La journée avait été longue. La journée avait été chiante. D'une, parce qu'elle avait été obligée de taper tout un tas de rapports. Bon, c'était pas ça qui la gênait le plus à dire vrai. C'était plutôt le petit deux ... Le coup de téléphone de sa mère. Elle lui demandait quand elle allait rentrer. Et Shelby avait répondu qu'elle n'était pas certaine qu'elle reviendrait toute suite. Elle ne savait pas quand elle le ferait à dire vrai. Et si elle le ferait. Elle n'irait pas jusqu'à dire que c'était la faute de Sean. Mais oui ... D'une certaine manière, Sean était le responsable. Savoir qu'il était en ville ... Et qu'ils n'avaient pas forcément eu l'occasion de leur séparation .. A dire vrai, tant qu'elle ne l'avait pas fait, tant qu'elle ne lui aurait pas touché deux mots, tant qu'ils ne se seraient pas rencontrés, une nouvelle fois, Shelby n'était pas certaine qu'elle reprendrait le chemin de Los Angeles. Et quand bien même elle pourrait discuter avec Sean ? Elle ne savait pas trop ce qu'elle ferait une fois qu'elle aurait eu cette conversation avec lui. Rentrer. Rester. Son coeur balançait pour le moment. Elle était bien, là, pour l'instant. Son boulot ... Même si ça la gonflait parfois, elle aimait plutôt bien son job. Bon, bien évidemment, si on lui proposait de retourner sur le terrain, si elle intégrait les Stups en tant qu'agent de terrain, oui, pourquoi pas ? Elle aimerait bien d'ailleurs. Mais bon, après tout, ça faisait pas longtemps qu'elle était à Brisbane. Encore moins longtemps qu'elle faisait partie de la bridage. Alors oui, ça allait prendre un peu de temps. Et peut-être qu'elle prendrait ce temps. Ou alors, pas du tout. En tout cas, elle était chez elle. Elle avait quitté ses chaussures, préférant le sol froid des carreaux et elle s'était dirigée vers le frigo afin de se servir un verre de vin. Verre qu'elle allait siroter en se prenant un bon bain. Avec une bonne musique. Et soirée décontractée qu'elle passerait. Enfin, ça, c'était sans compter sur une sonnerie qui avait retenti alors que ça faisait quoi ? Peut-être une dizaine de minutes qu'elle était tranquille dans son bain, à penser à tout. A penser à rien. "Et merde ..." Ouais. C'était pas de bol. Mais alors, pas de bol du tout. Elle poussa un soupir. Elle pensait que la personne allait finir par se tirer. Mais non. Parce qu'on sonna une deuxième fois. Elle avait pas de chance. Elle finit par se lever, sortant de sa baignoire, légèrement énervée mais bon, ça lui passerait. Elle attrapa son peignoir qui était sur le côté et elle l'avait enfilé. Ainsi que les chaussons qu'elle avait. Ca éviterait qu'elle foute des pieds partout. Elle aurait su que c'était lui ... Sans doute qu'elle aurait retardé tout ça. Ou du moins, qu'elle l'aurait laissé partir. "J'dirais pas que tu tombes mal ... Mais presque. Tu sais, c'est dangereux de déranger une femme qui est en train de prendre un bon bain." Enfin, elle disait ça, mais Sean le savait. Parce qu'il l'avait surprise à une ou deux reprises. Bon, il avait su, à l'époque, quoi faire pour la calmer. Un petit sourire un coin. Un petit baiser. Ils étaient loin de cela pour le moment.
Les jours qui suivent ta rencontres j'étais totalement ailleurs et bouleverser, ouais c'est le mot. Bouleverser d'avoir revue ton visage, avoir pu être prêt de toi comme ça si proche mais sans rien en retour. Ca fait déjà plus d'une semaine, et je n'ai pas de tes nouvelles. J'ai bien peur que tu aies jeter mon numéro et qu'au final tu ne veux plus jamais me revoir. Appuyer sur mon bureau, ma tête dans mes mains je soupire fortement puis je reste plusieurs minutes dans cette position. Je relève doucement le visage en laissant mes mains se frotter contre la peau de mon visage. Mais qu'est-ce que j'ai fais au bon dieu pour être ainsi, dans cette état. De penser a nouveau a ta personne depuis quelques semaines. C'est vrai que le fait de devoir parler de se qui c'est passer ne serait pas de refus et ça ne nous fera sûrement pas mal ou peut-être un peut plus mais au moins on se serait dis se que l'on a sur le cœur. Le téléphone me remets a la raison, je décroche assez rapidement et la voix de ma mère m'interpelle. C'est vrai que ça faisait un moment que je ne l'ai pas eu au téléphone ni même vue. C'est alors que je prends la décision d'aller la voir, mais avant tout je veux te parler. C'est pour sa qu'après avoir eu ma mère au téléphone j'appelle une amie, ça ne se fait pas, mais elle me donne ton adresse. Quand je vois le numéro 4 je souris doucement en me souvenant que c'était le même numéro que tu avais a Los Angeles. Je secoue doucement la tête en la remerciant. Bien évidemment, j'attends la fin de la journée pour débarquer chez toi. Est-ce que c'est une bonne idée de débarquer sans rien dire ? Non, mais il est vrai que je ne sais pas comment te prévenir de ma venu. Des que l'heure de la débauche et venu je prends alors ma veste et mes clefs de voiture entre mes mains. Je demande a ma secrétaire de ne pas me déranger quoi qu'il arrive. Mon départ est tellement proche pour Londres que je devais aussi le dire a mes cadets. Mais en premier temps je dois te voir toi. Je roule jusqu'à RedCliffe puis quand je vois le numéro 4 je me gare non loin puis je sors de celle-ci. Je ne sais pas si j'allais me retrouver comme un con devant ta porte ou non mais je tente. Après tout, qui ne tente rien n'a rien. Je sors de ma voiture et me retrouve sur le palier, je prends une grande inspiration et sonne une première fois. Pas de réponse. J'essaye une seconde fois avant que la porte s'ouvre. Je ne m'imaginais pas te retrouve là sur le pallier en peignoirs. J'entre-ouvre doucement ma bouche mais je t'écoute puis tu as raison, a chaque fois que je te dérangeais durant ton bain je savais comment faire pour me faire pardonné mais là, est-ce que mon argument est assez fort ? « Je suis désolé de te déranger durant ce moment de détente total mais... Je devais te voir avant de partir. » Oui je dis directement que je vais partir, car j'ai peur que tu me claques la porte au nez.
Sean ... Elle aurait bien dit tout le monde mais pas lui. Mais il était clair que ... elle ne pouvait pas rester fâchée indéfiniment contre lui. Shelby savait très bien qu'ils devaient s'affronter. Enfin, c'était pas vraiment une confrontation qu'ils auraient tous les deux. Mais oui. Ils devaient discuter. Ils devaient parler. Ils devaient parler de leur rupture. Et du fait que ... Et bien, que oui ... Qu'ils avaient des choses à se dire, l'un et l'autre. Ils avaient beaucoup de choses à se dire. Seulement, est-ce qu'ils arriveraient à se parler sans s'arracher les cheveux ? Façon de parler, bien sûr. Mais il était clair que les choses n'étaient pas évidentes entre eux. Il était vrai que ... Qu'elle lui en voulait. Mais savait, par la même occasion, qu'elle allait devoir passer à autre chose. Oublier. Tourner la page. Alors, qu'il soit là, c'était une bonne chose en quelque sorte. Dans le sens où ils allaient pouvoir discuter un peu. Dans le sens où ils pourraient mettre les choses à plat, sans public cette fois-ci. Oui, Shelby aurait pu avoir cette conversation avec Sean bien plus tôt. Parce qu'il lui avait laissée sa carte. Avec son numéro. Oui, elle aurait pu prendre son téléphone et composer le numéro de Sean. Oui, elle aurait pu l'appeler. Mais sans nul doute qu'elle devait avoir besoin d'un peu de temps avant de l'affronter. Sans doute qu'elle devait digérer le fait qu'il était sur Brisbane. Depuis combien de temps ? Elle n'en savait rien. C'était des choses qu'elle finirait, sans doute, par découvrir en discutant un peu avec lui. Tout vient à point à qui sait attendre comme on le dit si souvent, non ? Pour en revenir à ce qui nous intéresse, il était là, devant elle. A lui dire qu'il était désolé de la déranger mais qu'il devait lui parler. Avant de partir. Elle cligna des yeux. Avait-elle bien entendu ? "Comment ça ... Avant de partir ?" Elle le regarda. Surprise. Qu'entendait-il par là ? Qu'est-ce qu'il voulait dire ? N'était-ce pas lui qui avait dit qu'il avait changé ? Si tel était le cas, pourquoi parlait-il donc de s'en aller ? La fuite ? Optait-il, une nouvelle fois, pour la fuite ? Ca y ressemblait. Ou du moins, c'était ce que pensait Shelby. Histoire de ne pas l'accabler tout de suite, et de ne pas lui poser tout un tas de questions, là, sur le pas de la porte, la brune s'était poussée, pour le laisser entrer. "De toute manière, j'imagine que même si je ne voulais pas te parler, tu ne partirais pas sans l'avoir fait. J'me trompe ?" Elle pouvait pas ... Elle pouvait pas passer son temps à l'éviter. Alors, cette discussion, oui, ils l'auraient. Une bonne fois pour toute. Même si ça ne lui faisait pas plaisir. Même s'ils se disaient des choses pas drôles. Mais au moins, fallait qu'ils en parlent. "Tu pars où ?" Histoire de savoir à quoi elle devait s'en tenir. Si elle le reverrait, si c'était pour le travail, ou bien s'il fuyait la ville.
Je sais que ce n'est pas la meilleure solution de débarquer comme ça chez toi sans rien dire mais je ne pouvais pas partir sans avoir le cœur « léger » on va dire. Certes ce n'est que quelques semaines, mais durant ses semaines là je me rongerais les sangs a me dire que j'aurai du venir te parler avant et non après. Comment j'aurai fais si tu m'aurais appeler durant mon séjour ? Te donner l'excuse que je ne suis pas chez moi, que je suis retourné voir ma mère pour plusieurs semaines ? Tu m'en aurait voulu encore plus. Je ne prends pas le risque de ça. Puis je fais le premier pas, je ne l'aurais jamais fais a l'époque, j'aurais attendus que tu viennes à moi. Mais je t'ai dis avoir changer et c'est l'une des raisons de mon changement. Puis je pense qu'après cette courte conversation l'autre jour a ton boulot que l'on a vaguement parler de mon départ de Los Angeles, je me suis dis que je te dois de réelle explication. Même si je n'en viens pas au sujet principale, mais je pourrais mieux m'expliquer. Après qui c'est comme ça va se finir. Quand tu répètes je fais que je partes, je peux voir sur ton visage que tu es quand même surprise, mais quand tu me fais entré chez toi et hoche doucement la tête positivement. « Exactement, je ne serais pas partie avant de t'avoir vue, parler. » Nous évité ne servira a rien, on sait tout les deux où nous travaillons et nous n'étions pas si loin que ça. Puis si l'on s'évite encore, on se croisera régulièrement, le temps d'aller chercher un café, d'aller boire un verre ou bien même de se balader. Maintenant je suis là, chez toi à me tenir face a toi. Quand tu me demandes où je pars, je n'hésite en aucun cas a te répondre « Je pars quelques semaines voir ma mère à New York. Elle veut me voir et je ne lui ait pas dis non depuis le temps que je ne l'ai pas revue. » Je t'avais souvent parler de ma mère, c'était la seule personne dont je te parlais de mes parents. Mon père je ne préférais pas en parler t'en que je n'ai pu expliquer et avoir une vraie relation avec mon frère par rapport a lui. De toute façon quand je l'évoquais, jamais je l'appelais « père » mais Harry. Cet homme je ne le considère plus comme un père depuis bien longtemps. Certes, ma petite sœur, Milena, a toujours été sa préféré vue que c'est la seule fille. Et Julian il lui a toujours tout cédé malgré la peste qu'il était enfant. Enfin, je passe doucement mes mains dans les poches de mon pantalon de tailleur puis je redépose mon regard sur ta personne. « Et je vais sûrement passer par Londres. Enfin, voilà. » Je laisse un léger silence. « J'ai une question, comment ça se fait que tu as atterris ici ? » Bon c'est vrai que c'est une question assez banale mais je préfère la poser pendant que nous sommes calme. Je viens que t'es questions vont arriver bien plus que je ne le pense mais surtout à te prouver aussi que j'ai changer, ou que je suis entrain de changer.
Elle avait l'impression ... Elle avait l'impression que ça recommençait à dire vrai. Que c'était comme ... Et bien, comme la dernière fois qu'il était parti. Enfin, pas vraiment la même chose que la dernière fois. C'était différence. Dans le sens où la dernière fois, ça c'était fini par une terrible dispute. Là ... Ca n'en prenait pas le chemin. Du moins, pour le moment. Mais avec Sean ... Et bien, disons que ... Disons qu'elle savait plus ou moins à quoi s'attendre. Elle savait très bien que ça pouvait partir en sucette en un claquement de doigts, ou presque. Ca s'était déjà produit. Des discussions toutes simples ... qui, en un clin d'oeil, ou presque, avaient dégénéré. Shelby espérait honnêtement que ça ne se produirait pas. Elle espérait qu'ils auraient une conversation ... peut être pas digne. Mais une conversation qui allait lui permettre d'avoir quelques réponses, peut-être. Ou alors ... Ou alors ils n'auraient pas vraiment le temps d'en discuter parce qu'il allait se comporter comme un connard. Ou alors, c'était elle qui refuserait tout ce qu'il pouvait lui dire et qu'elle le jetterait à la porte avec un coup de pied au cul. Ouais, quelque chose dans le genre. En tout cas, Shelby s'était poussée. Et elle l'avait laissé rentrer. Parce que discuter sur le pas de la porte alors qu'elle était en peignoir, honnêtement, ça ne l'intéressait pas. Mais alors pas du tout. Tout de suite, ou presque, il lui avait parlé du fait que ... Et bien, qu'il allait partir. Alors, oui, Shelby s'était posée tout un tas de questions. Lui demandant immédiatement ce que ça voulait dire. Sean lui avoua qu'il devait partir à New York. Pour voir sa mère. Pendant quelques semaines. Quelques semaines, c'était vague après tout. Et ça ne voulait pas dire grand chose. "Alors, c'est comme ça. On se retrouve à peine et tu comptes déjà t'envoler à l'autre bout de la terre." Ouais ... Comment ne pas se dire que s'il partait, ça avait un rapport avec elle ? Qu'il cherchait à la fuir. A ne pas la voir pendant un temps. "Après, peut-être que ça n'a rien à voir avec le fait que j'sois dans les parages mais oui, la coïncidence est bizarre je trouve." Et même sacrément bizarre à dire vrai. Elle était là. Et lui décidait de partir. De s'envoler pour un autre continent. C'était ... Difficile à digérer à dire vrai. De toute manière, il faisait bien ce qu'il voulait. Elle était certaine qu'elle n'arriverait pas ... qu'elle n'arriverait pas à le dissuader de partir. Et elle ne voulait pas le faire. Au moins, s'il n'était pas dans les parages, elle ne risquait pas de tomber sur lui. Et ça lui éviterait quelques déconvenues, si on peut dire cela ainsi. Sean posa la question. De savoir pourquoi elle était là. Franchement, c'était pas vraiment la question à laquelle elle aurait aimé répondre en premier. "Bah c'est clairement pas à cause de toi puisque j'savais pas que t'étais dans le coin." Au moins, c'était clair et net. Elle passa une main rapide dans ses cheveux, tous en le regardant. "Un enterrement. J'aurais pu repartir illico mais en fait, j'ai pas pu." Y'avait quelque chose qui l'avait retenu. Elle savait qui était responsable, même si elle ne savait pas qu'il était dans les parages. Shelby avait été récupéré son verre de vin. Elle en avait besoin à dire vrai. "Et toi ?" Parce que oui. S'il était arrivé ici, y'avait une raison. Forcément.
Je n’espère pas que tout recommence comme la dernière, comme quand l’on c’est séparer qu’on puisse enfin parler comme il faut pour que l’on puisse s’expliquer. Au pire, si c’est le cas ont aura pu se dire se que l’on a sur le cœur pour la première fois et comme ça ont sera fixer sur le point de vue que l’on a ou que l’on avait de nous deux. De notre relation, savoir pourquoi ça n’a pas marcher, pourquoi nous avions finit ainsi mais surtout savoir se qu’il c’est réellement passer entre temps. Lorsque je me trouves sur le pas de ta porte et que j’exprime le fait que j’aimerais que nous parlons, j’ai déjà pris cette décision et ce n’était pas facile, mais surtout exprimé le fait que je pars quelques jours, se qui ne me ferais pas de mal. Je te laisse alors exprimer tes paroles, je laissant rien paraître sur mon visage puis une fois que je suis a l’intérieur, je dépose mon regard marron sur ta personne. « Tu trouves peut-être ça bizarre mais ma mère a besoin de moi près d’elle. Je ne peux pas dire non a ma mère. Tu le sais très bien. Elle compte affreusement pour moi et quand elle est mal je ne peux pas la laisser ainsi. » Après je ne vois pas pourquoi j’allais te mentir. T’évite ne servirait a rien du tout a présent vue que l’on sait l’un comme l’autre que nous vivons dans la même ville, qu’on peut se croiser très souvent. Donc je préfère être claire la dessus. Quand je te demande comment ça se fait que tu es présente dans la ville, ton pique me fait doucement lever les yeux au ciel. Oui ce n’est pas a cause de moi, et je ne pense pas que tu aurais déménager dans la même ville que moi si tu savais que j’étais ici. Je t’écoute toujours autant, je passe alors mes mains dans mes poches de mon pantalon en te regardant bouger. « Désoler… » Quand tu me parles d’enterrement, je dis ses mots sincèrement, je sais que ce n’est pas drôle du tout. Je pourrais te demander de qui il s’agissait vue que je sens la réflexion que ça ne me regarde pas. Je garde ça dans un petit coin de ma tête pour te demander plus tard, quand nous aurions une relation plus calme et confiante a nouveau. Enfin je ne sais pas si ça sera le cas. « Qu’est-ce qui ta retenu ici ? Tu pouvais repartir à Los Angeles ou bien même partir enfin dans le pays que tu voulais pour refaire ta vie avec une homme qui te mérite enfin. » Oui dans ses paroles je me considère comme un gros con, comme une personne qui ne te méritais pas et encore un homme qui n’était pas digne de ce nom. Quand tu me retournes la question je vais essayer d’être vague et de ne pas rentré dans le vif du sujet, comme d’habitude en faite. « J’ai rejoins Julian et Milena mes cadets. J’avais quelques trucs a régler avec eux assez rapidement. Maintenant que c’est fait mais surtout que je suis bien ici je ne compte pas repartir d’aussitôt. » Ce « problème de famille », régler des trucs avec eux c’est si simple a dire, mais je n’ai pas vraiment envie de partir dans ce sujet là. Après avoir répondus a ta question je pouvais voir que tu en as des tas d’autre a me poser, je te connais. « Je t’écoute. Pose moi t’es question Shelby. »
C'était même plus que bizarre. Elle trouvait que c'était une sacrée coïncidence. Ils se croisaient au boulot de Shelby. Et maintenant, quelques jours après, une semaine après, il s'envolait. Il prenait un avion. A croire qu'il était en train de la fuir. Shelby avait l'impression que c'était le cas. Qu'ils avaient passé tellement de temps ensemble que maintenant, et bien, maintenant, ils arrivaient plus à se voir. C'était peut-être un signe. Le signe qu'ils devaient plus se parler. Qu'ils devaient rester loin de l'un et de l'autre ... Ouais ... C'était peut-être une idée à dire vrai. Qu'ils ne se voient plus. Si c'était pour souffrir, ça servait pas à grand chose. "J'remets pas en question le fait que ta mère ait besoin de toi." Non. Sa propre mère aurait des soucis et aurait besoin de sa fille ... Non, elle avait pas répondu favorablement à sa requête de rentrer. Sa mère lui avait toujours dit tout un tas de choses. Fais-ci, fais ça. Alors, au diable. Sa mère voulait qu'elle rentre, Shelby en avait décidé autrement. Pour le moment. Peut-être besoin de faire le point. Peut-être besoin de faire autre chose. D'être ailleurs. Ce qui ne signifiait pas pour autant qu'elle ne rentrerait pas à un moment ou à un autre. "Mais avoue que si les rôles étaient inversés et qu'on venait juste de se rencontrer, tu trouverais bizarre que j'me tire." Même sacrément bizarre. Enfin, la coïncidence était troublante. Et Shelby ne s'ôterait pas de la tête que c'était à cause d'elle qu'il partait. Si elle se trompait, si c'était pas ça, tant mieux. Dans le cas contraire, bah, c'était le problème de Sean. Pas le sien à dire vrai. Suite à la question de son ex, Shelby lui avoua qu'elle était là à cause d'un enterrement. Mais elle n'avait pas précisé qui elle avait perdu. Non pas qu'elle ne voulait pas lui en parler. Mais ça changerait quoi ? Pas grand chose. Il était désolé. Ouais ... des paroles qu'on disait souvent dans ce moment là. Des paroles qu'on ne pensait pas toujours. Elle avait porté son verre de vin à ses lèvres. Est-ce qu'elle buvait beaucoup ? Y'avait des jours, oui. Mais comme elle supportait plutôt bien l'alcool, ça ne la gênait pas vraiment. "Refaire ma vie, c'est mon problème. Pas le tien. Si j'ai envie d'aller la refaire à Petaouchnok, j'irais à Petaouchnok. Et dans le cas où j'ai pas envie de la refaire, j'la ferais pas." De quoi il se mêlait d'ailleurs ? Qu'il s'occupe de ses fesses. Shelby aurait su qu'il était dans les parages, pas sûre qu'elle serait restée. Et maintenant qu'elle avait pris des dispositions ... ouais ... Elle avait peut-être été un peu piquante dans ses paroles. Froide. Mais bon, c'était pour lui montrer que ce qu'elle faisait, ce qu'elle décidait de faire ou de ne pas faire, et bien, ça lui appartenait. Et il avait pas vraiment le droit de fouiner. Après la question que Shelby lui avait posé, Sean lui répondit qu'il avait réglé quelques petites affaires avec son frère et sa soeur. D'où le fait qu'il était venu à Brisbane. Il comptait rester. Hormis ce petit voyage à l'étranger. "J'ai plein de questions. Oui, c'est clair. Mais franchement, j'suis même pas certaine que j'ai envie de connaître les réponses." Parce que ça faisait toujours mal de se prendre les réponses en pleine gueule. "J'ai pas eu un coup de fil. Aucun mail. Sms. Rien. T'avais prévu quoi ? De disparaître à jamais en pensant que j't'oublierais avec le temps ?" Et elle lui avait jeté ce regard noir dont elle avait le secret.
Ma mère a toujours été sacré a mon cœur malgré les problèmes que j'ai avec mon père mais je ne peux pas lui dire non, je ne peux pas dire non a ma mère même si je viens de te retrouver, que je viens de me rapprocher de mes cadets mais aussi ça me permettra de souffler de pouvoir me poser et de penser a tout ça au fait que tu sois toi aussi dans la ville. Sur le ton que tu me dis que tu ne remets pas en question le fait que ma mère ait besoin de moi m'arrache un petit soupire en passant doucement ma main devant ma bouche puis sur mon menton, où se trouve une petite barbe de quelques jours. Pourquoi je me la laisse pousser ? Je ne sais pas vraiment, je trouve ça plutôt virile. Et moins strict avec le boulot. Quand tu me demandes d’imaginé les rôles inverser je hausse doucement les épaules en déposant mes mains sur mes hanches et fait une petite moue. « Pas vraiment non. On a tous besoin de penser a autre surtout là, surtout qu'on se rend compte qu'on vie mutuellement dans la même ville. Tu n'as pas envie de digéré le fait que tu vas me croiser tout les jours ? Et voir même bosser ensemble ? » Je sais que tu ne trouves pas ça normale, mais aussi je sais que mon raisonnement t'a toujours paru bizarre car, au début, j'étais comme ça, j'imaginais toujours a la place des autres, mais maintenant quoi ? On peut aussi s'imaginer a la place des autres en se faisant passer pour soit. Comme je viens de faire. Souffler, toi aussi t'aimerais, j'en suis sur mais tu ne me l'avouera jamais vue que notre discutions commence a être légèrement agaçante, a m'énerver légèrement mais surtout je ne le montre pas vraiment. Je garde mes mains sur mes hanches en te regardant dans les yeux. Quand tu m'expliques que tu es ici a cause d'un enterrement, je suis vraiment désolée. Mais je peux lire sur ton visage que tu n'es pas convaincu. Oui je n'ai jamais connu ça mais je le pense sincèrement. Je peux au moins m'imaginer la douleur que ça peut être de perdre quelqu'un qui nous ait cher. Je t'observe aussi apporté ton verre a tes lèvres, ça me fait clairement penser que je me suis calmer sur l'alcool comparé a ma vie à Los Angeles. J'étais un peut trop penché dessus mais, maintenant je me suis rapidement calmer. Puis quand tu me dis que si tu aurais eu envie de refaire ta vie ailleurs tu l'aurais fait, mais c'est pas les paroles qui m'atteignent non, c'est le ton dont tu me le dit. Je lève doucement les yeux au ciel en t'écoutant. « Ok c'est bon j'ai très bien compris se que tu me dis. Après tout, tu es grande tu fais se que tu veux. » Je ne sais pas si c'est vraiment les paroles que tu veux entendre mais au moins elles sont dites. Tu m'as reprocher d'être partie a l'autre bout du monde alors, moi aussi je peux être « blessant » par rapport à ça. Puis en étant face à toi je te demande les questions que tu as a me poser. « Tu ne veux pas les connaître ou tu as peur d'entendre la vérité Shelby ? Ce n'est pas le même sentiment et je sais très bien que dans les deux tu vas avoir cette envie qui te ronge et remettre ça sur le tapis quand tu te sera calmer. » Je plisse doucement les yeux en te disant. Malgré tout je te connais encore bien, je sais encore comment tu es. Nous avions vécus assez longtemps ensemble pour que, malgré tout, je te connaissent assez bien. Puis t'es partie, je t'écoute, je ne te coupe pas la parole surtout en voyant ton regard noir. Tu aurais des fils a la place je serais mort plus d'une fois. « Oui j'aurais préféré que tu m'oublies Shelby. Je le dis encore, j'étais en réelle connard a l'époque. Tu vivais avec un mec qui abusais de l'alcool, des bagarres et qui se foutait de tout et tout le monde. Alors, oui j'aurais préféré que tu m'oublies. Puis après tout, tu ne te souviens pas des paroles que tu m'as lancé a notre dernière disputes ? Hein ? Réfléchis un peut, ou tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ? » Je marque un petit pause en te regardant dans les yeux, je défis ton regard. « Je vais le faire tu vois, tu m'as clairement dit, mot pour mot, raye moi de ta vie et ne compte plus jamais me revoir. Tu peux disparaître ça ne me fera plus rien ! Tu ne mérite pas de vivre heureux ! » A ce moment la ma voix commence a monté un peut dans les tours. Ses mots m'avaient blesser, fendu le cœur. Je suis peut-être un homme au cœur de pierre, mais je suis comme mon frère, sensible. « Alors quoi ? Tu t'attendais a quoi ? A se que je t'envoie un message « désoler, c'est de ma faute. » ? Non, je ne pouvais pas. Tu ne peux pas t'imaginer a quel point t'es mots se sont répercuté sur ma personne ! » Je ne montre pas ma sensibilité, je ne l'ai pas montré a l'époque. Tu ne savais pas, tu ne sais pas se que j'ai vécu. C'est vrai que quand je t'avais rencontré j'étais heureux, du moins je le pensais. J'avais oublier mes années détruite par mon père.
Cette discussion ... Shelby savait très bien que ça allait se terminer en sucette. Comme toutes les discussions qu'ils avaient pu avoir dernièrement. Ou du moins, quand ils étaient encore à Los Angeles. Quand elle l'avait retrouvé au poste de police, ça lui avait fait quelque chose. Elle n'était pas restée indifférente. Heureuse de le voir. Mais en colère également. En colère contre quoi ? Elle n'aurait pas su réellement dire. Mais elle l'était. Peut-être sur le fait qu'il l'ait laissée. Qu'il n'ait pas cherché à se battre contre lui-même pour tenter de remonter la pente et de changer. Non. Il avait préféré s'éloigner. S'en aller. Loin d'elle. C'était moche. Très moche. Et maintenant qu'elle avait la sensation de l'avoir retrouvé, lui, il décidait d'aller passer du temps loin d'elle. Il avait décidé d'aller voir sa mère. Et de s'en aller. C'était comme une nouvelle fuite. Et Shelby avait du mal à le supporter. Elle avait l'impression d'être revenue quelques années en arrière. Quand ils s'affrontaient et qu'ils se disputaient. C'était du pareil au même. Ou du moins, c'était l'impression qu'elle avait. Ce qu'il lui disait ? Et bien, ça rentrait par une oreille et ça ressortait par l'autre, en quelque sorte. Peut-être qu'elle était pas prête à l'écouter au final. Peut-être que c'était trop tôt. Ils s'étaient retrouvés y'avait pas si longtemps que cela. Ou peut-être qu'elle se posait trop de questions. Elle n'en savait rien. "J'ai aucun problème avec ça. Mais j'doute réellement qu'on bosse ensemble." dit-elle dans un hochement de la tête. "J'suis plus sur le terrain." Pour le moment en tout cas. Bien évidemment que son envie de retourner sur le terrain était présente. Mais un peu de changement, ça ne lui ferait pas de mal. Ca lui permettrait de découvrir Brisbane, par la même occasion, de voir si le taux de criminalité était aussi élevé à Brisbane qu'à Los Angeles. Elle en doutait mais bon. Quand viendrait le jour de retourner sur le terrain, elle saisirait l'opportunité. Mais c'était pas pour tout de suite. Quant au fait qu'il pensait qu'elle aurait refait sa vie, non. Shelby avait été froide sur ce point là. Qu'elle refasse sa vie, à elle de décider. Et pas à lui. "T'aurais préféré quoi ? Que j'me trouve un charmant compagnon et que j'ai un bambin ?" Est-ce qu'il l'aurait supporté ? Est-ce qu'il aurait aimé l'idée qu'elle soit avec quelqu'un d'autre, et heureuse ? Elle pensait pas. Sean, il était un peu comme un tatouage. Et c'était pas quelque chose qu'on pouvait effacer comme ça. La brune pouvait pas effacer quelques années de vie commune en un claquement de doigt. Non. Elle avait des questions. Mais elle ne voulait pas les poser. Elle saurait même pas par où commencer. Sean aurait préféré qu'elle l'oublie. Plus facile à dire qu'à faire. Sans cesse, il ramenait le même sujet sur la discussion. Sur le fait que c'était un imbécile fini. Qu'il était pas super à l'époque. Qu'il se battait. Qu'il buvait trop. "Tu crois qu'on oublie quelqu'un comme ça toi ? Surtout après ce qu'on a vécu ?" Qu'il se batte, qu'il boive de l'alcool, ok, c'était pas top. Qu'il la délaisse, c'était encore pire. Elle aurait tout supporté pour lui. Elle aurait tenté de faire des efforts. De changer certaines choses pour que ça colle entre eux. Mais non. Ils n'en avaient pas eu la chance. Et oui, Shelby avait été violente dans ses propos quand ils en étaient venus à se séparer. "J'pensais que ça allait te faire réagir ! Comme un électrochoc ! Mais ouais, ça t'a fait un électrochoc. Et t'as fait exactement l'inverse de ce que j'aurais aimé." Shelby avait été persuadée, sur le coup, que ça l'aurait fait réfléchir. Qu'il aurait pris un peu de temps, pour lui, pour penser à tout cela. Et qu'il serait revenu. Que ça aurait été une grosse dispute, comme ils avaient l'habitude d'avoir, et que ça serait passé. Sans doute que ça avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. La fois de trop. Il avait pas supporté. Et il était parti. "Avoue quand même que t'avais poussé le bouchon un peu loin. Alors oui, j'ai peut-être été un peu loin dans mes propos mais j'voyais pas comment te faire comprendre que tu déconnais et que j'avais besoin que tu changes." Mais il avait pas changé. Il était parti. Tout simplement.
Je fronce doucement les sourcils, j'avais bien compris que tu n'étais plus sur le terrain mais pourquoi, c'est vrai que j'ai envie de te la poser comme question mais je ne sais pas si ça allait être déplacer ou non ? Je ne sais pas si tu allais bien ou mal le prendre. « Je ne travaille pas qu'avec des personnes qui sont sur le terrain. Si c'est quoi qui a rédiger les rapports tu sera là mieux placer pour m'expliquer et non ton chef. Et, pourquoi tu n'es plus sur le terrain ? Tu aimais t'en ça pourtant ! » Tout compte fait ma question est sorti. Il n'y a rien de déplacer ni même d'agressif là-dedans, je veux juste comprendre pourquoi tu n'es plus sur le terrain, pourquoi tu ne pratique plus le métier que tu aimes tellement, le métier qui te tien tellement a cœur en réalité. Mais j'espère simplement que ce n'est pas un problème grave, comme une faute, ou autre chose. Car tu es tellement mieux sur le terrain que les fesses derrière un bureau a saisir des rapports. Brisbane est une ville assez calme, enfin pas tant que ça veut tout se que je peux voir passer. Tout les dossiers assez bizarre que j'ai entre les mains, des dossiers de personnes pas spécialement net. Puis nous partons sur le fait que tu es te refasse ta vie, mais, quand tu me parle d'enfant c'est vrai que je serre rapidement les dents. Je ne sais pas si j'aurai supporté de te voir au bras d'un autre homme mais surtout avec des enfants d'une autre personne. On en avait déjà parler mais on était encore trop jeune pour en avoir. Après, est-ce que si on aurait eu des enfants, est-ce que ça nous aurait renforcé, m'aurait totalement changer, changer dans la bonne manière et nous nous serrons pas ici a nous prendre la tête comme on le fait depuis que j'ai dépose les pieds dans ton appartement. Après tout, le sujet tourne sur moi, sur nous. Et je me rends compte que j'ai fais des conneries, que j'ai jouer au con avec toi, que je n'aurais pas du partir comme ça sans rien te dire. « Non on ne peut pas, je n'ai pas réussi a le faire... » Baisse un instant le regard en disant, oui j'ai cru pouvoir tout oublier mais non. J'ai essaye de construire quelque chose avec une femme mais ça n'a pas marcher, nous étions trop incompatible l'un et l'autre. Puis je ramenais toujours tout a l'histoire que nous avions vécu. Mais je le relève assez vite, même très vite quand je t'explique le fais que tu m'as blesser, le fait que je n'ai pas supporté tes parole. Un électrochoc ? Tu m'avais plus enfoncé qu'autre chose à cette époque là. « Tu appel ça un électrochoc Shelby ? Un électrochoc ? Tu m'as enfoncé encore plus dans le mal que j'étais, t'es parole mes sont rester dans la tête pendant des mois et des mois. Je ne savais plus comment m'y prendre pour essayer de passer outre et remonté. Oui je suis tomber au fond du fond. Oui j'étais heureux avec toi mais... Merde j'avais un putain de poids sur le cœur que je ne pouvais dire. » Je viens me couper dans mes paroles pour éviter de hausse plus la voix, de monter encore plus dans les tours. Mais je t'écoute continuer sur le fait que j'aurai du changer. « Je le sais très bien que je devais changer. Je te faisais confiance, j'étais prêt a tout te dire mais oui j'avais pousser un peut trop sur l'alcool ce soir là, oui je m'étais battus un énième fois, oui je t'avais appeler a nouveau pour que tu puisses me sortir du trou mais jamais, jamais te la vie je t'aurais dis des paroles que tu m'as dis. » Je déglutis doucement en te regardant dans les yeux. « Je te faisais confiance Shelby, vraiment. Mais se que tu as dis, ma fais penser le contraire et surtout ma refermé sur moi-même encore plus que je ne l'étais. » J'étais prêt a tout te dire mais on avait abuser l'un comme l'autre.
C'était la merde. La véritable merde. Il travaillait aussi avec les gratte-papiers. Et pas forcément uniquement avec des agents de terrain. Ca faisait chier ... Shelby. Enfin, façon de parler. Elle n'avait pas forcément envie ... de bosser avec lui. Non. Non pas qu'elle ne le ferait pas le cas échéant. Mais honnêtement, oui, si on lui laissait le choix, elle préférerait pas bosser avec lui. Parce que ça allait ramener des choses douloureuses. Des souvenirs douloureux. Et parce qu'elle penserait trop souvent à lui. Et puis, merde, c'était jamais une bonne chose quand un ancien couple travaillait ensemble. Ou même un couple tout court. Non. Est-ce qu'elle pouvait lui dire ? Qu'elle voulait pas bosser avec lui ? Autant l'éviter. Pour le moment en tout cas. Sean était curieux. Curieux de savoir pourquoi elle n'était pas sur le terrain. "Peut-être parce que la DEA est un truc typiquement américain ? Et que les Stups, bien que mes collègues soient sympas, c'est qu'une équipe de mecs et qu'ils ont peut-être pas envie d'avoir une nana dans leurs pieds ?" Bon, si c'était que ça, à dire vrai, ça ne la gênerait pas vraiment. Shelby n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était un garçon manqué. Mais elle ne se laissait pas vraiment déstabilisée par cela. Travailler parmi des mecs, c'était pas gênant. Du tout. Ca avait du bon parfois d'être la seule nana. C'était moins drôle quand y'en avait un qui décidait de la draguer mais bon. Shelby les remettait à leur place assez rapidement. "Et j'pense qu'après m'être fait tirer dessus, moins de terrain, c'est pas trop mal." La brune se rendit compte qu'elle en avait peut-être trop dit. Ouais. Elle aurait mieux fait de se taire et de lui épargner ce détail. Trop tard en tout cas. C'était sorti tout seul, si on pouvait dire ainsi. Tant pis. La suite était moins drôle. Et ça montait un peu dans les tons. Enfin, pour le moment, ils restaient soft. Mais ça pouvait exploser à n'importe quel moment. Elle avait bien vu qu'il avait grimacé quand elle lui avait parlé d'homme et d'enfant. Et il avoua qu'il n'avait pas réussi à oublier leur histoire. "Si même toi t'y es pas arrivé, comment j'aurais pu le faire ?" L'amour, c'était dur. Et pas toujours simple. Et elle avait pensé lui faire ouvrir les yeux sur leur histoire. Elle avait été un peu blessante dans ses propos. Mais elle n'avait pas pensé, une seule seconde, que ça l'éloignerait plus. Et qu'il partirait. Shelby avait pensé qu'il réfléchirait. Et que ça irait mieux entre eux. Mais non. Ca ne s'était pas passé comme ça, malheureusement. Il se plaignait d'avoir eu un poids sur les épaules. "Et tu pouvais pas partager ton putain de poids ? J'étais quoi pour toi ? Juste une putain d'aventure que t'aurais pu zapper comme ça d'un claquement de doigt en disant next ? On était un couple Sean, un couple ! Et quand y'en a un dans le couple qui a un problème, il en parle à l'autre ! Tu t'es renfermé et t'as préféré me tenir à l'écart." Shelby avait peut-être été mauvaise avec lui. Mais lui, il avait pas su s'ouvrir. "Tu crois que ça m'éclatait de te voir te détruire à petit feu, jour après jour, sans savoir ce que tu avais derrière la tête ? Et sans savoir quoi faire pour t'aider ?" Il avait joué les imbéciles à la place. Peut-être qu'elle lui avait pas assez montré qu'elle tenait à lui. Et maintenant, elle doutait pouvoir entretenir des rapports cordiaux avec lui. Elle pouvait se tromper mais bon. "J'ai lutté. J'me suis battue. Pour pas couler avec toi. Et j'ai pensé qu'en te mettant un bon coup de pied au cul, ça te ferait réagir. Alors, désolée si ça a heurté ton égo. Désolée si tu t'es trouvé blessé. Mais tu nous as entraîné dans cette merde."
Je ne sais pas si ca fera bon ménage que nous travaillons ensemble mais après si nous n'avons pas le choix on ne pourra pas aller contre. Surtout comme je t'es dis, a se que j'ai compris surtout, tu es la mieux place sur cette affaire pour tout m'expliquer et me donner des détails. Mais en parlant de boulot tu m'apprends que tu n'es plus sur le terrain et ça peut se voir sur mon visage que je suis tout à fait surpris. Mais c'est vrai que dans les stups c'est ou tu te fais une place parmi les hommes ou tu ne t'en fais pas une. Je hausse doucement les épaules. « Tu as bien réussi a te faire une place aux stups a Los Angeles, je ne vois pas pourquoi tu ne t'en sortirais pas ici. » C'est vrai que sur le coup je regrette un peut te d'avoir demander pourquoi, pourquoi tu n'es plus sur le terrain. Mais la vérité éclate enfin. Mes yeux s’écarquillent, en te regardant toujours. « Pardon ? Tu peux répété là ? Tu t'es fais tiré dessus ? Et tu ne m'a même pas mit au courant ? Qu'est-ce qui c'est passer ? Pourquoi ? » mes origines italiennes refont très vite surface et je commence a parler a nouveau avec les mains, des gestes peut-être assez petit pour le moment mais, en apprenant ça je suis sur le cul. Oui c'est le mot. Je n'aurais jamais cru que tu te soit faite tiré dessus. Bon c'est vrai, si tu es face a moi c'est que tout va bien mais, te connaissant quand ça c'est passer ça n'allait pas. « Pourquoi tu ne m'as rien dit ! » C'est vrai, je pense que j'aurai mis ma souffrance de coter et je serais venu près de toi. Et si, trop de et si a ce moment là. Mais le sujet de l'amour se dépose dans notre conversation, je passe doucement une main devant mon visage, mon index et mon majeur touche a peine le haut de mon nez entre mes sourcils et la laisse fait un petit geste pour te dire que, je ne sais pas. C'était se que je fais habituellement quand je n'ai pas les mots, le geste parle a ma place de toute façon. Je n'ai rien d'autre a rajouter la dessus, je n'ai même pas penser, je n'y est même pas réfléchis en réalité. C'est un sujet qu'on ne pourrait pas répondre sur la colère, sur l'énervement comme nous sommes a ce moment présent. Mais l'heure est au fait que je sois parti maintenant, c'est vrai que je me suis a hausser le ton un peut plus fort qu'avant en te disant que tu m'as fais du mal, que je me suis renfermé encore plus qu'avant après tes paroles, que je n'ai pas pu réellement dirigé ça. Maintenant j'apprends que c'était pour me faire ouvrir les yeux ? Solution qui n'a pas marcher. Mon poids, mon fardeau, ma souffrance de toute une vie ou presque. « Non Shelby je n'aies pas pu ! Je ne peux pas ! J'ai jamais dit que tu étais qu'une simple aventure pour moi. Je ne penserais jamais le contraire sinon croit tu que je serais devant a ce moment là ? Oui j'ai préféré de te tenir a l'écart de mon fardeau parce que je n'avais pas la force d'en parler a l'époque. Je l'aies voulu plus d'une fois, de te le dire je suis aller jusqu'à te l'écrire mais la lettre je l'aies brûler quand on sait engueuler pour la dernière fois. » Mes phrases sont assez ponctuer d'une intonation de voix assez ferme. Mes mains reviennent a faire de grand geste en même temps que je parle et ce n'est pas finit maintenant. « Non j'en suis conscient que maintenant et merde pour la énième je le regrette ! » Je préfère faire un pas en arrière du a mes grands gestes, grands gestes qui sont assez imposant a un moment donner. C'est vrai qu'en m'énervant mes gestes sont plus grands et plus rapide. J'essaye d'extériorisé ma colère autrement, mais ma voix n'a pas envie et monte dans les tours. « Ton coup de pied au cul comme tu l'appelle n'a rien arranger. Je sais que tu as fais des efforts pour m'aider et que je suis le seul fautif merci, merci a force c'est bien encré dans ma tête ça ! Après tout, quand tu as vue que j'étais entrain de sombré fallait partir, le plus vite possible même pour que je ne t’entraîne pas la-dedans. T'aurais du me dire non directement quand je t'es dis que j'étais raide dingue de toi. T'aurais du fuir a la seconde ou j'ai commencer a t'appeler quand je me retrouvais au poste ! Je nous aies foutu dans la merde mais, tu aurais pu tout arrêter avant que tout dégénère ! » Je fronce les sourcils, ça se voit sur mon visage que je suis énerver. La maintenant, j'ai envie de partir, mais non, je reste pied ferme dans ton appartement a continuer a nous hurlé dessus. « Mais certes je nous aies foutus dans la merde mais la chose que tu faisais se n'était pas de me mettre des coups physiquement mais verbalement ! C'était le plus douloureux a encaisser ça. A coter mes années de martyre ce n'était rien du tout ! » Voilà que je commence a lâcher quelques fragments d'un passer que je t'es toujours cacher. Je ne préfère pas te dire but en blanc que mon père me frappait de mes 12 ans à mes 18 ans, tout ça pour protéger mes benjamins. Toutes les histoires que je t'es raconter sur les trois grosses cicatrice qui se trouve dans mon dos, une seule est vrai. Les deux autres, je ne me les était jamais faite au football mais mon père qui s'amusait. Mais quand j'exprime ses paroles, ce fragment, mon point se serre petit à petit rien qu'en y pensant. Non, je ne pourrais pas te frapper mais, ça m'énerve rien qu'en y pensant. Tu savais très bien que quand je m'énerve comme ça, quand mes mains commence a se refermé sur elle même c'est que j'arrive a un stade ou ma colère commence a devenir de la rage. Mon pas en arrière était aussi une prévoyance comme pour te protéger de moi-même.
C'était mieux comme ça pour le moment. De ne plus être sur le terrain. Elle avait besoin de se rassembler, en quelque sorte. Et puis, comme elle avait pu le dire, ou bien, le penser, c'était juste un job d'appoint. Elle n'était même certaine qu'elle allait rester sur Brisbane. Non. Plus elle y pensait ... En fait, plus elle y pensait, moins elle savait quoi faire. Elle avait envie de rentrer chez elle parfois. Mais elle se disait que Brisbane était une chouette ville et que ça serait bien de prendre un nouveau départ. Sauf que ... Sauf qu'elle n'avait pas prévu que Sean serait dans les parages. Elle n'avait pas prévu, dans l'équation, le retour de son ex. Et elle n'était pas vraiment certaine que ... Et bien, qu'en l'incluant dans l'équation, ça serait une bonne chose pour elle. Mais alors pas du tout. Peut-être qu'elle se trompait. Peut-être bien. Ca la fit doucement rire quand elle parla, sans le vouloir, de son petit incident. Du fait qu'elle s'était prise une balle. Sean lui faisait, en quelque sorte, une leçon de morale. Alors oui, ça l'avait fait sourire. De colère peut-être bien. C'était pas un sourire amusé. Mais alors pas du tout. "Dixit monsieur qui s'est tiré à l'autre bout de la terre. Rappelle-moi ce que tu m'as dit l'autre jour au commissariat ? Attends ... Je recherche." Elle fit mine de réfléchir et pencha la tête sur le côté. "Ah oui ... J'me souviens. Tiens, j'te donne mon nouveau numéro. J'ai changé en débarquant ici. C'est ce que tu m'as dit." Et dans les dents. "Comment j'aurais pu te prévenir ? Quand tu t'es tiré, tu répondais plus à mes mails. Ton numéro, tu l'as changé." Et de quel droit ça l'intéressait. De quel droit, hein ? Qu'est-ce que ça lui faisait qu'elle se soit fait tirer dessus ? Il était parti. Sean avait tourné la page. Du moins, elle pensait que c'était le cas. Alors, pourquoi elle aurait cherché à l'appeler à nouveau ? A lui envoyer un mail ? De toute manière, elle était pas vraiment sûre qu'elle aurait aimé l'avoir à ses côtés. En partant, il avait fait une croix sur eux. Et il n'avait plus à être prévenu pour ce genre de choses. Après ... Après, leur discussion était ... houleuse. Douloureuse. Difficile. Parce que Sean avait vécu des choses pas drôles. En fait, Shelby ne savait pas ce qui ne tournait pas rond chez lui. Il n'avait jamais voulu lui en parler. Il était resté ... bloqué. Il ne voulait pas lui en parler. Il n'avait jamais voulu. Elle avait tenté de ... Et bien, de briser cette coque. Elle avait cherché à savoir. En étant agent, elle s'était dit qu'elle finirait par avoir le fin mot de cette histoire. Mais elle s'était trompée. Sean s'était retranché. Il s'était renfermé. Et il était resté muet. Est-ce qu'il pouvait arranger les choses ? Shelby en doutait. Au fond, oui, elle aimerait bien. Mais plus rien ne serait comme avant. Même si elle avait encore Sean dans la peau, comme un tatouage, ça avait merdé ... grandement merdé entre eux. Et c'était peut-être foutu. Sean avait émis l'hypothèse qu'elle aurait dû fuir. Fuir loin de lui quand il avait commencé à avoir ses problèmes. Pour ne pas qu'elle coule. "C'était ma décision de partir ou de ne pas partir. Ma décision de vouloir essayer qu'on traverse ça en tant que couple ! Et on n'a pas eu la chance d'essayer ! Tu crois que la fuite c'est la meilleure solution ? Regarde le boulot qu'on fait ! Les suspects qui se barrent, les criminels qui se cassent, ils fuient. Tous. Et ils finissent par se faire choper." Ouais, bon, la comparaison était minable. Mais c'était la seule chose qui était passée par la tête. N'empêche, mine de rien, c'était les voisins qui allaient être contents. Parce que ça faisait quoi ? Bien une bonne dizaine de minutes qu'ils s'engueulaient. Si ça se trouvait, à un moment, on en viendrait à frapper à la porte et ce sont les flics qui débarqueraient parce qu'ils feraient trop de bruit. En tout cas, il faisait des grands gestes. Elle aussi. Et par mégarde, le verre qui était un peu trop proche d'elle apprit à voler. "Et merde." Il faisait chier ... Sean faisait chier. Elle regrettait qu'il ait fait le déplacement et qu'il se soit pas tiré directement à l'autre bout de la terre, une nouvelle fois. "Moi tout ce que je voulais, c'était que tu parles. Et qu'on affronte ça ensemble. Mais t'as préféré me tenir à l'écart." Et maintenant ... Maintenant, elle avait l'impression qu'il n'y aurait plus réellement de communication entre eux. Shelby s'était baissée avant de ramasser les quelques morceaux de verre. Elle pouvait pas laisser ça comme ça. Elle finirait par se retrouver avec un bout de verre dans le pied comme elle n'avait pas de chaussures ou bien de chaussettes, là tout de suite. "Fait chier ..." Ouais. Elle était vulgaire. Surtout quand elle était en pétard. Pourquoi ça faisait chier ? Elle relâcha tout de suite le morceau de verre qu'elle avait entre les mains. Elle venait de s'entailler la paume. Et pas qu'un peu. De là à avoir besoin de points ... peut-être qu'elle en aurait besoin. Elle attrapa le torchon qui était juste à côté d'elle. "Mais tu sais quoi ? Ce que je voulais n'a plus qu'aucune importance. T'as dit ce que t'avais à me dire. Tu sais où s'trouve la porte."
C'était de trop, de trop cette conversation. Je ne pensais pas à ça en venant ici, en venant te voir aujourd'hui pour t'annoncer que je partais quelques jours. Je serais partie comme un voleur tu m'en aurais voulu, je viens te voir et la conversation par dans tout les sens ! C'est vrai que quand j'apprends que tu as pris une balle directement je t'es demander pourquoi tu ne m'as pas prévenu. Tu m'aurais peut-être jeter mais au moins j'aurais été là, prêt de toi. « Mon mail n'a pas changer ! Tu pouvais encore me contacter comme ça ! Certes je les filtrais, je ne voulais pas y répondre mais tu m'aurais dis que tu étais a l'hôpital je serais venu. Tu m'aurais sûrement jeter mais j'aurais été là ! » Moi aussi je pouvais trouver un prétexte aussi rapidement que toi. Si j'ai changer de numéro c'était pour la simple et bonne raison que j'avais totalement perdu mon téléphone, mais ça je ne vais pas le crier sur tout les toits, surtout pas une boulette comme ça. Mal-à-droit que je suis, certaines boulettes de ce genre je le garde pour moi. Même si c'était le troisième numéros que j'avais en moins de trois ans. C'est vrai que tu avais tout fais pour que je puisse m'ouvrir à toi, tu as tout fais pour me pousser à te parler de cette souffrance, de poids, de fardeau mais au contraire je me suis totalement renfermé sur moi même et je n'ai rien dis. J'aurai pu, tu avais même employer quelque technique que toi seule avait le don d'avoir mais bon c'est vrai que je n'y arrivais pas. Plus d'un fois on m'avait conseiller d'en parler, d'aller voir des psychiatres mais rien du tout. Rien, je ne pouvais pas, je ne pouvais même pas en parler a un inconnu.C'est quand tu me réponds sur se sujet que, je ne prends pas la peine de répondre. Oui nous étions un couple, oui je devais m'ouvrir à toi et non je n'ai pas réussi. Maintenant je me rends compte que se que j'ai fais nous a fait souffrir tout les deux et je ne sais pas si ça reviendra comme avant, si nous arriverons a nous supporter a nouveau. Est-ce que si je lâche cette bombe qui nous a tuer a petit feu nous rapprochera ? Je ne sais pas. Je passe alors ma main sur mon menton serrant doucement des dents. Mais nos gestes s’amplifient, nos voix montent de plus en plus ça m'étonne que les voisins n'ont pas déjà débarquer, hurler plus fort que nous pour nous demander de nous taire ou bien même de voir des petits hommes en blues débarqués. Mais dans ses geste ton verre valse par terre, c'est a ce moment là que ça nous calme, je secoue doucement la tête de gauche à droite quand tu me répète que j'aurai du parler. Je ne réponds pas directement c'est au moment que je te vois te baisser que je fais de même pour t'aider. Mais tu étais plus rapidement que moi, c'est au moment ou je vois le sang par terre, enfin sur les bouts de verres. Je soupire doucement puis te laisse prendre le torchon non loin de toi. Énerver ou non, je n'allais pas te laisser dans cette état là, je viens doucement déposer mes mains sur t'es épaules pour te faire reculer et t'éloigner des débris pour que tu ne te coupe pas a nouveau. « Aller, tait-toi pour le moment et écarte toi de là. » Je sais que j'allais me faire jeter ou bien même que tu allais me repousser comme personne, mais je n'hésiterais pas a employer la force -sans te faire de mal, pour te faire comprendre que je n'allais pas te laisser comme ça. Certes après t'es mots j'aurais pu partir comme un connard mais non. Tu étais bien entailler. D'une main je viens alors prendre ton avant-bras pour que tu me montres ta main. J'avais l'impression que ça se reproduit, l'un soigne l'autre sans qu'il n'ait le choix. Sauf qu'auparavant c'était toi qui employait la force avec moi pour que je ne bouge pas quand tu me désinfectais mes plais. Je retire doucement le torchon, puis je regarde autour de moi, je peux voir que sur la table un paquet de mouchoir et poser. Je me penche un peut, l'attrape et sort tout les mouchoirs a l'intérieur. « La porte on va la prendre tout les deux. Je t'emmène a l'hôpital. Puis si tu refuses c'est moi qui te mets dans la voiture avec force. » Je te dis ça alors que je suis entrain de déposer les mouchoirs sur ta plais et revenir entouré le torchon autour de ta main. Je le serre mais pas trop, je fais en sorte que ça ne saigne plus -du moins durant le voyage. « Tu vas aller te changer pendant que moi je vais ramasser ça. » Le ton de ma voix n'était plus aussi forte ni même en colère que tout à l'heure. Je suis entrain de te parler tranquillement et normalement. A quoi bon s'énerver pour ça ? Même moi j'aurais pu me couper. C'est quand je dépose mon regard dans le tien que tu peux voir que je ne démordrais pas de se que je viens de dire mais surtout que je ne partirais pas sans toi.
Elle ne l'avait pas prévenu. Et c'était pour une bonne raison qu'elle l'avait fait. Sean avait décidé que ... Et bien, qu'il ne voulait plus être dans sa vie. Il avait décidé de partir. Il avait décidé de s'en aller. Avec pertes et fracas, en quelque sorte. Il avait décidé qu'il ne voulait plus être avec elle. Il avait tout laissé. Shelby avait tenté de le joindre à quelques reprises, quelques jours, quelques semaines après qu'il soit parti. Mails, sms, appels ... Elle avait tout fait. Elle avait tout tenté. Mais il était resté muet face à ses appels. Face aux contacts de la brune. Et rien n'avait changé. Du moment où il était parti au moment où elle s'était prise une balle. Ils étaient toujours en froid. Alors, oui, cela ne lui avait même pas effleuré l'esprit de le prévenir qu'elle était à l'hôpital. "Qu'est-ce que ça aurait changé ? J'ai tenté de te joindre à de nombreuses reprises et t'as pas répondu présent." Même si Sean clamait haut et fort qu'il serait venu la voir, qu'il aurait fait le déplacement, Shelby n'en croyait pas un mot. De toute manière, elle n'aurait jamais la réponse à cette question. Elle ne saurait jamais ce qui aurait pu se passer, ou ne pas se passer. Parce qu'ils ne pourraient pas remonter dans le temps. Et de toute manière, elle doutait que remonter dans le temps soit une bonne idée. Mais alors pas du tout. Peut-être que ... cette histoire leur avait fait comprendre qu'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. Ou alors, ils étaient bien trop bornés, pour que ça fonctionne. Shelby n'en savait rien. Elle ne savait pas ce ... ce qu'elle attendait de Sean. Qu'il foute le camp de son appartement, ça serait déjà une bonne chose. Parce qu'ils se gueulaient dessus depuis un moment. Et comme la discussion ne menait à rien, ouais ... Elle n'attendait qu'une chose ... Qu'il s'en aille. Seulement, il comptait pas vraiment le faire. Et tout ça à cause d'une faute d'inattention. Un geste qu'elle avait eu et qu'elle n'aurait pas dû avoir. Ce maudit verre qui était resté un peu trop proche du bord. Et qui s'était retrouvé par terre. Et comme elle ne voulait pas laisser ça comme ça, Shelby s'était baissée. Mais faux mouvement. Ca arrivait vite un faux mouvement. Très vite. En un clin d'oeil, bam, coupée. Profond ? Ou pas ? Elle n'en savait trop rien. Ca faisait pas trop mal. Pas autant que se prendre une balle à dire vrai. Elle était pas du genre à pleurnicher pour si peu. "Comment ça écarte-toi ? J'suis chez moi j'te signale !" Ca partait d'un bon sentiment. Shelby savait qu'il n'avait pas dit cela pour la blesser ou quoi que ce soit dans le genre. Il avait dit ça parce qu'il s'inquiétait, tout simplement. D'ailleurs, il en était venu à attraper son bras afin qu'elle ouvre la paume. Et qu'il puisse regarder sa blessure. Il était pas médecin à ce qu'elle savait. "C'est rien. J'vais pas me vider de mon sang." Et de toute manière, si c'était le cas, en quoi ça le regardait, hein ? Ils n'étaient plus ensemble. Elle avait l'impression qu'ils n'étaient que deux inconnus. Et elle n'aimait pas forcément cette sensation. Shelby voulait qu'il s'en aille. Elle n'avait pas besoin qu'il reste là. Elle voulait qu'il s'en aille. Mais lui, c'était pas ce qu'il voulait. Il avait, sans doute, envie de la kidnapper pour l'emmener à l'hosto. Parce qu'il savait que ça allait être un bras de fer entre elle et lui. Elle pouvait être têtue parfois. Très têtue. "Ah ouais, vraiment ? J'aimerais bien voir ça." Qu'il la foute de force dans la voiture. Ouais, ça l'amuserait bien de voir ça. S'il croyait qu'elle se laisserait faire ... Elle était peut-être plus agent de la DEA actuellement. Mais elle connaissait des trucs quand même. Et elle saurait le faire lâcher prise. Enfin, elle n'avait clairement pas envie de se battre maintenant. Elle en avait pas forcément le courage.
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