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 (mine #34) i wish we stayed just like we were up there

Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5
POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptySam 21 Sep 2024 - 22:01

Midas Sterling adore ce message



- i wish we stayed just like we were up there -
@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

"Il descend au même hôtel que toi." Jo jurerait avoir entendu ses cervicales craquer sous la torsion rapide de son cou qu’elle tend en direction de Stefani, son assistante. Elle ne lui demande pas de qui elle parle, elle ne lui demande pas non plus comment elle le sait, elle ne fait que la fixer pendant un bon moment en la suppliant silencieusement qu’elle en vienne vite aux explications, lesquelles ne soulageront certainement pas les battements effrénés de son coeur, mais elle s’en fout. Elle est véritablement suspendue à ses lèvres, à attendre qu’elle daigne les actionner de nouveau "La prod s’est chargée des réservations. Ils choisissent toujours le même hôtel pour les invités, et il n’est pas exigeant au point de négocier ce genre de détails, je t’apprends rien." Elle remue la tête pour lui indiquer qu’elle sait, ouais, et ressent une angoisse curieuse entremêlée à une lueur d’espoir dont elle ignore la provenance. Une chose est sûre : l’information n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde, elle l’obsède même jusqu’à ce qu’elles y arrivent, à ce foutu hôtel "Tu sais s’il est déjà là ?" Stefani attend un instant avant de lui répondre, finit par lui dire que non, malheureusement, mais qu’elle peut se renseigner pour elle si ça lui fait plaisir. Jo refuse d’un froncement de sourcils résolu et se dirige droit vers l’ascenseur après avoir entendu le numéro de sa propre chambre être prononcé par la réceptionniste. Elle s’engouffre dans la cabine, résiste à l’envie de prendre son téléphone portable pour s’amuser de la coïncidence auprès de Midas, ne fait qu’en triturer les angles dans la poche de sa veste qu’elle porte de guingois, comme souvent. Elle laisse la jeune femme s’occuper de tout ce qui la concerne, et se laisse tracter vers les chambres en silence, espérant au fond qu’elle contredira ses ordres pour filer à la pêche aux infos qu’elle lui donnera plus tard, quand elle aura l’impression de ne pas risquer sa place.

Elle n’a pas envie d’être là, elle sait que ça va être une torture. Seulement, c’est contractuel, ce tournage de deux jours pour la production de X Factor qui attend de ses anciens gagnants qui flirtent avec les sommets de venir dispenser leurs conseils à des gamins dont ils vont sucer le sang jusqu’à la moelle, alors a-t-elle vraiment le choix ? Elle ne se pose pas la question, elle est triste et désabusée. Elle n’a pas la force de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit. Depuis le début de sa tournée, elle fait ce qu’on lui demande, et si ce n’est les plaies béantes qu’elle laisse suinter à plusieurs endroits de son être, elle serait prête à dire que tout se passe bien pour ses premières dates australiennes. Elle chante, elle danse, elle donne absolument tout ce qu’on attend d’elle, et c’est d’une perfection telle qu’on se demande comment son label a pu douter d’elle. Sauf qu’elle pleure beaucoup aussi, qu’elle dort toujours aussi mal, qu’elle ne mange pas assez, et qu’elle n’est que regrets et angoisses, et ça, personne ne s’en rend véritablement compte ; elle préfère encore retomber dans ses vieux schémas, faire bonne figure, rester forte et droite, que de confirmer les rumeurs qui courent au sujet d’elle et de Midas. Ça ne fait plus vraiment de doute cependant, ça paraît même plutôt évident depuis que, lors de sa propre tournée, Midas a été surpris les yeux baignés de larmes. Mais le déni aussi, c’est plus confortable que l’officialisation de quelque chose provoqué, et à peine consenti de la part de l’un et de l’autre.

Elle fait le plancton devant la porte de sa suite, rumine sur l’idée que sans doute, celle de Midas sera située au même étage, et c’est immédiat : ça lui tord les entrailles. Elle tourne la tête à droite, à gauche, croise mentalement les doigts pour le voir débarquer sans savoir comment elle réagira le cas échéant — si elle évitera son regard, fuira ou restera là, comme une pauvre conne, à espérer croiser ses yeux pour déterminer si c’est aussi pire que ça, ce qu’il ressent, lui aussi.  Elle ne voit que Stefani se diriger vers elle après quelques longs instants durant lesquels elle mûrit une idée certainement un peu idiote, toutefois toute cette situation l’est finalement, que risque-t-elle vraiment ? Le pire est déjà arrivé, elle ne fait que se nourrir de craintes qui trouvent racines dans le fait avéré que c’est sa faute, putain "Pour info, il devrait arriver en fin d’après-midi." Jo reste derrière elle, attend qu’elle utilise la carte magnétique pour ouvrir la porte en battant la mesure avec son pied tout contre la moquette du couloir. Elle emmagasine, elle se mord l’intérieur des joues, s’impatiente un peu, puis lui passe devant pour entrer, et sans crier gare, lui demande en effectuant un tour  précipité sur elle-même "T’as un stylo sur toi ?"

***

Elle a rédigé une note ; une putain de note de quelques mots à peine, sur une feuille provenant du bloc-notes qu’elle a déniché dans sa table de chevet après avoir chapardé son stylo de pétasse à Stefani — une proposition qui prend des allures d’ordre : rejoins-moi au Pellegrino 2000 à 21h. C’est tout, elle n’a même pas signé, elle sait qu'il reconnaîtra son écriture. Elle n’a aucun moyen de savoir si Midas saisira la perche qu’elle lui tend, elle tente quand même parce qu’elle a peur de ce qui va se passer pendant le tournage, demain, et qu’elle veut en discuter avec lui le plus rapidement possible. Ça, c’est la version murmurée par sa fierté. La vraie raison, celle qui lui fait du mal rien que d’y penser, c’est qu’elle crève d’envie de le voir, de lui demander comment il va, et que le seul moyen de s’en assurer, de savoir s’il ne lui ment pas, c’est de l’avoir devant elle, pas dissimulé derrière un écran qu’elle craint plus encore que les mots qu’il serait susceptible de lui décocher par rancune. C’est pour ça, la note : elle préfère encore qu’il refuse de la lire en disant à la réceptionniste à qui elle confié la tache de la lui remettre d’aller se faire foutre, qu’il lui dise, à elle, d’aller se faire foutre par texto. Ce n’est pas son genre, mais rien n’est rationnel dans ce qui lui fait mal depuis leur dispute, alors maladroitement, elle tente de se protéger.

Mais elle a la trouille. Elle s’en rend compte quand elle arrive au petit italien qu’elle a choisi parce qu’elle a toujours aimé Surry Hills, que le quartier est joli, branché, et qu’à défaut d’être heureux ensemble, elle aura pris soin de dorloter leur peine en le conviant à un beau petit dîner dans un endroit mignon, cosi, pas très fréquenté à l’heure où elle a réservé elle-même, congédiant Stefani en lui disant merci, quand même, d’avoir désobéi. Ça lui fait de la peine de ressentir les choses de cette façon, de considérer qu’elle leur fait un cadeau de rupture — il a parlé de pause, les deux mots sont aussi laids l’un que l’autre, elle ne le supporte pas même si là encore, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même — en faisant les choses de cette manière, et elle sent son coeur se serrer sous le décolleté raisonnable de sa petite robe à fleurs, toute simple, plutôt discrète même. Ça en particulier, ça ne dure pas, c’est anesthésié par les trop longues minutes qu’elle passe toute seule, à retourner toutes les possibles réactions qu’elle aurait si Midas décidait de ne pas venir, et qu’il l’abandonnait là, comme elle le mérite, après lui avoir brisé le coeur.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
la nuit des temps
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
POSTS : 1924 POINTS : 790

TW IN RP : ras.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : royalblue.
RPs EN COURS :
(05) harleen #2oscar #2jo #35nina #2aaron

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 0e52d1ebe0b1dcceb8f357e7305d9fecfb3e38c7
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SOk7g
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Ld6fmwE
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SteSR
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.

RPs EN ATTENTE : lucas

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 20232022

AVATAR : Leo Woodall
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45772-midas-hide-away-your-sons-and-daughters
https://www.30yearsstillyoung.com/t45785-midas-there-are-times-when-i-don-t-like-myself
https://www.30yearsstillyoung.com/t46660-midas-sterling

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMer 25 Sep 2024 - 18:00

Jo Carter adore ce message


sur la route (sydney)
octobre 2024

i wish we stayed just like we were up there
crédit gif - crédit/ssoveia
Midas Sterling & @Jo Carter

Le contrat que j’ai signé avec la chaîne qui produit toute la franchise X-Factor m’interdisait de me défiler et d’annuler ma venue à cet événement. J’ai vérifié la clause, j’ai demandé à Marley, l’assistante qui m’a été mise dans les pieds suite au départ de Cassie, de vérifier toutes les écritures en petit caractère et me dérober à cette obligation aurait engagé une procédure judiciaire qui me donne mal à la tête rien que d’y penser. Pourtant, rien que de penser à ce fichu plateau de télévision me donne mal au crâne. Synonyme de souvenirs tout sauf simple, l’émission est surtout l’un des symboles de ma relation avec Jo et bien que je continue à penser à une pause lorsqu’il est question de mon couple, je ne suis pas assez idiot pour me voiler entièrement la face. La brune m’a quitté et je l’y ai encouragé. Si je considère encore aujourd’hui que ma réaction concernant son projet était légitime, j’aurais voulu que les choses ne dégénèrent pas comme elles l’ont fait. J’aurais voulu que nous arrivions à nous écouter plus et à communiquer mieux, mais je ne suis toutefois plus assez naïf ou aveugle pour porter seul la responsabilité de ce foutu gâchis. Je continue en grande partie de la trouver immature et injuste en ce qui concerne Harleen, mais ses propos m’ont travaillé et je suis venu à la conclusion que ce serait hypocrite de refuser d’admettre que j’ai été un peu con à ce sujet. Que mon ex soit indéboulonnable est une chose, mais qu’elle soit aussi à l’aise lorsqu’il est question d’investir mon quotidien en est une autre. Mal à l’aise, j’ai pris les choses en main avant de partir en tournée : j’ai tenté de poser à l’insouciante un certain nombre de limites saines, normales, mais qui arrivent certainement trop tard. Auraient-elles suffi à elle-seule à étouffer la jalousie de Jo et éviter le drame ? J’en doute, puisque je doute que son attitude lorsqu’il est question de Tomlinson aurait été différent et c’est bien là le problème ; je peux faire tous les efforts du monde de mon côté, si Jo n’en fait qu’à sa tête du sien nous allons droit dans le mur.

Alors je suis partie en tournée sans un mot à son égard. Sur scène, j’ai interprété cette foutue chanson exclusive que j’avais écrite lorsque tout allait bien, lorsque nous étions ensemble, et j’ai senti des putains de larmes me monter aux yeux. Plus tard, interrogés par mes proches, mon manager ou mon assistante à ce propos après que les extraits de mon concert soient devenus viraux, j’ai répondu d’un grognement. Tout le monde se doute du pourquoi, ai-je vraiment besoin de le vocaliser ? Deux concerts, trois, puis j’ai cessé d’interpréter ce fichu titre, et c’est tout ce dont il a eu besoin pour exploser sur les plateformes de streaming, battant les scores de démarrage de la plupart de mes titres à l’exception de We don’t talk anymore. La chanson est un franc succès, tout le monde se félicite mais, moi, je ne peux même plus l’entendre sans me mettre profondément et véritablement en colère. En colère contre ceux qui célèbrent cette ode à quelque chose qui n’existe plus, en colère contre les paparazzis et journalistes qui n’ont qu’une seule question à la bouche, en colère contre moi-même et en colère contre Jo. Puis son clip est sorti. J’ai d’abord refusé de le regarder mais, puisque personne n’est venu me parler de l’implication de ce connard d’acteur, j’ai fini par le lancer avec appréhension. J’ai découvert que la chanteuse l’avait soit coupé au montage, soit fait machine arrière, le résultat étant le même : je n’ai pas eu à être confronté à sa gueule de con. A-t-elle changé d’avis pour moi ou à cause de moi ? Cette distinction n’existe peut-être pas aux yeux de beaucoup, mais pour moi elle compte, mais je me suis empêché de lui envoyer un message pour lui poser la question.

En revanche, j’en ai pianoté un à son intention en fin d’après-midi, le jour du lancement de sa tournée. Je lui ai dit que j’étais fier d’elle, et je l’ai fait avec sincérité. Les quelques messages que nous nous sommes adressés m’ont laissé sur ma faim et désireux de plus mais la retenue de Jo m’a encouragé à rester sobre. A rester à ma place, a savoir pas grand-chose.

Mais quand, à l’accueil de l’hôtel, on me tend une note pliée en deux laissée pour moi, et que j’y reconnais l’écriture de Jo qui me donne rendez-vous pour le diner dans un restaurant de la ville, je suis à la fois excité et terriblement nerveux. Nous nous sommes quittés sur des mots difficile, si bien que je suppose que l’on peut difficilement m’en tenir rigueur. Toutefois, je n’hésite pas un instant ; je jette un coup d’œil à ma montre pour jauger le temps qu’il me reste, m’installe rapidement dans la suite réservée à mon nom, prends le temps de troquer mon t-shirt noir contre une chemise blanche et grimpe dans la berline qui m’attends au pied de l’établissement luxueux.

Elle est déjà là. Mon regard est immédiatement aimanté par la silhouette de Jo qui attend seule assise à une table, et je sens toute ma combativité – le peu qu’il m’en restait encore depuis notre dernière discussion – s’envoler immédiatement. Je marche jusqu’à elle comme un idiot jusqu’à la potence, à moitié hypnotisé par son apparition dans mon champ de vision. J’arrive jusqu’à elle sans même prendre conscience que je marche et, lui faisant face sans oser m’asseoir, je prends mes mains l’une dans l’autre pour contenir ma nervosité. « T’es… » Je m’assène une gifle mentale vouée à me rappeler que je ne suis pas un adolescent. « T’es ravissante. » Elle l’est toujours et le mot me paraît même trop faible. « Je… Je peux m’installer ? » Je me jette à l’eau et dénoue mes mains pour désigner la chaise en face d’elle, comme si je n’étais pas ici pour ça, comme si elle ne m’avait pas invité et que je doive lui demander la permission.    




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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyJeu 26 Sep 2024 - 10:58

Midas Sterling adore ce message



- i wish we stayed just like we were up there -
@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

Jo regrette de ne pas avoir pris son téléphone. C’est de la superstition de bonne femme, elle s’est dit que sans ça, elle n’appellerait pas le mauvais sort en vérifiant toutes les trente secondes son écran à l’affût du message de Midas qui lui annoncerait qu’il ne viendrait pas. Ça fait que là, elle est dans un flou artistique qui la ronge durant de longues minutes. Elle tente de rester optimiste, elle pense aux messages qu’ils ont échangés, surtout au fait qu’il a fait le premier pas. C’est peut-être qu’au fond, malgré la manière dont s’est terminée leur précédente discussion — dispute — en face-à-face, il n’est pas totalement fermé à l’idée de lui adresser la parole ? Elle n’en sait rien, il ne lui a pas donné grand-chose de plus après qu’elle soit partie de chez lui, évitant le débat autour de Harleen en installant définitivement l’impression qu’elle a toujours eu que tout ce que lui ressent vaut mieux que ce qu’elle ressent. Ce n’est rien, elle n’est pas là pour ressasser, elle n’en a sincèrement pas la force, l’envie encore moins, même si elle sait qu’une discussion posée ne leur ferait pas de mal. Elle préfère laisser ça de côté, se retirer cette pression des épaules, elles pèsent déjà bien trop lourd, d’aperçoit-t-elle, quand elle se redresse légèrement pour tendre le cou et jeter un oeil à l’entrée du restaurant. Elle ne sait même pas quelle heure il est, et elle n’a pas envie de s’en informer auprès de qui que ce soit, même pas auprès du petit serveur d’une vingtaine d’année qui vient lui déposer une assiette d’antipasti sous le nez en lui indiquant avec un sourire que c’est un cadeau de la maison. Elle s’en fout de la bouffe, elle n’est pas venue là pour ça — elle picorera à peine plus tard, et ne prendra même pas de dessert alors que c’est ce qu’elle préfère. Elle le remercie quand même, et continue d’attendre en se torturant l’esprit et en se triturant les doigts, tournant et retournant les bagues qu’elle porte, replaçant les lignes fines des bracelets coûteux qui ornent ses bras. Il n’y a pas grand-monde autour, ce soir, elle se sent tout de même un peu oppressée par l’idée qu’on la reconnaisse — c’est déjà le cas, le serveur n’est pas venu la rincer avec sa charcuterie et son fromage parce qu’il la trouve jolie, de toute évidence.

Elle n’a pas le temps de méditer sur ça étant donné qu’elle voit Midas arriver. Elle s’entend relâcher une petite colonne d’air coincé dans sa poitrine, elle sent son coeur manquer une palanquée de battements, luttant pour retrouver le bon rythme, et sa gorge se serre sans qu’elle ne sache si c’est parce qu’elle est contente de le voir, ou si c’est parce que ça lui fait du mal de songer qu’il va s’avancer, arriver devant elle, et choisir de rester à une certaine distance, puisque c’est de cette façon qu’ils doivent se comporter l’un avec l’autre maintenant. Pas d’étreinte, pas de baiser, à peine un sourire que Jo est la première à lui adresser lorsqu’enfin, il se retrouve devant elle. Elle évite de s’arrêter sur sa mine, même si ses yeux ne réussissent à rien faire d’autre qu’à dévorer la moindre miette qu’il lui laisse en terme d’expression, et la conclusion est aussi douloureuse que le reste : il n’a pas l’air au mieux de sa forme. Il reste beau à crever, le débat n’existe pas, mais il l’aurait plus été encore s'il n’avait pas paru aussi abattu. Elle cligne des yeux, sent le poids de son mascara sur ses cils qui chassent le voile humide qui brouille brièvement sa vue, et se recentre sur sa voix. Mais ça aussi ça lui fait du mal, et finalement elle se demande si ce dîner est une bonne idée. Elle finit par accentuer un peu son sourire au compliment qu’il lui fait, se somme de dire quelque chose, n’importe quoi, qui éviterait au moins un peu de la faire passer pour une pauvre conne "Mer…" Sa voix se brise au milieu, trahie par l’émotion que lui procure son arrivée. Ce n’est pas douloureux, c’est juste gênant, alors elle force une toux légère, regrette le verre qu’elle a refusé tout à l’heure au serveur qui aurait sans doute lubrifié ses cordes vocales qui finissent par coopérer après une seconde "Merci." réussit-elle à dire enfin. Pas de sarcasme, pas de boutade graveleuse, pas de t’es pas mal non plus qui aurait été bien sage en comparaison à ce qu’elle pense vraiment de lui. Non, Jo reste droite et sur la retenue, hochant la tête lorsqu’il lui demande s’il peut s’asseoir "Bien sûr. Je t’attendais." Dans l’intervalle, celui dont il a besoin pour s’asseoir, elle dégage ses cheveux pour les coincer à deux mains derrière ses oreilles en attendant qu’il relève la tête pour le regarder, et lui dire, dans un substitut de rire léger qui accompagne ses paroles "Je suis désolée pour la note, ça a dû te paraître un peu exagéré." Elle laisse un très court temps de latence, puis elle continue de se justifier en baissant les yeux cette fois, poussant vers lui l’assiette d'antipasti qu’elle, elle ne touchera pas "J’aurais juste pu t’envoyer un texto, mais j’avais pas envie de te déranger pendant ton trajet." C’est à moitié vrai. Seulement, elle ne veut pas lui avouer qu’elle craignait le rejet. En revanche, elle peut bien lui avouer autre chose qu’elle annonce en glissant ses mains sous la table, les posant sur ses genoux, pour ne plus être tentée de jouer avec ses bagues, ses yeux retrouvant les siens pendant quelques secondes de silence qu’elle brise donc, timidement "Ça me fait plaisir que tu sois venu."


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
la nuit des temps
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
POSTS : 1924 POINTS : 790

TW IN RP : ras.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : royalblue.
RPs EN COURS :
(05) harleen #2oscar #2jo #35nina #2aaron

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 0e52d1ebe0b1dcceb8f357e7305d9fecfb3e38c7
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SOk7g
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Ld6fmwE
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SteSR
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.

RPs EN ATTENTE : lucas

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 20232022

AVATAR : Leo Woodall
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/08/2022
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyVen 27 Sep 2024 - 20:04

Jo Carter adore ce message


i wish we stayed just like we were up there
crédit gif - crédit/ssoveia
Midas Sterling & @Jo Carter

J’ignore si je suis à l’heure ou si je passe la porte du restaurant en retard. J’ai fait aussi vite que j’ai pu mais, dans mon empressement, j’ai négligé de jeter trop de coups d'œil à mon téléphone. Il a perdu tout intérêt pour moi à la seconde où une petite note sur une note estampillée du logo de l’hôtel m’a fait miroiter une autre perspective de soirée que de m’enfermer seul dans ma chambre. Et quelle perspective. Je n’ignorais pas que je croiserai la Jo dans le cadre du tournage de l’émission supposée donner le départ de la nouvelle saison de l’émission qui nous a tous les deux révélés - nous sommes après tout toujours en couple pour le grand public et on aurait attendu de nous que nous nous comportions comme si nous en étions encore un - mais, en toute honnêteté, je ne m’attendais pas à un pas dans ma direction. J’ai été celui qui a initié tous nos -rares - échanges des semaines passées, Jo s’est contentée de s’enfermer dans un mutisme qui m’a interrogé. Avant la sortie de son clip, j’en avais déduit qu’elle avait tiré un trait définitif sur notre relation et qu’elle ne répondait à mes quelques textos que par correction et politesse. Sur le chemin du restaurant, je tente de faire en sorte de tempérer mes attentes par rapport à ce soir. J’explore toutes les hypothèses pessimistes pour ne pas prendre le risque de rêver trop fort. Je me dis qu’elle veut simplement que nous discutions pour être tous les deux à l’aise sur le plateau demain. Que nous accordions nos violons pour ne pas attirer l'œil scrutateur du public sur notre pause - ou rupture, selon les points de vue. Je dresse la liste de toutes les raisons qui auraient pu la pousser à me proposer de nous retrouver ce soir, d’autres que tu me manques, je veux te retrouver. Qu’en ferions nous seulement de cette affirmation ? Je lui dirais qu’elle est réciproque - c’est le cas - mais après ? Se manquer ne change rien à nos désaccords. Jo s’imagine certainement toujours que je la diabolise et que j’ai scruté ses moindres actes ces derniers mois dans l’attente d’une erreur qui me permettrait de la pointer du doigt. Cette hypothèse ferait de moi un putain d’hypocrite et, si j’ai des défauts, je ne crois pas être nanti de celui-là.

Elle m’adresse un sourire et j’ignore à quel point j’ai le droit de le lui retourner. Bien sûr, mon cœur loupe un battement. Qu’elle ait l’air fatiguée et triste ne change rien au fait qu’elle est à mes yeux radieuse. Je me décide pour un rehaussement du coin de ma lèvre pour lui signifier à quel point elle m’a manqué, à quel point je m’éclaire rien que parce qu’elle est là dans mon champ de vision, mais prouvant aussi que j’ignore quel genre de réaction j’ai le droit d’avoir étant donnée l’état de notre relation aujourd’hui presque inexistante. Nous n’avons plus de couple que le nom, pourtant, ni l’un ni l’autre n’avons officialisé quoi que ce soit auprès des médias. Ai-je le droit d’en tirer l’espoir qu’elle n’en veuille pas plus que moi, de cette rupture que les polaroïd annoncent déjà en prétendant tirer leur source d’un "proche du couple" qui n’existe que pour vendre leur feuille de chou ? « Merci. » Mon sourire s’agrandit un peu et je me permet même de poser mes deux mains sur le dossier de la chaise vide face à elle. Je ne prends toutefois pas place, pas sans son invitation. « Bien sûr. Je t’attendais. » Un léger hochement de tête, puis je tire la chaise pour m’installer. Mes mains ne prennent pas place sur la table, elles restent sur mes genoux, dissimulées par la table tandis que je joue nerveusement avec mes doigts. « Je suis désolée pour la note, ça a dû te paraître un peu exagéré. J’aurais juste pu t’envoyer un texto, mais j’avais pas envie de te déranger pendant ton trajet. » - « Non, c’est pas grave. Ton initiative m’a fait plaisir. J’espère que je suis pas trop en retard, on a décollé plus tard que prévu, je pensais arriver à l’hôtel en fin d’après-midi. » Et non pas en début de soirée. Le jet a manqué le créneau prévu pour son décollage et le pilote a dû en attendre un autre, tandis que j’attendais patiemment sur mon siège de luxueux. Décidément, les problèmes liés à l’aviation semblent récurrents dans notre couple. « Ça me fait plaisir que tu sois venu. » Nous voilà résolu à échanger somme toute des banalités que, même au début de notre relation, nous n’avons pas échangées. Je ne lui jette pas la pierre : je ne suis pas plus à l’aise qu’elle ne l’est. « J’ai même pas envisagé de pas le faire. » La seule chose que j’ai envisagée, c’est de monter me changer le plus rapidement possible pour ne pas risquer qu’elle s’impatiente et ne reparte du restaurant avant que je ne passe la porte d’entrée. « J’ai suivi un peu le début de ta tournée. » Je lui fais cette confession sur le bout des lèvres. Gêné, jôte mes mains de mes cuisses pour les poser sur la table. D’un main, je triture les cuticules de l’autre en bénissant le public de n’avoir rien à faire de ce genre de détail chez un homme. « C’est vraiment chouette, l’énergie que tu dégages sur scène. C’est très pro, le résultat est superbe. » Je le pense et je ne mens pas : j’ai réellement regardé la majorité des rediffusions que j’ai pu trouver sur les réseaux. « C’est tout ce que t’imaginais ? Comment tu vis le rythme ? »




:sing: :
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5
POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptySam 28 Sep 2024 - 14:39

Raelyn Blackwell adore ce message



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@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

"Non, t’es à l’heure. C’est moi, je suis arrivée beaucoup trop en avance." L’excès de politesses échangées entre eux lui donne envie de s’éclater la tête contre un mur. Ce n’est pas naturel, c’est franchement poussif, complètement ridicule même, mais c’est appelé par le sentiment de gêne qu’ils ressentent tous les deux à un niveau presque égal. Elle le regarde s’installer, elle reste sage, ses mains se glissant sous la table pour se poser sous ses genoux qu’elle serre par souci réel de ne pas empiéter sur son espace. La table est petite, ses dimensions n’aident pas à garder un certain recul sur son interlocuteur, ça fait qu’elle sent sa chaleur se réverbérer contre sa peau, qu’elle sent son odeur aussi, la bouffée qu’elle reçoit de son côté tandis qu’il s’assoit lui arrivant soudain en plein visage. Elle est faite pour un couple d’amoureux, cette table, ce qu’ils ne sont plus vraiment même si la manière dont le coeur de Jo bat dans sa poitrine lui dit absolument le contraire. Elle ne réussit pas à détacher ses yeux de Midas, elle l’observe, elle essaye de tirer des conclusions de ce qu’il laisse transparaître, mais c’est douloureux, alors au bout d’un moment, elle baisse la tête en ne sachant pas si elle va réussir à le regarder à nouveau de tout le dîner. Elle en a envie, elle veut s’accrocher à son regard, s’y plonger et s’y perdre sans envie de remonter à la surface une seule seconde, puisant son oxygène en lui et en ce qu’il représente pour elle, mais elle se souvient que la dernière fois qu’elle l’a fait, ce qu’elle y a lu l’a obligée à se poser des questions sur les raisons qui le faisaient rester avec elle tant elle réalisait en même temps qu’il semblait vivre ça comme une véritable torture d’être amoureux d’elle. A nouveau, elle force une toux légère pour donner l’impulsion nécessaire à sa voix d’être claire, mais elle sort plus rauque que d’ordinaire. Elle ne s’en soucie pas, même si elle le regrette, intervient au milieu de la phrase de Midas qui lui parle de l’heure prévue de son arrivée à l’hôtel et hoche doucement la tête "Hm, je sais." Elle pourrait se justifier, lui dire que c’est Stefani qui a fourré son nez dans ses affaires et qu’elle n’est pas responsable de ça pour éviter qu’il s’imagine qu’elle le traque en se tenant au courant de ses moindres faits et gestes, seulement elle ne le fait pas. La vérité, c’est que ça l’a bien arrangée d’avoir cette info, et que c’est grâce à elle que maintenant, ils se retrouvent là tous les deux, à ne pas savoir comment se comporter l’un envers l’autre, mais peu importe.

La succession de banalités continuent. Ça parait évident qu’elle est heureuse qu’il soit là, mais elle le lui dit, et sa réponse comble quelque chose en elle qui ressemble à une lueur d’espoir qu’elle n’a pas envie d’alimenter. Elle sait, qu’ils sont coincés dans quelque chose de plus important qu’une mauvaise passe. Les premiers jours après que lui soit parti en tournée, elle est revenue chez lui pour vider toutes les étagères qu’il avait libéré pour elle, scellé tous les cartons qu’elle avait défait quelques semaines plus tôt, et fait en sorte de libérer tous les espaces qu’elle avait occupé avec ses affaires pour qu’une fois de retour, il reprenne possession de sa maison sans se soucier de la voir débarquer un jour pour récupérer ce qui lui appartient. Elle a parqué tout ça dans un garde-meuble qu’elle a loué à la dernière minute, pris une chambre hors de prix à l’Emerald Hotel pour ne perturber ou n’inquiéter personne, refusant de retourner chez sa grand-mère à qui elle n’a pas expliqué grand-chose, et s’est promis de se trouver un endroit où vivre une fois sa propre tournée terminée ; elle n’en a pas envie, mais elle le fera en temps et en heure. En attendant, elle lui est silencieusement reconnaissante de saisir la perche qu’elle lui a tendu, et se contente d’un léger sourire et d’un nouveau hochement de tête pour lui faire comprendre qu’elle l’a entendu et que ça la touche que l’hésitation n’ait pas fait partie de ses options lorsqu’il a lu sa note.

Elle ne sait pas comment enchaîner. C’est rare chez elle, ce silence gêné, alors encore un peu, elle lui est reconnaissante de savoir comment entamer les choses. Il choisit la facilité : sa tournée sur laquelle il semble garder un oeil et dont il la félicite sans qu’elle ne doute un seul instant qu’il le pense pour de vrai. Ça lui serre le coeur, remet en perspective l’idée que, si elle est plus ou moins heureuse de comment ça se passe, elle avait espéré avoir le coeur plus léger lorsqu’elle serait sur les routes. Ce n’est pas le cas. C’est terrible, elle déteste, et ironiquement, elle ne supporte pas l’attention à laquelle elle a droit alors qu’elle l’a voulu absolument toute sa vie. Elle prend un temps de réflexion, finit par hausser les épaules dans un sourire en demi-teinte, ses mains sortant de leur cachette pour se poser, jointes par le bouts de ses doigts, sur la table "Pas exactement." Elle ne lui dira pas qu’elle s’était attendue à pouvoir débriefer de chacune de ses dates avec lui, de se languir de celles sur lesquelles il l’aurait rejointe pour rendre fous leurs fans, de trouver un moyen de le rejoindre à la moindre occasion pour le voir, de pouvoir longuement réfléchir à comment ils passeraient leurs vacances après qu’ils auraient accomplis toutes les dates de leur tournée respective. Vivre tout ça seule, c’est ce qui l’avait angoissée dès le début, alors y être confrontée en temps réel, ça appuyait juste le fait qu’elle avait eu raison de se faire des noeuds au ventre à ce propos. Mais elle essaye d’en tirer du bon, ne serait-ce parce qu’elle n’a pas envie qu’il culpabilise de quoi que ce soit, ainsi elle ajoute après un instant "Mais c’est pas si mal au fond, je peux difficilement me plaindre." Tout le monde a l’air ravi à côté de ça, ça contente le besoin qu’elle a toujours eu d’impressionner son monde. En ce sens, elle continue, et se risque à poser ses coudes sur le bord de la table pour appuyer la pointe de son menton dans les paumes de ses mains, ses yeux cherchant un point d’ancrage autre que ceux de Midas. Elle finit par regarder ses doigts qu’il triture, retient l’envie de lui faire arrêter de tirer sur les petites peaux autour de ses ongles en lui prenant la main "Le premier soir, je me suis rendue compte d’à quel point c’est bruyant, 1500 personnes entassées dans la même petite boîte." La capacité des salles dans laquelle elle se produit est loin des stades que Midas remplis, mais ça reste impressionnant quand on a eu l’habitude des plateaux de télévision et des scènes amateur. Elle a fait quelques festivals, c’est vrai, mais c’est différent ; dans un endroit fermé, on prend toute la mesure de la folie que ça représente d’être là, regardée par des gens qui scandent votre nom et chantent vos chansons. Elle a eu besoin de faire le point un instant quand, encouragée par ses musiciens à retirer ses oreillettes, elle avait entendu la clameur du public l’envelopper de toute part. Elle avait repensé au message de Midas qui lui disait qu'il était fier d’elle, et elle a eu les larmes aux yeux. Elle le lui avoue d’ailleurs "Ça m’a bouleversée de réaliser que c’est pour moi qu’ils étaient là. Je crois que j’ai eu mon I made it moment plus tôt que je l’imaginais, c’était un peu bizarre." Bizarre parce qu’elle n’avait pas pu lui en parler, le prendre dans ses bras pour s’en féliciter avec lui, et qu’elle aurait aimé lui demander quand est-ce que lui, il l’avait ressenti, ce fameux moment où on réalise que le travail paye et qu’on a réussi. Elle sent sa gorge se serrer, se redresse pour laisser son dos reposer contre sa chaise et après une courte inspiration, elle reprend brièvement "En comparaison, le silence de ma chambre d’hôtel, ça a été…" l’enfer. Elle ne le dit pas, mais les faits sont là : elle n’a pas dormi, ce soir-là.

Et si elle passe vite à autre chose, c’est parce qu’encore une fois, elle ne veut pas qu’il ressente le moindre sentiment de culpabilité à ce sujet-là. Elle laisse une seconde passer, et puis à son tour, elle se somme de se jeter à l’eau. Elle le fait, la tête doucement inclinée sur le côté, la bouche entrouverte, hésitante, jusqu’à ce qu’elle se dise qu’elle l’a invité, qu’elle se doit de se comporter comme l’adulte qu’il doit surement toujours penser qu’elle n’est pas. Elle commence "J’ai envie de te demander comment tu vas, mais je veux pas que tu crois que je me moque de toi." C’est loin d’être le cas. Pour toutes explications, elle poursuit en continuant de soutenir son regard — avec un peu plus d’instance cette fois "J’ai vu les vidéos." Avant de les voir, on lui en a parlé, on les lui a envoyées surtout. Elle a reçu des milliers de messages, certains commençant par des qu’est-ce que tu lui as fait, espèce de salope, d’autres se terminant par j’espère que tu vas crever, sale pute, de rares fois se composant de conseils du type tu devrais t’en tirer une dans la bouche, pouffiasse — le contraste est saisissant de violence entre les vagues d’amour qu’elle reçoit tous les soirs et celles contraires qu’elle essuie chaque fois qu’elle ouvre ses réseaux sociaux qu’elle a fini par ne plus ouvrir du tout d’ailleurs, laissant à Stefani le loisir d’y poster ce qu’elle a envie. En parlant de ça "J’ai écouté ta chanson aussi." Elle tente un nouveau très léger rire, hausse les sourcils en se réinstallant un peu plus droite sur sa chaise "Je l’entends partout, en fait. Elle tourne bien, elle est immanquable." Et ce n’est pas une critique, le prouve ce qu’elle ajoute "Tu m’as pas menti quand tu m’as dit que tu tenais quelque chose de différent." De différent, de beau, de bouleversant aussi — surtout. Elle n’a rien manqué des paroles, et c’est peut-être bien pour ça que c’est douloureux. Elle cligne des paupières, baisse finalement les yeux, les siens grouillant de picotements alarmants "Ça te va bien. Ta voix est —" A défaut de trouver le bon mot, elle pose ses deux mains à plat sur sa poitrine, sent son coeur dessous, mais ne dit rien de plus avant de les reposer sur ses genoux et de compléter "Tu devrais continuer à la chanter." Elle a entendu dire qu’il ne le faisait plus depuis quelques dates, alors elle l’encourage innocemment, même si au fond d’elle, elle comprend que c’est difficile, qu’il prend de la distance parce que lui aussi, il s’était imaginé les choses différemment.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
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la nuit des temps
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ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
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mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

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olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMar 1 Oct 2024 - 15:52

Jo Carter adore ce message


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Midas Sterling & @Jo Carter

« Hm, je sais. » Un sourire s’étire sur mes lèvres mais il est discret, léger, il semble presque désolé d’être là. Soucieux de ne pas me faire des idées – voire de sembler prétentieux – je garde à l’esprit la possibilité que toutes ces infos lui soient parvenues sans qu’elle ne le désire, à la façon de parasite lui rappelant ma présence alors qu’elle aurait préféré que nous restions loin l’un de l’autre, pour son bien à elle. Le mien, il n’existe pas loin d’elle et alors que nous sommes séparés. Il n’est plus d’actualité et je me contente de m’immerger de la tête aux pieds dans un déni qui, à défaut d’être confortable, me donne au moins le sentiment de ne pas avoir perdu ce à quoi je tiens le plus au moindre après ou avec ma petite fille.

J’ignore si, sur scène, Jo pense à nous. Je n’ai jamais remis en question la force de ses sentiments à mon égard mais face au public, sont-ils renversés par la vague d’attention et de sollicitations qu’elle reçoit ? Au contraire, est-elle comme moi ? Le manque de l’autre est-il amplifié chez elle par la pratique de cet art qui nous a rassemblé à l’origine ? Toutes mes chansons ou presque parlent d’elle. Pendant six ans, j’ai réussi à me retrouver face à des stades entiers remplis de fan m’écouter chanter sans ciller mais, désormais, chaque soir me semble être une épreuve. Un rappel constant de ce que j’ai perdu. Je pense qu’avant de réellement l’avoir, elle avait à mes yeux ce statut de fantasme, de rêve inaccessible et duquel je parvenais une fois sur scène à me détacher, la femme de mes chansons me paraissant presque fictive. Mais elle ne l’est plus du tout, à présent. Pas alors que je l’ai tenue dans mes bras, que je l’ai embrassée et que je lui ai fait l’amour plus de fois que je ne peux le compter. Mais pour elle qui vit tout ça pour la première fois, qu’en est-il ? Parvient-elle à en profiter comme elle le mérite ? « Pas exactement. » Je suis sincèrement désolé – le mot est faible – pour elle. Lorsque je lui ai affirmé qu’elle méritait de vivre toutes ces premières fois survoltantes libre de toute attache ou de tout compte à rendre, je le pensais sincèrement. J’étais prêt à me retirer de l’équation sans faire d’histoire au nom de l’injustice de la situation ; moi j’ai eu le droit à tout ça. On peut difficilement dire que j’en ai profité – Harleen était une exception, pas une généralité, je n’ai pas fini dans les bras d’une jeune groupie à chaque date et chaque concert – mais j’ai pu vivre l’expérience comme je voulais la vivre ou en grande partie. « Mais c’est pas si mal au fond, je peux difficilement me plaindre. » - « Pour ton prochain album, tu auras le droit à quelque chose de plus grand. » Etant donné le succès de sa tournée actuelle, son label doit même se mordre les doigts de ne pas avoir vu plus gros avec elle. « Je suis certain que ça compensera. » A défaut d’avoir vécu les choses en grand dès son premier album, elle les vivra, c’est tout ce qui compte. Décidé à ne pas me faire d’illusion, je me borne à supposer que ce n’est que de ça qu’il s’agit, que ce serait prétentieux d’imaginer que c’est en partie à cause de moi ou plutôt de notre séparation. « Le premier soir, je me suis rendue compte d’à quel point c’est bruyant, 1500 personnes entassées dans la même petite boîte. Ça m’a bouleversée de réaliser que c’est pour moi qu’ils étaient là. Je crois que j’ai eu mon I made it moment plus tôt que je l’imaginais, c’était un peu bizarre. » - « Tu sais ce que j’en pense. Tu l’aurais mérité plus tôt encore. » Dieu que c’est étrange que d’énoncer des paroles convenues – certes sincères – mais qui n’ont pas la profondeur des discussions que nous pouvions avoir lorsque nous étions un couple. Elle mériterait plus de monde, d’ailleurs, et le public mériterait plus d’elle. Je sais que les billets pour la voir s’arrachent et qu’elle aurait pu remplir des salles plus grandes. Je ne le dit pas – lorsqu’elle a appris qu’elle ne ferait pas la tournée qu’elle avait imaginé, je me suis mordu les doigts de lui avoir mis des étoiles dans les yeux – mais je sais qu’elle se produira dans un avenir proche dans des stades entiers. Son talent est sans borne – en toute objectivité – et elle a pris une direction artistique qui certes m’interroge parfois, mais me semble toute désignée et dans l’air du temps. « En comparaison, le silence de ma chambre d’hôtel, ça a été… » - « Ouais… Je sais ce que c’est. » Et pas uniquement parce que j’aimerais l’avoir auprès de moi dans les miennes. « Tu passes de journée où tout le monde hurle ton nom, où tout le monde essaie d’être près de toi, de te toucher – » Autrement dit : où tous les sens sont sur-sollicités. « – A des chambres d’hôtel vides et silencieuses. C’est pas un sentiment agréable. La première année, j’étais incapable de m’endormir sans la télévision allumée. » Le programme importait peu : je regardais aussi bien des documentaires animaliers que le premier film abrutissant qui me tombait sous la main, l’objectif étant simplement de briser ce silence angoissant à cause de ce qu’il tranchait avec mes journées. Maintenant, j’ai appris à apprécier le calme après la tempête. Bien sûr, c’est indépendant du fait qu’elle me manque tous les soirs. Pour ça, je n’ai pas de solution toute trouvée.

« J’ai envie de te demander comment tu vas, mais je veux pas que tu crois que je me moque de toi. » Je ne l’aurais pas cru, dans les faits. Elle ne m’a pas habitué à recevoir le sarcasme méprisable dont elle a fait preuve lors de notre dispute. Elle le réservait à d’autres : moi, j’étais épargné et protégé de ce trait de caractère là. « J’ai vu les vidéos. » Bien sûr que je sais de quoi elle parle, il s’agit même de la raison pour laquelle mon regard fuit le sien. Tout le monde ne parle que de ces foutue vidéo qui ont contribué à rendre mon nouveau titre viral. Etant donné le cœur que j’y ai mis, les espoirs que j’ai placés dans cette production différente de ce que je fais habituellement, le goût de son succès est un peu amer. La chanson cartonne, mais pas pour la bonne raison ; j’aurais voulu que mon désarroi ne soit pas détourné par toute les tiktokeuses la génération Z. « Je l’entends partout, en fait. Elle tourne bien, elle est immanquable. Tu m’as pas menti quand tu m’as dit que tu tenais quelque chose de différent. » - « On est pas obligés de parler de cette vidéo. » A quoi bon ? La chanson parle d’elle, elle le sait forcément, et mes yeux n’étaient pas embués de larmes de bonheur. Qui a-t-il à dire de plus ? Ne me suis-je pas assez ridiculisé ? « Ça te va bien. Ta voix est… » Plus tard, je saisirai la portée de ce compliment qui me fera chaud au cœur. Pour l’instant, tout ce qui se rapporte à ce titre me file la migraine. J’ai écrit une chanson sur un homme heureux et terrifié à l’idée de perdre la composante principale de ce bonheur. Je l’ai perdue avant même de la performer sur scène pour la première fois. « Tu devrais continuer à la chanter. » - « Tu sais que je peux pas. » Tout comme je ne parviens pas à chanter notre duo un soir sur deux. Je l’imaginais à mes côtés, à l’occasion d’apparitions surprises. Chanter ses parties m’arrache le cœur, en passer une version pré-enregistrée me donne envie de quitter la scène et d’arrêter la prestation. Parfois, je parviens à débrancher mon cerveau, mais la majorité des soirs j’en suis incapable. Elle non plus ne chante pas we don’t talk anymore, elle doit au moins se douter de ce que je ressens. « Le label a poussé la sortie. » Foutue ironie, que ce soit eux qui se retrouvent à m’encourage à sortir ce titre différent de ce que je fais habituellement quand j’ai passé des années à les convaincre que je pouvais faire autre chose que la pop classique et entendue à laquelle j’étais cantonné. « J’aurais préféré attendre, mais elle était déjà virale sur les réseaux après que je l’ai faite en live, ils voulaient surfer sur la vague. » Et à leurs yeux, seuls les chiffres comptent.




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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5
POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Eb5602d06ee5f3b382f45b87b6feb42d85162dcb
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMar 1 Oct 2024 - 22:10

Midas Sterling est ému.e par ce message



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Plus la conversation avance, plus Jo se dit que c’était une mauvaise idée, cette invitation. Elle sent Midas en retrait, et si elle en comprend les raisons, n’étant pas la dernière à ressasser les mots durs qu’ils ont échangé lors de leur dispute, elle estime en même temps que s’il n’était pas prêt à la voir, il aurait simplement dû refuser de venir pour les dispenser de supporter ce qui flotte entre eux à ce moment-là, entre retenue et embarras. Ils parlent de choses qui comptent pour eux certes, c’est d’un mécanisme à rendre triste, aussi robotique que les lieux communs dont il l’alloue en rebondissant sur ce qu’elle partage avec lui en pensant qu’ils vont réussir à se détendre pour entamer le plus gros de la conversation qu’ils devront avoir à un moment ou à un autre. Elle a voulu être une adulte, faire le premier pas, et instaurer un climat positif malgré les circonstances : elle obtient à peine l’attention pleine et entière de Midas qui n’est certes pas froid, qui n’est pas franchement chaleureux non plus. Elle ne s’attendait pas à des effusions de sentiments, elle n’est pas aussi niaise pour croire qu’une invitation à dîner effacera tout ce qui s’est passé, mais elle s’attendait au moins à un regard, un vrai. Tout ce qu’elle a, c’est un sourire discret, léger qui lui fait du mal autant parce qu’il la conforte dans l’idée qu’elle ne mérite pas plus que ça, que parce qu’elle comprend un peu plus que, quoi qu’elle décide de faire, il ne semble jamais totalement convaincu.

Elle glisse de nouveau ses mains sous la table, enfonce le bout de ses doigts dans ses paumes pour sentir l’entaille pointue de ses ongles dans sa peau qui se marque immédiatement. Ça lui fait à peine oublier les picotements qu’elle ressent dans sa gorge et les aiguilles qui lui lacèrent le coeur à intervalles rapides, son rythme cardiaque s’accélérant au fur et à mesure qu’elle se répète qu’elle a été conne de croire que c’était la meilleure chose à faire, de l’inviter à dîner. Elle n’ose pas le contredire, sa voix terrée quelque part, elle ne sait où, et lui dire qu’elle ne parle pas de la taille de sa tournée, du standing de son décor, du designer de ses tenues, ou elle ne sait quoi encore putain, mais bel et bien de ce à quoi elle aspirait en étant avec lui comme ils l’étaient encore il y a quelques semaines de ça. Jo ne lui a pas menti quand, il y a plus d'un an de ça, à Adelaide Hills, elle lui avait dit que chaque fois qu’elle s’imaginait vivre tout ça, elle se voyait avec lui à ses côtés ; ça vaut encore plus aujourd’hui qu’à l’époque, mais elle a un doute quant au fait qu’il s’en souvienne, ou si c’est le cas, qu’il l’ait cru. Sortir un deuxième album ne changera rien au mal qui lancine quand elle se rappelle qu’elle ne pourra pas lui raconter son concert du soir, ou le tanner pour qu’il la rejoigne dans le dos de son équipe. A vrai dire, vu comme ils sont partis, elle ne peut même pas se consoler avec l’idée que ça s’arrangera forcément, que ce n’est qu’un mauvais moment qu’ils passent, et que dans quelques temps, ils reviendront à leur normalité. Là, plus rien ne lui semble normal, même les certitudes qu’il lui offre du bout des lèvres, elles ont le goût de la réplique apprise par coeur, récitée sans conviction, et ça lui fait monter les larmes aux yeux.

Mais elle prend sur elle. Elle essaye, en tout cas. Elle relève la tête pour se concentrer sur ce qui n’engage pas grand-chose en terme de sentiments tandis qu’il appuie celui qu’elle nourrit à l’encontre de ses nuits solitaires dans les chambres d’hôtel qui lui sont réservées dans chaque ville dans lesquelles elle fait une halte. Doucement, précautionneusement, elle s’éclaircit la voix, chasse le voile de larmes qui baignent ses yeux d’un battement de cils, et retire ses mains de sous la table pour lui faire, la voix enrouée "C’est pour ça que j’aurais préféré le tour-bus. On a moins de chance de se sentir seul dans un endroit aussi étriqué qui accueille autant de monde." Elle garde de bons souvenirs des weekends passés avec ses frères dans le van de son père. Le confort ne fait pas partie des exigences de Jo, elle aurait pu supporter la proximité de ses musiciens, de ses danseurs, sans aucun problème ; être la seule fille de sa fratrie, ça lui a donné des super-pouvoirs en la matière. Mais sur ce coup-ci, ses tourneurs ont décidé de la traiter comme une princesse qu’elle est à peine, reine autoproclamée de son royaume depuis des années, et elle a droit à la totale : au luxe, au room-service, et au sentiment de ne servir à rien une fois la porte de sa suite fermée à double tour. Elle se risque à relever à nouveau ses yeux vers Midas, sait qu’elle ne trouvera pas les siens, mais s’encourage tout de même à faire une note d’humour pour affirmer, qu’elle aussi, elle a besoin d’un fond sonore pour trouver le sommeil "Je passe toutes mes nuits avec Kim et ses demeurées de soeurs en ce moment. Je peux pas dire qu’elles sont de bonne compagnie, mais c’est toujours mieux que les docus sur les tueurs en série." Elle se retient de dire que les Kardashian sont de bien moins bonne compagnie que lui, qu’elle ne retrouve pas la chaleur réconfortante de ses bras dans les conneries qu’elles débitent avec l’accent des pouffiasses de Calabasas, mais elle le pense au point que son cerveau vrille un moment sur la fréquence de ses souvenirs qu’elle tente de repousser pour faire un pas de plus vers lui.

Ça ne prend pas "D’accord." Il ne veut pas discuter de la vidéo dont elle parle, ils n’en parleront pas. Elle, elle ne veut pas qu’il se sente obligé de le faire, la pensée la met particulièrement mal à l’aise, surtout depuis qu’il lui a dit qu’il se sent contrôlé par les décisions qu’elle pense prendre pour le meilleur. La rebuffade est douce, mais elle la braque suffisamment pour que, pendant une longue seconde, elle se somme de ne pas éclater en sanglots au milieu de ce putain de restaurant. Elle s’y efforce, elle regarde à droite, à gauche, se mord la lèvre inférieure avec une force de damnée en se demandant si, à un moment donné, sa peau va percer sous ses dents et se mettre à saigner. Elle s’arrête bien avant et lui fait, sans agressivité, mais avec détermination "Mais du coup, ça veut aussi dire que j’ai pas droit à une réponse ?" À propos de comment il va. Elle déteste la position dans laquelle son attitude la met, à grappiller la moindre miette parce qu’elle se sent minable à propos de toute cette histoire, qu’elle regrette, qu’elle ne sait pas comment s’y prendre pour au moins faire amende honorable. En fait, ça la rend encore plus minable d’ajouter, sa tête se baissant pour chercher ses yeux par-dessous ses longs cils "Ou à un regard ? Je sais pas, à quelque chose ?" Elle le lui demande pour de vrai, sans aucune espèce d’ironie dans le ton ou dans sa façon de se mouvoir, se recalant sur son siège d’un léger bond, authentiquement interdite "On en est vraiment là ?" Elle l’entend déjà lui répondre la faute à qui ? Ainsi, elle prend les devants, et encore une fois, le ton plus gorgée de désespoir que de brutalité, ses yeux se mouillant, elle répond rapidement à ce qu’il lui répond au sujet de sa chanson qu’elle lui a conseillé de continuer à chanter malgré les circonstances — il ne le peut pas, elle comprend pourquoi "Je sais, oui." C’est sincère, mais puisqu’elle a le sentiment que rien ne prend, que ce qu’elle tente de faire prend l’eau, et elle avec, elle lui fait en secouant la tête "Je suis désolée, c’était pas une bonne idée." Dépitée, elle pose ses coudes sur le bord de la table. Résignée à mettre un terme à tout ça, elle entend que ça sonne aussi faux que ça lui fait de la peine, de faire des efforts qui ne trouvent pas racine chez celui qui lui a reproché de ne pas en faire ; elle reprend après s’être astreinte à ravaler la boule qu’elle a dans la gorge pour laisser place à un sourire plein de regrets, aussi compatissant qu’à nouveau, elle n’est pas en colère, juste profondément accablée par la réalisation qu’elle vient de faire et qui la frappe à plusieurs endroits à la fois "Tu peux rentrer maintenant si t’en as envie, je t’en voudrais pas." Vraiment pas "Je comprends. C’est trop tôt, et je t’ai pris au dépourvu." Encore une fois, est-elle tentée de compléter, sentant une vague de culpabilité et de larmes l’envahir quand finalement, elle secoue de nouveau la tête en fermant les yeux. Elle ne veut pas pleurer, et elle ne le fait pas. Elle devient juste celle qui soustrait son regard au sien, son visage tenu dans ses mains, elle termine en fronçant les sourcils et en souriant légèrement à la fois "C’est pas grave. Merci d’avoir essayé, t’étais pas obligé." Elle exige d’elle-même de rouvrir ses yeux qui brillent toujours très fort, se hasarde à déplier l’un de ses coudes pour tendre la main dans sa direction et effleurer la sienne dans une caresse rapide sur ses doigts pour lui faire comprendre que même si elle est meurtrie sur l’instant, elle conçoit d’avoir fait les choses trop rapidement pour lui.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
la nuit des temps
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
POSTS : 1924 POINTS : 790

TW IN RP : ras.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : royalblue.
RPs EN COURS :
(05) harleen #2oscar #2jo #35nina #2aaron

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 0e52d1ebe0b1dcceb8f357e7305d9fecfb3e38c7
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SOk7g
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Ld6fmwE
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SteSR
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.

RPs EN ATTENTE : lucas

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 20232022

AVATAR : Leo Woodall
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45772-midas-hide-away-your-sons-and-daughters
https://www.30yearsstillyoung.com/t45785-midas-there-are-times-when-i-don-t-like-myself
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMar 8 Oct 2024 - 10:27

Jo Carter adore ce message


i wish we stayed just like we were up there
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Midas Sterling & @Jo Carter

« C’est pour ça que j’aurais préféré le tour-bus. On a moins de chance de se sentir seul dans un endroit aussi étriqué qui accueille autant de monde. » Le tour-bus, c’est un vestige d’une autre époque, de courants musicaux différents également, à l’opposé de ceux dans lesquels nos labels respectifs nous enferment. Je me demande toutefois dans quelle mesure Jo regrette de ne pas pouvoir s’épanouir dans son genre musical de cœur, celui qu’elle m’a fait découvrir quand nous étions tous les deux bien plus jeunes et bien moins abîmés, aussi. Elle a l’air de se couler dans le moule façonné pour elle par son label avec bien plus d’aisance que moi mais, d’une part, je ne tire aucune conclusion hâtive - de l’extérieur, je dois également sembler être un poisson dans l’eau - et, de l’autre, quand bien même cela serait le cas, je n’émet pas de jugement à ce sujet. Je ne fais pas partie de ces snobs qui, parce qu’elle est populaire, posent sur la musique pop un regard condescendant. Je me désole de ne pas pouvoir en sortir, mais ce n’est qu’en raison de goût personnels ; si Jo se plaît réellement dans ce qu’elle fait, c’est tout ce qui compte à mes yeux. J’espère que c’est le cas. « Et dire que le monde entier pense que tu es une diva. » Elle n’a pas volé l’étiquette mais, moi, je connais davantage de ses facettes, et je le confie en esquissant un sourire, même s’il est teinté d’un peu de douleur. Je n’aime pas ça, l’idée d’être condamné à devenir un étranger pour elle et ce petit à petit. Est-ce qui m’attend ? Ce qui nous attend ? Je ne veux pas m’y résoudre. « Je passe toutes mes nuits avec Kim et ses demeurées de soeurs en ce moment. Je peux pas dire qu’elles sont de bonne compagnie, mais c’est toujours mieux que les docus sur les tueurs en série. » Je laisse échapper un rire amusé, un peu coupable aussi, je comme si je ne savais plus si j’ai réellement le droit de rire en sa compagnie. Si elle estime que c’est déplacé, qu’elle me fustige : j’en tirerais le sentiment désagréable que c’est injuste, et qu’il est cruel de me faire miroiter un retour de la complicité entre nous sans avoir le droit pour autant de réellement en profiter. « Tu arrives à te reposer quand même ? » Le rythme de tournée est tout sauf facile, et ce même si elle n’a pas encore quitté le pays. « Quand tu partiras dans l’hémisphère nord, ce sera important d’arriver à te reposer. » J’ignore si j’ai encore le droit de me faire du souci pour elle et de la traiter d’une façon qui pourrait être réduite à une attitude "paternaliste". C’est loin de n’être que ça, cependant. Elle est au cœur de mes pensées la majorité du temps et je ne sais pas faire autrement que de m’inquiéter pour elle.

« D’accord. »
« Mais du coup, ça veut aussi dire que j’ai pas droit à une réponse ? »

Elle n’en a pas eue parce que je ne pensais pas qu’elle en attendait une. "Je ne te demande pas comment tu vas", cela peut tout aussi bien se traduire par "je sais que tu vas mal" et quel bien cela pourrait-il nous faire que je confirme ou j’infirme ? Qu’attend-t-elle de moi ? Que je confirme que j’ai mal à en crever, de cette pause sans date de fin ? « Ou à un regard ? Je sais pas, à quelque chose ? » Que veut-elle entendre ? Que je ne sais pas comment me comporter avec elle ? Que je ne sais pas si j’ai le droit d’espérer que les modifications finalement apportées à son clip sont plus que simplement qu’une façon d’avoir la paix et de ne pas faire parler de nous ou d’elle pour les mauvaises raisons ? Que j’ignore ce qu’elle considèrerait comme cavalier de ma part ? Que si je n’ose pas croiser son regard, c’est parce que j’ai peur de ce que j’y trouverais ? Je relève les yeux cependant. Je tente d’être un peu plus courageux que je ne le suis normalement, puisque je l’entends au ton de sa voix : elle a mal au cœur et je déteste l’idée d’en être à l’origine. « On en est vraiment là ? » J’ignore où nous en sommes. Ce que je sais, c’est que nous nous sommes faits du mal et que si je voudrais pouvoir reprendre tout ce que j’ai dis, il y a des choses que je pensais ; c’est certainement son cas aussi, comment tout effacer ? Je n’ai cependant pas le temps de répondre qu’elle enchaîne Jo, et je suis conscient qu’elle le fait en partie parce qu’elle se fustige déjà bien assez toute seule et qu’elle craint de m’entendre confirmer ce que oui, c’est de sa faute. En partie, je ne le nierais pas. Cependant, je n’ai pas la prétention d’affirmer que je suis absout de toute culpabilité. Elle se sentait mal elle aussi et je ne suis pas tout blanc. Mais pourquoi s’est-elle seulement mis dans la tête que la place de partenaire est prise par Harleen ? Que je lui donne une importance dans ma vie qui menace sa place à elle ? Mon ex compte, c’est indéniable, mais pas comme elle l’imagine. Elle m’est familière, elle est rassurante parce qu’elle est là depuis des années, presque depuis que j’ai percé et qu’elle m’aide parfois à garder les pieds sur terre. Mais c’est tout, et ce sera toujours tout. « Je sais oui. Je suis désolée, c’était pas une bonne idée. » J’entends la douleur dans sa voix. Je déglutis, cherchant mes mots. « Non, c’est pas ça. » Je suis heureux d’être là, avec toi. J’ai envie de le lui dire, mais je suis terrorisé par l’idée de me faire des idées. « Tu peux rentrer maintenant si t’en as envie, je t’en voudrais pas. » Je secoue la tête, mais Jo est déjà trop bouleversée pour ne pas continuer dans son idée. « Je comprends. C’est trop tôt, et je t’ai pris au dépourvu. » Elle ferme les yeux. Elle les cache, elle s’échappe et, moi, je me gifle mentalement pour réagir, pour l’empêcher de continuer à avoir mal parce que ça m’est insupportable. « C’est pas grave. Merci d’avoir essayé, t’étais pas obligé. » Elle tend une main dans ma direction et il ne m’en faut pas plus : je la saisis comme ce qu’elle est : mon opportunité de réécrire le cours de ce dîner, de rectifier ce qu’il semble y avoir à rectifier comme méprise. Nerveux et stressé, je tends toutefois à mon tour ma main vers elle et j’attrape ses doigts. Je joins même ma seconde main pour emprisonner la sienne et qu’elle ne parte pas. « Non, je veux pas partir. » Je ne suis pas bien sans elle. « Si je dis rien, c’est pas parce que je n’ai rien à te dire. Au contraire, même. » J’ignore simplement comment traverser ce fossé qui semble s’être creusé entre nous. « Je sais juste pas ce que je peux penser de ton invitation. Ce que j’ai le droit d’espérer ou non. » Je lui confie, penaud et en baissant les yeux pour bien vite les relever vers les siens pour qu’elle ne se fasse pas à nouveau d’idées concernant mes intentions. « Je veux pas rester comme on est là. » Mais ai-je réellement de la matière pour espérer une progression dans la bonne voie ? Avant son invitation, je n’avais que ce clip visiblement réécrit auquel me raccrocher. « Je sais que t’as changé d’idée. Pour le clip. » J’ai tout de même grincé des dents en reconnaissant des allusions à Tomlinson dans les paroles de la chanson, mais je sais encore faire la distinction entre de la jalousie mal placée et à garder pour soi et des revendications légitimes. « Mais je savais pas ce que j’avais le droit de tirer comme conclusion. Si c’était pour moi. » Pour nous. « J’ai parlé à Harleen. » Je passe du coq à l’âne, comme si d’un coup tous les sujets à aborder me submergeaient. « Je comprends pas tout ce que tu ressens à son sujet. » Pourquoi cette hargne et ce rejet que j’ai qualifié d’immature ; oui, parfois je me dis que ce n’est que ça. « Mais tu as raison. J’ai essayé de lui faire entendre quelques limites. De lui demander de plus venir quand je suis pas là ou sans s’annoncer. » Comme si elle était chez elle. Ca, je comprends au fond que cela puisse blesser Jo. « J’ai jamais voulu te blesser en la qualifiant de famille. C’est vrai, je ne veux pas te mentir, je la vois en partie comme ça. » Parce que nous sommes des parents, les parents du même enfant avec tout ce que cela implique. « Mais je te l’ai surtout dit parce que je voulais que ça te rassure. Sur… Sur mes intentions la concernant, tu vois ? » Peut-être que je mélange trop. Peut-être que je n’aurais pas dû commencer par là mais, ces dernières semaines, j’ai eu envie de le lui dire sans trouver le moyen de le faire. J’ai songé à lui envoyer un message, mais j’aurais trouvé la démarche vraiment maladroite, même pour moi. « Tu me manques. » Je serre un peu plus ses doigts entre les miens. « Tout me manque chez toi. » Et quoi qu’elle pense de ma relation avec Harleen, je n’ai jamais pensé ce genre de chose à son sujet.




:sing: :
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5
POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Eb5602d06ee5f3b382f45b87b6feb42d85162dcb
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t28932-jo-it-s-a-me-myself-kinda-attitude
https://www.30yearsstillyoung.com/t29075-jo-you-know-i-m-no-good
https://www.30yearsstillyoung.com/t42752-jo-carter

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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMer 9 Oct 2024 - 10:22

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@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

"Le monde entier pense que je suis beaucoup de choses en ce moment." Il n’est pas très porté sur les réseaux sociaux, Midas. A-t-il pris la mesure de la vague de haine qui déferle sur Jo depuis la diffusion de cette vidéo dont-il refusera bientôt de parler ? C’est pire que toutes les autres fois. Ça atteint même sa santé mentale puisque, les premiers jours, elle n’a pas pu s’empêcher de lire les commentaires par curiosité malsaine. Au moment où ils se parlent, c’en est rendu au point qu’elle est devenue réfractaire à l’idée de publier quoi que ce soit sur la moindre plateforme étant donné qu’on souhaite sa mort, celle de gens qui lui sont proches, sa grand-mère en pôle position, à cause de théories découlants des larmes brillants dans les yeux de l’homme qu’elle aime. C’est désormais son assistante qui se charge de ça, et elle s’en sort bien mieux qu’elle pour ne pas dépasser les bornes. Néanmoins, sur l’instant, elle s’efforce de sourire, hausse les épaules en poursuivant sur la lancée qu’il a initié, jouant la nonchalance, sans succès "Diva, c’est encore le moins pire, et puis c’est pas complètement faux non plus, si ?" Elle le questionne du regard même en sachant qu’en levant les yeux dans sa direction, elle ne trouvera pas les siens. Elle nourrit cependant l’espoir qu’il lui réponde qu’elle ne le trompe pas, qu’il la connaît mieux qu’elle ne le croit, ça voudrait dire quelque part qu’il reste quelque chose, une complicité à laquelle elle tient et s’accroche malgré tout. Elle ne l’interdit pas de se revendiquer détenteur de certains de ses secrets les mieux gardés, elle croise même les doigts de pouvoir l’entendre assurer qu’il a passé assez de temps avec elle pour réfuter la légende qui raconte qu’elle est la pire bêcheuse de cette planète ; elle ne l’interdit pas non plus de rire, même si c’est plus léger que ces fois où il ne s’est pas bridé pour la trouver drôle, même s’il a souvent manqué d’objectivité vis-à-vis de son sens de l’humour franchement douteux, et se laisse sourire de son côté. À terme, la question qu’il lui pose la fait redevenir graduellement sérieuse. Elle prend un temps pour lui répondre, ainsi qu’une respiration qui fait se soulever sa poitrine "J’essaye." De se reposer. Mais ça fait des mois qu’elle vit au rythme d’insomnies tenaces qu’elle termine souvent allongée dans la baignoire vide sans que ça ne fasse aucun sens pour elle ; la faïence l’ancre dans une réalité confortable, même si elle est glacée. Il le sait, elle n’a pas envie de revenir sur le sujet en lui parlant de la manière dont elle redoute l’usage des somnifères qui lui ont été prescrits par les psychiatres qu’elle consultait en depression rehab. Elle pince les lèvres, les roule doucement l’une contre l’autre, sentant l’arôme fruité de son rouge à lèvres qui s’étale, et hoche la tête en écoutant ses conseils qu’elle ne prend pas pour des remarques paternalistes. Elle sait qu’il s’inquiète, elle ne le lui a jamais reproché, même si elle n’a pas toujours été digne de sa sollicitude qu’elle a parfois provoqué par maladresse, et tente simplement de le rassurer en lui répondant "J’en suis pas encore là, chaque date à la fois. Pour l’instant, ça va." Elle voudrait le lui jurer. Elle ne le fait pas, parce que ce n’est pas tout à fait la vérité, et qu’une partie d’elle est consciente qu’il l’a déjà deviné.

Elle aussi veut savoir comment il va, même si elle en a une vague idée. Seulement, tout lui échappe. Il reste stoïque, et elle ne le prend pas bien. Jo n’est pas en colère, elle est à fleur de peau, alors la moindre contrariété la touche, et ce d’une manière différente que d’ordinaire lorsque sa seule réponse à la frustration, c’est la rage. Là, tout lui fait mal. Elle se hait de sentir que ses blessures sont à vif, la façon dont Midas reste en retrait agissant comme du sel dessus au point qu’au bout d’un moment, elle préfère écourter. Elle ne sait pas exactement si c’est pour le préserver lui, ou si c’est pour se préserver elle-même, mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle se sent au bord de quelque chose, et comme elle ne veut pas risquer la chute, elle préfère s’éloigner. Elle a envie de pleurer, elle sent ses sanglots dans le fond de sa gorge qui se rétracte si fort que, quand elle s’entend parler, elle note que son timbre a changé et que cette voix n’est pas la sienne. Ça lui fait prendre la décision de battre en retraite, de libérer Midas de l’obligation qui a dû le frapper pour mieux accepter son invitation. Elle n’ose même plus le regarder alors que quelques secondes plus tôt, elle le suppliait presque de le faire en retour, de ce fait elle ne voit pas qu’il conteste d’un hochement de tête quand elle l’invite à rentrer plus tôt s’il en a envie. Elle débite juste ce qui lui semble le plus juste à mettre en place pour qu’ils ne souffrent pas davantage, et prend le temps à nouveau de le rassurer. Elle ne lui en voudra pas s’il part, elle comprendra, et elle ne le lui dit pas uniquement pour faire amende honorable, mais bien parce qu’elle ne peut pas lui en vouloir au fond de trouver tout ça un peu précipité. Elle a réagi sur le coup de l'impulsion, comme toujours, quelle conne elle fait. En guise d’ultime geste, elle tend la main vers lui, effleure ses doigts pour qu’il sente que ce qui l’anime maintenant, ce n’est pas la colère, et ne fait pas durer le contact parce qu’elle sait que ça n’arrangera rien, que ça empirera même tout, qu’elle en voudra plus, que ça la gardera éveillée une bonne partie de la nuit, et retire sa main rapidement quand, surprise, c’est Midas qui la saisit cette fois. L’emprisonnant entre ses paumes sans qu’elle ne résiste, elle se somme de remonter ses yeux dans les siens. C’est ce qu’elle fait, presque brusquement, et reste là, suspendue à ses lèvres, silencieuse, en se répétant inlassablement pleure pas, pleure pas, pleure pas.

Elle ne le fait pas. Jo le regarde et l’écoute avec une attention décuplée, essayant de détourner son attention du fait que leur peau est en contact, et que dans l’immédiat, même si elle a conscience que ça ne durera pas, elle ne peut se résoudre à se soustraire à ça ; la chaleur de ses mains qui emprisonnent la sienne sans aucune brutalité, ses doigts recouvrant les siens "J’ai pas réfléchi. Stefani m’a dit qu’on resterait dans le même hôtel pendant toute la durée du tournage, et j’avais envie de te voir avant demain." Elle secoue la tête, fronce les sourcils en tachant de déglutir sans souffrance. Mais sa gorge est serrée, c’est peine perdue "Je sais pas ce que j’attendais de ce dîner, j’avais juste envie de te voir." Elle le répète pour qu’il entende qu’elle est aussi perdue que lui, qu’elle ne sait pas ce qui les attend et qu’en le faisant venir, sa seule vraie intention, c’était de passer un moment avec lui sans se raconter d’histoire sur la fin de la leur, mais en couvant le besoin que tout s’apaise au moins un peu. Est-ce que ça ressemble à un caprice ? Peut-être, elle ne sera pas à son premier, et cette réalisation fait remonter doucement des larmes dans ses yeux qu’elle cligne pour se recentrer sur les siens qu’il relève dans sa direction quand il reprend la parole et qu’elle lui répond "Moi non plus, je veux pas rester comme on est là." Elle est lucide toutefois "Mais je sais pas comment faire pour réparer ce qui s’est passé." Aucun d’entre eux ne pourra reprendre ce qu’il a dit lors de leur dispute, c’est un fait indéniable qui la ronge puisque c’est ce qui la perturbe le plus, Jo : que ce que Midas lui a dit ce soir-là soit le vrai fond de ce qu’il pense d’elle et de la personne qu’elle est. Elle laisse sa main dans la sienne, mais elle s’incline doucement en arrière pour faire reposer son dos contre sa chaise en relâchant un profond soupir qui vient avec ce qu’il ajoute "Et si au lieu de tirer des conclusions, tu venais plutôt me poser des questions pour avoir de vraies réponses sur ce qu’il en est ?" Leur situation est délicate, c’est vrai, aussi lui qui lui reproche de ne pas suffisamment partager avec lui n’est franchement pas prolixe en la matière. Midas préfère induire qu’interroger, et ce n’est pas la première fois qu’elle le relève "Franchement, tu veux que ce soit pour qui en dehors de toi et de nous ?" finit-elle par lui demander. À elle, ça lui parait plutôt clair que ce revirement a été décidé pour une seule raison, et c’est parce qu’elle l’a entendu et fait le point sur ses arguments qui pointaient cette idée de caméo comme étant la pire qu’elle n’a jamais eue. Mais une chose est certaine : Midas n’est pas dans sa tête, c’est bien pour ça qu’elle l’invite à questionner plutôt qu’à raisonner à l’aveuglette.

Elle sent qu’elle se raidit juste un peu lorsque, soudainement, il lui parle d’Harleen. Elle rompt le contact visuel, serre doucement les dents en se concentrant un instant sur leurs mains qui ne se sont pas séparées. La partie la moins raisonnable d’elle a envie de lui faire remarquer qu’à nouveau, alors qu’ils sont dans un moment important, il la ramène sur le tapis, mais aussi de lui répondre qu’il ne comprend pas ce qu’elle ressent et qu’il n’essaye pas de comprendre ; l’autre reconnait que ce qu’il lui avoue lui fait plaisir, même si l’emploi du verbe essayer ne répond pas à l’exigence qu’elle couve au fond de son être et qui part de son envie qu’il prenne un vrai recul sur ce qu’il lui impose quand il s’agit de la mère de sa fille. A côté de ça, elle reconnait ses efforts, alors avec gratitude, elle lui fait "Merci." Mais elle se rappelle de la manière dont il l’a quasiment raillé durant leur dispute à ce propos, et la vexation la fait retrouver le silence un instant, celui qu’il lui faut pour affronter de nouveau son regard quand enfin, elle lui demande "Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?" Elle veut savoir à quel point elle l’a mal pris et à quel point elle l’a fait passer pour ce que lui a dit qu’elle était lorsqu’ils se criaient dessus : une salope contrôlante qui l’oblige à sortir de sa zone de confort pour répondre à ses moindres désirs. Dans les faits, ça ne lui semble pas malhonnête, à Jo, de vouloir poser des limites pour qu’ils puissent vivre leur vie de couple comme un couple justement, et pas comme un couple plus un "J’ai jamais pensé que tu voulais me blesser en la qualifiant de famille." Elle conteste avec réserve, presque timidité, mais elle conteste "J’essaye juste de déterminer où je me situe dans tout ça, Midas." Elle fait changer de trajectoire à son regard, le projette au travers de la vitre qu’elle voit au loin en même temps que ses sourcils se froncent un peu plus "Je pense au moment où nous deux on construira notre famille. J’ai du mal à me dire que c’est compatible avec celle dans laquelle t’es à l’aise et t’évolues depuis toujours et dont tu me parles depuis qu’on est ensemble, et où j’ai clairement pas ma place." Ça aussi, c’est un fait. Quand Midas parle de tout ça, il parle de sa famille et il parle de son couple : c’est distinct, cloisonné, bien défini, elle n’est donc pas incluse dans la première, elle le sait tout aussi bien qu’elle ne trouve pas ça anormal étant donné qu’avant leur pause, ils n’étaient pas ensemble depuis une décennie non plus. Mais au regard de ce dont ils ont parlé à propos de leur avenir commun, ça la laisse perplexe. Vraiment, quelle est sa place ? Elle cesse son observation du lointain, reprend à la fin de la tirade de Midas "Ça m’a jamais rassurée, ça me rassure encore moins maintenant que je vous ai vu ensemble — et j’ai pas peur que tu me trompes." Elle anticipe, affirme dans la foulée "Je suis certaine que tu le feras jamais. C’est pas ça le problème." Elle le lui dit sans ciller, droite sur sa chaise alors que, doucement, elle se courbe légèrement en avant pour s’accouder à la table avec le bras qui n’est pas tendu vers lui "Le problème c’est qu’elle te mène par le bout du nez, et que tu l’acceptes sans broncher juste parce que t’as la trouille qu’elle te retire Posy." Et ce n’est pas un reproche, c’est une constatation qu’elle fait du bout des lèvres, la gorge serrée, la voix descendue d’un octave supplémentaire "En attendant, à moi, ça me donne l’impression que vous êtes dans une sorte de couple libre et que je suis seulement la copine qui remplace la première, celle qui t’a déjà donné tout ce dont t’as besoin pour être heureux. Je suis supposée t’apporter quoi de plus de mon côté ?" Elle sent de nouveau les larmes lui monter aux yeux, elle se contraint à sourire cependant, et c’est douloureux, parce qu’elle devine ce que sera sa première pensée, au jeune homme "Je sais, c’est pas digne d’une femme de mon âge. Sauf que t’oublies que ma place est pas enviable, que je sois immature ou pas." Elle ne lui propose pas de s’imaginer l’occuper à sa place, elle ne le force pas à fabriquer brièvement une réalité alternative où elle-même aurait eu un ex envahissant et un enfant en prime. Il supporte déjà à peine la première conjoncture, et ça, elle le sait beaucoup trop malin pour le nier.

Les doigts de Midas se resserrent autour des siens pendant que ses paroles l’atteignent en plein coeur. Elle baisse la tête, et son visage reprendre les couleurs qu’il a perdu au cours des dernières semaines. Bien sûr qu’elle a envie de lui dire la même chose : qu’il lui manque, parce que c’est vrai putain, qu’il lui manque, et c’est même trop peu de le dire de cette façon-là. Mais ce qu’il ajoute la fait ruminer sur une question qu’elle se pose depuis ce soir-là, et qu’elle n’osera pas lui poser tout de suite, elle le sait. Toutefois, elle secoue la tête à la négative, s’entête à lui dire en retour "C’est pas moi qui te manque." Elle garde sa main dans la sienne, profitant encore de ce contact sans le bouder, même si maintenant, elle sent des fourmis dans le bout de ses doigts qui tracent l’arrondi de ceux de Midas avec leur pulpe pour sentir ce qui a pris la forme d’un vrai doudou pour elle au fil des mois ; les cicatrices des cordes de sa guitare. Elle a beaucoup réfléchi Jo, et le doute s’est infiltré en elle, aussi elle explicite sans aucune trace d’agressivité, mais un soupçon de chagrin qui voile ses paroles "C’est ce que je te fais ressentir, le besoin que t’as d’être avec quelqu'un qui comprend ce que tu vis en tant que musicien et chanteur célèbre, et le sexe aussi, sans doute." Elle secoue de nouveau la tête avec la même intention, dans un non obstiné qui se base sur ce qu’elle l’a entendu dire à son sujet lors de leur dispute. C’est ça qui, chez elle, remet en perspective les raisons de l'amour qu’elle a toujours cru qu’il éprouvait à son égard et dont elle n’avait jamais douté jusqu’alors. Ce n’est plus le cas maintenant, et au vu de la manière dont il a pris soin de souligner ses défauts l’autre fois, et qui lui a donné le sentiment de relever davantage de la torture à supporter, elle se demande vraiment comment il peut l’aimer "Mais c’est pas moi qui te manque." termine-t-elle. Et sur ce moi qu’elle prononce avec une brisure dans le son de sa voix, elle quitte son observation de ses doigts caressant les siens pour retrouver ses yeux, et refoule le pourquoi tu m’aimes au fond ? qu’elle mûrit depuis des jours sans pour autant avoir le cran de lui poser véritablement la question.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
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(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
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TW IN RP : ras.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
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mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

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olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

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RPs EN ATTENTE : lucas

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 20232022

AVATAR : Leo Woodall
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/08/2022
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyDim 13 Oct 2024 - 14:16

Jo Carter adore ce message


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Midas Sterling & @Jo Carter

« Le monde entier pense que je suis beaucoup de choses en ce moment. » Ce serait irrespectueux de ma part d’arguer que je ne me renseigne jamais sur ce qui se passe sur les réseaux puisque, cette fois, je suis au courant bien malgré moi. Ma nouvelle assistante - je tente encore de me faire à sa présence et d’arrêter de me dire qu’elle n’est pas Cassie - juge bon de me tenir au courant de tout ce qui touche de près ou de loin à mon image et, forcément, j’ai eu vent de ce que Jo subit. Je voudrais lui dire que je suis désolé, parce que je le suis, réellement. Mais je ne peux pas envisager d’être le responsable de tout ça, pas quand je ne suis pas celui qui a pris son clavier pour aller cracher mon venin sur la brune. Tout ce que j’ai fait, c’est me laisser envahir par mes émotions et je le déplore autant qu’elle. Certes, à moi cela ne m’a pas valu des attaques et agressions par des détracteurs anonymes. Mais je ne fais pas les règles du jeu et, si je suis désolé de ce qu’elle subit, je ne veux pas devenir le coupable. « Diva, c’est encore le moins pire, et puis c’est pas complètement faux non plus, si ? » - « Bien sûr que c’est faux. » Elle s’aime, Jo. Parfois, je pense même qu’elle s’aime trop pour parvenir, pas à m’aimer, pas à avoir une relation équilibrée et équitable pour tous les partis impliqués. Mais la réduire à la gamine capricieuse, c’est une insulte au regard de tout ce qu’elle est de plus que ça. « Et c’est surtout faux que t’es une sorcière ou tout ce que tu peux recevoir dans la gueule. Je voulais pas de ça, j’espère que tu le sais. Si je pouvais faire cesser la méchanceté gratuite… » Alors je le ferai. Pour l’instant, je n’ai pas la force de faire un communiqué officiel ou une interview pour clarifier les choses et demander aux haters de cesser de s’en prendre à elle, parce que dire que "nous nous sommes quittés en bon termes" et que "je ne veux pas qu’on s’en prenne à elle" reviendrait à admettre que nous nous sommes quittés tout court. Je refuse de le verbaliser. Je refuse de le penser. Toutefois, l’idée que je puisse être là pour ça, parce qu’elle ressentirait le besoin d’accorder nos violons pour se protéger du harcèlement en ligne, m’effleure l’esprit et me tétanise. « J’essaye. J’en suis pas encore là, chaque date à la fois. Pour l’instant, ça va. » - « Je sais quand tu mens, Jo. » Peut-être qu’elle donne le change à ses fans et ses équipes mais, moi, je le vois l'abattement dans son regard. Peut-être qu’elle me dira que ce n’est plus ma place, plus mes affaires non plus, mais je ne peux pas m’empêcher de tenter de la protéger.

« J’ai pas réfléchi. Stefani m’a dit qu’on resterait dans le même hôtel pendant toute la durée du tournage, et j’avais envie de te voir avant demain. Je sais pas ce que j’attendais de ce dîner, j’avais juste envie de te voir. » Je suis rassuré, un peu. L’idée qui m’a traversé l’esprit quelques secondes plus tôt s’efface pour ne laisser plus qu’un fond d’angoisse tapi dans mon estomac. Parce que je suis soulagé, je caresse doucement le dos de sa main de mon pouce : tant pis si ça me laisse un goût de trop peu dans la gorge. « Moi non plus, je veux pas rester comme on est là. Mais je sais pas comment faire pour réparer ce qui s’est passé. » Elle met des mots sur mes peurs et mes pensées. Moi non plus, j’ignore comment réparer. Comme elle, certainement, je pense ces choses que j’ai dites, même si elles ne sont pas toutes sorties de la meilleure des façons. Les blessures dont il était question lors de notre dispute n’ont pas disparu, pas alors qu’elle les a dénigrées comme si elles étaient incongrues. Comme si elle n’avait pas fourni le terreau nécessaire à ce qu’elles prennent vie et ne les avait pas arrosées en entretenant une relation ambigüe - au moins pour les caméras - avec un homme qui rêve de nous voir nous séparer. S’il y en a un qui doit s’en donner à cœur joie pour empoisonner son cœur maintenant que nous sommes en pause, c’est bien Tomlinson. « Et si au lieu de tirer des conclusions, tu venais plutôt me poser des questions pour avoir de vraies réponses sur ce qu’il en est ? » Comment lui dire que si je ne le fais pas, c’est parce que j’ai peur qu’elle trouve les mots pour me rassurer, qu’on se remette ensemble mais qu’on se retrouve à nouveau dans la même situation dans trois mois parce qu’elle est incapable de se tenir à l’écart de Micah, malgré tout l’irrespect que cela implique envers moi ? Elle me manque, mais je n’ai pas envie d’avoir encore plus mal parce que j’aurais cru, parce que j’aurais été idiot une fois de plus. « Franchement, tu veux que ce soit pour qui en dehors de toi et de nous ? » - « Je sais. Pour qu’on te foute la paix. Je l’ai envisagé, en tout cas. » Je ne cherche pas à lui adresser des reproches. Je ne cherche qu’à être honnête avec elle, à ouvrir la discussion ; n’avons-nous pas besoin de communiquer, après tout ? « Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis entre notre discussion et ta décision ? » Elle m’a demandé de poser la question, je le pose, même si j’ai peur de la réponse. Je passe outre la peur d’être mené par le bout du nez parce qu’elle me manque, et que je ne suis pas capable de voir plus loin que le bout de mon nez quand il s’agit d’elle.

« Merci. Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? » Je hausse les épaules : tout ça n’a été qu’un détail pour une Harleen qui ne se formalise jamais de grand-chose. C’est ce que j’ai le plus de mal à comprendre dans tout ça, la source de l’hostilité de Jo à son égard. Puisqu’elle n’a jamais été réciproque, je peine à comprendre ce qui l’entretient, au-delà d’une aversion incontrôlable et injustifiée. Borné, je ne vois pas en quoi la situation a quoi que ce soit à voir avec ce que je pense de Tomlinson, d’une part parce qu’il s’en est pris à nous très ouvertement et à plusieurs reprise, d’autre parce que je n’écris pas de chanson à propos de la mère de ma fille ni ne lui propose de figurer dans mes clips. Certes, certaines limites sont floues, et je m’emploie à les clarifier, mais Jo ne devrait-elle pas en faire de même avec Micah ? « Elle s’est pas formalisée. Elle est jamais très facile à lire. » Autrement dit, elle est capable de dire oui mais de n’en faire qu’à sa tête malgré tout. Mais pour parer à ce genre de propos de la part de Jo, j’ajoute. « Mais moi, je vais surveiller, je vais m’assurer qu’elle s’y tienne. » Parce qu’après tout, Jo à raison sur un point : je ne suis pas un enfant de dix ans complètement impuissant dans cette situation. Je prends petit à petit mes responsabilités. Je tente de lui prouver que je ne veux pas juste balancer des paroles en l’air, mais que je veux vraiment m’assurer que les choses changent. « J’ai jamais pensé que tu voulais me blesser en la qualifiant de famille. J’essaye juste de déterminer où je me situe dans tout ça, Midas. » - « C’est toi que je veux à mes côtés. Je te promets que c’est aussi simple que ça. » Je ne veux pas d’elle en plus de Harleen ou à côté d’elle. Nous devrons toujours composer avec la présence de la mère de ma fille dans ma vie, ce serait malhonnête de ma part de prétendre le contraire, mais elle n’occupe aucune place que Jo devrait lui voler. Je suis à elle, si elle le veut bien. « Je pense au moment où nous deux on construira notre famille. J’ai du mal à me dire que c’est compatible avec celle dans laquelle t’es à l’aise et t’évolues depuis toujours et dont tu me parles depuis qu’on est ensemble, et où j’ai clairement pas ma place. » Je secoue la tête parce que je n’aime pas ce que j’entends : bien sûr qu’elle y a sa place. « Je t’aurais pas invitée au ranch si c’était pas le cas. Je parlerais pas de te présenter officiellement à mes parents à noël non plus. Ou même avant, si ça peut te rassurer sur ce que tu as ta place. » Qu’attend-t-elle de plus de moi ? Je ne peux pas couper les ponts avec Harleen parce que ça la rassurerait, parce qu’il y a Posy et qu’elle sera toujours un pont entre nous, que je le veuille ou non. Et de toute façon, il n’est pas question de faire subir à ma fille de devenir le pigeon voyageur entre ses deux parents parce que nous déciderions de ne plus nous adresser un mot. « Ça m’a jamais rassurée, ça me rassure encore moins maintenant que je vous ai vu ensemble — et j’ai pas peur que tu me trompes. Je suis certaine que tu le feras jamais. C’est pas ça le problème. » Je fronce les sourcils, peinant à comprendre où exactement se situe le problème dans ce cas. Dieu que les femmes sont compliquées. « Le problème c’est qu’elle te mène par le bout du nez, et que tu l’acceptes sans broncher juste parce que t’as la trouille qu’elle te retire Posy. » - « Tu t’es jamais dit que j’étais un adulte, et que j’étais parfaitement conscient de son manège ? » Elle me réduit à un benêt, un type un peu idiot qui se laisse mener en bateau en étant parfaitement inconscient qu’il se fait manipuler ? « Je suis pas complètement idiot, tu sais… Bien sûr que je suis conscient qu’elle profite de mon argent pour s’offrir une vie dorée, ou de mes contacts pour dégoter des boulots à son mec à chaque fois qu’il se fait virer du précédent. Je la laisse faire parce que je m’en fous de ça. J’ai tout ce qu’il me faut pour pas me soucier de ce que je dépense et pour mettre mes proches à l’abri si un jour ils en avaient besoin. Je m’en fous et, en comparaison du fait qu’elle soit souple pour la garde de Posy, c’est vraiment pas grand chose à mes yeux. » Je ne fais rien de tout ça pour Harleen. Si nous nous étions séparés et qu’elle était devenue mon ex sans donner naissance à ma petite fille, nous ne nous serions certainement même plus jamais adressé la parole et j’aurais en moins envisagé de l’entretenir. « Mais si elle essayait de nous séparer ou de te dénigrer d’une quelconque façon, je la laisserais pas faire. Je m’en fous de mon argent, mais je me fous pas de toi. C’est de ça dont tu as peur ? » Je m’exprime du ton le plus doux que j’ai en réserve. Je cherche vraiment à comprendre, à désamorcer ses craintes aussi. « Je la laisserais jamais me mener par le bout du nez te concernant. Et j’entends que je lui pose pas assez de limites - » Raison pour laquelle je m’emploie à rectifier le tir. « - mais ça, ça a toujours été vrai. » De la même façon que si je l’avais cru capable d’enfoncer la chanteuse, je ne me serais pas tourné vers elle lorsqu’elle a disparu pour se faire admettre dans ce centre à Ibiza.

« En attendant, à moi, ça me donne l’impression que vous êtes dans une sorte de couple libre et que je suis seulement la copine qui remplace la première, celle qui t’a déjà donné tout ce dont t’as besoin pour être heureux. Je suis supposée t’apporter quoi de plus de mon côté ? » - « J’ai besoin de toi pour être heureux. » Je le sais depuis un moment. Mon cœur l’a toujours su, mon cerveau l’a réalisé sur le plateau du Revival lorsque notre complicité a commencé à renaître et qu’elle a fait renaître mon goût pour la musique. « Je sais, c’est pas digne d’une femme de mon âge. Sauf que t’oublies que ma place est pas enviable, que je sois immature ou pas. » Je pousse un soupir, me frottant l’arête du nez avec les doigts de ma main libre - de l’autre, je tiens toujours ses doigts - avant de baisser le regard un instant, puis de le relever vers elle. « Je peux pas effacer le fait que pendant ces six ans, j’ai eu une petite fille avec une autre. » Je sais qu’elle le regrette. Bien sûr, elle aime Posy, mais elle aurait préféré retrouver une version de moi libre de toute obligation. « Je sais que ce serait plus facile pour toi que ce soit le cas. » Je ne lui dis pas que je regrette, je ne lui dis pas que je préfèrerais, moi aussi. Ce serait lui mentir : je ne ressens rien de particulier à l’égard d’Harleen et je pourrais facilement envisager une vie sans l’avoir jamais rencontrée, mais pas si ça signifie ne pas avoir Posy. « Je peux lui poser toutes les limites du monde, ça la fera pas disparaître. Si t’es pas prête à l’envisager, il faut me le dire, Jo. » Parce que le cas échéant, nous allons continuer à nous faire du mal pour rien, puisque rien ne pourrait résoudre ce problème-là. « Moi non plus je suis plus le gamin que t’as rencontré en 2016. » Elle m’a accusé d’aimer cette version d’elle qu’elle n’est plus. Ce n’est pas mon cas, est-ce le sien ? « Mais quand je pense au futur qui me rendrait heureux, je pense pas juste à être le papa de Posy. Je pense à une famille, une vraie dans laquelle je pourrais l’inclure sans qu’elle se sente de trop ou à l’écart. Et t’as une place toute désignée là-dedans. » Parce que c’est avec elle que je la veux, cette famille. Dans ma fratrie, nous sommes quatre. Pourquoi pense-t-elle que dans la situation actuelle, j’ai atteint tous mes objectifs de vie ?

« C’est pas moi qui te manque. » Sans lâcher sa main, je me redresse toutefois sur mon siège. « C’est ce que je te fais ressentir, le besoin que t’as d’être avec quelqu'un qui comprend ce que tu vis en tant que musicien et chanteur célèbre, et le sexe aussi, sans doute. » Je ferme les yeux, triste de savoir qu’elle s’est convaincue de ce genre de chose. « Mais c’est pas moi qui te manque. » - « Tu penses vraiment ce que tu dis ? » Pour ce qui est du sexe, je pourrais claquer des doigts et la remplacer. J’ai écrit des dizaines de chansons à propos d’elle ou de ce que je ressentais pour elle. Je ne suis pas le meilleur pour dire ce que je ressens, mais je sais le chanter. Je pourrais entendre que ça ne soit pas assez à ses yeux, mais est-ce que je mérite pour autant qu’elle pense ce genre de chose ? « C’est faux. Ca, je pensais pas que tu en doutais. »




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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
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(mine #34) i wish we stayed just like we were up there MTtf4TM Présent
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyLun 14 Oct 2024 - 12:18

Raelyn Blackwell est ému.e par ce message



- i wish we stayed just like we were up there -
@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

Midas parle de tout ce que Jo peut recevoir dans la gueule. Elle précise, le regard momentanément dans le vide, sollicitant sa mémoire pour lui faire à la façon d’un automate "Du genre t’es qu'une sale pute qui devrait se faire sauter le caisson ?" Elle sort de sa courte réflexion "C’est pas la plus originale, mais c’est la plus percutante." Comme une balle de petit calibre, somme toute. Elle le dit avec sarcasme, et l’espace d’un très court instant, elle redevient Jo. Ça ne dure pas, elle retrouve vite le silence pour laisser la place à Midas de s’exprimer sur la question. Elle n’a pas envie de s’apitoyer sur son sort, ainsi elle ne le fait pas plus longtemps et se contente de hochements de tête résignés. Ce bashing n’est pas le premier qu’elle subit, il ne sera surement pas le dernier. Midas n’y peut rien de plus qu’elle. Ils n’ont pas le pouvoir de museler les mal baisés qui vivent certainement dans le sous-sol de leur daronne, à se palucher sur l’éventualité de recevoir un peu de complaisance de la part d’inconnus sur internet. C’est l’époque dans laquelle ils vivent leur célébrité, ils doivent s’y faire, et faire abstraction pour mieux proposer à ceux qui les respectent un univers qu’ils apprécient et chérissent. Elle ne le tient pas responsable, elle sait effectivement qu’il n’a rien voulu de tout ça, et elle pourrait le lui dire. Sauf que ça reste coincé dans sa gorge qu’elle sent douloureuse, tellement serrée que lorsqu’il relève son mensonge, sa seule réaction, c’est d’interpeller le serveur qui est venu la déranger tout à l’heure pour lui demander quelque chose d’une voix beaucoup trop fluette, presque trop douce pour faire démentir Midas sur l’idée qu’elle lui raconte des salades. Bien sûr qu’elle ne va pas bien, putain. Sur l’instant, elle ne le regarde pas, et pas uniquement parce qu’elle s’adresse au serveur qui boit ses paroles, son attention toute dirigée sur la poupée taille réelle qu’elle a toujours été.

Il s’exécute sans délai, et elle passe à autre chose dans le même temps, dépassée par le simple fait de devoir admettre qu’à côté de la mort de Charlie, ce qu’elle ressent en ce moment, c’est bien pire encore. Elle boit un peu l’eau qu’elle a demandé qu’on leur apporte, et c’est encore plus douloureux. Elle s’y efforce toutefois avant que sa main ne finisse dans celle de Midas et qu’elle ne réussisse à se raisonner pour la récupérer. Elle sait parfaitement que la sensation est douce sur l’instant, mais que plus tard, elle regrettera d’avoir insufflé à son âme un semblant d’espoir alors que, comme elle le lui dit, elle n’a aucune idée de comment réparer les choses, elle n’a même aucune idée de si oui ou non, c’est réparable. Elle secoue la tête, et elle n’a l’impression de faire que ça, secouer la tête tant tout lui parait négatif, mauvais pour ce qu’ils essayent de faire chacun à l’échelle de leurs capacités émotionnelles. Midas est plus armé qu’elle, cependant elle essaye, vraiment. C’est ça aussi qui la chagrine, souvent : qu’il pense que chaque chose qu’elle fait, elle les fait en toutes connaissances de cause quand, en vérité, une fois sur deux, elle tâtonne. Elle n’a pas les mêmes bagages que lui, et sa fierté l’empêche de se désigner comme rien de moins que maladroite. Pourtant, elle l’est, même si ça l’emmerde de l’avouer. Elle reste un instant à réfléchir à son axe de réponse, et au bout d’un moment, lorsqu’elle est sûre que sa voix ne flanchera pas plus, elle lui dit "J’étais déjà partie quand j’ai changé d’avis. J’avais plus besoin de m’acheter une tranquillité d’esprit, ça n’aurait eu aucun sens de le faire pour cette raison." Pour qu’on lui foute la paix. Il s’était attendu au contraire, il le lui a dit lorsqu’ils se sont criés dessus. Persuadé qu’elle n’aurait pas changé son fusil d’épaule, ça a dû le surprendre. Elle n’en tire aucune satisfaction, ça lui prouve juste encore un peu plus que Midas est sûr que ses intentions sont forcément mauvaises et que son immaturité est le moteur de toutes ses décisions. Parfois, elle l’est, elle serait bien hypocrite de dire le contraire. Mais souvent, et au sujet du clip de Feather, ça ne l’a jamais été. Elle se redresse sur sa chaise, fronce les sourcils en prenant à nouveau un temps pour répondre à sa question "J’ai réalisé que c’était une mauvaise idée pour des tas de raisons. Je voulais pas que tu sentes plus insulté, je l’aurais pas supporté, et puis je voulais pas que ça nous poursuive, c’est tout." Si elle doit être tout à fait honnête, elle n’ignorait pas que son idée était mauvaise. Quant au reste, elle a préféré ne pas s’y arrêter, et d’ailleurs, elle le lui avoue sans fierté, là encore "Je le savais déjà, que c’était une mauvaise idée. Je l’ai juste ignoré puisque j’étais convaincue de pouvoir gérer les répercussions sans que ça cause trop de dégâts." Sur lui, sur eux. Elle a envie de retirer sa main de celle de Midas en parlant, elle sent qu’elle devient moite, ça la met mal à l’aise. Elle n’obstine, elle a besoin de le sentir, et la lui laisse en tachant de passer outre son embarras "Ce que j’ai pitché à la maison de disques était vraiment génial sur le papier, mais j’ai omis de prendre des faits en considération. J’étais dans une bulle qui nous incluait pas parce que j’aimais la chanson, que j’étais fière de pouvoir faire ce que j’avais envie de faire pour la première fois depuis que je suis sortie de cette putain d’émission, et —", elle marque une pause, accentue le froncement de ses sourcils, et reprend après une inspiration qui creuse des sillons au niveau de sa gorge, "— et que t’as raison, j’ai été égoïste, ça va pas plus loin que ça." Ce n’est une surprise pour personne, certainement pas pour lui "J’ai préféré oublié ce qu'il nous a fait et privilégier la bonne publicité que je gagnerais à faire un peu de dérision autour de tout ça. Je voulais essayer de contrôler le récit, je m’y suis pas prise de la bonne façon, et je t’ai négligé parce que je savais déjà que tu serais contre — à raison, c’est pas un reproche." Elle se précipite, relève les yeux pour affronter les siens pour qu’il sache que la personne qu’elle fustige ici, c’est elle, et uniquement elle, et continue plus calmement après un énième temps de réflexion "J’avais pas envie d’avoir l’impression de te devoir quelque chose au sujet de ma carrière. C’est déjà suffisamment le cas." Il sait pourquoi, ce n’est pas important qu’ils en débattent "Je voulais avoir le contrôle, ou au moins la sensation de l’avoir. Mais j’ai été trop conne, je le sais, je suis désolée." Il ne lui a pas demandé de remonter tout son cheminement au sujet de sa réalisation, il ne lui a pas demandé de s’excuser non plus. Mais une partie d’elle en a besoin, si ce n’est pour que ça la soulage, au moins pour qu’il comprenne pour de bon que oui, elle sait parfaitement pourquoi elle voulait concrétiser ce projet, et pourquoi elle l’a défait certes, trop tard, sans se sentir acculée pour autant, juste parce qu’elle a compris son erreur, et que celle-ci pouvant être réparée, elle s’y est appliquée.

Tout comme lui semble s’être appliqué à réparer la sienne "C’est simple pour toi." murmure-t-elle. La place qu’elle occupe au sein du foyer Sterling, elle n’est pas si évidente pour elle. Elle débarque dans une dynamique qui la laisse interdite Jo, et finalement, c’est peut-être son ego qui lui interdit d’accepter l’idée qu’elle n’est qu’une vulgaire intruse au milieu du ballet que lui impose Harleen. Elle baisse la tête lorsqu’il lui parle de la place qu’il lui laisse à ses côtés, et elle sent son coeur accélérer dans sa poitrine. Il la rassure, elle apprécie. Elle ne peut pas lui retirer ses efforts sur le coup, elle ne peut que les relever et s’y complaire, mais en même temps, elle n’oublie pas la manière qu’il a eu, l’autre fois, de catégoriser ça comme un caprice d’enfant. C’en est sans doute un, et comme tout caprice, ça lui passera surement un jour où l’autre, sauf qu’en attendant, elle ne se sent pas à l’aise, et comme Jo se sent à l’aise partout, c’est en vérité un indicateur assez alarmant de la façon dont elle gère cet l’imprévu qu’à toujours été l’existence de Posy, surtout de sa mère, à ses yeux. Elle n’a rien contre la gamine, elle l’aime et aspire à lui faire rien de plus que du bien pour qu’elle ne grandisse pas avec l’impression qu’on lui impose une belle-mère maléfique. Seulement, devoir composer avec le reste, avec le sentiment qu’elle a que Midas se fait manipuler par la mère de sa fille, ça la met hors d’elle, et nourrit des craintes que lui n’a pas, c’est une évidence dont elle prend toute la mesure tandis qu’il s’emploie à lui faire entendre qu’il sait ce qu’il fait. Prudemment, elle le contredit à l’instant où il entame son nouveau discours "J’ai jamais dit que t’étais idiot. J’ai dit que tu crains qu’elle te retire ta fille et que c’est pour ça que tu restes passif." Le mot est probablement un peu dur. Faute de mieux, elle ne se corrige pas, et retourne au silence pour l’écouter lui dire le contraire, comme s’il avait, en fait, toujours eu un plan depuis le début. Ça lui rappelle quelque chose, et c’est la manière dont elle-même lui a exposé ses arguments au sujet de Micah, arguments qu’il n’a pas voulu entendre. Entendra-t-elle les siens ? Elle fait en sorte en tout cas, ne manquant rien de ce qu’il lui dit, et cette fois, elle hoche la tête à la positive. Il le dit lui-même, il est un adulte qui sait visiblement ce qu’il fait, et elle l’est tout autant pour cesser de s’enfermer dans ses craintes de paraître plus fragile qu’elle ne l’est, alors quand il lui demande de quoi elle a peur, elle lui répond bien plus penaude qu’elle ne le voudrait "J’ai peur que le jour où elle décidera qu’elle veut plus que j’approche Posy, ça te contraigne à faire un choix qui n’en sera pas un en réalité." Puisque la balance penche inévitablement vers la petite. Elle le comprend, elle trouve ça parfaitement normal. Ce n’est pas moins cruel. Elle baisse les yeux, laisse quelques secondes passer avant d'ajouter "Je lui fais pas confiance. Ça se base sur rien en particulier, je peux juste pas rester sereine au sujet de quelqu’un qui se sert autant de quelqu'un d’autre pour ses propres intérêts." Elle relève les yeux pour le regarder, anticipe un peu ce qu’elle croit qui lui traverse la tête à ce moment-là "Tu vas me dire que c’est irrationnel, et je te réponds que ça l’est autant que de craindre que Micah réussisse à me faire gober que tu me manipules. Ça a jamais été le cas, je veux plus que tu continues de croire que je te défends pas, Midas." Et c’est une vraie requête, le genre douce, sincère, qu’elle prononce avec les yeux brillants, mais pas moins de détermination "Je fais que ça. J’ai fait que ça au cours des neuf derniers mois." Depuis que Micah lui a mis un poing dans la figure, elle s’y échine, et même si elle a plus ou moins pardonné son geste à Micah, elle n’a pas abandonné l’idée qu’un jour où l’autre, il s’excuse auprès de lui. Elle soutient son regard un instant, mais ça lui fait monter les larmes aux yeux, aussi elle rompt le contact en tombant sur la conclusion parfaite à cette partie là de leur conversation "On a les mêmes craintes." Elle ferme les yeux pour continuer "Exactement les mêmes, à la différence que moi, ce qui me lie à Micah, c’est des souvenirs, et toi, ce qui te lie à Harleen, c’est Posy. Mais globalement, si on prend un peu de recul, ce que tu redoutes au sujet de ma relation avec Micah, je le redoute autant au sujet de ta relation avec elle." En partant de cette observation, ne devrait-il pas être plus apte à comprendre ce qu’elle ressent ?

Ses yeux paraissent toujours mouillés — parce qu’ils le sont —, sa paume suinte sous celle de Midas qu’elle sent chaude sur sa peau. Elle a le sentiment que Midas se raconte des histoires quand il lui dit qu’il a besoin d’elle pour être heureux parce qu’elle a eu l’impression du contraire, l’autre jour. Elle retrouve le silence cependant, préfère éviter d’enfoncer des portes ouvertes au sujet du passé de Midas qu’elle ne l’enjoint pas à effacer, même s’il n’a pas tort lorsqu’il lui dit savoir que ça aurait été plus facile pour elle qu’il lui revienne sans bagages. Encore une fois, elle aime Posy et elle l’accepte, elle, sans concession. Mais dans l’absolu, ne pas devoir traiter avec cette problématique lui aurait enlevé une grosse épine du pied, elle n’est pas assez malhonnête pour l’infirmer "Ce que je suis pas prête à envisager, c’est de te partager avec elle." Elle respire doucement, pince les lèvres avant de reprendre de sa voix brisée "Ce que je suis pas prête à envisager, c’est que nos moments tous les deux soient entrecoupés de mentions à elle, ou à ce que tu ressens ou pas pour elle, alors que c’est moi qui suis devant toi. Ça me donne le sentiment que tu penses que j’ai besoin d’être constamment rassurée, sauf que la moitié du temps, elle existe même pas pour moi. Quand je suis avec toi, je suis avec toi, le reste du monde, je m'en fous." Elle n’existe pour Jo que quand elle s’immisce, et comme c’est souvent, ce n’est pas difficile de deviner la suite. Harleen la pousse à la prendre en compte, mais Jo est plus que confortable dans l’idée de la traiter selon la loi de l’indifférence, elle est même particulièrement bonne à ce jeu-là. Elle ajoute "Ça me donne aussi le sentiment que tu nous compares en permanence, et ça non plus, je suis pas prête à l’envisager." Elle marque une pause, finit par retirer la main de celle de Midas. La sensation de sa paume moite contre la sienne devient gênante ; elle le regrette aussitôt, et se demande si, après avoir essuyé sa main sur sa robe, elle peut la lui redonner. Elle ne le fait pas, elle n’ose pas, se contente de continuer "Pour le reste, j’aurais jamais entamé une relation avec toi si j’étais pas prête à l’envisager. J’ai accepté Posy. Je l’adore, je tiens à elle." Elle s’est promis de ne pas pleurer pour de bon, mais soudainement, la pression devient un peu trop forte, et elle se surprend à fondre en larmes sans comprendre pourquoi c’est ce sujet en particulier qui la fait craquer et se sentir plus minable encore que le reste "Je fais tout pour ce que ça se passe bien avec elle, tu peux pas ne pas le voir." Elle déteste le son de sa propre voix à ce moment-là, elle déteste la peine qui la gorge, elle déteste encore plus de se donner en spectacle dans un endroit comme un putain de restaurant italien. Elle s’accoude à la table, se cache le visage un instant en portant ses mains à son front pour se recentrer et se calmer. Elle n’est pas amicale avec Harleen, et elle ne le sera certainement jamais à la hauteur de ce que Midas attend d’elle à ce sujet, mais c’est encore son droit le plus strict, de vouloir garder une certaine distance avec quelqu'un qui lui semble indigne de confiance. En ce qui concerne Posy, c’est différent, et ça lui brise un peu plus le coeur de songer que, peut-être, ce n’est pas assez en définitive. Elle finit par tamponner ses joues avec ses paumes pour sécher ses larmes et après une inspiration, réfute dans la foulée ce qu’il soulève au sujet du gamin qu’il n’est plus "J’ai jamais dit le contraire. C’est l'une des choses que je t’ai dite quand on s’est revus avant le Revival, que t’as changé, et ça non plus, c’était pas un reproche." Pas comme quand lui lui balance un je te reconnais même plus au milieu d’une dispute. Mais franchement, elle n’a même pas l’énergie d’être mesquine. Elle n’en peut plus Jo, elle veut que la torture s’arrête.

Elle s’apaise un peu, confrontée à ce que dit Midas ensuite, et tente de relever son regard dans sa direction en se disant que le tableau qu’il lui offre doit être si pathétique qu’elle en a honte. Elle essaye de retrouver sa posture habituelle, se redresse avant de poser ses deux mains sur ses genoux. Elle accuse le coup des larmes qui viennent de couler sur ses joues en méditant un instant sur la place qu’il lui laisse, qu’il lui offre, et qu’elle aimerait occuper sans nul doute. Elle est touchée, tellement qu’elle ne réussit pas à répondre quoi que ce soit en retour. A ce moment-là, tout se bouscule un peu dans sa tête, dans son coeur, elle ne sait plus où elle en est ; si elle doit croire ce qu’il lui dit ou pas, s’il ne se laisse pas dicter ses sentiments par ce que lui procure juste l’idée d’être en couple, chose dont il a besoin sans que ce ne soit nécessairement elle qui lui tienne la main, pense-t-elle, brusquée dans ses certitudes. Elle est perdue, elle suppute, elle met en doute, et elle l’exprime auprès d’un Midas qu’elle sent atteint, lui aussi "Je sais plus." Ce qu’elle pense ou non, ce qui est réel ou non "Je sais plus pourquoi tu m’aimes." ce n’est pas tout à fait ça, et ça l'agace de rater son entrée en matière, alors elle claque sa langue contre son palais en signe d’impatience à son propre égard, se reprend juste après pour affiner ce qui la taraude "J’arrive plus à comprendre pourquoi tu m’aimes, et j’ai peur de te poser la question." Elle la lui pose pourtant. D’une façon moins directe, mais elle le fait.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
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(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
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(05) harleen #2oscar #2jo #35nina #2aaron

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 0e52d1ebe0b1dcceb8f357e7305d9fecfb3e38c7
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1234567891011121314151617181920212223242526272829303132333435

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SOk7g
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Ld6fmwE
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.

(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SteSR
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.

RPs EN ATTENTE : lucas

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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― statistiques RP ―
2024 ☆ 20232022

AVATAR : Leo Woodall
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie)
DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 17/08/2022
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyMer 23 Oct 2024 - 16:02

Jo Carter adore ce message


i wish we stayed just like we were up there
crédit gif - crédit/ssoveia
Midas Sterling & @Jo Carter

« Du genre t’es qu'une sale pute qui devrait se faire sauter le caisson ? C’est pas la plus originale, mais c’est la plus percutante. » Je secoue la tête, visiblement et irrémédiablement touché, abattu par la violence des attaques que certains peuvent porter à son encontre sans connaître notre histoire, sans avoir la moindre idée de ce qu’il se passe entre nous. « Je veux rien de tout ça. » Je passe une main sur mon visage, visiblement touché puisque si j’avais conscience d’une partie du bashing médiatique à son encontre, j’étais toujours trop naïf pour en imaginer l’ampleur. « Je suis désolé. » Mes résolutions ne tiennent pas. Je m’excuse puisque cela dépasse l’entendable. « Si tu me demandes de prendre la parole, je le ferai. Je tolère pas ça. » Et si je ne la crois pas capable de penser que je reste dans le silence pour laisser planer le doute, je tiens toutefois à être particulièrement clair à ce niveau-là.

« J’étais déjà partie quand j’ai changé d’avis. J’avais plus besoin de m’acheter une tranquillité d’esprit, ça n’aurait eu aucun sens de le faire pour cette raison. » Je hausse les épaules, penaud. La vérité, c’est que je ne la comprends pas toujours, que je ne comprends pas toujours ses motivations non plus. Alors à mes yeux, cela n’aurait pas eu moins de sens que certains autres de ses actes, et je n’ai de toute façon pas réfléchi aussi loin. Une part de moi a simplement tempéré mes attentes afin que je ne tombe pas de haut si d’aventure j’étais mis face au fait qu’elle a simplement fait ça pour ne pas ajouter de l’huile sur le feu ou à cause des attaques qu’elle a subi depuis le début de notre pause. Je me suis protégé, voilà tout. « J’ai réalisé que c’était une mauvaise idée pour des tas de raisons. Je voulais pas que tu sentes plus insulté, je l’aurais pas supporté, et puis je voulais pas que ça nous poursuive, c’est tout. » Ma fierté n’est pas grand chose par rapport au reste, l’a-t-elle compris ? Certes, mon égo a été malmené par toute cette histoire, mais réparer les torts à son égard n’a jamais été la pierre angulaire de ma façon de fonctionner. Plus que tout, j’avais besoin qu’elle me respecte et me considère, j’avais besoin d’équité et de transparence dans notre relation, pas de soigner mon orgueil blessé. « Je le savais déjà, que c’était une mauvaise idée. Je l’ai juste ignoré puisque j’étais convaincue de pouvoir gérer les répercussions sans que ça cause trop de dégâts. » Je l’écoute en silence, entendant ce qu’elle me dit, mais sans avoir grand-chose à répondre. Je n’ai pas envie de remettre le feu aux poudres, et elle n’a de toute façon pas l’air d’être dans la démarche de se trouver des excuses. Elle m’explique, elle déroule le fil de sa pensée et je l’écoute attentivement. « Ce que j’ai pitché à la maison de disques était vraiment génial sur le papier, mais j’ai omis de prendre des faits en considération. J’étais dans une bulle qui nous incluait pas parce que j’aimais la chanson, que j’étais fière de pouvoir faire ce que j’avais envie de faire pour la première fois depuis que je suis sortie de cette putain d’émission, et — et que t’as raison, j’ai été égoïste, ça va pas plus loin que ça. » Qu’elle l’admette me fait carrer la mâchoire, pas parce que je suis fâché, parce qu’elle me déçoit ou quoi que ce soit du genre, mais parce qu’à trop ressasser tout ça, les échos de notre dispute me reviennent. Je ne laisse toutefois pas la colère m’envahir à nouveau : je ne le peux pas, de toute façon. Je suis bien trop affecté par notre séparation. « J’ai préféré oublier ce qu'il nous a fait et privilégier la bonne publicité que je gagnerais à faire un peu de dérision autour de tout ça. Je voulais essayer de contrôler le récit, je m’y suis pas prise de la bonne façon, et je t’ai négligé parce que je savais déjà que tu serais contre — à raison, c’est pas un reproche. » - « Y’a rien de tout ça qui le concernait lui ? » Je pose réellement la question, je n’affirme pas comme je l’aurais fait la dernière fois, certainement sur un ton plein de reproches. La démarche de Jo est transparente, je sais qu’elle ne me mentira pas, tout comme elle ne se mentira pas à elle-même, cette fois. « Y’a aucune part de toi qui voulait simplement lui donner une place là-dedans ou arranger les choses entre toi et lui ? » Et pas entre Micah et moi, comme elle l’a affirmé il y a plusieurs semaines, ce à quoi j’avais répondu que je n’ai rien à arranger, me concernant. Tomlinson est un enfoiré de première, l’incarnation même de la masculinité toxique et de tout ce qui cloche chez ceux qui évoluent dans notre milieu où tout n’est qu’apparence et coups bas : je ne viens rien avoir à faire avec lui. Je n’ai ni envie de faire la paix, ni envie de faire table rase. Tout ce que je désire, c’est qu’il se tienne loin de mon couple et qu’il cesse de répandre son venin. Je me moque qu’elle y adhère ou pas : elle le laisse faire ou, en tout cas, elle le pardonne toujours et c’est ça qui me pose encore aujourd’hui problème. Comme Harleen, il n’est pas posé à l’acteur assez de limites. Mais contrairement à mon ex, il n’en profite pas que pour être envahissant, il en profite également pour être mesquin et tenter de semer la graine de la discorde. Quoi qu’elle en pense, la mère de Posy n’a jamais fait ça. « J’avais pas envie d’avoir l’impression de te devoir quelque chose au sujet de ma carrière. C’est déjà suffisamment le cas. Je voulais avoir le contrôle, ou au moins la sensation de l’avoir. Mais j’ai été trop conne, je le sais, je suis désolée. » Je ne suis pas rancunier. Je ne suis pas fier au point d’être aveugle non plus. Toutefois, j’avais besoin de ces excuses, et qu’elle ne soit pas prête à en faire est peut-être ce qui a permis à la situation de dégénérer à ce point la dernière fois. Ce soir, je lui suis reconnaissant de me les présenter. « Merci. » Je ne remets pas en doute sa sincérité. Je sais qu’elle l’est. Ce qui me manque encore, c’est la certitude qu'au-delà de ses excuses, elle ne nous remettra pas dans ce genre de situation. Elle a annulé son clip. J’ai besoin cependant de plus, j’ai besoin que ma démarche, celle de poser des limites à Harleen, soit réciproque. Je trouverais injuste d’être le seul à faire des concessions, parce que c’en est, je n’avais pas besoin moi d’avoir ce genre de discussion avec Harls, je l’ai fait pour elle.

« C’est simple pour toi. » Peut-être. Mais elle n’est pas non plus la seule femme partageant la vie d’un homme avec ce genre de bagages et je ne peux pas les faire disparaître. Je n’ai pas assez œuvré à les alléger pour elle, j’en suis conscient et j’en conviens, mais maintenant, j’ai l’intention de tout faire pour que tout soit plus simple pour tout le monde. Je ne peux cependant pas écrire l’histoire non plus. « J’ai jamais dit que t’étais idiot. J’ai dit que tu crains qu’elle te retire ta fille et que c’est pour ça que tu restes passif. » Je ne peux pas la regarder dans les yeux et lui dire qu’elle a entièrement tort. J’ai passé beaucoup de choses à Harleen pour ne pas risquer de perdre Posy, mais une part de tout ce qu’elle m’extorque, elle y a de toute façon droit à mes yeux. Si elle décidait de faire valoir ses droits de la manière forte, cela entraînerait tout un tapage juridique - assorti d’un médiatique, puisque je suis une personnalité publique - dont je ne veux pas. Même sans les caprices de mon ex, je n’aurais jamais envisagé de laisser ma fille et sa mère vivre autrement que extrêmement confortablement. Je n’ai pas souvent pris mes responsabilités, mais je suis fier de pouvoir affirmer que en ce qui concerne tout ce qui gravite autour de Posy, je l’ai fait. « J’ai peur que le jour où elle décidera qu’elle veut plus que j’approche Posy, ça te contraigne à faire un choix qui n’en sera pas un en réalité. Je lui fais pas confiance. Ça se base sur rien en particulier, je peux juste pas rester sereine au sujet de quelqu’un qui se sert autant de quelqu'un d’autre pour ses propres intérêts. » - « Je te répèterai pas qu’elle fera jamais ça parce qu’elle n’a absolument rien contre toi. Tu sais, elle m’a dit qu’elle pense que tu es ma personne, comme son mec l’est pour elle. » Tout ce qui concerne ce raté me hérisse le poil mais, s’il n’y a pas une seule chose dont je doute, c’est de dévouement de Harls à son égard et d’à quel point elle place leur relation sur un piédestal. « Je sais que tu l’apprécieras jamais. Et c’est pas grave, vraiment. » J’aurais préféré qu’elle soit capable d’être un peu plus rationnelle la concernant, mais j’ai accepté qu’elles ne deviendraient pas amies. Ce que je voudrais, c’est simplement que l’évoquer ne soit pas immédiatement synonyme de problème. « Mais ce dont je veux que tu sois sûre et certaine, c’est que même si elle se mettait ce genre de chose en tête, je te laisserais pas. » Dans les faits, Harleen et moi aurions autant à perdre en cas de bras de fer autour de Posy. Moi, je verrais les projecteur se braquer sur ma fille alors que j’ai tout fait pour l’en empêcher mais elle, elle perdrait le confort de vie auquel elle s’est habituée. « Je vous choisirai toi et Posy. J’ai des droits en tant que père et si elle me faisait ce genre de chantage, je ferai en sorte de les faire valoir, même s’il faut que j’embauche les meilleurs avocats du pays et qu’on aille devant le juge pour ça. » Je suis souvent passif, c’est vrai. Mais je ne le serais pas si Harls tentait de me retirer l’une ou l’autre des femmes que j’aime.

« Tu vas me dire que c’est irrationnel, et je te réponds que ça l’est autant que de craindre que Micah réussisse à me faire gober que tu me manipules. Ça a jamais été le cas, je veux plus que tu continues de croire que je te défends pas, Midas. Je fais que ça. J’ai fait que ça au cours des neuf derniers mois. On a les mêmes craintes. Exactement les mêmes, à la différence que moi, ce qui me lie à Micah, c’est des souvenirs, et toi, ce qui te lie à Harleen, c’est Posy. Mais globalement, si on prend un peu de recul, ce que tu redoutes au sujet de ma relation avec Micah, je le redoute autant au sujet de ta relation avec elle. » Je secoue la tête, pas pour dire que je ne la crois pas, mais pour lui faire comprendre que ce n’est pas ça, le nerf de ma rancœur et de mon amertume lorsque cela concerne Micah. « Le problème c’est pas que je pense que tu me défend pas, Jo. » Elle le fait certainement sur le moment, j’en suis même persuadé. Elle a de la hargne, mais ce que je déplore, c’est qu’elle soit éphémère lorsque cela concerne l’acteur. « Le problème c’est que tu me donnes l’impression de tout finir par lui passer à un moment ou à un autre. » Et bien que je ne sache pas tout de leur relation, je me permets une hypothèse. « Et que je le soupçonne d’en être parfaitement conscient et d’en profiter, puisqu’il sait qu’il sera jamais vraiment puni au bout du compte. » Vu jusqu’où Tomlinson est allé, étant donné qu’elle semble déjà l’avoir pardonné, je me demande s’il existe une limite ou si, quoi qu’il fasse, quel que soit la gravité et la toxicité de son comportement, il lui suffira éternellement de lui adresser un grand regard triste pour avoir le droit à son pardon. Il en profite, mais elle le laisse faire, et c’est le cœur du problème à mes yeux. « J’ai posé des limites à Harleen. Si c’est pas suffisant, dis-moi ce dont tu as besoin de plus, et je le ferai. » Si tant est que, oui, ce soit raisonnable et porté par une raison rationnelle. Elle ne peut pas attendre de moi que je n’adresse plus le moindre mot à la mère de ma fille, mais je n’en attends même pas autant d’elle de mon côté.

« Ce que je suis pas prête à envisager, c’est de te partager avec elle. » J’ouvre la bouche pour lui répondre qu’elle ne me partage avec personne, mais elle semble anticiper ma pensée puisqu’elle poursuit et précise sa pensée avant que je n’ai le temps de parler. « Ce que je suis pas prête à envisager, c’est que nos moments tous les deux soient entrecoupés de mentions à elle, ou à ce que tu ressens ou pas pour elle, alors que c’est moi qui suis devant toi. Ça me donne le sentiment que tu penses que j’ai besoin d’être constamment rassurée, sauf que la moitié du temps, elle existe même pas pour moi. Quand je suis avec toi, je suis avec toi, le reste du monde, je m'en fous. Ça me donne aussi le sentiment que tu nous compares en permanence, et ça non plus, je suis pas prête à l’envisager. » C’est insensé : je n’ai jamais comparé Jo à Harleen. Si j’ai fait une chose de ce genre, c’est plutôt l’inverse et mon ex ne tient pas la comparaison. Toutefois, je me tais et je cogite plus qu’habituellement à ma réponse, conscient que je marche sur des œufs. « J’ai pas l’impression que je suis celui qui la ramène tout le temps sur le tapis, je… » Faisant preuve d’un peu plus de remise en question - j’accepte que mes doutes m’aient parfois poussé à tenter de rassurer Jo maladroitement. « Si je le fais, je suis désolé. Je te compare pas à elle, vraiment, je me suis jamais posé ce genre de question. Tout ce que j’ai toujours voulu, c’est te rassurer. Elle existe pas non plus quand je suis avec toi. » Je n’ai jamais songé de moi-même à la brune en compagnie de ma petite amie. J’ai peut-être mal interprété ses doutes, cependant, et cru qu’elle avait besoin de réassurance de ma part à ce propos quand ce n’était pourtant pas nécessaire.

« Pour le reste, j’aurais jamais entamé une relation avec toi si j’étais pas prête à l’envisager. J’ai accepté Posy. Je l’adore, je tiens à elle. Je fais tout pour ce que ça se passe bien avec elle, tu peux pas ne pas le voir. » - « Je le vois. Et je sais. » Je la rassure en secouant la tête et en récupérant à nouveau sa main dans la mienne. « Je le sais. Je parlais pas d’elle. » Je parlais de tout ce que cela englobe, d’avoir eu une enfant avant elle. Un enfant qui, par définition, vient avec une mère. Jo est géniale avec ma fille, je le lui ai déjà dit, et je ne suis pas aveugle non plus : je vois toute l’affection que l’une ressent pour l’autre lorsqu’elles passent du temps ensemble. « Elle a demandé après toi plusieurs fois quand je l’ai eue chez moi avant de partir en tournée. » Et j’ai lu dans les yeux de ma fille qu’elle était déçue que Jo ne vienne pas du tout nous voir de la semaine qu’elle a passée chez moi. « J’ai jamais dit le contraire. C’est l'une des choses que je t’ai dite quand on s’est revus avant le Revival, que t’as changé, et ça non plus, c’était pas un reproche. » Je hoche la tête, réceptionnant ses mots avec rien de plus - pour l’instant - qu’un air songeur. Il semblerait qu’à ce niveau, nous partagions tous les deux la même crainte infondée : celle de ne plus être ce que l’autre recherche, malgré tout ce que nous faisons pour nous accrocher.

« Je sais plus. » Sa main m’a à nouveau échappée lorsqu’elle suppose qu’elle ne me manque pas vraiment. Je ne cherche pas à la récupérer, accusant le coup de ce qui n’est pas un reproche, je le sais, mais qui sonne tout de même comme une accusation à mes yeux. J’ai beaucoup de défauts, mais ne suis-je pas un homme qui, à défaut de savoir dire, sait montrer à ses proches à quel point il tient à eux ? A quel point il les aime ? « Je sais plus pourquoi tu m’aimes. » Je fronce les sourcils, partagé entre mon incompréhension et le vent de panique qui s’empare de moi parce que Jo semble sur le point de s’effondrer que je n’ai jamais su comment gérer les pleurs des femmes, particulièrement les siens. « J’arrive plus à comprendre pourquoi tu m’aimes, et j’ai peur de te poser la question. » - « Mais enfin je… » Je cherche mes mots, avant de me redresser sur ma chaise, peu désireux de lui envoyer de mauvais signaux à cause de mon manque d’assurance. Il n’est pas synonyme d’hésitation. « Je t’aime parce que tu es toi. Parce que même si je te trouve des défauts - » Elle en a, et grandir, c’est acquérir peu à peu de l’objectivité - même si elle n’est pas complète - et ne plus aime l’autre parce qu’on le pense parfait mais avec toute ses failles. « Ils font pâle figure à côté de tes qualités de cœur. Tu es pas juste belle, tu es créative, intelligente, généreuse. » Certes, elle est parfois égoïste. Mais lorsqu’elle aime, elle ne se retient pas, elle ne fait pas dans la demie mesure et se donne toute entière. « Parce que tu es douce avec moi alors que tu peux être une épine dans le pied du reste du monde. Je suis plus un petit garçon qui voit uniquement tes qualités, tu sais. » Je l’étais lorsque nous nous sommes rencontrés, sans nul doute. « Mais je te choisis quand même les yeux fermés. » Au delà de ce que nous nous sommes dit, au delà des choses qui nous blessent et des problèmes que nous avons besoin de régler, je ne doute pas à ce sujet-là. « Toi et moi on est… » Je ne suis pas un grand romantique. Je ne sais pas lui dire qu’elle est mon âme-soeur, que j’ai toujours pensé qu’elle nous considérait comme tels, elle aussi. « On est un tout, non ? »




:sing: :
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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
la folie des grandeurs
  
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5
POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 00601d87c32792795f8915bda2faa82f67610c28
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 12b5ed7968518eac018b7422796b283815ad00d9
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 14b0d816f9b97eff952b17c444f189caf7edb646
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there Eb5602d06ee5f3b382f45b87b6feb42d85162dcb
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 5kwj
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there 2149d88d7c2509e7bb2ac07d09b473de3c9b3308
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : alexa demie
CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code)
DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 07/02/2020
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyVen 25 Oct 2024 - 12:37

Micah Tomlinson adore ce message



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@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

Un non de la tête suit la proposition de Midas de communiquer à propos des haters qui crachent sur Jo sur internet. Elle s’en fout. C’est dur, mais elle en a connu d’autres des insultes et des coups, alors ceux là ont certes un impact sur son moral, surtout lorsqu’ils concernent Ava, il ne la détruiront pas plus qu’autre chose. Une partie d’elle pense aussi que s’il veut s’en occuper, il le fera sans son aval. Elles résonnent encore, ses paroles à propos du contrôle qu’elle exerce sur lui, elle ne veut pas lui donner une occasion supplémentaire de prétendre qu’elle le mène à la baguette. C’est un homme, il sait ce qui est bon de faire après tout.

Elle aimerait que la conversation cesse. Elle le réalise après avoir fait son mea culpa et que Midas enchaine avec une question qui la fait le regarder fixement. Elle se demande à quel point il a besoin d’entériner le fait d’avoir raison pour lui poser cette question maintenant qu’elle s’est montrée vulnérable. Elle ne commente pas. Jo est dans une démarche d’honnêteté, elle fait profil bas, elle n’a pas la force d’argumenter avec panache dans tous les cas, ses jauges sont vides. Au bout d’un moment, elle lui dit la vérité "Micah est mon plus vieil ami, bien sûr que ça le concernait au moins un peu." Elle ne peut pas dire le contraire de toute façon. Elle l’a déjà fait, elle s’est fait envoyer paître dans les grandes largeurs, elle ne peut pas réitérer en avançant avoir voulu recueillir des excuses de la part du jeune homme à l’encontre de celui qui lui fait face "J’ai pas beaucoup de monde autour de moi. J’ai surtout pas beaucoup de monde autour de moi qui considère que je vaux le coup qu’on creuse et qu’on s’accroche. Lui l’a fait, et même après ça, il m’a jamais abandonnée, pas une seule fois." Elle prend une seconde pour penser aux dix ans d’amitié qu’elle entretient avec Micah. Elle sait qu’avant toute cette histoire avec Midas, ils ne s’étaient jamais brouillés. Toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit, ça ne veut pas dire que c’est facile pour autant "On se ressemble, ça me rend plus indulgente avec lui qu’avec n’importe qui." Elle l’avance sans certitude. Elle n’est pas psy, elle ignore ce qui la pousse à se montrer aussi accommodante. Tout ce qu’elle sait, c’est que ça part de leur amitié qui a toujours compté pour elle, elle ne le niera pas.

Elle lui offre un léger sourire contrit lorsqu’il la remercie pour ses excuses, passe au reste de leur conversation en s’ouvrant pour qu’il saisisse ce qui la chagrine. Elle sent tout de même qu’ils font du surplace, ça lui fait redouter qu’elle aura toujours tort dans tout ça, que ça concerne Micah, Harleen — dont la parole lui est rapportée par un Midas qui accorde plus d’importance à ce qu’elle a à dire de leur relation que ce que Jo a à en dire. Ça la blesse, ça la braque aussi, ainsi elle dit tout en haussant les sourcils "Super, j’ai gagné le tampon d’approbation de Harls." Elle ne sera pas plus sarcastique que ça. Malgré la blessure, elle prend sur elle, et repose son regard sur Midas qui reste buté sur sa vérité, celle qu’il lui offre sans détour et à laquelle elle veut croire. Elle crève toutefois d’envie de le contredire, elle crève d’envie de lui faire remarquer qu’aux Fidjis, il lui a laissé la responsabilité de faire un choix parce que lui-même s’en est déchargé, et que ce choix tournait à l’avantage d’une seule personne : Harleen. Que gagnerait-elle à remettre ça sur le tapis si ce n’est d’être à nouveau accusée d’être une enfant ?

Elle l’écoute. Elle la ferme. Elle ne fait que le regarder avec les yeux mouillés. Enfin, elle finit par rétorquer à ce qu’il lui dit en retour "Non, le problème c’est moi, mes motivations, et ma façon d’agir. Autant résumer les choses comme ça, on gagnera du temps." Jo en a assez des courbettes. Elle laisse basculer sa tête en arrière en espérant que la tension qu’elle sent se loger au niveau de sa nuque se détende, mais son corps est une corde raide, prête à lâcher à la moindre seconde. Elle ferme fort les yeux, voit des étoiles, et après un temps, elle se redresse en faisant rouler ses épaules pour les détendre, elles aussi. Elle ne veut pas s’échiner à lui expliquer à nouveau pourquoi elle est complaisante avec Micah, elle l’a fait quelques instants plus tôt ; elle ne veut pas non plus lui faire remarquer qu’elle l’a frappé, qu’il a donc été puni. Ça ne compte pas pour Midas, alors elle demande de but-en-blanc "Qu’est-ce que t'attends de moi à propos de lui ?" Elle précise "Si tu me dis pas ce que je dois faire, je trouverais jamais la bonne solution. Tout ce que j’ai envisagé jusqu’à maintenant, tu l’as considéré comme insuffisant ou irrespectueux, alors une bonne fois pour toutes, dis-moi ce que je dois faire." Elle ne lâche pas le morceau cette fois. Elle soutient son regard avec plus de combativité que ces dernières minutes et complète, une octave en-dessous "Que ça te donne le bon rôle ou pas, je m’en fous. C’est moi devant toi là ; pas un journaliste, pas un fan, pas ta fille, pas ta mère : c’est moi, putain." En d’autres termes, elle ne flanchera pas face au moins beau de sa personnalité "Dis-moi." répète-t-elle, calme, mais déterminée. S’il veut lui donner un ordre, un vrai, qu’il le lui donne maintenant, merde.

De son côté, elle n’a rien à lui demander de plus au sujet de l’autre. Toutes ses requêtes seront rejetées, c’est à elle de se satisfaire des limites qu’il lui a fixées, elle l’entend, même si le côté le plus exigeant d’elle lui laisse entendre qu’il aurait pu faire plus encore. Elle secoue la tête à la négative pour la première partie de sa phrase, profite de la seconde pour lui faire "Ce dont j’ai besoin, c'est que tu me comprennes et que tu me soutiennes, pas que t’invalides ce que je ressens en me voyant comme une pauvre gamine névrosée et mal éduquée." Du reste, elle le laisse remonter ses souvenirs pour qu’il mette seul le doigt sur les fois où il a mentionné la mère de sa fille sans crier gare histoire de rendre caduque la défense qu’il lui offre en prétendant ne pas avoir l’impression de l’avoir fait. Elle ne veut pas être obligée de lui donner les exemples pour lui prouver le contraire, elle lui laisse donc le temps et finit par accepter ses excuses d’un signe de tête lorsqu’il consent que s’il l’a comparée à elle, c’est pour la rassurer. Elle n’argumente pas plus. En revanche, elle craque pour de bon lorsqu’elle parle de Posy. C’est ce qui la touche le plus, elle ne comprend pas pourquoi. Elle ressent juste une vague d’émotion s’emparer d’elle quand elle se défend de faire ce qu’elle peut pour s’acclimater à cette enfant qui n’est pas la sienne et déplore que Midas ne s’en rende pas compte. Il lui soutient le contraire, lui dit que sa fille l’a réclamée avant qu’il ne parte en tournée. Malheureusement, elle ne sait pas quoi faire de cette information.

Alors elle n’en fait rien, ils en ont assez sur leur assiette. Elle sèche ses larmes, partage ses doutes avec lui, et gagne le sentiment de quémander des compliments. Ça la gêne, elle n’a jamais fait ça : elle sait ce qu’elle vaut, Jo. Pourtant, elle s'avoue au moins à elle-même que, par les temps qui courent, ça lui ferait du bien d’entendre qu’on l’aime pour du beau, du doux — qu’elle se sentirait moins minable. Sauf qu’elle reçoit en plein visage toute la maladresse d’un homme qui est certes d’un talent indéniable pour chanter ses sentiments, qui tâtonne lorsqu’il s’agit de les exprimer autrement. Elle ne s’attendait pas à ce que la première chose qui lui vienne à l’esprit lorsqu’elle lui demande pourquoi il l’aime soient ses défauts. Elle a beau savoir que Midas est gauche, son ego ne supporte pas d’entendre l’homme qu’elle met au-dessus du monde entier se contenter de l’aimer pour des qualités aussi banales que celles qu’il déclame juste après et qui font pâle figure face à l’insistance presque insultante qu’il déploie en contrepartie pour souligner combien elle est imparfaite. Elle baisse la tête en ouvrant la bouche, seulement elle ne trouve rien à répondre. Le temps d’une seconde ou deux, elle accuse le coup et ne relève les yeux que lorsqu’il reprend la parole "T’as l’air de chercher à t’en convaincre." Qu’ils sont un tout. Son coeur ne tient plus à grand-chose, il est broyé par la réflexion qu’elle se fait et qui vient de l’observation qu’elle fait de lui, surtout de l’obstination qu’elle met à intercepter ses pensées "T’arrives pas à me dire que je suis ton âme soeur alors que c’est ce que tu penses, non ?" Un sourire triste effile sa bouche "C’est marrant, c’est ce que je t’aurais dit tu sais, si tu m’avais demandé pourquoi je t’aime." Qu'il est son âme soeur. Elle inspire profondément, puis reprend "Je t’aurais aussi dit que je me fous qu’on soit si différents, que je me fous que ça semble insensé au reste du monde que ça fonctionne entre nous. Quand on est tous les deux, tout s’équilibre, tu t’en rends compte ?" Elle espère que oui, sinon elle aura définitivement le sentiment de n’être qu’une pauvre conne "Tu m’apprends la normalité malgré ce qu’on fait pour vivre, ça me fait du bien. Tu me fais du bien." Au cas-où, elle incline la tête pour ne pas briser le contact de leurs yeux si jamais il baisse la tête à son tour "Et toi ? Est-ce que je te fais du bien ? Est-ce que t’es heureux avec moi ? Est-ce que mes rares qualités valent vraiment le coup que tu supportes mes nombreux défauts ?" Ses prunelles lui lancent un sans mentir télépathique. Elle a eu l’impression que non lors de leur dernière discussion, c’est en partie pour ça qu’elle est partie. Ainsi, elle l’interroge, tentant elle aussi d’arrêter de tirer des conclusions, et apporte un peu de précision au travers de ce qu’elle ressent "Je me sens enfin en sécurité avec toi, je crois te l’avoir jamais dit. J’ai plus besoin de me barricader, de me mettre des barrières, ou de faire semblant d’être… je sais pas, un personnage plus qu’une personne." Sa vue se brouille, mais elle tient bon "Et y a qu’avec toi que c’est possible ça." Elle le dit sans rougir. Si sa voix vacille un peu, elle persiste "Y a jamais aucun choix qui s’est imposé à moi." Elle opine pour l’appuyer "Jamais. T’es pas une option pour moi. Je sais plus bien si je dois te croire à propos de ce que tu ressens pour moi, pas après avoir pensé que tu le subis. Mais je sais un truc, et c’est que t’es mon tout à moi, et que tu le resteras, même si tu veux plus de moi." En effet, elle ne sait peut-être plus très bien comment appréhender ce que Midas ressent pour elle. Il a semé le doute malgré tout, elle craint d’exercer un pouvoir inconscient sur lui, ça la torture sincèrement, et elle a besoin de temps pour s’ôter cette idée de la tête. Mais ce qu’elle ressent pour lui, c’est limpide, et elle le lui offre sans aucune concession pour qu’il entende que l’influence que lui a sur elle est probablement la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée. Est-ce que la réciproque s’applique ?


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












    :sing::

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Midas Sterling
Midas Sterling
la nuit des temps
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(mine #34) i wish we stayed just like we were up there IAeu3cF Présent
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion
STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.)
MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre.
LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville.
(mine #34) i wish we stayed just like we were up there SA3KN
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptySam 26 Oct 2024 - 21:29

Jo Carter adore ce message


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crédit gif - crédit/ssoveia
Midas Sterling & @Jo Carter

Je ne prends pas parole sur les réseaux. Mes profils sont gérés la plupart du temps par mes assistantes, sauf lorsque je décide de poster une photo sans la moindre légende, comme l’inapte que je suis. Je ne leur prête pas une grande attention, excepté lorsque l’on me colle sous les yeux des rumeurs ou propos révoltants. Si Jo ne me demande pas de prendre la parole, je ne le ferai pas, à moins d’être interrogé directement à ce sujet par un journaliste. Cela dit, la possibilité que cela arrive étant élevé, les chances que je dise au moins que je veux que l’on la laisse tranquille ne sont pas si minces que ça.

« Micah est mon plus vieil ami, bien sûr que ça le concernait au moins un peu. » Ma mâchoire se contracte. Je suis content que Jo soit honnête avec moi, je me demande si elle l’a déjà été le concernant, mais ce n’est pas pour autant que j’aime entendre cette vérité. Nos regards sont restés fixés longtemps l’un dans l’autre avant qu’elle finisse par l’avouer et je trouve ça triste, que ça lui coûte autant d’être honnête avec moi à ce sujet. Mon but n’était pas de lui reprocher quoi que ce soit, mon but était simplement que toutes les cartes soient posées sur la table. Je me demande à quel point nous avons un avenir, si l’exercice est à ce point compliqué pour elle, puisque je n’envisage pas d’une relation où la transparence ne soit pas de mise. Je suis conscient qu’elle travaille sur beaucoup de choses, et je sais qu’elle s’ouvre de son mieux, mais est-ce sain pour nous, pour elle, que nos visions du couple soient si différentes l’une de l’autre ? Est-ce réellement le cas ? J’aimerais dire que je ne suis que certitudes. Sauf que la seule que je possède à l’heure actuelle, c’est que je suis fou d’elle. Pour ce qui est de nos d’arriver à trouver l’équilibre, je ne sais plus. « J’ai pas beaucoup de monde autour de moi. J’ai surtout pas beaucoup de monde autour de moi qui considère que je vaux le coup qu’on creuse et qu’on s’accroche. Lui l’a fait, et même après ça, il m’a jamais abandonnée, pas une seule fois. » Bien sûr qu’il ne l’a pas fait, mais c’est à mes yeux intéressé : il rêvait et rêve encore de la mettre dans son lit. Il voit en elle quelque chose de bien différent de ce qu’elle voit en lui. Je le pensais déjà l’an dernier et, suite à notre échange musclé, on ne pourra plus me l’ôter de l’esprit. « On se ressemble, ça me rend plus indulgente avec lui qu’avec n’importe qui. » Je ferme les yeux un instant, prends une respiration profonde avant de rouvrir mes paupières pour poser sur elle un regard triste. « T’es tellement plus que ce que tu crois être. » Puisque si elle pense réellement qu’ils se ressemblent, à mes yeux elle se trompe. Lui est un enfant, un gamin égoïste, superficiel et capricieux. Je mentirais si j’affirmais que Jo n’est jamais capable de faire preuve de ce genre de défauts, j’ai moi-même les miens, mais contrairement à Tomlinson elle est aussi et surtout bien plus que ça. « Tu lui ressemble pas. Ou certainement pas autant que tu le penses. » Et c’est triste qu’elle en soit si convaincue. « Mais merci d’avoir été honnête avec moi. » Que je tranche, sans en révéler plus sur tout ce que cela m’inspire. Moi-même, je ne le sais pas trop, j’ai besoin de temps pour prendre du recul sur la façon dont je me sens.

« Super, j’ai gagné le tampon d’approbation de Harls. » J’ignore comment réagir au fait qu’elle ne retienne que ça de tout ce que j’ai pu dire. J’ignore comment gérer l’amertume que je ressens quand tout ce qu’elle trouve à me servir après mes affirmations, mon authentique promesse, elle ne trouve que son sarcasme à m’offrir. Je ne lui demandais pas de me remercier, je ne lui demandais pas non plus de me sauter au cou. Mais dire que je ne suis pas déçu par sa réaction, ce serait un mensonge. Je l’observe un moment, mon regard dans le sujet, avant de pousser un long soupir et de poser mon coude sur la table pour déposer ma joue dans le creux de ma main. Je crois qu’avant tout le reste, je suis surtout triste. « Pourquoi tu fais ça Jo ? » Je fais de mon mieux pour ne plus appeler mon ex par son surnom depuis que j’ai compris - avec un peu d’aide - que c’était indélicat. Est-ce à ça que notre relation va ressembler ? A la femme que j’aime qui pointe toutes mes erreurs du doigt avec un sarcasme qui me hérisse le poil dès qu’elle sera en colère ou piquée au vif ? J’aime Jo de tout mon coeur, mais je ne suis pas certain d’aimer cet aspect de sa personnalité. « T’as écouté ce que je t’ai dit ou bien t’es même juste restée bloquée à la première phrase ? » Parce que je le pensais de tout mon cœur. Pourquoi me livre-t-elle ses craintes si elle ne m’écoute pas lorsque je la rassure avec toute ma sincérité ? Si tout ce qu’elle retient, c’est ce qui lui donnera les munitions pour me railler.

« Non, le problème c’est moi, mes motivations, et ma façon d’agir. Autant résumer les choses comme ça, on gagnera du temps. » - « Laisse-moi parler putain s’il te plait. » Avant de te mettre sur la défensive à l’instant où je commence chaque phrase, chaque tirade. Il n’y a pas de brusquerie dans le ton de ma voix. Simplement la supplique d’un homme qui fait de son mieux pour tenter de mettre des mot sur les maux alors qu’il n’y est pas habitué. Au contraire, je m'exprime avec toute la douceur dont je sois capable - et je suis capable de beaucoup, à ce niveau - pour qu'elle comprenne l'étendue de mon désarroi. J’ai l’impression qu’elle comprend tout à l’envers et que la situation m’échappe totalement, et je n’aime pas ça, le fait de ne rien pouvoir contrôler. Pourquoi m’a-t-elle demandé de venir si elle n’est pas prête à écouter et à avancer ? Si elle reste bloquée exactement sur les mêmes points que lors de notre dispute ? Peut-être avait-t-elle raison, peut-être était-ce trop tôt, mais pas pour moi. « Qu’est-ce que t'attends de moi à propos de lui ? Si tu me dis pas ce que je dois faire, je trouverais jamais la bonne solution. Tout ce que j’ai envisagé jusqu’à maintenant, tu l’as considéré comme insuffisant ou irrespectueux, alors une bonne fois pour toutes, dis-moi ce que je dois faire. » Je ferme les yeux et secoue presque imperceptiblement la tête. Est-ce ça l’impression qu’elle veut me donner ? Que je dois lui forcer la main pour avoir le droit à une attitude équitable ? Elle s’enflamme et s’insurge pour un surnom et quand Harleen entre chez moi comme dans un moulin, mais elle oublie qu’elle lui a proposé de figurer dans un putain de clip. « Que ça te donne le bon rôle ou pas, je m’en fous. C’est moi devant toi là ; pas un journaliste, pas un fan, pas ta fille, pas ta mère : c’est moi, putain. Dis-moi. » - « Je veux savoir quelle est la limite que tu lui poses Jo avant d’arrêter les frais, puisque visiblement me cogner et tenter de te convaincre qu’on a rien à foutre ensemble toi et moi en est pas une. » Je veux avoir toutes les cartes en mains, je veux savoir dans quoi je m’engage. « Je veux savoir si y’a une limite aux secondes chances auxquelles il a le droit après avoir tenté une énième fois de te convaincre qu’on a rien à faire ensemble toi et moi. » N’est-ce pas naturel ? N’est-ce pas humain, que d’estimer que ce genre d’attitude n’a rien à faire dans une amitié. « Parce que moi ce que je vois, c’est qu’il est juste pas capable d’accepter que t’es heureuse. Et j’appelle pas ça un ami. » Je doute que les autres personnes qu’elle considère comme telles agissent de la sorte. Mais que lui faut-il de plus pour ouvrir les yeux à son sujet.

« Ce dont j’ai besoin, c'est que tu me comprennes et que tu me soutiennes, pas que t’invalides ce que je ressens en me voyant comme une pauvre gamine névrosée et mal éduquée. » - « Je te vois pas comme ça. » Bien sûr, elle m’a parfois montré des côtés de sa personnalité qui ne figurent pas parmi les plus beaux. Pour autant, jamais je n’envisagerai de la réduire à ce genre de chose. Ma tendance à juger trop rapidement et ma vision manichéenne du monde s’arrêtent à elle, elle est mon exception, l’une des rares dont je sois capable de voir les différentes facettes. « J’ai dis des choses qui dépassaient ma pensée, la dernière fois. Ou en tout cas, rien n’est sorti comme il fallait… » Nous l’avons tout les deux fait, et je ne rougis pas d’être le premier à le reconnaître et à présenter mes excuses à ce sujet. Il en faut bien un, et cela n’a pas d’importance à mes yeux, l’identité de celui qui fait le premier pas. « Je suis désolé. Et crois pas que j’entends pas ce que tu me dis. » Les efforts doivent aller dans les deux sens, et j’essaie, vraiment, j’ai l’intention de continuer à essayer. Je ne demande pas sans rien donner en retour, je ne l’envisage pas.

« T’as l’air de chercher à t’en convaincre. » J’ai écrit des dizaines de chansons qui parlaient d’elle. Là aussi, je donnais l’impression de tenter de me convaincre de quoi que ce soit ? Ne voit-elle pas qu’elle s’est insinuée dans chaque veine, dans chaque cellule de mon corps et qu’elle m’obsède ? Je n’ai pas besoin de me convaincre que je l’aime, loin de là. Et je ne cherche pas non plus à guérir de mes sentiments pour elle, je ne considère pas en avoir besoin, pas plus que je n’en ai envie. « T’arrives pas à me dire que je suis ton âme sœur alors que c’est ce que tu penses, non ? » Je ne l’ai pas convaincue. Je n’ai pas fait mouche, et je me demande si c’est de ma faute ou si l’estime qu’elle a d’elle même me met des bâtons dans les roues. Je suis un grand romantique, mais je le suis bien plus au travers de mes actes que de mes mots ou de grands discours. Je ne suis doué pour ces derniers que lorsque je peux les coucher sur une partition. « C’est marrant, c’est ce que je t’aurais dit tu sais, si tu m’avais demandé pourquoi je t’aime. Je t’aurais aussi dit que je me fous qu’on soit si différents, que je me fous que ça semble insensé au reste du monde que ça fonctionne entre nous. Quand on est tous les deux, tout s’équilibre, tu t’en rends compte ? » Bien sûr que tout ce qu’elle dit fait sens, que tout ce qu’elle dit est vrai. Avec elle, je me sens bien, et je déplore que ce soit plus compliqué que ça, qu’il faille encore que je le lui prouve pour qu’elle y croit. « Tu m’apprends la normalité malgré ce qu’on fait pour vivre, ça me fait du bien. Tu me fais du bien. » Mes sentiments me prennent à la gorge, et si ma mâchoire tremble, ce n’est pas de colère, ce n’est que parce que je tente de me contenir. Je n’ai pas envie de pleurer comme un gosse, pas là, pas alors qu’elle-même est tant à fleur de peau. J’ai toujours aspiré à être son roc, à Jo. Ces derniers temps, j’ai le sentiment que nous nous sommes fait plus de mal que de bien, mais cela n’a jamais remis en cause ce qu’elle affirme pour autant, pas pour moi. Les bas de notre relation ne me font pas douter de tout ce que je ressens pour elle et de tout ce qu’elle m’apporte elle aussi. « Et toi ? Est-ce que je te fais du bien ? Est-ce que t’es heureux avec moi ? Est-ce que mes rares qualités valent vraiment le coup que tu supportes mes nombreux défauts ? » Ai-je tout dit de travers ou bien est-ce elle qui ne comprend rien comme je le voudrais ? J’admets ne plus avoir de certitude à ce sujet. La flamme qui s’allume dans mes yeux en l’écoutant parler, c’est sans conteste celle de l’inquiétude. J’ai le sentiment que la situation est en train de nous échapper et je n’ai pas peur d’admettre que cela me fait peur. « Je me sens enfin en sécurité avec toi, je crois te l’avoir jamais dit. J’ai plus besoin de me barricader, de me mettre des barrières, ou de faire semblant d’être… je sais pas, un personnage plus qu’une personne. Et y a qu’avec toi que c’est possible ça. Y a jamais aucun choix qui s’est imposé à moi. Jamais. T’es pas une option pour moi. Je sais plus bien si je dois te croire à propos de ce que tu ressens pour moi, pas après avoir pensé que tu le subis. Mais je sais un truc, et c’est que t’es mon tout à moi, et que tu le resteras, même si tu veux plus de moi. » - « Y’a aucun monde où je voudrais plus de toi. » Je l’affirme presque d’une voix de petit garçon, profondément touché par ses mots. Je le sais tout ça au fond. Mais puisque les actes de ma petite amie ne sont pas toujours alignés avec ses mots, il m’arrive pas d’en douter, mais de ne pas savoir où me situer, ou ce qu’il convient d’accepter par amour. Je ne me suis pas toujours senti choisi ces derniers mois, c’est vrai et le nier ne nous mènerait à rien. Suis-je le problème ? Je n’en sais rien, j’ai l’impression de ne plus rien savoir du tout. « J’ai écrit des dizaines de chansons, des albums tout entier qui parlent de toi et de ce que je ressens pour toi. » Je ne lui demande pas d’être reconnaissante ou de me remercier. Je tente maladroitement de lui expliquer que je ne suis peut-être pas doué pour les grands discours, mais que certaines choses parlent d’elle-même, non ? A tort, je comprends que ce qu’elle attend, c’est que je lui prouve que je l’aime, alors que je ne savais pas que nous en avions besoin et, forcément, je panique. « Tu sais, je sais que je sais pas dire les choses autrement que comme ça. J’essaie, mais je suis pas doué pour être un beau parleur ou pour les grands discours. Mais ça, ça compte pas pour quelque chose ? » Tout ce que j’ai bien mieux su dire accompagné d’une mélodie. « Je dois vraiment encore te prouver que je t’aime et que je t’ai choisie, qu’on m’a rien imposé du tout ? » A quel moment s’est-elle seulement mis ce genre de chose en tête ? « Quand je t’ai dit tout ce que je voulais faire avec toi - » La demander en mariage lorsque ce serait le bon moment, fonder une famille avec elle, vieillir avec elle. « - c’était sincère. Ça aussi, ça compte pour du beurre parce que j’ai pas trouvé les bons mots ? » Je suis aussi désemparé que j’ai l’air profondément perdu. « Tu m’a parlé de tes motivations pour participer au Revival l’autre jour. Tu crois que je l’ai fait pour, moi ? Tu m’as rejeté quelques mois avant ça - » Et je ne lui en veux pas. Je ne réécrirai pas l’histoire, elle avait toutes les raisons du monde d’être blessée. « - et je comprends pourquoi tu l’as fait. » J’anticipe le fait qu’elle puisse le prendre comme un reproche alors que cela n’en est pas un. « Mais j’ai quand même fait des pieds et des mains pour que tu acceptes de participer. Tu penses vraiment que c’était juste parce que je voulais chanter avec toi ? » Je n’avais rien à gagner à participer à l’émission. Tout le monde a trouvé l’initiative au mieux inutile, au pire risquée ou mauvaise. « Je sais plus quoi faire pour te prouver que j’ai envie d’être avec toi, que je suis heureux que quand t’es là. Je sais même pas si tu doute à cause de ce que je fais ou à cause d’autre chose. » Quoi ? Je l’ignore. Je ne suis pas un fin psychologue. Et je ne comprends pas pourquoi elle nous met des bâtons dans les roues puisque beaucoup de choses n'ont plus rien à voir ni avec Micah, ni avec Harleen, je ne suis pas idiot. Je combats un sentiment bien plus profondément ancré en elle, un sentiment dont je peine à comprendre l'origine, ou même à savoir si j'en suis responsable.




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Jo Carter
Jo Carter
la folie des grandeurs
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ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie
STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024)
MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award
LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas
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POSTS : 10983 POINTS : 2510

TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #A4508B
RPs EN COURS :
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
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CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
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JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so

ollie#2midas#35micah#11megan#14cleo#2kendall

RPs EN ATTENTE :
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
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DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
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STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
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DC : mavis barnes & alma barton
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
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Message(#)(mine #34) i wish we stayed just like we were up there EmptyDim 27 Oct 2024 - 15:37

Midas Sterling adore ce message



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@Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia

Jo n’est pas en position de pouvoir contredire Midas. Elle n’en a pas envie de toute façon. Elle tient à Micah, mais plus elle réfléchit, plus elle songe que s’il n’avait pas réagi comme il l’a fait, les choses auraient pu mieux se passer. Elle avait accédé à la requête de Midas de cesser l’ambiguïté via Instagram, elle avait même remis les pendules à l’heure avec lui sans s’en vanter auprès de son petit ami, craignant de tomber bas en allant remuer la queue sous son nez pour qu’il la félicite d’être une bonne fifille. Elle l’avait bel et bien fait, cependant, et les choses étaient encore plus claires qu’elles ne l’étaient pour elle qui n’avait pas besoin de ça, en paix avec ses sentiments, lesquels restent encore aujourd’hui tout sauf ambigus. À une époque, en entendant Midas lui affirmer qu’elle ressemble moins à Micah qu’elle ne le pense, elle aurait essayé de le convaincre qu’il ne sait pas de quoi il parle. A quoi bon le faire désormais ? Elle le regarde, voit qu’il pense ce qu’il dit, et conclut dans l’intimité de ses pensées que sa jalousie et que le poing qu’il s’est pris dans la figure ne peuvent pas être les seules sources de l’avis négatif qu’il lui réserve. Qu’a-t-il vu qui lui a échappé ? Elle s’arrête sur la possibilité qu’elle se soit mise des oeillères parce qu’elle a la trouille que son amitié avec Micah ne soit qu’une vaste supercherie. Qu’est-ce qu’il pourrait retirer de leur amitié ? C’est plutôt simple en réalité. Midas lui en a déjà fait part, elle n’a juste pas voulu l’entendre, insupportable tête de mule qu’elle est. Est-elle vraiment aussi naïve que ça, putain ? Sans doute, et elle s’en veut. Ainsi, elle ne le défend pas, puisque finalement, il lui semble qu’il n’y a rien à défendre.

Elle laisse couler les mauvaises pensées que Midas réserve à celui qui endosse le rôle d’ennemi à ses yeux. Elle a au moins compris ça, qu’elle ne pourra jamais contraindre ni l’un ni l’autre à s’apprécier. Commencer par l’accepter, c’est faire un bout du chemin et laisser de côté une obstination basée sur son propre confort à jouir du meilleur des deux mondes sans faire de concessions. Il faut qu’elle en fasse, il faut que ce soit radical. Elle libère une respiration, a l’impression de l’avoir retenue beaucoup trop longtemps quand, à la suite du jeune homme, elle murmure "J’aurais dû l’être plus tôt." Honnête. Elle peut au moins admettre ça, qu’elle aurait dû ne pas déroger à cette règle pour protéger son couple et ne pas donner l’impression à la seconde moitié qui le forme qu’elle le négligeait au détriment d’un autre. C’est faux, mais elle saisit, avec un peu de recul qu’elle a envoyé le mauvais signal en ne calant pas ses actes sur le reste.

Jo a tellement de choses à déconstruire que ça lui donne le vertige. Elle n’aimerait pas emmener Midas dans sa chute, mais la vérité, c’est qu’elle a besoin de lui pour corriger ses failles, et que parce qu’elle l’aime, qu’elle ne voit que lui, qu’elle ne se sent à l’aise qu’avec lui pour être vulnérable, elle lui offre parfois le pire de sa personnalité. Son sarcasme pointe et atteint Midas qu’elle sent las, mais pas moins déterminé à la comprendre. C’est une belle preuve d’amour, la seule qui devrait compter. La partie la plus douce d’elle-même est en mesure de le comprendre, celle qui n’est que dureté, elle est agacée, probablement plus contre elle-même que contre lui. Elle sait que ses problèmes de caractère sont une plaie, peut-elle seulement les justifier ? Surement. Ils leur faudraient toutefois plus d’une vie pour qu’elle réussisse à faire table rase de ses mécanismes de défense ; il ne lui faut qu’une seconde pour répondre à la question qu’il lui pose maintenant. Pourquoi tu fais ça Jo ? "Parce que je supporte pas que t’aies pu l’aimer plus que moi le temps d’un putain d’orgasme." C’est loin d’être beau comme justification. Tout est irrationnel dans sa détestation de la mère de Posy. Jo ne pourra jamais apprécier Harleen pour tout ce qu’elle lui a déjà dit, pour cette confiance qu’elle n’a pas en elle, pour ce mépris qu’elle lui réserve pour profiter sans gêne de sa bonté, pour cette jalousie tenace qui la rend folle quand elle s’arrête sur la vérité qu’elle a été là à un moment où ça aurait dû être elle à ses côtés. Mais avant tout, c’est parce qu’elle sait que Midas l’a aimée, qu’il s’en est contenté même si ça n’a pas duré, et que ça la bouffe qu’il puisse avoir eu l’ombre d’un projet avec elle ; il lui a fallu un temps infini pour admettre qu’il l’aimait elle, mais il ne lui a fallu que quelques coups de reins pour qu’elle devienne une part importante de son monde, elle trouve ça injuste au point de lui faire oublier l’essentiel : la promesse qu’il vient de lui faire. Elle quitte ses yeux des siens, prend une autre profonde inspiration en même temps qu’il la recadre avec douceur. Le message est clair : arrête, Jo. Ça tremble en elle, mais il a raison de le faire. Il la traite comme une sale gosse avec un trouble de l’attention, pas foutue de considérer plusieurs choses à la fois, choisissant ce qui lui donnera l’avantage dans ce combat qu’elle mène toute seule parce que Midas n’est pas son ennemi, au contraire. Elle l’oublie parfois ; on lui a appris à parer les coups de ceux qui sont censés l’aimer, à mordre pour éviter qu’ils ne la battent, pas à prendre une main tendue dans sa direction comme les prémices d’une caresse "J'ai écouté. Je t’ai entendu." Elle marque une pause, remet de l’ordre dans ses paroles pour enfin revenir dessus "Je le souhaite pas tu sais, que ça se passe comme ça et qu’elle te fasse chanter à propos de Posy. Je souhaite pas non plus qu’elle te contraigne à faire un choix." Même pour prouver qu’elle a raison, Jo ne souhaite pas que Posy se retrouve au milieu d’une bataille pareille. Elle anticipe juste, parce qu’au contraire de Midas, elle sait que les membres d’une même famille peuvent se détruire entre eux, et qu’elle préfère se préparer au pire que se raconter des histoires au sujet du meilleur. Déconstruction, il faut qu’elle y travaille "Tu me le promets ?" Que le choix qu’il fera sera aussi évident qu’il le lui a affirmé ?

A nouveau, elle se fait remettre sur les rails. Elle consent à le laisser parler, et à lui faire entendre qu’elle répondra à une demande claire et précise au sujet de Micah, même si ça le fait passer pour un mâle dominant. Elle se fout complètement de l’image que ça leur donne, ça les regarde tous les deux. Leur conversation est privée, protégée, elle ne le jugera pas de se montrer un tantinet autoritaire. Mais Midas est trop doux pour la contraindre, ça ne la surprend pas de l’entendre lui poser une question plutôt que de lui ordonner quoi que ce soit "C’était ça la limite. Je suis allée lui coller mon poing dans la figure, tu crois que c’est pour quoi ?" Elle n’a pas besoin de réponse "J’ai pas fait semblant d’être furieuse après ça. Je l’aurais jamais cru capable de ça, j’avais envie de le tuer." Alors pourquoi est-elle revenue sur sa décision plusieurs semaines après ? "Il s’est excusé." Elle le dit d’une toute petite voix, aveu de culpabilité qui s’infiltre sous sa peau qui se marque de chair de poule en même temps. C’est con, mais ça l’a touchée, que Micah lui dise pardon, et parce qu’elle n’est qu’une putain d’humaine, elle a flanché en se disant que le reste viendrait, et que comme elle, il redescendrait en pression, qu’il prendrait du recul et réaliserait que son attitude n’était pas adaptée "Je l’ai cru. J’ai surtout cru que s’il pouvait mettre sa fierté de côté pour faire amende honorable auprès de moi, il le ferait aussi auprès de toi. Je sais, t’en as pas besoin, mais moi j’en avais besoin, et j’ai seulement… j’ai seulement voulu y croire, ça m'a rendue… ça m’a rendue…" Manipulable "Putain." Elle réalise ce qui s’est passé. Ça fait peser sur ses épaules un poids trop lourd qu’elle a besoin d’alléger en posant soudainement ses deux coudes sur le bord de la table. Son corps s’affaisse doucement, elle en perd son élégance le temps de quelques instants, celui qu’il lui faut pour venir à bout de ce qu’elle éprouve sur le moment : de la trahison. Elle ne regarde pas Midas à ce moment-là, pourtant ses yeux cherchent quelque chose au-dessus de sa tête tandis que ses deux mains se posent sur sa bouche quand elle se rend compte que, malgré ce qu’elle pensait, elle s’est fait retourner le cerveau par quelqu’un qu’elle considère comme son jumeau. Elle a les yeux noyés de larmes lorsqu’elle les posent de nouveau sur Midas dont la conclusion s’imbrique à la perfection avec ce qu’elle vient de comprendre. J’appelle pas ça un ami "Je suis désolée." Elle le dit avec la gorge tellement serrée que sa voix a complètement changée. Elle ferme les yeux, et puis elle retire ses mains de sa bouche, tentant de déglutir en même temps qu’elle se redresse. Après une seconde, elle ajoute "Je suis désolée d’avoir été aveugle à ce point." Surtout d’avoir considéré que ce que Micah reprochait à Midas n’était pas applicable à lui-même alors que là, elle prend conscience que ça a été le cas.

Elle a besoin d’une gorgée d’eau, et elle l’a prend après avoir apposé ses conditions à Midas qui rebondit dessus sans qu’elle ne juge nécessaire de le faire de son côté. Elle pourrait lui rappeler tout ce qu’il lui a dit lors de leur dispute et qui contredit qu’il ne la voit pas comme une pauvre gamine névrosée et mal éduquée, mais ce serait alimenté par sa mauvaise foi qu’elle veut tenir à l’écart. Elle n’a pas dit que des jolies choses non plus, elle serait bien mal placée pour lui reprocher quoi que ce soit "Je sais." Elle sait que la colère est un poison, il est celui qui se répand dans ses veines bien trop souvent pour qu’une partie d’elle ne sache pas déjà que ça a aussi été le cas de Midas l’autre fois. Reste une chose, qu’elle lui dit sans délai "Ça fait pas moins mal pour autant. À toi, à moi." À nous. La preuve en est, chaque chose qu’il lui a dites, elles l’obsèdent depuis, poussée sans ménagement du piédestal qu’elle pensait occuper au même titre que les plus belles récompenses qu’il a remportées "Moi aussi." Elle aussi est désolée. C’est timide, ce n’est pas insincère. Elle a juste le sentiment d'avoir tant de choses à se faire pardonner qu’elle ne sait plus comment s’y prendre pour que ça ne paraisse pas répétitif.

Ça ne le devient plus à partir du moment où la discussion laisse Micah et Harleen sur le bas-côté. Jo reste focalisée sur Midas, lui déroule un laïus qu’elle sait injuste puisqu’il s’est livré. Simplement, elle a été heurtée par sa manière d’aborder ses sentiments, surtout par sa façon de diriger une partie de son discours sur ses défauts — elle en a, elle est la première à le revendiquer. Elle a besoin qu’il l’aime pour autre chose que la confrontation trop facile qu’il fait entre ce qu’elle montre au monde entier et ce qu’elle lui montre dans leur intimité. Aussi, elle ne veut pas l’entendre dire qu’elle est belle, intelligente et créative parce que ça, elle sait qu’elle l’est, que c’est évident, et que ce n’est pas assez à ses yeux pour justifier qu’il l’aime autant qu’il le dit. C’est cruel, il est autant à fleur de peau qu’elle l’est, elle le voit dans ses yeux, dans sa mâchoire qui tremble, et dans la posture qu’il maintient, désemparé de se retrouver face à quelqu’un d’aussi féroce, même quand elle est à deux doigts de s’effondrer. D’habitude, elle aime sa maladresse, elle trouve ça aussi adorable qu’attachant. Dans la présente, ça lui fait redouter une chose : qu’elle soit trop pour lui. Il a le droit d’aspirer à de la simplicité. Elle sait d’ailleurs que c’est ce dont il rêve, d’une vie simple avec quelqu’un de simple qui répondra à ses requêtes simples. Sauf qu’il l’a choisi elle, et qu’elle ne l’est pas : simple.

Peut-être que c’est ça, la vraie preuve qu’il lui faut. Même quand c’est dur, même quand il ne la comprend pas, il essaye, et il baisse rarement (jamais) les bras. Il ne le fait pas là non plus. Elle le pousse presque à admettre qu’il ne veut plus d’elle, il lui confirme le contraire avec une petite voix certes, avec une détermination qui lui remue le ventre et la rend à la fois victime et coupable de son orgueil. Elle a remis en doute ce qu'il ressent pour elle parce qu’elle a été blessée par sa déclaration, mais elle n’ignore pas ce qu’il lui dit maintenant, elle a juste besoin de l’entendre de sa bouche, et il s'y applique, remettant l’église au milieu du village sans rien omettre : ses promesses, ses projets, ses attentes, ses motivations, ses chansons "Si, ça compte." Elle a longtemps dorloté la certitude qu’elle avait d’être sa muse, et elle sait combien les muses sont adorées des artistes qu’elles inspirent. Il y a de la fascination, de l’admiration, de la loyauté, du désir et de la dévotion là-dessous, elle serait bien idiote de le désavouer et bien hypocrite de prétendre que ça n’a pas eu d’importance pour elle au cours des années qu’ils ont passé chacun de leur côté de savoir qu’il parle d’elle dans ses couplets "T’as dit que je voulais avoir le contrôle de ce que tu ressens." Elle parle très brièvement au-dessus de sa voix lorsqu’il affirme que l’aimer ne lui a jamais été imposé. Comme c’est ça qui la torture le plus, elle l’intercale au milieu "Je suis ce que je suis, mais je suis pas un tyran qui veut que tu plies sous mes ordres." Je suis pas mon père. Elle pince ses lèvres qui tremblent alors que cette pensée lui effleure l’esprit, puis elle détourne les yeux quand il mentionne leur avenir commun. Ça la fait chavirer, et pas uniquement parce qu’elle sait que ça pèse beaucoup plus dans la balance que ses maladresses "Non, bien sûr que ça compte pas pour du beurre, je…" Je rien du tout. Je suis qu’une pauvre conne, insatisfaite chronique, pénible à aimer, qui se sabote elle-même pour garder le contrôle et fuir les déceptions, à la rigueur. Mais sinon ? Elle se tait, gardant ses fustigations pour elle pendant qu’il continue et enfonce délicatement le clou.

La tête baissée, elle reste muette, trifouille la nappe en n’osant pas relever le regard vers Midas "Je doute parce que tu m’as mise face à des vérités que je connaissais déjà, mais qui m’ont toujours été crachées au visage par des gens mal intentionnés." Ses yeux sont happés par ses propres doigts qui cornent le coin du centre de table qu’elle triture par nervosité "J’étais pas préparée à t’entendre, toi, me dire ces choses-là." Elle réussit enfin à remonter son regard dans le sien "Je dis pas que t’as eu tort de le faire, je dis pas que t’as eu tort tout court, en fait. Mais tu m’as délogée de mon piédestal, ça a été brutal pour mon ego." Elle marque un temps, hausse une épaule celui d’après "Je me suis dit que tu venais de te réveiller de ce truc que j’exerce sur toi sans vraiment m’en rendre compte. Comme t’as parlé de contrôle, j’ai eu l’impression de te retenir prisonnier, ou quelque chose comme ça." Elle hésite, avant de reprendre "J’ai repensé à ce que mon père a dit aussi. Que je vais te détruire. Je veux pas lui donner raison, alors ça m’a foutue la trouille de t’entendre dire ces choses-là, un peu comme si c’était déjà le cas." Mais après tout ce qu’il vient de lui dire, elle ne peut pas rester campée sur cette idée là, n’est-ce pas ? Ses paupières s’alourdissent, elle se mord l’intérieur de la joue, mais ne flanche pas, et réaffirme le regard qu’elle lui adresse à ce moment-là. Durant un court silence, elle fait le point sur tout ce qu’il vient de lui dire, et murmure presque après quelques secondes denses durant lesquelles elle croit que tout le monde autour peut percevoir les battements de son coeur "Je te crois." Qu’il l’aime sans détour, qu’il a envie d’être avec elle, qu’il est heureux que quand elle est là. Elle le croit parce que c’est ce qu’elle ressent, elle aussi, et que c’est autant ancré en elle que ça l’est en lui. Elle incline la tête sur le côté, se risque à lui poser la question à un million de dollars, récupérant sa propre main dont elle ne sait que faire et qu’elle dissimule rapidement sous la table pour la poser sur ses genoux qu’elle sent un peu fébriles "Tu penses vraiment que c’est possible de réparer tout ça ?" Sans mentir, l’éternel qui s’interpose dans l’espace qui les sépare, mais qu’elle ne prononce pas, attendant sa réponse avant de nourrir un quelconque espoir pour l’avenir.


    i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.












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