Je ne peux pas t'en vouloir de m'avoir confier ça. Je ne peux pas t'en vouloir d'avoir été franc des le début avec moi. Je pense que je l'aurai mal pris si c'était quelqu'un d'autre qui me l'aurait dit. Je préfère que sa sorte de ta propre bouche mais surtout que ça soit maintenant et non lors de votre séparation avec Ida. Je préfère ça, mais je pense que ça ne soit pas le bon moment pour me l'avouer. Je sais que je vais mettre un petit moment avant de digéré tout ça, de digéré le fait que tu aies fais ça, que tu aies suivis ton frangin. Quand on parle du fais que tu veux rester au près de ta famille, oui, mais pas de Ida. Les enfants comprendront surement pas ou comprendront. Ils ne sont pas dupe de toute façon et arrive toujours a comprendre se qu'il les entour. C'est au moment ou tu me supplies que je lui dise rien que je fronce les sourcils. « Thomas tu me prends pour qui là ? Je ne suis pas bête et je sais très bien que c'est a toi de dire ça. Je sais très bien que si ça vient de la bouche d'une autre personne ça peut être pire. Donc, non, non je ne lui dirait rien. Même si l'envie est là. C'est à toi d'assumer. » Je laisse échapper un petit soupire a ses paroles. Je m'arrête là sinon je sais que je peux être plus cru et j'en ais pas envie, ni même le courage.

Le courage qui me fuit a ce moment présent, au moment ou je suis assise sur le fauteuil essayant de reprendre mes esprits mais surtout essayer de me rassurer au plus vite en répliquant a t'es paroles. « Je... Je dors déjà très mal depuis que je suis enceinte mais ça fais deux à trois jours que je dois dormir entre a une à deux heurs pas plus... » Je dépose mon regard sur ta personne puis je ferme un instant les yeux quand tu t’éclipse. Lorsque tu reviens avec le verre d'eau je le prends dans ma main en te remerciant d'un signe de la tête. Je l'apporte doucement a mes lèvres pour en boire une gorgé. Sentir ce liquide glisser dans ma gorge me fait du bien. Je passe ma main dans mes cheveux pour mes repasser en arrière. Je dépose a nouveau mon regard sur ta personne, je ne dis rien sur se que tu m'as dis. Je secoue doucement la tête. Quand tu me dis que tu repars chez toi je dépose rapidement ma main sur la tienne en te regardant en plissant doucement les sourcils, te suppliant du regard.  « Non... Je... Ne me laisse pas comme ça Thomas... » Je ne réfléchis pas a ce moment là, c'était instinctif, surement parce que la douleur est toujours présente et que je n'ai pas envie de rester seule ou bien même d'inquiété James a cette heure là.

Je garde ma main dépose sur la tienne en la resserrant doucement. J'ai peur a ce moment là et ça peut clairement ce voir dans mon regard. Je baisse la tête doucement en fermant les yeux. « Je ne dors pas parce que je... » je soupire doucement en pinçant les lèvres, tu devais le savoir vue que tu me vois dans cette état là. « Je sombre a petit feu Thomas... Je sais que tu n'aurais pas du m'avouer tout ça mais au moins c'est toi qui me la dis et pas quelqu'un d'autre... » Je garde la tête baisser sentant mes larmes me revenir. « Tu fais se que tu veux maintenant par rapport à ça tu sais tout. Mais... » Je relève doucement mon visage et le tourne pour éviter de te regarder et retire lentement ma main de la tienne. C'était vrai tu savais tout se que je pensais sur cette histoire mais d'un coter tu as l'aire d'être plus "soulager" « Je n'y arrive pas, je n'arrive pas sans ton frère Thomas... Chaque jour, chaque nuit je n'arrête pas de penser a lui... Depuis que je sais que je suis enceinte mes nuits sont fait de cauchemar mais surtout mon appétit n'est plus présent et j'ai peur pour le bébé Thomas... » Je relève rapidement mon regard vers ta personne les larmes aux yeux. Je ne l'avais pas encore dis a James tout ça, mais j'en suis sur qu'il l'avait déjà remarquer, plus d'une fois je me suis réfugier dans son lit, dans ses bras en pleurant. Mais ce soir tu es présent, je veux aussi enlever un poids a James par rapport à ça. Non ce n'est pas un pardon, pas encore mais, moi aussi j'ai besoin d'aide comme toi.

Partir ? Encore ? Fuir ? Qui ? Quoi ? Mes responsabilités par rapport à Liv ? Elle ne mérite pas que je sois là. Je devrais la laisser tranquille. Rentrer chez moi ? C'est une option tout à fait envisageable. Mais est-ce que j'aurais le cœur de la laisser là, seul ? Dans cet état ? Non, je ne crois pas. Que dois-je faire ? La calmer. Voilà.  Elle me promet de ne rien dire à ma femme ce pour quoi je ne la remercierais jamais assez, mais je n'y réponds pas, me concentrant d'avantage sur elle et sa santé. Elle ne semble tellement pas aller bien et ça m'inquiète vraiment beaucoup. En plus elle est enceinte, il faut qu'elle se ménage !

Je vais lui chercher un verre d'eau puis m'accroupis à côté d'elle. Elle m'avoue qu'elle ne dort pas très bien depuis qu'elle est enceinte mais surtout qu'elle est passé à une heure voire deux maximum par nuit depuis deux ou trois jours. Je déglutis et hoche la tête, compatissant totalement. Je m'excuse ensuite, pensant que si elle est dans cet état c'est à cause de moi et lui dit que je devrais peut-être partir. Mais contre toute attente elle me retient. Elle pose sa main sur la mienne et me retient, me suppliant presque de ne pas partir. J'hoche doucement la tête et m'accroupis à nouveau à ses côtés. Elle sert ensuite doucement ma main dans la sienne, disant qu'elle ne dort plus parce qu'elle sombre à petit feu.

Ainsi donc c'est la séparation avec Matthew qui la met dans cet état. Elle n'arrive pas sans lui, c'est trop dur. Elle est réveillée chaque nuit par des cauchemars, pense toujours à mon frère mais surtout elle n'a plus d'appétit et elle s'inquiète donc fortement pour le bébé. J'hoche doucement la tête et me déplace un peu pour me retrouver accroupis en face d'elle  « Liv ...» soufflais-je en posant ma main libre sur un de ses genoux, l'autre étant encore emprise par celle de mon amie  « Je comprends totalement que ça puisse te dépasser que tu … que tu puisse te remettre toi-même en question. Je … je peux comprendre parfaitement que ce coup que Matt t'as fait te fait encore souffrir mais … Liv. Tu es fortes. Tu as du caractère. Tu vas surmonter ça» je sers un peu son genoux dans ma main  «ça va prendre le temps que ça va prendre mais tu verras, une fois que tu tiendras ce petit bout de chou dans tes bras, tu verras que tout te semblera merveilleux » je lui offre un sourire sincère  « Tout ça, toute cette merde qui t'arrive, toute cette impression que le monde s'écroule... tu ne l'auras plus quand le petit poussera son premier cris » je lui souris doucement puis soupire légèrement  « Il faut que tu te ménages. Il faut que tu prennes soins de toi jusque là. Oublie Matthew, oublie tout ce qu'il t'as fait » je lui caresse la main  « Concentre-toi sur lui» reprenais-je en désignant son ventre  « Il mérite plus que quiconque de vivre dans de bonne conditions. Fait le pour lui » je pose mon regard sur Liv  « Fait le pour toi » je lève sa main et pose un baiser sur ses doigts  «Courage ma belle » Il faut absolument qu'elle se reprenne en main, sinon la naissance ne sera pas des plus agréable. Et le début de la vie du petit non plus.

Je vois que notre conversation se termine petit à petit mais surtout qu'elle tourne autour de moi et d'un coter j'en ai pas envie car tu es venu me voir parce que tu étais pas bien et que tu voulais te confier, mais d'un autre coter, j'en ai besoin, besoin d'avoir un autre soutiens, d'avoir une autre vision des choses car oui, je n'ose pas en parler, je n'ose plus parler de ma souffrance qui me bouffe depuis cette séparation. Une séparation qui ma fait sombré au plus profond en réalité. Ne plus aller travailler parce que j'en ais pas le courage mais surtout parce que j'ai pas la force ni même la foie avec mes nuits tellement courte. Puis aussi parce que je n'ai pas envie de m'expliquer au près de tout le monde, pas maintenant. L'hôpital n'est pas le meilleur moyens pour avoir de bonne relation, surtout que mes collègues sont les premières a aller parler a tout le monde de tout se qui peut se passer. Non merci.

Quand j'ai vue que tu voulais partir, fuir, je ne voulais plus pour ma part. Je ne voulais plus que tu partes même si, avoir parler de ça ma refait remonté toutes mes souffrances, mais au moins je peux en parler a quelqu'un. Quand je te lâche tout ça, mes peurs, mais aussi ma souffrance. Je laisse mes larmes glissés le long de mes joues en t'écoutant. Au début du me parle de ma force, de mon caractère, je baisse un instant mon regard j'ai l'impression que tout ça m'a fuit quand j'ai claquer la porte de l'appartement. Je relève rapidement le regard vers ta personne quand tu me parles de l'enfant. C'était surement le seul argument qui me tient le plus a présent. Je laisse un léger sourire se mêler a mes larmes quand tu m'en parles, comme si tu avais vécu ça. Enfin c'est surement le cas, mais surtout, tu sais de quoi tu parles. Tu as déjà eu des enfants, Alexander puis Clara. Après tout, je ne peux pas douer de t'es parole. Je hoche doucement la tête. « Oui c'est sur... Mais Thomas... Je ne m'attendais pas a être enceinte... » je viens alors resserrer l'étreinte sur ta main avec la mienne. Quand je l'ai su ça ma fait tellement plaisir, mais par la suite je me suis mise a réfléchir, réfléchir au conséquence à la vie qu'il pourrait avoir et ce n'était pas la meilleur des choses. Mais je t'écoute, je te laisse parler. Oublier Matthew, c'est tellement simple quand quel d'autre me le dit c'est pour ça que mes larmes reprennent de plus belle. « Comment... Comment l'oublier... Comment oublier ses sept années vécu avec lui... Comment oublier tout ses souvenirs qui me hante... » J'ai envie qu'il ne soit plus qu'un simple souvenir mais, pas un mauvais, un bon souvenir. « J'ai tellement de mal a faire gaffe a moi... Je ne veux pas qu'il lui arrive quoique ce soit... » Je ferme rapidement mes yeux quand je parle du bébé. Je relève doucement mon visage, puis je hoche a nouveau la tête quand tu me demande de me concentré sur lui. Je ne dis plus rien, je sais que maintenant tu es près de moi, je sais que vous êtes tous près de moi quoiqu'il arrive. « Mais j'ai tellement pas envie vous faire porter toute cette souffrance que je porte... D'un coter c'est votre frère et... » je secoue doucement la tête. « Vous êtes tous tellement adorable avec moi... James m'héberge, Ezra est fou comme une puce a savoir d'être a nouveau tonton et toi bah... Tu as t'es problème alors je ne veux pas en rajouter une couche tu as bien trop de chose a te préoccuper que moi... » Je soupire doucement en disant ça. Mais je ne quitte pas pour autant ton regard du mien. Je te laisse prendre ma main dans la tienne pour en déposer un baiser, un petit sourire s'affiche puis ton courage. « Merci... » Murmurais-je doucement.

T'avoir dis ça, je sais que ça ne peut qu'inquiéter au rester sur mon état de santé, mais aussi sur celle du bébé. Quand je te regarde j'ai l'impression de te pardonner un peut plus rapidement, de ne pas te rejeter comme je l'ai fais avec Matthew. La question maintenant c'est : pourquoi ? Pourquoi je rejette Matthew mais pas toi, pourquoi la pilule passe un peut plus avec toi et non lui. Pourquoi j'ai bien moins de rancoeur a ce moment présent, ce moment ou tu te tiens accroupis face a moi entrain de me tenir le genoux ainsi que la main, entrain de me rassuré. Est-ce que tu réussi a mieux t'y prendre avec moi que ton frangin. Est-ce que tu as de meilleur argument que lui ou tout simplement est-ce que je lui en veux parce qu'il m'a tromper avec un homme ou tout simplement la tromperie en elle même. Je ne sais pas, et c'est pas ce soir que tout ses questions vont être résolue. C'est au moment ou je relève doucement le regard sur l'horloge mais surtout sur le frigo ou tout les rendez-vous de prévu son poser dessus. Le post-it rose me rappelle a l'ordre. A ce moment là, je sais que j'ai rendez-vous a l'échographie pour la toute première, que James veut absolument venir puis quand je dépose mon regard sur ta personne j'entre-ouvre doucement les lèvres. Je ne vais pas te demander maintenant de nous accompagner, mais je le pense fortement. « Je... Je suis désolée de m'être emporter toute à l'heure Thomas... » Je baisse un instant mon regard. « Tu n'avais pas besoin de ma crise en plus de t'es parole. D'un coter je suis contente que tu te confie à moi, que tu me le dise de ta propre bouche mais d'un autre coter... Tu sais se que j'en peux... » Je baisse doucement la tête, je n'y suis pas aller de main morte et je m'en rends compte.

Je suis venu voir Liv parce que j'avais besoin de soutien. Mais au final, je crois bien que ce soit elle qui à le plus besoin de se confier à quelqu'un. A quelqu'un qui saura l'écouter, qui saura tendre ses bras pour qu'elle puisse s'y blottir, qui lui offrirait une épaule pour qu'elle puisse y déverser ses larmes. Un ami. Voilà. Elle a besoin d'un ami. Je ne sais pas si je suis digne d'être son ami, mais je sais que je suis là, maintenant. Et que c'est à moi qu'elle confie ses ressentiments. J'essaie de lui donner courage par la parole, mais ça ne semble fonctionner qu'à moitié. Elle me dit que tout ce que je dit est vrai, mais que elle ne s'attendait pas à être enceinte.

Je baisse un peu le regard et hoche la tête  « Ouais … ouais je comprends. C'est … enfin c'est tout à fait autre chose » soupirais-je  «Mais tu … Liv, ça va aller, ok ? On est là nous. Dans la famille nous n'avons jamais laissé tombé personne » je sers un peu plus ses doigts  «Et tu fais partie de la famille. Même si Matt' et toi n'êtes plus ensemble, tu as été notre belle sœur pendant 7 ans et maintenant tu es notre amie » je lui souris tendrement  « Et aussi loin que je me souvienne, Les Beauregard n'ont jamais abandonné une amie en détresse » je lui offre un sourire des plus sincères.

C'est alors qu'elle parle de Matthew, mais surtout du fait qu'il lui est impossible de l'oublié lui et les souvenirs communs qu'ils ont ensemble, ainsi que les 7 ans de vie à deux.  « Non, je ne te demande pas de l'oublier comme on pourrait oublier où on a mit nos lunettes, mais juste de ne pas te prendre la tête avec lui. Il t'as fait ça, c'est horrible mais …. c'est triste à dire, mais c'est la vie...» je grimace un peu, essayant de trouver une autre formulation pour trouver comment le dire  «Je veux dire par là … garde le mémoire, rappelle toi seulement des bon moment, mais regarder vers l'avant. Ne regarde pas en arrière. Tu as 31 ans, Liv. Tu as la vie devant toi » lui assurais-je.

C'est à ce moment là qu'elle m'avoue une chose à laquelle je m'attendais clairement:Elle ne veut pas nous embêter avec ses problèmes, disant que James l'héberge déjà, qu'Ezra est fou d'être à nouveau tonton et que moi j'ai mes propres problèmes. Je lui souris doucement un brin amusé  «... et je sais que tu as les tiens. Et pourtant, qui est-ce qui est venu cette nuit pour t'embêter, hm ? » demandais-je avec douceur avant de secouer la tête  « Non Liv, ne t'inquiète surtout pas pour ça. James t'adore, tu lui es d'un très grand soutient et puis t'occuper de Mathis t'aide aussi à te préparer dans ton rôle de futur maman» j'hoche la tête  « Et Ezra …. ben c'est Ezra. Il a beau être excité comme tout, il saura être là pour toi » j'hausse les épaules  « Tu sais, nous avons tous nos problème et surtout notre fierté qui nous dit que non, nous devons nous débrouiller seul et pas demander de l'aide aux autres. Mais a quoi ça sert de souffrir dans son coin si la famille peut être là pour soutenir et porter un peu de notre fardeau? » je me redresse un peu  «Après l'accident que j'ai eu avec Ezra, je pensais sombrer dans une dépression sans nom, mais je n'ai pas eu le temps de le faire car vous étiez là » je la pointe du doigts  « Toi et tes soins, James et sa bonne humeur, Ida et son inquiétude rationnelle, Alexander et sa naïveté d'enfant » je ne parle pas d'Ezra, car à ce moment ça n'allait vraiment pas fort entre nous. Mais peu importe.

Par la suite, un silence s'installe. Je ne fait rien pour le briser car il est agréable. Mais je relève mon regard sur Liv lorsque celle-ci ouvre la bouche pour parler, comme si elle avait quelque chose d'important à me dire, mais au final, ce n'est que pour s'excuser. Je secoue la tête et baisse le regard  « Non, tu …. tu avais raison. On ne peut rien y changer, mais tu avais raison de m'engueuler. J'ai merdé sur ce coup mais je vais tout faire pour me rattraper »

Je lui caresse la main puis me redresse et grimace en retenant un gémissement de douleur lorsque je sens ma cheville qui se rappelle assez violemment à moi. L'articulation n'a pas trop aimée être en tension pendant tellement de temps et me le fait bien comprendre. Je souffle doucement pour reprendre le contrôle sur ma respiration puis baisse le regard sur Liv  «On va se couché ? » demandais-je, presque timidement de peur qu'elle n'accepte pas que je dorme ici aujourd'hui.

Nous nous tenons soutien tout les deux ? C'est de ça qu'est faite notre soirée, c'est comme ça qu'elle se termine. Tu m'as confier se que tu avais sur le cœur et, ça a totalement dériver sur moi. Ce que je ne voulais pas spécialement mais bon c'était ainsi que ça c'est passer. De toute façon il fallait s'en douté, il fallait ce douté qu'à un moment donner et surtout que l'on parle de trahison je sois mal. Et que je ressente le besoin de me confier moi aussi. Après tout on réussi toujours a voir le soutient de l'autre. Le soutient d'un ami. Car oui maintenant tu n'es plus mon beau-frère mais tout simplement mon ami. Un ami de grand soutient, un ami que je ne voudrais pas perdre en réalité. Même avec ses révélation je dois me faire a l'idée que je ne veux pas te laisser t'échapper de ma vie. J'ai bien trop besoin de toi et inversement. Je le sais, on le sait l'un et l'autre.

Quand tu me rassure avec t'es parole je ne peux pas m’empêcher de laisser un sourire m'échapper. Un vrai sourire. Tu as tout a fait raison, même si je ne suis plus avec Matthew vous ne me laisser pas tomber et je sais que je pourrais toujours compter sur vous et inversement de toute façon ça, vous l'avait tous su. Même Ezra récemment et ça nous a un peut surpris l'un comme l'autre mais au moins on c'est se qu'on pense l'un de l'autre. Je hoche doucement la tête. « C'est vrai que vous êtes un peut comme ma deuxième famille et qu'on ne se laisse pas tomber. » Des le début je l'ai de suite su que vous êtes un peut comme ma deuxième famille mais surtout, c'était quelques choses de plaisant. Je garde ma main serrer dans la tien en répondant a ton sourire sincère.

« Oui mais.. Thomas... Ca fait tellement mal. C'est tellement douloureux, c'est tellement affreux que pour le moment je n'arrive pas a faire autrement. Il me fait perdre la tête et c'est pas une chose que je pourrais laisser ça... » Je baisse rapidement la tête en te répondant. « Oui c'est la vie et... Non rien. » Je secoue doucement la tête en gardant le regard baisser. J'ai peut-être la vie devant moi mais, ma vie a été briser avec ses 7 ans de mariage, avec cette révélation qu'il me tue en réalité. Je viens alors te l'avoue, je viens t'avouer que j'ai mal et qu'il ma totalement briser. En faite j'entends, j'entends bien toutes les paroles dite la dessus mais j'ai ma propre idée pour le moment et je n'arrive pas a m'en défaire, je n'arrive à me dire que ça va aller ou non. Je secoue doucement la tête de gauche à droite en relevant mon visage sur ta personne.

C'est pour ça que j'en viens au fait que je n'ai pas envie de vous embêter. Quand je vois ton sourire amuser je secoue doucement la tête. « Oui... Mais je serais toujours a votre écouter, toi ou bien même tes frères. » Puis tu me parles de vous. James m'adore c'est vrai mais je suis aussi là pour vraiment l'aider, l'aider pour le petit car je sais qu'il a vraiment du mal a jonglé avec son boulot et le petit. Je suis contente de l'aider et je souris doucement a t'es paroles. « J'aide avec plaisir James par rapport a Mathis et préparé mon rôle de maman bah j'ai l'impression d'avoir toujours fait ça. » je hausse doucement les épaules. Tu en viens a Ezra je souris simplement. Il est adorable lui aussi. « Oui c'est vrai mais j'ai appris avec toute ses années a ne rien dire de ma souffrance. Tu sais avec Matthew j'en ais pris l'habitude et je pense que c'est pas une bonne... James a toujours su de quoi il se tramait mais c'est tout. Je... Matthew ma trop habituer à ça. » C'est vrai que Matthew est le champion pour ne rien dire, ne pas parler de ses sentiments de se qu'il ressent ou même de son fardeau, j'ai sûrement pris son habitude qui n'est pas bonne. Mais tu me donne des exemples concret tu me pointe du doigt en ajoutant des paroles après votre accident. C'est vrai que ce n'était pas joyeux, mais on était tous là pour vous aider. Je hausse doucement les épaules. « C'était normale que je prenne soin de vous. Je n'aurais pas vue quelqu'un d'autre le faire. Puis on a passer de bon moment hein ? » Je souris doucement en te disant ça. C'est vrai que c'était pas spécialement drôle ce moment mais quand je devais faire ta toilette et qu'on piquait des fous rire ça détendait l'atmosphère.

Mais ce petit silence s'installe. Ca ne fait pas de mal car rien qu'être avec ta présence ça fait du bien. Ce n'est pas un silence pesant ni même désagréable. Mais un silence qui veut tout dire. C'est là que je voulais ajouter quelque chose mais je m'excuse. Tu réponds rapidement, je garde alors mon regard bleuté plonger dans le tien. « Non j'aurais du te dire ça autrement Tom. C'est pas la meilleur des choses de crier pour s'exprimer. Après voilà, tu sais se que tu dois faire maintenant. » Au moins c'est dit. Quand je te vois te redresser et je vois ta grimace je comprends rapidement que ta cheville te fait mal. Je viens alors rapidement me lever pour rester face à toi. A ta demande je hoche la tête de haut en bas. « Oui ! Mais avant j'ai un truc à te demander. » A ce même moment je viens doucement entouré ta taille de mes bras pour venir me blottir contre ton être. « Tu veux venir avec James et moi pour ma première échographie ? » J'avais relever mon visage pour te regarder en souriant. Je sais que ça peut te faire plaisir puis au moins on passera un moment a nous trois.

Après cette demande je me retire doucement de ta personne, puis j'attrape doucement ta main dans la mienne puis je t'emmène avec moi jusqu'à la chambre. Bon, j'étais prête a aller me coucher pour ma part car je venais de me changer c'est pour ça que je m'assois au bord du lit. « Je dors toujours du coter droit ça te dérange pas ? » Je te regarde en souriant doucement. Bon avec toute ses émotions, je m'allonge et t'attend que tu me rejoigne pour que je puisse a nouveau me blottir dans t'es bras.

De loin que je m'en rappelle, nous, les Beauregard, n'avons jamais laissé tombé personne. Peu importe ce qu'il a fait, nous nous sommes toujours soutenu. Mes frères, auront-ils cette présence d'esprit lorsqu'ils apprendront ce que j'ai fait à Ida? J'en doute de plus en plus. Seul Matthew pourrait éventuellement me soutenir. Mais James et Ezra? Je n'en sais rien. Je pense que James serait du genre à être très choqué, Ezra aussi mais un peu moins. Enfin, peu importe. Là n'est pas la question. Notre histoire tourne maintenant autour de Liv qui est tout aussi mal que moi.

Le divorce avec Matthew la travail bien plus que je ne le pensais réellement. Ce stresse, cette rancoeur, cette tristesse, tout ça n'est pas agréable. Encore moins lorsqu'on est enceinte. Je pense que les hormones y sont aussi pour beaucoup. C'est pour ça que je lui tien pas rigueur pour ce qu'elle m'a dit avant. Je lui souris doucement lorsqu'elle me dit qu'on est un peu comme sa deuxième famille. Je secoue doucement la tête "Non Liv. Nous SOMMES ta deuxième famille. Même si tu divorces avec Matt', tu es tu resteras ma belle soeur. mais surtout mon amie, ok? " je lui prends la main et la sert tendrement dans la mienne.

J'hoche légèrement la tête lorsqu'elle em dit que la souffrance est tellement affreuse, que les souvenirs avec Matt la hante encore et toujours. Et ça ne va pas changer de si tôt. "Il faut que tu prennes soins de toi malgré tout" lui disais-je en caressant le dos de sa main. Je lui assure alors qu'elle peut sans problème venir nous embêter avec ses problèmes et que, au contraire, elle ne nous embête absolument pas! Bien au contraire. Mais c'est difficile pour quelqu'un de fier comme elle de se dire qu'elle peut venir nous voir sans aucune honte.

Elle m'assure que c'est naturel qu'elle s'occupe de nous et qu'elle soit toujours là pour nous écouter "... tout comme il est nature pour nous d'être là pour toi" lui assurais-je avant de me lever. Lui tendant la main, je lui demande si elle veut bien qu'on aille se coucher. Elle accepte, mais avant ça, me demande si je veux venir avec James à sa première échographie. J'arque un sourcil puis lui offre un large sourire "Avec plaisir !" m'exclamais-je, enjoué. ça fait plaisir ! C'est un grand honneur qu'elle me fait là.

Elle finit par se lever et ensemble nous allons dans la chambre à couché. Précisant qu'elle dorme toujours sur le côté droit, elle se couche et m'attends. J'enlève tout de même mon jeans et mes chaussure ainsi que ma chemise et me couche en t-shirt et caleçon avec elle dans le lit. Je l'entoure de mes bras et dépose un baiser dans sa nuque "Bonne nuit" murmurrais-je en lui caressant l'épaule. J'éteins ensuite la lumière et m'endors très facilement avec Liv dans les bras.

Je ne sais pas quand, ni comment tu vas annoncer tout ça a tout le monde, mais je ne préfère pas être la a ce moment précis. Je ne préfère pas être dans la même pièce que vous surtout si on apprend que j'étais au courant de tout ça. Je n'ai pas envie non plus que ça me retombe dessus ou bien même que l'on me dise que je n'ai rien pour ça. Après tout je t'es dis se que j'ai sur le cœur sur se que tu as fais a Ida. Je passe par là, mais je ne sais pas non plus comment elle va réagir. Elle peut avoir une réaction bien plus différente de la mienne, bien moins violente ou bien plus. Je ne sais pas du tout mais de toute façon c'était a toi de lui dire. A toi de savoir se qu'il se passe et non a moi. Quand le sujet vient sur moi, que je t'explique tout se que je ressens au fond de mon être, ça me fait du bien d'un coter. Je me permets aussi de t'avoue que vous êtes comme ma deuxième famille, non tu me rectifie, tu me dis que vous êtes ma deuxième famille malgré se qu'il se passe avec Matthew. Je ne peux m'empêcher de sourire a ce que tu dis. Puis tu viens me dire que je suis plus qu'une simple belle-soeur mais une amie. Mon sourire s'étire doucement, ça me fait chaud au cœur, ça me soulage en réalité. Je hoche positivement ma tête de haut en bas pour te dire que je suis tout à fait d'accord avec se que tu me dis.

Prendre soins de moi. C'est vrai que c'est facile a dire, mais en réalité quand on es mal comme ça c'est beaucoup plus dur. Je hoche a nouveau la tête de haut en bas. « Oui Tom... Je vais le faire ! Puis il y a James qui surveille sur moi tout les jours maintenant. » Je souris doucement en te disant ça, d'un coter c'est vrai. Il ne veut surtout pas me voir sombré au plus profond, mais d'un coter, si je continue a lui cacher toute cette souffrance qui me ronge je ne sais pas si c'est une bonne idée. Mais je n'ai pas envie qu'il soit a l’afflux de mes moindres soucis, moindre problème, il a déjà des siens a s'occuper et c'était beaucoup trop. Mais je vois, je sais avec se que tu me dis j'ai pas l'être. Faut juste que je laisse ma fierté de coter par moment et que j'accepte mon mal-être et me confier. Mais on en vient rapidement au sujet de l'hôpital, ou du fait que j'ai été là pour toi et Ezra, pour moi c'était tout à fait normal. Même si je n'aurais pas été avec Matthew, et que James m'aurait dit que ses frères sont a l'hôpital du a un accident j'aurai réagis comme je l'ai fais. C'était pour moi mon rôle d'infirmière d'un coter mais aussi de soutient pour toute la famille. Que vous soyez entre bonne main c'était le principale pour moi.

Quand on se redresse tout les deux pour rejoindre la chambre, avant tout, je me réfugie un instant dans t'es bras puis je te demande de nous accompagner. Pourquoi pas, puis j'ai aussi envie que tu sois au près de moi avec James. Puis aussi, ça vous rapprochera un peut plus avec James, c'est aussi un bon point. J'attrape ta main, nous accompagne dans la chambre, décide de l'endroit ou je dors. Je te laisse alors de mettre a l'aise avant de venir t'allonge a mes coter. Ni une ni deux on a eu le même réflexe être l'un contre l'autre, sentant t'es bras m’entourer, ton baiser qui me fait largement sourire. Cette attention que tu me donnes ne peux que me faire du bien a ce moment présent. Je passe alors un bras autour de ton ventre et je dépose mon visage au creux de ton cou en fermant les yeux et murmure après avoir déposer un baiser sur ta joue « Bonne nuit à toi aussi. » Lumière éteinte je mets un peut plus de temps que toi pour m'endormir mais je réussi finalement a trouver un sommeil assez profond. Sûrement le fait d'être dans t'es bras et de me sentir en sécurité.