albane ○ hard pill to swallow

(#)Lun 23 Sep 2024 - 19:49

tw: consommation de stupéfiants, overdose, deuil, violences conjugales

Albane Dumas

so i kept running out on myself

Pièce d'identité

NOM ≈ Dumas, prononcé à la française. PRÉNOM(S) ≈ Albane, petite fille inattendue chez ces parents qui pensaient attendre un fils.. ÂGE ≈ Vingt-six ans. LIEU DE NAISSANCE ≈ Lyon en France. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire qui a fait capoter toutes ses précédentes relations à grand renfort de bonnes intentions. MÉTIER ≈ Infirmière aux urgences de Saint Vincent. Elle prévoit de commencer sa formation pour devenir infirmière anesthésiste. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Bisexuelle absolument pas assumée. GROUPE ≈ Au secours, j'ai 30 ans AVATAR CHOISI ≈ Victoria Pedretti. CREDITS GIFS ≈ Emziess & misandriste.

Les informations en vrac

(Albane) L’archétype même de la femme trop gentille pour son propre bien. Elle est bienveillante, généreuse, patiente, douce, voit le beau en chacun même quand la personne en face rend la chose compliquée. Le monde n’est pas aussi tendre, et ces qualités viennent avec le revers de la médaille. Elle donne des énièmes chances en oubliant de les compter, est influençable, fait trop facilement confiance, peut se faire piétiner et s’excuser d’avoir dérangé. C’est le genre de petit cœur à protéger car elle ne sait tout bonnement pas le faire seule. ≈ (Aider) Albane n’est pas connue pour savoir prendre soin d’elle. En revanche, elle semble dédier sa vie à prendre soin des autres. C’est pour cette raison qu’elle est devenue infirmière. Elle voulait aider son prochain. Le milieu médical a sonné comme une évidence, d’autant plus aux urgences où tant de situations semblent être un cas de vie ou de mort. La formation qu’elle débute afin de devenir infirmière anesthésiste n’est motivée que par l’argent, c’est sans doute pour cela qu’elle la trouve à mourir d’ennui. ≈ (Deuil) Elle a perdu sa petite sœur, Elise, en janvier 2021 aux mains de son petit-ami. Albane n’a pas vu les signes des violences conjugales avant que ce ne soit trop tard, et elle ne se l’est jamais pardonné. Il n’y a pas une journée qui passe sans qu’elle n’y pense et même si elle essaye d’aller de l’avant, ce mélange de colère, de tristesse et de culpabilité l’accompagne quotidiennement. ≈ (Dettes) Elle a contacté un nombre incalculable d’avocats et de détectives privés pour suivre le dossier de sa sœur en espérant inculper Marcus, le petit-ami responsable. Elle a tenté tous les recours possibles et imaginables pour que la vérité éclate, mais la fortune familiale de l’homme a suffi à lui offrir une meilleure défense. Il s’en est sorti libre, lavé de tous soupçons, et elle avec des dettes gigantesques disséminées entre la banque, ses proches et des créanciers moins sympathiques. Si elle reprend doucement pied, elle est encore loin de rouler sur l’or. ≈ (Illégalité) Quand les heures supp’ et les services d’infirmière à domicile n’ont plus suffi, elle a cédé aux mauvaises suggestions et a commencé à revendre des médicaments de l’hôpital à base de morphine et d’opium. Elle avait trouvé le bon filon pour échapper aux contrôles d’inventaire en falsifiant de fausses ordonnances. Elle a essayé d’apaiser sa conscience en se disant qu’elle aidait les personnes à qui elle les revendait, que tant qu’elle gérait les doses, rien de mal n’arriverait. Cela n’a pas duré longtemps et heureusement pour elle, elle n’a jamais été attrapée. Elle n’a toujours pas la conscience tranquille malgré tout et si elle s’est jurée de ne plus le faire depuis son retour à l’hôpital en septembre 2024, elle a la sensation que la sentence lui pend au nez. ≈ (Dépendance) Si distribuer des médicaments a joué avec sa conscience, sa propre consommation ne l’a pas gênée. En juin 2021, à la suite d’un léger accident de voiture qui l’a laissée avec des fractures multiples à la clavicule et au bras, elle a eu une prescription pour de puissants anti-douleurs. Elle a découvert leur effet anesthésiant et euphorisant, expérimenté ce que cela faisait de vivre en étant complètement engourdie. Elle ne s’est pas vue perdre le contrôle, n’a pas réussi à arrêter quand elle n'en a plus eu physiquement besoin. Elle est devenue addicte et pensait tout avoir sous contrôle jusqu’à décembre 2023 où elle a fait une overdose. La sirène d’alarme a été tirée pour elle, pour son entourage, et cela a signé son retour en France pour être prise en charge et quitter à tout prix un environnement qui l’a précipitée vers le précipice. ≈ (Narcotiques Anonymes) Elle n’a plus consommé depuis décembre 2023 et va régulièrement aux Narcotiques Anonymes, toujours avec une casquette sur la tête, comme si cela pouvait préserver son identité. Elle est bloquée à l’étape 9 qui consiste à réparer ses torts auprès des personnes à qui elle a pu nuire, mais la simple perspective de reparler de son addiction lui donne envie de disparaître. Elle a préféré sortir de la circulation ou faire comme si rien ne s’était jamais passé, pour l’instant. ≈ (Australie) Elle a fait le tour de l’Australie en roadtrip avec sa sœur en 2020 et a décrété que ce serait sa maison. Elle ne peut pas expliquer ce qui lui plaît tant ici ; les insectes sont énormes, l’été est suffoquant, le fromage est hors de prix, le décalage horaire inhumain dès qu’elle veut revenir en Europe. Mais elle n’a pas réussi à s’en tenir loin, malgré les mauvais souvenirs qui habitent cet île. C’est chez elle. ≈ (Enfants) Albane adore les enfants. Elle pourrait passer des heures à jouer avec, à babiller un langage imaginaire ou à avoir de longues discussions sur pourquoi le ciel est bleu et est-ce que les nuages sont des barbes à papa. Elle s’extasie sur les bébés et chaque fois qu’elle en voit un, elle se demande si elle ne devrait pas en avoir un, elle aussi, avant de se rappeler qu’elle peine déjà à s’occuper d’elle-même. Alors elle se rend utile par procuration en offrant ses services à Cœur sans Foyer, une association pour les enfants sans abris, en faisant du babysitting pour les voisins, ou en distrayant les enfants qui passent la porte des urgences. ≈ (Bazar) Chez elle, Albane est absolument bordélique. Elle passe son temps à perdre ses affaires sous l’amas de plaids, livres et plantes vertes qu’elle collectionne, quand bien même elle utilise toujours le même plaid, n’a pas lu un dixième de ses livres, et doit fréquemment renouveler ses plantes à force de les tuer coup sur coup. ≈ (Einstein) A la mort d’Elise, Albane a récupéré Einstein, son chat gris hirsute tout droit sorti d’un refuge. L’animal a un caractère à l’extrême opposé de la jeune femme. Il est grognon, peu sociable, bruyant, lunatique. Ça n’empêche pas la française de l’aimer plus que de raison et l’avoir confié à son meilleur ami quand elle a quitté l’Australie lui a crevé le cœur. Plus jamais, elle se l’est promis, et ce n’est pas uniquement parce que le chat lui fait payer son absence en étant bien plus grincheux qu’à l’accoutumée. ≈ (Cigarettes) Elle a toujours un paquet de cigarettes caché dans son sac, avec des chewing-gums à la menthe et de la brume pour les cheveux. C’est un secret, elle s’en cache, et si on lui demande, ce paquet n’est absolument pas le sien. Elle a juste besoin d’évacuer son anxiété certains jours, et ce vice est toujours mieux que les cachetons. ≈ (Cœur guimauve) Elle aime trop facilement, trop vite, trop fort. Elle peut tomber amoureuse sans le voir venir et se retrouve inévitablement avec le cœur brisé. Le problème est qu’elle n’est pas très douée pour les relations amoureuses. Parce qu’elle est restée amie avec son ex, parce qu’elle ne sait pas poser de limites, parce qu’elle prend peur, parce qu’elle n’arrive pas à se projeter, parce qu’elle peut soudainement se montrer trop secrète sur sa vie. Tous les arguments sont bons pour qu’elle en arrive à s’auto-saborder, et elle en est arrivée à un stade où elle pense que personne ne mérite de tomber sur quelqu’un comme elle. ≈ (Bisexualité) Elle a grandi dans un milieu strict et religieux où aimer les femmes n’a jamais été une option. Cela lui a fait tout drôle à l’âge adulte quand son regard a commencé à dévier vers les courbes féminines. Si elle est arrivée au stade où elle a conscience de cette attirance, elle ne parvient pas encore à l’assumer et garde cette réalité comme un vilain petit secret. Elle espère intérieurement que son cœur ne lui fera pas de mauvais tours car elle ne sait pas comment elle gèrerait une relation qu’elle serait incapable de montrer au grand public. ≈ (Activités) Elle a grandi en essayant un tas d’activités en tout genre. Elle a fait de la clarinette, du piano, du violon, de l’escrime, de l’aviron, du poney, du volleyball, de l’athlétisme, du tennis, du tir à l’arc, du théâtre, du chant, des échecs, du débat, du dessin. Elle a coûté un rein en frais d’adhésion en tout genre pour en arriver à une conclusion dramatique : elle n’a trouvé sa vocation nulle part. Elle a été soit nulle soit médiocre, chose qui l’a frustrée. Même maintenant qu’elle est adulte, elle n’a pas renoncé à l’idée de trouver quelque chose qu’elle sait bien faire, et elle est la première à s’inscrire à tous les cours d’initiation qu’elle peut voir passer. ≈ (Cafouillage linguistique) Si l’anglais lui vient maintenant naturellement, le français n’est jamais loin et il lui arrive encore de bégayer sur ses mots, de mélanger les deux langues, de paniquer, de commencer à parler avec les mains, et parfois, cerise sur le gâteau, de ne retrouver le mot qu’elle cherche qu’en espagnol (avec son niveau 2 mois de Duolingo). ≈ (Sex-appeal au tapis) Albane ne pourrait pas se lancer dans un jeu de séduction même si sa vie en dépendait. Elle ne sait tout bonnement pas quoi faire de sa personne, quoi dire, comment se comporter, ou même comment s’habiller. C’est un miracle que qui que ce soit l’ait repérée car il est certain qu’elle n’aurait jamais fait le premier pas. ≈ (Sommeil) Elle adore dormir. Son idée d’une bonne journée est un dimanche pluvieux où elle peut juste se lover sous sa couette pour ne plus jamais en sortir. Elle a juste beaucoup de mal à dormir seule et ses amis proches sont maintenant habitués à ce qu’elle réclame à dormir dans le même lit. Elle sait que c’est bizarre. ≈ (Cuisinière de l’enfer) Elle ne sait pas cuisiner à tel point que c’en est une malédiction. Elle brûle/fait tomber/rate tout ce qu’elle entreprend culinairement parlant. Pour sa sécurité et celle des autres, elle a préféré renoncer. Elle vit de plats surgelés et de snacks en tout genre, ce qui est loin d’être une alimentation équilibrée. Pour l’instant, elle a réussi à se maintenir en vie, et c’est assez. ≈ (Poule mouillée) Elle adore les films d’horreur mais fait inévitablement des cauchemars pendant trois jours. Le moindre bruit dans son dos peut lui faire lâcher un cri qui bat des records de décibels. Les couloirs déserts de l’hôpital la font frémir d’horreur. Elle court jusqu’à son lit dès la seconde où elle éteint la lumière. Bref, pas une grande courageuse.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Tiph, mais appelez-moi Tiphaine. J'ai 27 ans, et je viens de la ville de Noël. J'ai découvert 30YSY grâce à je sais pas, il est populaire, et j'ai cédé à m'inscrire parce que la bane me manquait trop. Pour me faire ma place, j'ai pas besoin d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) tout le temps. Mon personnage est un inventé. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et

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Pour recenser votre avatar

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don't worry i'm fine

Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.

(#)Lun 23 Sep 2024 - 19:50

Il était une fois, mon histoire

make time for your honest self

Septembre 2024.

La tête contre le hublot de l’avion, Albane observe le continent australien qui s’étend sous ses yeux. L’atterrissage est imminent, la finalité d’un voyage de presque trente heures. La fatigue pèse sur ses épaules, l’appréhension lui serre le ventre et paradoxalement, elle a l’impression de mieux respirer à retrouver ce paysage familier. Elle se souvient de la première fois qu’elle a survolé l’Australie. Elle était paniquée quand Elise, à côté d’elle, débordait d’une excitation qui la rendait juste radieuse. La cadette avait rêvé de ce roadtrip toute sa vie. Pendant des années, elle avait établi son plan, transformé son tableau de liège dans sa chambre en un itinéraire spécifique avec tous les coins qu’elle rêverait de visiter. Elle avait une tirelire en forme de van sur le coin de son bureau où elle rangeait toutes ses économies pour l’Australie. Parce qu’elle était si rêveuse, elle n’avait jamais considéré la perspective de faire des études et d’être une personne sérieuse. Elle avait cette âme artistique qui rendait leurs parents fous. Un père notaire, une mère comptable, une famille sérieuse et bien comme il faut. Ils voulaient que leurs filles réussissent, l’aînée notamment. Albane était ce genre d’élève brillante, en avance dans sa scolarité, qui aurait pu devenir n’importe quoi. Qu’elle ne cherche pas à devenir médecin les avait contrariés. Quant à Elise… elle leur avait fait miroiter une potentielle carrière d’hôtesse de l’air qui les avait fait soupirer. Elle n’a jamais rien fait de tout ce qu’ils ont pu proposer. Elle a pris des petits boulots et a entraîné sa sœur dans son sillage. Ça ne lui ressemblait pas à Albane de partir comme ça, sur un coup de tête, mais elle aurait suivi sa sœur n’importe où sur cette planète tant elle l’aimait.

Si c’était à refaire, elle n’a aucune idée de si elle le referait. Elle se souvenait de tout. De l’achat de leur van pas si aménagé que prévu. De leurs tentatives de bricolage pour le rendre habitable. De leur première panique en trouvant une araignée grosse comme la main dans leurs affaires. De toutes les randonnées bien trop compliquées pour elles où elles se sont perdues, ont craché leurs poumons, ont failli manquer d’eau ou de nourriture mais ont passé des heures à admirer des paysages à couper le souffle. De ces soirées à errer sur les plages à regarder les étoiles. Des bars où elles ont consommé bien plus de verres qu’il ne l’aurait fallu. De leurs petits boulots par-ci par-là pour ne pas finir totalement fauchées. Des heures sur la route à rêvasser sur ce que la prochaine ville leur réserverait. De toutes les rencontres et aventures inattendues. Des conversations nocturnes sur leur futur. Cette année de PVT a sans doute été la plus heureuse de leur vie et ce n’était pas étonnant que Elise en veuille plus. Elle a été la première à parler de rester ici, de s’installer définitivement à Brisbane, prendre un appartement ensemble, trouver un vrai boulot et recommencer à zéro ici. Abandonner leur pays d’origine et tout ce qu’elles avaient là-bas a semblé comme une évidence. Albane a passé son équivalence pour travailler à l’hôpital de la ville, Elise a trouvé un boulot dans une boutique de créateurs artisanaux. Elles se sont installées à West End dans cet appartement mal insonorisé, un peu étroit, mais tellement ensoleillé qu’elles avaient une lumière qui leur offrait de magnifiques golden mornings. Elise a même recueilli ce chat au sale caractère. La cohabitation était dangereuse initialement, sauf qu’au lieu d’être un problème, ça a juste achevé de faire de cet endroit leur cocon. Elles étaient vraiment heureuses.

Et puis Marcus est arrivé. Grand, brun, des yeux verts, le sourire du type à qui personne n’a jamais dit non. Albane n’a jamais compris ce qu’Elise lui trouvait, mais elle a vu sa petite sœur en tomber follement amoureuse. Elle avait des étoiles dans les yeux chaque fois qu’elle parlait de son copain, de ses délicates attentions, de tous les endroits où il l’emmenait. Il avait de l’argent et savait comment s’en servir pour arriver à ses fins. L’aînée Dumas levait les yeux au ciel parfois, mais se contentait juste d’être heureuse de voir sa sœur épanouie. Petit à petit, la présence de Marcus a fait partie de leur nouvelle réalité. Elise était moins souvent à l’appartement, elle ne s’étendait plus non plus sur les éloges. La routine a pris le dessus, le métro boulot dodo bien plus sérieux que leur année de roadtrip. Parfois, Albane s’est demandé si cette sédentarité retrouvée plaisait vraiment à sa sœur. Cette dernière lui assurait que oui, que tout allait bien. Aujourd’hui, l’image du sourire doux d’Elise qui secoue la tête et lui dit qu’elle va bien ramène l’infirmière à ce qui la hantera probablement toute sa vie : le fait de ne pas avoir vu les signes. Car quand la sentence est tombée, c’était trop tard. Marcus a prétendu qu’il s’agissait d’un accident lorsqu’il a appelé les secours en retrouvant Elise au sol chez lui. Il a prétendu ne pas avoir été là de la journée, avoir retrouvé sa copine dans la cuisine, le coin du comptoir et le sol ensanglantés. Il a poussé le scénario de la chute accidentelle violente qui aurait causé une hémorragie intracrânienne. Il s’est trouvé des excuses même quand les hématomes sur le corps de la jeune femme ont été découverts. Il a fait miroiter l’existence d’un autre homme dans la vie de la française, fait un discours à sortir les violons sur ces suspicions qu’il ne voulait pas croire. Dans la bouche de Marcus, Elise est passée de la victime à la femme ingrate qui aurait eu droit à un recours de karma. Ce n’était qu’un tissu de mensonges évidemment, mais une explication facile que tous étaient prêts à croire. C’était bien la première fois qu’Albane avait expérimenté la rage, pure et dure. Elle a remué ciel et terre pour faire entendre la vérité. Elle a engagé des avocats à la pelle, des détectives privés pour prouver qu’il était là ce soir-là, contacté des médias, tous les proches de Marcus qu’elle pouvait bien trouver. Elle a tout essayé. Dans le meilleur des cas, on la croyait. Dans le pire des cas, on lui a lancé qu’elle perdait son temps tout en encaissant ses chèques.

Ce n’est pas vraiment étonnant qu’elle soit partie en vrille après ça, enfoncée dans une vendetta haineuse jamais expérimentée auparavant. Elle s’est soit plongée dans le travail pour se changer les idées et financer sa quête de justice, soit dans ce qui représentait même une infime source de distraction. Elle n’était vraiment pas dans un bon état d’esprit sans savoir qu’elle pouvait plonger encore plus loin. Il suffisait juste d’un tremplin. D’un accident de voiture par exemple, provoqué par ses soins pour ne rien arranger à ses finances, qui lui a fait faire la rencontre des opioïdes puissants. Ce qui était juste pour gérer la douleur initialement est devenu son moyen d’échapper à la réalité, de planer. Elle a épuisé ses prescriptions, et une fois que le docteur a décrété qu’elle en avait eu assez, elle s’est servie. Elle savait comment sortir des boîtes du stock de l’hôpital, étant déjà coutumière des faits pour quelques fréquentations qui payaient bien. L’une des idées les plus regrettables qu’elle ait pu avoir. Pour sa propre consommation, initialement, c’était un cacheton par-ci par-là piqué dans les boîtes de ses patients. Puis, elle a fini par constituer son propre stock. L’addiction est venue, insidieuse, perverse. Chaque tentative d’arrêter s’est soldée par un échec cuisant, l’anxiété et les douleurs musculaires juste trop compliquées à affronter.
Le pire étant sans doute qu’elle a toujours fait son maximum pour tout balayer sous le tapis et ne pas laisser deviner à ses proches le piteux état dans lequel elle était. Elle n’a jamais voulu inquiéter qui que ce soit Albane, trop occupée à être présente pour les autres pour prendre soin d’elle. Elle a passé ces années à être la bonne amie, la bonne collègue, la bonne voisine, la bonne personne dans l’ensemble. Celle qui dit toujours oui à tout en dépit du bon sens, se laisse entraîner, perd la cadence et chute. Car la chute n’a effectivement pas attendu longtemps. Presque deux ans après la mort d’Elise, elle a pris les pilules de trop. Ce n’était pas volontaire, elle voulait juste se détendre, elle avait bu. La chose suivante dont elle se rappelle, c’est de se réveiller dans le même hôpital où elle travaillait, mais dans le lit cette fois. Elle a eu droit aux discours médicaux moralisateurs, aux visites de ses proches, aux regards remplis d’inquiétude et de pitié. Elle a eu droit au sevrage forcé durant ces quelques jours qui lui a juste donné envie de ramper hors de sa propre peau. Quand elle est enfin rentrée chez elle sous le regard strict de Romeo, elle a su qu’elle devait à tout prix sortir de ce cercle infernal.

Tout s’est fait sur un coup de tête. Les affaires ont trouvé leur chemin soit dans ses valises, soit dans des cartons qu’elle a stocké dans la cave d’une amie. Elle a confié Einstein à son meilleur ami. Elle a rendu l’appartement sans même le nettoyer, a dit adieu à sa caution et à son contenu de compte en banque en réservant le premier vol pour la France qu’elle a trouvé. Elle s’est juste mise en tête de disparaître de la circulation pour rentrer, enfin se faire aider et essayer de reprendre pied loin de tout ce qu’elle a vécu à Brisbane.
Tout ça pour en revenir à cet avion, celui à nouveau en direction de Brisbane. Elle aura tenu neuf mois en France. Neuf mois à devoir affronter le regard de ses parents au mariage probablement terminé, à revoir des fréquentations qui ont continué leur vie sans elle, à se réintégrer dans un monde où elle n’a plus aucun lien. Alors oui, elle s’est reprise en main. Elle a été suivie, n’a plus rien consommé, commencé ses rendez-vous aux narcotiques anonymes. Elle a trouvé un boulot où personne n’était au courant de son passif. Elle a même été bénévole aux Jeux Olympiques 2024, où elle a pu revoir Romeo. Tout ce que cela lui a fait réaliser, c’est qu’aucune distance au monde ne parviendrait à l’éloigner du souvenir d’Elise, quoiqu’elle fasse. Alors autant se rapprocher de ses piliers et réessayer de vivre correctement.

don't worry i'm fine

Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.

(#)Lun 23 Sep 2024 - 19:52

ça alors, vous ici :drama:

while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.

:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:02

Le retour d’Albane. :drama:

Rebienvenue chez toi. albane ○ hard pill to swallow 206649278

:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:18

albane ○ hard pill to swallow 4052937387

i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:22

tu t'en es pas vanté de celle là :OO:

Spoiler:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:37

Lena Edwards a écrit:

(+ elle est belle)

i'm blending in

so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:44

Une infirmière des urgences !! albane ○ hard pill to swallow 3258319053

Bienvenue collègue ! :brows:

Ce pseudo et ce vava je… albane ○ hard pill to swallow 2340009788

Rebienvenue avec ce personnage ! albane ○ hard pill to swallow 763064237

Quand j'brûle, j'deviens meilleur

J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:52

Punaise j'ai vu et je me suis dit "encore un plagiat" :drama:

Mais non c'est bon :drama:

Re bienvenue à la maison !

i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 20:57

Ohh le retour d'Albane albane ○ hard pill to swallow 674657830

rebienvenue :l:

Spoiler:

mon équipement!:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 22:17

Et bah, on la connaît oui celle là :OO:

Keske tu prépares dis albane ○ hard pill to swallow 4052937387

:

(#)Lun 23 Sep 2024 - 22:22

le choc de revoir cette bouille ici, ohlalala :drama:

rebienvenue à la maison albane ○ hard pill to swallow 1949770018

i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.

(#)Lun 23 Sep 2024 - 22:50

Re-bienvenue par ici avec ce beau retour albane ○ hard pill to swallow 674657830

Bon courage pour écrire cette fiche albane ○ hard pill to swallow 206649278

Hâte qu'on discute lien albane ○ hard pill to swallow 4251317097

proud

J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça

(c)crackintime
albane ○ hard pill to swallow VNCfyuC