| A friend in need is a friend indeed. • Liv |
| | (#)Dim 7 Fév 2016 - 10:48 | |
| Debout devant la porte de la maison de James, je ne sais pas ce qui me prends et encore moins pourquoi je suis ici ou comment je suis arrivé ici. Je me rappelle encore avoir essayé de dormir. Mais comme d'habitude, je n'ai pas réussi. Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit comme bien trop souvent depuis maintenant presque deux semaines. Je suis tellement fatigué que je n'arrive pas à dormir. Vous connaissez cette sensation ? Cette horrible sensation ? On a juste envie de dormir mais ça nous est impossible. Au début, ce furent les cauchemars qui me gardaient éveiller. Et maintenant ? c'est seulement la fatigue mais surtout les douleurs à la cheville. Cette cheville qui ne me laisse plus tranquille depuis beaucoup trop longtemps. Cette cheville qui me fait chier. Cette nuit fait parti de ces nuits où j'ai juste envie de me couper le pied. Au moins je saurais d'où vienne les douleurs. Mais là...
Je fini par me lever de mon lit et m'habiller. Boitant comme pas possible, je descends les escaliers et met mes chaussures. Je devrais rester au repos, je ne devrais pas marcher, mais je ne peux pas rester ici, dans cette maison. Alexander est chez son grand père, il ne risque rien. Je fini par sortir de la maison et commence à marcher. Et sans savoir comment, je me retrouve devant la maison de James. Les douleurs n'ont fait qu'augmenter, à cause de l'effort et de la fatigue. C'est peut-être pour ça, parce que je ne peux plus avancer que je décide de rester ici ?
Dans tous les cas, je toque à la porte. J'ai peur de sonner ne voulant pas réveiller mon frère ou son fils. Bien que je pense que James n'aurait rien contre le fait de m'héberger pour cette nuit. Mais j'espère tout de même que ce soit Liv qui m'ouvre. Je m'en veux un peu étant donné qu'elle a d'autre problèmes elle-même, mais j'en peux plus. J'ai besoin de ses conseils, j'ai besoin de me confier à quelqu'un.
Alors, lorsque la porte s'ouvre, que je fais un pas en arrière et que j’aperçois le joli visage de ma belle sœur, je soupire de soulagement. Je la regarde, la supplie du regard et pince légèrement les lèvres. « Je … j'ai besoin d'aide Liv. Je t'en supplie ...» soufflais-je en m'appuyant sur le chambranle de la porte. Je ne me sens vraiment pas bien. Autant physiquement que moralement. Comme si j'étais au bout de ma vie. |
| | | | (#)Dim 7 Fév 2016 - 14:48 | |
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Thomas & Liv A friend in need is a friend indeed.Depuis que le nouvel an est passer, que j’ai tout simplement dit a tout le monde que Maxwell est moi c’est définitivement finit sans donner de détail, puis de suivre la femme de Jamie, Joanne dans ça grosse me fait totalement oublier mon mal, me fait totalement oublier se qu’il se passe en ce moment dans ma vie. Ca m’aide beaucoup. Aussi de m’occuper de Mathis m’aide encore un peut plus mais je sais que les enfants sont une source sur pour réavoir le sourire et oublier se qui nous arrive. Ce matin, quand l’heure est arriver pour aller au boulot et que je ne me sentais pas capable de tenir sur mes jambes, j’appel mon cadre pour lui dire que je ne pourrais pas venir travailler. Ce n’est pas un mal je préfère alors me reposer que de forcer. J’ai entendus James se lever, puis venir frapper doucement a la porte de la chambre pour savoir si je vais bien. Je le rassure que oui et qu’il me faut du sommeil mais surtout que je ne vais pas aller au travaille. Il hoche alors la tête puis lui par contre par au boulot. Les imprévues du boulot sont importantes. Il sait très bien que si je reste a la maison il n’est pas obliger d’appeler la nourrice que je vais m’occuper du petit.
Après plusieurs heures ou j’ai pu dormir encore un peut, je suis réveiller par les bruits de Mathis dans sa chambre. Il est sage mais je sais que ca ne va pas duré longtemps. Je me lève, attend vraiment le dernier moment pour aller le voir. J’en profite pour prendre une douche, rapide puis je m’occupe du petit bout. Le changer, le nourrir comme d’habitude. Bref, après tout ça je vais dans le salon puis je l’installe dans son parc pour qu’il puisse s’amuser un peut seul. Je vais dans la cuisine pour me faire un thé, une fois celui-ci en main j’entends quelqu’un qui frappe a la porte. Je fronce doucement les sourcils. James n’a pas oublier ses clefs, la nourrice ne vient pas aujourd’hui et je sais que personne ne vient. Je m’avance vers la porte avec ma tasse en main, vêtu d’un jean bleu slim, d’un tee-shirt a James un peut trop grand mais qui cache mon ventre. Quand je te vois sur le pas de la port dans cette état, je fronce encore plus les sourcils « Thomas, vient, entre ne reste pas ici ! » Je m’avance un peut vers toi, je passe ma main contre ton bras pour te soutenir. Je pouvais voir que tu boites toujours autant, je sais directement que ta cheville ne va pas mieux. J’ai alors fermer la porte derrière nous puis je t’accompagne jusqu’au salon pour te faire assoir sur l’une des chaises qui entourent la table pour le moment. Je dépose ma tasse sur la table et garde mon regard sur ta personne. « Qu’est-ce qui ce passe Tom ? Ca ne va pas du tout, ça ce voit. Dit moi, dit moi tout ! Dit moi si je peux faire quelques choses pour toi ? » Je reste alors devant toi, tu pouvais voir que je m’inquiète pour toi, surtout en te voyant ainsi. Mais je rajoute « Montre moi ta cheville, je t’es vue boité. » Heureusement pour toi que je ne travaille pas et que je ne risque pas de te lâcher maintenant.
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| | | | (#)Dim 7 Fév 2016 - 19:10 | |
| J'en peux plus. Depuis deux semaines je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Même les discussions avec Myrddin n'arrangent rien. Au contraire. ça me met encore plus mal à l'aise, je dois dire. Mais je ne peux rien y changer, malheureusement. Je ne dors plus, je ne mange plus correctement, je ne fais plus attention à moi. Je me déteste pour tout ce que je fais dans le dos d'Ida. Et aujourd'hui, je craque. Je vais, en pleine nuit, chercher refuge chez Liv qui habite chez mon frère. J'espère de tout cœur que ce sera elle qui m'ouvre.
Et c'est effectivement le cas. En me voyant, elle sait directement que ça ne va pas. Et elle a raison. Je me sens mal d'un coup. Pris d'un début de malaise, je m'appuie contre le chambranle de la porte et la supplie de m'aider. Elle ne met pas de temps à réagir, s'avance vers moi et me fait entrer en me soutenant. J'essaie de m'appuyer le moins possible sur elle et je suis plus qu'heureux d'être enfin assit. Ma cheville me fait vivre un vrai calvaire.
Elle a la présence d'esprit de ne pas me demandé si ça va ou quoique ce soit. Non, elle me dit bien clairement que ça se voit que ça ne va pas, justement. Et je ne vais pas la contredire. "n ...non, ça ne va pas. Pas du tout même" soufflais-je, à bout de force. J'hoche doucement la tête lorsqu'elle désigne ma cheville "Les douleurs sont horribles depuis plusieurs jours et est encore pire depuis aujourd'hui ..." je soupire en me redressant et me penche en avant pour enlever mes chaussures et ma chaussette. Je peux sans problèmes voir que mon articulation est enflée et la différence de température avec l'autre est très notable. Je fini par lever mon regard vers Liv puis soupire en pinçant les lèvres et en fermant les yeux "J'en peux plus Liv. Depuis deux semaines ne dort plus, je ne mange que quand j'en ai besoin, je ... je n'ai plus la force à rien" je me prends le visage entre les mains "Ma fille est née plus d'un mois trop tôt. Son état est critique et je ... je ne sais pas si elle va s'en sortir" les larmes commencent à couler sur mes joues malgré moi et je les essuies rapidement. |
| | | | (#)Lun 8 Fév 2016 - 18:50 | |
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Thomas & Liv A friend in need is a friend indeed.La nuit n'est pas mon fort en ce moment donc je suis régulièrement devant la télé poser sur le canapé pendant que James et Mathis font leur nuit. C'est alors que tu débarques, je ne m'attendais pas du tout a se que tu arrives en pleine nuit mais surtout aussi mal que ça. Qu'est-ce qui peut bien t'arriver pour que tu sois mal. Une fois que je t'ai aider pour venir jusqu'au salon et t'aider a t'asseoir sur une chaise je te demande se qui ce passe. Ton visage fatigué, ton regard triste et limite blesser m'inquiète énormément. Je veux savoir se qui t'arrive et tu ne tarde pas a me le dire. Je t'écoute attentivement. C'est vrai que ma première idée, ta cheville est une partie de ton mal. Pendant que tu enlève t'es chaussures ainsi que ta chaussette je vais dans la cuisine pour prendre un sac puis mettre des glaçons a l'intérieur et entour le tout d'un linge. Je reviens vers toi puis je prends la chaise que je place face a toi. Je te fais signe de monté ta jambe sur les miennes. Une fois que tu déposes ta cheville que mes cuisses je viens remonté un peut ton pantalon pour avoir un meilleur accès a ta cheville et je viens déposer la poche de glaçon sur celle-ci. Ca pouvait se voir elle est a nouveau enflé. « Tu mets toujours la crème ainsi que ton atèle quand tu as mal ? Ca peut te soulager mais va falloir faire des radios Tom... Ca sera plus prudent. »
Mais tu continues ton petit discours sur une façon moins envieuse, bien plus triste. Je fronce doucement les sourcils quand tu me dis ça. « Tu as bien trop de chose sur le cœur pour réussir a passer des nuits correcte Tom.. » Pour ta fille je le savais que ça n'allait pas, je savais tout ça Ida m'en avait parler. Quand tu passes t'es mains sur ton visage j'ai un pincement au cœur. Ca me fait mal de te voir ainsi. Je viens alors doucement relever ta jambe et la dépose sur la chaise en laissant les glaçon dessus. Je reste debout pour m'approcher de t'a personne. Je viens doucement retiré tes mains de ton visage puis je me penche pour venir entouré ton cou de mes bras. D'un voix assez calme et douce. « C'est un battante, elle est comme ses parents ! Elle va se battre jusqu'au bout pour pouvoir enfin faire votre bonheur ! » Après cette étreinte, je me redresse doucement en passant mes mains sur t'es joues. Je les caresses doucement de mes pouces puis je me recule doucement, je continue mes paroles en allant vers la cuisine pour remplir un verre d'eau et prendre des cachets dans mon sac. « Tu sais, c'est normal que ait peur comme ça. C'est ton enfant, tu veux que sont bien comme n'importe qui. Mais donner lui tout l'amour possible, tout l'amour que des parents donnent. Elle va le sentir et ça va lui donner la force de continuer a ce battre. Puis comme ça tu pourras lui dire qu'elle a le courage de ses deux parents, un courage qu'elle seule à. » Je viens alors déposer le verre sur la table avec les cachets. Je reste alors debout a t'es coté en passant une main sur ton épaule puis sur le haut de ton dos pour le caresser doucement. Tu en as besoin, tu as besoin de te lâcher et je suis là. Je suis présente ce soir, mais aussi n'importe quand pour toi. Pleuré ne peut pas te faire de mal et ce n'est pas moi qui va te juger bien au contraire je serais la pour te réconforté comme tu as su le faire pour moi le soir ou j'ai débarquer chez toi quand ça n'allait pas.
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| | | | (#)Mar 9 Fév 2016 - 3:34 | |
| Ma cheville me fait horriblement mal. Je n'ai, je crois, jamais eu autant de douleur qu'en ce moment même. Même après mon accident, les douleurs n'étaient pas aussi énormes. Sans doute à cause de la morphine ou autre anti douleur fort. Je laisse ma belle sœur s'occuper de mon articulation sans résister. Je soupire doucement en sentant la glace sur mon pieds et ferme un instant les yeux. Le froid me soulage réellement. Pourquoi est-ce que je n'y avais pas pensé moi-même ? Je reporte mon attention sur la jeune femme lorsqu'elle me demande si je met encore de la crème et mon attelle quand j'ai mal puis baisse le regard, quelque peu honteux et secoue la tête. «Non. Je … enfin si l'attelle je la met. Quand j'y pense » je soupire doucement et me pince les lèvres « Je … elle me fait mal et est super désagréable. Elle appui exactement là, sur la malléole à l'endroit où y a la cicatrice et donc aussi la plaque et …. bref, ouais... non je devrais la remettre, t'as raison...» finissais-je dans un souffle en me reculant contre le dossier.
Liv reprends ensuite à la parole. Et elle a raison. J'ai trop de choses sur le cœur pour pouvoir être totalement serein ou pour simplement pouvoir dormir tranquillement. Elle me parle ensuite de Clara, la désignant comme étant une battante. Je me redresse, rouvre les yeux et porte mon regard sur elle. Liv a raison, non ? Peut-être, je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que ce sont le genre de parole que j'ai besoin d'entendre, alors je la laisse continuer. Elle dit qu'elle aura assez de courage si Ida et moi lui en donnons. Je baisse à nouveau le regard «Ida n'a pas de courage » sifflais-je entre mes dents serrer «C'est une … » je me tais directement, voulant dire quelque chose que je regretterais amèrement plus tard. Lâche ? Non, Ida n'est pas lâche.
«Elle m'énerve » reprenais-je plus doucement en me passant une main sur le visage « Elle reste dans son lit, dans sa chambre et me laisse tout gérer. C'est moi qui passe mes journées auprès de Clara. C'est moi qui voit comment son état se dégrade, c'est … c'est moi qui était là lors de sa crise cardiaque de … d'avant hi....» ma voix se brise alors que ma gorge se sert et que les larmes coulent sur mes joues. Je déglutis et me prends le visage en main «J'ai l'impression de n'avoir aucun soutient par rapport à ça que … que je suis le seul à avoir à gérer tout ça ... » je ne retiens plus mes larmes « Alors que c'est faux. Je sais que vous êtes là, vous, ma famille. Mais je … je n'ai aucun soutien de la part d'Ida. Elle se morfond depuis 2 semaines et je m'en … je m'en veux tellement de penser comme ça, putain !» maintenant je craque réellement. Toute la pression que j'avais emmagasiné en moi retombe d'un coup. Liv étant proche de moi, je me tourne vers elle et pose mon front contre son épaule, cherchant un peu de réconfort dans ses bras. |
| | | | (#)Mar 9 Fév 2016 - 13:54 | |
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Thomas & Liv A friend in need is a friend indeed.Je reste un petit moment comme ça, tenant ta jambe sur les miennes et la poche de glace contre ta cheville. Je pouvais bien voir qu'elle était enflé c'est pour ça que je te propose de faire des radios voir se qui ne va pas. Je lève mon regard azur sur ta personne quand tu m'expliques. Je fronce doucement les sourcils. « Si ton attelle appuie sur ta plaque c'est qu'elle a du bouger ou bien même qu'elle est mal mise se qui m'étonne. Vraiment fait des radios ça peut être plus simple et tu seras fixer Tom, vraiment. » Je suis des plus sérieuse en te regardant dans les yeux. C'est vrai que ça ne dois pas être désagréable mais, je pense plus au fait que tu as un peut trop forcé sur ta cheville et que ça a du te la bouger et c'est pour ça que tu as mal mais surtout que la douleur est insupportable.
Quand je me déplace, du moins quand je bouge ta jambe pour la déposer sur la chaise je fais le moins de mouvement possible pour que tu n'es pas a nouveau mal. Je suis aller chercher des cachets dans mon sac que je t'es apporter. Mais je t'explique le fait qu'elle sera forte, qu'elle va être forte pour vous deux si vous vous mettez ensemble. Mais je tire doucement une troisième chaise pour m'asseoir a t'es coter mais face à toi. Je t'écoute. Mon front ce plisse doucement quand tu me dis qu'Ida n'a pas de courage. Je trouve ça bizarre vue que c'est aussi son enfant et qu'il faut, il faut qu'elle en ai pour elle. Je ne te coupe pas dans ton récit, tes paroles. Tu as besoin de tout exprimer, d'exprimer ta souffrance et je te laisse faire. Mais tu ne finis pas ta dernière phrase. Je préfère te laisse ainsi, après ce n'est pas parce qu'Ida est une amie elle aussi que je dois toujours prendre sa défense.
Quand tu reprends la parole, je laisse mon regard azur dans le tien. Ta voix deviens triste a nouveau. Je soupire doucement, je ne comprends pourquoi elle fait ça, je ne comprends pas pourquoi elle te laisse tout géré ainsi. Après c'est vrai que ça doit être dur de mettre au monde un enfant prématuré. Je dépose discrètement ma main sur mon ventre par peur que ça m'arrive, je secoue doucement ma tête de gauche a droite pour ne pas penser à ça. Mais tu me parles rapidement du fait qu'elle a eu un crise cardiaque. Je déglutis doucement, mon cœur se pince à nouveau, ça me fais mal au cœur de te voir dans cette état, de voir que tu portes tout sur t'es épaules. Je ne dis pas un mot pour le moment, je n'ose même pas ouvrir la bouche en entendant t'es sanglots, t'es larmes de douleur même. Quand tu déposes ta tête contre mon épaule instinctivement je passe une main dans t'es cheveux puis l'autre sur ton bras pour te rapprocher de moi. Je viens aussi faire de même, je ne peux pas te laisser dans cette état. C'est pour ça que je te rapproche au maximum de ma personne pour te réconforté. Ma main qui se trouve dans tes cheveux passe sur ta nuque puis dans le haut de ton dos pour le frictionné doucement. Si pleuré te fait un bon je te laisse faire et ne t'en empêche pas. Je prends alors la parole, gardant ma voix douce. « C'est difficile, bien trop difficile pour une personne... » Je ne bouge pas de ma position, continuant de t'offrir du réconfort. « Tu as ton propre point de vue Tom, tu as le droit personne ne doit te juger la dessus. Tu sais que nous sommes tous là pour toi mais c'est vrai que pour Ida... Je n'ai pas de solution a te d'aider désoler... » Je plisse doucement mon front de nouveau car j'aimerais tellement t'aider sur ce point mais je ne trouves pas de solution. Faut qu'Ida trouve elle trouve la force elle même c'est pour ça que je te resserre un peut plus contre moi. |
| | | | (#)Jeu 11 Fév 2016 - 3:27 | |
| Et finalement, je craque. Tout le stresse, toute la pression que j'ai emmagasiné en moi pendant ces dernières semaines finissent par prendre bien trop d'ampleurs et se vident en larmes. Elles coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien faire pour les retenir. C'est juste horrible à quel point je me sens démuni en ce moment même, combien je me sens mis à nu. J'ai honte, vraiment honte, bien que je sais que je ne devrais pas, que Liv sera bien la dernière personne à me juger. Mais que fera-t-elle quand elle apprendra que j'ai embrassé Myrddin ? Que je pense de plus en plus à lui et à la manière dont je pourrais tromper Ida ? Cette idée me fait frissonner et ne fait qu'augmenter mon malaise.
Lorsque Liv me prends dans ses bras, j'ai un petit mouvement de recule. Je ne mérite pas ses bras, je ne suis pas digne de venir me blottir contre elle. Et pourtant, je fini par le laisser aller et entoure même sa taille de mes propres bras. Je pose mon front contre son épaule et mes larmes redoubles d'intensité tandis que mon corps est secoué de sanglot. Comme si je ne pourrais plus jamais me calmer. Les mots doux de Liv me font du bien, mais je ne les prends que partiellement en compte. Elle n'a pas de solutions pour Ida mais me répète qu'ils sont là pour moi. Ils ? Ma famille, mes frères. Je déglutis après avoir réussi à reprendre le contrôle sur mon corps et mes émotions et me redresse légèrement.
«Merci Liv ce … c'est … merci, tout simplement » je prends une profonde inspiration et souffle doucement « Je crois que … je n'irais pas à l'hôpital demain » murmurais-je «même si ça va me stresser je crois que … ce sera mieux pour moi » je déglutis puis baisse le regard et relâche Liv. « Mais ce n'est pas tout » reprenais-je d'une petite voix « je … je m'en veux tellement putain » je pose une main sur son front et ferme les yeux «J'ai trompé Ida ... » disais-je en un souffle « Je … j'ai embrassé quelqu'un d'autre. Avant Noël ...» Pourquoi le dire ? Pourquoi le dire à Liv alors qu'elle sait exactement comme peut se sentir une femme dans ces conditions ? Je vais être obligé de lui dire que j'ai embrassé un autre homme et je ne vaudrais donc pas mieux que Maxwell. Liv va m'en vouloir. Elle aurait toutes les raisons du monde de m'en vouloir. « Ce n'est pas aller plus loin, je n'ai pas fait duré le baiser plus longtemps et je … je suis encore en contact avec lui mais … il ne va rien se passer. Rien du tout » me justifiais-je vainement.
Rien ne va se passer entre Myrddin et moi ? Le pensais-je vraiment ? Avais-je réellement envie que rien ne se passe entre lui et moi ? Bien sûr que non. Bien sûr que je veux être avec lui. C'est avec lui que j'ai envie de finir ma vie. Mais ça personne ne le sais. Et ce n'est absolument pas le moment de penser à ça maintenant. Pas maintenant que ma femme et ma fille sont encore à l'hôpital. |
| | | | (#)Lun 22 Fév 2016 - 13:14 | |
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Thomas & Liv A friend in need is a friend indeed.Je pouvais sentir que quelque chose d'autre n'allait pas, mais je ne préfère pas te brusquer, je préfère que ça vienne de toi-même et tout naturellement j'ai envie de dire. T'es pleurs, c'était la première fois que ça t'arrive du moins, que je te vois dans cet état. Même quand tu étais a l'hôpital je ne t'ai jamais vue verser une seule larme à moins que tu me les cachets mais ce n'était pas le problème, du moins c'est passer. Maintenant c'est là, tu es mal et je suis a ton écouter, je te prends même dans mes bras pour te calmer, te consoler et encore plus te conseiller. Je ne peux pas te laisser ainsi, je ne peux pas te laisser dans ton mal, pas maintenant c'est impossible. C'est pour ça que je fais tout, tout pour te rassurée, jusqu'à te dire que toutes ta famille est près de toi même si tu le sais déjà.
Quand tu te redresse je garde alors mon regard déposer sur ta personne. Je laisse doucement retomber mes mains sur mes jambes. Tu es calmé est c'est le principale. Quand tu me remercie je secoue doucement la tête, « C'est normal Thomas. Je suis là pour toi, comme tu as été là pour moi. » Quand tu me dis que tu ne vas pas a l'hôpital je t'écoute simplement, ce n'est pas a moi de prendre cette décision tu as aussi besoin de soufflé et je peux tout à fait le comprendre. Quand tu rajoutes autres chose mes sourcils se plisse doucement. Que veux tu dire par là, que veut tu rajoute. J'écoute attentivement t'es paroles puis, d'un seul coup mon souffle se coupe, mon cœur saute un battement quand tu me dis que tu as trompé Ida. Mes yeux s'écarquille, comme tu peux m'avouer ça a moi alors que ton frère ma fait subir cette souffrance il y a moins d'un mois. « Je... Tu... » Je n'arrive pas a trouver les mots directement. Je me redresse rapidement. « Tu as fais quoi Thomas ? » Je me recule rapidement en ayant une pousser de colère qui me vient rapidement. Je me lève sur mes jambes quand je t'entends te justifier. Je passe une main sur mon visage j'ai l'impression de voir Matthew a ce moment là...
Quand tout a coup quelque chose me fait tilte, tu as dis « il » je redépose mon regard sur ta personne, le ton de ma voix est bien moins calme et doux qu'il y a quelques secondes. « Il ? Dit moi pas que... Non putain Thomas ! Qu'est-ce que t'as pris, qu'est-ce qui t'es passer par la tête merde ! » je fronce les sourcils, j'essaye de ne pas m'énerver plus. Je commence alors a faire les cents pas devant toi. Qu'est-ce que tu as fais, pourquoi tu l'as fais. Je ne savais pas que toi aussi tu... Non je préfère pas y penser. Mes mains passe dans mes cheveux pour tenir ma tête. Jusqu'à ce que je m'arrête face à toi, mon regard triste et blesser mais remplis de rage, « Pourquoi ? Pourquoi tu as fais ça a Ida ? Pourquoi ! Tu sais très bien que c'est la pire chose qu'on puisse faire a une femme ! Tu sais très bien qu'on peut blesser et détruire une personne en faisant ou bien avouant ses raisons ! Mais merde Thomas ! T'es pas... Je ne te pensais pas comme ton frère ! » Je reprends un souffle, tu peux voir et entendre que je suis énerver. Tu sais a quel point, cet acte est terrible, tu m'as vue détruite a cause de ça. Je ne suis pas prête de me calmer car malheureusement je repense a ton frère le soir ou il m'a annoncer notre séparation et sa tromperie...
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| | | | (#)Lun 29 Fév 2016 - 19:13 | |
| Pourquoi ? Juste, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je lui ai dit ça ? Pourquoi est-ce que je dit à Liv, celle que Matthew a trompé et qui souffre de son divorce, que j'ai trompé ma femme ? Avec un autre homme qui plus est ? Je m'en veux. Beaucoup. Amèrement. Horriblement. Je n'aurais pas dû le lui dire. Non, mieux : je n'aurais jamais dû le faire ! Mais …. merde quoi ! Comment aurais-je pu résister à Myrddin ? Comment aurais-je pu résister à ce sourire, ce regard, ces yeux bleus ? Ce visage et ses lèvres que je ne connais que trop bien ? Comment est-ce que j'aurais pu encore embrasser Ida tout en sachant que quelque part dans cette ville il y a ces si douces et si agréable lèvres qui appartiennent à Myrddin qui se balade quelque part ?
Et Liv a raison. Elle a raison de s'emporter, de s'en prendre à moi et de jurer. Elle a raison de m'engueuler comme il se doit, mais ça ne changera rien, malheureusement. Je ne peux absolument pas nier mes sentiment envers Myrddin. Je ne peux tout simplement pas faire comme si tout est normal alors que justement RIEN n'est normal. C'est, le regard baisser et les yeux fermé que je laisse Liv déverser sa colère sur moi. Elle se lève, jure, m'engueule, me demande pourquoi j'ai fait ça alors que je sais très bien à quel point ça peut détruire une personne. Je pince les lèvres, déglutis et sert les poings lorsqu'elle me dit qu'elle ne me pensait pas comme mon frère. Il est vrai que sur ce coup je ne vaux absolument pas mieux que Matthew.
«Je … putain, Liv » soufflais-je d'une voix faible « Tu … tu as raison. Tu as beaucoup trop raison. Je … je ne vaux pas mieux que Matt' et je … putain je l'ai tellement détester quand il t'as fais ça. Mais sûrement pas autant que je me déteste en ce moment même» malgré moi, mes larmes recommencent à couler. «Je … mais qu'est-ce que je peux faire ?» osais-je finalement demander en lançant un furtif coup d’œil à la jeune femme « Liv, je sais que je ne mérite absolument pas que tu me parles encore mais je... ne peux plus rien changer. Je ne peux plus revenir en arrière. Et crois-moi, si je le pouvais je le ferais.»
Jusqu'où remonterais-je ? Jusqu'au dernier baiser échanger avec Myrddin ? Ou jusqu'à notre première rencontre il y a 10 ans ? Et si je remonte aussi loin, que ferais-je ? Essaierais-je de le convaincre de continuer une relation longue distance ? Que nous sommes fait l'un pour l'autre ? Ou remonterais-je jusqu'à notre dernier échange sensuel ? Celui qui n'aura pas de lendemain et qui était encore plus parfait que les autres ? Celui qui nous a permis de clore cette histoire éphémère de la plus merveilleuse façon qui soit ? Je n'en sais rien. Je ne sais pas jusqu'où je remonterais si j'avais l'occasion de changer le passer. C'est pour ça que je suis dans le présent, avec une Liv remonter à bloc.
«Ce … c'est totalement justifier que tu m'en veuilles. Mais … Liv, j'ai besoin de toi » je parviens enfin à prendre mon courage en main et relève le regard vers mon amie « Je t'en supplie Liv ...» |
| | | | (#)Ven 4 Mar 2016 - 7:01 | |
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Thomas & Liv A friend in need is a friend indeed.Je ne peux pas me calme, je n'arrive pas a me calmer. Est-ce que je veux vraiment me calmer moi-même je ne sais pas. Simplement quand tu m'as dis que tu as tromper Ida, ça aurait été avec une autre femme je me serais moins emporter mais là, là c'est avec un homme. Oui un homme. Oui tu ne vaut pas mieux que ton frangin qui ma fait souffrir, ton frangin à qui je pense à ce moment là, ton frangin que j'ai frapper la dernière fois que nous nous sommes vue. C'est pour ça qu'à ce moment précis je me lève, je m'éloigne de toi pour ne pas reproduire la même chose. Une vague de colère, une gifle qui part alors que, c'est pas a moi de te la mettre mais a Ida. Je commence a faire des aller et venu devant toi, mains déposés dans mes cheveux en respirant calmement pour ne pas m'énerver plus.
Quand tu me dis que j'ai raison et que tu ne approuves mes paroles je me stop a nouveau face à toi. « Non, non tu ne vaut pas mieux que Matthew mais, merde qu'est-ce qui t'es passer par la tête Thomas ! Tu te déteste peut-être mais imagine juste la rancoeur qu'Ida va avoir au près de toi, imagine toi juste comme t'es enfants vont prendre ça ! » Mes yeux se plissent doucement en te disant ça, oui je suis en colère, blesser mais surtout très surprise venant de toi. Je ne devrais sûrement pas l'être mais au fond de moi si je le suis. « Qu'est-ce que tu dois faire ? C'est à moi que tu demandes ça ! » je laisse un rire ironique m'échapper. Cette question m'est totalement impensable a répondre, mais sous la colère je te répond quand même. « Ce que tu dois faire ? T'assumer un peut et tout lui avouer. Parce que je te laisse juste imagine le sentiment qu'elle va avoir quand tu vas lui apprendre ça. L'impression que tu te soit foutu d'elle pendant toutes ses années, qu'en réalité tu l'aimais sans l'aimer vue que tu as céder dans les bras d'un autre ! » Quand je viens te dire ça ma gorge commence a ce nouer, la tristesse me vient assez rapidement. « Tu ne peux revenir en arrière Thomas. Et de toute façon ça ne changerait rien. »
Je ferme un instant mes yeux pour essayer de reprendre mes esprits, de me poser et de me calmer. Je passe doucement un main devant mon visage je sens mes larmes me montées petit à petit. Pourquoi ? Parce que cette conversation est douloureuse. Non pas seulement pour moi, a cause de Matthew, mais pour toi aussi. Ma voix redescend lentement depuis que j'ai les larmes prêtes a dévalé mes joues. « Je ne peux rien faire pour toi Thomas là... Rien du tout. Je ne sais même plus quoi te dire pour t'aider... » C'est quand je viens déposer mon regard sur ta personne que mes larmes dévalent a ce moment là mes joues. « Tu... Tu as jouer au plus imbécile en l'embrassant... » Je passe rapidement ma main sur ma joue pour les essuyées rapidement restant debout face à toi. « Tu aurais du te remettre en question quand tu as commencer a douter tout simplement. » Je soupire doucement puis je m'avance rapidement vers la cuisine pour attraper les mouchoirs. J'en prends un puis je te tends quand même le paquet pour que tu en prennes un. Je reprends alors ma distance en restant debout. Non pas que je ne veux pas rester proche de toi, mais pas peur que tu me prennes dans t'es bras du a ma faiblesse et mes larmes.
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| | | | (#)Lun 7 Mar 2016 - 3:12 | |
| La colère de Liv est tellement justifiée qu'elle me ferait limite flipper. Je ne vaux pas mieux que Matt, je le sais. J'en ai plus que conscience. Mais je ne peux plus rien y changer. Ce qui est fait est fait, le passé est immuable, malheureusement. Liv me dit que je dois m'assumer. Oui mais est-ce qu'elle pense que c'est facile ? Que j'y arriverais sans problème ? Non. Non je n'y arriverais pas. Je ne peux pas assumer ce que j'ai fait, que je suis entrain de détruire mon couple, celui qui a si bien tenu la distance pendant toutes ces années que j'ai passé en mer, loin de mes proches. Celui qui m'a été d'un énorme soutient, surtout lors de mon accident. Ida a toujours été là pour moi et voilà comment je la remercie ? Et embrassant un autre homme. Pourtant, lorsque Liv me dit que je me suis joué d'Ida, que je ne l'ai jamais aimé depuis toutes ces années, je relève mon regard.
«C'est faux ! » la contre disais-je sèchement «Je l'aimé Ida et je l'aime encore. Elle est la femme de ma vie, celle pour qui je pourrais mourir ! Ma femme, la mère de mes enfants » je fronce les sourcils « J'ai aimé Myrddin, mais juste une semaine. Je pensais que c’était fini, que mon départ de Londres mettrais fin à mes sentiments. J'ai encore longtemps penser à lui après, mais j'ai rencontré Ida l'année d'après et … merde je l'aime ! Elle est la femme que je respecte le plus, alors ne dit pas des conneries de ce genre» je me tais, sentant que je suis entrain de m'emporter un peu.
Elle me dit qu'elle ne peut rien faire pour moi, qu'elle ne sait même plus quoi me dire. Et en croisant son regard, je remarque les larmes qui coulent sur son visage. Je déglutis, sentant ma gorge se serrer. Je baisse le regard, honteux de la faire pleurer et l'écoute me reprocher de ne pas m'être remis en question avant de l'embrasser. « Je ne pouvais pas savoir » soufflais-je « Pour moi l'histoire Myrddin était du passé. Je ne regrette rien de cette semaine, c'est un souvenir. Un magnifique souvenir qui, je pensais, resterais un souvenir à tout jamais » je soupire doucement « Mais il est revenu. Il est revenu là, dans ma vie en ce jour de Décembre 2015 et je … j'ai été submergé par les sentiments. Je veux dire... tous les sentiments que je pensais enfoui voire disparus sont remonté d'un coup. Je ne pensais pas qu'il me ferrait encore cet effet et je … j'ai craqué. Je l'ai embrassé mais j'ai mis fin au baiser à temps. L ne s'est rien passé de plus cette fois-ci et puis » je prends une profonde inspiration « Je veux le garder dans le passé. Mon présent et mon futur son Ida et mes deux enfants. Je les aime plus que tout au monde ….»
Je dis ça, mais je ne le pense pas. Non. Mon futur ? Je ne le vois plus que dans les bras de Myrddin. Pas avec Ida. Mais avec mes enfants. Pour rien au monde je n'abandonnerais Alexander et Clara ! |
| | | | (#)Jeu 17 Mar 2016 - 0:24 | |
| Ce soir n'était pas des plus agréable au que non. Mes nuits sont bien trop courte en ce moment, je pensais pas que tu allais m'éclater cette vérité en plein visage. Je n'aurais jamais cru que tu allais faire ça ni même que tu en étais capable. Je te voyais tellement comme le grand frère modèle celui sur qui tout les autres pouvais compter même moi en réalité. Mais à ce moment je te laisse me parler, me parler sèchement je ne réplique pas pour autant vue que mes émotions mon submergée et que malgré moi mes larmes dévalent mes joues. Tu l'aime peut être mais, je me demande toujours comme tu as pu lui faire sa. Comment ça tes venu en tête. Même quand tu me dis que tu la aimer. Au moment que tu me dis son prénom je m'arrête et ouvre quand les yeux. « Tu as bien dis, Myrddin ? » je n'ai pas rêver... Ce prénom me résonne dans la tête je le connais...
Je suis toujours debout devant toi à t'écouter jusqu'à se que je ressente une douleur au ventre. Je dépose ma main contre puis je viens te contourner pour m'asseoir en face de toi. Je veux être le plus loin possible de toi pour le moment. Je n'ai pas envie que tu me prennes contre toi pour essayer de me calmer, je ne fais que t'écouter car oui je ne sais pas quoi te dire maintenant. Je sais tout à présent. Qui il est, ce qu'il c'est passer mais aussi depuis combien vous vous connaissez. Je prends alors un verre qui se trouve sur la table avec l'eau pour m'en sortir un verre, par besoin. Puis quand tu me dis que tu veux le garder dans le passer je plonge mon regard tristesse, remplis de colère dans le tien. « Pas a moi. Ne me dis pas des choses comme ça. Pas à moi. On c'est tout les deux comment ça va se finir ! Alors ne me dis pas qu'il restera dans ton passer. Une fois tu as succomber et les autres fois aussi tu le fera. »
Je reste franche avec toi, même si le ton de ma vie est moins forte et colérique j'ai toujours du mal. Je respire doucement, je devais me calmer c'était pas bon je le savais mais je ne pouvais pas faire autrement. Je ne sais pas pourquoi tu me la dis à moi. Moi qui est encore au fond du gouffre. Ou je n'ai pas de nouvelle de Matthew, car il ne sait pas encore que je suis enceinte mais surtout j'arrive pas à savoir pourquoi lui il m'a fait ça. Je ne peux m'empêcher de me mettre à la place d'Ida à présent. Main à plat sur la table je colle mon dos à la chaise et bascule un peut mon visage en arrière en soupirant. Je reste dans cette position. « Thomas... ? » |
| | | | (#)Jeu 17 Mar 2016 - 4:26 | |
| Liv s'est refermée hermétiquement à toutes mes paroles. Tout ce que je dis semble ne plus la concerner, elle semble n'avoir plus rien à faire de mes explications et n'entends que ce qu'elle veut entendre. Ainsi donc, entre toutes mes paroles, la seule chose qu'elle prends réellement en compte c'est le prénom de Myrddin. Pas le fait que j'aime et que je respecte Ida comme personne d'autre, pas que je donnerais ma vie pour ma femme, non. Elle, elle n'entends que 'Myrddin' et me demande d'ailleurs si j'ai bien dit ça. Je la regarde un instant, hésitant, puis hoche doucement la tête. Le connais-t-elle ? Oui. Si je me rappelle bien, ils se sont rencontré un jour au cimetière lors d'un enterrement. Génial. Bravo Thomas, et une amitié de gâché, une ! Je soupire doucement, énervé contre moi-même puis lève le regard lorsque Liv se déplace pour aller s'asseoir. Elle opte d'elle même pour le fauteuil le plus éloigné de moi afin de maintenir une certaine distance. Je ne la comprends que trop bien et la respect totalement. A sa place je n'aurais pas non plus envie d'être à côté de moi ou que je la prenne contre moi pour la rassurer.
Je lui dit ensuite que Myrddin, je veux le garder dans le passé. Mais Liv voit claire et me dit franchement qu'ayant succombé une fois, je succomberais une deuxième fois. Je baisse rapidement le regard et soupire, déglutissant. Putain. Ce don de clairvoyance qu'elle possède m'énerve. Mais je secoue la tête «C'est faux Liv. C'est faux. Je vais resté auprès de ma famille » pour l'instant murmurais-je. Et mon fils ? Comment le prendra-t-il ? Me comprendra-t-il ? Il est très mature pour ses 7 ans et saura que quelque chose ne va pas. Je ne supporterait absolument pas qu'il ne veuille plus me parler.
Mais au final, Liv prononce mon prénom, et je devine sans mal que quelque chose ne va pas chez elle. Relevant le visage, je vois que le sien à perdu pas mal de couleur. Elle est pâle et semble souffrir. Je ne peux pas la laisser dans un tel état ! «Liv ? Ça va …. ? » demandais-je, franchement inquiet. Les mains posées sur les accoudoirs de mon fauteuil, j'hésite à me lever. Si elle me repousse, elle s'énervera d'avantage. Et si elle ne me repousse pas ? Enfin, je reste ici, jusqu'à ce que je sente qu'elle accepte ma proximité. |
| | | | (#)Ven 18 Mar 2016 - 15:39 | |
| J'avais entendu, j'avais très bien entendus se que tu venais de me dire par rapport a Ida. Mais en réalité, je ne savais pas du tout quoi te dire. Tu voulais que je te dise que je suis d'accord alors qu'au final je suis dans la même situation qu'elle ? Que après tout tu ne serais pas tout a fait comme ton frère mais qu'au final tu l'aimes réellement ? Que tu n'es pas vraiment celui que je pense que tu sois. Un homme qui c'est jouer d'elle ? Non je ne sais pas quoi dire, ni même quoi penser en faite. Je ne serais même pas d'écrire l'état d'esprit dans le quel je suis a présent. Quand tu me prononce le prénom de Myrddin, oui ça me vient instinctivement, le meilleur ami de Nathan, le garçon qui était présent au cimetière lors de l'enterrement, le garçon qui me paraissait assez sympathique. Mais au final non ? Je ne sais pas, je ne sais plus, plus a présent. Je ne sais même plus pas si j'ai envie de rester a t'es coter. Mais au final je ne le fais pas. Je n'ai pas envie de me sentir me blottir contre quelqu'un, je n'ai pas envie de sentir se sentiment que l'on a quand on veut rassurer ou bien même consoler la personne.
C'est au moment que je m'assois que tu me dis qu'il restera dans ton passer. J'ai mon regard bleuté, triste, dans le tien en te fixant et secouant doucement la tête. Je n'y crois pas une seule seconde a t'es parole. « Tu sera avec t'es enfants oui, mais plus Ida. Non quand elle l'apprendra ne pense pas une seule seconde qu'elle restera ou autre. Myrddin va te rattraper plus vite que tu ne le penses et ça, ça tu ne peux pas te le mentir a nouveau. » Je n'ai pas envie de mentir ce soir, je n'ai pas envie de passer par quatre chemin pour te parler, ni même pour t'expliquer les choses. Oui je suis blesser, oui j'ai l'impression de voir Matthew a ce moment présent, oui je suis plus que mal et non, non je ne pense pas que je pourrais te laisser tomber mais, il ne faut pas trop m'en demander. Pas maintenant. Pas en ce moment même. Pas après se que je viens de vivre, mais surtout durant cette étape de ma vie qui me mets au fond de moi. Pas après tout ça. J'ai besoin de remonté lentement la pente mais de savoir que quelqu'un d'autre subis se que j'ai subis j'ai du mal a l'accepter.
J'ai eu ce besoin de m'asseoir, cette douleur qui me pris le ventre. Je me suis totalement appuyer sur le dossier en fermant doucement les yeux pour respiré lentement. Non ça ne va pas. Je dépose doucement ma main sur mon ventre en fronçant doucement les sourcils. « C'est bon... Ca va... » Je reste alors dans cette position, une vague de chaud puis de froid me vient, un long frisson me parcourt le corps mais aussi quand je redresse la tête celle-ci me tourne rapidement. Je te regarde un instant puis secoue la tête négativement. « Je... Je dors pas assez en ce moment et j'ai pas un grand appétit ça dois être ça.. C'est rien. » Je sais bien que tu n'allais pas rester sur ses paroles, ni même que tu allais y accepter. J'essaye juste de me rassuré en disant que ça va, et que ce n'était rien mais c'est surtout que ça allait passer du moins j'espère. |
| | | | (#)Ven 18 Mar 2016 - 17:05 | |
| Ça m'apprendra à me confier. Ça m'apprendra à ne pas tourner sept fois ma langue dans ma bouche. Pourtant je ne suis pas quelqu'un qui se confie facilement ! Au contraire, je suis plutôt du genre à tout garder pour moi. Mais là j'ai eu besoin de tout extérioriser. Malheureusement c'est tombé sur la mauvaise personne. J'aurais dû garder ça pour moi et le dire à quelqu'un d'autre. Ouais, mais à qui ? James m'en voudrait, tant je sais qu'il adore mon couple avec Ida, de plus il l'aurait inévitablement dit à Liv. Matthew ? Non, impossible. On n'est pas assez proche pour se confier ça. Surtout pas quelque chose de cette envergure là ! Ezra ? Peut-être. De mes frères, il serait le seul à qui je pourrais dire ça … mais nous commençons tout juste à nous rapprocher à nouveau, je ne me verrais pas lancer ça comme une bombe, au contraire. Alors à qui le dire ? Personne. Liv était la seule qui me venait à l'esprit. Mais c'était une erreur.
Je lui dis que mon futur, je le vois avec ma famille, mais elle ne me croit pas. Pourquoi ? Ne suis-je tellement pas crédible ? Pourtant, c'est la vérité. Je veux garder mes enfants. Au moins eux. Il y a de nombreux parents qui se séparent après un certain temps de vie commune. Ida et moi ne seront pas des exceptions. Liv me dit directement que je serais avec mes enfants, mais pas avec Ida, car lorsqu'elle l'apprendra elle ne restera pas une seconde plus longtemps avec moi. J'en ai conscience de ça. Totalement. «Je sais Liv. Je sais qu'Ida ne voudra plus me voir et je ne peux que trop bien la comprendre. Mais ... » je relève mon regard sur ma belle sœur « Ne lui dit rien, je t'en supplie. C'est à moi que ça importe, c'est ma situation, je ne veux pas tu l'envenimes si tu t'en mêles» et je sais que Liv en serait capable. Mais quitte à apprendre qu'elle ait été cocufiée, autant que ce soit par le principal concerné.
Par la suite, Liv se sent mal. Une main sur son ventre, le visage ayant perdu toutes ses couleurs, elle s'est assise sur le fauteuil. Me redressant moi-même, je l'observe et lui demande, inquiet, si ça va. Question débile, évidemment. Mais Liv s'évertue à me dire que non, si ça va, mettant ça sur le dos d'une mauvaise hygiène de vie ces derniers temps. Je déglutis et hoche la tête « Pourquoi … ? Je veux dire qu'est-ce que... c'est depuis quand ? » demandais-je « Que tu n'as plus dormis ?» je me lève ensuite et m'approche d'elle puis me redresse et vais dans la cuisine. J'en reviens avec un verre d'eau que je lui tend «Tiens bois-ça et calmes-toi surtout » je la regarde et me passe la main sur le visage en soupirant doucement « désolé, j'aurais pas dû te dire ça ...» soufflais-je en m'accroupissant à ses côtés «Je ...je crois que je vais repartir chez moi » à vrai dire, je n'ai absolument aucune envie de rentrer chez moi maintenant et trouver ma maison vide. |
| | | | | | | | A friend in need is a friend indeed. • Liv |
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