(mia) I don't care about limits

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:25

Mia Bosko

I have moved from certainty to doubt, from devotion to rebellion.

Pièce d'identité

NOM ≈ Bosko, la seule chose qu'il me reste de ma famille. Si j'avais vraiment voulu leur faire un pied de nez, j'aurais demandé à faire changer mon nom de famille. Mais ce nom, c'est aussi ce qui me rapproche de mon frère, donc évidemment que je préfère le garder. PRÉNOM(S) ≈ Mia, ce genre de prénom qui pourrait presque me faire passer pour l'innocence incarnée, alors que je suis tout le contraire. ÂGE ≈ 22 ans, sur le point de fêter mes 23, étant donné que je suis née le 20 novembre 2001. LIEU DE NAISSANCE ≈ A Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande. Comment est-ce que j'ai fini en Australie alors que j'aurais pu aller n'importe où dans mon pays natal ? Parce que j'avais désespérément besoin de changer d'air. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, bien évidemment. Les relations sérieuses, ce n'est absolument pas fait pour moi, tout comme l'attachement, à tel point que je n'ai jamais vécu la moindre relation sérieuse. MÉTIER ≈ Barmaid et serveuse dans un petit bar pas très bien fréquenté de la ville. Les remarques lourdes sont nombreuses, tout comme les plans drague foireux, et ça c'est sans compter certaines remarques pas très agréables. Mais je m'en fiche, ça paye le loyer et les factures, ça me suffit amplement. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Homosexuelle, orientation réalisée bien assez tôt et balancée en plein visage de mes parents pendant une de mes nombreuses phases de rebellion, quand je pensais encore que tout m'était permis, avant qu'il ne soit plus là. GROUPE ≈ 17 ans encore. AVATAR CHOISI ≈ Lily-Rose Depp CREDITS GIFS ≈ ur-daily-inspiration & kendalsroy & tinkerlock

Les informations en vrac

≈ adrenaline junkie -- Tester mes limites, tout le temps, toujours un peu plus, c'est probablement ça, mon crédo. Le palpitant qui bat toujours un peu plus vite, les instincts les plus primitifs qui se réveillent, la peur de se faire prendre, la peur des représailles qui, pourtant, me font me sentir vivante.. L'adrénaline, bordel. Elle a toujours été là, une sorte de carburant à la moindre de mes actions, à l'intégralité de ma vie, mais elle s'épuise vite, beaucoup trop vite. Alors je continue d'aller la chercher, encore et toujours, le tout en allant toujours plus loin, parce que bordel, qu'est-ce que c'est bon.

≈ my secret garden -- Le dessin, ma seule réelle passion, celle que personne ne connaît. Le seul qui la connaissait, c'était lui, et ça restera toujours comme ça, ou en tout cas je ferai en sorte que ça soit le cas. Qu'est-ce que je dessine ? Tout. Rien. Je ne réfléchis généralement pas, je laisse mon crayon courir le long de la première feuille que je trouve, y laissant des traits de graphite qui, avec le temps, finissent par représenter quelque chose, peu importe quoi. Toutes les feuilles volantes finissent dans les carnets de dessin qui eux, sont bien trop peu utilisés. Et eux, ils finissent au fond d'un tiroir de ma commode, sous une pile de pulls, parce qu'il est hors de question que qui que ce soit tombe dessus. Probablement que c'est pour ça que je finis toujours par dessiner sur tout ce qui traîne sauf mes carnets, d'ailleurs.

≈ tattoo addict -- Officiellement, je n'en ai que deux, mais la liste des tatouages que je voudrais me faire faire un jour est, elle, interminable. Ils ont tous été dessiné par mes soins. Certains ont une signification profonde et généralement très bien cachée, les autres ne sont rien d'autre que des traits de crayon dessinés sous le coup de l'ennui, de l'inspiration, ou de l'abus de substance. Mais ils me plaisent, alors je les garde, dans l'attente du moment où ils passeront de la feuille à la peau.

≈ i definitely don't have a type -- Est-ce que j'ai un style de filles ? Absolument pas, ou à minima, pas au niveau physique. Même si ce n'est que pour une nuit, je ne veux pas prendre le risque de m'ennuyer, c'est hors de question. Je veux quelqu'un qui a du répondant, quelqu'un qui cherche à me faire sortir de mes retranchements, quelqu'un qui veut venir à la rencontre de mes instincts les plus primitifs. La grande majorité d'entre elles ne sont là que pour une nuit -ou une après-midi, peu importe-, mais d'autres restent plus longtemps. Probablement qu'on ne se parle pas assez pour parler de sex friends, mais on se connait définitivement beaucoup au niveau physique et ça, ça me suffit amplement.

≈ never hated someone that much -- Mes parents, à ce stade, ce sont mes pires ennemis. Leur absence, leur haine et leur déception étaient constantes, glaçantes et désagréables mais, avec le temps, elles m'ont forgée. Je n'ai jamais eu l'ambition de garder contact avec une fois une fois à l'âge adulte mais, alors que j'étais gagnée par l'adolescence, j'avais une nouvelle envie : les provoquer. Les décevoir est devenu mon passe-temps plutôt que ma hantise. Malgré tout, leurs accusations quant à la mort de mon frère ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Rien que pour ça, je ne leur parlerai plus jamais, peu importe les circonstances.

≈ alcohol, a poison that can be so damn good -- L'alcool, il fait partie de mon histoire familiale. Une vie ajoutée, la mienne, après que mes parents aient trop bu et aient oublié de se protéger. Une vie arrachée, celle de mon frère, après que lui aussi, ait trop bu. Et pour finir, une vie occupée, encore une fois la mienne, parce que l'alcool me procure des sensations que je suis persuadée de ne pas pouvoir trouver ailleurs, parce que l'alcool, c'est synonyme d'un bon moment, en plus de me donner ce sentiment de liberté qui, bordel, est tellement bon. Mais l'alcool, c'est aussi par phases : des périodes pendant lesquelles je bois, puis des périodes pendant lesquelles je ne bois pas. Parce que s'il y a une chose que je veux éviter, c'est l'alcoolisme.

≈ being hated is way easier than being loved -- Je mentirais probablement si je disais que le regard des gens ne n'importe que peu. Il m'importe, mais simplement pas comme on peut s'y attendre. Je ne veux pas être appréciée, ça n'a pas d'intérêt, c'est trop risqué, même. Certaines personnes m'apprécient alors que je fais tout pour les repousser, tout pour les pousser dans leurs retranchements et, ces personnes, je ne les comprends pas. Les autres, celles qui sont dans la normale, elles font ce que je recherche : elles restent loin. Certaines me lancent des piques, incapables de comprendre que c'est un jeu que j'adore, une sorte d'addiction qui fait que parfois, je vais un peu trop loin, le tout sans jamais le regretter.

≈ good things never last -- L'autodestruction, le sabotage, deux passe-temps des plus naturels. Les bonnes choses ne durent jamais, tout le monde devrait le savoir. Quitte à choisir, je préfère encore être celle qui met fin aux bonnes. Se laisser avoir par ce fameux espoir dont tout le monde parle, c'est une mauvaise idée, ça se finit toujours mal. Certains diront que c'est de la connerie, de tout saboter comme ça. Personnellement, je vois ça comme une protection des plus naturelles, parce que merde, je devrais être celle qui décide quand je souffre. Je n'accepte pas ce genre de surprise. Je l'ai vécue une fois avec lui et une chose est sûre, ça n'arrivera plus.

≈ who's my true self, exactly? -- Qui est-ce que je suis vraiment ? Je suis la première à ne pas le savoir. Certains prétendent être capables de connaître, d'autres sont même assez idiots pour prétendre apprécier la vraie Mia. Ces gens-là, c'est pas compliqué, je pars loin d'eux, le plus loin possible. Je ne veux pas qu'on essaye de me connaître, je ne veux pas qu'on essaye de lire entre les lignes. Le seul qui me connaissait vraiment, c'était lui, je refuse que qui que ce soit d'autre ait ce droit, quitte à ce que j'en vienne à ne plus vraiment me connaître. Je refuse d'être quoique ce soit d'autre que ce que je montre aux autres, une peste avec un amour du danger et une provocation qui sont tous les deux sans fin. Le reste, ça ne concerne personne.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Mag', mais appelez-moi Magali. J'ai 27 ans, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à PRD, probablement, je suis pas sûre !, et j'ai cédé à m'inscrire parce que ce beau PL qui a fait exploser mon imagination. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) une fois par jour ou tous les deux jours. Mon personnage est un Scénario de @Isabel Flores. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et ce forum est si beau !.

Pour recenser votre avatar
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Code:: <pris>Lily-Rose Depp ≈</pris> @"Mia Bosko"

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>PRÉNOM DU PERSONNAGE</scena>

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>Mia</pris>

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:32

Il était une fois, mon histoire

I have no limits, no filter, no class, no poise. No decorum. Just fun.

≈ 2001 - 2010 -- « We never wanted you. You were an accident. »

Vous savez, ces gosses qui arrivent dans un foyer rempli d'amour, après avoir été tant attendus ? A mes yeux, ce n'est rien d'autre qu'un mythe. Je ne pourrais pas prétendre que, pendant les premiers mois de ma vie, j'avais conscience de ce qu'il se passait, mais ce qu'il s'est passé par la suite a largement suffit pour rééquilibrer tout ça.

Rejet, celui que j'ai toujours connu, dès les premiers jours de ma vie, d'abord inconsciemment puis parfaitement consciemment. J'ai toujours vu mes parents être sur le dos de mon grand frère, en train de tout frère pour le rendre heureux alors que personnellement, j'étais laissée de côté, de quoi suffire à briser peu à peu ce coeur et cette innocence d'enfant que je n'ai pas vraiment eu la chance de connaître. Mes parents ne voulaient pas s'occuper de moi, c'était une évidence. S'il n'était déjà pas très souvent avec nous, à la maison, notre nounou devenant comme une deuxième mère pour nous, quand ils étaient là, tout était pour lui, et rien n'était pour moi.

Accident, ce mot que j'ai entendu pour la première fois que j'avais quelques années à peine, mot que j'ai ensuite entendu à répétition, comme si mes parents cherchaient à me punir pour leur erreur, leur inattention. Mon frère était le prodige, celui que parents avaient toujours désiré, celui pour lequel mes parents avaient des rêves par dizaine. Pendant ce temps, j'étais l'accident, celle qui était là parce que ses parents avaient trop bu pendant une soirée mondaine, le tout sans vouloir avorter par la suite, parce que qu'est-ce que les gens diraient ? Au moins, j'avais ce petit visage d'ange, surtout quand j'étais enfant, ça sauvait les meubles. Les amis de mes parents les complimentaient sur leurs enfants, et non pas seulement sur le seul enfant qu'ils avaient voulu. Mais peu importe les compliments, peu importe l'attention des autres, le résultat était toujours le même, j'étais seule, j'étais rejetée.

≈ 2011 - 2016 -- « You're a disgrace. »

Je veux qu'ils me voient, au lieu de simplement me regarder. Là où certains enfants ont peur de décevoir leurs parents, personnellement, c'était l'inverse, je voulais les décevoir. Qui dit parents déçus, dit parents attentifs, à minima dans ma tête, alors je considérais que je faisais ce que j'avais à faire. Mais ce n'était pas si simple, malheureusement.

Honte. Voilà ce que j'étais pour eux, une honte. Une enfant ingérable, bien différente de leur fameux enfant prodige. Une enfant incapable de rester en place, une enfant qui a toujours besoin de se faire remarquer. Là-dessus, ils n'avaient pas tort, j'avais besoin de me faire remarquer, mais malheureusement, ce n'était jamais dans le bon sens. A leurs yeux, je ne méritais pas de porter le nom Bosko mais, dans ces moments-là, alors que je n'avais même pas quinze ans, je me disais toujours la même chose : moi non plus, je ne voulais pas le porter.

Soutenue. Parce que malgré tout, je l'étais. Parce qu'il était là, mon plus grand soutien, celui que j'ai toujours considéré comme mon plus grand modèle, mais aussi comme mon meilleur ami. Officiellement, il était mon frère mais, en réalité, ils étaient bien plus que ça. Lucas, le seul capable de me faire sourire, le seul capable de me calmer dans mes pires crises, le seul qui, je le savais, me voyait et m'entendait, tout en étant le seul qui voyait plus loin que l'image d'une gamine capricieuse. Je n'ai pas la moindre idée de s'il a un jour essayer d'en parler à nos parents, mais probablement pas. Surement que lui aussi savait, au fond de lui, que ça ne servirait à rien.

Princesse. C'est ce que j'étais aux yeux de beaucoup de mes camarades et de certains de mes professeurs. Cette petite enfant au visage des plus doux et des plus innocents, celle à qui ses parents sont incapables de reprocher quoique ce soit, celle à qui on pardonne tout. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'ai toujours été tout le contraire. On ne me pardonnait rien et, surtout, je n'était pas cette fameuse petite princesse. Un jour, quelqu'un a dit, sous le ton de l'amusement et de la moquerie : la petite princesse se rebelle. Cette phrase, elle est restée gravée dans ma tête pendant longtemps, trop longtemps. Et ça me terrifiait parce que, comparé à tous les autres, ce garçon, il avait raison. Il ne connaissait pas les raisons de ma rébellion, tant mieux d'ailleurs mais, malgré tout, il avait compris, il avait réussi à lire entre ces lignes que j'avais moi-même dessinées.

≈ 2017 - 2019 -- « You have some real talent, use it. »

Le dessin, ce qui est autant un refuge qu'une passion. Le dessin, celui qui est aussi mon plus grand secret. Ces heures passées enfermées dans ma chambre, passées à laisser le graphite traîner le long de ma feuille, le tout sans que personne ne sache ce qu'il se passait derrière les portes fermées. Le seul qui savait, c'était lui, Lucas. Et il m'encourageait, évidemment qu'il m'encourageait.

Talentueuse. C'est la première chose qu'il a dite, quand je lui ai montré mes dessins, certains étant vieux de plusieurs années parce que j'avais commencé alors que j'avais à peine dix ans. T'es bourrée de talent, Mia. Cette phrase, je l'entends encore comme si je l'avais entendue hier, pourtant ça fait plus de cinq ans. Lui, sa passion correspondait aux rêves de nos parents, et c'est ce qui l'a amené à partir à l'université, dans un cursus de commerce, le tout dans l'objectif, qui sait, de reprendre l'affaire de mon père. Enfin ça, c'était les envies de mon père. Je savais, de mon côté, que mon frère voulait plus rester dans l'ombre, quitte à ouvrir sa propre petite boîte. Mais mon frère, ce qu'il voulait surtout, c'était que moi aussi, je puisse réaliser mes rêves. Alors il m'encourageait, il m'offrait même du matériel de dessin quand mes parents avaient le dos tourné. Il était mon plus grand supporter, le seul à tout connaître de moi et, surtout, à m'aimer malgré tout.

Inutile. Ca, c'est ce que j'ai entendu de la bouche de ma mère quand elle est tombée sur mes dessins. Encore aujourd'hui, je n'ai pas al moindre idée de comment elle est arrivée en face d'eux, je les ai toujours si bien cachés. Ses yeux étaient bourrés de jugement, de déception et même, de dégoût. Petite qu'une partie d'eux espéraient que je remonterai la pente, que je finirai par faire de grandes études, histoire de pouvoir remonter la barre que j'avais moi-même volontairement baissée jour après jour, mois après mois, année après année. Mon père, ça a été pareil. La vraie rébellion, elle a commencé à ce moment-là. Ils ne me soutenaient pas, ils ne me soutiendraient jamais. Je l'ai toujours su et pourtant, c'est à ce moment-là que tout s'est déclenché.

Provocation. Encore et toujours. Ce que mes parents voyaient déjà comme de la provocation quelques années plus tôt n'était absolument rien par rapport à ce que je leur ai fait connaître par la suite. Je n'avais qu'une envie, leur faire payer. A cette époque, quand j'ai pris conscience de mon homosexualité, j'étais heureuse. Pas parce que ça me libérait d'un poids, c'était faux, il n'y avait aucun poids à ce niveau là. Non, j'étais heureuse parce que j'allais pouvoir leur dire, les décevoir encore une fois. J'allais pouvoir voir leurs visages s'effondrer, leurs regards se croiser dans l'espoir de répondre à cette question qu'ils se sont toujours posée : Comment on a pu tout rater à ce point ? Papa, Maman, la réponse est simple. C'est ce qu'il se passe quand on ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes. Pour des personnes qui me répètent constamment ce genre de phrases, c'est presque l'hôpital qui se fout de la charité.

≈ février 2020 -- « We lost him, it's all your fault. »

Je n'oublierai absolument jamais le moment où j'ai appris la mort de mon frère. Je n'étais pas chez moi, ce matin-là, je créchais chez une pote après une soirée, et je n'ai pas été prévenue directement. Non, j'ai tout su plus tard, quand je suis rentrée chez moi. Je n'oublierai jamais les yeux larmoyants de mes parents, ce genre de dévastation que je n'avais jamais vu auparavant. J'ai directement su qu'il s'était passé quelque chose, mais jamais je n'aurais pu me préparer à ce dont il était question.

Alcool. Ce mot devrait être maudit, dans cette famille. Pourtant, il y a cette sorte d'équilibre qui a été rétabli. Une vie ajoutée, la mienne. Une vie retirée, celle de mon frère. Ce foutu alcool, fourni en masse pendant ces soirées auxquelles mon frère participait dans le plus grand secret. Mes parents n'en savaient rien et, personnellement, je savais tout. Ca avait toujours été comme ça entre nous. On savait tous l'un de l'autre, dans des détails que nos parents ne devaient pas connaître. C'était un moyen, surtout pour Lucas, de vivre sans souffrir de leur pression. Difficile d'imaginer, à l'époque, que c'est ce qui arrêterait cette fameuse vie.

Seule. C'est comme ça que je me suis retrouvée. Pendant toute ma vie, je n'avais eu qu'un seul soutien et, soudainement, il m'avait été arraché. En soi, il a été arraché à tout le monde, mais dans mon cas.. Dans mon cas, c'est particulier. Lucas, il était tout pour moi, et j'ai pris tout ça comme acquis. Parce que jamais je n'aurais été capable d'imaginer un moment où il ne serait plus là. Pourtant, ce moment est arrivé, me frappant avec la force d'une immense tempête, ne laissant rien d'autre qu'une jeune femme brisée derrière elle. Ca s'est ressenti dans mes dessins, d'ailleurs. Ils sont passé du grade de passion au grade d'échappatoire, le seul moyen que j'avais pour exprimer ce que je ressentais. J'utilisais ce qu'il m'avait offert, comme une sorte d'hommage. Mes dessins sont devenus beaucoup plus sombres, devenant le miroir de ce que je ressentais et, d'une certaine manière, ça n'a pas changé depuis.

Fautive. C'est tout ce que j'étais à leurs yeux. Comment ils ont su que j'étais au courant des soirées auxquelles assistait mon frère ? Aucune idée. Peut-être que c'est une gaffe de ma part, peut-être que quelqu'un d'autre leur a dit. Je ne le saurais jamais et, franchement, je m'en fiche complètement. Leurs propos, par contre, ont fini de détruire ce que le départ prématuré de mon frère avait déjà détruit. « C'est de ta faute. », c'était devenu leur crédo, d'une certaine manière. Cette phrase et toute ses autres versions, elles m'étaient répétées de façon constante, comme pour me convaincre que c'était vrai. Et le pire, là-dedans, c'est qu'ils ont réussi. La culpabilité, ça ne m'a jamais connu, mais dans le cas de la mort de Lucas, elle m'a dévorée, emmenée avec elle dans des abysses dont j'étais incapable de sortir. Alors j'ai fait la seule chose que j'avais à faire, le seul moyen -à mes yeux-, de me sauver. Je suis partie.

≈ 2020 - 2021 -- « Let us help you. »

Partir, ce n'était pas nécessairement une mauvaise idée, mais disons que ce n'était pas non plus une bonne idée. Les difficultés étaient là, réelles, brutales, désagréables, et ça ne me plaisait pas. Mais malgré tout, le constat ne changeait pas : jamais je ne retournerai là-bas, dans ce lieu qui aurait dû être mon chez moi pendant plusieurs années mais qui, au final, ne l'a jamais était.

Organisation. C'est probablement ce dont j'avais le plus besoin. J'ai enchaîné les petits boulots, créchant chez des personnes que j'avais pourtant du mal à considérer comme étant mes amis. Les salaires arrivaient, se retrouvant à être à la fois satisfaisants et insuffisants. Parce que la vie, ça coûte cher. En soi, j'avais des économies, celles que mes parents m'avaient données pendant les premières années de ma vie, celles qu'ils n'avaient pas pu me retirer, mais je refusais de m'en servir. Hors de question de me servir de leur argent, hors de question d'avoir besoin d'eux.

Espoir. C'est après avoir capitulé et avoir accepté que peut-être, juste peut-être, que j'avais besoin d'aide que j'ai fini chez elle, Kayna. Elle n'était pas seule, sa famille était là avec elle, et bon sang, une chose était claire, elle était gentille. En quelques mois, elle m'a donné plus, à sa manière, que ce que mes parents n'ont jamais pu me donner. Je ne la considérais pas comme une mère, n'exagérons rien, mais elle était importante à mes yeux. Sa vie de famille, elle me le disait, c'est ce que je pourrais avoir. Elle tenait à moi, elle me le disait tout le temps. Puis elle avait une fille du même âge que moi, aussi. En somme, chez elle, j'avais tout ce que j'avais voulu avoir pendant les premières années de ma vie, et ça m'a fait espérer.

Terreur. Mais l'espoir, ce n'est pas fait pour moi, tout comme le confort et l'attachement. Au contraire même, ça me terrifie. La seule fois où je me suis sentie à l'aise et en confiance avec quelqu'un, c'était avec lui et il m'a été arraché avec une violence dont je ne me remettrai jamais. Je ne voulais pas que ça soit le cas de Kayna. Je ne voulais pas que la vie me refasse tomber une nouvelle fois. Je ne voulais pas non plus qu'elle parte d'elle même, réalisant ce que mes parents ont toujours su, que je n'étais pas assez. Alors je suis partie de moi-même. J'ai fait mes affaires sans prévenir personne et je suis partie en pleine nuit, ne laissant rien d'autre qu'une lettre derrière moi. Une partie de moi aurait préféré partir sans rien dire, mais j'en étais incapable. Elles m'avaient toute accueilli sous leur toit, elles m'avaient aidée, elles m'avaient soutenue. Elles méritaient un au revoir. Probablement que si je n'avais pas été aussi lâche, je leur aurais dit au revoir en face, mais j'en ai été incapable. Parce qu'elles auraient essayé de me retenir, et bordel, je ne méritais rien de tout ça.

≈ 2022 - 2023 -- « You're impossible. You'll get yourself killed one day. »

Après mon séjour chez Kayna et sa famille, j'ai drastiquement changé. La terreur a pris le dessus, tout comme le besoin de me sentir vivante, le besoin de me prouver que je n'avais besoin de personne. La seule solution, à mes yeux, c'était quitter la Nouvelle-Zélande, le tout pour aller en Australie, à Brisbane. J'avais besoin de ce changement, de ce renouveau, je voulais prouver à tout le monde -et personne à la fois- que je pouvais me débrouiller seule.

Indépendance. Etre indépendante, c'était ma volonté première, ce qui est presque ironique quand on considère que dans un sens, je l'ai toujours été, forcée par des parents qui ne me considéraient pas comme leur enfant. Mais en arrivant seule à Brisbane, j'ai eu la sensation que pour la première fois, j'étais enfin seule, ce qui était presque le Graal pour moi. Mais en attendant de me trouver un boulot, il a fallu que je me trouve un logement et, pour ça, j'ai dû me tourner vers ce que j'ai toujours refusé de faire : utiliser leur argent. Le studio que j'ai choisi était presque miteux et franchement, le propriétaire avait même l'air surpris d'avoir trouver quelqu'un pour le louer. Mais c'était mon chez moi, ou en tout cas c'est ce que je m'acharnais à essayer de me faire croire.

Instable. Les problèmes, ils sont presque tous arrivés d'un coup, nombreux et, d'une certaine manière, brutaux. J'étais incapable de garder mes différents boulots, les avis de mes patrons étaient toujours les mêmes : Employée instable. Chez certaines personnes, ce genre de constat aurait probablement fait l'effet d'un électrochoc. Dans le fond, ça a été le cas pour moi, mais d'une manière différente. On me considérait comme étant instable ? Très bien. Dans un sens, je ne voulais qu'une chose : leur donner tort. Pas en prouvant ma stabilité, non. Mais en prouvant que peu importe leur point de vue, ma supposé instabilité ne m'empêcherait pas de faire ce que je souhaitais.

Auto-destruction. Les cigarettes sont devenues nombreuses, tout comme les soirées un peu alcoolisées. Les bars et les boîtes de nuit de la ville sont devenus une sorte de deuxième maison pour moi. Mais avec quel argent ? Le leur. Hors de question de m'empêcher de vivre par égo. Utiliser leur argent pour des pratiques qu'ils méprisaient et détestaient, c'était comme un pied de nez final contre eux, et bordel que c'était bon. Mais les bars et les boîtes ont fini par ne pas être suffisantes. J'avais besoin de cette adrénaline que j'avais déjà ressentie plusieurs fois, ce petit quelque chose qui faisait que bon sang, je me sentais réellement vivante. Alors j'ai commencé à prendre des risques. Je m'en sortais toujours plutôt bien, mais plusieurs personnes remarquaient mon petit jeu. C'était le cas, entre autres, d'une de mes collègues, elle a essayé de me faire la morale en me disant qu'un jour, je finirai pas y perdre la vie. Sa morale n'a pas fonctionnée, au contraire, elle n'a fait que m'encourager. Non pas parce que je voulais mourir, loin de là, la vie me plaisait, peu importe à quel point elle était pourrie. Mais parce qu'elle aussi, je voulais lui prouver qu'elle avait tort. Personne ne me connaît réellement, ils ont tous tort. Mais est-ce que je me connais moi-même ? Difficilement.

≈ 2024 -- « You're hired. »

Cette fois, je n'ai pas été renvoyée, c'est moi qui suis partie. Vous savez, cette roue libre dont les gens parlent quand ils mentionnent une personne qui n'a plus vraiment de contrôle sur quoique ce soit ? J'imagine qu'on pourrait me caractériser de cette manière. Pourtant, du contrôle, j'en ai, j'en ai toujours eu même. C'est juste que les gens n'apprécient pas ce que je fais du contrôle que j'ai. Mais ça n'allait pas durer, j'en étais certaine, et la vie a fini par me le confirmer.

Employée. Aucune personne bien sensée n'amènerait son CV dans un bar comme celui-ci. La clientèle laisse à désirer, tout comme la réputation de l'édifice, et disons que les flics sont souvent amenés à y venir. Mais perso, je m'en foutais. je suis venue avec mon plus grand sourire, je leur ai amené mes papiers, fait les yeux doux, et c'était réglé. j'étais embauchée. Alors oui, en effet, l'endroit laisse à désirer, mais c'est plutôt pas trop mal payé, donc je vais clairement pas chercher plus loin. Et puis l'avantage, c'est que le patron est pas mal désespéré, donc il me laisse plus ou moins faire ce que je veux et ça, mine de rien, c'est un sacré luxe. Alors ouais, il m'arrive clairement de me retrouver dans des situations inconfortables, mais soyons honnêtes, je m'en fiche.

Découverte. De mon studio un peu miteux, je suis passée à un vrai appartement. Plus surprenant encore, j'ai même une colocataire, Bel. Pour une personne comme moi, qui ne jure presque que par la solitude, c'est surprenant, mais y a ce truc chez elle, ce truc qui fait que ouais, vivre avec elle, c'est carrément agréable, et peut-être même qu'y une forme d'amitié qui se créé. On est plus ou moins pareil, toutes les deux, c'est aussi pour ça que c'est aussi agréable d'être avec elle. Puis.. Ouais, y a ce truc en plus. Ces défis qu'on se lance de manière constante, qui entretiennent ce besoin d'adrénaline qui continue de grandir de jour en jour. Ouais, y a ce petit quelque chose chez Bel, ce truc qui m'attire, me donne envie de toujours aller plus loin dans l'exploration de mes -nos- limites, et qui m'intrigue, aussi.

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:34

Je trouve que Lily-Rose va super bien au scénario / personnage en plus d’être un choix zinzin. (mia) I don't care about limits 206649278

Bienvenue parmi nous (mia) I don't care about limits 1949770018

Bon courage pour terminer ta fiche et n’hésite pas à nous contacter si tu as la moindre question ! (mia) I don't care about limits 206649278

:

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:38

Bienvenue parmi nous (mia) I don't care about limits 1949770018

excellent choix de fc!

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:40

Ahhhhhhh la voilà (mia) I don't care about limits 4251317097

(mia) I don't care about limits Jonah-hill-excited

Bienvenue officiellement (mia) I don't care about limits 1949770018

Je repasserai éditer quand la fiche sera finie mais j'adore déjà ce qui se dessine et c'est vrai que Lily-Rose correspond grave à la vibe du perso donc je ne peux qu'approuver ce choix (mia) I don't care about limits 2954228499

(mia) I don't care about limits 2954228499

(mia) I don't care about limits 1336066658

Merciiii de tenter ce scénario, I'm so excited (mia) I don't care about limits 1258731332

(mia) I don't care about limits 256908409

Edit #1 : je sais pas si c'est fait exprès mais sur le gif c'est du miel et Mia-Bel ça peut facilement se raccourcir en Miel (mia) I don't care about limits 4222248358

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Edit #2: Rah là là, que dire… le personnage que tu as façonné à partir d’idées plutôt simples de ma part est vibrant de vie et de réalisme. Elle est si touchante, Mia, et cette carapace qui masque sa vulnérabilité paraît si fragile, presque translucide tant on perçoit les craquelures qui en zèbrent la surface (mia) I don't care about limits 4014933344

(mia) I don't care about limits 4014933344

J’adore que tu lui aies donné une passion pour le dessin, enfouie depuis la mort de son frère (ça fait echo à Bel qui n’ose plus trop écrire depuis le désastre avec sa prof (mia) I don't care about limits 3606011672

(mia) I don't care about limits 3606011672

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Lily-Rose incarne si bien cette beauté indépendante, téméraire, rentre-dedans et sensible à la fois, je suis contente que cette idée de fc t’ait inspirée (mia) I don't care about limits 1949770018

Enfin bref, cette fiche m’inspire quelques élans poétiques qu’il vaudra sûrement mieux que je garde pour nos RPs (mia) I don't care about limits 3217047551

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Je valide donc le tout avec enthousiasme et l’excitation de découvrir ce que ces deux bouts de femme nous réservent :drama:

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I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾

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on my mind:

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:45

Bienvenue parmi nous (mia) I don't care about limits 206649278

La petite Isabel va te dorloter, c’est certain ! Bonne rédaction (mia) I don't care about limits 1949770018

i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

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(#)Jeu 17 Oct 2024 - 0:57

Ce personnage est une réelle pépite et ce FC lui va divinement bien ! (mia) I don't care about limits 674657830

J’ai hâte d’espionner votre duo… (mia) I don't care about limits 3258319053

Bienvenue à toi ! :rainbow:

Quand j'brûle, j'deviens meilleur

J'ai des bleus sur tout le cœur. Je crois qu'j'ai grandi, j'crois qu'j'ai des remords. Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie. Je m'enfonce dans la brume. Je deviens nocif, là je me perds dans des ruines. Et je suis loin du monde, loin de tout. Loin de vous, loin de nous. Loin de moi.

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 1:13

Bienvenue par ici :l:

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 1:20

Merci à tous, vous êtes adorables (mia) I don't care about limits 206649278

C'est définitivement ma première fois avec un personnage aussi opposé à ce que je fais d'habitude, je suis trop contente qu'elle vous plaise (mia) I don't care about limits 4251317097

Petite mention spéciale à @Isabel Flores, parce que j'ai pas le choix ! Encore merci de me laisser tenter ce scénario de folie qui me donne définitivement envie de rester debout encore pas mal de temps pour finir ma fiche, même si je peux pas :drama:

Je suis pressée d'exploiter tout ça avec toi (mia) I don't care about limits 256908409

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 2:28

Bienvenue par ici :l:

-- What I have. I got a Jeep, I got a dog. I got what they call a dream job. Plenty to want, nothing wrong with that. But I'm happy with what I have.

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 3:15

bienvenue avec ce personnage haut en couleurs qui se prépare, j'ai bien hâte de la voir en action (mia) I don't care about limits 206649278

bonne chance pour le reste de ta fiche (mia) I don't care about limits 1949770018

(#)Jeu 17 Oct 2024 - 6:11

Bienvenue parmi nous ! Hâte de voir ce que cette histoire va donner (mia) I don't care about limits 3922047296

Bon courage pour la rédaction ! (mia) I don't care about limits 662981832

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(#)Jeu 17 Oct 2024 - 7:18

Bienvenue officiellement chez toi :l:

Aucun doute que tu vas t’éclater avec cette dame.

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..