(mine #34) i wish we stayed just like we were up there
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
Bien sûr, j’aurais préféré qu’elle soit honnête dès le début. Toutefois, si je suis honnête avec moi-même, je suis obligé d’admettre que je ne suis pas certain que cela aurait empêché la situation de dégénérer. J’aurais été moins blessé, je me serais senti moins mis sur le côté, mais l’attitude de Jo - prise en défaut et trop fière pour l’admettre tout de suite - aurait-elle été différente ? N’aurions nous pas foncé dans le mur, quoi qu’il arrive ? On dit qu’il ne faut pas se torturer à renfort de et si et je n’ai jamais autant compris pourquoi. Il est bien trop tard pour songer à changer des choses qui appartiennent au passé, et pourtant je me retrouve à y réfléchir comme si je pouvais réécrire l’histoire, comme si cela avait la moindre importance de déterminer la situation dans laquelle nous serions si l’un des paramètres du problème avait été différent. La seule chose que je trouve donc à répondre à ça, c’est un regard triste. Pas de ce n’est pas grave, mais je ne l’accable pas non plus. Ce n’est plus aussi important que cela l’aurait été, aujourd’hui. Le gâchis qui a résulté de notre dispute a dépassé le simple cadre de son clip, les blessures causées à l’un et à l’autre sont plus profondes que ça.
L’attitude revêche de Jo n’aide pas à la panser. Au contraire, son sarcasme me donne l’impression que l’on jette du sel sur une plaie encore à vif tant elle me rappelle ce qui, dans son attitude lors de notre dispute, m’a fait le plus de mal et m’a poussé à lui dire que je ne la reconnaissais même pas. Je le pensais sur le moment, je pourrais même lui expliquer aujourd’hui ce qui a motivé ce jugement sévère, mais maintenant que je l’ai face à moi, que je vois à quel point elle est à fleur de peau, je suis bien incapable de ne pas être tenté de réviser mon jugement. Les mécanismes de défense de Jo ne prennent pas racine dans du vent. Ils ne sont pas dirigés directement contre moi. Ce qui fait mal, c’est que jusque-là ils ne l’avaient jamais été du tout. Quel crime de lèse-majesté ai-je commis qui justifie que, là encore et malgré toutes ces choses que je lui dis, elle agisse encore de cette façon ? « Parce que je supporte pas que t’aies pu l’aimer plus que moi le temps d’un putain d’orgasme. » Je ne m’offusque pas des paroles crues de Jo. J’ai du mal à entendre autre chose que jalousie et possessivité dans ses mots, mais j’ai promis qu’à défaut de tout comprendre du premier coup, je m’efforcerai toujours de le faire et de passer outre la première impression que sa réaction me fait. Elle m’a demandé de ne pas les comparer, alors je ne le fais pas, mais n’est-ce pas ce qu’elle fait de son côté ? Dois-je répondre au risque de faire ce que j’ai dit que je ne ferai plus. Les femmes sont trop compliquées pour un homme comme moi, et ce malgré toute la bonne volonté que j’y mets. « Mais enfin je… » Je me sens comme un idiot devant un piège dans lequel il s’apprête à tomber même s’il sait que c’en est un. « C’est pas comparable. Tu n’as eu aucune relation pendant six ans ? » Elle a forcément connu de brèves aventures, des coups d’un soirs. Peut-être même est-elle restée avec le même homme assez longtemps pour le considérer comme un petit ami. « Moi, tout ce que je peux te dire, c’est que t’es la seule femme avec laquelle je me sois projetée. » Pas uniquement depuis que je l’ai rencontrée, mais tout court. Avant elle, j’avais eu quelques petites amies mais jamais rien de sérieux à ce point. « Tu es la seule femme à laquelle j’ai proposé d’emménager avec moi et avec laquelle j’ai fait des rêves qui vont au-delà de ça. » Ce que je lui ai dit, cette vision du futur avec elle, une bague au doigt et une famille élargie, je ne l’ai eue qu’avec elle. Pour une fois, j’ai la sensation de ne pas m’en être si mal sorti : je n’ai pas prononcé le prénom de Harleen une seule fois. Je n’ai parlé que de Jo et de ce que je ressens pour elle que je n’ai jamais ressenti pour une autre.
« J'ai écouté. Je t’ai entendu. » J’ai l’impression qu’elle se détend, qu’elle s’adoucit au moins un peu. La réprimander n’était pas mon intention - Jo n’est pas une enfant qui a besoin d’être rabrouée - mais j’avais le sentiment que nous allions droit dans le mur et, maintenant, je me dis que nous allons peut-être réussir à tirer quelque chose de tout ça. Je prends chaque victoire qui se présente à moi. « Je le souhaite pas tu sais, que ça se passe comme ça et qu’elle te fasse chanter à propos de Posy. Je souhaite pas non plus qu’elle te contraigne à faire un choix. » - « Je sais. » Je sais que cela serait sûrement plus simple pour elle, puisque ma relation avec Harls prendrait du plomb dans l’aile, mais je sais aussi qu’elle aime assez Posy pour ne pas lui souhaiter de grandir en étant constamment déchiré entre son père et sa mère. Et moi, elle ne me souhaite pas de risquer de perdre ma fille, je ne l’ai même pas envisagé. « Tu me le promets ? » - « Je te le promets. Ça a toujours été clair. » Deux choses l’ont toujours été : que si mon ex tentait de me retirer Posy et de l’emmener loin de moi je me battrai, et que si elle tentait de repousser Jo d’une façon ou d’une autre cela signerait la fin de notre bonne entente. Je n’ai donc pas besoin de réfléchir pour répondre à Jo avec assurance.
« C’était ça la limite. Je suis allée lui coller mon poing dans la figure, tu crois que c’est pour quoi ? J’ai pas fait semblant d’être furieuse après ça. Je l’aurais jamais cru capable de ça, j’avais envie de le tuer. » J’aurais dû préciser que lorsque j’évoquais une limite, je l’imaginais définitive. J’aurais peut-être dû parler de point de non-retour afin que ma question ne souffre d’aucune ambiguïté. Je ne suis pas un grand rancunier. Le pardon est inscrit dans mon ADN au même titre que ma générosité et l’amour que je ressens pour la chanteuse. Toutefois, tout le monde possède des limites, je ne fais pas exception à la règle et c’est certainement parce qu’il s’en est pris à ce que je possède de plus précieux - mon couple - que Micah Tomlinson en est une, d’exception. « Il s’est excusé. » Ah. Il s’est excusé. Si j’étais prompt à tomber dans le sarcasme, nul doute que j’en aurais fait usage. Mais puisque ce n’est pas le cas, je ne trouve rien à répondre. Je considère que savoir présenter des excuses et que la capacité de pardon est une force qui doit être cultivée, mais encore faut-il pour ça que la démarche soit sincère, qu’elle n’arrive pas lorsque cela semble bien trop pratique, et que le mea culpa s’accompagne d’une vraie volonté d’évoluer. En a-t-il fait preuve, Tomlinson ? A-t-il promis à Jo qu’il se tiendrait à l’écart de sa relation et qu’il ne voulait que son bonheur ? Ses actes ont-ils suivi lesdites promesses, le cas échéant ? Je ne peux attester de rien, je ne suis pas acteur de leur relation, mais mon a priori concernant l’acteur me pousse à penser que non. Ce que je pense qu’il est, c’est le genre d’homme capable de reprendre ses "mauvaises habitudes" dès le Saint Graal - le pardon - obtenu. Et le silence gênant qui flotte entre nous quelques secondes me conforte dans cette certitude. « Je l’ai cru. J’ai surtout cru que s’il pouvait mettre sa fierté de côté pour faire amende honorable auprès de moi, il le ferait aussi auprès de toi. Je sais, t’en as pas besoin, mais moi j’en avais besoin, et j’ai seulement… j’ai seulement voulu y croire, ça m'a rendue… ça m’a rendue… Putain. » J’entends surtout qu’elle ne voulait pas le perdre et, si cela fait d’elle le genre d’amie que tout le monde devrait avoir, cela ne m’en fait pas moins mal au cœur. Elle a voulu le meilleur des deux mondes, sauf que les mondes en question ne sont pas conciliables et que je n’en suis pas le responsable. Je ne l’aide pas à finir sa phrase, ce n’est pas ma place et jamais je ne penserai à la sienne. Je me contente de l’observer détourner le regard, porter ses mains à sa bouche et, je l’espère, réaliser tout ce qu’il y a de malsain dans l’attitude de l’acteur. A mes yeux, son regard sur elle n’a jamais changé et son attitude n’est rien de plus que le résultat d’une jalousie triviale et déplacée. Il la convoite encore et la préfère célibataire, soit parce que cela entretient chez lui l’espoir d’un jour la récupérer, soit parce qu’il peut au moins se rassurer en se disant qu’il n’est pas le seul dont la vie amoureuse n’est qu’un champ de ruines. Aucune de ces deux alternatives ne constitue le socle d’une amitié saine et solide, pas à mes yeux en tout cas. « Je suis désolée. » Interdit, j’observe Jo. Je donnerai un milliard de dollars pour pouvoir lire ses pensées et savoir la teneur de sa réalisation. Toutefois et contrairement à ce que pense certainement Micah, je n’ai jamais souhaité la contrôler ou lui imposer un compte rendu régulier de ses tribulations autant que de ce qu’il se passe dans sa vie. Jo me partagera ce qu’elle aura envie de me partager lorsqu’elle aura envie de le faire. « Je suis désolée d’avoir été aveugle à ce point. » Un soupir de soulagement silencieux me soulève brièvement la poitrine, et je cligne d’abord deux fois des yeux en signe de remerciement, avant de hocher la tête, ému. Si la gorge de Jo est nouée, moi ce sont mes yeux qui menacent de se noyer de larmes.
«Je sais. Ça fait pas moins mal pour autant. À toi, à moi. » - « Ca arrive. C’est si on laisse ça se mettre entre nous qu’on est des idiots. » Pas parce que nous sommes sortis de nos gonds et que nous avons laissé des émotions négatives dicter nos répliques et prendre le contrôle de nos gestes. Je suis triste qu’elle soit partie et qu’elle ait envoyé quelqu’un chercher ses affaires, mais je ne lui en veux pas. J’aurais aimé que nous ne fassions pas autant de pas en arrière. « Moi aussi. » Je voudrais la prendre dans mes bras, je voudrais l’embrasser et signer un traité de paix durement décroché. Sauf que je n’ose pas quitter mon siège et que, acquiescant une fois de plus silencieusement - il n’y a rien à ajouter - j’entreprends de plier et déplier la serviette en tissu posée à côté de mon assiette.
Je ne sais pas parler de mes sentiments. Alors, pour me défendre et défendre la force et la nature de mes sentiment à défaut d’être capable de le faire au travers de grandes déclarations, je lui rappelle celles que je fais autrement. J’ignore pourquoi chanter des refrains poétiques, romantiques et à fleur de peau m’a toujours semblé plus facile que de faire la même chose a cappella et sans piano ou guitare en fond. Sur scène ou derrière un micro, j’ai toujours eu l’impression que la chose était bien moins intime, qu’elle me demandait moins de mettre à nu que seul face à la femme que j’aime. Je fais du mieux que je peux mais, souvent comme dans le cas présent, j’ignore même quelles sont mes erreurs. Qu’ai-je dit qu’il ne fallait pas ? N’est-ce pas une preuve d’amour inconditionnel que d’aimer l’autre dans son entièreté, et pas uniquement parce qu’on le place sur un piédestal ? L’en descendre, c’est également rendre notre relation plus solide : elle ne risque plus de tomber et de se briser la nuque au moindre faux pas. Il n’y en a pas qui pourrait la rendre moins Aimable avec un grand A à mes yeux, ou aucun dont elle pourrait se rendre coupable. « Si, ça compte. » Elle me rassure autant qu’elle me perds, et je me demande à quoi je peux me raccrocher pour nous sortir de là. « T’as dit que je voulais avoir le contrôle de ce que tu ressens. Je suis ce que je suis, mais je suis pas un tyran qui veut que tu plies sous mes ordres. » Je ferme les yeux et secoue la tête. « Je pense pas que tu sois un tyran. Je veux pas que tu croies que c’est comme ça que je te vois. » Si j’étais un peu plus malin, j’aurais fait le rapprochement avec les accusations proférées par son père. Mais je ne suis pas un assez fin psychologue pour comprendre qu’elle doute en partie à cause de lui. « Non, bien sûr que ça compte pas pour du beurre, je… » Jo trifouille la nappe pendant que je maltraite encore ma serviette : nous offrons tous les deux un spectacle pénible à observer.
Je réalise que l’une des choses qui m’a fait du mal, c’est le sentiment qu’elle nous avait volontairement sabotés, et que je ne comprends pas pourquoi elle a agi comme elle l’a fait. Proposer à Tomlinson de figurer dans son clip en sachant comment je réagirais n’est pas mon unique preuve à charge, ce n’est que le clou du spectacle. Pendant notre dispute, j’ai eu l’impression qu’elle voulait que je la repousse, qu’elle voulait que je sois celui qui mette fin à notre couple et j’ai pensé à tort que c’était sa façon de ne pas avoir à le faire elle-même. Elle n’est pas lâche pourtant, et je le sais. Mais face à une situation qui me dépassait, j’ai trouvé les explications que j’ai pu. « Je doute parce que tu m’as mise face à des vérités que je connaissais déjà, mais qui m’ont toujours été crachées au visage par des gens mal intentionnés. J’étais pas préparée à t’entendre, toi, me dire ces choses-là. » Je tente de me remémorer la teneur exacte des mes propos mais, puisqu’ils étaient en majeure partie motivés par ma colère, je peine à rassembler mes esprits. Je ressentais vraiment ce choses cela dit mais, en pleine conscience, je n’aurais rien exprimé de la façon dont je l’ai fait. « Je dis pas que t’as eu tort de le faire, je dis pas que t’as eu tort tout court, en fait. Mais tu m’as délogée de mon piédestal, ça a été brutal pour mon ego. Je me suis dit que tu venais de te réveiller de ce truc que j’exerce sur toi sans vraiment m’en rendre compte. Comme t’as parlé de contrôle, j’ai eu l’impression de te retenir prisonnier, ou quelque chose comme ça. J’ai repensé à ce que mon père a dit aussi. Que je vais te détruire. Je veux pas lui donner raison, alors ça m’a foutue la trouille de t’entendre dire ces choses-là, un peu comme si c’était déjà le cas. » Pendant toute sa tirade, elle hésite, elle marque des pauses, elle cherche ses mots mais je ne l’interrompts pas. Je reste suspendu à ses lèvres, je lui donne le temps dont elle a besoin pour rassembler ses pensées et je tente déjà de trouver comment je peux la rassurer, comment je peux la ramener vers moi, aussi. « C’est pour ça que je parlais de tes défauts et de t’aimer toi entière, tu sais. » Je passe une main sur mon visage, je tente de faire de mon mieux pour m’exprimer de la façon dont elle attend de moi que je m’exprime. « Y’a huit ans, je t’aimais comme un gamin aime son premier amour. J’aimais une version idéalisée de toi, je t’aimais comme si tu étais une créature entre la divinité et l’actrice de cinéma inaccessible. » C’est comme ça que je l’aurais dit en chanson si j’avais dû me poser sur l’un de mes petits carnet pour écrire une strophe. « Mais j’ai grandi, on s’est éloignés et quand on s’est retrouvé, on était des adultes, et je suis retombé amoureux de toi, mais comme un adulte cette fois. » J’ignore si cette fois je m’exprime mieux ou si je creuse un peu plus ma tombe. Ce que je sais, c’est que je parle avec mon cœur, avec toute l’honnêteté dont je dispose. « Ce que j’essaie de te dire, c’est que je vais pas me réveiller un matin en réalisant que t’es pas celle que je pensais. Et que les rares choses qui pourraient me faire m’éloigner de toi - » Me tromper, faire du mal à Posy ou la rejeter. « - je sais que t’es incapable de les faire. Et ton père a tort sur toi, il te connait pas. » Me suis-je laissé empoisonner l’esprit par le cette ordure ? Peut-être un peu, mais temporairement à cause de mes propres doutes et de la colère que je ressentais. « La seule chose sur laquelle j’ai parfois peur qu’il ait raison, c’est moi. Sur le fait que je ne te convienne pas, que je sois trop gentil - » D’une façon qui n’est pas un compliment. « - trop fade et trop effacé pour réussir à te garder. » En résumé : que je ne sois pas assez mâle alpha pour une femme de poigne comme Jo. Je ne deviendrai jamais un type comme Tomlinson, je n’ai pas ça en moi.
« Je te crois. » Je me pince la lèvre et je hoche la tête, rassuré de l’entendre le confirmer. « Tu penses vraiment que c’est possible de réparer ça ? » - « Oui. » Je ne réfléchis pas, en plus de le penser, j’en ai besoin et suis prêt à tout pour que cela soit le cas. « Je serais pas venu si je pensais pas que c’était le cas. » Je me râcle la gorge, ému et gêné, avant d’ajouter. « Je veux pas que ça se termine comme ça. » Je ne veux pas que cela se termine tout court.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- i wish we stayed just like we were up there - @Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia
"Pas autant que tu sembles le penser, non." Et jamais avec des hommes. Elle s’abstient de le lui dire, et pas parce qu’elle est gênée par sa bisexualité. Elle s’en cogne, elle a arrêté de faire du sexe en général un problème à la seconde même où elle a perdu sa virginité alors même qu’elle avait encore du lait qui lui dégoulinait du nez. Elle préfère lui répondre d’une façon différente qui peut-être lui parlera davantage "J’ai pas essayé de te retrouver dans le premier qui passe, j’ai pas essayé de te remplacer non plus." Peut-il en dire autant ? Non, et elle espère profondément qu’il ne s’y risquera pas étant donné qu’il lui a déjà avoué avoir cherché, à l’époque de sa rencontre avec Harleen, à retrouver Jo dans chacune des femmes qui croisaient sa route. Ça la bouffe de l’intérieur qu’il puisse avoir vu dans cette pauvre conne quelque chose qui lui rappelait celle qu’elle était à l’époque, et c’est l’une des raisons qui la braque dans l’action même d’apprendre à la connaître. Elle ne veut pas la connaître et s’apercevoir que, sous leurs différences notoires, elles ont des similarités qui la rendraient à nouveau coupable de refuser tout net l’idée d’être en vérité qu’une seule chose et unique chose : le type de Midas. Pas son exception, pas son coup de foudre, pas son tout, tout juste le résultat arbitraire d’une liste précise de critères qui lui plaisent et le font chavirer (elle peut déjà affirmer sans trop se tromper qu’ils aiment les brunes aux dents du bonheur, qu’elles soient grandes ou petites). Rien de plus. Rien de moins.
Toujours est-il que s’il faut vraiment comparer leurs six années d’errance sentimentale, elle peut le lui assurer sans rougir qu’elle n’a pas tenté de le retrouver ni nulle part ni chez qui que ce soit. Jamais. Pas une seule putain de fois. On peut lui reprocher masse de choses, on ne peut pas lui reprocher sa loyauté, c’est même sa plus belle qualité, celle que personne ne pourra jamais lui enlever même en faisant constamment d’elle la vilaine de toutes les histoires. Elle n’a pas cherché à retrouver Midas dans le premier blondinet un peu mignon qui lui passait sous le nez ; et Dieu sait qu’elle en a rencontré, des pâles copies de lui, elles courent les rues, et l’option guitare-acoustique-Wonderwall-au-coin-d’un-feu-de-camp est incluse dans le package. Elle a toujours été très consciente que ce ne serait pas possible de retomber sur quelqu’un comme lui, qu’elle aurait autant aimé, désiré, idéalisé, compris aussi, et elle l’a plus ou moins accepté en choisissant d’éviter les hommes pendant quelques années, faisant de lui le dernier qu’elle n’a jamais convoité. Dire qu’elle est restée sage, ce serait un mensonge. Mais lui prêter des histoires, c’est une demi-vérité, parce qu’elle les a repoussées avec force, les nanas dépendantes affectives, fascinées par son aura. Pendant bien des années, ses nuits solitaires ont été nombreuses et surtout, elle n’a cru aimer personne. Son coeur est resté fermé, et pas seulement parce qu’il s’est endurci avec les années. Elle ajoute, la tête penchée "Je t’écoute, tu sais." Il en doute, c’est une instance dont elle est particulièrement lucide puisqu’il le lui a déjà reproché au tout début de leur relation quand, quelle surprise, il s’inquiétait de savoir si oui ou non elle couchait avec Micah en plus de coucher avec lui. Bientôt deux ans qu’elle tourne, cette histoire à la con, elle en a sa claque au fond, Josephine, elle en a le fait le tour, merde à la fin "J’ai l’impression que tu penses que je retiens que ce qui m’arrange pour en faire des munitions quand on s’engueule, mais c’est pas le cas. Je t’écoute, j’entends, et je retiens ce que tu me dis. Tout ce que tu me dis." Au point de s’en rendre malade, la preuve avec leur dernière dispute en date. Elle ne fait pas semblant d’être malheureuse, elle ne fait pas semblant d’avoir mal à crever, elle ne fait pas non plus semblant de se remettre en question, quand bien même elle le fait sans trop savoir par quoi commencer. Rien ne va, putain, alors qu’elle vit un moment charnière de sa carrière, celui qu’elle a attendu toute sa vie. Elle le survole, le subit, et ne rêve que d’une chose, que ça s’arrête pour continuer de lécher ses blessures dans le coin qu’elle s’est choisi. Elle poursuit, ne s’étant pas interrompue "Au milieu des belles choses que tu sais me dire, y a des trucs maladroits que tu devrais apprendre à garder pour toi si tu veux pas que j’en fasse une raison valable de me faire des noeuds au ventre." Elle hausse les épaules, continue sur sa lancée "Je veux que tu sois honnête avec moi, autant que toi tu veux que je le sois avec toi. Mais y a des choses qui sont pas bonnes à dire, c’est tout." Elle ne l’incite pas à lui mentir, elle l’incite à se mettre à sa putain de place et à réaliser que chaque chose qu’il lui a dite au sujet de Harleen n’a fait qu’alimenter ce sentiment négatif par défaut qu’elle a ressenti pour elle à la seconde où elle a appris son existence. Ses intentions étaient de la rassurer, il a fait tout le contraire, et qu’il ne puisse pas comprendre que, aussi brutal que c’est de le dire ainsi, c’est aussi de sa faute, ça la frustre autant que ça l’agace. Mais parfois, heureusement, il sait bien s’y prendre, et si sa mauvaise foi a bien envie de le torturer un peu en lui faisant remarquer qu’il lui a demandé d’emménager avec lui parce qu’il a eu la frousse à cause de l’intrusion de son père au mariage de Richard et d’Ava, elle se retient puisqu’elle n’ignore pas que ça lui trottait dans la tête depuis bien plus longtemps que ça en vérité. Elle le regarde, se sent fondre sur place quand il lui rappelle qu’il puise son avenir dans une seule source, mais ne répond rien par crainte de tourner en rond tandis qu’ils se confient l’un à l’autre.
Entre confessions et réalisations, donc, le dialogue prend de la place est s’étend. Si Jo se rend compte que Micah l’a manipulée, elle se rend aussi compte qu’il faut qu’elle lâche du lest et, surtout, qu’elle continue de travailler sur elle pour réussir au moins un peu à dompter ce qui la rend si prompte à tout saccager. Ça prend du temps, et elle aimerait que Midas le prenne en compte, lui aussi. Elle est celle qui a le plus d’efforts à fournir, elle est celle qui doit le plus mettre ses mécanismes de défense de côté pour avancer avec lui, et elle a parfois le sentiment qu’il oublie que ce n’est pas simple. Ils ne sont pas faits du même bois, et si elle n’en fait jamais une excuse pour expliquer ses façons de réagir, ils n’ont pas été élevés de la même façon non plus. Jo est marquée par les abus, ainsi attaquer lui paraît être le meilleur moyen de se sortir des situations qu’elle provoque parfois, mais qu’elle subit aussi, et l’omniprésence de Harleen en fait partie. Il y a d’autres problèmes que celui-là chez elle, c’est peut-être le moins pire qu’elle peut envisager de régler en se montrant mature et raisonnée. Elle va s’y atteler, tout comme elle s’attellera à rayer Micah de la liste de ceux sur qui elle peut compter après s’être aperçue qu’il s’était joué d’elle ; elle l’a fait aussi, elle serait une fieffée menteuse si elle prétendait le contraire. En attendant, elle ne veut se concentrer que sur une seule chose, et c’est sur Midas, sur ce couple qu’elle forme avec lui. Ils en sont encore un, ils ne prendraient pas le temps de retourner leurs problèmes dans tous les sens s’ils n’en étaient plus un, et si rien n’est résolu, cette idée seule parvient à alléger un poids dans l’estomac de Jo qui explique, écoute, retient. Ils ne peuvent pas ruiner une histoire comme la leur sur la base d’une dispute pareille, qui laissera forcément des marques, mais est-ce vraiment pour le pire ? Elle réfléchit, elle se repasse les derniers mois en avance rapide, et elle voit qu’ils ont souvent réussi à trouver leur équilibre sans que rien ne soit remis en cause, ou tourne en mélodrame. Ils sont des adultes qui s’aiment, et ils peuvent y arriver parce qu’ils tiennent l’un à l’autre. En tout cas, Jo veut y arriver, parce qu’au-delà de la peine que ça lui cause, elle refuse de s’imaginer une vie sans Midas dont les promesses constituent une bonne motivation pour elle pour guérir ses carences et, si pas devenir quelqu'un d’autre (jamais), au moins devenir une version d’elle-même qui cessera de causer pertes et fracas à la moindre contrariété.
Elle n’est pas un tyran. Elle ne veut pas que Midas pense ça d’elle, et pas uniquement parce que ça la rapprocherait d’un membre de sa famille à qui elle doit toutes ses névroses. Il lui assure ne pas la voir de cette façon, et elle a envie de le croire, bien sûr qu’elle a envie de le croire, mais comme tout dans cette dispute, il va lui falloir du temps pour se poser, réfléchir et comprendre que, sur le coup de la colère, Midas a tenté de la blesser, étant lui-même blessé. Elle est la mieux placée pour savoir que, dans ces cas-là, tout peut dépasser le seuil d’une bouche bien plus douce et délicate quand les circonstances l’appellent, alors même sans y réfléchir au fond, elle peut bien lui pardonner cet affront-là, quand bien même il la torturera encore quelques fois, lorsqu’elle se retrouvera seule, et qu’elle se dira que c’est probablement de sa faute. C’est sa plus grande crainte, celle qu’elle couve en silence : d’être vue comme une vulgaire copie d’un homme aussi despotique que celui qui l’a élevée. Elle n’en dit rien de plus sur l’instant, elle hoche la tête, et continue de triturer cette nappe à laquelle elle se raccroche sans trop savoir pourquoi, ne sachant quoi faire de ses mains qui, comme le reste de son corps, lui paraissent aussi fébriles que son coeur que les émotions malmènent depuis de longues heures — de longs jours — maintenant.
Tout devient un peu plus doux au fil de la conversation. Elle s’exprime à la hauteur de ce qu’elle se sent apte à faire, se somme de ne pas tirer des conclusions des maladresses de Midas qui essaye, tout comme elle-même essaye. Ils sont sur un pied d’égalité au fond : ils veulent réparer quelque chose à quoi ils tiennent, alors ils mettent leurs raisons et leurs peurs en commun pour les éliminer de cette liste de souhaits écrite à quatre mains qu’ils ne se voient réaliser avec personne d’autre que celui qui se trouve en face. Jo s’épanche, se trouve un peu conne de lever le voile sur ce qui la chagrine vraiment, mais ne flanche pas. Du moins, elle ne le fait pas jusqu’à ce que Midas reprenne la parole, et que cette fois, sa maladresse s’envole pour l’atteindre profondément. Elle n’ignore pas son talent pour les mots, mais il la réserve à son art plutôt qu’à la vraie vie. Enfin, il s’exempte de sa pudeur, et c’est plus fort qu’elle : elle le trouve beau dans toute sa vulnérabilité, ça lui donne envie de se lever pour le prendre dans ses bras. Mais en plus de ne pas oser, elle estime que ça lui couperait l’herbe sous le pied. Elle reste à sa place, cesse enfin de triturer cette nappe qu’elle abandonne pour poser ses mains sur ses genoux, petite-fille sage qui écoute et apprend. Son choix de mots l’émeut, la façon dont il rattrape sa bévue de tout à l’heure, en plus d’être sincère, est assez habile pour qu’elle réussisse à mieux comprendre ce qu'il a taché de dire. Et elle se sent un peu plus conne encore d’avoir été autant à côté de la plaque. Mais Dieu que ça lui fait du bien d’entendre ces mots-là. Elle ne peut résister et lui adresse un sourire au milieu de sa tirade qu’elle accompagne d’une tocade timide, qu’elle prononce le nez légèrement plissé "Bien rattrapé." L'émotion est présente, elle ne peut pas dire quoi que ce soit de plus sur l’instant, et ne cesse de le regarder continuer à apaiser ce sentiment qu’elle a d’être le poison qui emportera sa raison s’il n’arrête pas bientôt de le consommer. Elle sort de sa béatitude de l’instant, cligne des yeux pour se remettre les idées dans le bon sens, et lui fait doucement au milieu de l’une de ses phrases "Mais tu pourrais te réveiller un jour et réaliser que je suis trop pour toi et que tu veux vivre avec quelqu’un de plus facile que moi." Elle parle en supposition pour ne pas avouer ouvertement que c’est l’une de ses peurs "Je pourrais même pas t’en vouloir." ajoute-t-elle en pensant à la raison qui l’a poussée à presque le supplier de la quitter lors de leur dispute : l’idée qu’il mérite une femme aussi gentille que lui, qu’il n’aimera sans doute pas autant qu’elle, qui lui offrira toutefois la tranquillité à laquelle il aspire, et qu’elle rêverait de pouvoir lui donner en travaillant sur elle. Elle lui confie dans la foulée "Ça me plaît pas d’être celle que je suis devenue." Elle était moins trop quand ils se sont rencontrés, elle sait qu'il sait "Moi aussi je voudrais bien être un peu plus facile et voir les choses comme toi tu les vois. Je continue de travailler dessus, mais ça prend beaucoup de temps, Midas." qu’elle lui fait, toujours avec douceur, parce que c’est un rappel qu’il doit entendre. Elle suit une thérapie depuis le mois de juin dernier, elle fait ce qu’elle peut pour gérer le deuil de Charlie qui la torture toujours un peu, même si moins qu’il y a quelques mois, mais surtout pour gérer tout ce qu’elle tait, et qui fait qu’elle est celle qu’elle est : une gamine qui a poussé de travers, et qui tente de chercher son équilibre pour devenir une adulte plus saine que celle qu’elle a été jusqu’alors, plus saine que le laisse le supposer l’éducation qu’elle a reçue. Elle ajoute en levant son regard vers lui "Moi aussi je dois vivre avec moi-même. Je sais ce que ça fait." Je suis désolée, aimerait-elle ponctuer, mais est-elle aussi pire qu’elle le pense ? Ça doit varier des points de vue, et la vérité, c’est qu’au travers de tout ça, Jo sait qu’elle vaut le détour, et qu’avec un peu de bonne volonté, elle réussira à être considérée moins comme une plaie que comme un cadeau.
Il relève la mention à son père "Non, c’est vrai. Tu me connais mieux qu’il me connaitra jamais." Elle l’affirme sans ciller, prend note qu’au fond, ce qu’elle redoute à ce sujet n’est dicté que par le contrôle qu’il a toujours exercé sur elle, et que comme avec Micah, elle s’est juste fait conter une version de la vérité qui n’est pas la sienne. Elle se sait incapable de détruire Midas, tout comme lui la sait incapable de ces choses qu’il ne cite pas, mais qu’elle peut deviner sans mal. Elle retire sa main de sous la table lorsqu’il reprend la parole, le fait arrêter de plier et déplier cette serviette sur laquelle elle a fini par poser les yeux, en emprisonnant ses doigts entre les siens, et en lui disant en même temps "Sauf que ce que tu viens de me dire sur le fait qu’il me connait pas, elle s’applique aussi à toi." Mais elle entend qu’Isaiah Carter est doué pour insuffler le doute dans la tête de ses interlocuteurs. Midas se rend-il compte à quel point ça le rend dangereux ? Est-ce que ça lui fait peur ? Elle lui posera la question plus tard, là elle se concentre sur le reste de cette réassurance qu’elle doit lui fournir rapidement pour chasser définitivement le nuage de malheur qui a envahi sa tête à l’instant où son père est rentré dans l’équation. Elle ne lâche pas ses doigts "Il a basé ses commentaires sur quoi ? Trois interviews qu’il a lu avant de venir et un coup d’oeil en passant ? C’est un putain de manipulateur, c’est son truc de faire passer sa parole pour une vérité absolue, mais la description qu’il a fait de toi, elle peut pas être plus fausse que ça." Elle se laisse un temps de silence juste pour changer la position de sa main dans la sienne — sa paume glissant sous la sienne — pas parce qu’elle a besoin de réfléchir à la suite de ses mots qui coulent tout seul "Je t’aime parce que t’es patient, t’es doux, et ouais, parce que t’es gentil. Tu l’es pas trop, ça veut rien dire ça." Elle repousse cette idée avec une mauvaise humeur perceptible dans la façon dont elle fronce les sourcils, et l’interroge des yeux en même temps qu’elle poursuit "Tu crois que j’ai besoin de me retrouver dans une relation calquée sur celle que mon père a entretenue avec moi toute ma vie ? Tu crois que c’est ce que je cherche ? J’ai échappé à un foyer violent, ça dirait quoi de moi si je me réfugiais dans le même type de schéma après en avoir autant souffert ?" Qu’elle est masochiste, qu’elle cherche son malheur. Ce n’est pas aussi simple que ça, ce sont des ressorts psychologiques qu’elle ne serait pas en mesure de contrôler, tout comme ses névroses les plus marquées, mais puisqu’elle n’est pas affectée par celle-ci, elle peut se permettre d’être plus tranchée "Je refuse d’être le cliché de la pauvre fille qui cherche son père dans tous les hommes qu’elle croise et qui fait sa vie avec une copie conforme de lui. Ça a jamais été une option, et ça le sera jamais." Une autre chose sur laquelle elle peut se permettre d’être plus tranchée, c’est ce qu’elle lui fait juste après, ses yeux ne quittant plus les siens "Je sais ce que je veux. Je sais qui je veux, et c’est toi, j’ai pas besoin de ses critiques et de son approbation." Franchement pas. Même s’il réussit à s’insérer dans sa tête parfois, l’avis de son père ne compte plus depuis longtemps, et il ne compte absolument pas lorsque ça concerne Midas qu’elle veut tenir éloigné de lui autant qu’elle-même veut se tenir éloignée de lui désormais "T’es pas fade, t’es pas effacé, t’aurais pas tenu autant de temps avec moi si tu l’étais." termine-t-elle, et pas uniquement parce qu’elle se serait lassée de lui, et qu’elle lui aurait réservé le même sort que ces filles qu’elle a côtoyées et qui n’étaient pas lui.
Elle fini par lui lâcher la main, plus pour l’en laisser disposer comme il l’entend que par envie, et se surprend à attendre patiemment la réponse à la question qu’elle lui pose, raison supplémentaire qui la poussera à ne pas tourner la page : pense-t-il que tout ça est réparable ? Il n’hésite pas, pas même un peu, et ça la laisse pantoise. Elle se demande comment elle a pu douter de lui en le voyant si sûr de lui, si sûre d’elle, si sûr d’eux. Elle opine du chef, prend le temps de son côté de rassembler ses émotions pour apposer à sa conclusion le même genre de velléité que la sienne : il ne veut pas que leur histoire se termine comme ça "Moi non plus. C’est jamais ce que j’ai voulu." Elle se permet un temps de l’observer sans rien dire, profite du moment qu’il lui est offert pour poser sur lui un regard moins abattu, comme si elle se constituait une réserve d’images pour les consulter plus tard, quand elle sera seule, et qu’elle repensera à tout ce qu’ils se sont dits et à ce que ça présage pour la suite de leur histoire.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. (le déni de leur "pause" est réel.) MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1924 POINTS : 790
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
mine #35 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35
money #2 ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
« Pas autant que tu sembles le penser, non. J’ai pas essayé de te retrouver dans le premier qui passe, j’ai pas essayé de te remplacer non plus. » Que répondre à ça ? Que je ne pense pas qu’elle ait cumulé et enchaîné les conquêtes comme elle semble le supposer ? Que je ne sous-entend pas grand-chose, si ce n’est que nous avons tous les deux vécu, que je peine à croire qu’elle a mis sa vie entre parenthèses pendant six ans et que je suis en tout cas désolé de ne pas en avoir fait de même, le cas échéant ? Mais ai-je vraiment des excuses à lui présenter ? N’était-ce pas mon droit, notre droit à tous les deux que de tenter d’avancer tant bien que mal puisque nous n’avions pas la moindre certitude que nos routes se recroiseraient un jour ? A titre personnel, j’étais sûr d’avoir tout gâché. Une part de moi savait que j’avais fait la rencontre d’une vie, mais j’étais surtout certain de l’avoir laissé passer pour de bon, de l’avoir loupée, cette chance qui ne se représenterait pas deux fois dans une vie. Toutefois, je n’ai jamais essayé de la remplacer. Je l’ai cherchée chez toutes les femmes que je rencontrais pour adoucir ma certitude d’avoir laissé filer une personne extraordinaire, mais elle était toujours là, maîtresse de mon coeur sans que je ne m’en rende compte, quand les autres ne parvenaient à s’y faire qu’une place soit réduite, soit éphémère, et souvent les deux à la fois. « J’ai jamais voulu te remplacer. » J’ai voulu avancer sans elle, parce que j’avais l’impression que la possibilité de le faire avec elle ne m’était plus offerte, et que je ne voulais pas me réveiller à quatre-vingt ans avec le constat amer d’avoir fait du sur place, de ne pas avoir vécu. « Et promis, après j’arrêterai les comparaison ; mais j’ai jamais trouvé quelqu’un qui t’arrive à la cheville. » Que ce soit Harleen ou que ce soit une autre. Certes, en romantique incurable, j’ai parfois cru aimer. Seulement, maintenant que je sais ce que c’est que d’avoir le droit de l’aimer elle, au grand jour et sans tenter de m’en empêcher, je sais que ce que j’ai pu ressentir était bien fade en comparaison. « Je t’écoute, tu sais. J’ai l’impression que tu penses que je retiens que ce qui m’arrange pour en faire des munitions quand on s’engueule, mais c’est pas le cas. Je t’écoute, j’entends, et je retiens ce que tu me dis. Tout ce que tu me dis. » C’est vrai, ces derniers temps j’ai surtout eu l’impression qu’elle décortiquait mes mots pour ne retenir que ce qui était maladroit ou pouvait être interprété de la mauvaise façon. Réalise-t-elle que, quand elle a décidé de faire du mal, elle frappe toujours exactement là où il faut ? Que c’est ça qui, parfois, peut donner l’impression qu’elle emmagasine de quoi attaquer quand elle aura le sentiment d’avoir besoin de se défendre ?
Je ne démens toutefois pas et pour cause : l’idée de remettre sa parole en doute ne me traverse pas l’esprit. Elle dit qu’elle écoute et retient tout, alors je la crois, c’est aussi simple que ça. « Au milieu des belles choses que tu sais me dire, y a des trucs maladroits que tu devrais apprendre à garder pour toi si tu veux pas que j’en fasse une raison valable de me faire des nœuds au ventre. » Je fronce les sourcils, mais reste aussi silencieux qu’un gamin que l’on réprimande. Je ne peux pas lui donner tort à ce sujet : elle ne serait pas la première à me qualifier d’homme maladroit. Si je dis les choses en chansons, ce n’est pas uniquement parce qu’elles me viennent plus facilement ainsi, mais aussi et surtout parce que je me suis rendu compte que je les disais mieux, ou peut-être qu’on me passait plus d’erreurs et de maladresse dans des conditions comme celles-là. « Je veux que tu sois honnête avec moi, autant que toi tu veux que je le sois avec toi. Mais y a des choses qui sont pas bonnes à dire, c’est tout. » Je déglutis, enfant gêné par une remontrance, mais je n’abandonne ou ne capitule pas pour autant. « Alors dis-moi. » Parce que je ne m’en rend pas toujours compte. « Vraiment, je m’en rends pas forcément compte. Dis-moi quand je me trompe. » Mes intentions ne sont jamais mauvaises la concernant. Je m’y prends mal, je suis prêt à l’admettre, mais je ne lui fais jamais du mal volontairement. « Je te promets que je veux bien faire. » Et la concernant, que je ne veux rien de plus que de m’améliorer. « Que je veux mieux faire avec toi. » Elle a ses défauts, mais je ne suis pas entièrement aveugle concernant les miens. Et j’admets que, face à ses comportements destructeurs - ses attaques et sa colère le sont souvent pour notre couple - je manque peut-être trop vite de patience. N’a-t-elle pas affirmé qu’elle travaillait sur ces choses dont elle est consciente ?
« Bien rattrapé. » C’est évidemment un sourire gêné que me tire sa réflexion. Elle est touchée Jo, je le vois dans ses yeux, et j’aimerais presque pouvoir prendre des notes. S’il existait un petit carnet avec inscrit comment se comporter avec Jo ou que dire à une femme, nul doute que j’aurais griffoné dessus, cherchant à me remémorer chaque phrase que j’ai prononcé pour enfin faire mouche avec elle. Mon comportement n’en est pas moins authentique ; je pense toutes les déclarations que je lui fais. Seulement, j’aimerais parvenir un peu plus souvent à toucher ma cible à tous les coups. « Mais tu pourrais te réveiller un jour et réaliser que je suis trop pour toi et que tu veux vivre avec quelqu’un de plus facile que moi. Je pourrais même pas t’en vouloir. » Je secoue la tête sans marquer la moindre hésitation. « J’ai eu six ans pour me rendre compte que je voulais vivre avec quelqu’un d’autre - » Je ne reprends pas ses termes, de crainte d’à nouveau dire ce qu’il ne faut pas. « - et c’est pas arrivé. Ça n' arrivera pas. » Ou en tout cas, je ne peux pas le concevoir. Pas alors que nous nous aimons tous les deux comme des fous. Pas alors que je sais qu’elle est sincère et qu’elle aussi, elle voudra continuer à essayer de faire mieux.
« Ça me plaît pas d’être celle que je suis devenue. Moi aussi je voudrais bien être un peu plus facile et voir les choses comme toi tu les vois. Je continue de travailler dessus, mais ça prend beaucoup de temps, Midas. » Je hoche la tête, les yeux brillants, désireux d’affirmer que je comprends, que je sais, que j’attendrai. Elle me manque tant que je serais prêt à lui manger dans la main. Elle me manque tant qu’elle pourrait faire tout ce qu’elle veut de moi, et que je ne m’offusque même pas de tirer ce constat qui atteindrait la fierté de beaucoup d’hommes à ma place. « Je sais. » Je sais, et je veux continuer à faire ce chemin avec elle. « Moi aussi je dois vivre avec moi-même. Je sais ce que ça fait. » - « On a tous vieilli, on a tous des bagages. » Je ne veux pas qu’elle imagine qu’elle n’est que bourrée de tares à mes yeux, parce que ce n’est pas le cas. « Je te vois pas comme un fardeau ou comme une plaie, vraiment pas. » Vivre avec elle est certes parfois assimilable à un parcours de montagnes russes, mais s’il n’y avait que des bas ou qu’ils n’étaient pas largement compensés par les hauts, je me serais retiré depuis longtemps. « Je veux pas que tu penses que c’est le cas à cause de… A cause de ce qu’on a pu se dire. » Quand la colère et la déception ont pris le dessus, chez l’un comme chez l’autre.
« Non, c’est vrai. Tu me connais mieux qu’il me connaitra jamais. Sauf que ce que tu viens de me dire sur le fait qu’il me connait pas, elle s’applique aussi à toi. » J’esquisse un sourire timide, réalisant que nous sommes déjà chacun en train de réparer l’autre, que nous nous aimons tous les deux bien trop fort pour ne pas parvenir à le faire. J’esquisse un sourire timide parce que je réalise que, comme moi, elle a craint les répercussions des mots de son père sur moi et que nous aurions dû en parler, que nous avons été des idiots. « Il a basé ses commentaires sur quoi ? Trois interviews qu’il a lu avant de venir et un coup d'œil en passant ? C’est un putain de manipulateur, c’est son truc de faire passer sa parole pour une vérité absolue, mais la description qu’il a fait de toi, elle peut pas être plus fausse que ça. » Ce qu’Isaiah Carter a fait est bien plus pernicieux que ça ; il a identifié mes failles et mes doutes en un coup d'œil et il s’est engouffré dedans sans la moindre hésitation, comptant sur ma nature douce pour ne pas répliquer. Et je ne l’ai pas fait ; je ne l’ai pas confronté à ce qu’il a fait subir à sa fille, même si j’ai au moins réussi à le foutre à la porte, courroucé à l’idée qu’il puisse encore lui faire du mal, indigné qu’il ose s’en prendre à elle sous mes yeux. « Je t’aime parce que t’es patient, t’es doux, et ouais, parce que t’es gentil. Tu l’es pas trop, ça veut rien dire ça. » - « Si tu crois que c’était la première et unique fois que j’entendais ça… » N’ai-je pourtant pas su "montrer les crocs" lorsque cela a été nécessaire, lorsqu’il a fallu prendre sa défense ? A mon goût, je l’ai fait trop tard. « J’ai même pas été fichu de l’empêcher de te faire du mal, chez moi qui plus est. » Je l’aurais autant haïs s’il l’avait brutalisée ailleurs, mais j’aurais eu moins honte de ne pas avoir pu l’en empêcher. Je suis intervenu, mais il n’aurait même pas du pouvoir la toucher, pas à mes yeux, pas alors que protéger est autant inscrit dans mon ADN que choyer. « Tu crois que j’ai besoin de me retrouver dans une relation calquée sur celle que mon père a entretenue avec moi toute ma vie ? Tu crois que c’est ce que je cherche ? J’ai échappé à un foyer violent, ça dirait quoi de moi si je me réfugiais dans le même type de schéma après en avoir autant souffert ? Je refuse d’être le cliché de la pauvre fille qui cherche son père dans tous les hommes qu’elle croise et qui fait sa vie avec une copie conforme de lui. Ça a jamais été une option, et ça le sera jamais. Je sais ce que je veux. Je sais qui je veux, et c’est toi, j’ai pas besoin de ses critiques et de son approbation. » Muet face à une déclaration de la sorte, je serre sa main un peu plus - un peu trop fort. Pour me donner une contenance, j’attrape le verre d’eau en face de moi que je porte à mes lèvres de ma main libre, sans lâcher ses doigts de l’autre. « T’es pas fade, t’es pas effacé, t’aurais pas tenu autant de temps avec moi si tu l’étais. » Je voudrais pouvoir porter ses doigts à mes lèvres et les embrasser. Qu’est-ce que je raconte au juste ; je voudrais pouvoir me lever et l’embrasser elle, nicher mes doigts dans ses cheveux sombres et sentir son parfum d’un peu plus près, parce qu’il m’a manqué pendant ces dernières semaines. Mais ce serait trop d’un coup, alors je m’abstiens. Je me contente de cette pression sur ses doigts qu’elle finit par séparer des miens. « Je te ferai jamais de mal. » Pas volontairement, pas comme ça en tout cas. Plus tard, nous pourrons parler de comment la protéger plus efficacement encore de lui, puisque l’entendre mettre des maux bien plus cru sur ce qu’elle a vécu me hérisse le poil et me donne à moi, gars pourtant doux et tempéré, l’envie de céder à des accès de violence sans précédent. Pour l’instant, je me contente de cette promesse, celle de ne jamais la blesser volontairement, celle de ne jamais devenir le genre d’homme qui l’a élevée.
« Moi non plus. C’est jamais ce que j’ai voulu. » Le serveur choisit mal son moment pour venir prendre notre commande. Gêné d’être interrompu dans un moment aussi intime, refusant d’admettre que je n’ai pas jeté un seul coup d'œil à la carte du restaurant, je lui demande la spécialité de la maison et la commande sans m’interroger sur ce qu’elle me plaira ou non. Je commande une bouteille de vin, aussi, parce que cette soirée est bien plus belle que ce à quoi je m’attendais en arrivant à l’hôtel. Quand il s’éloigne, enfin, je demande à voix basse, presque à demi-mots, l’autorisation de faire ce que j’ai envie de faire depuis que je suis entré dans la salle du restaurant et que j’ai posé les yeux sur elle. « Est-ce que je peux t’embrasser ? » Si elle m’y autorise, je me lèverai et m'exécuterai là, au milieu du restaurant et sans me soucier des regards curieux qui dévieront alors vers nous. « Je sais que tu parles pendant plusieurs semaines. » Le destin a un sens de l’humour curieux puisque nos tournée se croisent et qu’elle part sillonner les routes d’Europe et d’Amérique du Nord quand j’en reviens et rentre pour finir ma tournée au pays. « Quand tu rentres, reviens, s’il te plait. Même si tu ne veux pas t’installer cette fois - » Je le déplorerais, mais je m’y suis déjà préparé. Je le comprendrais. « Viens passer du temps avec moi. »
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- i wish we stayed just like we were up there - @Midas Sterling ↣ crédits gifs/rampld & ssoveia
A un autre moment, Jo aurait rétorqué que tout ça n’est pas un concours pour savoir qui aime le plus l’autre. Elle n’appuie pas sur le temps qu’elle a passé à se languir de Midas pour en retirer une satisfaction quelconque et démontrer encore un peu qu’elle est du genre loyale à crever. Elle ne se vante pas d’être capable de faire le sacrifice de son propre bonheur s’il exclu de le vivre avec lui, bien capable de son côté d’attendre quatre-vingt balais sans regretter un seul putain d’instant de n’avoir jamais donné son coeur à quelqu’un d’autre que lui. Elle rebondit simplement sur des choses qui lui ont fait du mal quand il s’est appliqué à les souligner en pensant apaiser quelque chose chez elle, c’est tout ce qu’elle fait. Maintenant, est-ce que ça a réellement son importance ? Est-ce qu’elle s’est réellement imaginé pendant six ans qu’il s’est terré dans un coin à attendre qu’un miracle se produise ? Son ego aurait aimé que ce soit le cas, mais sa raison est tout de même plus évoluée que ça. Non, elle ne se l’est pas imaginé, et ce puisqu’elle non plus ne l’a pas fait, qu’elle avait en vérité bien autre chose à faire et à penser qu’enchaîner les conquêtes et prendre soin de sa vie sentimentale pour soigner la blessure causée par l’arrêt abrupt d’une histoire qui avait à peine commencé "Je sais, tu me l’as déjà dit." Que toutes celles qu’il a rencontré après elle ne lui sont pas arrivées à la cheville. Elle le sait même sans qu’il ne soit obligé d’en attester, bien que ces derniers temps, à cause de ce qu’il lui a dit, à cause de ce que ça lui a laissé sous entendre, elle en a atrocement douté.
Ils sont tous les deux prêts à mieux faire. Ça passe par le dialogue, ce que Jo instaure en refusant d’être la seule responsable des choses négatives qui polluent leur relation. Midas n’est pas parfait non plus, elle refuse même qu’il le soit, trouvant plus d’attrait à l’imperfection qu’au contraire. Elle veut juste qu’il entende que sa maladresse n’est pas toujours adorable, et que sous la dureté qui est la sienne, Jo est parfois atteinte par ses étourderies. Son erreur est de ne pas toujours savoir le lui dire vu qu’elle craint de le faire avec trop de virulence, comme à son habitude. Ainsi il a raison de lui demander de lui dire quand il se trompe et quand ça la touche, et elle consent à accepter la tache d’un hochement de tête qu’elle appuie par un regard qu’elle lui adresse en même temps. Elle ne lui répète pas qu’elle sait qu’il veut bien faire, elle aurait l’impression de jouer toujours la même rengaine, mais bien évidemment qu’elle sait que rien chez Midas n’est amené par l’intention de faire du mal ou de détruire. Ça ne l’a été que ce soir-là, tandis que le trop-plein d’émotions brouillait les canaux de communication et faisait jaillir le moins beau de chacun d’entre eux.
Jo n’ignore pas qu’elle est trop. Elle anticipe souvent qu’on le lui fasse remarquer en le tournant en dérision, mais ce trop qui pèse sur ses épaules, il ne lui est pas venu par l’opération du Saint-Esprit. Elle a toujours fait en sorte de ne pas se voir comme une victime de quoi que ce soit, mais les années passent, et elle réalise qu’elle l’est, quoi qu’elle soit en mesure d’accepter, et que ça a laissé des marques profondes, qui ne cicatriseront jamais complètement. Elle a peur d’en laisser à Midas, c’est ce qui l’incite souvent à le repousser, comme si elle cherchait à le dégoûter d’elle et de ce qu’elle est pour lui donner raison et s’enfuir en courant, redoutant plus que tout de l’atteindre avec ces choses qu’il ne peut faire que s’imaginer en les édulcorant probablement un peu. Lui ne vient pas d’une famille comme la sienne, il n’est pas câblé pour comprendre que la famille, ce n’est pas gage de sécurité, de bienveillance et d’amour chez tout le monde. Ça aussi ça lui fait peur, qu’il puisse se réveiller un matin en regrettant d’être avec une femme aussi cassée qu’elle. Elle le partage avec lui, l’entend démentir cette idée qu’elle a ancré dans le coeur. Elle ne l’a pas quitté des yeux depuis tout à l’heure, alors s’enfoncer dans les siens un peu plus fort lui demande assez peu d’effort. Il pense ce qu’il dit, il est sûr de son choix, et s’il pourra le regretter parfois, c’est parce qu’elle s’obstinera à douter de ce qu’elle peut lui apporter de bénéfique quand la plupart du temps, elle a la sensation de n’être qu’une boule de nerfs, d’amertume, de violence, et de rancune ; il faut qu’elle lâche du lest, il faut qu’elle guérisse, et elle s’y applique, elle le lui rappelle en lui parlant du travail qu’elle fait sur elle. Il semble le prendre en compte, elle l’en remercie d’un nouveau signe de tête, et attend un instant qu’il termine sa phrase, celle où il lui assure finalement qu’elle n’est pas un fardeau pour lui "Tu me le diras si ça arrive un jour ?" Si tout ce qu’ils font pour aller mieux n’est pas assez et qu’il finit par ne plus en pouvoir ? Elle ne veut plus jamais que le moindre conflit se termine comme leur dernier en date, elle ne veut plus être soumise à des conclusions douloureuses découlant de propos crachés sur le coup de la colère.
Plus que tout ce qu’ils se sont dits, c’est ce que le père de Jo a dit qui a semé quelque chose. Ça a fait pourrir le terrain sain qu’ils tachaient de cultiver tous les deux depuis son retour d’Ibiza, et là encore, ils ont eu tort de ne pas chercher à en parler pour faire bloc et mettre en commun l’idée évidente qu’il a voulu les manipuler. Jo se donne les moyens de rassurer Midas à ce sujet, elle le fait avec plus de certitude et de hargne que depuis qu’ils se sont retrouvés à la même table, ne lésine pas pour s’ouvrir sur ce que lui inspire les critiques acerbes de son père à propos de l’homme qu’est Midas : celui qu’il faut à sa fille, que ça lui plaise ou non. Il a tenté de retourner toutes les qualités du jeune homme contre lui, ça a fini de convaincre Jo que c’était lui qu’elle voulait. Pas par esprit de contradiction envers son géniteur, mais parce qu’en l’entendant ainsi appuyer sur ce qu’il croit être des failles, elle a réalisé que c’était avant tout pour ça qu’elle aimait autant Midas. Il n’a rien de son père, il est son strict opposé : il lui offre sans compter amour, sécurité, patience et bienveillance. Elle incline la tête, le fait arrêter de torturer cette pauvre serviette, ne supportant pas de le voir soumis à une nervosité telle lorsqu’il se trouve en sa présence, et lui prend la main pour glisser ses doigts entre les siens lorsqu’il parle de ce qu’il n’a pas su faire quand son père s'en est pris physiquement à elle "Pense plus à ça. Il s’est rien passé de grave, il nous a pris par surprise." Surtout lui. Elle, elle savait ce qui allait se passer avant même que ça ne se passe. Encore une fois, elle n’ignore pas que Midas n’est pas câblé pour imaginer qu’un père puisse molester sa propre fille, et elle ne lui en a pas voulu : ça a été plus violent pour lui que ça ne l’a été pour elle qui, malheureusement, en a connu d’autres, et pas des meilleures au point de refuser l’idée de se plier à un schéma. Elle le lui dit, et elle le voit touché par les certitudes qu’elle lui met entre les mains, sentant ses doigts serrer trop fort les siens sans qu’elle ne pense un instant à les retirer. Ses sourcils se froncent plus par souci d’appuyer sur la persuasion qui l’assaille quand il lui dit qu’il ne lui fera jamais de mal "J’en doute pas une seule seconde. J’ai jamais eu peur de toi." Elle a peur de le perdre, elle a peur de ce qu’elle pourrait laisser comme trace sur l’homme gentil, sincère et doux qu’il est. Mais elle n’a pas peur de se réveiller à côté d’un monstre, et de ça, elle n’en a jamais douté.
Elle récupère sa main, lève la tête vers le serveur assigné à leur service, et ne commande pas grand-chose de son côté, si ce n’est le meilleur dessert de la carte qu’elle ne fera que picorer. Son estomac est allégé à la fin de leur conversation, il reste habitué à des repas d’oiseau depuis des semaines. Et puis sur l’instant, manger reste encore le cadet de ses soucis, surtout suite à la question de Midas qu’elle dévisage, la bouche légèrement entrouverte, pendant quelques secondes en sentant une subtile bouffée de chaleur traverser son corps qui se raidit sur sa chaise. Elle ne jette un regard par-dessus son épaule que pour jauger le temps que mettra leur commande à arriver, et ne lui répond pas uniquement parce qu’elle-même finit par se lever. Elle laisse sa robe se replacer sans y toucher, elle chasse ses cheveux de son visage pour les coincer derrière ses oreilles, et le pas qu’elle fait pour rejoindre le côté opposé de la table devient suffisant pour lever le voile sur sa réponse : bien sûr qu’il peut l’embrasser, et il le fera avec elle sur ses genoux, le faisant reculer pour s’y installer sans le lâcher des yeux, un bras se glissant sur ses épaules, l’autre se glissant le long de son buste contre lequel elle se niche pas habitude vite retrouvée "Tout le monde va nous regarder." Elle joue la candeur dans un murmure qu’elle souffle près de son visage qu’elle dévore des yeux. C’est évident qu’elle s’en fout, du regard des autres. Quand je suis avec toi, je suis avec toi, le monde entier ne compte pas, et il compte encore moins maintenant que sa crainte de ne plus jamais pouvoir l’embrasser est réduite à néant par le baiser qu’elle le laisse initier avec patience, savourant leur proximité avec une pointe d’émotion dans le fond de ses yeux qu’elle ne réussit pas à fermer pour pouvoir enregistrer un peu plus chaque trait de son visage qu’elle trouve un peu fatigué, mais moins que lorsqu'il est arrivé. Quand elle rompt leur baiser, c’est dans une pression plus ferme, ses bras se resserrant un peu tandis qu’elle attrape son propre poignet qui flotte sur l’épaule de Midas qu’elle ne quitte toujours pas du regard, gommant du bout du pouce le rouge qu’elle a laissé sur sa lèvre pendant qu’il lui demande de revenir, de passer du temps avec lui une fois qu’elle sera rentrée de tournée "Je pourrais te rejoindre et rester avec toi pour tes dernières dates." Elle soumet, puis ajoute "C’est comme ça que ça devait se passer, on peut au moins revenir à ce plan-là." Pour ce qui est de s’installer à nouveau, ils en parleront plus tard. Ils sont sur la bonne voie, mais tout n’est pas guéri pour autant, ils seraient bien naïfs d’y croire.
rp terminé.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.