ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 89 POINTS : 1450
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (06)oscar #5 • nina #1 • john #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #1
Elle est tout-à-fait crédible, alors que sans le mur, elle serait à même le sol depuis longtemps. Heureusement pour elle qu’elle est assez intoxiqué pour ne pas porter attention au regard noir d’Oscar sur elle. Malheureusement pour elle, il hantera sans doute ces rêves, ses cauchemars plutôt, dans les prochaines nuits. « Je ne peux pas croire que t’as fait ça. » Elle ferme les yeux, encaisse les mots. Elle non plus, elle ne peut pas croire qu’elle a fait ça. Un autre problème pour la Elisa de demain matin. « Allez, viens ». Elle comprend pas trop où ils vont, mais elle le suit quand même. La cuisine. Elle s’accroche au dossier d'une des chaises qu'elle tire pour se laisser tomber dessus lourdement. Elle laisse sa tête s’appuyer contre la table, alors qu’elle entend l'eau couler. Sans l’intervention d’Oscar, elle se serait sans doute assoupie comme ça. « Tiens, bois ça. » Ça lui demande tout son effort pour se redresser. Elle a l'impression que son corps pèse une tonne. Elle met quelques secondes à retrouver sa vision et prend le verre que le brun lui tend. « Merci. » qu’elle marmonne si bas que c'est à peine si son mot est entendu autant par elle que par lui. Elle a la bouche si sèche. Elle avale le verre d'eau d'un seul coup et le retend vers lui pour qu'il le remplisse de nouveau. « Je n’avais pas compris que c’était à ce point, que tu détestes ta vie au point d’être prête à reproduire tes schémas familiaux. » Elle fronce les sourcils, prend le temps de mettre les mots l’un après l'autre dans son cerveau. Elle forme la phrase dans sa tête. Elle se dit que l'alcool lui fait comprendre n'importe quoi. Son Oscar ne serait jamais aussi odieux avec elle. Par contre, lorsqu'elle croise son regard, elle comprend qu’elle a très bien compris. Le peu de coeur intact qui lui reste éclate en milles morceaux. L’émotion la submerge d'un coup. C'est fort, c'est trop fort. Elle peut pas encaisser. Elle peut pas refouler comme elle le fait toujours. « T’as besoin d’aide, Elisa… Et je crois que je ne peux rien faire pour toi. » Il l’achève et elle éclate en sanglots. Ce n'est pas des petites larmes subtiles. Non, c'est carrément une crise de larmes. Ça vient de ses tripes. Ça lui fait mal. Elle s’écroulerait si elle n'était pas déjà assise. C'est des mois d'accumulation qui éclatent d'un seul coup. L'alcool, c'est bien pour oublier ses malheurs, mais ça amplifie aussi les émotions. Surtout les mauvaises. « Pou…pourquoi tu m’fais ça ? Pourquoi tu… tu m’déteste ? » Ses mots s’entrecoupent. Elle est irrationnelle, inconsolable. Ça ne sert strictement à rien d'essayer d'avoir une conversation ce soir. Aucun d’eux n'est en état pour le faire. « Pou…pourquoi… » Elle ne peut pas terminer sa phrase. C'est trop. Trop d'alcool, trop d’émotions. Elle se lève d'un seul coup. C'est même fascinant de voir qu’elle peut aligner aussi rapidement ses pieds l'un devant l'autre. Elle bouscule pratiquement Oscar qui le bloque jusqu'à l’évier où elle dégueule le contenu de sa soirée.
Joyeux anniversaire les tourtereaux.
Oscar Sterling
la tour de babel
ÂGE : Trente-sept ans SURNOM : « Ozi » mais seuls sa femme et certains membres de sa famille se risque à le surnommer. STATUT : Marié depuis 2014, 10 ans d'un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. MÉTIER : Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un pourcentage dans un cabinet d'architecture LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill POSTS : 594 POINTS : 3470
TW IN RP : fausse couche -infertilité - évocation de violence physique - sexualité TW IRL : aucunGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Ainé d’un fratrie de quatre élevé par de parents aimant et exigent ≈ Passionné de peinture et de dessin, intérêt qu’il cache à ces proches. ≈ Social et plutôt extraverti, il accorde pourtant difficilement sa confiance. ≈ Après un fausse couche en 2016, son couple a tenté désespérément d’avoir un enfant en vain ≈ Petit dormeur et superactif, sa vie est aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, son chien mais aussi par ses engagements au sein d’associations. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #999900 RPs EN COURS : ELISA ♡ I remember it now, it takes me back to when it all first started. But I only got myself to blame for it and I accept it now. It's time to let it go, go out and start again, but It's not that easy. › Oscali #5
FRATRIE STERLING ♡ Let me be your shelter, never leave you all alone.I can be the one you call when you're low. Let me be your fortress,when the night winds are driving on, be the one to light the way bring you home. › Nina #2 › Midas #2 › Olive #1
ANDREA ♡ The people who are meant to be in your life will always gravitate back towards you, no matter how far they wander. › Oscrea #3
NORAH ♡ There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable. › Norah #3
falling down broke, holding one hope Oscar & @Elisa Sterling ☆ crédit/shutupluke
Elle nie, mais c’est inutile, son corps a vendu la mèche depuis longtemps. Il n’est plus capable de donner le change. Alors Oscar pallie comme il peut, il aide sa femme qui est tellement saoule qu’elle semble à peine comprendre ce qu’elle fait là. Il a l’impression de voir un mauvais téléfilm, en général pourtant, c’est une femme à sa place qui aide son alcoolique de mari. Il la déteste de leur infliger ça. Elisa, il l’a tant aimé pour sa force, elle lui a toujours inspiré le respect, cette fille qui avait vécu le pire, mais qui s’était relevée, elle était plus forte que toutes les femmes qu’il ait jamais rencontrées. Ce soir, c’est une épave, et s’il s’en veut d’être probablement l’un des éléments centraux qui l’a mené là, il lui semble tout de même qu’elle est en train de réussir à éteindre l’image qu’il avait d’elle. La colère lui fait dire des choses cruelles, il s’en rend à peine compte. Il ne sait plus comment l’aider.
Et alors qu’il s’attend à n’avoir aucune réaction, elle éclate en sanglots. Il lui semble qu’il ne l’a jamais vu dans cet état. Pas même après le bébé, pas même alors qu’ils vivaient les pires moments de leur vie. Oscar se trompe peut-être. C’est sans doute ça le pire moment de leur vie commune, cet instant où leur relation n’est plus rien, où il en arrive à la faire pleurer comme ça. Il ne peut que la regarder incrédule, ne sachant comment agir face à cette femme trop alcoolisée et trop sensible. « Pou… Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu… tu me détestes ? » Il fait un pas vers elle maintenant. Les mots de sa femme qui le désole le navrent assez pour faire disparaître la colère. « Mais de quoi tu parles, Elisa ? » Il déteste entendre son prénom entier sortir de sa bouche, ne l’utilise jamais, bien trop impersonnel pour lui. « Pou… Pourquoi… » Il n’est même pas sûr qu’elle l’ait entendu, secoué par les spasmes de sa tristesse. Dévastée comme elle l’est. Il est étonné de la voir se lever aussi vite, ne l’en pensait plus capable, alors quand elle le bouscule pour venir rendre le contenu de son estomac dans l’évier, il comprend mieux. Il ferme une demi-seconde les yeux, souffle doucement par la bouche avant de faire un pas pour se rapprocher. Il pose une main dans son dos, puis l’autre va tenir ses cheveux alors qu’elle semble n’avoir pas tout à fait fini de rendre.
Quand elle semble se calmer, il passe un chiffon sous l’eau pour l’imbiber et le tend à sa femme pour qu’elle se rafraîchisse un peu. Ensuite, il l’aide à se relever, tenant d’abord ses épaules pour la forcer à lui faire face, il vient ensuite l’encercler de ses bras. La serre, assez forte pour qu’aucune forme de rejet de sa part ne soit possible, ne lui laisse pas la possibilité de se défaire de son étreinte. Il ne sait ensuite pas pendant combien de temps dur cette étreinte qui semble sortie du temps. « Eli… » Il lui souffle à l’oreille, ne détachant pas ses bras. « Je ne te déteste pas… Je t’aime… » Il n’est pas sûr de toute façon qu’elle s’en souviendra demain. « Mais je ne sais plus comment faire… » Comment l’aider, comment la faire sortir de cette spirale. Quand il défait son étreinte, il l’a conduit comme un zombie à la chambre. L’aide à se déshabiller. Face à son corps presque nu, il ne ressent plus de désir, juste une profonde tristesse. Il l’accompagne jusque dans le lit. L’installe alors que lui reste assis au bord du lit. Pendant de longues minutes, il l’observe, passe une main dans ses cheveux pour caresser son front et remettre une mèche en place. L’épisode de vomissement l'a complètement débraillé, sa queue-de-cheval en ayant fait les frais. Quand finalement, il lui semble qu’elle est endormie, il quitte la chambre. Pour ne pas y revenir. Ce soir, il dormira dans son bureau. C’est une première de plus, tout aussi minable que les dernières. Cette nuit, il ne rejoindra pas le lit conjugal, peut-être qu’elle en sera soulagée, il n’en sait rien. Lui se sent juste dévasté.
682 mots
call me a dinosaur
HE’D LEARNED TO BE ALONE, WALKING. AND IT WAS STILL GOOD NOW AND THEN. FOR THOUGHT. FOR RECOGNITION. - Lydia Millet