ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 188 POINTS : 930
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je crois que cette fois j'ai réussi à entamer la joie de vivre de Maeve. Comme quoi tout est possible... Ce n'était pas mon intention. J'aurais bien aimé lui rendre la pareille, j'aurais aimé que ça ne fasse absolument pas bizarre, pas ... mal. Tout serait beaucoup plus simple, mais le monde est loin d'être parfait. Je ne suis pas quelqu'un de rancunier habituellement. Je ne serais pas aller très loin si j'avais gardé trop de rancœur en moi. Je ne serais allée nul part. La blessure infligée par cette rupture n'est néanmoins pas comparable au reste. Je savais que ma mère ne m'aimait pas, je savais qu'on ne voulait pas de moi, mais j'avais trouvé en elle tout l'inverse. C'était sans doute la première relation qui m'avait fait cet effet, et le pire de l'histoire c'était que j'étais obligée de dissimuler tout ses sentiments au reste du monde. Injuste jusqu'au bout. La voir ressasse le passé, je pensais que la page était tournée.
Faut croire qu'avec le temps j'ai fini par venir à bout de son naturel optimiste oui, comme maintenant. Voilà qui est une bonne source de culpabilité. C'est très égoïste de ma part ce que je suis entrain de faire. Ne sembler intéressée que par mon frère, ça ne fait que me propulser plus fort sur les rails de la perdition.
"Il m'a sauvée".
Je tourne le visage vers elle, mon incompréhension se heurte à un regard aveugle. Je veux bien la croire quand il dit qu'elle n'a pas cherché à remplir le trou que j'ai laissé, même si en l'occurrence c'est sans doute ce qu'il s'est passé... Ca ne sert à rien d'être jalouse maintenant, mais c'est quand même le cas. Ses explications ne font que soulever des milliers d'interrogations dans mon esprit. Je vois bien que ça la touche, et il faut que je me répète plusieurs fois que ça ne me regarde pas. Parce que c'est le cas non ? J'ai pas le droit de demander. J'aurais pu le faire si on était encore amies ? Est ce qu'on l'est encore ? C'est la même personne que j'ai en face de moi, mais il y a les années de séparation et la séparation tout court, c'est un fossé qu'on ne pourra jamais comblé en si peu de temps. Je la laisse parler, aller au bout de sa réflexion. Encore une fois, je me fais la réflexion que notre conversation est en total décalage avec ce qu'il se passe autour de nous. Que se passerait il si nous étions que toutes les deux ? A l'évidence, nous n'aurions pas d'excuses pour continuer cette discussion que notre volonté. Est ce que j'ai encore des choses à justifier à quelqu'un sur ce sujet ?
- Je sais...
Il m'a élevée. Il n'était pas obligé de le faire, bien sûr que je sais que c'est quelqu'un de bien. Ca n'évite pas les mauvais choix, ça n'empêche pas les tentations... Finn est quelqu'un de bien, peut être même trop bien pour ce monde. J'ai un élan affreux qui me pousse à me renfermer sur moi même. Trop habituée à ressasser seule et en silence pour partager mes pensées. Autant revenir à une discussion plus neutre non ?
- Je suis pas étonnée qu'il ne m'ait pas dit que vous vous voyiez encore...
Les inflexions sont clairement ironiques dans ma voix, mais il n'y a pas d'agressivité. C'était mieux que je ne sache pas. J'essaie de faire retomber la pression que j'ai moi même injectée de ce côté de la petite soirée improvisée.
- Je vais quand même lui sortir les vers du nez.
J'hoche la tête comme pour me convaincre que c'est ce que je vais faire. Il ne va pas y échapper.
- Et il me devra au moins 1 mois de pancakes pour le brunch du dimanche pour tenter de se faire pardonner.
J'essaye vraiment de faire de mon mieux. Peut être pour la faire sourire ?
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
Elle ne s’attendait pas à grand-chose, pourtant. Rien de trop extravagant concernant ces retrouvailles non préméditées avec Bryn, pas de quoi soulever une quelconque fantaisie qui serait inappropriée quand deux ex se retrouvent au même endroit par les circonstances du hasard, mais elle ne se contente même pas du strict minimum puisque la rousse ne fait même pas semblant d’être un peu contente de la revoir. Peut-être la surfeuse a-t-elle l’impression de faire des efforts monstres pour limiter les dégâts, et Maeve ne considère pas que la belle est suffisamment mauvaise pour lui faire volontairement sentir que cette conversation indésirable tire en longueur, mais elle semble comprendre le message implicite puisque, finissant son verre avec urgence, elle ne demande pas à être resservie mais l’abandonne plutôt entre les fibres de la serviette, sur laquelle ses doigts rencontrent quelques poussières sableuses qui se glissent sous ses ongles longs. Rebecka, elle, est toujours en grande conversation à déblatérer son quotidien présent tout en se remémorant le passé, et Maeve semble attendre l’opportunité parfaite pour l’inviter à décamper urgemment — reste à savoir si la jolie blonde voudra bien coopérer. ’’Je suis pas étonnée qu'il ne m'ait pas dit que vous vous voyiez encore...’’ la culpabilité pointe et Maeve presse ses lèvres l’une contre l’autre dans une humeur penaude, juste avant qu’elle ne formule un ’’Désolée.’’ qui ne semble pas être de son ressort — puisqu’elle n’est pas celle qui a dissimulé l’information, mais qu’elle accorde quand même en espérant qu’il soit porteur d’apaisement, aussi minime puisse-t-il être dans ces circonstances pour le moins complexes. ’’Je vais quand même lui sortir les vers du nez. Et il me devra au moins 1 mois de pancakes pour le brunch du dimanche pour tenter de se faire pardonner.’’ elle ne voit pas le hochement de tête, Maeve, mais elle accueille le timbre de voix éclaircie comme l’effort effectué par Bryn pour adoucir leur échange, si bien qu’elle laisse le coin de ses lèvres se courber avec douceur avant qu’elle n’attende quelques secondes en déclarant, tout aussi calmement que possible, bien que ses mots soient encore teintés de déception et d’une tristesse non-identifiée : ’’On va y aller… Pas vrai, Becka ?’’ la blonde lève le nez de sa conversation pour se hasarder sur le visage de son amie et, voyant à quel point celle-ci la supplie silencieusement à sa requête, fronce lentement ses sourcils avec inquiétude en conférant un ’’Oui, bien sûr… Allons-y.’’ Rebecka est une bonne amie même si elle croit le contraire, et preuve en est, elle ne prend même pas la peine de finir son verre de vin — alors que c’est son pêché mignon, mais expédie leur départ en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, laissant à peine le temps à Maeve, dont le bras est tenu par celui de la blonde, de proclamer un au revoir. Un simple mouvement de la main quand elle est debout, un petit sourire bancal qui est plein de bonne volonté, et voilà qu’elle s’éloigne en essayant de retrouver sa respiration, ainsi que ses esprits. C’était pour le moins inattendu, troublant et gênant, mais elle n’arrive pas à regretter d’avoir croisé Bryn aujourd’hui.
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.