Le Deal du moment : -38%
Enceinte colonne – Focal Chorus 726 – Noir ...
Voir le deal
245 €

 (asher & landry #2) whatever it takes

Landry Chamberlain
Landry Chamberlain
le bruit qui court
le bruit qui court
  
ÂGE : trente-deux ans (02.10)
SURNOM : chamby. laundry pour les plus blagueurs.
STATUT : célibataire. clairement pas une de ses priorités.
MÉTIER : neurochirurgien au st vincent’s hospital. prometteur et investi, il publie fréquemment dans la presse spécialisée, davantage pour faire connaître son nom que pour faire avancer la recherche.
(asher & landry #2) whatever it takes 5f3973dba69b814f19e126e264413153508c7b92
POSTS : 183 POINTS : 420

TW IN RP : alcoolisme, dépression, deuil, langage fleuri, milieu médical
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
RPs EN COURS : (quatre) ninaoliverubenwillow
RPs TERMINÉS : asher
AVATAR : dacre montgomery
CRÉDITS : magmacreations (avatar) + ssoveiagifs ; gifhuntsvibes (gifs) + old money. (signa)
DC : norah sawyer
INSCRIT LE : 20/08/2024
https://www.30yearsstillyoung.com/t55560-landry-partir-a-la-conquete-d-une-vie-moins-dure
https://www.30yearsstillyoung.com/t55779-landry-a-story-of-opposites

(asher & landry #2) whatever it takes Empty
Message(#)(asher & landry #2) whatever it takes EmptyHier à 16:45


whatever it takes
@Asher Thornhill  & Landry Chamberlain

La première chose qui se dessina devant Landry fut un vide blanc. Ses yeux s’entrouvrirent, encore brouillés par le choc, tandis que son esprit refusait de reconstituer les fragments éparpillés d’une réalité qu’il n’était pas prêt à accepter. Il avait la bouche pâteuse, un goût de métal persistant au fond de la gorge, et son souffle était coupé. Ils nous ont fait manger quoi dans cet avion… Il tenta de bouger, mais son corps lui sembla peser des tonnes, l'ancrant fermement au sol. Lentement, en laissant ses pensées émerger, il prit conscience de la texture étrange sous lui : du sable, qui s’infiltrait entre ses doigts et lui griffait la peau. Quelque chose n’allait pas, vraiment pas. En se redressant, encore pris dans le flou, il perçut un silence pesant, vite troublé par des sons qui échappaient à toute logique – des cris étouffés, des échos lointains. Sa vue s’ajusta enfin, découvrant le chaos autour de lui : les restes d’un avion déchiqueté qui émergeaient à moitié enfouis dans le sable, des débris disséminés ici et là, et une île sur laquelle il se trouvait. « Putain. » Chaque fibre de son être criait à l’irréel, à l’impossible, mais son cerveau lui ordonna de se concentrer sur ce qu’il voyait, sur ce qui pouvait avoir un sens, et sur ce qui lui restait d’essentiel. Ses amis, ses compagnons, les membres de son groupe. Tout en se levant, Landry chercha un visage, un signe de vie familier. Son regard balaya les alentours, et c’est alors qu’il l’aperçut, à quelques mètres de lui, étendu à même le sol, le visage tourné vers le ciel. Asher. Une bouffée d’adrénaline le poussa en avant, il trébucha, se rattrapa, et s’agenouilla à ses côtés. « Asher !! » Un instant d’angoisse, il le secoua – plus ou moins délicatement – jusqu’à ce qu’il ouvre ses yeux à son tour. Soulagé, il reprit. « Ça va ? » Inquiet quant à son état physique, lui n’avait à se plaindre de que quelques lacérations qui ont troué son sweatshirt et sa paire de jeans. Puis il laisserait son ami découvrir ce qui était arrivé, digne d’un scénario de film apocalyptique. « Putain mais dis moi que c’est un rêve ! » Il le supplierait presque, il espérait que ce soit le cas et qu’ils se réveillent juste après… Chose qui n’arriverait pas.

(***)

Quelques heures plus tard, Asher et Landry avaient pénétré la jungle qui bordait la plage. Le feuillage épais et les branches se refermaient au-dessus d’eux à chaque pas, un endroit où même la lumière semblait se faire rare. La chaleur était moite et l’atmosphère suffocante. Il ôta son sweatshirt pour l’attacher à sa taille, son attention dirigé vers Asher qui marchait quelques pas devant lui. C’était clairement lui qui avait le sens de l’orientation. Trouver de l’eau et un abri était leur unique priorité à cet instant, outre leur nécessité, c’était ce que les personnages principaux d’œuvres de fiction faisaient sur une île déserte habituellement. « Je te jure, Ash. Si on croise un membre de l’équipage, je le frappe. » Persuadé qu’ils en sont pour quelque chose, en tout cas ils ne brillaient pas pour leur compétence. Les bruits de la forêt, étranges, semblaient leur rappeler à chaque instant qu’ils n’étaient pas à leur place, comme des hurlements d’animaux. Et pourtant, Landry, toujours à l’affût, ne baissait pas sa garde. La moindre ombre suspecte, le plus léger froissement de feuilles, tout devenait une menace potentielle, car pour lui, sa règle numéro une s’appliquait davantage dans ce contexte : se méfier. Toujours. De tout et de tout le monde, excepté Asher. Une part de lui restait convaincue qu’ils finiraient par être retrouvés – il le fallait. Ils devaient simplement tenir assez longtemps, attendre que quelqu’un se souvienne d’eux et vienne les chercher. À un moment, Landry s’arrêta, observant l’étendue dense des arbres qui les encerclaient, cherchant un indice, un signe d’eau. Sa paume contre le feuillage, il avait toujours eu la main verte, fasciné par la botanique. Quelque part, il se rassurait par ses connaissances. « C’est un peu plus humide par ici. » Ils s’avancèrent encore un peu, jusqu’à voir un morceau de l’avion qui a dû se désolidariser du reste. Un coup d’œil et ils s’approchèrent. « Ash ! Y a des choses ici qui pourraient nous être utile. » S’occupant d’un côté de l’épave, Landry fouillait le moindre contenant, regardait en dessous de tous les morceaux de métal qu’il pouvait soulever. Heureusement, il put faire quelques trouvailles. « J’ai trouvé une trousse de secours, une sorte de machette, un couteau suisse et… un paquet de Doritos. »  La fin semblait absurde mais il tenait bien dans ses mains le fameux encas. Puis, tout en s’adossant à un rocher, Landry posa un regard sur Asher et ses potentielles trouvailles, cherchant à sonder ses pensées, une habitude ancrée depuis longtemps même si lui-même n’exprimait jamais vraiment ce qu’il ressentait. « Quel merdier. » Ils étaient deux contre le reste du monde. Car pour eux, il n’y avait pas d’autres options, pas d’alternative au fait de se serrer les coudes, de rester ensemble, d’attendre, coûte que coûte, dans l’espoir qu’ils seraient retrouvés.



--- lonely together
i might hate myself tomorrow, but I'm on my way tonight, at the bottom of a bottle, you're the poison in the wine
Revenir en haut Aller en bas
 

(asher & landry #2) whatever it takes