Le début de l’enfer
@oscar sterling ☆ Pénélope
Ua jurassique – l’épave

Aww Fut la première chose qui me vint en tête quand j’ouvris péniblement les yeux. J’avais l’impression d’être passée dans une machine à laver. Ma tête me faisait horriblement mal, la forte odeur de fumée âcre me brûlait la gorge et j’avais l’impression que mon corps tout entier était engourdi. Mes pensées sont confuses. Je me souviens à peine de ce qui vient de se passer. Je me souviens de la panique quand on a commencé à manquer d’air et qu’une espèce de fumée à envahie l’habitacle de l’avion. La panique, la peur, les cris puis … plus rien !

Et voilà que lorsque je me réveille et que j’ouvre difficilement les yeux, je me retrouve sur une plage. L’avion est en miette, il y a de la fumée partout et des débris de l’avion sont éparpillés partout sur le sable. J’entends d’autres voix, des survivants probablement et je remarque des sièges brûlés. Tremblante, je me détache de mon siège et porte ma main à mon front. Je saigne, j’ai le vertige mais je ne peux simplement pas rester là à attendre n’est-ce pas ? « Mais ou est-ce qu’on est ? » Plus pour moi-même que pour quelqu’un d’autre.

Un cri déchira alors le silence pesant qu’il regnait depuis quelques minutes et je sentis un frisson parcourir mon échine. « ça … c’est pas normal ! » marmonnais-je tout en reculant d’un pas, les yeux vers le ciel, pour regarder autour de moi sans prendre garde que je pourrais trébucher sur un autre malheureux survivant. « Désolée ! Je vous ai pas fait mal j’espère ? » je demande au jeune homme qui me fait face. Dans d’autres circonstances, j’aurais été ravie de tomber sur un tel spécimen mais dans ces circonstances, je pense surtout à ma survie.

Le début de l’enfer
@Pénélope Danbury ☆ Oscar
Ua jurassique – l’épave

L’avion s’est craché, ça n’était pas prévu dans le plan. Il lui avait fallu quelques minutes à la suite du crash pour émerger, pour comprendre ce qui se passait autour de lui, les cris, le feu, la panique. Portant une main à son front, Oscar comprend qu’il est blessé, rien de grave à première vue, mais assez pour le faire saigner. Il titube lors de ses premiers pas, mais rapidement arrive à retrouver son équilibre. Il observe l’endroit avec plus d’intérêt maintenant, gardant son calme. Il n’a jamais été du genre à céder à la panique. 

Un cri inconnu fend le ciel, il lève la tête, un sourire se glissant sur son visage : « Cool ! » Aucune idée de l’endroit où il se trouve, mais il est clair qu’il ne va pas s’ennuyer ici. Si la menace rode, alors il faut qu’il s’arme. Il tâte ses poches. Rien, se souvient qu’il sort d’un avion et que la fouille pré-embarquement est assez stricte pour qu’il ait été dénudé de tout son équipement. Il faut qu’il trouve son sac ou un autre. Franchement, peu importe. Alors que les gens hurlent et se pressent, lui commence à observer l’environnement, à repérer quelques sacs qu’il vide sans aucune pitié, espérant y trouver de quoi se protéger. « Pas mal les lunettes. » Le sac qu’il vient de vider ne comporte rien de bien intéressant, mais il s’empare des lunettes pour les viser sur son nez. Pas de miroir pour voir sa dégaine, mais il ne doute pas qu’elle soit splendide. Un nouveau sac, et cette fois, la découverte est bien plus intéressante. « Jackpot. » Un Glock 17 en parfait état, il regarde autour de lui pour être sûr que personne ne le voit avant de glisser ça dans son dos. Remerciant son père, le chasseur, de lui avoir appris depuis bien des années à manier une arme. 

Alors qu’il s’affaire sur un nouveau sac, il sent quelqu’un se prendre les pieds sur lui. « OH ! » Il se relève pour faire face à la personne, s’apprêtant à lui foutre une bonne raclée, mais se retrouve face à une jolie blonde. « Désolée ! Je ne vous ai pas fait mal, j’espère ? » Un sourire malicieux se fait sa place sur son visage. « Tu devrais faire attention où tu mets les pieds, blondie. » Il l’observe des pieds à la tête. Elle dénote un peu avec l’endroit. « Besoin d’aide, peut-être ? » Elle semble un peu paniquée, lui pas du tout. 

Le début de l’enfer
@oscar sterling ☆ Pénélope
Ua jurassique – l’épave

Un espèce de soulagement s’empare de moi. Il y a des survivants. Je ne suis pas seule ici. C’est presque rassurant en ces circonstances. J’aurais dû rester à Brisbane avec mon père et son idiote de nouvelle copine. J’aurais eu à endurer des présentations officielles, un dîner encore plus gênant mais dès le lendemain j’aurais pu aller me réfugier chez mon meilleur ami ou chez ses parents. Les Lewis m’accueillaient toujours à bras ouvert à n’importe quel moment, de jour comme de nuit … Tiens d’ailleurs, ça faisait de trop longs mois que je n’étais pas allée les voir. Mais non, au lieu de ça, je m’étais laissée convaincre qu’un voyage surprise sous le soleil, à me dorer la pilule toute la journée ou aller faire des randonnées incroyables, serait un meilleur plan que de rentrer chez moi. Mon dieu, qu’est-ce que je regrettais mon choix à présent !

Lorsque je me lève, ma démarche est incertaine et je sens que je vais vite perdre l’équilibre et malheureusement, je me prends les pieds sur quelqu’un ! Dans d’autres circonstances, j’aurais sûrement été ravie de tomber sur le brun, peut-être même que j’en aurais rajouté mais la situation était loin d’être idéale pour un plan drague ! « Tu devrais faire attention où tu mets les pieds, blondie. » Je pose ma main sur son avant-bras pour garder l’équilibre et esquisse un petit sourire gêné alors que mon regard glacé observe le brun me reluquer de la tête aux pieds. « Ouai… » Je me sens tout à coup vaseuse, presque nauséeuse et comme si mes jambes ne me tenaient pas, « Ouh la … » Mes jambes ne me tenaient définitivement pas et une fois de plus je m’effondrais sur le brun qui me faisait face. « Besoin d’aide, peut-être ? » Je ne suis pas une petite nature à la base mais je crois que le coup que j’ai pris à la tête n’est pas si anodin que ça.


FAIL L’étourdissement que j’ai ressenti passe en fin et je me relève rapidement, « Désolée, j’ai eu la tête qui tourne, ça va mieux ! » lui assurais-je, « Pénélope, » lui dis-je sans le quitter des yeux, « Je m’appelle Pénélope, et toi ? »

SO CLOSEAvec toute l’élégance et le sexappeal du monde, et comme mes jambes ne me tiennent plus, je me retrouve les fesses dans le sable et grimace. Quand je veux me relever, ma main droite se pose sur un sac à dos abandonné que je me mets à fouiller et tome sur … « Une gameboy ? » m’exclamais-je, « Qui joue encore à ça ?! » Je fouille encore dans le sac et en sort un livre : le premier tome de Twillight. « Génial … c’est pas avec ça qu’on va s’en sortir ! »

FAIL Mes jambes ne me tiennent pas et je finis par tomber littéralement sur le brun, et nous chutons tous les deux dans le sable… J’essaye de me relever tant bien que mal mais me retrouve à califourchon sur ses cuisses, « Est-ce que ça va ? » lui demandais-je prudemment.

Le début de l’enfer
@Pénélope Danbury ☆ Oscar
Ua jurassique – l’épave

Elle est mignonne, la petite blonde, mais elle a l’air un peu sonnée. Il ne fait d’abord que moyennement attention à elle, son regard continuant de chercher de quoi commencer son épopée dans cette contrée alors qu’il n’a aucune idée de l’endroit où il est. « Ouai… » Il reporte à nouveau son regard sur elle, elle est bien pâle quand même. « Ouh la… » Et la voilà sur les fesses, ce qui ne manque pas d’attirer un sourire ricaneur sur le visage d’Oscar. « Les femmes… » Il lève les yeux au ciel, se demandant bien pourquoi il les aime ces petites choses fragiles. « Bon Blondie, sois tu te relèves et on avance, sois je pars sans toi. » Il ne va quand même pas s’affubler d’une handicapée. Il lui tend tout de même une main. Qu’elle ne prend pas. Le regard de la blonde étant attiré par autre chose. « Une Gameboy ? Qui joue encore à ça ? ! » Lui, même si ce n’est pas le sien, il ne dit pas non. « Si tu ne le veux pas, je prends, ça peut toujours faire passer le temps. » Puis il y a bien des piles ou une batterie là-dedans, on ne sait jamais si ça pourrait leur servir. 
 
La blonde semble se remettre à sa fouille et il change un peu d’avis sur elle, au moins, elle ne va pas l’emmerder parce qu’il fouille dans les affaires des autres. Il aime cette morale qui ne semble pas si loin de la sienne. « Génial… Ce n’est pas avec ça qu’on va s’en sortir ! » Un livre ? Ouais, pour le coup ça, elle peut le laisser là où elle l’a trouvé. « Attends, y a un truc là-bas. » Quelque chose non loin d’eux au sol et qui lui attire directement le regard. Il se penche et attrape une machette. « Ça, c’est cool ! Je ne sais pas qui voyage avec ça, mais c’est devenu mon héros. » Il se dit qu’il doit avoir la classe avec cette machette. Et à nouveau un cris terrifiant qui déchire le ciel. Il lève les yeux en se penchant un peu. « Putain, mais c’est quoi ce truc ? » Il n’a pas peur, juste envie de savoir. « Tu l’as vu la bestiole qui fait ça ? » Lui aimerait bien, mais son instinct lui dit d’aller tout de même se mettre à l’abri. « Au fait, t’as un nom Blondie ? » Surtout qu'elle semble moyennement apprécier qu’il l’appelle comme ça.