ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- that's entertainment - @Megan Williams ↣ crédits gifs/harley
Si elle avait été dans son état normal, elle aurait demandé à Megan si elle voulait l’adresse de Midas pour s’octroyer une petite visite guidée de son lieu de vie. Mais déjà, elle s’en balance tout ce qui est possible de s’en balancer de la différence entre une villa et un manoir, et puis en plus de ça, elle n’a pas envie de faire de l’humour à ce sujet, tout comme au sujet de rien d’autre en vérité. Tout ce qu’il faut savoir et retenir, c’est qu’elle vivait dans cette propriété, qu’elle n’y vit plus, qu’elle a sciemment décidé de la quitter après une dispute qui lui pèse sur son être, son coeur et son corps, et qu’elle ne sait pas comment se dépatouiller de ça parce qu’elle est loin du jour de son retour à Brisbane. Elle a encore des dates à faire, et elle ne se comptent pas qu’à quelques-unes. Les nuits sont longues, elle a pourtant le temps d’y songer, mais elle ne réussit pas à se départir de sa culpabilité puisqu’au-delà de ce qu’elle-même a reproché à Midas, c’est lui qui s’est appliqué à lui faire des reproches concernant sa façon d’agir et de lui témoigner du respect. Bien sûr que c’est de sa faute, et bien sûr que si elle avait fait les choses différemment, rien de cette dispute ne serait déroulé. Comment est-elle supposée laisser de côté ce sentiment que Megan lui conseille de ne pas ressentir en cessant de se flageller ?
Elle ne réagit pas plus que ça à ce qu’elle laisse échapper suite à ses confessions à propos de ses projets d’avenir avec Midas qui ressemblent aujourd’hui davantage à des histoires qu’ils se sont racontées pour endormir l’idée que, peut-être, ils se sont trompés. Comment ne pas se poser des questions à ce propos ? Jo est perdue. Les choses qu'ils se sont dites, elles lui tournent dans la tête et la font camper sur l’idée que le jeune homme est plus prisonnier qu’autre chose de cette relation qu’ils vivent tous les deux. C’est d’autant plus douloureux qu’elle, elle se sent bien dans cette relation. Harleen mise à part, elle retire tous les bienfaits d’une histoire comme celle qu’elle vit avec Midas. Elle se sent sereine et en sécurité, plus qu’elle ne l’a jamais été au cours de sa vie entière tant son influence est bénéfique sur elle et sur sa manière de voir les choses. Se rendre compte que c’est le contraire pour lui, c’est insupportable pour son ego, mais ça l’est aussi pour ses certitudes qu’elle basait sur le vérité absolue que ce qu’elle ressent pour lui, c’est égal à ce que lui ressent pour elle. Elle a compris que non en l’entendant renier l’idée même qu’elle puisse l’aimer assez pour le choisir. A ce stade, elle craint d’exercer sur lui quelque chose de semblable à ce que les chimères mi-femmes mi-oiseaux qui sont connues pour avoir ensorcelées Ulysse ont exercées sur le héros légendaire : est-il sensible à son chant au point de se laisser parasiter son bon sens et brouiller les limites de son objectivité ?
Elle passe le bout de sa langue sur ses dents, laisse Megan flatter une mèche de ses cheveux qu’elle replace et ne s’offusque pas de la caresse dont elle la gracie pendant qu’elle lui raconte ce qui s’est passé — c’est agréable, de se faire dorloter par une amie. Elle a envie de lui dire qu’elle ne le connait pas, qu’elle n’était pas là, qu’elle n’est pas en mesure de se rendre compte que la colère de Midas qu’elle a essuyé ce soir-là, elle est aussi exceptionnelle qu’elle n’a jamais eu à l’affronter sous cette forme, en tout cas. Il a du caractère — il en faut pour la supporter, ceux qui prétendent qu'il est trop fade pour être avec elle ne le connaisse pas comme elle le connait, de toute évidence. Il est soupe au lait, il se dresse face à ce qu'il ressent comme des injustices, il panique quand il se rend compte que la situation lui échappe, mais jamais il ne s’était montré blessant. D’aucuns diront qu’elle n’a récolté que la monnaie de sa pièce, avec son caractère de merde, à repousser les limites, à dire des choses qui dépassent sa pensée, et d’aucuns auront peut-être raison, pour ce qu’elle en sait. Ça ne lui fait pas moins mal "Je lui ai dit de me quitter." Elle hausse les épaules dans son peignoir en sachant très bien ce que Megan va penser de cette confession qu’elle lui fait du bout des lèvres. Mais elle s’en fout, et continue de lui expliquer "Après m’avoir dit que j’étais égoïste, que je m’aimais trop pour être capable d’aimer les autres —" Elle synthétise grossièrement, ses mots ont été différents, la conclusion reste tout de même suffisamment proche de ça pour qu’elle la déclame de cette façon "— entre autres, qu’est-ce que je devais faire ? J'ai eu l'impression que c’était une torture pour lui d’être avec moi, et que c’était plus par, je sais pas, obligation, tu vois ? Comme quand t’essaies de te convaincre que c’est la meilleure chose à faire, même si t’en retires rien de bon pour toi." Elle pince les lèvres, se recentre sur ses souvenirs de cette soirée-là qui sont insupportables, qui font s’affoler son coeur qui cogne dans sa poitrine "Comme j’aurais pas eu le courage le quitter, moi, je lui ai dit de le faire, et il l’a pas fait. J’ai paniqué, je suis partie à sa place." Elle se précipite pour ajouter "Je supportais pas l’idée de le tirer vers le bas." Elle ne la supporte toujours pas d’ailleurs. Et puis à terme, ça lui paraissait insensé de rester sous le toit de quelqu’un qui lui laissait le sentiment d’être la pire personne sur terre.
Peut-être à raison. Là encore, ce n’est pas à elle d’en juger "Moi, je sais juste pas comment faire." Simple. Sur l’instant, ça lui importe peu de passer pour une incapable. Sur ce genre de choses, c’est ce qu’elle est, Jo, il serait temps pour elle de l’accepter, bien que ce ne soit pas le truc le plus agréable qui est. Elle ferme brièvement les yeux, autant pour se concentrer que pour sommer ses larmes de rester là où elles sont, et continue de répondre aux questions de Megan "Les deux." Elle renifle, recale sa tête contre son oreiller "Que j’ai proposé un projet pareil à Micah après ce qu’il lui a fait et les idées qu'il a essayé de me mettre dans la tête, et que je lui en parle pas, parce qu’il attend de moi de la transparence au sujet des décisions qui nous concernent tous les deux." Elle pourrait arguer que cette décision ne le concernait pas, sauf qu'avec du recul, elle peut admettre que c’était le cas. Ce n’est pas à Megan qu’elle doit l’admettre, alors elle se tait un instant, puis elle enchaine sur ce qui a entrecoupé la pause qu’elle a marqué "Non, il m’a rien dit. Je sais pas même pas s’il l’a vu." Ce putain de clip. Il a un succès retentissant pourtant, tout comme la chanson qu’il promeut. Généralement, Midas est le premier à la féliciter pour ce genre de choses. Cette fois, son silence est aussi ténu qu’il est voilé de quelque chose qui lui fait profondément mal, tant parce qu’elle a fait le choix qu’elle a fait, que parce qu’elle l’a fait pour lui, pour eux. Elle n’attendait pas de lui qu’il l’applaudisse, mais qu’il lui fasse au moins savoir qu’il a vu qu’elle a pris en compte ce qu’il lui a reproché, et qu’elle a fait en sorte de corriger son erreur. Elle avale difficilement sa salive, reste de nouveau un petit moment silencieuse pour réfléchir aux restes des interrogations de la blonde. Elle ne peut pas lui parler ni de Posy ni de Harleen. Elle a confiance en elle, elle sait qu’elle tiendrait sa langue, mais elle aurait le sentiment de trahir Midas, et dans l’état actuel des choses, ça n’arrangerait pas ce qu’elle ressent, cette culpabilité qui la ronge. Elle secoue la tête à la négative finalement "Y a trop de choses, je peux pas te dire." A demi-mots, elle lui fait savoir que c’est hors limite, et espère qu’elle aura assez de délicatesse pour ne pas insister.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Je lui ai dit de me quitter. » En lui demandant comment les choses se sont déroulées pour en arriver là, je ne m’attendais pas à ce genre de réponse. Pourtant, ce serait mentir que d’affirmer que je ne reconnais pas le moins du monde mon amie dans un comportement comme celui-là. Que s’est-il passé ? L’a-t-elle provoqué en pensant qu’il ne le ferait pas ? Était-ce sa réponse à des remontrances concernant Micah ? Sa façon d’affirmer qu’elle plaçait son indépendance au-dessus du reste ? De se respecter, bien trop pour accepter d’être traitée d’une façon qui ne lui convenait pas ? Honnêtement, j’aurais compris toutes ces raisons, pour avoir un caractère peut-être plus docile, mais malgré tout pas si différent du sien. La différence entre Jo et moi réside bien plus dans mon besoin d’être entourée et validée par l’homme avec lequel je suis, besoin qui me pousserait souvent à courber l’échine plutôt que de me rebeller si je n’étais pas tombée sur le cadeau du ciel qu’est Damon. A sa place, d’autres hommes auraient profité de ma dépendance affective pour prendre l’ascendant, Damon se fiche bien de ce genre de chose, il n’a jamais cherché à prendre le dessus dans notre relation d’une quelconque façon. Parfois, sa résilience m’inquiète même, davantage maintenant que les traitements hormonaux me rendent irascible. « Après m’avoir dit que j’étais égoïste, que je m’aimais trop pour être capable d’aimer les autres, entre autres, qu’est-ce que je devais faire ? J'ai eu l'impression que c’était une torture pour lui d’être avec moi, et que c’était plus par, je sais pas, obligation, tu vois ? Comme quand t’essaies de te convaincre que c’est la meilleure chose à faire, même si t’en retires rien de bon pour toi.» Je fais la moue, réellement triste pour Jo. Leur dispute semble avoir ébranlé ses fondations, l’avoir poussée à une remise en question rare chez elle - de ma fenêtre en tout cas - et je mentirais si je prétendais que je ne me sens pas démunie. « Comme j’aurais pas eu le courage le quitter, moi, je lui ai dit de le faire, et il l’a pas fait. J’ai paniqué, je suis partie à sa place. Je supportais pas l’idée de le tirer vers le bas. » Mes lèvres se plissent, j’écoute, j’analyse et je fais de mon mieux pour invoquer de meilleurs conseils que ce que j’aurais pu donner autrement. Ils auraient dit tire toi s’il te traite comme ça mais aujourd’hui, je suis consciente qu’une relation est en partie faite de compromis et que savoir prendre du recul est la meilleure des compétences qui soit. « Tu crois vraiment qu’il serait resté aussi longtemps avec toi si c’était une torture pour lui ? » Certes, son mauvais caractère est légendaire. Toutefois, elle oublie toutes les belles choses que l”on peut dire à son sujet. « T’es pas parfaite et alors ? Je suis sûre qu’il l’est pas non plus. » Et que, si elle était honnête avec elle-même et faisait preuve d’un peu d’objectivité, elle pourrait dresser la liste de ses défauts. « Mais à côté de ça, t’es le genre de personne qui donne sans jamais compter. T’as été là pour moi même quand je t’ai traitée comme une merde. » Et elle a fait la même chose pour Charlie, quand de mon côté je l’ai laissée tomber. « T’es toujours là pour les autres, même quand ils te traitent comme de la merde. Et t’es aussi la seule personne qui m’a jamais jugée. » Ou en tout cas, jamais aussi durement que je l’aurais mérité, et sans me laisser tomber pour autant. « Dieu sait que j’ai eu des idées de merde pourtant. » J’esquisse un sourire discret voué à alléger l’atmosphère. « Crois-moi, il est conscient de la chance qu’il a. Et si c’est pas le cas, donne moi son adresse, je vais aller le lui expliquer. » Et assortir mon discours d’un avertissement en bonne et due forme, du genre si tu lui fais du mal, je j'expédierai un coup de batte de baseball entre les jambes pour m’assurer que t’aies aucune descendance. Ou ce genre de chose. Jo est avare en informations en ce qui concerne sa famille, mais je la connais assez pour savoir qu’aucun d’entre eux n’a tenu ce rôle, et je serais ravie d’en faire mon affaire. « N’importe qui aurait de la chance que tu daignes lui donner l’heure. » Je conclus, peut-être peu objective puisque Jo est l’une de mes meilleures amies, mais prête à défendre toutes les belles qualités qu’elle a à offrir.
« Moi, je sais juste pas comment faire. » Je fais la moue et, toujours assise à côté d’elle, je continue de caresser ses cheveux d’une façon presque maternelle. « C’est quoi votre genre, d’habitude ? » Quel est leur love language ? « Vous vous envoyez beaucoup de petits messages ? C’est plutôt les petits cadeaux, ou les attentions ? » Comment se montrent-ils qu’il s’aiment, qu’ils se manquent et qu’ils ont besoin de parler ou simplement de passer du temps l’un en compagnie de l’autre. « Avec Damon, quand on est pas ensemble, on est capable de passer des heures au téléphone. Et moi, je fais la cuisine. » D’un regard réprobateur, je la mets en garde si d’aventure lui venait l’idée de me foutre de sa gueule. « J’apprends des recettes italiennes parce que ça lui fait plaisir et que ça fait chier sa mère de pas pouvoir critiquer quand elle vient manger chez nous. T’avise pas de te foutre de ma gueule. » Nous avons changé, elle comme moi. Ce que je cherche à dire, c’est que quel que soit leur truc, c’est peut-être le moment de sortir les rames et de se parler de toutes ces façons qui n’exigent pas de formuler la moindre phrase.
« Les deux. Que j’ai proposé un projet pareil à Micah après ce qu’il lui a fait et les idées qu'il a essayé de me mettre dans la tête, et que je lui en parle pas, parce qu’il attend de moi de la transparence au sujet des décisions qui nous concernent tous les deux. » Sur ce point-là, je botte en touche, songeant que c’est compréhensible, malgré la dose de jalousie typiquement masculine que cela implique. Damon m’a regardée rejoindre le casting d’un film réalisé par mon ex sans ciller, sans jamais me témoigner le moindre désaccord à ce sujet. Peut-être est-ce différent, peut-être n’ai-je pas tous les tenants et aboutissants cependant. « Pourquoi t’as attendu le dernier moment pour lui en parler ? » Je l’interroge avec douceur, sans que mes mots ne contiennent la moindre accusation voilée. Je ne suis pas son mec, je me moque de ses idées de merde et de leurs répercussions. Je cherche juste à comprendre ce qu’elle cherchait à faire, à la comprendre elle sans la juger. « Non, il m’a rien dit. Je sais pas même pas s’il l’a vu. » Je fais claquer ma langue contre mon palais avant de secouer la tête. « Bien sûr qu’il l’a vu. » A sa place, j’aurais prétendu le contraire par fierté mais je me serais jeté dessus à peine le clip sorti, au risque de me faire du mal. « Y a trop de choses, je peux pas te dire. » Je plisse les lèvres en une moue typique de réflexion et, alors que je m’apprête à gentiment râler, elle est sauvée par l’alarme de ma montre connectée qui me rappelle que je dois faire mon injection. La deuxième et, bien que la discussion ne soit pas terminée, je tends mon index vers la brune et me lève du lit. « J’en ai pas fini avec toi. J’en ai pour cinq minutes, attends. » J’attrape la petite trousse précédemment sortie de ma valise qui contient tout mon nécessaire, avant de me diriger vers la salle de bain dont je me contente de pousser la porte, avant d’entreprendre de me laver les mains. Un nouvel hématome s’ajoute à la collection tous les soirs et, à la recherche d’une zone où ma peau est encore rose et saine pour pouvoir planter l’aiguille, je fais un faux mouvement. Le "stylet" à l’allure d’epipen m’échappe des mains et se fracture contre le carrelage immaculé de la salle de bain et je jure. Je n’ai pas pris de double, évidemment. Je me mords l’intérieur de la lèvre en sentant des larmes me monter aux yeux, et tente d’inspirer et d’expirer profondément pour me calmer. En proie à l’agitation et au stress, je passe la tête par la porte de la salle de bain pour interpeller Jo. « Sur une échelle de 1 à 10, à quel point ton statut de célébrité te permet d’obtenir tout ce que tu veux en moins de vingt minutes. » Les mots que j’utilise sont voués à dédramatiser la situation, mais malgré tout, je suis plus nerveuse qu’elle ne m’a rarement vue l’être.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- that's entertainment - @Megan Williams ↣ crédits gifs/harley
"On se rend pas compte quand les gens sont toxiques pour nous, surtout quand on les aime. C’est pour ça qu’ils sont toxiques." Ou une connerie de ce genre, elle n’est pas une virtuose de la syntaxe, et vu qu’elle pleurniche, elle ne se demande pas si sa grammaire est parfaite, l’important c’est de comprendre ce qu’elle veut dire, et elle, elle se comprend, c’est encore l’essentiel, bien qu’elle apprécie vraiment la sollicitude de Megan qui n’a jamais été aussi attentive à elle. Elle dénote peut-être une culpabilité restante, celle qu’elle traîne avec elle depuis la mort de Charlie, mais elle s’en fout. Elle essaye de la réconforter, c’est une attention à laquelle Jo a rarement droit de la part de qui que ce soit puisqu’elle s’applique à ne pas montrer qu’elle a des sentiments, une sensibilité, un coeur, tout simplement. Ainsi, elle hausse les épaules à la question de Megan, ça accompagne ce qu’elle vient de dire et à quoi elle n’a pas réfléchi sur l’instant étant donné qu’elle l’a trop fait ces derniers temps pour ne pas être capable de partager ses états d’âme sans s’enfoncer dans ses pensées. C’est ça qui l’inquiète, que l’amour évident que Midas a à son égard le rende aveugle au point d’accepter la torture que représente d’être avec quelqu’un comme elle. Elle n’est pas dans sa tête, elle ne sait pas à quel point il pense ce qu’il lui a dit au sujet de tout et son contraire, et c’est peut-être ça le pire dans toute cette histoire : ils se sont dits des choses sur le coup de la colère, ça ne veut pour autant pas dire qu’ils ne les pensent pas, et bien sûr que ça fait mal.
En tout cas, ça fait mal à Jo qui remue la tête de droite à gauche en réagissant aux mots de Megan qui la définit comme n’étant pas parfaite, accusant la possibilité que Midas ne le soit pas non plus. Non, mais il l’est pour elle, et ça lui donne encore envie de pleurer de le penser sincèrement, alors elle la ferme, et écoute ce que la blonde a à dire à son sujet ; c’est presque élogieux, d’ailleurs, si bien qu’au travers du regard larmoyant qu’elle lui offre, elle lui demande, un soupçon de taquinerie dans le sourire mi-figue mi-raison qu’elle lui adresse "C’est nouveau de me trouver autant de qualités ?" Elle tourne ça à la dérision parce que ça la gêne, qu’on puisse lui dire des belles choses pour une fois ; qu’on ne lui dise pas qu’elle est chiante, égocentrique, mufle et bornée — elle est toute ces choses-là, elle est la première à la revendiquer, mais elle sait être autre chose aussi, elle essaye de l’être, et que ce soit Megan qui s’en rende compte, ça la touche suffisamment pour qu’elle veuille se rapprocher un peu d’elle pour poser sa tête sur son épaule en murmurant, histoire de "Je t’ai quand même un peu jugée, mais c’est parce que t'as quand même eu des id —" Elle ne termine pas sa phrase parce que Megan la termine à sa place. Jo ravale le très léger rire que lui inspire cette synchronisation, reste contemplative un moment pour décider si oui ou non Megan a raison lorsqu’elle prétend que Midas sait qu’il a de la chance "Je suis une plaie franchement, je crois pas que ce soit une chance pour lui. Il gagne des avantages, mais c’est superficiel, ça vaut pas tous les inconvénients avec lesquels je suis livrée." Elle s’aime, Jo, c’est vrai. Elle connait sa valeur, et elle est putain d’élevée. Mais elle sait aussi reconnaître qu’elle a des choses à régler, qu’elle a des problèmes, et que les mettre entre les mains de quelqu’un comme Midas, c’est risque de le détruire, et ça, elle le refuse. Elle se recule de l’épaule de Megan, finit par lui avouer en recalant ses omoplates contre la tête de lit "Je sais pas si je suis faite pour ça. D’après lui, je suis trop indépendante, ça doit vouloir dire que c’est surement pas mon truc, non ?" Si elle y met un peu d’elle-même, elle finira par y croire à cette connerie qu’elle vient de débiter pour apposer une conclusion opportune à tout ce merdier dont elle ne sait pas se dépêtrer.
Ça aussi, elle l’avoue à Megan. Elle est mignonne, elle tente de trouver des solutions, et rien que pour ça, elle sait qu’elle ne regrettera pas d’avoir accepté de se faire traiter comme de la merde et de s’être accrochée à leur amitié quand elle avait l’impression que ça ne valait pas le coup tant elles paraissaient toutes les deux bien trop cabossées pour accepter de s’ouvrir l’une à l’autre. Ce qu’elle lui demande, ça lui serre un peu le coeur cependant, et elle lui répond "Je sais pas si j’ai envie de parler de ça." Pas parce qu’elle est pudique sentimentalement parlant, mais parce qu’elle ne veut pas penser à la manière dont ils fonctionnent quand tout va bien ; ça lui déchire le coeur, ou du moins, ce qu’il en reste. Elle prend un petit temps cependant, finit par s’amuser de la dernière réplique de la jeune femme vers qui elle lance un petit regard moqueur en lui disant, mielleuse "J’aimerais tellement te voir avec un petit tablier en train de cuisiner pour ton petit mari, tu dois être si mignonne." Mignonne, c’est encore le terme le moins insultant qu’elle a dans son vocabulaire, et si le temps d’un instant, elle sourit encore, elle se replonge finalement dans sa propre tête, et perd graduellement son sourire. Après un long soupir, elle consent à se faire violence, et lui dit "On vit majoritairement séparés et sur des fuseaux horaires différents, on passe aussi beaucoup de temps au téléphone." De là à avouer à Megan qu’elle est complètement dépendante du grain de voix de Midas, c’est tomber dans la niaiserie ; l’appel du matin en plein jet lag, la voix rauque de fatigue, c’est le péché mignon de Jo qui s’égare un instant, mais ajoute finalement, cherchant à se recentrer en clignant plusieurs fois des paupières "Notre truc, c’est la musique. C’est pas un bobard qu’on raconte aux journalistes pour vendre notre histoire." Elle s’en défend presque, entendant les rageux — Micah, donc — les accuser de jouer sur ça pour faire croire à leur couple. Sauf qu’ils ne jouent pas, ils ne sont pas aussi bons acteurs que ça "C’est en en faisant tous les deux qu’on se comprend le mieux. Je peux faire ça des heures avec lui, ça me demande même pas d’effort de concentration." Chose étonnante pour Jo qui couve probablement un trouble de l’attention non-diagnostiqué ; elle pourrait lui parler des fois où elle a proposé d’inclure Posy dans ce truc qui est le leur et ainsi affiner l’idée de love language que Megan essaye de comprendre pour mieux l’aider, mais évidemment, elle se tait à ce sujet, et termine seulement en disant "C’est juste naturel, facile." Mais elle a vu l’état dans lequel Midas est à cause de sa nouvelle chanson, elle ne tenterait pas de lui proposer une nouvelle collaboration dans l’immédiat, pas sans avoir crevé l’abcès avant. Elle pense à ça, et elle complète en se perdant brièvement dans ses songes "On se parle beaucoup après de longues périodes sans se voir." Elle retrouve la terre ferme, tourne la tête vers Megan "Genre, vraiment beaucoup, un peu comme si ça nous faisait du bien de se manquer de temps en temps." Et qu’ils leur fallait ça pour tout se dire sans rien omettre. Elle prend une profonde inspiration en réalisant "Je dois provoquer une conversation, c’est ça ?" Sa phrase se termine en interrogation, mais elle connait la réponse à sa question.
Tout comme elle connait la réponse à celle que Megan lui pose au sujet de sa décision de ne pas parler à Midas de la participation de Micah à son clip vidéo "Je savais qu’il le prendrait mal, et je suis pas en train de dire qu'il a tort, mais j’ai toujours pensé que concernant nos carrières, on pouvait tout se permettre sans se rendre de comptes." De toute évidence, elle s’est fourvoyée, par stupidité, par naïveté, peu importe : elle sait désormais que certains de ses choix doivent tout de même recevoir l’aval de Midas, et bien que la conclusion soit dérangeante pour elle, en ce qui concerne cette histoire, elle admet avoir tout mélangé. Ça n’arrivera plus jamais, elle ne compte plus impliqué qui que ce soit de trop proche d’elle dans le moindre aspect de sa carrière "Je suis trop fière de ce que j’ai réussi à faire tu sais, avec le clip et la chanson." Elle lui dit avec une pointe de tristesse dans le ton, parce que tout ses ressentis à ce sujet sont annulés par ce qui a découlé de cette décision qu’elle a prise et mise de côté finalement. Quel putain de gâchis.
Elle pince les lèvres, échappe à l’inquisition de Megan dont la montre se met à sonner. Ça provoque chez elle une réaction qui a le mérite de laisser un peu de répit à Jo qui se laisse basculer sur le côté en geignant un peu, sa tête s’enfonçant dans le premier oreiller qu’elle trouve pour hurler dedans, le son de sa voix étouffé par la pression qu’elle exerce avant de se redresser pour prendre une profonde inspiration. Elle tend la main vers la table de chevet où elle empoigne son téléphone, fait basculer son écran de sa veille à l’application de messages, et ouvre la fenêtre de ceux qu’elle échange avec Midas dont le dernier date depuis des jours maintenant. Elle reste là, les yeux fixés à son écran, espérant surprendre trois petits points au passage, signe qu’il pense à elle aussi à ce moment-là, et ce au point de lui écrire. Allez, allez, allez, écris-moi maintenant… mais fait basculer à nouveau son téléphone en mode veille en appuyant bien trop rapidement sur le bouton à côté de son écran, petite-fille prise la main dans le pot de confiture, lorsqu’elle entend un cliquetis étrange de l’autre côté du mur qui la sépare de la salle de bain. Soudainement, elle s’extirpe du lit, demande à Megan "Ça va ?" Quand ce qu’elle lui demande, sa tête passant par la porte de la salle de bain, la fait marquer un stop. Elle semble un peu contrariée, la blonde, alors s’approchant avec l’air d’une demeurée affiché sur le visage, Jo lui fait d'abord "Pourquoi ? T’as changé d’avis pour les putes ?" Puis interpellée par son ton, elle se cale dans l’entrebâillement de la salle de bain, ouvre la porte en posant le bout de ses doigts dessus, et fixe son regard sur ce qu’elle voit de brisé sur le carrelage de la salle de bain. Elle ferme les yeux, prend d’abord une petite inspiration, un peu douloureux au demeurant, avant de lui dire, sa tête se tournant dans sa direction "J’ai vraiment pas envie de sauter aux conclusions —" Dans son esprit, tout ce qui se termine par une aiguille, c’est forcément de la drogue — parlons de traumatisme si vous voulez, ça lui fait reprendre à l’adresse de Barbie "— mais c’est quoi cette merde ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Je suis une plaie franchement, je crois pas que ce soit une chance pour lui. Il gagne des avantages, mais c’est superficiel, ça vaut pas tous les inconvénients avec lesquels je suis livrée. » Ce n’est pas le genre de Jo, de se déprécier comme elle est en train de le faire, et ça me pousse à me demander à quel point ce qu’elle traverse est sain pour elle. « Est-ce qu’il t’a déjà dit un truc qui va dans ce sens-là ? » Si c’est le cas, je l’ai déjà affirmé et je suis prête à le refaire : je suis prête à aller jusqu’à chez ce pauvre type pour lui expliquer qu’il a de la chance qu’une femme comme Jo soit tombée amoureuse de lui et qu’il vaudrait mieux qu’il en prenne conscience rapidement. Jo n’est pas parfaite, à nouveau, je fais partie de ceux qui ont parfois fait les frais de son tempérament revêche et difficile à apprivoiser. Toutefois, je pensais chaque compliment que je lui ai fait et je suis persuadée qu’elle peut rendre un homme heureux. Et puis, est-ce qu’elle s’est bien regardée ? « Je sais pas si je suis faite pour ça. D’après lui, je suis trop indépendante, ça doit vouloir dire que c’est sûrement pas mon truc, non ? » Elle est tombée sur la mauvaise personne si elle attend de moi que je prône l’indépendance de la femme et que j’affirme sans ciller qu’elle a le droit de faire ce qu’elle veut, quand elle le veut et sans avoir à fournir la moindre explication. J’ai toujours été un paradoxe : malgré mon caractère, je ne suis pas vraiment férue de liberté et d’autonomie. Je n’ai jamais réellement réussi à m’épanouir seule, je déteste l’être et, avant de tomber sur Damon et amoureuse de lui, j’ai accepté mon lot de situations inacceptables simplement parce que je voulais être aimée et chérie. Dépendante du reflet de moi-même que me renvoie les autres, je ne suis la terreur de toute féministe qui se respecte. « Mais enfin, si c’est juste une question de défauts et que t’es prête à travailler dessus. » Je l’interroge du regard - est-elle prête à le faire ? « Je vois pas pourquoi t’aurais pas le droit d’être heureuse. » Je manque de détails pour pouvoir affirmer si oui ou non elle fait preuve de trop d’indépendance à mes yeux. Mais moi, ce que je vois, c’est malgré tout une femme heureuse et qui semble faire tourner son monde - ou en tout cas son bonheur - autour d’un homme, pas quelqu’un qui repousse trop celui qui l’aime au nom de sa peur qu’on lui coupe les ailes. « Bien sûr que t’es faite pour ça si c’est ce dont t’as envie. » Avant de la connaître avec lui, je ne pensais pas forcément que c’était le cas. Je ne comprenais pas - je n’ai jamais compris comment quiconque pouvait vouloir d’une vie sans une moitié à ses côtés - mais je l’ai toujours respectée.
« Je sais pas si j’ai envie de parler de ça. » Compréhensive et patiente, je ne rétorque rien face à son refus initial de se confier. Je me contente de me livrer, en espérant que cela lui donnera l’impulsion nécessaire à ce qu’elle le fasse à son tour. « J’aimerais tellement te voir avec un petit tablier en train de cuisiner pour ton petit mari, tu dois être si mignonne. » - « Je t’ai dis de pas te moquer. » Je la réprimande faiblement, d’un simple sourire et sans la moindre sévérité. Je sais qu’elle ne me dévalue pas réellement, qu’il s’agit simplement de notre mode de fonctionnement, alors je prends sa remarque pour ce qu’elle est : une simple boutade. Je ne me rebiffe que pour la beauté du sport. « tu peux te foutre de ma gueule, mais tu dirais pas la même chose si t’avais goutté mes aubergines farcies. » D’une recette typique de la région d’Italie d’où est né mon mari, puisque je ne fais évidemment pas les choses à moitié lorsqu’il est question de prendre soin de Damon, souvent prête à me plier en quatre pour assouvir des désirs qu’il ne formule même pas. « On vit majoritairement séparés et sur des fuseaux horaires différents, on passe aussi beaucoup de temps au téléphone. » Je l’écoute avec attention, mes yeux bleus accrochés aux siens. « Notre truc, c’est la musique. C’est pas un bobard qu’on raconte aux journalistes pour vendre notre histoire. C’est en en faisant tous les deux qu’on se comprend le mieux. Je peux faire ça des heures avec lui, ça me demande même pas d’effort de concentration. C’est juste naturel, facile. » Réalise-t-elle que, perdue dans ses songes, elle a l’air un peu moins triste et désespérée qu’une poignée de seconde avant ? Je n’ai pas besoin qu’elle m’assure que c’est la réalité, pas un mensonge, n’importe qui possédant un peu de sensibilité le lirait dans ses yeux. C’est aussi visible que le nez au milieu de sa figure. « On se parle beaucoup après de longues périodes sans se voir. Genre, vraiment beaucoup, un peu comme si ça nous faisait du bien de se manquer de temps en temps. » Pour se manquer, ils vont se manquer après cette période compliquée, c’est au moins ça. Je ne partage pas ma réponse presque sarcastique à Jo, je doute qu’elle apprécierait ce trait d’humour. « Je dois provoquer une conversation, c’est ça ? » - « Tu t’en sens capable ? » Si c’est le cas, alors elle tient peut-être sa réponse. « Ça m'a l’air évident qu’il se languit de toi. » Evident sur les vidéos de lui en train de chialer comme un gamin qui chiale après sa mère, en tout cas. « Tu crois qu’il refuserait une main tendue dans sa direction ? » Si oui, alors il faudra qu’elle laisse le temps au temps. Mais si non et si elle a le courage d’être celle qui provoque des retrouvailles, ce n’est à mon sens pas une mauvaise idée.
« Je savais qu’il le prendrait mal, et je suis pas en train de dire qu'il a tort, mais j’ai toujours pensé que concernant nos carrières, on pouvait tout se permettre sans se rendre de comptes. » Je ne lui demande pas pourquoi elle l’a fait dans ce cas : elle a plus ou moins répondu à cette question dans la seconde moitié de sa phrase. « Y’a une différence entre le fait de devoir se rendre des comptes et prendre l’autre en compte, non ? » Je lui pose cette question quasi rhétorique avec douceur. Je ne ferais rien qui pourrait faire du mal à Damon - facile à dire, puisqu’il n’est pas jaloux - et j’attends de lui qu’il ne fasse rien qui puisse m’en faire. « Être avec quelqu’un sérieusement, c’est forcément devoir le prendre en compte pour les choses importantes. » Je me suis en tout cas construite en en étant persuadée. Peut-être mal construite mais, sur ce point-là, je ne vois pas ce qu’il y a de mal à ma vision des choses. « Je suis trop fière de ce que j’ai réussi à faire tu sais, avec le clip et la chanson. » - « Et tu peux. Elle est chouette. » Je le pense sincèrement. « Mais elle est chouette même sans Micah, non ? T’as pas besoin de ce genre de provocation pour te vendre, sérieusement. » Je ne pense rien de mal au sujet de son ex. Il manque de profondeur pour m’intéresser réellement ou pour que j’ai tissé le moindre lien avec lui - que ce soit sur le tournage de Nine ou avant ça - mais il m’amuse. Toutefois, je peux comprendre le fait que son mec n’ait pas apprécié qu’elle se lance dans ce genre de projet avec son ex, embrouille entre eux ou pas. N’ai-je pas fait preuve de jalousie envers les ex de Damon pour des choses bien moins engageantes, et simplement parce que je me sentais menacée ? Parce que je ne comprenais pas comment il pouvait aimer quelqu’un comme moi et, par conséquent, parce que j’avais peur de le perdre ? « T’as pas besoin de cet idiot pour écrire des tubes et faire des clips géniaux. » Moi, je suis fière d’elle. Et son petit-ami - ou ex, je ne sais pas - l’est visiblement également, puisqu’il le lui a dit. « Je te rappelle le nombre de crises de jalousie que j’ai piquées à Damon ? » Je tente de la faire sourire, de dédramatiser la situation pour la rendre un peu moins triste, et je l’encourage d’un sourire. Si elle me demande ce qui se cachait derrière les dites crises, je tenterais de lui expliquer du mieux que je peux toutes ces incertitudes qui me torturaient à l’époque, même si je n’aime pas forcément en parler, c’est promis.
Mais je le ferai après avoir fait mon injection du soir, puisque ma seconde alarme sonne déjà et que je ne veux pas être trop emportée par la décision et rater la fenêtre horaire que je dois respecter pour maximiser nos chances que le processus fonctionne. Je disparais dans la salle de bain à la hâte et, certainement parce que je suis dans un environnement inconnu et que cela apporte sa dose de stress, je fais pire que mieux. La fiole m’échappe des doigts parce que ces derniers tremblent, et mon ventre se nouent. Au-delà de mon envie de voir la procédure réussir du premier coup parce que je veux cet enfant et que je le veux au plus vite, je suis épuisée et je veux que cela fonctionne pour que cela soit derrière moi au plus vite. « Ça va ? » La voix de Jo me force à tenter de faire bonne figure, si bien que je tente d’insuffler le plus de normalité possible dans mon timbre de voix. « Oui, oui. » J’envisage un instant de prétendre que tout va bien, mais Jo peut peut-être m’aider et je ne veux pas devoir annoncer à Damon que j’ai tout fichu en l’air et que nous allons devoir attendre le début de mon prochain cycle pour tout reprendre à zéro. « Pourquoi ? T’as changé d’avis pour les putes ? » Je ne réponds pas, plus d’humeur à plaisanter. Peut-être est-ce qui inquiète Jo, dont j’entends la voix alors que je suis tournée et en train d’essayer d’au moins essuyer le liquide qui s’est répandu sur le sol, à défaut de pouvoir le remettre dans la fiole. « J’ai vraiment pas envie de sauter aux conclusions, mais c’est quoi cette merde ? » Je ne comprends pas tout de suite ce qui motive son ton réprobateur. Je ne suis frappée par l’évidence que lorsque je me tourne pour lui répondre et que je vois son regard visiblement inquiet. « Oui Jo, c’est de l’héroïne, j’ai fait tout un sketch - » A Charlie, je n’ose pas prononcer son prénom. « Pour me foutre en l’air à mon tour. » Je ne voulais pas être désagréable avec elle. Ce n’est que le symptôme de ma nervosité et de mon angoisse qui ne fait que grimper, mon désespoir avec. « C’est le produit pour mes injections de stimulation ovarienne. » J’avoue, en baissant les yeux sur les restes de verre que j’ai ramassés entre mes doigts sans me couper pour l’instant - un miracle. « On… » J’ai la gorge sèche et serrée, d’un coup, alors que vient le moment de partager à Jo nos difficultés, à Damon et moi. « On a des problèmes de fertilité. On s’est lancés dans la fécondation in vitro. » Mon regard est fuyant, comme si je n’assumais pas, comme s’il y avait la moindre honte à ressentir alors que je pensais ce que j’ai dit à Damon quand j’ai affirmé qu’il n’y était pour rien. Nous n’y sommes pour rien, je le sais, mais entre le savoir et être capable de ne pas vivre la chose comme un échec, j’ai de toute évidence encore du travail à faire.
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- that's entertainment - @Megan Williams ↣ crédits gifs/harley
"Non, pas vraiment." Pas du tout, en fait. Midas ne lui a pas reproché d’être imparfaite, ça vient d’ailleurs, et elle l’avoue à Megan en haussant les épaules sans trop avoir envie de s’épancher davantage non plus, et elle ne le fera pas — elle consent à parler de certaines choses avec la blonde, mais jamais elle ne lui parlera de ça "Mais mon père l’a fait toute ma vie, il l’a même fait devant lui." Le regard qu’elle lui lance à ce moment-là brille d’un longue histoire sur lequel elle passe vite l’éponge, continuant sur sa lancée "Et c’est pas le genre de type dont on remet la parole en question tu vois." Même pas elle, bien qu’elle a passé des années à se dresser contre la doctrine qu’il lui a enfoncé de force dans la tête, une litanie faite de violence et d’insultes qu’elle a reproduit, comme le pauvre cliché ambulant qu’elle doit être en définitive. Franchement, après ce qu’il a débité au cours de son petit numéro au mariage de sa grand-mère, après avoir vu les traits de Midas se fermer le temps de quelques instants infimes certes, qu’elle a trouvé trop longs pour sa part, une partie d’elle ne peut s’empêcher de sauter aux conclusions et de croire que ça l’a atteint autant que ça a atteint Jo qui a des années de propos de ce genre à déconstruire pour accepter d’être autre chose que ce que son père a toujours voulu qu’elle soit.
Midas n’osera peut-être jamais lui dire qu’il la trouve insupportable, qu’elle n’est pas un cadeau, ou peu importe la poésie dans laquelle il décidera d’emballer ses déclarations. Seulement, Jo est plutôt clairvoyante : elle ne le mérite pas. Elle pince les lèvres, déporte juste un peu son regard dans celui de Megan qui essaye de la convaincre du contraire en parlant de travailler sur ses défauts "Je vois un psy depuis le mois de juin dernier." Elle ne lui en a pas parlé avant, pour quoi faire ? Elle ne sait même plus si elle lui a avoué que son voyage prolongé en Espagne était une cure pour éviter à la dépression de gagner du terrain. Elle s’est débrouillée comme elle le fait toujours, Jo : seule. Elle n’a pas besoin qu’on valide quoi que ce soit à ce sujet-là, ou qu’on le tourne en dérision, elle n’a surtout pas besoin que Megan réalise qu’elle allait mal à ce point après la mort de Charlie et qu’elle n’a réussi à l’avouer à personne parce qu’elle craignait de créer des monstres autour d’elle, du genre à l’étouffer en pensant bien faire. Encore une fois, aucune importance, bien que tout s’agglutine en elle aujourd’hui et que la moindre contrariété lui donne moins envie de péter des chicots que de crever ; elle a du chemin à faire, c’est la seule conclusion valable à tout ça, que ce soit les réflexions de Jo qui hoche la tête pour affirmer à Megan que oui, c’est ce dont elle a envie, ou celles de Megan qui l’encourage à sa manière.
Elle essaye de trouver une brèche pour alléger un peu l’atmosphère, mime d’être terrifiée par la réprimande de Megan au sujet de son destin de femme au foyer qu’elle vit visiblement avec délice. Un ew finit par dépasser la barrière de ses lèvres, mais ce n’est que de la comédie. Peut-elle vraiment se foutre d’elle à ce sujet ? Plus maintenant qu’elle l’a vue chialer après un mec comme une gamine après son amoureux de la cour de récré, mais Jo a inventé la mauvaise foi, c’est relaté dans tous les bonnes encyclopédies. Elle ne peut se retenir de lui demander "Tes aubergines farcies ?" La chute promet, évidemment, d’être aussi tendancieuse que déplacée, c’est facile à deviner grâce à la manière dont elle remue sur son oreiller, ses sourcils se fronçant quand elle ajoute, non moins sérieuse pourtant "C’est un nom de code pour un truc sexuel ?" C’est assuré que, même au trente-sixième dessous, Jo reste une vilaine fille qui échappe un léger rire le temps d’un court instant qui a le mérite d’exister tandis que, la minute d’après, elle se perd dans l’expression de ce qui fait que Midas et elle sont la face opposée de la même pièce. Ça n’arrive qu’une fois dans une vie, de trouver quelqu’un avec qui la complémentarité est évidente, alors bien sûr que, même si elle le redoute, même si elle ne sait pas comment s’y prendre, elle va se donner les moyens d’initier quelque chose, quoi que ce soit "Que je m’en sente capable ou pas, c’est ce que je dois faire." Et jusqu’à preuve du contraire, Jo a des défauts, mais elle n’est pas une putain de lâche. Elle secoue la tête à la négative quand Megan lui demande s’il refuserait une main tendue dans sa direction "Non, jamais. Pas quand c’est moi, en tout cas." Micah ne pourrait pas se vanter de la même chose, par exemple, mais elle le garde pour elle, ça. Elle repense brièvement aux mots qu’ils ont échangé lors de leur dispute de l’enfer, et ajoute après quelques secondes "Mais je sais pas dans quel état d’esprit il est, au fond. Si ça se trouve il m’en veut trop pour accepter quoi que ce soit venant de moi." Elle réfléchit, complète la réflexion qu’elle se fait dans l’intimité de ses pensées "Peu importe. Si je fais rien, je saurais jamais." Et c’est tout aussi insupportable que d’imaginer de continuer d’avancer sans lui.
Elle a une petite remarque fugace aux propos suivants de sa meilleure amie "C’est marrant, tu parles exactement comme lui." C’est moins un reproche qu’une constatation, elle se dit juste que ça doit être elle qui est trop tordue pour comprendre que vouloir compartimenter le type de décision à prendre pour en garder au moins un peu le contrôle, ce n’est pas la bonne méthode à adopter. Les mots de Midas à propos du contrôle, justement, qu’elle exerce sur celles qui les concernent lui reviennent en mémoire, et elle n’a plus le coeur de dire quoi que ce soit finalement. Elle s’enfonce à nouveau dans le silence, joue avec un petit fil qui dépasse de la manche trop grande du peignoir qu’elle porte sur le dos. Elle a tort, c’est souvent le cas, elle n’a pas besoin qu’on lui rappelle à chaque nouvelle erreur qu’elle a des progrès à faire ; elle le sait, putain. Elle finit par retourner la tête vers la jeune femme, et ne rebondit pas sur la mention des crises de jalousie qu’elle a faite à son mari. Elle a envie de lui dire qu’elle avait peut-être des raisons de lui en faire, bien qu’elle ignore les raisons profondes de leur existence, et de lui expliquer que, dans le cas de Midas, elles sont aussi injustes qu’hypocrites étant donné la place que lui laisse à l’une de ses ex qui se trouve être, comme c’est pratique, la mère de sa fille cachée.
Elle laisse couler tout en laissant Megan lui échapper le temps qu’elle aille faire elle ne sait trop quoi dans la salle de bain. Quand elle la rejoint, alertée par un bruit étrange de l’autre côté, elle avoue qu’elle pense tout de suite au pire, et qu’elle l’exprime à la hauteur du traumatisme qu’elle accuse toujours suite à la mort de Charlie. Que Megan soit désagréable avec elle, ça la braque autant que ça la blesse, mais elle est à fleur de peau, alors elle ne lui dit pas d’aller se faire foutre, bien que le regard qu’elle lui décoche lui laisse entendre qu’elle le pense assez fort pour qu’elle l’entende quand même "C’est quoi alors ?" préfère-t-elle lui demander de but-en-blanc, et la réponse qu’elle reçoit, elle lui fait rentrer le menton et froncer les sourcils de surprise "Mais…" Mais t’es déjà tombée enceinte pourtant, qu’elle se retient de commenter. Ça aussi, c’est un traumatisme qui est certainement plus vif chez Megan qu’il ne l’est chez Jo, mais tant soi peu, elle sait se montrer délicate parfois et là, elle tend à le rester parce que merde, ils jouent de malchance, Megan et Damon quand il s’agit de bébé. Ça lui fait de la peine plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer, peut-être parce qu’elle était présente lors de la fausse couche de la blonde ; elle le ressent à la manière dont sa peau se poinçonne de chair de poule et que sa main se pose sans qu’elle ne l’est conduite d’elle-même sur le haut de sa poitrine pour retenir les battements de son coeur qui s’est accéléré quand elle a cru qu’elle lui faisait une Charlie 2.0. Elle reste interdite un certain moment, son regard oscillant entre ce qu’elle voit briller sur le carrelage de la salle de bain et Megan qui semble soudainement gênée d’avoir à admettre qu’elle et Damon ont des problèmes pour concevoir. Dis quelque chose Jo, putain "OK. OK, hm…" D'un signe du menton, elle lui montre la poubelle de la salle de bain mise à leur disposition "Jette ça là-dedans. Fais attention de pas te couper, je vais ramasser le reste pendant que tu vas chercher mon téléphone. Il est sur la table de chevet." Elle la presse en se pressant elle-même de faire quelque chose, n’importe quoi. Elle s’accroupit, défait la serviette qu’elle a sur la tête pour essuyer ce qui est sur le sol avec, entend crisser le reste du verre lorsqu’elle referme la serviette soigneusement, et la jette dans le lavabo devant lequel elle se relève quand Megan revient dans la salle de bain. A deux mains, elle coince ses cheveux toujours humides derrière ses oreilles, l’empoigne en tapotant un peu au hasard sur l’écran "Vous avez commencé quand ?" Elle ne veut pas l’acculer, alors elle ajoute rapidement "C’est intime je sais, je veux pas que tu m’en parles si t’en as pas envie." Elle ignore pourquoi ça la gêne Jo, mais elle n’a pas envie que Megan se sente mal à l’aise en retour, et elle le voit bien, sur l’instant, qu’elle est embarrassée de devoir admettre qu’il y a des limites à la perfection qu’elle et Damon projette en tant que couple "Je vais appeler Stefani, d’accord ? Elle aura peut-être une solution." Elle a intérêt, sinon elle la vire — pour la quarante-cinquième fois de la semaine, ce n’est qu’un détail sur lequel elle ne s’arrête pas, trouvant le regard brillant de Megan qu’elle prend soudainement dans ses bras en portant son téléphone portable à son oreille en même temps.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Non, pas vraiment. Mais mon père l’a fait toute ma vie, il l’a même fait devant lui. Et c’est pas le genre de type dont on remet la parole en question tu vois. » Je pousse un soupir triste et discret, me gardant dans un premier temps de tout commentaire. La majeure partie du temps, mon cœur souffre de ne pas en avoir eu un, de père. Mais de temps en temps, lorsque ma trajectoire croise celle de personnes qui souffrent à cause du leur, comme Damon, comme Jo - même si je l’ignorais jusque là - je me dis que peut-être suis-je celle qui s’en sort le moins mal. De temps en temps uniquement. « Mais ton mec, c’est pas ton père. » Je ne le connais pas, mais de ce qu’elle en dit, elle a l’air d’avoir choisi quelqu’un de différent. « Je le dis à Damon tout le temps : t’es pas la personne que ton père veut que tu crois que tu es. Je connais pas ton histoire, mais je suis presque sûre que ça s’applique à toi autant qu’à lui. » D’après le mien de père, je suis certainement existante. Je doute qu’il pense à moi, même une fois de temps en temps. D’une certaine façon, parfois j’envie même les gens comme Jo ou Damon, qu’importe à quel point leur paternel les a fichu en l’air tous les deux. Je chasse cette idée, consciente de quand il convient de me taire et de garder ce genre de chose pour moi.
« Je vois un psy depuis le mois de juin dernier. » La déclaration de Jo me surprend, mais je fais au mieux pour ne pas le laisser paraître. Si elle s’ouvre à moi, c’est qu’elle a confiance, pas pour que je la mette mal à l’aise ou que ma réaction soit démesurée. C’est ok, en 2024, de voir un psy, ou du moins c’est ce qu’il paraît, ce que la société nous dit. Comme beaucoup de choses, j’y crois pour les autres, mais pas pour moi. Moi, je met dit que tout ce qui m’empêche parfois de dormir la nuit ou en tout cas de mener mes journée sereinement est bien mieux enfermé dans un coin de mon cerveau, là où personne ne le voit, là où cela ne me torture pas tous les jours. Bien sûr, ce n’est pas sain. Sauf qu’on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace et qu’il faudra plus que quelques années au cours desquelles les consciences s’ouvrent concernant la santé mentale pour me faire désapprendre des réflexes forgés par les années. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Pour qu’elle saute le pas, pour qu’elle ressente le besoin et qu’elle s’arme du courage nécessaire pour le faire ? La question est idiote : je le réalise au moment où la phrase s’échappe de mes lèvres. Avant de lui laisser l’occasion de me répondre, je me reprends. « Non, bien sûr que je sais. Je suis conne, oublie ma question. » Charlie. Peut-être aurais-je dû faire la même chose, pour parler de Charlie, pour parler de Saül et de son geste désespéré, pour parler de ma fausse couche. A la place, j’ai préféré m’étouffer avec ma culpabilité au point d’arriver à me convaincre que ce qui nous arrive à Damon et à moi aujourd’hui - nos difficultés pour concevoir - est en partie de ma faute.
« Tes aubergines farcies ? C’est un nom de code pour un truc sexuel ? » Mes yeux roulent dans leur orbite et, lorsque je réponds, j’imite la voix de la femme au foyer puritaine que je ne suis pas. « Tout ne tourne pas autour du sexe Jo. » Je surjoue. Je ne suis pas une grenouille de bénitier et j’ai connu mon lot d'aventures, tout comme il n’est plus à prouver que je n’ai pas froid au yeux. Mais il est bien plus amusant de rentrer dans le jeu de la brune en prétendant que je suis devenue la parfaite future middle aged woman. D’une certaine façon, c’est amusant : beaucoup de choses ont tourné autour du sexe entre Damon ces derniers mois. Puisque nous tentions d’avoir un enfant sans savoir que c’était presque impossible pour nous naturellement et sans aide, j’ai surveillé mon cycle, traqué les meilleurs moments pour nous pour essayer au point de devenir presque folle. D’une façon étrange et même si je préfèrerais que cela ne soit pas le cas, apprendre que nous avions besoin d’un coup de pouce m’a presque soulagé en nous ôtant cette pression mentale. Dans les faits, elle a simplement été remplacée par une autre. Ironiquement, au final, ce que je dis est vrai : même le fait de faire un enfant ne pourra pas tourner autour du sexe pour Damon et moi, mais nous nous rattraperons pour le plaisir. « Que je m’en sente capable ou pas, c’est ce que je dois faire. » La sagesse de Jo me recentre sur la concentration, et j’esquisse un sourire. « T’en es capable. » Elle est forte et je suis certaine qu’elle peut mettre cette force au service de la cause de son couple. Elle n’a qu’à être courageuse, et je sais qu’elle a de la bravoure à revendre. « Non, jamais. Pas quand c’est moi, en tout cas. » Alors il ne refusera pas celle-là. Pas alors qu’il pleure de toute évidence sa perte. Il a bien raison : moi aussi, je pleurerais si j’avais perdu une femme comme Jo Carter. « Mais je sais pas dans quel état d’esprit il est, au fond. Si ça se trouve il m’en veut trop pour accepter quoi que ce soit venant de moi. » Je pince les lèvres et je n’ai même pas à formuler ce que je pense : elle me devance et le fait à ma place. « Peu importe. Si je fais rien, je saurais jamais. » - « Exactement. » Je fais une pause, et je reprends simplement. « Mais il te repoussera pas. » J’ignore où je trouve cette certitude, certainement dans le fait que Jo est une fille géniale et que, malgré ses torts, il a certainement des raisons d’être amoureux d’elle. Et il l’est : il faut aimer Jo pour supporter son caractère bien trempé et sa façon de distribuer plus d’amour vache que de tendres attentions. « C’est marrant, tu parles exactement comme lui. » - « Alors il a forcément raison. Parce que moi, j’ai raison. » Sur le fait qu’elle est capable de briller par elle-même, sur le fonctionnement d’un couple, sur tout : je fais mine d’être gorgée de confiance en moi, de ne jamais douter alors que nous savons toutes les deux que je suis bien plus pétrie d’incertitudes que je ne veux bien le montrer.
Elles sont souvent alimentées par une chose : mon incapacité à faire certaines choses, ou le fait que je pense ne pas pouvoir être au niveau. En ce moment, tout mon manque de confiance en moi est dirigé vers une seule chose : le fait que je sois incapable de tomber enceinte de Damon maintenant que je le souhaite… De toute évidence, la nervosité me rend même incapable de faire la seule chose que j’ai à faire pour maximiser nos chances correctement. Lorsque la seringue se brise au sol, je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas pleurer de frustration et à cause des émotions accumulées depuis le début des injections.
Jo ne comprends pas et je ne peux au fond pas vraiment le lui reprocher : au-delà d’être déjà tombée enceinte et d’être tombée enceinte de mon mari, nous sommes surtout tôt les deux plutôt doués pour faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Nous avons eu un an de faux mariage pour perfectionner notre technique, après tout. « Mais… » Je ne cherche pas à saisir ses pensées : je sais qu’elles résument une seule chose, sa surprise. Je le lirais certainement dans ses yeux si j’avais le courage de la regarder elle, plutôt que le résultat de ma maladresse éclaté sur le sol. Evidemment, je n’ai pas pris de rechange : de toute façon, ce genre de traitement ne s’obtient pas comme on achète des pastilles pour la toux. « OK. OK, hm… Jette ça là-dedans. Fais attention de pas te couper, je vais ramasser le reste pendant que tu vas chercher mon téléphone. Il est sur la table de chevet. » Jo prends les choses en mains avec le genre d’instinct presque maternel qui me fait songer qu’elle serait certainement une bien meilleure mère que moi. Elle est bien plus douée que je ne le suis pour garder la tête froide dans des situations compliquées et, bien que dure et autoritaire de prime abord, elle est capable de passer de tout à rien en moins d’une seconde. Il y a quelques secondes, elle était prête à me faire la morale et à me hurler dessus parce qu’elle imaginait je ne sais quoi exactement et, maintenant, elle me traite comme une petite fille qui a perdu sa mère dans un supermarché. Exactement comme il faut, exactement comme j’en ai besoin, la faute au manque affectif que j’ai nourri en grandissant et qui fait aujourd’hui partie de moi.
Et la petite fille que je redeviens si facilement que c’en est parfois troublant obéit et s'exécute, bien trop heureuse qu’on lui donne des consignes, qu’on réfléchisse à sa place et que quelqu’un d’autre prenne le contrôle de la situation. J’observe Jo essuyer le sol sans rien dire, mes bras ballant le long de mon corps comme si je ne savais pas quoi en faire. Le processus est trop compliqué, trop frustrant et difficile mentalement. Je ne veux pas recommencer à zéro à cause d’une erreur. Quelle idiote je fais… « Vous avez commencé quand ? » Les quelques secondes qu’il me faut pour reprendre mes esprits sont vraisemblablement interprétées par Jo comme une hésitation à cause de la nature des confessions et, déjà, elle fait une demi marche arrière en me laissant la possibilité d’échapper à sa question. « C’est intime je sais, je veux pas que tu m’en parles si t’en as pas envie. » - « Non, c’est pas ça… » C’est difficile, plus que réellement intime. Ou plutôt, ça ne l’est pas assez pour faire partie des choses que je n’ai pas envie de dire à Jo. Elle a toujours été mon roc pour affronter des situations comme celle-là. « Je vais appeler Stefani, d’accord ? Elle aura peut-être une solution. » J'acquiesce du chef et l’observe décrocher son téléphone avant de m’attirer contre elle. Là, contre son oreille, je souffle, la voix pleine de trémolos. « J’ai ma prescription. » Ce sera certainement nécessaire à Stefani, qui qu’elle soit, pour réussir son tour de magie. Si toutefois elle trouve une pharmacie ouverte à cette heure-là, puisque c’est bien là que réside la difficulté. A Brisbane, je possède un numéro d’urgence mais je doute qu’il soit réellement utile à des centaines de kilomètres de chez nous. « Y’a un numéro d’urgence dans mon téléphone. Je les ai jamais appelés. » Autrement dit, je ne connais ni leur champ d’intervention, ni la plage horaire qui garantit de pouvoir les joindre.
Un peu plus calme - mais pas réellement apaisée - je me détache de Jo pour rejoindre la chambre et me laisse tomber sur le lit. Assise sur le rebord, je fixe un point dans le vide, quelque part vers la table de nuit. « Ça fait quelques jours. C’est notre première tentative. » Et moi, j’ai peut-être tout gâché. Je ne précise pas que cela ne vient pas de mon organisme, à mes yeux cela n’a pas la moindre importance et n’enlève rien à la valeur de Damon, cela ne change pas la façon dont je le vois et je ne veux pas que cela change celle de quiconque. Ca, c’est trop intime. « Je continue à essayer de me convaincre que ça va marcher du premier coup. » Une larme glisse sur ma joue. A Jo, je peux confier tous mes doutes et toutes mes craintes. Avec elle, je n’ai pas besoin d’être la plus forte, d’être la plus optimiste, d’être celle qui ne flanche pas. « J’aurais vraiment voulu qu’il soit là pour mon anniversaire. » La date n’a pas vraiment d’importance. Mais j’aurais voulu que ça aille vite, j’aurais voulu pouvoir passer noël avec un ventre de la taille d’une pastèque et donner naissance à peine neuf mois après que nous l’ayons décidé. J’aurais voulu avoir le droit à la facilité, moi aussi.
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- that's entertainment - @Megan Williams ↣ crédits gifs/harley
Mais ton mec, c’est pas ton père. Elle s’en est assurée, Jo. Pas consciemment, ou peut-être que si finalement, mais peu importe : physiquement, moralement, elle s’est assurée que ce qui lui plaisait et ce qui lui fallait soit autant éloigné de son père que possible, histoire qu’on ne l’accuse pas de se complaire dans un schéma qu’on lui a imposé tout au long de sa vie. Elle ne veut pas être ce genre de cliché, elle ne veut pas être la petite fille fragile qui, pour essayer de réparer les failles d’un père frustré par sa propre destinée, s’en remet à des types qui se rapprochent de sa façon de voir la vie pour se laisser croire que c’est possible, d’être aimée en se faisant mettre sur la gueule au passage. Elle peut souffrir des ressemblances qu’elle a avec son géniteur, elle tend à vouloir les éradiquer pour devenir si ce n’est quelqu’un d’autre, au moins quelqu’un qui n’aura pas les mêmes travers que son père (c’est mal barré, elle le pense sans se voiler la face, consciente de ses propres failles), mais jamais elle ne souffrira des ressemblances que Midas a avec lui, parce qu’il n’y a absolument rien chez lui qui lui rappelle Isaiah, et c’est pour le mieux. Megan a raison, bien sûr qu’elle a raison. Mais ça va plus loin que ça ; plus loin que sa bonne volonté à vouloir faire entendre à Damon, tout comme à elle, que les propos répétitifs et assassins d’un père manipulateur ne sont pas à prendre en compte. Elle lui murmure presque "Ouais, peut-être. Mais c’est pas si facile en fait." Dans un monde parfait, quitter le foyer familial en ayant encore du lait qui lui dégouline du nez aurait suffit à la guérir d’années de violence et d’abus, qu’ils soient physiques ou psychologiques, et l’aurait rendue aussi heureuse que capable de faire table rase pour assainir ce sang souillé qui coule dans ses veines. Dans la réalité, elle en est au stade où elle doit supplier son petit ami de lui apprendre les rudiments du respect à lui réserver, et à croiser les doigts pour que, quand elle sera prête, quand ils seront prêts, elle ne sera pas un parent contrôlant, violent, et nuisible pour le futur d’un gamin qui n’aura rien demandé.
Elle essaye de trouver d’autres outils, ne voulant pas devenir un poids pour Midas qui lui a certes déjà dit que le costume ne lui paraissait pas trop lourd à porter. Sauf que Jo l’aime beaucoup trop pour accepter de faire peser sur ses épaules la somme de ses traumas. Alors ouais, c’est peut-être un peu honteux de l’avouer pour une nana comme elle, mais elle suit les tendances, et elle consulte pour aller mieux. Est-ce que c’est concluant ? Ça reste à débattre, d’autant que toutes les mentions à Charlie lui donnent envie de hurler, même quand elles ne sont pas directes, comme celle que Megan fait lorsqu’elle lui avoue être psychologiquement suivie, et qu’elle comprend ce que ça veut dire. Elle, elle ne veut pas dire tout haut ce qui paraît soudainement évident à la blonde, elle la laisse relier les points, et se demande si elle trouve ça ridicule comme moyen de faire son deuil, si ça la rend moins intéressante à ses yeux de chercher à guérir quand au fond, elles puisent leur amitié dans des brisures dont elles ne discutent que très peu, mais qu’elles ont su reconnaître sans juger bon se poser des questions à ce sujet. Elle n’a pas envie de savoir, c’est ce qu’elle décide en détournant les yeux un instant, un peu embarrassée tout à coup ; elle n’a pas envie de savoir si Megan la considérera moins forte maintenant qu’elle sait plus ou moins qu’elle a mal géré la mort de leur amie que Jo préfère laisser là où elle se trouve ce soir, taisant son prénom pour enchaîner sur cette discussion qu’elles ont depuis de longues minutes maintenant.
"A un autre moment, je t’aurais dit que tu dis ça parce que le sexe avec Damon est mauvais, mais…" Mais elles ne sont pas à un autre moment, alors elle n’en rajoute pas malgré la malice qui teinte très brièvement ses traits. Il ne lui faut pas grand-chose à Jo pour que son esprit se mette en route, surtout quand il s’agit de sexe ; elle reste une jeune femme libre de ses pensées et de ses désirs dont elle n’a pas honte, jamais, et Midas lui manque, mais pas uniquement parce qu'il est Midas, c’est évident. Elle ne rechigne jamais à fantasmer un peu, mais pas ce soir, où la moindre bribe de souvenirs lui donne envie de se recroqueviller en essayant de ne pas se laisser consumer par le fait avéré qu’ils n’ont même pas eu droit à un dernier baiser. Elle cligne des yeux pour, elle aussi, se recentrer sur Megan qui continue de l’encourager à croire en ce qu’elle compte faire pour discuter avec Midas. Elle ne sait pas où, elle ne sait pas quand, mais il faut qu’ils le fassent. Ils en ont besoin tous les deux.
Celle qui a besoin de quelque chose quelques instants plus tard, c’est Megan. Si d’abord, Jo ne comprend pas tout, elle en vient à prendre les choses en main en un battement de cils, et pas seulement parce que Megan vient d’apaiser son coeur et qu’elle se sent redevable de la douceur dont elle a fait preuve à son égard. Elle veut lui venir en aide parce qu’elle voit la détresse dans son regard, qu’elle est touchée par l’idée que le destin se joue d’elle et de Damon alors que, même si elle fait parfois semblant de croire le contraire par esprit de contradiction instinctif, elle pense sincèrement qu’ils sont faits pour être ensemble, et que se construire une famille digne de ce nom, une famille à eux, dans laquelle ils trouveront leur place sur la durée, soignera les enfants malheureux qu’ils ont été. Elle ne trouve pas ça juste que des jeunes comme eux soient forcés d’avoir à faire à la médecine pour concevoir un enfant, et fatalement, elle pense à Midas et Harleen. Ça lui troue le coeur comme à chaque fois, et rend encore plus injuste l’idée qu’eux n’ont pas eu besoin de grand chose pour mettre un enfant au monde. Elle secoue la tête, tache de chasser ce qui la traverse, et questionne la blonde avant de se raviser par pudeur. Megan ne lui donne rien de plus sur l’instant cependant, ainsi Jo a tout le loisir d’agir, même si elle ne sait pas très bien quoi faire en vérité. Elle a de la suite dans les idées, mais dans un domaine aussi pointu que celui-ci, qu’est-elle supposée faire ? Elle trouvera la réponse auprès de Stefani qu’elle appelle illico en tenant Megan dans ses bras. Elle lui murmure "T’inquiète pas, on va trouver une solution." Laquelle, elle n’en sait rien, putain, mais si elles doivent aller braquer une pharmacie, elle fera en sorte de bien cacher son visage pour ne pas alerter les paparazzis.
Un baiser de la part de Jo se perd sur le front de Megan pendant que Stefani prend tout son temps pour lui répondre. La première chose qui sort de la bouche de la chanteuse lorsqu’elle daigne enfin décrocher, ce ne sont pas des mots d’amour ; elle a retrouvé son aplomb, ses larmes ont disparues "Putain, je te paye pour être effective dès la première sonnerie. T’as vraiment envie de bouffer des raviolis à même la boîte pour le reste de ta vie ? T’es où ?" Elle lâche Megan avec douceur, s’éloigne d’elle pour tenir avec son assistante une conversation animée qu’elle finit par lui rapporter une fois qu’elle raccroche de son côté. Elle s’assoit à côté de Megan, tout au bord du lit "On a de la chance, figure-toi. Elle s’est tapée un étudiant en pharmacologie qui bosse dans une pharmacie le temps de se trouver une bonne place dans un labo. C’est du digital ou du papier ta prescription ?" Elle fronce les sourcils, rallume l’écran de son téléphone en appuyant sur le bouton sur le côté, l’éteint aussitôt pour soustraire sa vue de son fond d’écran "Il faut lui envoyer, et après, la magie opérera selon elle." Elle ne lui dit pas qu’elle a geint de devoir se mettre à genoux pour obtenir cette faveur, simplement parce que ça avait moins l’air d’une plainte que d'un acte tout à fait envisageable et consenti de la part de Stefani qui sait vivre, c’est une certitude. Finalement, elle pose une main sur la cuisse de Barbie "Je lui ai dit de se bouger le cul, sinon je la vire. Je la paye pas à boire des cocktails au bar de l’hôtel." Ni pour se taper des étudiants en pharmacologie d’ailleurs "Y a un timing à respecter ? Je pose des questions cons, mais je… enfin tu vois, je sais pas comment ça fonctionne tout ça." Dans l’esprit de Jo, dans un lit, une banquette arrière, ou au bord d’une table, sous un plafond de miroirs, en enchevêtrement de câble électrique, ou un ciel constellé d'étoiles, c’est du pareil au même : c’est moins le cadre qui compte que le fait que, logiquement, il n’y a rien de plus facile que de faire un gamin, merde.
Elle voit une larme sur la joue de Megan, n’hésite pas une seule seconde avant de passer son bras sur son épaule pour la réconforter. Elle rapproche sa tête de celle de Megan pour la serrer "Hé, sois pas triste." Elle a droit de l’être. Seulement, Jo ne veut pas qu’elle s’imagine qu’elle a fait une erreur. C’était rien de plus qu'un accident "Je râle juste comme ça, mais tu sais, connaissant Stefani, dans moins d’une heure, ce sera oublié. Je pourrais t’aider pour l’injection, OK ?" lui propose-t-elle dans la foulée, décoller sa tête de la sienne pour chercher ses yeux mouillés, espérant ne pas commettre d’impair. Ce n’est pas sa place de faire ce genre de choses, elle le sait. Cependant, elle songe que peut-être, l’injection lui a échappée des mains parce qu’elle a l’habitude que ce soit Damon qui le lui fasse — et ce n’est pas grand-chose, mais cette pensée, elle l’émeut d’une façon particulière, certainement parce qu’elle a le coeur brisé en ce moment, qui sait. Elle le cache, l’écoute, et réalise sans avoir besoin de faire de calculs savants que son souhait de pouvoir bercer un bébé d’ici son anniversaire ne sera pas possible. Pendant quelques secondes, Jo s’enfonce dans un court silence, celui qu’il lui faut pour se demander si elle fait une corrélation entre cette date et celle de la mort de Charlie, puisque la jeune femme est partie la nuit de son anniversaire. Ça lui fait trop de mal de penser que oui, alors elle essaye de chercher quelque chose de réconfortant à lui dire ; il ne lui faut qu’une seconde pour se lever et se glisser devant elle pour mieux prendre son visage dans ses mains "Il sera pas là pour ton anniversaire cette année, mais imagine qu’il le soit pour celui de l’année d’après ?" Jo n’est pas une optimiste née, elle est même tout le contraire. Mais pour Megan ? Elle veut bien essayer de voir les choses différemment. Elle hoche la tête, convaincue de ce qu’elle affirme juste après "Ça nous laisse tellement de temps pour préparer la baby shower du siècle. J’ai déjà tellement d’idées, faudra que j’en parle à Shiloh." Elle n’est pas amie avec la blonde, mais vu comme elle est mièvre, elle saura mieux organiser une sauterie qui célèbre l’arrivée d’un gamin que tout le monde trouvera beau par politesse — non, celui de Megan et Damon sera vraiment beau, c’est certain. Elle continue, séchant les larmes de Megan avec ses pouces, repoussant ses cheveux du bout de ses doigts pour les glisser derrière ses oreilles "Hors de question de fêter l’arrivée de ma nièce sans mettre les petits plats dans les grands — ce sera une fille, je refuse d’imaginer que tu puisses mettre au monde un mec, y en a déjà bien assez autours de nous." A t-elle besoin de rappeler qu’elle a été élevée aux côtés de cinq garçons ? Sur le moment, elle se fout de paraître niaise à considérer un gamin au stade de projet comme son neveu (dans le pire des cas, elle l’acceptera quand même, si tel est son fardeau) ou sa nièce, surtout que Megan n’a même pas de lien de parenté avec elle. Mais à côté de ça, elle pense ce qu’elle dit : pour avoir assisté à la fausse-couche de son amie, elle ne peut que souhaiter aussi fort qu’elle et son mari que leur famille s’agrandisse dans les meilleures conditions.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.