J'avais préféré tout quitter, tout laisser tomber, tout laisser derrière mois comme je l'avais fait pour New York mais cette fois-ci tout me revient à la réalité. Tout. J'avais cru bien faire mais avec le temps je me rends compte que rien n'était pas, rien n'était bon en réalité. Je ne faisais que de penser à toi, je ne voulais pas te contacter par fierté mais aussi parce que je n'avais pas changer, c'est seulement au moment ou je me suis rendu compte des choses, ou l'on m'a pousser, ou et bien oui j'ai pris conscience que j'avais fais du mal a bien des personnes, que je me suis dis que je devais bouger et me remettre en question. Oui je savais que tu avais tenté plus d'une fois de me demander pourquoi j'ai fais ça, mais quand je ne recevais plus t'es mails je me suis dis que c'était foutus, que j'avais fais la pire connerie de toute ma vie. Je ne réponds pas par rapport au mail, par rapport au fait que tu te soit faite tiré dessus, même si j'aimerais en savoir plus je ne pense pas que c'est maintenant que tu vas le faire. Puis les mots qu'on se jettes montent au fur et a mesure, les gestes deviennent plus grand et pour moi et pour toi jusqu'au moment ou ce verre se brise en mille morceau par terre. Je fronce doucement les sourcils, ça me surprend et nous calme en quelque sorte. J'allais pour t'aider mais tu viens te couper plus vite qu'il ne fallait. C'est au moment ou je te demande de t'écarte que tu répliques, je pouvais voir si ton visage que t'es expression n'ont pas changer quand, tu es en colère tu as toujours ses yeux qui se plissent légèrement comme si personne ne le remarque, mais moi je le remarque. « Je m'en fou qu'on soit chez toi. Tu t'es coupé une fois pas deux ok ? » Je fronce doucement les sourcils car oui je n'avais pas envie que tu coupes a nouveau et ça pouvais se voir sur mon visage que je suis inquiet et que je n'ai pas envie que ça recommence. C'était aussi pour ça que je prends un peut les devant pour t'écarter des bris de verres. Je viens regarder sa blessure, médecin ou pas, j'avais quand même mon petit diplôme de secouriste, le petit truc que l'on passe au boulot et que j'ai eu. A force de les faire ses stages je sais quoi faire. « Et alors ? J'ai bien le droit de t'éviter d'autre dégâts non ? » Quand je vois ta blessure, j'ai au fond de moi, un pincement. C'était de ma faute si tu viens de te couper, si je ne serais pas venu jusqu'à chez toi je sais que ce verre ne se serait pas briser, que les voisins n'auraient pas entendu toute notre conversation mais surtout je n'aurais pas se sentiment de culpabilité face à toi. Maintenant je ne veux pas partir, je ne veux pas te laisser comme ça. J'aurai pu être le gros con d'autre fois et te laisse toute seule a te débrouiller. Mais pourquoi pas jouer au gros lourd ? Quand je me dis que tu aimerais bien voir ça, que je t'embarque de force jusqu'à l'hôpital je lève doucement mon regard brun sur ta personne en venant croiser mes bras sous ma poitrine après m'être occuper de ta main. « Tu étais peut-être un super agent de la DEA mais ça ne m'empêchera pas de te forcer a aller mettre quelque chose sur toi puis de t'emmener. Tu as peut-être user plus d'une fois de la force mais rappelle toi qui gagnait quand on essayer de jouer au bras de fer. Ou quand tu essayais de me porter. Mh ? » Je te dis ça d'une voix assez calme. C'est vrai que quand on jouais tu ne réussissais jamais a me soulever ou bien même te débattre. C'était peut-être pas le bon souvenir a se rappeler mais c'était la chose option pour te montré que, j'en suis tout a fais capable. Combien de fois je t'ai déjà porter sur mon épaule l'été pour te jeter dans une piscine. Ca ne me fait pas peur de recommencer pour t'obliger à y aller. Tu es têtue je le suis tout autant et je ne lâcherais pas pour autant.
Pourquoi est-ce qu'il était là ? Pourquoi est-ce qu'il ne partait pas ? Pourquoi s'acharnait-il autant ? Shelby n'en savait rien. La seule chose qu'elle voulait, c'était qu'il s'en aille. Qu'il rentre chez lui. Ou qu'il parte à l'aéroport, elle n'en avait rien à fichtre. Mais là, oui, elle avait besoin ... qu'il s'en aille. Poser les yeux sur lui, c'était douloureux. Parler avec lui, ça ravivait des choses douloureuses. Et surtout ... elle ne voyait pas vraiment de sortie. Enfin, dans le sens où ... ouais, c'était au point mort. C'était même pire que mort. Au final, qu'ils aient cette discussion, elle n'était pas vraiment sortie qu'ils auraient dû l'avoir. Ca aurait été peut-être mieux s'il était parti directement sans venir la voir. Enfin, Shelby pensait ça sur le moment. Mais peut-être qu'au fond, cette dispute, c'était quelque chose dont ils avaient besoin tous les deux. Elle en savait trop rien. Et là, elle n'avait pas envie de penser à ça. Mais alors pas du tout. Oui, c'était gentil. Qu'il cherche à ce qu'elle ne se blesse pas. Qu'elle ne se fasse pas mal. Mais elle n'avait pas besoin qu'il agisse comme ça. Non. Elle n'avait pas besoin qu'il soit bienveillant à son égard. C'était plus facile pour elle quand ... quand ils ne se parlaient plus. Quand ils se faisaient la gueule. Quand elle ne savait pas qu'il était dans les environs. Là, tout de suite, elle avait envie de crier. Encore et encore. Tout laisser sortir et l'engueuler, encore plus. Mais ça n'arrangerait pas les choses. Pas du tout. Et puis, elle était fatiguée. Fatiguée de se battre contre lui. Elle avait d'autres choses à faire. Comme aller soigner cette main. Mais elle n'avait pas forcément envie de se retrouver à l'hôpital pour si peu. C'était rien cette blessure. Une goutte d'eau dans l'immensité de l'océan, si on pouvait dire ça ainsi. "Que tu sois là ou pas, si j'dois me couper une deuxième fois, j'me couperais. La fatalité est une vraie garce." Fatalité. Destin. Ou petites choses dans le genre. Ouais, c'était du pareil au même. Ou alors, c'était le karma. Ou une connerie dans le genre. En tout cas, Sean n'avait pas envie de s'en aller. Il n'avait pas envie de se tirer. Du tout. Il voulait l'aider. Et il voulait la conduire à l'hôpital afin qu'on lui fasse quelques points. Et là, tout de suite, Shelby avait envie de lui dire d'aller se faire foutre. Mais c'était pas bien. Parce que c'était pas comme s'il cherchait à la blesser ou quoi que ce soit. Non, c'était pour la protéger après tout. Pour éviter qu'il lui arrive quelque chose. Il la regardait. Les yeux dans les yeux. Il était prêt à user de sa force pour l'embarquer. Il marquait un point. Il était plus grand. Plus costaud. Plus massif. Et oui, quand il décidait de l'embarquer comme un sac à patates, elle pouvait pas grand chose. Du tout. Enfin, c'était sans doute parce que ... Et bien, parce qu'elle n'avait pas cherché à lui faire du mal et qu'ils jouaient, en quelque sorte. C'était jamais bien méchant quand il la portait comme ça. Et si ... Et s'il faisait quelque chose qu'elle ne voulait pas ? Est-ce qu'elle pourrait lui faire du mal ? Sans doute, oui. "T'as de la chance que j'ai pas envie de te péter le nez." Enfin oui, elle avait envie de lui casser le nez. Mais elle allait retenir de le faire. Il avait la peau dure le bougre. Elle risquait bien de se péter la main en voulant le faire. Elle abdiquait. Pour cette fois. Il gagnait la partie. Pour cette fois. Ca ne se reproduirait pas. Ou du moins, c'était ce qu'elle voulait croire.