| burning building (lawrence, cora) |
| | (#)Sam 20 Fév - 17:22 | |
| Elle a l’air bien éteinte en rentrant chez elle. Elle se traine dans le couloir, de la même manière que le ferait un zombie. Dernièrement, l’agenda de Cora s’est beaucoup rempli si bien que le quotidien de la jeune femme se cantonne à la rengaine « métro, boulot, dodo » que tant de monde déplore et qui pourtant résume le quotidien de tous. Aussi levée, aussitôt partie et aussitôt rentrée, aussitôt couchée. Il y’a quelque chose de bien triste dans cette situation, mais elle garde en tête qu’elle n’est que temporaire. Après tout, tous les six mois, c’est toujours la même chose. Elle est habituée. C’est à une heure bien déjà bien tardive de la nuit qu’elle rentre chez elle et se met au lit sans prendre la peine de quoi que ce soit, juste d’enfiler une tenue confortable. Sa nuit de sommeil sera bien courte et la fatigue telle qu’elle n’entendra pas de suite l’alarme incendie qui gronde dans son appartement. Elle s’éveille en sursaut quand elle entend des cris dehors et des sirènes de pompiers. Il y’a une odeur forte. Elle bondit du lit, sans encore comprendre ce qui est en train de se passer. Il y’a de la fumée. Elle a peur. Elle ne sait pas ce qui se passe. Et elle entend que l’on chercher à enfoncer sa porte. Elle mesure la gravité de la situation au moment où un homme surgit dans son salon pour s’emparer d’elle. Elle tente de ne pas céder à la panique, mais c’est chose bien plus facile à penser qu’à faire. Surtout quand son appartement prend feu. Le pompier dans son salon commence à la sortir de là quand soudain. « Mes chats ! » Elle tente d’y revenir en criant. « Je vais pas les laisser là. » Elle crie. Même si le pompier lui promet de revenir les chercher, elle n’y croit pas une seconde. |
| | | | (#)Sam 20 Fév - 18:16 | |
| La vie est faite de toute une tonne de circonstances inattendues. Certaines plaisantes, d'autres moins. Lawrence avait pris l'habitude de vivre dans une sorte de routine tranquille, une routine qui lui permettait de dormir sur ses deux oreilles. Et c'était serain qu'il s'était endormi dans son petit appartement. La journée avait été suffisament calme au restaurant et c'est pour cela qu'il s'était octroyé une petite soirée chez lui, en toute simplicité. Il ne voulait penser à rien, se relaxer et prendre un petit peu de bon temps. C'était un des plaisirs de Lawrence, passer du temps derrière un bon livre, ses chats ronronnant quelque part près de lui et savourant un bon rouge, français de préférence. C'est ainsi qu'il s'était endormi dans son salon. Cela lui arrivait assez souvent. Certains de ses amis le taquinaient en le traitant de petit vieux mais il savait très bien que s'il s'endormait c'était uniquement parce qu'il se le permettait. Ceci dit, cette position lui fut très bénéfique lorsque les sirènes des pompiers se firent entendre au loin. Il entendit l'alarme incendie qui s'était déclenchée deux paliers plus bas et fut en deux temps trois mouvements sur pieds. Une légère odeur de fumée se faisait sentir mais il ne voulait pas partir sans certains de ses biens. Il prit ses chats qu'il porta dehors et les enferma dans sa voiture. Puis remonta chercher son carton de livres rares dont son exemplaire d'Hamlet. En descendant, il entendit une de ses voisines pester contre un des pompiers qui était entré dans le building. Alors qu'elle était poussée à descendre, il s'immisca dans l'appartement et prit les boules de poils qui étaient tapies dans un coin de la pièce. Les chats l'aimaient toujours et c'était réciproque. Il reçut un regard noir de l'homme de feu lorsqu'ils se croisèrent et il sortit enfin de l'endroit dangereux. Une fois dehors, il réalisa qu'il avait du félin dans les bras, par dessus ses livres, mais qu'il ne savait pas à qui ils appartenaient!Tournant, sur lui, il espérait que la demoiselle qui s'était emporté se manifesterait. |
| | | | (#)Sam 20 Fév - 18:32 | |
| Elle crie. Elle hurle. Si on disait au pompier qu'elle n'a dormi qu'une heure, il aurait peine à le croire tellement elle décharge d'énergie sur lui pour s'échapper de son emprise. On ne peut pas vraiment le lui reprocher. Il a beau lui promettre qu'il retournera les chercher, elle n'en est pas certaine. Il lui parait logique à elle que plutôt que de sauver des chats, il ira sauver des vies humaines. Et puis, ça ne lui aurait rien coûté à lui que de la laisser retourner dans son appartement prendre ses félins. Elle le sait quelque part qu’il fait son métier. Mais voilà, à cet instant, elle devient rouge. Ça tourne d’ailleurs à l’hystérie quand le soldat repart et qu’elle est prise en charge en bas, sans possibilité de se faufiler à l’intérieur de l’immeuble. Des yeux, elle cherche l’appartement en feu, en se mordant les doigts de ne pas avoir au moins ouvert la fenêtre pour leur donne une chance de s’en sortir. Elle a la gorge qui brûle et l’estomac noué. Ses yeux se baladent à la recherche d’une échappatoire pour quitter la zone sécurisée. Autour d’elle, il y’a tout autant de personne dans le même état qu’elle. Il y’a des voix, des familles qui se cherchent et des voisins qui se tiennent au courant des étages qui n’ont pas pu être évacué. Elle ne dit rien, parce qu’elle n’a pas les mêmes priorités. Elle se fait tout un tas de film dans sa tête. Quitte à imaginer le pire. Quand elle aperçoit quelqu’un plus loin, un homme avec les deux félins dans les bras. Et là, elle se sent pousser des ailes à courir vers lui embrasser ses deux compagnons avant de s’emparer « Oh merci merci. » Qu’elle répète sans prêter grande attention au héros du jour. « Vous les avez sauvés, merci. » Elle le répète encore tout vérifiant qu’ils n’aient rien. |
| | | | (#)Dim 21 Fév - 5:24 | |
| Lawrence n'est pas le genre de personne qu'on considérerait spontanément comme un héro. Il a toujours eu un grand coeur mais il était plus du genre à le garder bien loin des regards. Il préserve toujours sa vie privée et la personne qu'il est réellement. Alors qu'il se tournait et retournait au parterre pour que la femme à qui appartenaient les bestioles à griffes se manifestent, il vit une de ses voisines s'approcher de lui. Mais instinctivement il sut que ce n'était pas la propriétaire. Elle c'était Ella, cette nymphomane qui cherchait absolument à le mettre dans son lit. Il fit un bond en arrière, cherchant à tout prix à fuir la femme psychologiquement derrangée. Il s'installa contre un muret, en attendant patiemment qu'on vienne récupérer les précieux biens. Finalement, alors qu'il sympatisait avec les animaux, une jeune rousse se présenta à lui et sans rien expliquer, prit les boules de poils dans ses bras. Elle était très certainement heureuse de les retrouver sains et saufs. "De rien. Je ne peux pas imaginer comment j'aurais été si les miens n'avaient pas été à l'abri." Il avait juste eu de la chance d'avoir le sommeil léger cette nuit-ci. "Les pompiers ne sont pas toujours très coopératifs... la vie d'un chat..." Il leva un sourcil perplexe, comme s'il ne pouvait comprendre qu'on ne tienne pas à la vie d'un animal. "Comment s'appellent les vôtres? " demanda-t-il alors qu'il regardait vers sa voiture, ses propres chats commençant à lui manquer. |
| | | | (#)Lun 22 Fév - 21:01 | |
| On pourrait facilement la prendre pour une folle vu sa façon de courir vers le jeune homme qui tient dans ses bras ses deux félins. Mais le soulagement est tel qu’elle n’a que faire de ce que peuvent bien penser les gens qui l’entourent, surtout que dans un moment comme celui-ci, les voisins de Cora – des personnes tout à fait normales – s’inquiètent plus pour leur famille, leur maison et les personnes encore à l’intérieur de l’immeuble, et surtout est ce que l’incendie sera éteint avant de gagner un nouvel étage. Mais ça, inutile de lui parler de ça à ce moment précis. Et puis, elle ne sera jamais plus folle que l’autre nymphomane qui ne peut s’empêcher de faire un strip-tease à la moindre occasion. Cora est une folle à chat, trop jeune encore pour que ça se voit, et pourtant, tous les signes sont là. Elle ne peut s’empêcher de remercier un millier de fois l’homme qui a sauvé ses bêtes, ce qui est perturbant étant donné qu’elle n’a pas pris une seconde pour le remercier. Elle est bien trop occupée à câliner les animaux, qui eux, n’en ont pas grand-chose à faire d’avoir sûrement échappé à une mort atroce. "De rien. Je ne peux pas imaginer comment j'aurais été si les miens n'avaient pas été à l'abri." Elle n’écoute qu’à moitié. "Les pompiers ne sont pas toujours très coopératifs... la vie d'un chat..." C’est le mot « pompiers » qui ramène Cora à la réalité. Oui, il a raison. Et elle devrait aller lui dire deux mots. Mais là, maintenant qu’elle croise enfin le regard du héros du jour, elle se sent bien bête d’avoir envie de se plaindre. Surtout que, elle est en vie après tout. "Comment s'appellent les vôtres? " Elle lui sourit, maintenant qu’elle a bien choyé ses animaux. « euuh, elle, c’est Penny Lane. Eet elle, c’est Audrey Hepburn, mais elle ne répond qu’à Audrey, puis l’autre à Penny. Bref. » Elle s’interrompt. A vrai dire, elle a bien peur d’entendre une nouvelle fois que ses chats ont des prénoms ridicules. « Vous avez dit que les votres étaient à l’abri, ils sont où ? » Elle regarde autour d’elle. Après tout, c’est louche ça. |
| | | | (#)Mar 23 Fév - 10:12 | |
| Lawrence regardait les chats tandis que la voisine, qui jusqu'alors était une inconnue, les lui présentait. Penny Lane et Audrey Hepburn. Il sourit en pensant à quel point on pouvait avoir l'air ridicule quand on s'attachait ainsi à ces bestioles poilues. "J'aime beaucoup c'est original. Et on voit que vous aimez les classiques tel que les Beatles!" Lawrence aimait la grande littérature et ne considérait pas les garçons comme étant une référence mais il avait toujours aimé les textes de leurs chansons. Surtout "something in the way" qui lui faisait penser à son grand amour. « Vous avez dit que les votres étaient à l’abri, ils sont où ? » Elle regardait autour d'eux et il réalisa qu'elle semblait douter de lui. Il sortit les clés de sa voiture et répondit lentement "Là-bas, vous voulez les voir? J'en ai trois." Oui, il était un homme et il avait non pas un, non pas deux mais bel et bien trois chats. Trois chats qui se roulaient dans le living, qui se léchaient les pattes avec sensualité, qui dormaient partout dans son appartement et qui miaulaient pour avoir un peu d'affection. Il avança vers sa voiture et montra les trois petites choses qui dormaient dans leur cage de transport. "Voici Jules, Love et Crystal. Je n'ai pas jugé les noms des vôtres, on ne dit rien sur les miens s'il vous plaît." Il en riait presque mais il était très sérieux. Puis portant son regard sur elle, il ouvrit de grands yeux en réalisant qu'ils avaient présenté leurs chats mais ne s'étaient pas parlé d'eux du tout. "Ah et moi c'est Lawrence au fait... on peut peut-être se tutoyer?" Le vous c'était de rigueur quand on ne connaît pas l'autre. Mais elle était plus jeune et c'était sa voisine, cela sonnait presque faux. |
| | | | (#)Mar 23 Fév - 14:16 | |
| Elle commence à se remettre de ses émotions. D’avoir été levée en hâte et sans avoir trop dormi, et surtout d’avoir failli perdre ses précieuse bestioles. Cora a dans les bras tout ce qu’elle aurait voulu sauver de son appartement en feu. Bien que, l’immeuble n’en soit pas encore à ce point-là. Après quelques minutes, elle commence enfin à accorder son attention aux héros de ces dames. Sa première réaction est de trouver sa conversation peu commune pour des personnes qui risquent de se retrouver à la rue, mais bon, ça changeait des potins sur la vieille Jenkins qui faisait toujours des strip-tease à la fenêtre et après tout, peut-être est-il comme elle : pas vraiment attaché à ce qu’il peut y avoir à l’intérieur. "J'aime beaucoup c'est original. Et on voit que vous aimez les classiques tel que les Beatles!" Un petit rire passager s’échappe d’entre ses lèvres. Original, c’est le mot qu’on utilise bien régulièrement lorsque l’on parle de ses bêtes. Elle ne s’en offusque pas tant. L’être humain est fait pour donner des noms ridicules à ses animaux de compagnie. « Ouais, j'aime beaucoup, je suis née durent la mauvaise décennie je crois. » dit-elle en s’essayant à l’humour. C’est un peu raté, il faut lui laissant le temps digérer ce qu’il vient de se passer. Finalement, parler des chats, c’est peut-être ce qu’il y’a de mieux pour vivre ce moment. "Là-bas, vous voulez les voir? J'en ai trois." Elle acquiesce, un peu vivement. Elle adore les bêtes. "Voici Jules, Love et Crystal. Je n'ai pas jugé les noms des vôtres, on ne dit rien sur les miens s'il vous plaît." Un rire s’échappe. « Non, promis. » Elle a le sourire qui en dit long, mais elle n’ose pas dire quoi que ce soit. Elle préfère avoir l’air amusée. Il avait été correct avec elle après tout. "Ah et moi c'est Lawrence au fait... on peut peut-être se tutoyer?" Euh. Il a raison. Elle jongle avec ses chats pour tenter de lui tendre une main. « Moi, c’est Cora. En effet, c’est plus agréable. » Elle ne sait pas si elle a vraiment besoin de se présenter, dans le doute, elle préfère s’éviter un manque d’humilité. « Je devrais peut-être faire pareil que vou.. que toi et les mettre en voiture. Je ne sais pas si on va pouvoir retrouver nos appartements. Tu sais ce qu’il s’est passé ? » |
| | | | (#)Mar 23 Fév - 15:05 | |
| Tandis que les flammes s'infiltraient langoureusement dans le bâtiment et qu'elles en léchaient les murs avec sensualité, deux personnes semblaient s'en moquer au parterre. Lawrence avait écouté le nom des chats avec attention et s'était dit qu'il serait facile de se les rappeler. La jeune rousse suivit l'ancien riche jusqu'à sa voiture. Il avait craint qu'elle n'ait des doutes sur ses intentions, c'est pourquoi il lui montra ses chats au plus vite. Il n'était pas un vieux pervers, il était réellement un adorateur des félins en tout genre. Love se réveillait dans sa cage tandis que Lawrence faisait connaissance avec sa voisine. Elle lui tendit une main chaleureuse et il la saisit. "C'est comique le nombre de gens qui sont dans le même immeuble que nous et que je ne connais pas. Enchanté." Il était sincère. Lawrence n'accordait jamais sa confiance et son amitié que difficilement mais il était de ceux qui aimaient les bons rapports. Cependant il ne se laissait aller à parler qu'avec les personnes qui dégageaient quelque chose qu'il jugeait encourageant. C'était le cas de la petite Cora, elle lui était sympathique sans qu'il ne sache pourquoi. Il regarda le bâtiment qui commençait à être stabilisé avant de répondre sur un ton dépité "Une petite vieille du cinquième a oublié une bougie sur son piano avant d'aller dormir il paraît. La cire a fondu et le bois de l'instrument a pris feu... " Ca faisait un moment qu'il était debout et il avait eu le temps d'entendre tous les ragôts. Il regarda alors Cora et souriant avec taquinerie "On dirait que toi on t'a sorti du lit par contre." Elle était en pyjama. "Tu veux qu'on aille mettre tes chats quelque part? Ils ont l'air de perdre patience dans tes bras, et tu vas finir scarifiée si on n'agit pas vite." Les chats sont d'adorables bêtes mais elles veulent toujours qu'on fasse ce que elles veulent elles! - Spoiler:
Véridique, l'histoire du piano qui prend feu, ça m'est arrivé en pleine journée!!
|
| | | | (#)Mar 23 Fév - 15:25 | |
| "C'est comique le nombre de gens qui sont dans le même immeuble que nous et que je ne connais pas. Enchanté." Elle est tout aussi enchantée, ce que son sourire doit trahir. Il a raison dans ce qu’il dit Lawrence, jamais elle ne faisait attention aux personnes qui peuplaient l’immeuble. Pourtant, ce n’est pas un caprice de célébrité puisqu’elle y vit depuis bien avant son retour au cinéma, mais jamais elle n’était allée vers ses voisins. Elle s’entendait bien avec le concierge qu’elle saluait dès qu’elle lui passait devant, mais jamais d’autres. Il faut s’avouer qu’il était rare qu’elle croise quelqu’un et à part la vieille Jenkins et ses strip tease au port à port, elle ne faisait pas attention à grand monde. C’était peut-être une façon à elle de ne pas trop éveiller l’attention non plus. « Je ne t’en fais pas le reproche. Je ne saurais même pas te dire qui est ma voisine, pourtant, je vis là depuis six ans maintenant. » lâche t-elle, un peu maussade. Maintenant qu’elle prend le temps de rencontrer un de ses voisins, elle le regrette un peu. Qui sait quelle découverte elle aurait pu faire. D’ailleurs, et parce qu’elle n’a pas posé la question, elle ose demander ce qui est arrivé. "Une petite vieille du cinquième a oublié une bougie sur son piano avant d'aller dormir il paraît. La cire a fondu et le bois de l'instrument a pris feu... " Elle lève les yeux au ciel pour tenter d’apercevoir l’appartement en feu. Il était à l’étage pile au dessus. « Et bien, j’sais pas si je vais pouvoir rentrer s’il gagne l’étage en dessous. Je vis au quatrième. » dit-elle en montrant du doigt sa fenêtre. Cela devait-il expliquer pourquoi le pompier était si pressé de la voir sortir. Là, elle commençait quand même à se poser des questions sur ce qui adviendrait de ses affaires. "On dirait que toi on t'a sorti du lit par contre." Oui, et elle le remarque maintenant qu’elle est en pyjama devant la foule. "Tu veux qu'on aille mettre tes chats quelque part? Ils ont l'air de perdre patience dans tes bras, et tu vas finir scarifiée si on n'agit pas vite." Oui, et ils commencent à être lourd aussi. Elle doit sans arrêt les remonter pour ne pas les lâcher. Rien que là, elle imagine de quoi elle peut bien avoir l’air et se ravit que tout l’monde soit trop occupé à s’inquiéter de l’incendie pour la prendre en photo. « Oui ! Ma voiture est là bas, l’ennui, c’est que j’ai pas la clé. » dit-elle en faisant une grimace soulignant le côté chiant et bête de la situation. « Par hasard, tu serais pas un ancien délinquant expert dans le vol de voiture ? » Elle demande, un peu sur le ton de la rigolade parce qu’à vrai dire, elle ne sait pas quoi faire. Si elle doit briser une vitre ou bien lui demander s’il peut prendre les siens. |
| | | | (#)Mer 24 Fév - 3:58 | |
| « Je ne t’en fais pas le reproche. Je ne saurais même pas te dire qui est ma voisine, pourtant, je vis là depuis six ans maintenant. » Elle comprenait donc assez bien. Il sourit bien qu'il n'était pas réellement fier de lui. Au moins elle ne le jugerait pas. « Et bien, j’sais pas si je vais pouvoir rentrer s’il gagne l’étage en dessous. Je vis au quatrième. » Ca ça l'inquiétait beaucoup plus, lui il vivait au sixième et était donc menacé de voir son appartement s'effondrer encore plus. Il était d'ailleurs certain qu'il n'allait pas échapper aux dégâts. Cela provoquera probablement son déménagement. Il devait le faire depuis un moment mais il ne faisait jamais les démarches pour. Peut-être que cet incendie était ce qu'il lui fallait pour qu'il passe à l'action. "Je vis au sixième, je me demande si mon appart' n'est pas celui pile poil au dessus de celui qui a généré le feu." Il roula des yeux avant d'exploser de rire. Se tracasser n'était plus vraiment dans l'ordre de ses priorités. Il avait appris depuis le scandale à dédramatiser. Ses seules sources de souci étaient son restaurant, ses chats et les personnes liées au scandale. Son coeur n'était pas non plus sans repos mais il le protégeait tellement qu'il ne réalisait pas qu'il l'asséchait à force.
« Oui ! Ma voiture est là bas, l’ennui, c’est que j’ai pas la clé. » Ca c'était plus embêtant. Il secoua le tête en guise de réponse. Non, il avait une réputation de grand bandit de la finance et pourtant il n'était un bandit dans aucun domaine. Il sortit ses clés avec sensualité de sa poche dans un mouvement destiné à la faire rire avant de dire sur un ton interdit "Tu veux les entreposer dans la mienne?" Il jeta un coup d'oeil à ses chats qui s'étaient rendormis et arqua un sourcil avant d'ajouter "En temps normal je ne proposerais pas un truc pareil mais bon là... de toute façon mes fauves sont en cage. J'espère juste que les tiens ne viendront pas les titiller." Les chats c'est imprévisible, ils peuvent être doux ou agressifs. Et entre eux... c'est dangereux. Mais laisser deux félins près d'un building en feu, risquer qu'ils courent s'y réfugier, c'est encore plus dangereux. |
| | | | (#)Ven 26 Fév - 23:48 | |
| Oui. Il peut-être temps pour commencer à s’inquiéter de l’incendie et surtout des dommages qui vont en résulter. Si elle ne pense pas que l’immeuble va entièrement finir en cendre, il ne faut pas espère trop son appartement. Après, elle ne veut pas trop en avoir l’air. Mais elle s’en moque un peu. Ce ne sont que des meubles après tout. "Je vis au sixième, je me demande si mon appart' n'est pas celui pile poil au-dessus de celui qui a généré le feu." Elle ne comprend pas de suite pourquoi il rigole autant, il n’y a rien de vraiment drôle. Elle a beau prendre la chose à la légère, elle ne va pas sauter de joie à l’idée d’être à la rue. Quoique, il y’a un côté ironique dans tout ça, et le rire de Lawrence, il finit par se communiquer alors elle se marre avec lui. « Génial ! On va être à la rue. » dit-elle en prenant un air enjouée. A vrai dire, tout ça risque de se régler par une chambre d’hôtel dès que les pompiers auront éteint le feu. Et qu’elle aura éventuellement réussi à récupérer au moins ses papiers d’identité. C’est vrai que là, elle se sent un peu nue, comme si elle venait de faire un strip-tease« C’est drôle, parce que je m’inquiète pas vraiment. Y’a vingt minutes, j’étais terrorisée. Mais, mes chats sont là. Je suis en vie. Bien sûr, j’aurais aimé ne pas être en pyjama mais faut prendre les choses comme elles sont. » Elle essaie un peu de s’en convaincre. C’est sûrement le moment qui fait, demain elle sera sûrement morte de trouille. D’ailleurs, elle commence à penser à demain, et au fait qu’elle doit joindre au moins son agent pour prévenir de la catastrophe. Le plus important sur le moment reste les félins, qui l’air de rien pèsent lourd dans les bras de Cora et qui s’impatientent aussi. Sauf que, une voiture, pas d’clé. On devrait faire des kits de survies en cas d’incendie. Jor, y’a le feu et hop, tu choppe le kit et tu t’casses. "Tu veux les entreposer dans la mienne?" Ouiiii. "En temps normal je ne proposerais pas un truc pareil mais bon là... de toute façon mes fauves sont en cage. J'espère juste que les tiens ne viendront pas les titiller." « Je te promet qu’elles seront sage. Tu parles des chats les plus je-m-enfoutiste de la planète. » Qu’elle lui assure. Non parce que elle les aime, mais la peur de les perdre passée. Elle aimerait pouvoir récupérer l’usage de ses bras. « Je veux bien que tu les prennes, elles sont méga-lourdes. Et après les avoir rangé, tu peux prendre ta voiture et me rouler dessus pour avoir eu la main aussi lourde avec les croquettes. » Ouais, elle s’essaie à l’humour. Cela dit, ce que Lawrence fait, ça lui rend bien service. « Tu m’diras comment je peux te remercier. »
Dernière édition par Cora Coverdale le Sam 27 Fév - 20:43, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 27 Fév - 6:24 | |
| Lawrence avait beau blaguer tant qu'il voulait, bien qu'il dédramatisait il n'avait pas encore réalisé qu'ils allaient effectivement finir à la rue. C'était quoi cette histoire? Il leva les yeux vers le bâtiment qui serait bientôt le lieu d'un sinistre, ce bâtiment dont on interdirait l'acccès pendant un certain moment et soupira. "Ouais à la rue... j'y avais pas vraiment pensé." Il se frottait le front qui était apparemment noirci par la fumée et écouta Cora. « C’est drôle, parce que je m’inquiète pas vraiment. Y’a vingt minutes, j’étais terrorisée. Mais, mes chats sont là. Je suis en vie. Bien sûr, j’aurais aimé ne pas être en pyjama mais faut prendre les choses comme elles sont. » Elle avait raison. Il n'était pas le genre à se faire trop de soucis non plus. Mais il n'aimait pas devoir tout reconstruire. Il avait dû le faire une fois et il savait que ce n'était pas de tout repos. Au moins ici, on ne lui reprocherait rien! "Oui tu as raison... euh... oui Cora, excuse-moi."La fatigue prenait tout doucement le dessus.
Il proposa sa voiture pour entreposer les bêtes et elle accepta. Puis sans qu'il ne s'y attende se retrouva avec deux gros paquets dans les bras. « Je veux bien que tu les prennes, elles sont méga-lourdes. Et après les avoir rangé, tu peux prendre ta voiture et me rouler dessus pour avoir eu la main aussi lourde avec les croquettes. » Il rit aux éclats avant de lui répondre "Mon Dieu, tu les nourris avec quoi? Ces pauvres bêtes sont totalement..." il regarda la maîtresse et réalisa qu'il ne savait s'il pouvait insulter les animaux sans souci, finit donc par une formule plus polie "...dénuées de sensualité!" Il ouvrit la portière et laissa Audrey et Penny sur la banquette arrière tout en déplaçant ses propres chats vers l'avant. Autant éviter qu'ils ne se voient de trop.
Alors qu'il refermait la porte, la femme qui vivait dans le building, la nymphomane Ella, était à leurs côtés. Presque totalement dévêtue, elle se jeta au cou de Lawrence. Désarmé, il regardait Cora en espérant qu'elle viendrait à son secours. Mais il avait beau gesticuler en tous sens, Ella ne le lâchait pas et Cora ne faisait rien. "Madame, mademoiselle, s'il vous plaît..." Rien n'y faisait, elle restait accrochée à lui et avec force cherchait à lui planter des baisers dans le cou. "Cora, veux-tu m'aider? Cora est ma petite amie Ella!" Voilà l'idée du siècle. Il suppliait sa voisine de confirmer ce qu'il venait de dire. Ella se détacha de lui et le regarda d'un air circonspect. "Je ne suis pas sûr que tu apprécies qu'on me fasse ainsi un strip-tease en pleine rue hein chérie?" Cora semblait s'amuser de la situation et Lawrence prit Cora dans ses bras soudainement, la tenant contre lui pour ne pas que l'autre folle ne vienne encore l'agacer. "Voilà le moment de me remercier, joue le jeu." dit-il en chuchotant à l'oreille de Cora. Ella s'éloigna d'eux et Lawrence lâcha l'emprise qu'il avait sur Cora avant de s'excuser. "Je suis désolé mais cette folle est vraiment infernale. A chaque fois elle essaie de se rapprocher de moi, de mes amis, de tout ce qui bouge, je sais pas comment ça se fait qu'elle soit pas en asile..." Il se frottait de nouveau le front de sueur cette fois. Il vit que les chats de Cora s'étaient mis en boule et s'apprêtait à lui proposer de migrer vers un endroit moins frais pour elle, elle était en pyjama après tout lorsqu'il sursauta en voyant de nouveau Ella près d'eux. "Depuis combien de temps vous êtes ensemble?" Enervé au plus haut point Lawrence s'écria au point d'attirer les regards sur eux "Dégage Ella, dégage!! Ce ne sont pas tes affaires! Va demander aux pompiers s'ils ont réussi à sauver tes petites culottes plutôt!" La femme surprise par le manque de sang froid de Lawrence qui d'accoutumée restait toujours un gentleman, finit par faire demi-tour et s'en aller. Dépité, LAwrence posa un regard sur Cora et marmonna de nouveau "Vraiment désolé... je suis fatigué..." |
| | | | (#)Sam 27 Fév - 14:29 | |
| Soudainement, suite au parole de Cora, Lawrence semble se rendre compte des conséquences de ce qui leur arrive. Il prend l’air grave, ce qui amène Cora à arrêter de rire de la situation. Il est vrai que ce n’est pas si drôle, mais Cora est un peu égoïste parfois. Elle sait qu’elle ne sera pas dehors longtemps, l’avantage de la célébrité sans doute. "Ouais à la rue... j'y avais pas vraiment pensé." Elle s’en veut de plomber le moment. Bien que, c’est sûrement l’adrénaline du moment qui redescend. Elle se pince les lèvres, certaine d’avoir commis une bourde. "Oui tu as raison... euh... oui Cora, excuse-moi." Elle hoche la tête. Pas besoin de s’excuser. Elle ne sera pas la plus mal lotie ce soir et demain, elle aura rebondi aussitôt. L’avantage de l’argent. « Tu vas voir, ça va aller. » Elle lui sourit, comme si ça changerait quelque chose. En tout cas, elle est bien soulagée de ne plus se trimballer avec ses bestiaux dans les bras. Ceux-ci une fois dans ceux de Lawrence, elle se permet de regarder l’ampleur des griffures qu’elle a sur elle. "Mon Dieu, tu les nourris avec quoi? Ces pauvres bêtes sont totalement … dénuées de sensualité!" Sa remarque la fait rire plutôt que de la vexer. Elle grimace en s’rendant compte de combien les femelles sont potelées. « Je saiiiis. J’y peux rien, elles veulent tout le temps manger, et j’peux rien leur refuser. » Ouais, c’est sa faute. Après, c’est pas non plus un crime. Ils sont interrompus bien vite dans leur conversation quand la nana aux strip tease s’approche d’eux pour se jeter sur Lawrence. Ce que Cora ne comprend pas vraiment. A vrai dire, elle est en bug complet pendant qu’elle s’attaque au jeune homme. LA scène est surprenante pour quiconque n’est pas préparé. "Cora, veux-tu m'aider? Cora est ma petite amie Ella!" Elle sort de ses pensées. Quoi ? "Je ne suis pas sûr que tu apprécies qu'on me fasse ainsi un strip-tease en pleine rue hein chérie?" Mon dieu, c’est si hilarant qu’elle ne sait pas trop comment réagir. Elle tente de se retenir de rire. « Non, j’dois être la seule à pouvoir me frotter à toi avec sensualité. » Elle prit l’air offusquée. Tout ceci n’est qu’une mascarade, et elle joue pas vraiment le jeu préférant rire. De toute façon, Ella est saoule, elle pue à vingt mètres. "Voilà le moment de me remercier, joue le jeu." Elle acquiesce. Avant de dire à la jeune femme. « Allez, tu vois bien qu’il est pris. Tu devrais voir du côté des pompiers. Tu les as pas vu sur le calendrier ? Oh, et j’te prend ça au passage. » dit-elle en interceptant la bouteille d’alcool que la femme tient en main, avant que celle-ci ne fasse comme Cora lui dit. « Je suis désolé mais cette folle est vraiment infernale. A chaque fois elle essaie de se rapprocher de moi, de mes amis, de tout ce qui bouge, je sais pas comment ça se fait qu'elle soit pas en asile... » Sur le moment, elle se demande si y’a pas plus que ça entre eux. Mais, elle avait entendu que la jeune femme avait des problèmes avec les hommes et à vrai dire, Cora en sait trop rien. « Je suppose qu’il y’a quand même une bonne raison » dit-elle sans savoir quoi répondre. A vrai dire, la jeune femme l’attriste plus qu’autre chose. « Mais bon. Y’a du bon dans sa venue, on a de quoi nous réchauffer. » annonce t-elle fièrement en portant la bouteille fraîchement acquise à ses lèvres. « Aah ! Du gin c’est dégueu. » Elle fait une grimace, ce qui l’empêche pas d’en reboire un peu. Ella revient, et repart aussitôt, envoyée au loin par Lawrence qui semble être à bout. Sur le moment, elle le trouve très injuste. Mais il parait si fatiguée qu’elle lui pardonne facilement. A nouveau tous les deux, elle le prend par la main. « Viens, on va attendre là bas, à l’abri du vent. Tu en veux un peu ? » Elle lui tend la bouteille. « T’en fais pas, je sens que je commence à être pas mal crevée aussi. Heureusement, le froid tient éveillée. » Oui, enfin. Le froid ne sera pas une solution bien longtemps. « J’suis désolée si je t’ai miné le moral avec le fait qu’on va probablement plus pouvoir vivre là »
Dernière édition par Cora Coverdale le Sam 27 Fév - 20:42, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 27 Fév - 15:14 | |
| La soirée devient de plus en plus grotesque. Enfin, la matinée plutôt. Lawrence en rirait si cette femme n'était pas une catastrophe ambulante. Sauver les chats du feu ce n'est rien comparé à la tigresse qui l'agressait de ses pattes de femme en manque. Déboussolé, il essayait de demander de l'aide à Cora mais cette dernière était aux abonnés absents. Ou pour ainsi dire elle faisait plutôt office de bon public que de participante active. Il tenta de la ramener dans le jeu et avec une sensualité qui laissait à désirer, elle affirma « Non, j’dois être la seule à pouvoir me frotter à toi avec sensualité. » Il arqua un sourcil et réalisa qu'à sa place il se bidonnerait probablement aussi. Finalement Ella partit. Elle revint à la charge mais il semble qu'il parvint à s'en détacher. « Mais bon. Y’a du bon dans sa venue, on a de quoi nous réchauffer. » Il jeta un oeil à la bouteille et ses manières de petit riche revinrent à la charge. Toucher à une chose pareille lui semblait le comble de la décadence. Mais il regarda son appartement partir en fumée et il se dit qu'en vérité, il était déjà dans une situation embarrassante et ce n'était pas du... gin, apparemment, qui rendrait cela encore plus désastrueux. « Viens, on va attendre là bas, à l’abri du vent. Tu en veux un peu ? » Il secoue la tête avec vivacité mais sans mépris. Il est juste crevé. "Cette nuit sera à marquer dans le calendrier. Mais au moins j'aurai fait la connaissance d'une de mes voisines, future ex-voisine je parie et j'aurai crié sur Ella, y a pas que du mauvais." Il sourit de son sourire désabusé. « J’suis désolée si je t’ai miné le moral avec le fait qu’on va probablement plus pouvoir vivre là » Il secoua de nouveau la tête puis s'expliqua "Tracasse, je suis pas maussade à cause de ça. C'est vraiment la fatigue et le lourd de la situation. De toute façon je devais déménager, je le voulais depuis un moment, ce sera l'occasion. J'irai dormir au restaurant le temps que la situation se règle. Ou ... enfin je verrai." Il avait pensé à Rosalie mais loger chez sa belle-soeur avait un énorme inconvénient: son frère pouvait être là aussi et en aucun cas il ne voulait croiser Warren. "Tu sais où tu vas aller miss Robe de nuit ... c'est quoi? un panda?" dit-il en regardant le dessin brodé sur le pyjama de la demoiselle. |
| | | | (#)Sam 27 Fév - 20:34 | |
| La nuit est riche en rebondissement. Tout d’abord, l’incendie, la rencontre avec ce voisin sorti des flammes, Ella qui vient faire démonstration de sa trop grande familiarité à deux doigts du strip-tease, eeet maintenant, cette bouteille de gin, tout droit tombé du ciel. L’alcool préféré de Finn, si ça c’est pas une coïncidence. Ce n’est pas tant le genre de Cora que de boire, mais dans des moments comme ça, c’est tout indiqué. Et qui ira le lui reproché après la perte de son toit ? Personne. Alors elle se réjouie comme elle peut, elle, toute frigorifiée, en pyjama et à moitié mutilée. Et après quelques gorgées, l’alcool commence à devenir plus agréable à son palais. "Cette nuit sera à marquer dans le calendrier. Mais au moins j'aurai fait la connaissance d'une de mes voisines, future ex-voisine je parie et j'aurai crié sur Ella, y a pas que du mauvais." C’est sûr, elle n’est pas prête d’oublier cet évènement de sitôt. Elle devrait féliciter son optimisme, au lieu de ça, elle échappe un rire. Oui, semblerait que la fatigue commence à vraiment toucher la jeune femme. « On devrait trinquer ! A une rencontre d’enfer ! Et j’dis bien enfer parce que nos possessions se font réduire en cendres. » C’est risible. A trop le répéter, on peut se demander si Cora parvient elle aussi à assimiler ce qu’il se passe. Elle s’excuse de ramener ça sur le tapis. Elle porte à nouveau la bouteille à ses lèvres avant de la tendre à son nouvel acolyte. "Tracasse, je suis pas maussade à cause de ça. C'est vraiment la fatigue et le lourd de la situation. De toute façon je devais déménager, je le voulais depuis un moment, ce sera l'occasion. J'irai dormir au restaurant le temps que la situation se règle. Ou ... enfin je verrai." « Au restaurant ? Tu sais, je voudrais pas te prendre pour un idiot mais je suis pas sûre qu’on te prêterait une chambre dans un restaurant, après tu peux dormir sur une table. » dit-elle en haussant les épaules. Elle comprend plus grand-chose. La fatigue, l’alcool et sa non-habitude à consommer la font partir assez loin et très vite. Dans le vide, elle lâche soudainement. « J’ai fait l’amour une fois sur une table de restaurant. » Oui, elle s’en souvient. « En fait, c’était le décor d’un film et c’était … y’a vraiment longtemps. C’était cute, on pouvait pas aller au vrai restau à cause des paparazzi qui nous suivait, alors il a eu l’idée du studio eet .. bref, pourquoi j’te raconte ça moi ? » Elle se remet à rire. Visiblement, l’alcool faisait du bien. Enfin, ça en donnait l’impression. A l’intérieur, ça la rend étrangement mélancolique. Elle est passé où la gamine qu’elle était ? Elle bade, quelques secondes. Avant que Lawrence la sorte de ses pensées. . "Tu sais où tu vas aller miss Robe de nuit ... c'est quoi? un panda?" Et elle recommence à rire. Comme si, rien ne se passait. « Oui, les pyjamas en coton sont les plus confortable. Et tant pis si ça m’donne le look d’une ado de seize ans. Enfin, tant que je fais pas l’buzz sur les réseaux sociaux dans cette tenue. » Et à vrai dire, elle s’en fiche un peu là. « J’irais à l’hôtel. Je n’ai pas d’famille et je n’aime pas m’imposer » |
| | | | | | | | burning building (lawrence, cora) |
|
| |