aux fils de son destin. Fais chier

Les larmes sont montées toutes seules alors qu’il la réceptionne dans ses bras. Le menton un peu rêche entre les mèches de ses cheveux, tous les mots qu’elle avait préparé en traversant les couloirs de l’hôpital et qui la quittent peu à peu. Tout glisse sur ses joues comme dans son cœur, la colère s’est effondrée pour faire place aux véritables émotions, le soulagement de le savoir de retour, l’impression de retrouver un peu de son passé. Il n’a pas idée, non, comme il lui a fait du mal – comme il leur a fait du mal. Clarence était devenue une pièce essentielle de ce puzzle déjà fragilisé après le départ de Louise pour l’Angleterre. Elle ne sait pas comment Carter a vécu la chose – mais probablement que lui a eu la chance d’avoir des nouvelles, lui le privilégié qui était au courant de son retour, le seul et l’unique. Elle sait en revanche à quel point ça a été compliqué pour Wild de s’en remettre. Et elle imagine parfaitement tout ce que ça peut remuer aujourd’hui.

– Quelques minutes. Pas beaucoup plus.

À peine une poignée pour rattraper plus de dix années d’absence. Elle n’a pas le choix pourtant, a promis à Wild de se pointer chez elle dès que possible avec un gros pot de glace. Alors elle peut lui accorder quelques instants, mais pas beaucoup plus – ça sera à lui d’attendre désormais.

– Allons boire un café.

Le box n’est pas vraiment très accueillant pour des retrouvailles, et après une nuit de garde, elle aura bien besoin de ça pour rester encore éveillée à discuter avec son amie quand elle la rejoindra. En attendant, Clay peut bien lui offrir un café, histoire de rattraper quelques histoires sur la montagne qui les attend. Elle a bien aperçu à son doigt l’alliance ; elle a eu écho de son mariage ainsi que du décès violent de sa femme. Il lui semble même qu’il est près désormais, mais elle ignore quel âge à son enfant, et même s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon. Il est étrange de retrouver une personne qu’elle a si bien connue après tant de temps. C’est réconfortant de retrouver des repères. Réconfortant, mais aussi déstabilisant de voir toutes les différences qui se sont glissées avec les années. C’est triste.
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