ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 221 POINTS : 1140
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
Évidemment qu’elle met les pieds dans le plat, malgré toute la délicatesse et la bienveillance de sa démarche. Bien sûr que ce soudain revirement de sujet, balancé entre l’odeur réconfortante du café et les paquets de gâteaux disposés sur la table, semble sortir de nulle part, comme une fusée de malaise au milieu de l’atmosphère qu’on s’efforçait de garder paisible mais, Maeve n’a pas franchement envie de tourner autour du pot pendant mille ans, à se confondre dans l’illusion que tout va bien alors que c’est loin d’être le cas. À l’époque, Maeve n’avait peut-être pas su faire entendre correctement son mal-être, peut-être que Bryn n’avait pas su comprendre ses revendications, peut-être qu’un tas de mauvaises circonstances ont précipité leur chute mais, quoiqu’il arrive, pour la brune, il est temps de crever l’abcès et de rabattre les cartes, de remettre en perspective ce passé commun qu’elles ne pourront, de toute façon, pas changer. ’’Je... J'étais venue pour m'excuser.’’ bras croisés sur le bord de la table, Maeve fixe un point devant elle - un peu sur sa droite, là où elle croit déceler l’écho de la voix de Bryn, en haussant un sourcil. ’’À propos de quoi ?’’ demande-t-elle avec douceur et sans remettre en question la sincérité du prétexte évoqué, puisque cela ne fait pas disparaître son ressenti précédent : elle est certaine que Bryn cultive quelques rancoeurs qu’il serait bon de décortiquer pour l’en soulager, et même si Maeve doit encaisser quelques reproches, elle est prête à le faire. ’’J'ai pas été juste avec toi quand on s'est vue. Je m'attendais pas à te voir là et j'ai pas su comment réagir. Je voulais pas te mettre mal à l'aise, ni même te forcer à partir.’’ Meï sait déjà ce qu’elle va répondre mais elle prend tout de même le temps de la réflexion, et sans partir dans une quelconque analyse des mots qu’on vient de lui accorder, elle retient que c’est la culpabilité, donc, qui a guidé les pas de la surfeuse jusqu’ici. Pas de quoi se réjouir, ni se rassurer. ’’Je vois,’’ commence-t-elle à dire sans changer l’inclinaison de sa voix, ne pensant pas nécessaire de préciser qu’elle espérait autre chose de cette venue — rien de précis, juste quelque chose de positif et non pas guidée par sa conscience qui l’empêcherait de dormir ’’Mais tu n’as aucune raison de t’excuser. Je comprends totalement, j’ai moi-même été surprise de te découvrir là-bas… On peut dire que c’était inattendu.’’ difficile, de ce fait, de savoir si c’est dans le bon sens du terme ou non. ’’Je sais pourquoi tu...’’ elle baisse le menton en haussant ses sourcils dans une attente concernée, sans encore changer de position. ’’tu as pris cette décision. J'ai pas envie d'en reparler.’’ elle a touché une corde sensible, c’est ce qu’elle se dit en raclant le fond de sa gorge, ses doigts se resserrant autour de sa peau tandis qu’elle hésite entre poursuivre ou faire demi-tour. Bryn a dit qu’elle n’avait pas envie d’en parler, mais est-ce un choix ou une nécessité ? Ne devraient-elles pas profité de ces retrouvailles pour mettre les choses à plats ? ’’Moi non plus, je n’ai pas envie, à vrai dire.’’ elle a eu son lot de querelles pour les dix prochaines années mais, c’est peut-être justement pour ça qu’elle ne veut pas rester sur des non-dits ’’Mais je crois que tu m’en veux, même si tu dis que tu sais pourquoi j’ai pris cette décision. Tu le sais, oui, mais est-ce que tu comprends ? Est-ce que tu m’en veux ?’’ elle a conscience d’aborder un sujet ô combien délicat, peut-être encore douloureux, mais elle n’est pas décidée à faire semblant. Pas cette fois.
crédits/perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 193 POINTS : 1130
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
elle dit que je n'ai aucune raison de m'excuser, je ne suis pas sûre de ça. Vraiment pas sûre. Je n'étais pas moi même et pour moi c'est une raison suffisante. Parce que je sais très bien pourquoi elle a prit la décision de rompre avec moi, je respecte cette décision. Du moins je pensais que je respectais cette décision. Je pensais que j'étais plus forte que mes sentiments, que j'avais surmonté la blessure que ça a laissé. C'est ridicule à mes yeux que ça ne soit pas le cas. Ça fait tellement longtemps maintenant. Je me trouve en plus pathétique.
Je ne la regarde pas alors qu'elle semble elle aussi chercher ses mots. Là aussi je sais que je ne risque pas grand chose, elle ne peut pas voir mon visage. Ça n'empêche pas que j'ai envie de lui cacher mes emotions, que je fais en sorte de ne pas me laisser aller, et de faire preuve de contrôle. Je sais mettre en berne mes émotions, souffler et me concentrer sur ce qui est important. Je sais le faire quand je suis sur une planche. Pas quand je suis juste devant ce qui crée mon malaise initial. Pas quand l'objet de mes préoccupations à la douceur et le sourire d'un ange.
J'ai un petit espoir, faible, qu'elle s'en tienne à un "n'en parlons" plus. Ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire au Père Noël, on a jamais eu de cheminée de toute façon. Le fait qu'elle me demande si je comprends, et si je ne lui en veux pas me fait quelque peu... L'effet d'une douche froide. Je suis prise dans un rouleau et je n'arrive pas à en sortir, je ne vois pas encore la lumière à son extrémité.
Je lui en veux. Pas besoin de me poser la question. Elle l'a sans doute aussi compris. Est ce que je peux lui mentir au visage impunément. Est ce que ça va nous servir ? Je pense que non non, tout au contraire. Je suis une mauvaise menteuse de toute façon.
- Je t'en ai beaucoup voulu. Je pensais que j'étais passée au dessus de ça. Quand on s'est vues j'ai réalisé que c'était peut être pas le cas.
C'était facile de le croire quand on ne s'était pas vues depuis des années et qu'on ne risquait pas de se recroiser.
- Je sais que j'ai pas été juste envers toi quand on s'est vues parce que je culpabilise depuis et que tu es pas la seule responsable de notre rupture. C'est juste toi qui a prononcé la sentence.
Je n'ai toujours pas relevé les yeux. Je parle à ma tasse.
- Je voulais te voir pour être sûre que tu me détestes pas pour ça même si j'imagine que tout le reste était déjà suffisant. Pas vrai ?
Pourquoi ne pas simplement dire que j'avais envie de la voir ? Ça revient presque au même d'avoué que je ne veux pas qu'elle me déteste pas vrai ? C'est déjà beaucoup d'avouer que son ressenti pour moi a une quelconque importance. Je n'aurais pas dû venir, maintenant je le réalise plus que jamais. J'aurais dû la laisser tranquille. Je bois une nouvelle gorgée.
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La discussion qui se profile annonce d’être aussi douloureuse pour l’une que pour l’autre, et Maeve sent bien qu’elle est la seule à vouloir s’y engager. Bryn est sur la réserve, réticente à l’idée d’emprunter le chemin d’une vérité noueuse qu’elle a visiblement scellée à défaut de l’avoir cicatrisée ; ironiquement, celle qui fuit cette conversation est celle qui en a le plus besoin. Maeve ne s’en offusque pas, ne nie pas la douleur qu’elle ravive mais cherche plutôt à la décortiquer pour l’amoindrir, s’il est possible, jusqu’à la faire totalement disparaître. ’’Je t'en ai beaucoup voulu. Je pensais que j'étais passée au dessus de ça. Quand on s'est vues j'ai réalisé que c'était peut être pas le cas.’’ enfin, la vérité jaillit de la bouche de la rouquine. Maeve n’en prend pas ombrage, ne cherche pas à remettre Bryn face aux raisons qui l’ont poussée à rompre, mais accueille son propre ressenti avec une tolérance généreuse, qui courbe le coin de ses lèvres comme si elle la remerciait d’exposer aussi ouvertement ses sentiments ; même si elle ne dit rien, pour l’instant, la peintre sait que ce n’est pas facile. ’’Je sais que j'ai pas été juste envers toi quand on s'est vues parce que je culpabilise depuis et que tu es pas la seule responsable de notre rupture. C'est juste toi qui a prononcé la sentence.’’ la sentence n’est-ce pas le mot que l’on emploie pour parler d’une condamnation ? Est-ce donc ainsi que Bryn a vécu leur séparation ? Cela lui crève le coeur de savoir qu’elle l’a faite souffrir à ce point, puisque bien sûr, Maeve a mûrement réfléchi sa décision avant de la proclamer, peut-être a-t-elle effectué son deuil de leur histoire bien avant Bryn… De ce fait, elles n’ont pas vécu la rupture de la même façon, même si cela n’a pas empêché Maeve d’en souffrir, d’éprouver le manque, de regretter, parfois, d’avoir beaucoup pleuré et d’avoir espéré que leur histoire puisse être sauvée mais, vivre cachée, comme si ce qu’elles partageaient étaient honteux était définitivement trop. Elle l’a supporté, longtemps, mais elle ne pouvait tout simplement plus.
’’Je voulais te voir pour être sûre que tu me détestes pas pour ça même si j'imagine que tout le reste était déjà suffisant. Pas vrai ?’’ - ’’Je ne t’ai jamais détestée.’’ sa main se relève comme si elle s’apprêtait à chercher celle de Bryn dans un geste de réconfort mais, songeant combien cet élan pourrait être vécu comme une irrémédiable bravade, elle repose finalement sa paume sur sa jumelle en soupirant. ’’Je t’aimais encore quand je t’ai quittée. L’amour n’a jamais manqué de mon côté, ce n’était pas le problème… Je t’aimais Bryn, vraiment. Mais je ne supportais plus de devoir être constamment sur mes gardes, surveiller le moindre de mes gestes, de mes mots…’’ elle mordille le coin de sa lèvre en sentant son ventre se creuser, incapable de savoir si ses mots apaisent ou infligent ’’Même pour toi, reconnais que c’était difficile au quotidien. Ce n’était pas une vie, ni pour toi ni pour moi.’’ s’accoudant à la table, elle envoie sa main contre sa propre gorge en disant, hésitante, ne sachant pas tellement si elle peut se permettre une telle confidence : ’’Mais je suis contente que tu sois là, de t’avoir retrouvée.’’
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Bryn Coverdale
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Toujours debout, toujours appuyée sur le comptoir, les yeux dans ma tasse, on pourrait presque croire que j'essaie de prédire l'avenir dans le marc de café. Si j'avais ce genre de don, est ce que les choses seraient plus simples ? J'ai quelques doutes. Peut être que j'aurais plus peur encore, car il est sûr que certaines scènes qui se produiront ne seront pas pour le meilleur, tout au contraire. Je n'aimerais pas plus être capable de lire dans les pensées. En réalité, maintenant que j'y réfléchis être normale ça me suffit. Mais qu'est ce c'est, être normale ?
Petit à petit, elle arrive à me faire dire ces choses que je comptais garder enfouies au fond de moi. Ces choses qui me font peur, qui me ramène à un passé que j'avais espéré enfoui et définitivement derrière moi. Est ce que je pensais revenir un jour à Brisbane ? Peut être. Peut être aussi que j'aurais aimé que ça soit dans des conditions différentes. Ce n'est pas un retour triomphant. J'ai tout fait pour que ça se fasse en douceur et pourtant j'ai la boule au ventre à cet instant.
Dans mes craintes, il y a évidemment celle que Maeve me déteste. A vrai dire, c'était plus facile de penser ça, plutôt que de me dire que c'était vraiment de ma faute. Plus facile de me dire qu'elle ne m'aimait plus, ou pas, qu'elle ne m'avait même jamais aimé. Alors quand elle reprend, dit qu'elle ne me détestait pas, pire, que tout le schéma de pensées illogiques qui avait fini par devenir un mantra était faux... J'ai la gorge nouée, s'en est presque douloureux.
Les mots semblent me glisser dessus. Maeve est sans doute la seule personne en dehors de moi à avoir réellement subit la pression portée sur moi à cet instant de ma vie. Et encore, elle l'a subit indirectement, mais ça ne veut pas dire que ce n'était pas fort ou encombrant pour autant. Heureusement pour moi, elle ne connait pas la suite, elle ne sait pas jusqu'où je suis allée, elle ne sait pas que c'est Jay qui m'ayant ramassée à la petite cuillère à finit par récoller les morceaux. Je ne compte pas lui dire que notre rupture a été le début d'une longue descentes aux enfers qui ne s'est arrêtée que bien plus tard.
J'ai l'impression d'avoir la tête dans du coton. Je ne l'écoute pas réellement, ne la regarde pas. Je sens dans le tumulte dans ma tête que l'envie de pleurer est là. Mais il semble que je ne m'y autorise pas. Pas déjà. La dernière phrase en revanche, c'est comme un électrochoc. Elle me fait relever la tête, mes prunelles marrons se posant à nouveau sur elle.
- Je suis contente que tu sois là, de t'avoir retrouvée.
Le paradoxe avec Maeve, c'est quelle a beau m'avoir infligé une nouvelle blessure, j'ai quand même envie qu'elle me réconforte. La solitude qui parle, l'effroyable impression d'être seule. Ce genre d'impression de prendre une douche glaciale, puis brûlante. Je ne sais pas quoi dire. Une partie de moi a envie d'exprimer une idée similaire, cette envie de la voir encore. Une autre a très envie de simplement quitter les lieux et la troisième... La troisième fait que je ne bouge pas tout de suite. J'aurais préféré qu'on ait pas cette conversation. Ça aurait été plus facile pour moi. Je pose la tasse encore pleine à côté de moi.
- Je suis désolée. Je sais pas bien ce que je suis venue faire ici.
Si je fuis, elle ne pourra pas me rattraper, je le sais. Là encore je profite d'une faiblesse trop facilement exploitable sans doute. Est ce que j'ai seulement envie qu'elle me rattrape ? J'aurais bien d'autres choses à lui dire, mais aucun courage pour les prononcer. J'aurais mille fois préféré qu'elle me dise qu'elle me détestait, et qu'elle n'était pas heureuse de me revoir.
J'avance jusqu'à me trouver à sa hauteur, mais je fais face à la porte qui sera mon issue de secours. Je dois incliné le visage pour m'adresser à elle.
- Je suis vraiment désolée. Vraiment.
Désolée de ne pas avoir été à la hauteur sans doute.
- J'avais envie de te voir. C'est idiot je sais. Je vais partir maintenant.
C'est un sourire triste qui se dessine sur mes lèvres.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 221 POINTS : 1140
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Elle a fini de parler, de rassurer, d’apaiser — du moins, c’est sa volonté première, adoucir, expliquer, dissiper les possibles malentendus pour défaire les vieilles rancoeurs, atténuer les incompréhensions, rendre tangible ce qui ne l’était pas, dans l’espoir d’achever cette conversation avec de meilleurs sentiments que lorsqu’elle a commencé. Elles étaient des gamines à l’époque, des gamines amoureuses qui n’avaient peut-être pas conscience du mal qu’elles se faisaient et qu’elles allaient se faire mais, aujourd’hui, elles sont des adultes capables de se comprendre, de se parler. Mais après ses derniers mots, Maeve est confrontée au silence le plus brut ; Bryn ne dit rien, c’est à peine si la peintre discerne encore sa présence dans son mutisme, et durant quelques secondes, la brune fronce lentement ses sourcils en gardant ses lèvres espacées, frustrée de ne pas pouvoir se rendre compte de ce qui se passe dans son environnement.
Même s’ils ne peuvent pas voir l’objet en question, ses yeux bifurquent vers la tasse qui est posée sur le comptoir, attirés par le bruit de la porcelaine ricochant contre le plan de travail, jusqu’à ce que la voix de Bryn happe une nouvelle fois leur attention ’’Je suis désolée. Je sais pas bien ce que je suis venue faire ici.’’ elle n’est pas foncièrement déçue, mais ce n’est pas vraiment la réponse qu’elle espérait. Cela n’aide en rien à décortiquer ce qu’il s’est passé et la façon dont elles l’ont vécu, mais Maeve se contente de presser ses lèvres l’une contre l’autre avec indulgence, ne parvenant pas à lui tenir rigueur de cette réserve qu’elle brandit pour se protéger. ’’Je suis vraiment désolée. Vraiment.’’ Bryn est plus proche d’elle cette fois, Maeve le sait, mais elle n’esquisse aucun mouvement pour se tourner en sa direction pour autant, comprenant qu’elle est sur le départ. Que faire ? Quoi dire ? Doit-elle la retenir ? Elle n’est pas suffisamment prostrée dans la fierté mal placée pour réprimer le geste qui passe dans le fil de ses pensées mais, elle se demande si c’est réellement ce qu’il faut faire au vu de la situation. Cette conversation est visiblement de trop pour la surfeuse qui, ne pouvant l’assumer, préfère tout bonnement la fuite. ’’J'avais envie de te voir. C'est idiot je sais. Je vais partir maintenant.’’ ses paumes à plats sur la table, elle prend une fine inspiration tremblante en ayant l’impression qu’on tord ses entrailles dans tous les sens, et elle est tant partagée entre l’envie de la retenir et l’idée qu’il faut la laisser partir que ses pensées s’emmêlent dans un brouillon totalement informe et décousu. Certaines veulent la faire pleurer — elle en serait grandement soulagée, d’autres veulent la faire hurler mais la plupart la somme de ne pas terminer cette entrevue sur une note aussi aussi mauvaise : la possibilité de réparer les torts et les douleurs seraient définitivement perdu, alors. Et c’est bien ce qu’elle veut, n’est-ce pas ? Que les choses s’arrangent entre elles, même si c’est sans doute aussi stupide qu’illusoire, et que cette naïveté lui confère une volonté tout aussi ingénue que le reste. La preuve… ’Attends !’’ qu’elle lance en se levant de sa chaise, d’une voix légèrement plus forte que la normale pour se faire entendre à travers le couloir, dans lequel elle rejoint Bryn. Elle n’a pas sa canne pour l’aider à se déplacer mais elle connaît suffisamment les lieux pour s’en passer, effectuant la traversée sans heurter le moindre meuble ’’Tu oublies ton tableau…Enfin, si tu le veux toujours... T'as le droit de dire non. Je ne veux rien t'imposer.’’ pas même sa présence, même si cela la blesse, et elle le pense en enlaçant ses propres bras, Maeve courbe ses lèvres dans un demi-sourire comme pour l’autoriser à aller le prendre, puisqu’il lui revient, un flot de tristesse l’envahissant à l’instant où elle a l’impression de lui faire ses adieux. Pour la seconde fois.
Mais cette fois, ce n’est pas elle qui prend la décision d’abandonner l’autre.
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Pourquoi je porte encore et toujours ce sentiment de culpabilité ? Qu'est ce que j'ai fait cette fois ? Tout ce que je veux c'est sauver ma peau, épargner mon coeur. Je ne suis pas courageuse quand il s'agit de sentiments et je préférerais mille fois me jeter dans n'importe quel aventure dangereuse. Ce pétrin je m'y suis mise seule et j'essaye de m'en extirper maintenant. Je pensais que j'y étais parvenue même. Je n'ai pas besoin d'être raccompagnée cette fois, je vois même la porte par laquelle je suis entrée. J'avais hésité à sonner, j'aurais peut être dû m'abstenir. Il ne faut pas que je me fie toujours à mes instincts. En particulier ceux qui me poussent à aller retrouver une ex. Maeve. Je ne peux même pas me résigner à simplement l'évoquer comme une ex. C'est trop réducteur, surtout au regard de ma pauvre vie amoureuse.
Je suis presque délivrée quand j'entends la voix de Maeve. Je me fige, ne pivotant que quand je comprends qu'elle se tient quelque part derrière moi. Entre temps j'ai fermé les yeux retenu un soupir. Le tableau. Je fronce les sourcils. J'avais oublié cette histoire d'art, c'est dramatique, sans mauvais jeu de mot, mais clairement un mauvais jeu d'actrice. Elle n'arrivera pas à me convaincre avec son sourire. Elle n'a pas l'air dans son assiette. Ce n'est pas pour me réjouir. Tout au contraire. Ce n'est même pas à elle que j'en veux. Du moins, si je lui en veux ce n'est pas pour ce qu'il s'est passé il y a des années de ça mais plutôt à l'instant. J'étais pas prête à avoir cette discussion maintenant et peut être jamais en fait. Les avertissements que j'ai donné n'ont pas dû être suffisants pour que Maeve les interprète convenablement. Une fois lancée de toute façon, il est trop tard pour revenir en arrière peu importe à quel point on regrette.
Qu'elle est la bonne décision à prendre vis a vis du tableau ? Si je l'accepte il va se retrouver chez moi et je pourrais le contempler pour me rappeler de l'échec de notre relation et de cette malencontreuse réunion. Si je ne l'accepte pas je vais lui faire de la peine.
- Maeve tu peux pas me demander ça.
Je serre les dents. Je suis peut être un peu en colère, mais les raisons sont nombreuses. Être en colère c'est l'émotion la plus facile à ressentir à cette instant en comparaison des autres. Je ne peux pas laisser la tristesse, l'angoisse, ou la peur ressortir.
- Pourquoi tu me demandes ça ? Je peux ni le refuser ni l'accepter. Je...
Je suis frustrée. Ça s'entend dans ma voix. Je ne sais pas ce que je dois dire ou faire. Je ne peux toujours pas me raisonner à accepter de la blesser. Je ne peux pas. Ce n'est absolument pas rationnel. J'avance vers elle et non pas vers la sortie. Je ne sais pas dans quoi je m'embarque. Je reste à une distance raisonnable mais elle pourrait me toucher si elle avançait une main.
- Pourquoi tu as peins ce tableau ?
A part pour me torturer. Il y a une certaine détresse que je ne suis pas apte à camoufler.
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 221 POINTS : 1140
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
’’Maeve tu peux pas me demander ça.’’ elle resserre ses doigts autour de ses coudes, ses phalanges s’accrochant à la dureté de son os saillant tandis qu’elle pince furieusement le coin de sa lèvre inférieure, sans comprendre ce qu’elle a fait de mal. Elle entend la colère de Bryn, mais ne l’accueille pas avec la tolérance qu’on lui connaît, non, elle l’entend et cela lui fait le même effet que si la rousse lui avait collé son poing en pleine figure. ’’Désolée.’’ Maeve n’est pas suffisamment naïve pour ne pas entrevoir le refus derrière cette phrase : si Bryn voulait accepter le tableau, elle l’aurait fait sans rechigner, sans s’attarder avec virulence sur cette offrande qui n’a plus tellement l’air d’en être une, et Meï se demande quand sa peinture est devenue instrument de torture entre elles. ’’Pourquoi tu me demandes ça ? Je peux ni le refuser ni l'accepter. Je...’’ elle presse ses lippes l’une contre l’autre, au prisme d’un malaise intérieur qui la ferait pleurer à chaudes larmes si elle s’écoutait mais, rentrant ses épaules vers l’intérieur de son corps, Maeve ne parvient pas tellement à réagir. Elle ne comprend tout bonnement pas ce qui se passe, ne comprend pas la réaction de la surfeuse et encore moins ce que celle-ci lui reproche ; elle a peint ce tableau sans volonté de la blesser, mais avec l’espoir d’apaiser les choses, de semer des graines sur le terrain de la réconciliation… De toute évidence, c’est tout l’inverse qui se produit.
Elle est acculée, complètement désoeuvrée face à cette réaction qu’elle n’attendait pas et, plutôt que de faire entendre sa défense, d’asseoir sa bonne volonté et ses intentions louables, elle s’enfonce dans un mutisme douloureux, incapable de s’opposer aux reproches que la rousse a entamé, à demi-mots. ’’Pourquoi tu as peins ce tableau ?’’ elle n’a pas de réponse à donner simplement parce qu’elle ne savait pas qu’il en fallait une ; elle répondrait un simple et bête « j’ai eu envie » mais elle se doute que cela ne suffirait pas à contenir l’insurrection de Bryn. Alors, les bras toujours croisés contre sa poitrine, elle hausse simplement ses épaules avec toute l’incertitude qu’elle contient, et qui inflige une expression gravement attristée à son visage ’’J’en sais rien… Je… Je pensais que ça te ferait plaisir.’’ c’est aussi naïf que cela, oui, et si Bryn est un brin lucide dans cette histoire, elle devait savoir que Maeve n’a même pas l’impulsion de la méchanceté ; cette réaction, elle n’a jamais voulu la provoquer. ’’Je pensais que ça pourrait apaiser les choses, qu’on pourrait repartir sur de nouvelles bases…’’ mais c’est ridicule, et elle s’en rend compte en le disant à voix haute ’’C’était stupide, excuse-moi.’’ elle reconnait son erreur d’une voix tremblante et honteuse, avec laquelle elle rajoute ’’Laisse-le ici, ça ira très bien.’’ elle ne sait pas encore ce qu’elle va en faire mais c’est la dernière de ses préoccupations ; tout ce qu’elle souhaite est que cette discussion prenne fin.
crédits/perfectlyfuckingcivils
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Bryn Coverdale
l'appel de l'océan
ÂGE : 29 ans STATUT : célibataire MÉTIER : Surfeuse pro en crise existentielle LOGEMENT : Redcliffe, 02 victoria avenue POSTS : 193 POINTS : 1130
TW IN RP : Alcoolisme, abandon, maltraitance, abus GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Arrivée à Brisbane à l'âge de 8 ans elle y est restée jusqu'en 2017 où elle est partie vivre aux USA + Adore l'océan + Voudrait vivre entourée d'animaux + A caché longtemps son homosexualité + Est un petit rayon de soleil DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #F88E55 RPs EN COURS :
Finnley#1 | You are my familly, my comfort zone, my man above all men
Bryave#3 | I've lost you many moons ago, I wish I hadn't
Je suis désolée, elle est désolée. On n'ira pas loin avec ce genre de discussion. Pourtant ça semble inévitable. Je ne pensais pas que ça serait si désastreux de me ramener chez elle aujourd'hui. J'étais loin de le douter qu'elle voudrait directement parler de notre relation passée. Je n'avais pas envie, et maintenant c'est trop tard pour dire je te l'avais bien dit. D'ailleurs je n'irais pas lui dire ce genre de chose, et je ne suis las du genre à m'écouter. Le bon côté des choses veut que je n'ai parlé à personne de cette visite, et que je n'aurais pas besoin d'expliquer à haute voix à quel point je me sens minable.
J'aurais aimé trouver les bons mots, et ne pas ressentir cette nécessité de faire machine arrière. Ne pas être en colère et triste. Il y a beaucoup de choses que j'aimerais quand on y réfléchit bien. Je vois bien que je la rends malheureuse, je pourrais presque la rassurer en lui disant que c'est aussi mon cas. Je ne pense pas que ça arrangerait quoi que se soit.
Mais je n'arrive quand même pas à comprendre comment elle a pu croire que le tableau me ferait plaisir. C'est sans doute parti d'un sentiment honnête, d'une bonne intention. Mais le résultat sur moi est terrible, plus que je ne l'aurais cru de prime abord quand elle a évoqué le fait qu'elle avait peint ce tableau pour moi. Quand elle reprend en disant que ça aurait pu apaiser la situation je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils, et une expression vraiment étonnée est peinte sur mon visage.
- Comment... ?
Ma voix est un murmure qui s'épuise rapidement. Encore des excuses. J'aimerais pouvoir lui dire que ce tableau est le miroir de notre rupture, que mes souvenirs, mes sentiments me suffisent pour penser à elle. Je ne dis rien, me contentant de serrer les dents.
- Je vais partir...
L'envie de m'excuser est encore présente, tout comme le sentiment de mal-être et l'impression que je vais rendre mes tripes. J'aimerais pouvoir faire un geste vers elle, j'en suis incapable et il faut que je parte, ma présence est de trop. Je m'en veux de lui avoir infligé ça, de nous avoir infligé ça encore.
- Au-revoir Maeve.
Aurais je dû dire adieu ? Je recule d'abord mais ne tarde pas à me retourner pour rejoindre la porte.