ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Évidemment, Maeve ne s’est pas faite prier lorsque Rebecka lui a proposé de venir la chercher à la villa pour passer l’après-midi à la plage, prétextant avoir besoin de décompresser après l’obtention de ses derniers diplômes, ou tout autre examens que la blonde amasse depuis qu’elle s’est lancée dans de périlleuses études d’architecte. ‘’T’es sûre que tu ne veux pas un verre de vin ?’’ qu’elle demande d’une voix secouée par le vent, en produisant une affreuse grimace de dégout au visage de la brune qui, secouant son menton de gauche à droite, décline en se demandant comment après tout ce temps, son amie de lycée n’est toujours pas au fait de ses goûts. ’’Je n’aime pas ça.’’ - ‘’Ah oui, c’est vrai…’’ souffle la blonde en faisant tinter le cristal de son verre lorsqu’elle le pose en équilibre à côté d’elle, se redressant ensuite pour fouiller dans le sac en toile qu’elle a ramené avec elle. ’’Qu’est-ce que tu cherches ?’’ un petit sourire amusé se dessinant sur les lèvres de la peintre, elle s’allonge sur la nappe blanche en croisant ses chevilles et en s’appuyant sur ses coudes, le regard rivé vers l’horizon même si, bien sûr, elle n’est pas capable de discerner l’étendue bleutée, insondable et pure, qui s’étale devant elle en faisant claquer ses vagues impétueuses qui roulent comme des tuyaux pour permettre aux surfeurs de glisser sur leurs planches. ‘’Je t’ai ramenée quelque chose !’’ tournant son menton vers Rebecka, Maeve fronce lentement ses sourcils en tendant machinalement l’une de ses mains pour se saisir d’un gobelet qu’elle sent glacé dans sa paume, et comme elle ne compte pas le boire avant de savoir ce qu’il contient, l’architecte le devine et rajoute d’une voix enjouée : ‘’Milkshake à la framboise. Tu vois, je suis une bonne amie quand je veux.’’ - ’’Évidemment que tu l’es, je n’ai jamais dit le contraire.’’ élargissant son sourire avec douceur, Maeve se redresse à son tour en pliant finalement ses genoux, apportant la paille à ses lèvres afin d’en aspirer une fine gorgée, apaisée par le bruit confus et pressé des vagues qui viennent s’échouer non loin. Inévitablement, les plages et le surf lui rappellent toujours Bryn, puisque les deux éléments sont absolument indissociables de celle qui a été son premier amour — et probablement son plus grand chagrin, mais cette pensée lointaine et presque floue ne l’empêche nullement d’apprécier l’instant présent, même si l’écume de la nostalgie n’est jamais bien loin. Leur histoire reste belle et sincère, bien qu’entrelacée de et si ; si les choses avaient été différentes, peut-être que leur relation n’aurait pas connu une trajectoire si tragique, qui sait ? ‘’On n’a pas de maillot alors on ne peut pas se baigner mais… On peut tremper nos pieds !’’ Mordillant l’extrémité de sa paille, la petite rêveuse hausse quelque peu ses sourcils en se laissant volontiers séduire par l’idée proposée et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, voilà qu’elle abandonne boisson et chaussures pour suivre Rebecka jusqu’au rivage, ses pieds rencontrant tout d’abord les petites dunes de sables chauds avant d’être frileux sous les vagues glacées qui viennent recouvrir ses orteils ’’Oh…’’ à la fois surprise et saisie par le froid, elle resserre ses doigts autour du bras de Rebecka en riant de bon coeur, hésitant toutefois à faire marche-arrière mais, au même moment, elle entend un éclat de voix qui fige ses pensées en même temps que ses épaules. Oubliant presque l’eau froide et salée à ses pieds, elle pivote sur ses jambes en lâchant la blonde qui ne semble pas comprendre la réaction de son amie, cette dernière fronçant ses sourcils sous la concentration, partagée entre la certitude et l’hésitation. Elle est presque sûre que c’est elle mais, sans la voir, difficile de l’attester sans compromis. ’’Bryn ?’’ elle l’a appelée d’une voix un peu forte pour surpasser le bruit des vagues venues s’échouer entre elles, et elle se maintient dans sa position immobile, dans l’attente d’une possible réaction…
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Assise sur ma planche, j’ai les yeux rivés sur l’horizon. Pas d'entrainement aujourd’hui, juste un moment paisible, profiter d’être de sortie pour moi même et de côté la performance. Ca fait moins d’un mois que je suis revenue, et il me faut encore des moments d’ajustement. Je n’ai jamais été la plus à l’aise dans un nouvel environnement, il m’a fallu du temps à Huntington, et je sais qu’il me faudra du temps ici aussi. Dans ce monde les requins ne sont pas seulement sous la planche mais aussi dessus. J’ai toujours été très au courant de ça, mais ça ne m’empêche pas à bientôt 30 ans d’être toujours désarçonnée par des tentatives d’intimidation et menaces. J’imagine que c’est normal, j’ai plus d’expérience, plus de trophées à mon actif, ce qui fait de moi une cible à abattre. Je sais ce que c’est d’évoluer à Brisbane, d’être le plus gros poisson de la mare, et de se sentir menacée quand un autre requin débarque. Comprendre ne m’aide pas à me sentir intégrée pour autant.
Dans l’eau pas loin de moi, il y a Lillia et Rommie qui sont venues avec moi. Des filles que je connais depuis longtemps, amies qui me restent de mes années à Brisbane et qui le sont restées malgré la distance et le temps. Elles viennent surfer avec moi pour me faire plaisir plus que par réelle dévotion au sport, je le sais, d’ailleurs la partie qu’elles préfèrent c’est le farniente sur le sable. Moi je préfère le surf, et avec ta bougeotte habituelle, je préfère jouer au beach volley ou être active plutôt que de rester allongée sur une serviette.
- Bryn ! On sort, tu viens ?
Je fais la moue, lève les yeux au ciel, soupire.
- Ok ok…
Allongée sur la planche à présent, je rame pour sortir de l’eau jusqu’à me laisser pousser par les petites vagues et m’échouer sur la plage.
- Je croyais que vous vouliez surfer moi…
Que je leur lance alors qu’elles sont déjà loin. Penchée sur ma planche pour la récupérer, il me semble entendre mon prénom. Je fronce les sourcils. Ca arrive de temps en temps, je me retourne n’ayant pas reconnu la voix alors que le bruit de l’océan se fait plus fort au moment où une vague se brise. Je me retourne, mes cheveux mouillés se collant sur ma joue. Du regard, je recherche qui m’a appelée avant de me figer. Elle regarde dans ma direction, sans pourtant me voir je le sais. Je ne bouge pas, et me fais pousser par une vague ce qui m’oblige à faire un pas en avant, et finalement sortir de l’eau. Le rouge semble brûler mes joues, je ne veux même pas y penser.
- Mei ?
Les yeux écarquillés, j’en oublierais presque de respirer.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Elle l’a entendue, au milieu du fracas des vagues qui s’agitent, derrière les éclats de voix qui s’élèvent, malgré le vent furieux qui souffle en se faufilant dans l’eau salée. Elle a entendu sa voix qui n’a guère changé, qui a toujours le même timbre, les mêmes contours, les mêmes couleurs — du moins, dans la façon que possède Maeve de considérer les choses, puisqu’elle est privée de sa vision mais son imagination se charge d’accorder des formes et des nuances à tout ce qui compose son environnement. Elle l’a entendue et elle sait que c’est bien elle, que ce n’est pas son cerveau qui a machiné ce bruit pour lui faire croire qu’elles peuvent miraculeusement se retrouver dans des conditions similaires à leur rencontre ; au fond, Maeve sait très bien que quelque part, tout près, Bryn est là. Et elle ne tarde pas à recevoir la confirmation. ’’Mei ?’’ sous l’éclosion de cette réalité qu’elle n’attendait pas, mais qu’elle est bienheureuse de vivre, elle rehausse la commissure de ses lèvres en plissant davantage ses paupières, puisqu’entendre son deuxième prénom ainsi formulée ravive quelques émotions doucereuses, qui glissent autour de son coeur comme une caresse. Elle finit par hocher son menton de haut en bas en se rapprochant d’un pas, n’étant pas tout à fait sûre de pouvoir la localiser avec suffisamment de précision dans le décor, alors, elle tend plutôt sa main en sa direction pour qu’elle l’aide à la rejoindre ’’Je ne pensais pas te trouver ici…’’ mais il n’y a rien de surprenant à ce que la championne de surf s’exerce en ces lieux, n’est-ce pas ? ’’Enfin, à Brisbane, je veux dire.’’ puisqu’aux dernière nouvelles — qui remontent à quelques années certes, la belle rousse était dans un autre pays. ’’Depuis quand es-tu de retour ?’’ elle le demande d’une voix enjouée en penchant légèrement son menton sur le côté, peinant encore à croire qu’elle se tient devant celle qui a été son premier amour, mais comme elle ne peut pas juger de son expression, Maeve ne peut s’empêcher de se demander si la joie des retrouvailles est partagée… Après tout, c’est elle qui a engendré leur séparation, alors peut-être que Bryn lui en tient encore rigueur ? Et qu’elle n’a pas envie de lui parler ? ’’Je suis contente de te voir…’’ façon de parler, inutile de le préciser, mais elle l’a prononcé d’une voix plus mesurée en tâchant de calmer les effusions joyeuses qui courent dans ses veines. ’’Tu es revenue pour une compétition ?’’ elle n’a jamais véritablement compris ces fameuses compétitions, même si elle a toujours soutenu la rouquine dans l’ombre puisque leur idylle devait bien sûr rester secrète, et cette hypothèse lui semble être la plus probable alors, au hasard, elle tente sa chance pour prolonger un peu leur discussion.
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
A la fois heureuse et anxieuse. C'est l’état mental que je pourrais m'attribuer à cet instant. Des souvenirs qui remontent, beaucoup de souvenirs, avec des teintes différentes. Elles ne sont d'ailleurs pas toutes joyeuses et un pincement au coeur vient les accompagner. Je mords l'intérieur de ma joue, pourtant quand elle tend sa main, je la prends. Enfin redressée les pieds dans l'eau, la planche sous un bras et dans ta main froide et humide, la sienne chaude comme une petite boule de lumière. Elle s’approche, et quand c’est suffisant, j’abandonne l’idée d’être son repère en relâchant la pression autour de ses doigts. C’est la dernière personne que tu pensais trouver ici, je ne l’avais pas imaginé une seule seconde. Pourtant c’était probable. J’ai recroisé déjà diverses personnes de mon passé, parce que j’ai repris une routine que je connaissais, c’est presque comme si j’avais voulu reprendre là où je m’étais arrêtée en partant. Pourtant sans Meï, même si elle faisait partie du premier plan du tableau au moment de ma grande fuite vers l’ouest. Je ne comptais pas sur elle, parce que cette pensée fait toujours mal quelque part dans un petit espace à la fois de mon esprit et de mon coeur. Je ne la déteste pas, je n’ai jamais pu la détester, je ne suis pas ce genre de personne. Je sais comment on en est arrivé au point de non retour, et c’est en grande partie de ma faute. Ca n’empêche pas que la blessure soit profonde malgré les années qui sont passées par là. Elle m’a tant manqué, j’ai mis tant de temps à passer à autre chose. C’était peut être plus simple d’être loin pour se sortir de la routine, mais la solitude là bas était dure à gérer sans la présence rassurante de Maeve.
First love is rough.
Elle n’a pas changé quelque part, même si il est facile de noter les différences physiques. Sa voix est enjouée, son air ouvert. Elle sourit. Fallait il que vous vous retrouviez ici ? Autant dire que tu retiens un commentaire ironique quand elle dit qu’elle ne pensait pas me voir ici. L’inverse est vrai quoique plus probable dans son cas, je ne suis pas sensée être ici.
Depuis quelques semaines.
Je suis concise, si il m’arrive d’être bavarde, on ne peut pas dire que je sois toujours la plus douée dans l’adversité, surtout quand je suis prise par surprise.
Je suis contente de te voir.
Une légère décharge électrique, un nouveau pincement. Plaisir partagé ?
Non pas vraiment. Je suis revenue habiter ici… Et visiblement j’ai repris les mêmes habitudes.
Est ce que ce n’était qu’une question de temps avant qu’on retombe l’une sur l’autre. Est ce que ça va arriver encore. Mais on peut sentir le sourire qui fend ma voix comme mes lèvres alors que je consens à avouer cette vérité.
- Tu as l’air… En forme ?
C’est ce qu’on dit non ? Je ne me sens pas des plus intelligentes avec ce genre de questions. Je réajuste la position de la planche sous mon bras. Je sens le soleil commencer à sécher ta peau et la réchauffer par la même occasion. Je ne suis pas en combi pour une fois, juste en maillot de bain, initialement c’était une sortie entre fille et non un entraînement.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
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Restée un peu en retrait, Rebecka observe la scène des retrouvailles en fronçant légèrement ses sourcils derrière ses lunettes aux verres fumés, croisant ses bras contre son chandail tandis qu’elle observe, non sans une certaine réserve, son amie qui se rapproche de celle qu’elle connait pourtant très bien. Ou qu’elle a très bien connu, plutôt. Rebecka n’a jamais signé son adhésion à un camp ou à un autre après leur rupture mais, force est d’admettre que le lien a été plus facile à faire perdurer avec celle qui est restée dans la même ville, alors, en voyant leurs mains qui se lient pour les rapprocher, la blonde éprouve un petit pincement au coeur qu’elle n’est pas capable de s’expliquer. Mais Maeve ne devine pas vraiment l’inflexion perplexe de son amie dans son dos, et se contente de se rapprocher de Bryn en courbant davantage ses lèvres lorsqu’elle se rend compte que la rouquine a consenti à l’aider. Ce n’est qu’un geste bref entre leurs mains, il n’y a guère l’éclat d’une caresse ou d’un quelconque rapprochement mais cela est suffisant pour raviver une bulle de joie dans le coeur de la peintre qui, laissant ses deux mains retomber le long de son corps, ne tarde pas à questionner son ancienne petite-amie, étant véritablement désireuse d’en apprendre plus à son sujet après toutes ces années éloignées. À quel point Bryn a-t-elle changé ? Qu’est-ce qui s’est passé dans sa vie ? Pourquoi est-elle de retour à Brisbane ? Elle voudrait l’ensevelir sous une avalanche de questions mais, consciente qu’il lui faut museler sa curiosité, elle se contient, Maeve. ’’Depuis quelques semaines.’’ elle hoche son menton de haut en bas en tâchant de maintenir son sourire sur ses lèvres naturellement rosées, même si c’est surtout la retenue dont fait preuve la surfeuse qui ressort à travers ces quelques syllabes : Bryn est mal-à-l’aise, ou alors pressée de rejoindre son entraînement ? Dans les deux cas, Maeve se sent un peu fautive et gênée à son tour, ce qui l’oblige à joindre ses deux petites mains sur le devant de son corps, comme pour se maintenir face à elle. ’’Non pas vraiment. Je suis revenue habiter ici… Et visiblement j’ai repris les mêmes habitudes.’’ l’on peut entendre un sourire à travers ses mots et cela suffit à faire renaître celui de Maeve, qui pétrit inconsciemment la tranche de sa main avec ses autres doigts ’’Ton frère doit être content.’’ elle s’étonne même que Finn ne l’ait pas prévenue, puisqu’ils sont devenus relativement proches depuis le départ de Bryn pour les États-Unis ; mais était-il seulement au courant de son retour ? ’’Tu as l’air… En forme ?’’ l’hésitation dans la formule lui fait froncer le nez avec un attendrissement amusé tandis qu’elle penche légèrement son menton sur le côté en rétorquant ’’Tu as hésité.’’ qu’elle fait remarquer sans reproche, étant seulement joueuse, espérant ainsi détendre l’atmosphère ’’Je ne peux pas te retourner la phrase mais comme tu es en train de surfer…’’ elle plisse légèrement ses sourcils comme pour demander confirmation avant de poursuivre ’’J’imagine que tu vas bien.’’ - ‘’Bryn… Salut. Ça fait longtemps.’’ s’étant hissée aux côtés de Maeve, Rebecka accroche un sourire jovial en croisant le regard de la rousse, craignant visiblement d'interrompre leur conversation. ‘’J’ai entendu que tu étais officiellement de retour parmi nous… C’est chouette de te revoir.’’ elle lui accorde un sourire avant de se tourner vers Maeve, qui s'empresse de rajouter ''On ne va pas te déranger plus longtemps, tu as plein de choses à faire, j'imagine...''
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l'appel de l'océan
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Qu'est qu'on est sensé dire, ou faire quand on rencontre son ex ? Une personne qui nous a finalement jeté alors que c'était si important pour soi. Je n'ai jamais jamais eu beaucoup de relations autre qu’amicales, et le peu de personnes que j'ai fréquenté, j'ai fait en sorte de ne pas avoir à les croiser tous les deux matins. Il fallait sans doute que je m’attende à retomber un jour sur Maeve, c'était peut être inévitable le monde a beau être grand, Brisbane aussi, mais on sait qu'on finit toujours par en faire le tour et revenir à la case départ. Donc j'ai simplement passé 3 semaines ici sans la croiser. 3 semaines de sursis pendant lesquelles j'aurais dû me préparer sans doute. C'est bête j’en ai conscience, surtout que j'ai de large doute sur le fait qu'elle soit dans le même état d’esprit que moi. Il n'y a qu'à voir son enthousiasme. Pas de doute, elle est bien plus rodée à cet exercice que moi. Pour la première fois je suis contente qu'elle ne puisse pas me voir, lire mon expression sur mon visage. Ce n'est pas une belle pensée j'en ai conscience.
-C’est Finn, on ne peut pas toujours savoir si il est content ou pas.
Voilà qui au moins te fait sourire, ce n'est pas totalement vrai, mais Maeve le connait non ? Enfin elle le connaissait du temps où on était ensemble. Je sais que le commentaire que j'ai fait n'était pas vraiment approprié et elle ne tarde pas à faire une remarque, il fallait s'y attendre. Je finis par baisser les yeux pour regarder mes pieds dans l’eau.
-Non… je … enfin…
Je préfère par me taire parce je ne sais pas quoi dire de plus.
-Oui, je suis venue avec Lillia et Rommie… elles avaient pas tant envie de surfer que de bronzer.
A nouveau on peut sentir l’inflexion ironique dans ma voix.
-Je vais bien.
Vraiment ? C'est là que Rebecka rentre en scène. C'est presque comme avant. Presque, parce qu’avant tout ce petit monde était amies. Maintenant… J’en sais rien. Le fait que je sois partie a changé beaucoup de choses et le fait qu'on ait rompu plus encore. C'est tout de même plus facile d'offrir un sourire à mon amie de longue date qu'à mon ex.
-Salut.
J’hoche doucement la tête, quand elle dit qu'elle a entendu que je suis finalement revenue.
-C’est chouette de vous revoir aussi.
J'ai dit vous parce que c'est ce qu'on fait pas vrai ? Je suis encore trop sous le coup de cette rencontre pour savoir pourquoi mon coeur s’agite, que mes joues me brûlent, et ce qui nourrit le monstre en forme de boule dans mon estomac. Je suis loin d’avoir plein de choses à faire. Loin du compte, la vérité c'est que je vais retourner près des filles et qu'on aura pas grand chose à faire, j'aurais sans doute du temps pour ruminer silencieusement sur la plage.
-Maeve ! Rebecka !
Je me retourne pour voir mes deux amies s’avancer vers le rivage alors qu'elles ont sans doute réalisé que je mettais du temps à revenir. Elles ont moins de problèmes que toi, et n’hésitent pas à s’approcher des filles pour les prendre dans leur bras à tour de rôle s’annonçant à Meï pour la saluer avant toute chose.
-Ça fait longtemps ?! Ça vous dit de venir avec nous ? On a une glacière pleine de cocktails et de gâteaux !
Tu ne dis rien. Mords ta lèvre, tu ne peux clairement pas exprimer ton désarroi face à l’invitation innocente.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
’’C’est Finn, on ne peut pas toujours savoir si il est content ou pas.’’ il est certes vrai que le frère de la surfeuse n’est pas le plus expressif ou éloquent qui soi, mais la remarque fait lentement sourire la brunette avec un attendrissent amusé qui plisse jusqu’au coin de ses paupières, sans qu’elle ne devine encore le malaise intérieur qui tournoie dans le coeur de son ancienne petite-amie. ’’Tu lui manquais beaucoup, alors je ne doute pas qu’il soit heureux de ton retour.’’ elle nuance le propos précédemment énoncé par amitié à l’égard de Finn, puisqu’elle ne peut décemment pas se priver couvrir d’éloges celui qui lui a ouvert les bras — ainsi que son appartement, alors qu’elle fuyait son compagnon violent et abusif. Plus qu’un ami, Finn a été un refuge et un soutien sans faille, au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer : elle se sait redevable d’une dette insolvable, et ne peut que s’efforcer d’être une amie à la hauteur de ce qu’il a été pour elle. Mais si Bryn soulève volontiers le manque d’enthousiasme chez son aîné, Meï pourrait presque dire la même chose la concernant : elle ne semble pas véritablement heureuse de la revoir, et la peintre ne peut pas lui en tenir rigueur. Qu’imaginait-elle, en l’approchant ainsi ? Qu’elles pourraient se reparler sans l’ombre d’une gêne persistante ? Comme d’ordinaire, Maeve a été bien trop naïve et il est déjà trop tard quand elle comprend ce qui se trame derrière la barrière de ses yeux, qui laissent à peine filtre la lumière du jour. ’’Non… je … enfin…’’ la suite ne vient pas et, plutôt que de presser son arrivée, Maeve s’illustre avec douceur en lui accordant un sourire qui l’est tout autant, et qui lui fait comprendre qu’elle n’a pas besoin de parler si elle ne le veut (peut) pas. ’’Oui, je suis venue avec Lillia et Rommie… elles avaient pas tant envie de surfer que de bronzer.’’ pas de quoi ravir la jeune surfeuse, donc, mais cette révélation offre une piste de réflexion et d’espoir à la taïwanaise : peut-être que Bryn n’est pas contrariée de croiser son chemin, mais plutôt contrariée que sa session à la plage ne soit pas celle qu’elle espérait ? ’’Je vais bien.’’ - ’’Tant mieux…’’ sincère, elle a tout juste le temps de le dire avant d’entendre Rebecka qui fait son entrée, et qui n’allège pas vraiment l’atmosphère mais qui l’alourdit plutôt en y semant des graines de son propre malaise, sans que Maeve ne comprenne pourquoi. ’’C’est chouette de vous revoir aussi.’’ la brune considère que c’est une phrase qui vise à sauver les apparences de la politesse, alors elle fait éclore un sourire indulgent avant de se tourner vers Rebecka, revenant ensuite vers Bryn afin de lui proposer de prendre congé, ne voulant nullement l’accaparer alors qu’elle doit être fort occupée — du moins, c’est ce que Maeve suppose, et il est plus facile de penser que son ex est débordée plutôt que de s’avouer qu’elle n’a pas vraiment envie de poursuivre cette conversation. Elle et Rebecka s’apprêtent d’ailleurs à s’éloigner lorsque, dans le dos de Bryn, Lillia et Rommie s’avance en leur proposant de se joindre à elles pour un goûter improvisé. ’’Euh…’’ elle a bien conscience qu’il lui faut décliner pour ne pas imposer sa présence à Bryn mais, avant qu’elle puisse formuler le moindre mot, elle entend Rebecka qui martèle, joyeuse : ‘’On a aussi de quoi grignoter et boire ! Je vais chercher nos sacs, vous êtes installées où ?’’ avant d’avoir pu réaliser ce qu’il se passait, Rebecka s’est volatilisée en compagnie de Lillia et Rommie pour rassembler leurs campements en un, laissant Bryn et Maeve seules, les pieds dans l’eau, leur silence seulement troublé par les vagues qui viennent se briser sur leurs chevilles. ’’Bon, euh…’’ quoi dire et quoi faire, maintenant ? Est-ce que Rebecka va au moins penser à venir la chercher pour la guider jusqu’à sa serviette ? ’’Désolée, pour ça… On ne restera pas longtemps, je te promets.’’ mais elle se doute que c’est un maigre lot de consolation alors, elle fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre en replaçant une mèche brune derrière son oreille, songeant combien cette situation doit être pénible pour la jolie rousse…
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je ne peux m'empêcher de froncer légèrement les sourcils. Je lui manquais ? C'est une information vraie, je le sais, il ne faut pas avoir fait de longues études pour se douter que j'ai manqué à un frère qui m'a élevée comme si j'étais son propre enfant. La maison devait être vide... Peut être a t'il même davantage souffert de mon absence, que moi de la sienne, et pourtant je me sentais comme amputée d'un membre sans lui... Surtout au moment où on ne se parlait presque plus. J'ai perdu un grand nombre de choses en partant, Meï fait évidemment partie des dommages collatéraux. Même si je sais que ce n'est pas que ça qui a pesé dans la balance, j'aurais vraiment voulu que ça soit le seul et unique problème, que je puisse réparer ça... Mais un sourire en coin fini par se poser sur mon visage.
- C'est lui qui te l'a dit ?
Là aussi je ne peux m'empêcher d'être ironique. Comment faire autrement ? Je connais mon frère, je sais qu'il y a des choses qui ne sont pas si faciles à exprimer parfois. D'autant qu'il est clair pour moi que leur relation s'est terminé en même temps que la votre. Ce ne serait d'ailleurs pas la seule relation qui se seraient terminées à ce moment là. Vos relations en commun ont dû d'une façon ou d'une autre prendre parti. C'est normal, il y a toujours des affinités. C'est sans doute l'ironie du sort qu'autant d'entre nous nous retrouvions ici et maintenant.
Quand les filles arrivent, je ne m'attends pas à ce qu'elles lancent des invitations. Pourquoi ne le feraient elles pas ? Notre relation ne s'est jamais réellement ébruitée à l'époque, et du fait, est ce que quelqu'un a pu vraiment comprendre à quel point nous étions impliquée dedans ? A quel point je l'aimais ? Non. En plus, l'eau a coulé sous les ponts. Je peux être une grande personne capable de passer au delà de la blessure infligée par notre rupture, non ? J'aimerais être une grande personne.
Les filles font leur petit trafic en nous laissant de côté sans que ça ne paraissent les gêner. Elles sont toutes à leur retrouvailles, apparemment ça fait aussi longtemps qu'elles ne se sont pas vues toutes les trois. Je les regarde s'éloigner avant de reporter mon attention sur la jeune femme à côté de moi qui reprend la parole pour s'excuser. A nouveau on se retrouve seules comme si l'interruption des trois filles n'avaient été qu'un mirage. Ju ne peux que difficilement lui en vouloir, je vois bien à sa tête que ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle avait prévu de te fausser compagnie sans doute. Je sais de source sûre que ce n'est pas parce qu'elle ne voit pas, qu'elle ne perçoit pas les émotions. En fait je réalise maintenant que c'est dur d'être en colère contre Maeve, de lui en vouloir d'une quelconque façon. Je souris.
- C'est ok.
Je me mords la lèvre avant de reprendre.
- On devait bien finir par se revoir, non ?
Là encore je suis ravie qu'elle ne me voit pas prendre une grande inspiration, mon courage à deux mains et finalement faire un mouvement en avant pour me retrouver proche d'elle. Mes yeux tombent sur les filles et je ne peux m'empêcher de pouffer.
- Je vois Rebecka entrain de déboucher une bouteille de vin, je crois bien qu'elle viendra pas te sauver, tu vas devoir venir avec moi.
Je raffermis ma prise sur la planche, et pose doucement ma main sous son avant bras pour la glisser jusqu'à attraper la sienne. Sans la brusquer je donne une impulsion pour lui faire signe d'avancer sans crainte. Ca me semble naturel à cet instant. Affreusement naturel, ça fait pourtant des années que je ne lui ai pas servi de repère. J'essaie de me convaincre que tout ça n'est qu'une drôle de parenthèse dû à mon retour. Ca devait arriver, on allait se recroiser, il vaut mieux que ça se passe bien, comme c'est le cas maintenant, non ? J'ai beau avoir des ressentiments, une certaine anxiété qui guide mes pas, il est clair maintenant qu'elle est à mes côtés, que je suis toujours blessée, mais je ne suis passée à autre chose. Personne n'aime se faire larguer.
- Qu'est ce que tu deviens maintenant ?
7 ans plus tard il doit bien y avoir des choses à raconter maintenant ? On s'est quittées à un moment charnière de la vie, là où on prend des décisions pour le futur, il est clair que moi j'ai peut être moins évolué... je n'ai toujours que le surf, et mon frère. Ce n'est pas mal, ça peut paraître limité pour d'autres. On ne peut pas dire que je n'ai jamais regardé sur les réseaux ce qu'elle devenait... Mais parfois il manque des informations, je n'ai pu faire que des suppositions. Il est clair que j'essaies de faire la conversation pour que ça ne devienne pas pénible pour elle non plus, et puis...J'ai envie de savoir.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
’’C'est lui qui te l'a dit ?’’ l’inflexion sarcastique de Bryn ne cause point de dommage au sourire de la peintre, puisqu’elle n’a pas de mal à imaginer que la perspective d’une telle confidence de la part de Finn paraisse saugrenue mais, courbant davantage ses lèvres dans un sourire suave, elle accueille la question avec une clémence complice, comprenant fort bien pourquoi la surfeuse a besoin de la formuler. ’’Nous en avons parlé, oui.’’ qu’elle répond calmement sans bravade ou fierté, n’étant point satisfaite de brandir l’idée sous-jacente qu’elle est plus proche du frère de son ancienne petite-amie que le suggère la bienséance. Finn a su être présent pour elle au moment où elle en avait le plus besoin, et ils ont noué une relation d’amitié que Maeve espère voir perdurer dans le temps ; assurément, le frère de Bryn est quelqu’un qu’elle tient en haute estime, et elle ne pense pas devoir nourrir quelconque honte ou secret à ce sujet. ’’On est devenus amis, lui et moi.’’ elle le précise avec la légèreté délicate qui est requise pour cet aveu ; elle ne rajoute pas « j’espère que ça ne te dérange pas » parce qu’elle estime que Bryn n’a aucune raison d’être gênée par leur amitié, après tout, leur rupture date de bien trop longtemps pour ne pas pouvoir compartimenter les choses. Maeve le peut, alors elle espère que la jolie rousse pourra en faire de même.
L’invitation, lancée au moment où Maeve s’apprêtait à prendre congé pour ne pas importuner davantage Bryn, la laisse totalement pantoise. Interdite, elle tourne son menton vers Rebecka en regrettant de ne pas avoir des yeux suffisamment expressifs pour lui faire silencieusement comprendre qu’elles ne doivent pas accepter, mais la jolie blonde est bien trop enjouée par la perspective de rattraper le temps perdu pour songer à la gêne causée. Mince. Culpabilisant, elle fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre en joignant ses petites mains sur le devant de son corps, véritablement mal-à-l’aise à l’idée de participer à cette prise d’otage involontaire, puisque la dernière chose qu’elle veut est être une source d’inconfort ou de colère dans le coeur de celle qu’elle a tant aimé par le passé. ’’C'est ok.’’ même si la sincérité transparait dans sa voix, Maeve hausse un sourcil en ayant l’air de demander « vraiment ? », espérant avoir le réconfort d’un sentiment positif pour la rassurer sur le fait qu’elle n’est pas l’élément indésirable de son décor ’’On devait bien finir par se revoir, non ?’’ devait n’implique nullement la volonté, puisque cela sonne comme un fatalité à laquelle Bryn ne pouvait pas échapper — c’est sûrement le cas ’’Je crois que oui…’’ elle le dit avec un amusement presque naïf, sans voir le caractère déterministe de la chose, si bien qu’elle décroche ses mains l’une de l’autre en élargissant son sourire, semblant attendre que son amie se souvienne de son existence pour venir la chercher mais… ’’Je vois Rebecka entrain de déboucher une bouteille de vin, je crois bien qu'elle viendra pas te sauver, tu vas devoir venir avec moi.’’ elle partage son rire en baissant légèrement son menton, ne semblant pas véritablement surprise de l’apprendre ’’Rebecka et le vin… Une longue histoire d’amour.’’ ce n’est nullement une critique, pas même un reproche à peine déguisé, tout juste l’ébauche d’une explication concernant l’absence de celle qui l’accompagne (l’accompagnait, plutôt) ’’Je te fais confiance pour me guider, alors…’’ elle sent la petite main délicate qui se dépose sur son avant-bras, dans un geste souvent répété par le passé, qui la renvoie dans quelques souvenirs partagés entre la tendresse et la tristesse, qu’elle s’efforce de dissimuler même si elle n’est pas la plus douée en la matière ’’Qu'est ce que tu deviens maintenant ?’’ quelque chose de beaucoup moins palpitant que ce qu’elle imagine pour le quotidien de Bryn, sans doute — la vie d’une championne de surf apparaît comme furieusement trépidante ’’J’ai réalisé mon rêve, je suis peintre. C’est mon métier.’’ ses tableaux sont exposés dans de prestigieuses galeries de la ville et elle commence à se faire un petit nom en les vendant à des personnes fortunées, si bien que la réussite provoque un sourire grandement réjoui sur ses lèvres ’’Je vis en colocation avec deux amis, Lani et Lincoln, ainsi qu’un chat qui s’appelle Billy. Je vais très bien. Vraiment bien.’’ et promis juré croix-de-boix croix-de-fer c’est la stricte vérité ’’Et toi, alors ? Enfin, si tu as envie de m’en parler, bien sûr…’’ sous-entendu : Bryn n’est pas obligée.
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Bryn Coverdale
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Pourquoi j'ai l'impression d'avoir pris un coup de couteau dans le dos ? Je reste un instant interdite, les yeux quelque peu écarquillés autant dans une expression de surprise que le reflet de cette nouvelle blessure. Je n'étais pas au courant de ça, mon frère ne m'en a jamais parlé. Il y a peut être une pointe de jalousie dans tout ça. Je n'étais pas là, mais ils ont trouvé une sorte de réconfort dans mon départ ? Est ce que c'est ça que ça veut dire ? Cette période pourtant lointaine n'est pas oubliée. Je me suis sentie tellement seule dans ses moments là, je n'avais ni Finn ni Maeve. L'une m'avait quittée et l'autre... Notre relation était compliquée à ce moment là. J'en suis tellement perturbée que je ne sais pas quoi dire. Heureusement c'est le moment qu'à choisi nos amis pour débarquer.
Il faut que je m'adapte à cette situation. Ça demande des ajustements, mais c'est comme pour me prouver à moi même que je suis passée à autre chose. C'est le cas, je suis simplement décontenancée, Maeve a été importante pour moi, c'est normal que je ne sois pas à l'aise alors que cette rencontre n'était pas prévue non ? Je suis même assez brave pour prendre sa main et la mener vers les autres alors qu'elle ne voit pas suffisamment pour le faire seule. C'est assez naturel pour que ça soit intimidant, mais je ne flanche pas. Une fois n'est pas coutume, je décide de rompre le silence.
- Peintre ?
Ça ne me surprend pas. Comme elle vient de le dire, c'était son rêve. Ça l'a toujours été pas vrai ?
- Tes tableaux sont exposés en ville ?
Je ne peux m'empêcher de poser des questions, même de montrer une pointe d'enthousiasme. Je suis loin d'être capable de désintéressement pur et dur. Elle va vraiment bien. Elle a l'air d'aller vraiment bien.
- Ça à l'air oui...
Je rougis. Je me répète bêtement. Le fait qu'elle me retourne immédiatement la question de m'aide pas. L'accomplissement de sa vie me paraît ... Plus ? Oui sans doute plus fort que le miens. Je n'ai toujours été sur surf. Elle est peintre, peintre reconnue, et aveugle. Est ce qu'on peut être plus que ça ?
- Je fais du surf. Ça n'a pas vraiment changé depuis toutes ses années. J'ai signé dans un nouveau club quand je suis arrivée ici, j'ai pas encore commencé.
Qu'est ce que je peux lui dire ? J'ai voyagé, c'est vrai, pas mal quand on y pense. J'ai fait de la pub, joué les mannequins, mais elle n'a jamais pu voir de ses yeux mon visage sur les affiches. Est ce que quelqu'un lui en a parlé ? Pour le reste, on peut dire que je suis anxieuse à l'approche des entraînements. Je sais que trop bien ce que ça veut dire d'arriver dans un nouveau club. La compétition va être rude, et me laissera un goût amer, peut être l'envie de tout arrêter, encore une fois. Mais ce n'est pas le genre de chose que je veux communiquer. Surtout pas m'apitoyer et vraiment pas en face de Maeve.
Sauf que nous sommes arrivées et c'est une façon simple de couper court au sujet Bryn Coverdale.
Est ce qu'elle a encore essayé de te convaincre de monter sur une planche ? Te laisse pas faire Maeve, Bryn tout le monde ne vit pas que pour le surf !
Je jette un regard de tueuse à cette chipie de Lillia qui n'en manque pas une et part dans un éclat de rire. Je m'arrête et Maeve en fait donc de même. Il reste deux places côte à côte évidemment.
- tu peux t'asseoir ici...
Machinalement je l'aide en tendant ma deuxième mains une fois que j'ai lâché ma planche. Je m'installe à ses côtés à une distance raisonnable et on ne tarde pas à me tendre un verre que je prends sans rechigner.
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Bien sûr, elle n’est pas suffisamment naïve pour croire que Bryn ne vit pas cette amitié avec Finn comme une intrusion dans le cercle privé de sa famille, mais Maeve espère que la lucidité lui fera prendre suffisamment de recul sur la situation ; il ne s’agit d’aucune trahison ni emprunt éhonté, et leur relation, aussi doucereuse soit-elle, n’est pas le fruit de la tristesse liée à la jolie rousse. Seulement voilà, Bryn garde le silence et celui-ci s’éternise beaucoup trop longtemps pour ne pas être le signe de la contrariété, si bien que Maeve presse ses lèvres l’une contre l’autre d’un air silencieusement désolé, sans trop savoir si elle doit le faire ou non mais, n’étant pas suffisamment mesquine pour balayer les sentiments d’autrui, elle privilégie — comme toujours, la bienveillance à la fierté. ’’Peintre ?’’ elle hoche son menton de haut en bas sans rien cacher de la satisfaction que cette annonce lui procure, puisque cela lui donne l’impression d’avoir réellement pris sa revanche sur la vie misérable qu’elle a eu jusqu’ici, n’est-ce pas ’’Tes tableaux sont exposés en ville ?’’ - ’’Depuis peu de temps, oui. J’aime croire que c’est uniquement parce que mes tableaux méritent une telle attention, et non pas parce qu’ils ont été faits par une aveugle, tu vois ce que je veux dire ?’’ évidemment qu’elle comprend, Bryn, puisque du temps de leur histoire d’amour, les deux jeunes femmes ont suffisamment évoqué son handicap et la façon dont les autres le perçoivent pour savoir que la plus jeune ne veut pas être réduite à cela. Jamais.
Mais elle n’a aucunement envie de s’étendre de nouveau sur le sujet alors elle lui retourne la question en espérant obtenir une réponse positive, même si elle sent une certaine réserve dans la voix de son interlocutrice ’’Je fais du surf. Ça n'a pas vraiment changé depuis toutes ses années. J'ai signé dans un nouveau club quand je suis arrivée ici, j'ai pas encore commencé.’’ - ’’Tu commences quand ?’’ elle ne lui pose pas cette question seulement pour faire semblant de s’intéresser à elle, puisque l’intérêt est tout à fait sincère et elle a réellement envie d’en savoir plus à propos de cette perspective d’avenir, même si cela lui fait quand même un peu étrange de tenir une conversation aussi banale avec quelqu’un qu’elle a tant aimé, en faisant semblant de rattraper le temps perdu comme si, entre elles, la douleur et la rancoeur ne s’était jamais installées. ’’J’espère que ça se passera bien pour toi.’’que tout ira bien même si elle n’a pas le loisir de poursuivre cette conversation, puisque les voix de leurs amies respectives et communes, qui obligent la rêveuse à courber ses lèvres avec un sourire chaleureux, peut-être un peu forcé par la situation quelque peu malaisante ‘’Est ce qu'elle a encore essayé de te convaincre de monter sur une planche ? Te laisse pas faire Maeve, Bryn tout le monde ne vit pas que pour le surf !’’ elle reconnait la voix de Lillia et, tournant son menton en sa direction, elle hausse ses sourcils en prenant place sur la serviette grâce à Bryn. ’’Elle a essayé de m’apprendre… Il y a longtemps. C’était une catastrophe, pas vrai ?’’ un petit rire nostalgique se faisant entendre, elle plisse ses paupières en pliant ses genoux et en les ramenant près d’elle, laissant Rebecka prendre sa main pour y loger un verre. ’’Merci.’’ apportant son verre à ses lèvres, elle en boit une fine gorgée avant de redresser ses épaules, écoutant la discussion de ses amies d’une oreille distraite puisqu’elle revient rapidement auprès de Bryn ’’Du coup, tu vis avec Finn ou tu as trouvé un coin pour toi toute seule ?’’ elle est curieuse, oui, mais elle a surtout envie de continuer à discuter avec elle.
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Avec cette rencontre j'aurais de quoi réfléchir. Il y a de nombreuses questions sans réponses dans mon esprit qui parfois m'empêchent de dormir. Ca faisait longtemps que Maeve n'avait pas été au centre de ces questions lors d'une insomnie. Il était un temps où je me demandais ce qu'elle faisait, avec qui elle était. Ca ne m'aurait peut être pas fait plaisir à l'époque de savoir qu'elle était en contact avec Finn. Clairement pas. Est ce que j'aurais pu y faire quelque chose ? Non, pas plus que maintenant. c'est juste une information qu'on vient de me donner et que je dois digérer.
Je n'ai pas le temps de le faire maintenant quoi qu'il en soit. Je suis prise dans une espèce de tourbillon, et peut importe à quel point j'ai envie de retrouver le rivage, il va falloir suivre le courant le temps de trouver une échappatoire. C'est peut être moche dis comme ça, mais comment réagir réellement ? Je suis toujours tiraillée entre le fait d'être contente de la voir, gênée, et aussi pas contente. Je pense pas avoir une réaction innapropriée.
On fait la conversation. Le tableau doit être sympa vu de loin, peut être qu'il faudrait que Maeve le peigne pour que j'arrive à le voir dans son intégralité, que arrive à l'apprécier à sa juste valeur. Toujours est il qu'on est à nouveau main dans la main.
- Oui je vois.
C'est le propre de tous et chacun. L'envie de réussite pour son talent. Même si Maeve ne pourra jamais avoir sa réponse, ne pourra jamais être à 100% sûre car sa réputation la précèdera où qu'elle aille. Peut être même y a t'il eu des articles à ce sujet.
- Il faudra que je vois ça un jour.
Vraiment ? Est ce que je dis ça parce que je suis polie et bien élevée selon les critères de Finn, ou parce que je suis réellement intéressée ? Je ne sais pas si je suis capable de faire la différence entre les deux à cet instant précis. C'est confus dans mon esprit malgré le sourire qui semble vouloir resté accrocher à mes lèvres.
- Dans quelques jours...
J'aimerais lui dire que je ne sais pas si j'ai hâte, voire même peut être peur. Je sais ce que c'est d'être la nouvelle dans un club, je sais que je vais devoir me battre pour ma place, et je ne sais pas si j'ai le courage de le faire. Il n'y a personne a qui j'ai eu le courage de dire toutes ses choses, mais elle n'est pas la personne à qui je dois dire ça.
- Merci...
Je sais très bien que c'est le genre de chose qu'on dit dans ce genre de situation, c'est ce que j'ai fait moi aussi, non ? Mais à cet instant, j'ai bien envie de croire qu'elle me souhaite effectivement pour la suite. Notre tête à tête prend fin, même si nous ne restons pas loin l'une de l'autre. Rassurée de ne plus être au centre de l'attention, je décide de me faire petite mais c'est sans compter sur mes amies, pas vrai ?
- J'ai eu pire élève...
C'est malheureusement vrai. Je commences à boire, ravie d'être au sein du groupe, et potentiellement cette fois pour vrai, pas le centre de l'attention. Ce n'est pas que ça me dérange, mais quand une ex est dans les parages, je préfères éviter. Dans ma bulle, je n'écoute pas les trois filles qui discutent, et n'est presque pas mentalement présente quand une question s'élève de la bouche de Maeve. Machinalement je tourne la tête vers elle alors que je joue avec mon verre.
- Finn est en coloc avec Cecilia... Il n'y a pas vraiment de place pour moi.
J'hausse les épaules, et bois une gorgée.
- J'ai pris un appartement à Redcliffe. Toute seule.
Est ce que j'avais besoin de rajouter ce fait ? Non. Je rougis encore.
- Peut être que je vais faire comme mon frère et adopter un chien pour me tenir compagnie.
Je me retiens de faire la grimace, je n'aurais pas dû dire ça. J'ai pas envie de lui faire pitié. Je crois qu'en plus de son goût pour les animaux, mon frère m'a refilé son incapacité à faire les choses correctement en amour.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
’’Oui je vois.’’ la réponse devrait lui offrir la sensation d’être comprise mais Maeve presse plutôt ses lèvres l’un contre l’autre dans un sourire quelque peu attristé, puisqu’elle songe au fait qu’elle n’aura jamais de réponse satisfaisante à appliquer contre ses inquiétudes. Sa notoriété serait-elle aussi grandissante si elle n’était pas dotée de cette infirmité ? Elle n’est pas sûre de vouloir connaître la réponse, puisqu’elle n’est pas non plus certaine qu’elle pourrait renoncer à sa place parmi les peintres de la ville qui commencent à se faire un nom. Non, définitivement, elle ne voudrait pas y renoncer, même si elle l’a acquis pour de mauvaises raisons. ’’Il faudra que je vois ça un jour.’’ le sourire ravivé sur ses lèvres gonfle quelque peu ses joues quand elle plisse ses paupières, concédant un ’’Ce sera avec grand plaisir !’’ qui est tout à fait sincère, même si elle est tout à coup prise d’un affreux sentiment d’appréhension : et si Bryn n’aimait pas ses peintures ? Et si elle trouvait que son talent s’est étiolé avec le temps ? Et si la jolie rousse n’approuve pas ? La vraie question serait sans doute « pourquoi Maeve espère avoir son approbation », mais elle ne se pose pas encore cette interrogation, prise dans le tourbillon confus de ses émotions entremêlées sous l’apparition de ce fantôme surgissant du passé. ’Bientôt, peut-être ? Enfin, si tu as le temps… Tu pourrais passer à mon atelier. Si tu veux et si tu peux, bien sûr.’’ trois « si » en une seule élocution, si ce n’est pas un exploit, c’est au moins une façon comme une autre de traduire son incertitude et son inconfort, même si elle fait de son mieux pour ne pas se laisser déborder par ces deux-là. Bryn ne rechigne pas à lui faire la conversation, lui apprenant même qu’elle commence dans un nouveau club dans quelques jours, et qu’elle a eu pire élève au cours de son existence mais, ses prises de parole se résument à quelques syllabes accolées, parfois quelques mots, mais jamais une phrase réellement complète, et Maeve commence à croire qu’elle l’ennui, qu’elle lui tient la jambe comme une désespérée qui veut faire perdurer un lien alors que l’autre tente de se débarrasser d’elle. Tenant son verre dans une main, Maeve fait tourner le pied de ce dernier entre ses doigts tandis qu’elle frotte ses lèvres l’une contre l’autre, incapable de se décider sur la meilleure façon de conclure cette entrevue inattendue. Doit-elle ignorer Bryn pour lui épargner sa présence, trouver un moyen d’écourter cette joyeuse assemblée pour la libérer ou poursuivre cette conversation malgré la gène qu’elle ressent de sa part ? Maeve n’est pas de celles qui s’imposent, qui pensent à leur propre confort avant celui des autres, et Bryn ne fait pas exception à ses douces considérations. ’’Finn est en coloc avec Cecilia... Il n'y a pas vraiment de place pour moi.’’ c’est déjà plus comparable à une volonté de discuter, mais la tournure de phrase fait lentement froncer les sourcils de la peintre ; il n’y a pas vraiment de place pour moi soulève une affligeante tristesse. ’’J'ai pris un appartement à Redcliffe. Toute seule.’’ donc Bryn est célibataire. Non, ce n’est pas la pensée qu’elle devrait avoir mais ce n’est pas comme si elle pouvait contrôler ses réflexions — heureusement qu’elle contrôle encore ce qu’elle dit et qu’elle garde donc cette déduction pour elle, c’est clair ’’Au moins t’es tranquille.’’ l’éternelle optimiste a encore frappé, mais comment en vouloir à son joli minois qui sourit avec candeur ? ’’Peut être que je vais faire comme mon frère et adopter un chien pour me tenir compagnie.’’ - ’’Je te voyais plus chats…’’ qu’elle marmonne en faisant une petite moue amusée, buvant une gorgée de sa boisson avant de reprendre, d’un ton plus sérieux : ’’Et c’est moins contraignant, aussi. Pas besoin de le sortir, par exemple. Il y en avait au refuge quand j’ai accompagné ton frère… Je pourrais te donner l’adresse.’’ou t’accompagner mais, ça, elle ne le dit pas et se contente d’avaler son verre d’une seule gorgée. C’est mieux, surtout pour sa dignité.
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je ne m'attendais pas à tant d'enthousiasme après lui avoir dit que j'aimerais, potentiellement, voir ses peintures, un jour. Très injustement, je peux la dévisager, et en même temps afficher des émotions sur mon visage, dans les deux cas, elle ne peut pas le voir. Encore une fois, il y a des moments où c'est pratique, comme à cet instant, ils sont rares, mais je ne voudrais pas qu'elle me voit rougir, ou être décontenancée. C'est difficile de mentir bien sûr, je suis mauvaise à cet exercice et ma voix me trahit. On ne peut pas dire que Maeve soit plus douée que moi à cet exercice. J'aimerais partager son enthousiasme en réalité et ne pas devoir me sentir obligée de me sentir mal. J'aimerais être capable de lui offrir des sourires francs, de lui parler normalement et ne pas offrir des moitiés de réponses. Je n'aime pas faire ça. Je mords ma lèvre supérieure puis l'intérieur de ma joue.
- Et bien je suis en vacances... J'imagine que j'ai le temps ?
J'aurais pu trouver une porte de sortie maintenant non ? Dire que je vais bientôt commencer dans un nouveau club, ce qui est vrai. Mais du coup qui donne une super excuse : pas le temps.
Maeve veut continuer à me parler. C'est une information dont je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression de me faire des films, d'aller au cinéma sans avoir lu le synopsis et du coup de ne pas comprendre de quoi ça parle ou de quoi ça pourrait parler dans le futur. Est ce qu'elle fait ça avec toutes ses ex ? Est ce que je suis une exception ? Est ce que c'est prémédité ? Comment ça pourrait être prémédité ?
A mesure que je parle j'ai toujours cette impression de m'enfoncer davantage. Je ne veux pas ni avoir l'air mal polie, ni même sembler me plaindre, ou paraître froide. Pourtant j'ai vraiment l'impression de ne faire que ça de cette conversation. Du nerf Coverdale. La remarque de Maeve me fait d'abord écarquillé les yeux, et puis finalement je lâche un léger rire.
- Tranquille oui ! C'est le mot... Tu vois toujours le verre à moitié plein, pas vrai ?
Tu replonges tes yeux dans le verre. Tu ne manques pas de sourire davantage quand elle dit qu'elle aurait pensé que je préfèrais les chats. La vérité c'est que j'aime les animaux. C'est ce que je m'apprête à dire quand elle me surprend encore quand elle me dit que c'est elle qui a conduit, ou plutôt accompagné, Finn quand il a récupéré son chien. Chien aujourd'hui mort. J'ouvre la bouche, puis la referme. L'ouvre encore une fois pour la refermer.
- Tu l'as vraiment aider, pas vrai ?
Plongée dans mes pensées je ne constate pas le malaise qui pousse Mei a finir son verre d'un coup. L'état de Finn me préoccupe. Ça a toujours été le cas, mais je n'étais pas là et j'ai l'impression d'avoir triché, d'avoir été égoïste. Je ne sais pas si j'arriverai à me pardoner. Il faut que je me réjouisse, c'est peut être juste un peu trop frais.
- Je parle pas que pour le chien. Quand je suis partie ... C'était compliqué...
Je suis sur le point de dire avec lui, avec toi. Pourtant je m'arrête, prends conscience que les filles sont là alors qu'un éclat de rire plus fort me fait réaliser qu'on est à la plage et loin d'être seule. A cet instant je voudrais être seule avec elle pour parler de cette période horrible. Mauvaise idée non ?
- Pardon t'es pas venue là pour subir un interrogatoire.
J'essaie de mettre un peu de chaleur dans ma voix, un brin de désinvolture, juste pour montrer que c'est de ta faute et que c'est ok de partir sur un autre sujet. C'est moi qui vide mon verre cette fois.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
’’Et bien je suis en vacances... J'imagine que j'ai le temps ?’’ elle ne sait pas vraiment pourquoi elle est tant déçue d’entendre que la perspective de présenter ses tableaux à Bryn se joue simplement parce que la rousse a un trou dans son emploi du temps, et elle sait encore moins pourquoi elle aurait préféré que, justement, la belle fasse en sorte de trouver du temps pour le faire, mais son sourire décampe peu à peu, chassée par l’idée qu’elle n’est qu’une façon comme une autre de combler le vide de l’ennui. Maeve aurait sans nul doute trouvé plus gratifiant que cette personne qui a tant compté dans sa vie concède un intérêt suffisant à cette entrevue, mais elle n’est pas de celles qui s’échappent en rancoeur et tourment alors, elle ravive bien vite son sourire sur ses lèvres en convoquant toute sa bienveillance pour ne pas laisser emporter par ces sentiments déconfits. ’’Sans doute, oui.’’ est la seule chose qu’elle trouve à répondre, sans défaire la promesse de se revoir mais en tâchant de museler son enthousiasme à ce propos, poursuivant la discussion en tâchant de suivre cette nouvelle détermination : ne pas considérer que Bryn partage sa joie quant à ces retrouvailles. ’’Tranquille oui ! C'est le mot... Tu vois toujours le verre à moitié plein, pas vrai ?’’ - ’’J’essaie, en tous cas.’’ dit-elle en haussant les épaules, mimant l’ébauche d’un sourire avant de le faire disparaître derrière son verre lorsqu’elle l’apporte à ses lèvres, buvant une petite gorgée pour se détendre, même si c’est un peu peine perdue. Elle cherche, au fond de ses pensées, un moyen d’écourter cette entrevue tout à fait misérable, et nul doute qu’elle le ferait si elle était en état de quitter la plage sans l’aide de personne. Mais Rebecka exulte de joie en se remémorant les bons vieux souvenirs du lycée, et Maeve se morfond dans la culpabilité d’avoir causé tant de douleur que cela se répercute encore des années après mais… Avait-elle un autre choix, à l’époque ? Ce n’est pas ce qu’elle pense, et elle n’a envie de faire comme si c’était le cas. ’’Tu l'as vraiment aider, pas vrai ? Je parle pas que pour le chien. Quand je suis partie ... C'était compliqué...’’ est-ce un reproche ? Des regrets ? La jalousie de ne pas avoir été celle qui aidait Finn ? Maeve ne parvient pas vraiment à identifier ce qu’elle pressent comme émotion derrière ces mots, mais elle est presque sûr que c’est négatif ou presque ’’Il m’a aidée, et c’est réciproque. On a fait ce qu’on a pu pour se soutenir, à l’époque… Il m’a sauvée, d’une certaine façon. Et j’ai fait ce que je pouvais pour lui rendre.’’ a-t-elle réussi ? C’est une question qu’elle ne s’est jamais posée avant cet instant, mais elle espère bien que oui. ’’Pardon t'es pas venue là pour subir un interrogatoire.’’ esquissant un petit sourire qui se veut rassurant, elle tourne son menton vers Bryn en reposant son verre sur la serviette blanche. ’’Ça ne me dérange pas, je comprends que tu veuilles me poser des questions sur ton frère.’’ même si elle n’est pas prête à tout révéler, ne se pensant pas être la plus qualifiée pour parler en son nom ’’Je l’apprécie beaucoup, tu sais ? Et je n’ai jamais cherché à te remplacer, pas du tout. Je voulais simplement être là pour lui, parce que je tiens à lui. Ce qu’il a fait pour moi…’’ elle s’interrompt un instant en gonflant ses poumons d’une respiration anxieuse, ayant besoin de rassembler tous ses esprits pour achever sa phrase ’’…Ce n’est pas tout le monde qui l’aurait fait. C’est quelqu’un de bien.’’
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.