| | | (#)Lun 9 Nov 2015 - 15:58 | |
| Elle resta longtemps devant le miroir, détaillant son reflet avec minutie, à la recherche… elle ne le savait pas elle-même. Peut-être cette lueur éteinte que Jonathan avait remarqué, avant de lui en faire part. Elle sourit. Elle essaya du moins et le résultat ne lui parut concluant qu’au quatrième essai. Les apparences étaient primordiales dans une soirée mondaine comme celle à laquelle elle était conviée et elle savait avoir suffisamment d’ennemis pour leur offrir le spectacle de ses faiblesses, aussi minimes furent-elles. Satisfaite, elle s’autorisa ensuite un verre d’Henri Jayer, envoyé un mois plutôt par ses grands-parents, aux grandes occasions, un grand cru aimait à répéter mamie et quelle meilleure occasion que la première occasion de l’artiste dont elle se plaisait à jouer le mécène. S’allumant un cigare, elle mit un peu de musique, et bercée par la voix grave de Janis Joplin, elle se laissa aller à quelques mouvements au beau milieu de son salon. L’heure tournait et elle le savait, bientôt Jonathan viendrait sonner à la porte mais ce moment de légèreté lui était nécessaire au vu de ce qu’elle allait affronter d’ici moins d’une heure. Les regards ainsi que les commentaires concernant l’absence de Jeremy à son bras et puisqu’ils étaient devenus un duo incontournable dans ce type de soirées, du fait de l’activité de ce dernier, tout le monde avait forcément un avis sur la question. D’ailleurs, il était prévu qu’ils s’y rendent ensemble ce soir, et elle se demandait s’il accepterait tout de même l’invitation, de quoi pimenter cette réception plus que de raison, une possibilité qui ravirait sans nul doute Jonathan. Parlant du loup, la sonnerie se fit entendre, allant lui ouvrir, elle se promit qu’elle la ferait prochainement changer.
Ce fut donc accroché à son meilleur ami, qu’elle fit son entrée dans le lieu d’exposition, un sourire aux lèvres. Ils étaient en retard, mais elle ne s’en souciait que très peu, il fallait savoir se faire désirer et se faire remarquer avait-on coutume de dire. Machinalement, son regard parcourut la pièce à la recherche de celui de son mari, qu’elle n’avait pas revu depuis leur dernier rendez-vous avec leurs avocats. Il n’était pas homme à venir au-devant des problèmes, même s’il savait qu’en publique, elle faisait preuve de tempérance, plus encore face à un évènement d’une telle importance. Elle espérait donc qu’il se montrât fidèle à ce caractère calme et compréhensif qu’elle lui connaissait, en les privant de sa présence, aussi agréable fut-elle. Jonathan s’empara de deux coupes de champagne et lui en céda une, qu’elle accueillit avec une profonde reconnaissance. « Ils n’ont visiblement pas pris le meilleur champagne sur le marché » fit-elle remarquer avec une moue légèrement déçue. Ce n’était pas non plus le pire comme le disait Jonathan, bien qu’il partageât son avis. « Beaucoup de couples sont de sortis ce soir, te sens-tu l’humeur à jouer un peu ? » Puisqu’ils étaient là, autant rentabiliser ce temps en mettant en place l’un de leurs jeux favoris qui consistaient en un savant mélange de séduction et de faux-semblants. Et au milieu de ces visages scrutateurs et potentiels protagonistes de leur amusement, apparut un qu’elle ne s’était pas attendue à croiser ici. Zacharias.
Dernière édition par Velvet Grey le Jeu 18 Fév 2016 - 3:49, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 26 Nov 2015 - 15:57 | |
| Flûte à champagne en main Zacharias déambule dans la foule de gens venus admirer les œuvres de ce nouvel artiste très certainement bientôt à la mode. Une soirée placée sous l’égide impitoyable de la mondanité, du chic et d’une certaine hypocrisie. Mais ce monde est le sien, le jeune homme s’y sent à son aise et cela se voit. Curieux, cultivé et respectueux du travail accompli le bel éphèbe pose un regard attentif sur le concept artistique proposé par l’auteur. Le style est moderne, original et doté d’une touche particulière qui plaira sans aucun doute aux amateurs du genre. Si Zacharias est là ce n’est pas tant pour l’art mais d’avantage pour se fondre dans la vie mondaine locale. Et s’il ne souffre d’aucun dépaysement, le beau brun se plait à noter les différences entre la haute société de Brisbane et celle de sa ville d’origine, celles-ci sont subtiles et c’est encore mieux. Mettant à profit son sens de l’observation affûté, l’étudiant ne manque pas d’entamer des conversations ça et là. Si la confiance ne lui manque pas, il n’est pas non plus à la peine pour trouver matière à bavarder avec ces inconnus qu’il croise. Sa venue avait été vivement encouragé par celui qui le chaperonne au sein de l’entreprise financière dans laquelle il effectue son stage. L’événement lui permettra de se créer des contacts et d’enrichir la base de son carnet d’adresse, un élément essentiel s’il souhaite s’établir dans la région. Ses aptitudes à la séduction ne lui sont pas utiles qu’avec les femmes et Zacharias use de son charme avec stratégie. L’alcool blond et pétillant crépite dans sa flûte de champagne tandis qu’il est au beau milieu d’un échange sur le thème de la finance avec un riche investisseur dans le domaine de l’immobilier. L’homme lui a été présenté par son mentor ravi de pouvoir mettre le pied à l’étrier de son poulain. L’étudiant fait mouche, son attitude mature et réfléchie plait au business man qui lui laisse sa carte pour qu’ils puissent discuter dans un autre contexte. Après tout malgré les intérêts indéniables de trainer son costard dans ce genre d’événement c’est surtout pour profiter d’une belle soirée que sont réunis tout ces gens. Un lieu de rencontre, d’échange, l’endroit également où se murmure rumeurs et qu’en-dira-t-on. Pour le moment étranger ou presque à ce qui peut se dire sur telle ou telle personne, Zacharias ne manque pas de laisser discrètement ses oreilles trainer il doit maîtriser son nouveau monde et s’y adapter. Subitement son intérêt s’arrête sur un parole prononcé par une femme qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam mais dont la discrétion n’est pas le fort. « N’est-ce pas cette avocate ? Miss Grey. Elle est en instance de divorce… C’est dommage ils formaient un joli couple avec son mari. » cancane la bourgeoise coupant ainsi le beau brun dans sa contemplation de l’œuvre qui se présente à ses yeux.
Il se redresse, scrute les environs et balade ses orbes azures sur la foule. Dès lors qu’il accroche la silhouette de la belle brune, son regard ne s’en détache plus. Elle marche aux côtés d’un homme qui n’est pas son ex-mari, un inconnu dont la présence indispose instantanément Zacharias. Jaloux ? Peut-être… quand bien même il n’a aucun droit à cela. L’attitude de l’homme le place en rival, c’est subtil mais perceptible et le bel éphèbe n’en a pas perdu une miette. Tel un paon l’autre se pavane d’être au bras de celle qu’il juge comme étant l’une des plus jolies femmes qu’il n’ai jamais rencontré. Un léger sourire vient étendre ses lippes alors qu’il pose ses yeux sur son interlocuteur lequel n’a pas l’air d’avoir remarqué que le temps s’est comme suspendu pour Zacharias. Le jeune homme acquiesce les dires de l’individu en l’écoutant d’une oreille distraite. Il boit sa dernière gorgée de champagne et regarde à nouveau en direction de là où la silhouette de Velvet s’était détachée du reste du monde. Il l’a perdu pour un très bref instant mais quand son regard la retrouve cette fois leurs iris se croisent. Elle semble surprise, il sourit un peu plus puis détourne les yeux. La discussion coupe court spontanément et il s’excuse auprès des convives avec lesquels il échangeait l’instant d’avant. Par quelques contrôles visuels il s’enquiert de la position de l’avocate, ses pas le mènent à proximité et il se saisit d’une nouvelle flûte de champagne au passage d’un serveur. L’air intéressé par l’œuvre proche de laquelle se tient l’objet de ses convoitises, Zacharias s’arrête non loin de la jolie brune « Bonsoir Velvet. » son regard s’embrase comme chaque fois qu’il pose les yeux sur elle « Tu es très en beauté. Tu dois susciter tant de jalousie… » d’un geste d’une lenteur calculé il porte son verre à ses lèvres puis adresse un regard à l’accompagnateur de la belle brune « Zacharias Norton-Acher. Velvet est une amie de mes parents, le seul visage qui me soit familier dans cette horde d’inconnus. » le jeune homme prend les devants, il s’impose et montre qu’il n’a aucun frein quant à la présence de ce type aux côtés de Velvet. « C’est plutôt sympa comme expo. » ajoute-t-il cette fois à l’intention de son interlocutrice privilégiée lui offrant un nouveau regard appuyé tout en luttant pour que ses pupilles ne glissent pas vers son décolleté qu’il a noté parfait dès l’instant où il l’a vu. « Amusant cette œuvre, tu ne trouve pas ? » questionne Zacharias profitant de la proximité d’un serveur pour prendre un petit four, mouvement qui le rapproche de Velvet, il saisi cette opportunité de lui chuchoter « Cette robe est un véritable calvaire… Avais-tu des velléités de séduction pour la soirée ? » il s’arrête sur cette remarque bien que l’envie d’ajouter qu’il rêverait de la déshabiller lui brûlait les lèvres. |
| | | | (#)Lun 7 Déc 2015 - 1:10 | |
| Zacharias. La surprise était de taille. Les souvenirs de leur dernière rencontre affluèrent sans qu’elle pût y faire quoique ce soit et le goût de la défaite demeurait aussi désagréable en bouche. Elle avait littéralement pris les jambes à son cou, succombant au magnétisme d’un jeune homme qu’elle avait vu grandir. Velvet Grey détestait perdre, ce qui en faisait certainement une excellente avocate mais les faits étaient tout autre sur le plan personnel. Tout semblait une compétition, vestige de ces années de surf pratiqué au niveau professionnel, une façon de vivre qui paraissait avoir complètement régi son existence. Et puis, les règles avaient longtemps été définies entre le jeune Norton-Acher et elle, un jeu simple dont le premier à faire preuve de faiblesse, serait déclaré perdant. En réalité, tout ceci la concernait uniquement puisque Zacharias savait ce qu’il désirait et elle, aussi mais…
La prise de Jonathan sur sa hanche se fit plus forte, signe qu’il avait remarqué son air distrait. Elle afficha un sourire désolé, se jetant par la même occasion sur une autre flûte de champagne, l’autre s’étant vidée sans qu’elle n’en prît conscience. « Tu es toujours partante pour terminer la soirée chez moi ? J’ai un bourbon qui n’attend que ton expertise » reprit-il avec plus de douceur, un sourire complice en agrément, comme il savait si bien le faire. Elle se refusait à se laisser troubler par la présence de Zacharias, même si elle devait reconnaître qu’il était particulièrement en beauté ce soir, nul doute qu’il savait se mettre en valeur, évitant de tomber dans le too much comme le disait si bien monsieur Deauclaire en commentant les tenues des passants qui avaient le malheur de se retrouver sur son chemin, et surtout qui avaient cru bon de mettre au placard les règles basiques de l’habillement. « Assurément ! Tu me connais, je ne peux résister à un excellent cru ! » Elle partit d’un petit rire amusé, elle correspondait parfaitement à l’idée que les étrangers pouvaient se faire sur les français, des épris de vins, de baguettes et de béret, quoique pour ce dernier, il n’en était rien, recommandation sévère de ce cher monsieur Deauclaire.
Ils enchaînèrent ensuite sur une observation minutieuse de l’expose, se penchant plus particulièrement sur un tableau qui avait su séduire la quadragénaire dès lors qu’elle avait posé son regard sur le travail de ce peintre, raison pour laquelle, elle avait d’ailleurs proposé à son amie d’en faire profiter un maximum de personne. Alors qu’elle s’apprêtait à partager ses ressentis avec son meilleur ami, une voix qu’elle avait espéré éviter pendant un moment et ô grand combien familière, machinalement, son corps émit un frisson qui n’avait rien de désagréable, à son grand dam. « Bonsoir Zacharias » dit-elle finalement, avec son autorité naturelle et comme il fallut s’y attendre, Jonathan se montra possessif physiquement avec elle. Elle s’était depuis faite à ce trait de son caractère et coupable, elle ne l’en avait jamais rappelé à l’ordre, y trouvant certainement son compte. « Jonathan Deauclaire » fit son meilleur ami pour toute réponse, son bras autour d’elle servant de légitimité quant à sa présence aux côtés de la brune, qui, elle, se sentait comme prise au piège entre son mari et son amant, c’était donc ce qu’avait ressenti Caitlyn lorsque Loghan s’était invité chez elle en présence de William. « Ravie qu’elle te plaise, le peintre a travaillé d’arrache-pied afin qu’elle soit au goût du plus grand nombre » Son sourire était quelque peu commercial, mais son regard, beaucoup plus franc, s’accrocha à celui de Zacharias et ce qu’elle y vit, ne fit qu’animer la compétitrice qui sommeillait en elle, pourtant ce soir, il n’était pas question d’agir de façon stupide. Mais le jeune homme ne semblait visiblement pas l’entendre de cette oreille au vu de la remarque qu’il était parvenu à lui glisser. « Crois-tu qu’une telle tenue soit nécessaire ? » répliqua avec autant de discrétion, une moue amusée tandis que ses doigts se refermaient sur un petit four qu’elle tendit en direction de son ami, attendant qu’il ouvre la bouche « Je crois me souvenir que ce sont tes préférés » Jonathan n’aimait pas être délaissé et au fond, y avait-il une raison pour que ce soit le cas ? Cependant, ses tendances à l’exclusivité et la jalousie ne lui étaient pas inconnus, ils étaient là pour passer une bonne soirée, malgré les regards emplis de jugement qui les couvaient, semblant l’accuser d’avoir déjà remplacé son mari ; la facilité que les gens avaient de juger était effarante.
Soudain l’attention de tout le monde convergea en un seul point, celui du peintre qui donna quelques coups sur son verre. Il entama un discours de remerciement, qui était un savant mélange entre humour et modestie. Elle appréciait son esprit et était certaine que ce n’était que le début de son ascension, en tout cas, elle lui offrirait tout son soutien, en espérant qu’il ne se laisse pas avoir par les fausses courbettes et en finisse par se brûler les ailes. Puis, il orienta le discours dans sa direction afin de lui témoigner de sa gratitude en particulier pour avoir cru en en ses capacités. Elle leva son verre dans sa direction avec un grand sourire, de toute évidence fière de son poulain et au vu des commentaires qu’elle avait pu capter ci et là, c’était avec raison. Des applaudissements s’élevèrent quand il eut fini et Jonathan en profita pour s’éclipser sur un « le travail, je reviens » chuchoté à son oreille, puis il disparut, téléphone en mains. Dieu qu’il était difficile d’être à la tête de sa propre entreprise, le temps personnel s’en retrouvait considérablement réduit. « Me voici ainsi livrée à moi-même » Elle s’empara d’un nouveau verre, à force d’insistance, elle commençait à trouver ce champagne à son goût, il ne valait certes pas celui qui faisait tant la fierté de la cave de ses parents, mais il se défendait assez bien les minutes passant. « Tu n’es pas accompagné ? » Cette question sortit sans crier gare. Autour d’eux, la salle reprenait vie, les conversations fusaient, les compliments pleuvaient, les anecdotes s’enchaînaient et elle, tentait de retrouver un semblant de réconfort auprès de ce cadet qu’elle aurait dû éviter.
|
| | | | (#)Ven 18 Déc 2015 - 19:17 | |
| Il resserre sa prise, se rapproche, la possède en quelque sorte et ce constat irrite imperceptiblement Zacharias. Cet homme qui squatte la gauche de Velvet se classe aussitôt dans la catégorie des rivaux, le bel éphèbe ne sait rien de lui ni de sa relation avec l’avocat mais va rapidement en besogne quant à son ressenti sur l’individu. Les présentations sont faites, son nom n’a pas une sonorité totalement inconnu aux oreilles de l’étudiant. Il sourit, poliment, mais il sent la vicieuse morsure de la jalousie lui croquer les entrailles. Son regard n’a que brièvement fait le constat de ce bras autour de la taille de la belle quarantenaire, cela suffit à ce que cette discussion prenne des allures de défi. Ses pupilles dévore son fantasme, elle est splendide et sa seule vue provoque une montée de désir chez le beau brun. Il la complimente sur sa tenue, elle ne réagit pas. Bien sûr elle sait déjà combien elle suscite de convoitise puisque là est le but du choix de sa tenue. Zacharias s’en veut presque d’avoir abattu cette carte trop rapidement, l’impatience de la jeunesse lui joue parfois des tours, mais il ne serait pas vraiment lui sans cela. Son discours s’oriente alors sur l’exposition, il aura sans doute plus de chance sur ce sujet là, du moins il l’espère. La française reste froide et autoritaire, frustrant le jeune homme qui ne rêve que de la voir se réchauffer à son contact comme lors de leur dernière entrevue. Néanmoins la stupidité ne faisant pas parti de ses traits de caractère, l’étudiant se doute bien qu’en de telles circonstances la belle brune ne lui rendra pas la tâche facile. Pire elle va vouloir résister, garder l’illusion d’être de marbre face à lui et rendre le challenge d’autant plus intéressant. Sait-elle au moins combien il trouve cela excitant ? Pas sûr. S’accrochant à son regard avec la vélocité du séducteur qu’il est, Zacharias en oublie un instant la présence de celui qu’il juge être un intrus. Il profite d’un rapprochement pour glisser une remarque plus osée à son interlocutrice et sa façon de lui répondre déclenche un frisson le long de son échine. Elle est d’une autre trempe que ces demoiselles rougissantes qu’il séduit à l’occasion, plus farouche que ces trentenaires en vaine de folie, plus intelligente, plus… tout. Son mouvement de tête est à peine perceptible mais le beau brun répond à la négative à la question, qui n’attendait pas nécessairement de réponse, qu’a posé Velvet. Même affublée d’un sac poubelle elle serai capable de faire mouche. Leur bref aparté est brisé par l’avocate elle même à l’instant où son attention se porte à nouveau sur son meilleur ami. Est-ce par provocation qu’elle lui donne la becqué en prenant le soin tout particulier de faire remarquer combien ils se connaissaient mutuellement. Bien malgré lui Zacharias sent ses mâchoires se crisper légèrement. Le geste, leur complicité, l’agacent. Il se surprend à lever les yeux ce qui souligne son avis sur leur comportement. Heureusement l’attention du bel éphèbe se concentre sur l’artiste à l’origine des œuvres exposées, lequel entame un discours à l’intention des invités venus admirer son travail. Quand le propos s’oriente vers Velvet l’étudiant fronce légèrement les sourcils en comprenant l’implication de l’avocate dans l’organisation de cette exposition. Ça ne le surprend pas outre mesure étant donné le goût de la quadra pour l’art et la culture.
Le discours se termine et le beau brun joint ses applaudissements à ceux des autres convives, glissant un regard en biais en direction de ce cher Jonathan dont les lèvres se sont approchées trop près de l’oreille de Velvet. Zacharias peste intérieurement contre sa propre personne et ces sensations qu’il juge parfaitement puériles et injustifiées, pourtant elles sont bien réelles et il lui faut composer avec. Mais c’est avec satisfaction qu’il voit le meilleur ami de la belle avocate s’éloigner. Les discussions reprennent ça et là, ils se retrouvent à deux pour son plus grand plaisir. Comme peinée de sa nouvelle situation teintée d’une toute relative solitude, Velvet s’empare d’une coupe de champagne. Un sourire en coin étire légèrement les lèvres du jeune homme avant qu’il ne hausse les épaules « N’ai crainte je te chaperonne. » ironise-t-il avec l’insolence tolérée pour son âge. Il s’apprête à poursuivre sur un bon mot mais l’objet de ses convoitises s’enquiert de sa condition. Est-il venu accompagné ? Il secoue négativement la tête « J’ai obtenu une invitation à la dernière minute ou presque. Mon patron m’a conseillé de trainer mon costume dans le coin afin de prendre la température de l’ambiance mondaine de Brisbane. » son regard se fixe dans celui de son interlocutrice puis il ajoute « Il est de bon conseil. ». Son propos à double tranchant plane au dessus de la conversation, il sourit avec une pointe d’arrogance pour souligné combien le hasard est un farceur de les avoir fait se croiser ici et il termine son champagne. « Je pense que tu ne vas pas me contredire… celui que tu ramène parfois à la maison est bien meilleur je trouve. » fait-il remarquer en regardant le fond de sa flûte, vide. Ses iris agrippent un bref instant celles de Velvet, mais il ne peut soutenir trop longtemps ce regard sans être assailli par une vague de chaleur. « Ton ami et toi avez l’air de très bien vous connaître. » il ne réussit pas à s’empêcher de faire cette remarque, pour autant l’apollon ne laisse paraître aucune amertume son ton étant resté celui d’un simple constat. Zacharias pioche un petit four qu’il déguste avec application, son attention s’oriente sur l’artiste qui depuis son discours se voit d’avantage sollicité pour répondre à la curiosité des amateurs d’art en présence. « Tu as aussi comme corde à ton arc de dénicher ce genre de talent. » fait remarquer l’étudiant dont la mine affiche progressivement une certaine malice « Pas que ça m’étonne, mais… » il laisse sa phrase en suspend lâche un petit rire « Ah le hasard a le sens de l’humour. » l’un de ses sourcils s’arque alors qu’il regarde dans la direction de Velvet « Tu ne trouves pas ? » elle va sans doute très bien comprendre ce que sous-entends cette question plus ou moins rhétorique. Lasse de lutter et de se contenter de regards furtifs posés sur son fantasme, Zacharias se laisse aller à une contemplation plus franche bien qu’il ne reste assez discret. Un rictus s’invite sur son visage avant qu’il ne se morde légèrement la lèvre « L’art n’est pas forcément sur ces toiles… ». L’air de rien il lui désigne un autre endroit dans la salle « Que dirais-tu d’aller voir les œuvres qui se trouvent là-bas ? » un peu par provocation il exagère ce ton si aisément employé dans le milieu, notamment par des gens de l’acabit de ce Jonathan Deauclaire. Sans innocence aucune sa main se pose dans le dos de son interlocutrice son épiderme se réjouit de la découpe de sa robe et se délecte de sentir la chaleur de son dos contre sa paume. |
| | | | (#)Sam 26 Déc 2015 - 0:25 | |
| Le début de soirée se déroulait mieux qu’elle ne l’aurait cru, et pour cause, Jeremy se faisait absent et elle n’aurait pu espérer de mieux. Certes, les regards des convives, qui parfois, contexte obligeant, se voulaient ses amis, semblaient la suivre où qu’elle aille. Ce n’était pas aussi dérangeant, bien au contraire, à avoir un meilleur ami tel que Jonathan, elle était s’était depuis longtemps accoutumée à attiser la curiosité d’inconnus sur sa personne. Cela faisait écho à cette période révolue où elle évoluait sous les feux des projecteurs en tant que surfeuse à la carrière prometteuse qui avait toujours à son bras un jeune homme à la plastique intéressante. Cette réputation était encore présente aujourd’hui, comme si rien n’avait changé depuis cette époque, Velvet Grey prisonnière de chronos et de ce temps béni où tout semblait lui réussir. Non pas qu’elle ne soit pas comblée de ce qu’elle avait accompli, bien au contraire, elle en était même assez fière après tout son parcours témoignait de sa force de caractère et de son ambition que l’on qualifiait de démesurée dans le passé. Mettre fin à sa carrière alors qu’elle était au sommet de son art, était-elle inconsciente ? Sa décision avait fait couler beaucoup d’encre, cause de nombreuses querelles dont certaines demeuraient irrésolues à l’heure actuelle. Tout le monde la savait opiniâtre si bien que les tentatives de lui faire changer d’avis restèrent toutes vaines, elle ne savait certes pas ce qu’elle désirait, mais elle avait une petite idée sur ce qu’elle ne voulait plus.
Et une des choses qu’elle voulait le moins à l’heure actuelle, c’était passer un instant de plus à cette petite sauterie qui paraissait descendre à chaque minute. Elle pestait intérieurement contre la méthode d’organisation de ce type d’évènements qui mettait au placard les alcools intéressants au profit de ce champagne, qui, certes, gagnait en attrait mais ne saurait lui rendre l’humeur plus affable, surtout depuis que Jonathan avait déserté ses côtés pour un coup de fil qui, elle s’en souvenait, avait tendance à s’éterniser plus que de raison, de quoi lui offrir un tête à tête de choix avec Zacharias dont l’attention semblait intéressée bon nombre de candidates présentes ce soir. Malgré elle, cette pensée lui extirpa un sourire qu’elle dissimula derrière sa nouvelle coupe de champagne, coupe qu’elle aurait volontiers troqué contre un verre de whisky sec.
« En effet » fit-elle en commentaire, ses prunelles perdues à différent points de la salle. Elle avait sciemment éludé sa première remarque ainsi que coupé court à leur joute visuelle, l’absence de son meilleur ami à ses côtés n’était pas une raison de se laisser défaillir face au bel étudiant, aussi appétissant fût-il dans ce costume qui paraissait être taillé sur mesure. « C’est un homme avisé qui t’apportera certainement beaucoup » il était rare qu’elle fasse des compliments aussi clairement, sauf quand cela était mérité, bien qu’elle ne le dirait jamais au principal concerné. Une ancienne affaire dont l’issue ne lui avait pas été favorable et son égo ne s’en était pas encore remis, même si elle reconnaissait l’intelligence de l’homme d’affaires, elle attendait le second round avec une impatience puérile. Cela étant, elle avait parfaitement saisi le double-sens mais l’imprudence était à exclure ce soir, la solitude rampante dans sa poitrine la conduirait à bien d’actes inconsidérés si elle mordait à l’hameçon. « Tu retiendras que les meilleurs crûs se trouvent rarement à ce genre de réception, malheureusement » Elle dit cela avec une peine certaine, perceptible sur son visage. Elle ne doutait pas que cela fût le plus cher sur le marché mais le prix n’était pas gage de qualité, fait que les gens avait tendance à omettre, à son grand dam, néanmoins elle se servit à nouveau sur un plateau qui passa à proximité, le dernier se dit-elle. Elle se refusait à croire que sa flûte était le seul rempart entre elle et les lèvres du cadet Norton-Acher, pourquoi diable son regard s’était-il aventuré à cet endroit ?
« En effet » elle s’étendit pas plus en explication, en détails, son sourire servait de témoin à l’attachement qu’elle pouvait porté au styliste. Ils en avaient vécu des aventures ensemble, de quoi abattre progressivement les barrières érigées et le temps avait fait le reste. Néanmoins, elle accueillit la remarque de l’étudiant avec grand plaisir, cela lui permettait de songer à autre chose que leur proximité physique et la manière dont son tailleur le mettait en valeur, elle était d’avis qu’il se vêtît de la sorte tous les jours… après réflexion, elle doutait que cela fût une bonne idée. « N’est pas Benny Hill qui veut » répondit-elle avec un sourire amusé. Velvet Grey croyait au hasard ou plutôt appartenait à ceux qui pensaient fermement que rien n’était dû à la chance, il devait certainement y avoir une raison profonde. Certains se plaisaient à le décrire comme la logique de Dieu, encore fallait-il être croyant ! Pour autant, elle se demandait quel message essayait-on de lui envoyer à la tenter sans cesse de la sorte, la catholique qu’elle fût jadis crierait à l’œuvre du diable qui désirait la détourner du chemin sacré, mais puisqu’elle ne l’avait jamais emprunté, était-ce si répréhensible ? Et puis, qu’avait-il à se mordre la lèvre en la contemplant de cette façon ? Il semblait aussi tenace qu’elle à obtenir ce qu’il convoitait, si ce n’était plus !
Elle se sentait épuisée de ne pouvoir prendre part à cette partie à laquelle Zacharias l’invitait incessamment, était-ce si grave que de jouer un peu ? « Te voici devenu un véritable homme du monde » rit-elle à son ton démesurément pompeux. Elle se laissa guider, envoyant des sourires aux visages familiers qui s’aventurèrent dans son champs de vision et plus que consciente que la main posée dans son dos n’avait rien d’innocente. « Rassure-toi, je ne compte pas m’échapper » pas encore du moins. Sa remarque était dirigée contre les doigts du jeune homme toujours présents contre sa peau, non pas que cela fût désagréable. Ils s’immobilisèrent devant un tableau, le préféré de l’avocate et celui qui l’avait convaincu des talents de l’artiste. Elle était plusieurs fois entrée dans la galerie où il exposait, prenant racine devant cette œuvre de longues minutes durant avant de déguerpir, silencieuse. « C’est sans doute celui-ci le plus percutant de la collection » à nouveau, elle se sentait happée, persuadée de n’en avoir pas percé tous les mystères. Elle n’était pas sûre qu’il y en ait, mais la vague nostalgique qui se répandait en elle était si agréable qu’elle avait déjà lancé les enchères pour en devenir propriétaire. Elle voyait dans les traces de pinceaux les réminiscences du jura et le trio soudé qu’ils formaient, ressenti qu’elle avait partagé avec le peintre qui avait semblé très intéressé par sa vision des choses. « J’ai comme l’impression que ma robe capture plus ton attention que ces œuvres » une remarque qui se voulait innocente tandis que son regard, lui, ne lâchait pas le tableau. « Si cela peut calmer tes ardeurs, sache qu’elle est plus difficile à ôter qu’elle n’en a l’air » provocation ingénue, amusement certain, elle porta son verre à ses lèvres afin d’en vider la moitié. Elle jeta un bref coup d’œil à sa montre puis vers la porte où Jonathan avait précédemment disparu, elle se promit de le lui faire payer le prix fort. « Grâce à toi, je sais comment intéresser les étudiants auprès de qui je dois faire une intervention la semaine prochaine » ceci était une blague puisque son style vestimentaire professionnel consistait majoritairement en des tailleurs noirs et des chemises blanches, parfois d’autres couleurs lorsqu’elle s’en sentait l’envie. « Je crois que ton patron veut s’enquérir de ta position » elle eut un signe vers le dit patron qui regardait dans leur direction. |
| | | | (#)Lun 28 Déc 2015 - 17:08 | |
| Velvet semble connaître celui qui depuis peu fait office de mentor pour le jeune Norton-Acher. En tout cas son propos laisse à penser qu’elle a eu affaire à lui et la connaissant, si elle le complimente ainsi c’est que l’étudiant ne pouvait espérer meilleur allié dans son ascension vers des sphères professionnelles qui soient à la hauteur de ses ambitions. Il esquisse un simple sourire avant de faire mention de la qualité du champagne qui ne vaut pas celle du breuvage à laquelle la française d’origine les habitués ses parents et lui. L’avocate reste impeccable de droiture et se contente d’une réponse formatée qui malgré tout laisse une brèche ouverte dans laquelle Zacharias s’engouffre aussitôt « Tout dépend de quels crus il s’agit. » lâche-t-il avec naturel sachant la brune parfaitement habitué à cette façon qu’il a de semer les sous-entendus comme si la saison y était particulièrement propice. Le bel apollon ne cesse jamais son jeu de séduction, il ne baisse jamais les armes et sa détermination dépasse le contexte délicat de cette réception. En fait il trouve le lieu encore plus motivant pour la dose d’excitation qu’il ajoute à ce subtil mélange de discrétion et d’audace dont il doit faire preuve à l’égard de la splendide quadra. Ce qui en revanche lui laisse un petit goût amer c’est la compagnie avec laquelle Velvet s’est montrée. Une chance que le styliste de renom ai eu d’autres chats à fouettés et leur ai faussé compagnie, dans le cas contraire le jeune homme aurai pu presque considéré sa soirée comme gâchée. Bien que la concurrence est un moteur pour se surpasser le beau brun ne peut se convaincre qu’il soit capable d’un sang froid à toute épreuve en la présence de Deauclaire. Animosité physique sans doute… sa seule présence et son attitude, il les exécraient. Zacharias a bien faillit tendre lui même le bâton pour se faire battre en parlant ainsi du meilleur ami de l’avocate, par chance elle ne s’étend pas sur le sujet. Néanmoins sa discrétion est à double tranchant d’autant plus qu’elle affiche un sourire qui en dit long sur la relation entretenue avec le styliste. L’étudiant la soupçonne de laisser planer le doute ainsi pour que son imagination fasse le reste du travail. Ne dit-on pas que l’ignorance est la pire des choses ? Car avec elle viennent les rouages vicieux du fantasme pouvant aller jusqu’à une certaine paranoïa. Le bel éphèbe n’est pas si stupide, qu’importe que Velvet puisse s’adonner avec ce type à d’autres activités que celles qu’une amitié tolère, l’essentiel étant qu’il puisse l’avoir à son tour. Il chasse de son esprit toutes pensées ayant un lien avec l’ami de l’avocate et préfère ré ancrer leur discussion dans l’instant présent. Cette exposition est une réussite et Zacharias ne s’était pas douté que la quarantenaire puisse avoir eu un rôle prépondérant dans l’organisation de celle-ci, à vrai dire même s’il connaissait son goût pour l’art, il ne soupçonnait pas que découvrir des artistes prometteurs soit un de ses hobbies. A ses yeux elle n’en demeure que plus parfaite encore. Une femme de son temps, puissante et indépendante, charismatique et au charme ravageur… voilà pourquoi elle suscite tant sa convoitise, peut-être même son admiration.
La divine brune le met à l’épreuve par la simple expression de son tempérament de dominante. Elle n’est en rien comme ces jeunes femmes dont il fait aisément tourner la tête, quelques œillades et deux trois remarques bien senties ne suffisent bien évidemment pas et l’apollon sait qu’il va devoir redoubler d’effort pour que son opération de séduction le conduise à l’objectif dont il n’est pas décidé à se détourner. A cet instant Zacharias a la désagréable sensation de s’enliser, aussi il n’hésite pas à reprendre les rênes de leur tête à tête imprévu en proposant, non sans une touche d’humour, de poursuivre la découverte de l’exposition. Simple prétexte pour établir un contact avec la belle, puisqu’en bon gentleman qu’il est l’étudiant dépose délicatement sa main dans son dos afin de l’accompagner vers une œuvre qu’il n’a pas encore eu le plaisir de découvrir. A vrai dire la seule qu’il semble enclin à contempler sous toutes ses coutures et plus encore, c’est Velvet… Et parce que la naïveté n’est pas un de ses traits de caractère et que l’expérience fait foi, la belle avocate ne manque pas une remarque détournée pour faire allusion à la paume du jeune homme contre ses reins. « Prudence est mère de sûreté. » répond alors le bel éphèbe avec une certaine malice alors qu’ils s’arrêtent à hauteur d’un tableau dont le caractère ne passe pas inaperçu. L’allure de l’ensemble est étonnante de subtilité et Zacharias sent une certaine force émaner de l’œuvre. La mine de son interlocutrice s’est faite plus attentive presque pensive dès l’instant où leurs pas se sont stoppés. A contre cœur l’étudiant arrache sa main à la douce chaleur de l’épiderme de la belle brune. Concentré sur la sensation mémorisé par ses capteurs sensoriels sur sa paume, le jeune homme se voit ramené à leur dernière entrevue. Il sent à nouveau la forme des hanches de Velvet parfaitement épousé par ses doigts qui ne rêvent plus que de s’y déposés à nouveau. « Hum hum » il a vaguement entendu son propos, perdu dans ses pensées, envoûté par l’aura magnétique de cette femme dont il ignore comment elle peut avoir autant de pouvoir sur lui. En revanche Zacharias percute bien mieux la seconde remarque de l’avocate au sujet de son attention portée plus particulièrement sur sa robe que sur les œuvres du peintre. Une protestation se formule dans son esprit mais au moment même où le jeune homme prévoit d’argumenter Velvet lui offre une perche qu’il n’espérait plus. Son regard glisse en coin vers le visage de la quadra dont l’amusement est palpable et les lèvres de l’apollon s’étirent dans un rictus « C’est le genre d’information dont je souhaiterais avoir l’opportunité d’être juge. » il hausse les épaules avec une certaine nonchalance « Beaucoup trop de on dit virevoltent dans ce monde. Je préfère prendre le parti de vérifier les choses par moi-même. ». Comme chaque fois qu’elle lui laisse gagner un peu de terrain, l’avocate dresse à nouveau des barrières entre eux à l’image de cette petit plaisanterie. L’étudiant accueille alors la suite de son propos avec un petit rire « Pas sûr que tu ai leur attention sur ton propos. » il lui sourit « Ta personne en revanche, cela ne fait aucun doute. Tu ferais l’unanimité je suis prêt à le parier. » mais l’idée qu’elle suscite des convoitises auprès d’autres étudiants n’est quand même pas ce qui lui plait le plus… sauf s’il est le seul à recevoir ses faveurs, auquel cas tout cela serai plus que flatteur.
Zacharias termine sa flûte de champagne et fait légèrement claquer sa langue contre son palet « Il n’est pas le meilleur cru mais il a le mérite d’exister. » se convint-il en pensant qu’il faut de toute façon se contenter de ce qui est mis à leur disposition. Ses sourcils se froncent légèrement quand Velvet mentionne son patron, son regard se tourne alors en direction de l’intéressé qui effectivement regarde dans leur direction « Il se félicite sûrement que son poulain soit en si bonne compagnie. » lâche Zacharias en reportant son attention sur la belle brune avec un large sourire aux lèvres « Et parlant de position… » il laisse planer un court silence ingénieusement calculé « Tu disais donc que ce tableau est ton favoris. Tu compte l’acheter ? » il arque un sourcil et prend un petit four sur un plateau qui passe par là « Où le mettrais-tu chez toi ? » questionne-t-il avec une curiosité non feinte sans même lui avoir laissé le temps de répondre à la première interrogation. Bien sûr avec lui rien n’est jamais innocent et c’est avec naturel qu’il ajoute « J’espère être invité à le voir lorsqu’il sera accroché sur l’un de tes murs. ». Son regard glisse furtivement dans le décolleté de l’intéressée avant de revenir une fraction de seconde plus tard sur la toile en question, c’est vrai qu’il a du mal à rester concentré. |
| | | | (#)Mar 29 Déc 2015 - 22:22 | |
| Zacharias n’était que compliments à son égard. Et bien qu’elle se montrât de marbre, elle n’en était pas moins flattée et son égo fortement blessé ces derniers temps, se laissait aller à une danse sous cette cascade de louanges sur sa personne. Elle en oubliait presque, au contact de son cadet, que son divorce serait prononcé dans quelques jours, si on ajoutait à cela la raison pour laquelle le couple était venu à se déchirer de la plus violente manière. Raison dont elle ne tenait pas à se souvenir, ce n’était ni le lieu ni le moment pour ce genre de réflexions qui propulsait à chaque fois dans une humeur maussade. Or, ce soir, elle était partiellement parvenue à se convaincre que cela ne l’atteignait pas, ce soir, elle aspirait à un peu de légèreté et quoi de mieux qu’une petite sauterie du type où les manières de la plupart des convives en devenaient fortement ridicules, de quoi lui prodiguer quelques éclats de rire à Jonathan et elle…si ce dernier n’était pas scotché à son téléphone, bien évidemment, elle aurait dû le lui faire éteindre ou lui exiger de le laisser à la maison, comme elle avait avec le sien. Certes, était-il plus urgent qu’il soit joignable par rapport à elle au vu du travail qu’ils avaient à abattre en vue de la saison de la mode qui approchait, mais il s’agissait d’une soirée à se pavaner à son bras, sa liste de doléance était plus brève qu’à l’accoutumée. Elle n’était pas pour autant déçue de son partenaire de la soirée, Zacharias n’avait rien à envier aux airs des hommes du monde, mieux, il avait quelque-chose en plus, la jeunesse, point non négligeable dans cet univers de paraître où la course au temps semblait plus effrénée qu’ailleurs. Elle savait que sa compagnie nourrirait bien des discussions, cependant tant qu’on ne la dépeignait point comme une femme bafouée et brisée succombant peu à peu à l’affliction lui mordant le cœur, sa satisfaction flirtait gaiement avec le zénith. Ses iris partirent en quête des détails manqués sur ce tableau qui lui laissait un arrière-goût de nostalgie en bouche, une concentration feinte puisque son attention était accaparée par la répartie de son cadet, dont la détermination lui décocha un sourire. Jadis s’était-elle dit qu’il finirait par sa fatiguer et à passer à autre chose, mais force était de constater que le refus ne faisait qu’animer sa volonté. Sans doute n’était-elle pas totalement innocente dans ce fait, puisqu’elle prêchait aisément le chaud et le froid, l’on ne pouvait lui en tenir rigueur, Zacharias ne la laissait pas indifférente, constat compliquant plus encore sa situation mais l’avocate avait toujours eu un attrait certain pour le difficile. La simplicité était d’un ennui mortel pour elle et au moins, elle pouvait se vanter d’avoir des histoires à conter à ses enfants et petits-enfants, s’il arrive qu’elle en ait. « Des propos sensés et intelligents » fit-elle en commentaire, son sourire amusé toujours de la partie. Le jeune homme avait de l’esprit, ce qui l’attirait en plus de toutes ses caractéristiques physiques. Elle aimait les hommes qui évitaient de se ridiculiser en ouvrant la bouche et plus que tout, ayant de la conversation, le désir s’en va quand on a rien à se dire, avait écrit un écrivain dont le nom manquait à l’appel. « Ce serait bien la première fois, tiens » elle éclata franchement de rire, sa réputation n’était pas des plus positives, exigeante et intransigeante, en plus d’être dotée d’un franc parler à toute épreuve, ses stagiaires s’accordaient sur le fait qu’elle était effrayante mais elle avait le mérite de les propulser directement dans le bain. Son but était qu’il comprenne qu’à l’extérieur, personne ne leur prendrait la main et qu’ils avaient tout intérêt à s’armer d’un mental d’acier sinon leur séjour sera très bref. « Peut-être croit-il que je suis en train de te faire tourner la tête afin d’avoir une taupe au sein de ses bureaux » dit-elle doucement, ses prunelles prenant d’assaut celles du jeune Norton-Acher, brillants d’une intensité nouvelle. « Parait-il que c’est ma spécialité » Elle se montrait naturellement séductrice, prédatrice jusqu’au bout des ongles, elle peinait à échapper à sa nature, chassez le naturel, il revient au galop ! Il poursuivit sur des sous-entendus que des inconnus auraient pu prendre pour de la simple amabilité, mais voilà longtemps qu’ils étaient pris au piège dans cette partie qui semblait infinie. « Je compte l’acheter oui, mais j’ignore encore où le placer, j’attendrais sûrement de voir quand la maison sera aménagée » répondit-elle avec un sérieux feint d’une discussion sérieuse et aimable. « Tu as quelque chose, là… » elle ne lui laissa pas le temps de comprendre que ses doigts s’aventuraient sur sa joue pour dégager les quelques miettes qui s’étaient échappé. Ceci nécessita bien sûr que la distance physique s’amenuise et que leurs corps se frôlent, se tentent, se réclament. Cela ne dura que quelques secondes, mais pour elle, ce fut assez pour qu’elle regrette profondément qu’il fût le fils de son amie, pourtant, elle était prête à envoyer valser ces certitudes, remettant au lendemain des regrets, qui, elle le savait, ne seraient que superficiels. Le visage approchant de Jonathan la ramena à l’instant présent et son expression était une bigarrure entre la désapprobation, il avait visiblement perçu le rapprochement entre l’avocate et Zacharias et un semblant de tristesse, du moins autant que le grand Deauclaire était capable ce qui ressemblait beaucoup à une statue de Bouddha. « Permets-tu que tu je te l’emprunte quelques secondes ? » Question qui n’attendait pas de réponse puisque sa main se glissait déjà sur sa taille pour la guider vers un coin discret. Il savait ce qui se tramait entre Velvet et son cadet, le moins que l’on pût dire c’était que ses agissements n’avaient nullement son approbation, rien de nouveau pour l’avocate qui avait appris à faire avec les tendances possessives de son ami. « Ils ont besoin de moi, une urgence à régler au plus vite » son ton était quelque dur mais elle y ressentait des accents désolés, elle n’avait aucun doute qu’il le soit. « Tu sais que je te le ferai payer n’est-ce pas ? » Il acquiesça, un sourire amusé fendit ses lèvres « Très cher » se sentit-elle obligée d’ajouter, il s’en doutait, Velvet n’était pas femme que l’on abandonne de la sorte même si elle comprenait fort bien l’urgence professionnelle. « Je saurais me faire pardonner, c’est promis » son assurance était palpable, elle le connaissait pour savoir qu’il était déjà en quête d’une surprise grandiose à l’image de sa personnalité. « Tu veux que je te dépose en chemin ? » elle secoua négativement la tête « Ne t’inquiètes donc pas, je prendrai un taxi » elle sourit légèrement en lui emboitant le pas vers la porte avant qu’il ne se penche pour déposer un baiser sur sa joue et ce fut sur un « je t’appelle dès que j’ai terminé » qu’il disparut. Elle poussa un soupir, se demandant comment elle allait bien occuper cette soirée maintenant que son programme s’en était allé. Retournant à la salle principale des festivités, elle eut la surprise de tomber sur Zacharias. « Que dirais-tu, si je te kidnappais, là, maintenant ? » proposition spontanée qui faisait écho à l’espièglerie de son regard. - Spoiler:
Voilà, bon, je suis pas très satisfaite, ce n'est pas sorti comme je l'aurais imaginé
|
| | | | (#)Sam 2 Jan 2016 - 23:41 | |
| Si Zacharias est peu soucieux du « qu’en dira-t-on » il sait que Velvet est d’avantage ancré dans ce monde et que sa vie, notamment professionnelle y est en partie reliée Il a remarqué ces regards posés sur elle, sur le duo qu’elle formait plus tôt dans la soirée avec son ami styliste. Et s’il est vrai que depuis qu’ils ne sont plus que tout les deux l’étudiant prête bien moins d’attention aux orbes du reste des convives qui pourraient les scruter, cela ne veut pas dire qu’il ne les sent pas sur eux. Comme son patron par exemple, dont l’attention n’a pas échappé à l’avocate qui en averti le jeune homme. N’ayant pas à rougir de la compagnie dont il est honoré, le beau brun pend le parti de complimenté une énième fois la quadragénaire. Loin d’être dupe cette dernière tente de le prendre à son propre jeu, évoquant l’hypothèse que l’homme d’affaire soupçonne peut-être qu’elle pourrait l’utiliser pour faire de l’espionnage au sein de l’entreprise dans laquelle il fait son stage. Zacharias ne se laisse pas désarmer par la puissance des azures de sa vis à vis et les soutient avec plaisir « Ta spécialité, vraiment ? Je ne te connaissais pas des velléités pour l'espionnage. ». Il aime sa manière ponctuelle de révéler sa nature de séductrice et entre volontiers dans son jeu. Elle choisit toujours les moments propices, encore une preuve de son expérience et son appartenance à une catégorie de femme à laquelle le bel éphèbe ne s’est pas encore frotté si ce n’est depuis son arrivée à Brisbane. Elle devient la prédatrice et l’idée d’être sa proie provoque en lui un agréable sursaut d’excitation. Lui laisser les rênes de leur jeu pourrai avoir quelque chose de terriblement grisant, mais cela représente un risque élevé qu’elle ne coupe court à ce petit manège en profitant de sa position de force. L’apollon ne lâchera rien et il sait que Velvet en prend d’avantage conscience à chaque minute passée en sa compagnie. Pour quiconque les entend, cette conversation à propos de l’œuvre qui s’offre à leur vue, a tout d’une discussion polie entre deux convives dont le lien reste formel. Et il est sans doute bien mieux que la horde d’imperceptibles sous-entendus qui se distillent dans chacune de leurs paroles continuent de passer inaperçus. La perche tendue par l’étudiant n’est pas saisi par la quarantenaire qui ne se risque pas à lui promettre une visite lorsqu’elle aura acheté ce fameux tableau. Une légère moue anime le visage de Zacharias qui fait passer cela pour de la compassion quand il est plutôt question d’une légère frustration « J’imagine que tu ce n’est pas une mince affaire. ». Avant même que le jeune homme ne puisse identifier à quoi l’avocate fait allusion cette dernière s’approche et fait glisser ses doigts fins sur sa joue. Contact furtif que l’apollon sait apprécier pour l’effet qu’il produit sur le temps et le contexte. Dès l’instant où leurs corps ne sont plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, ce geste suffit à le pousser dans une bulle lui faisant croire qu’il est le seul à profiter de la présence de la splendide brune. Et si l’instant est court, bien trop court, c’est en parti à cause du meilleur ami de Velvet qui choisi au plus mal le moment de son retour. A nouveau Zacharias se sent envahi d’une sourde animosité à l’encontre du styliste lequel lui laisse une impression des plus désagréable qui s’accentue quand il agrippe sa serre de vautour sur la taille de l’avocate. Et alors qu’après une brève parole qu’oblige la politesse de l’endroit ils s’éloignent, l’étudiant se trouve une nouvelle compagnie avec une coupe de champagne pleine.
Désormais seul le beau brun reprend sa découverte du reste de l’exposition, et ce malgré la forte tentation de maintenir son attention sur les deux compères qui lui ont faussé compagnie. Car bien qu’ils soient sortis de son champ de vision l’étudiant ne doute pas d’être en mesure de les retrouver malgré la foule, mais il sait l’idée puérile et se ravise en poursuivant ses pérégrinations artistiques avec une attention mitigée qui le ramène relativement vite vers son point de départ du début de la soirée. Il termine son champagne et adresse un hochement de tête poli à l’intention de son patron qui semble prendre congé de la réception. Posant le verre vide sur le plateau d’un serveur Zacharias regarde ensuite sa montre. L’heure est raisonnable pour envisager une apparition dans une tout autre soirée et pas indécente pour rentrer chez lui. C’est en pleine hésitation sur l’avenir de sa soirée que le beau brun est interrompu par la vision enchanteresse de Velvet qui se matérialise à nouveau dans son champ de vision. Chose qu’il avait presque cru inespéré malgré les propos de Deauclaire. Ses lèvres s’entrouvrent alors que le jeune homme projette une remarque sur un ton léger que l’avocate lui connaît bien mais elle le devance par une proposition qu’il ne soupçonnait pas. Voilà qu’elle le prend au dépourvu, le surprend par cet élan teinté d’une certaine malice qui illumine son regard d’une lueur qu’il trouve particulièrement séduisante. « Je dirais sans doute, où vas-t-on ? » réplique le bel éphèbe alors qu’un sourire nait sur ses lèvres et qu’il offre son bras à l’avocate « As-tu des au revoir à faire ou tu préfère que nous partions comme des voleurs ? » il lui glisse un regard malicieux et l’entraîne vers la sortie sans même attendre de réponse de sa part. Lorsqu’ils sont à l’extérieur Zacharias se dirige vers le voiturier auquel il donne son ticket afin de récupérer sa voiture « Techniquement si tu me kidnappe tu dois conduire… mais tu porte des talons bien trop hauts pour que je ne te laisse faire cette folie. ». Quelques minute s’écoulent avant que le ronronnement du moteur de la sportive du jeune homme se rapproche jusqu’à se stopper juste devant eux. Gentleman, l’étudiant ouvre la porte côté passager pour que Velvet puisse prendre place à bord avant de se diriger vers la place du conducteur non sans laisser un pourboire au voiturier au passage. Une fois au volant le beau brun porte son attention sur la quadragénaire en quête d'un acquiescement final, avant de démarrer. Lorsqu’ils arrivent à bon port, la tension qui s’était éveillée à l’instant même où l’avocate avait formulé sa proposition, se fait plus forte. Zacharias subit avec inconfort une étrange sensation de quasi fébrilité. Émotion presque inconnue, troublante qu’il tente de chasser en se drapant de sa plus belle assurance. Mais il se sait otage des projets de Miss Grey, que toute séduction trouve ses limites dans le bon vouloir des femmes, surtout lorsqu’elle est de la trempe de l’avocate. |
| | | | (#)Lun 11 Jan 2016 - 14:16 | |
| Velvet Grey se sentait de meilleure humeur, comme en témoignait ce grand sourire qu’elle offrait au jeune étudiante. Elle se sentait plus légère avec le départ de son meilleur ami, non pas que cela fut un fardeau de l’avoir en sa compagnie, c’était plutôt le contraire, mais elle avait un sentiment semblable à celui d’une adolescente qui venait de se débarrasser de son chaperon. Elle était capable de folies en présence du styliste, ce qui expliquait d’ailleurs ce duo récurrent qu’ils formaient à ce type d’évènements. Inséparables et à la manière de Madame de Merteuil et du Vicomte de Valmont, ils tuaient le temps au travers de différents défis dont le plaisir reposait dans la difficulté de l’emporter. L’ennui de ces réceptions devenait dérisoire lorsque l’on trouvait de quoi se divertir et les bonnes gens possédaient un potentiel infini sur ce point. Or, son compagnon de jeux s’en était allé et elle, n’avait aucun désir de retourner chez elle après ces piètres préliminaires. Elle était lasse de ses bouteilles de vin, peu enclin à la discussion et cette immense maison vide n’en était que plus angoisse. C’était à ce moment précis que Zacharias faisait son entrée sur scène, un risque inconsidéré au vu de l’effet qu’il avait sans cesse sur elle, mais elle n’en avait cure, les regrets seraient pour une autre heure, elle n’aspirait qu’à passer un bon moment, sa conscience saurait faire preuve de clémence. « Ce à quoi je te répondrais sûrement par un : tu verras » fit-elle, malicieuse. La réalité était tout autre, elle n’avait pas poussé plus loin sa réflexion, une requête instantanée qui répondait à son désir d’excitation et elle était certaine de le trouver au bras de son cadet. Elle se donnait les quelques minutes qui leur faudrait pour prendre place dans le véhicule du jeune homme. « Ma foi, j’imagine que cela peut attendre » elle partit d’un rire amusé alors qu’elle se laissait volontiers mener à l’extérieur. Elle n’avait pas eu d’entrevue avec son poulain et doutais d’ailleurs que cela fût utile ce soir, elle le téléphonerait demain afin de s’enquérir de son ressenti sur sa première grande exposition, première d’une longue lignée en était-elle certaine. Dehors, l’air frais du soir la prit par surprise, elle se rapprocha plus encore de Zacharias en quête de chaleur humaine. Son geste se fit instinctif si bien que dès lors qu’elle s’en rendit compte, elle recula un peu, ils étaient dans un lieu public ce qui leur offrirait des spectateurs non désirables et ô combien causants. Les cancans mondains avaient la sale habitude de se répandre en une traînée de poudre et ce monde était plus étroit que l’on voulait bien le croire, nul doute que cela parviendrait à la demeure principale des Norton-Acher, de quoi créer des désagréments dont elle se passerait bien volontiers. Elle grimpa à bord de la véhicule, toujours incertaine quant à leur destination alors elle opta pour un lieu qu’elle connaissait parfaitement et pour cause, il s’agissait de son domicile. Elle était sur le point de tenter une nouvelle expérience et aussi excitant cela fût-il, elle préférait de loin un cadre familier où elle pourrait aisément asseoir sa dominance. Elle n’était pas de ceux qui craignent l’inconnu, mais puisque cela faisait un certain temps qu’elle ne s’était pas pliée à tous ces artifices, elle en venait à se demander si elle n’avait pas perdu la main. Puis, chassant cette idée de sa tête, la brune se convainquit que cela devait être comme le vélo, il suffisait d’un peu de pratique pour convenablement remettre le pied à l’étrier. Elle ouvrit le portail à l’aide de la mini-télécommande, le brun put donc ainsi aller se garer devant la porte de l’imposante habitation. Décidément, cette maison semblait plus démesurée une fois la nuit tombée, quelle idée avaient-ils eu d’en faire leur ? Cela semblait beaucoup plus légitime à cette période de leur existence où les projets d’enfants dynamisaient leurs discussions, les cris des bambins auraient rendu la vie à cet espace pantagruélique. Elle balaya ces pensées qui n’avaient lieu d’être et s’extirpa du véhicule avant d’en claquer la portière. Elle guida la progression vers l’entrée puis à l’intérieur. « Bienvenue chez moi » déclara-t-elle en appuyant sur l’interrupteur avant de libérer sa chevelure prisonnière d’un chignon de complaisance. « Je m’excuse pour le désordre, le déménagement est ce qu’il est » elle esquissa un sourire après une brève indication vers les multiples cartons, témoins éloquents de ses nombreuses possessions. « Tu veux boire quelque chose ? » demanda-t-elle lorsqu’ils furent dans la cuisine. Elle ouvrit le placard où elle rangeait les boissons afin qu’elles soient faciles d’accès et lui évite ainsi d’avoir à chaque fois à se rendre dans cette cave dont elle était si fière. « J’ai du scotch, du whisky, du vin et...du vin visiblement » il était parfois difficile d’être française, surtout que l’on était aussi attachée aux merveilles qui faisaient la réputation du pays qu’elle l’était. « A moins bien sûr que tu ne préfères que je commence immédiatement par la visite guidée ? » ses prunelles rencontrèrent celles du jeune homme, l’amusement y gouvernait en monarque imperturbable. Elle savait qu’il ne lui faudrait pas longtemps avant que ses souvenirs ne le mènent à de leur dernière rencontre et à ce tour du propriétaire assez personnalisé qu’il lui avait fait vivre. Au cas où il aurait pu avoir quelques doutes sur le bienfondé de cette invitation, il n’en restait plus désormais. Des intentions à peine voilées dont son sourire ainsi que son regard attestaient de son statut de prédatrice. Elle était lasse de tergiversations futiles et puisqu’elle n’avait jamais été très douée pour se refréner, plus encore en tant que célibataire, elle se promettait d’aviser quand cela sera nécessaire. Loin de lui laisser le choix, elle faisait déjà claquer ses talons dans une démarche féline et hautement séductrice, elle n’avait aucun doute quant à fait qu’il fût derrière elle. « Ici nous avons mon bureau personnel dont l’entrée m’est exclusivement réservée » elle ne s’attarda pas plus que de raison et passa immédiatement à la porte suivante qu’elle entrouvrit légèrement « la bibliothèque » des centaines de livres jonchant les murs avec en son centre un piano qui avait connu des meilleurs jours et qu’elle conservait tout de même, un attachement sentimental. « Par-là » elle indiqua l’aile droite « se trouve qui a attrait au loisir mais déménagement oblige, ce n’est plus qu’un immense débarras » elle haussa nonchalamment les épaules avant d’avancer vers les escaliers, le partie la plus intéressante se trouvait à l’étage. Allure d’une subtile séduction, elle le mena au niveau supérieur en prenant soin de maintenir son attention rivée sur le balancement étudié de ses hanches. « La salle de bain, je te laisse le soin de confirmer son intérêt » sa voix était teintée d’une certaine malice. Nettement plus grande que la moyenne, l’avocate s’était montrée assez directive lorsqu’il avait fallu la refaire, si bien qu’elle était composée de deux espaces, le premier était une douche italienne qu’elle trouvait hautement pratique pour les réveils amoureux et le second consistait en une baignoire aux allures de jacuzzi offrant une vue de choix sur la ville, excellent après une longue journée, un verre de vin à proximité. « Et par ici, nous avons la chambre » un simple passage séparait les deux pièces, s’y rendre était de fait beaucoup plus aisé, un point sur lequel elle avait insisté. « La visite s’arrête ici, tu conviendras le plus passionnant se trouve ici » conclut-elle après avoir pris place sur son lit, jambes croisées, regard en direction de son cadet, un appel silencieux auquel il ne lui restait plus qu’à répondre. - Spoiler:
clique et tu comprendras mieux ce dont je veux parler dans la sdb
|
| | | | (#)Jeu 14 Jan 2016 - 19:41 | |
| Le suspens quant à leur destination n’avait été que de courte durée, bien vite Velvet avait indiqué l’adresse de son domicile à Zacharias lequel ne se l’était pas fait dire deux fois avant de démarrer. Ce choix représentait pour le bel éphèbe le signe que l’avocate se laissait encore d’avantage prendre à ce jeu dangereux qui s’élaborait entre eux depuis quelques temps maintenant. Et si il ressentait avec ce constat une certaine satisfaction, il gardait à l’esprit que cela n’était que le début d’une toute nouvelle étape à cette soirée si prometteuse. La seule vue de l’imposant portail s’ouvrant devant eux avait provoqué chez l’étudiant une piqûre d’excitation. Symboliquement ces portes s’ouvraient pour lui laisser le champ libre pour se rapprocher un peu plus de ce qu’il convoitait tant depuis une dizaine années. L’idée pouvait faire sourire, mais personne ne pourrait lui reprocher de manquer de détermination… qui pouvait donc se vanter d’avoir toujours garder en ligne de mire de convoiter avec conviction la femme étant son fantasme d’adolescent ? Plus encore une femme dont le charme allait bien au delà de l’imagination d’un garçon de quatorze ans. Mais si Zacharias pouvait voir cela à présent c’était bien parce qu’il n’était plus un ado mais un jeune homme à qui la passion et les rouages de la séduction n’étaient plus étrangers.
Calquant son comportement sur celui de la maîtresse des lieux, l’apollon descend de sa voiture alors que Velvet en fait déjà claquer la portière passager. Son regard se pose sur la porte d’entrée de l’imposante maison de Miss Grey, cette image n’est pas sans lui rappeler un peu la demeure parentale, un sentiment qui se confirme lorsqu’à la suite de la propriétaire de l’endroit il entre à l’intérieur. Ses azures parcourent l’espace qui s’offre à elles, l’atmosphère qui y règne est agréable. L’étudiant fait parti de ces gens capables d’apprécier ou de détester un lieu seulement quelques secondes après y être entré et la demeure de l’avocate lui laisse une bonne impression. Peut-être parce qu’il y flotte la présence de la divine brune, son parfum en fragrance de fond vient se mêler à des traces olfactives de tabac provenant d’un cigare. Velvet laisse ses cheveux se libérer de l’emprise de ce chignon qui avait au moins le mérite de laisser une vue imparable sur sa nuque et son dos, lesquels demeurent désormais masqués par une cascade brune. Elle s’excuse pour les cartons déposés ça et là, Zacharias répond en secouant la tête et offre un sourire à son hôte « J’aurais aimé voir la décoration intacte, mais le cachet de l’endroit reste pour autant bien marqué. ». Il suit l’avocate vers la cuisine, moderne dont le design donne une légère froideur à l’endroit bien que le côté fonctionnel ne soit pas à remettre en cause. Elle lui propose à boire et énumère quelle boisson elle est en capacité de lui offrir. Le jeune homme s’apprête à lui répondre quand elle ajoute qu’il peut tout aussi bien souhaiter passer directement à la visite guidée. Un léger sourire se dessine sur les lèvres du beau brun, la référence à la visite de son propre appartement ne lui échappe bien évidemment pas et il sait ce qui se dissimule derrière cette option d’autant plus avec le regard malicieux qui l’accompagne. Une nouvelle barrière s’est définitivement ouverte avec cette remarque, et Zacharias sait que Velvet est décidée à remédier à ce goût d’inachevé hautement frustrant de leur dernière entrevue. L’étudiant aime particulièrement cette manière dont la quadra s’impose comme la prédatrice et c’est bien volontiers qu’il se prête au jeu de la proie, les rôles auront tôt fait de s’inverser à nouveau par la suite. Si lui n’a pas bougé et se contente de soutenir le regard de son interlocutrice, la brune prend les commandes en s’éloignant, d’une démarche décidée mais non moins sexy, de la cuisine. Glissant un regard intéressé sur l’ensemble de sa silhouette le bel éphèbe lui emboite le pas sans se faire prier. La description des lieux est succinctes, notamment lorsque Velvet mentionne son bureau ainsi que la bibliothèque, pressée d’en finir avec le rez-de-chaussée elle profite de l’état désordonné de son domicile pour écourter la visite avec une vague explication de ce que renferme les pièces de l’aile droite avant d’entamer son ascension des escaliers. Il faut bien avouer que l’attention de Zacharias est d’avantage porté sur le balancement des hanches de sa guide que sur les lieux, mais n’est-ce pas là le but de l’avocate ? Pari réussi sans grande surprise, il ne boit pas ses paroles mais contente allègrement son regard par la vue qu’elle lui offre. Le parfum de la séduction s’échappe de tous ses pores, les œillades et les sourires ne savent mentir et l’étudiant sans la tension grimper un peu plus au fil de la visite.
La salle de bain parvient tout de même à gagner son attention et il l’observe la pièce avec une certaine admiration. L’espace douche est effectivement bien plus grand que celui dont il dispose dans son appartement et la baignoire façon jacuzzi ne manque pas de mettre en route son imagination. « C’est une très belle pièce. » avoue-t-il, alors que dans son esprit se matérialise déjà une scène où Velvet entrerai dans cette baignoire avec élégance, un verre à la main et que dans toute sa superbe elle contemplerait cette vue fascinante sur la ville. La voix de l’avocate le tire de ses pensées et le bruit de ses talons se fait déjà entendre alors qu’il est encore en train d’observer la salle d’eau. L’accès à la chambre est rapide et il songe que le terme suite conviendrait bien mieux à la combinaison des deux pièces. La visite se termine ainsi dans la chambre de la splendide brune, dans une allure curieusement familière à leur précédente entrevue. La différence étant qu’elle est maîtresse en ce territoire qui est le sien, avantage dont elle n’hésite pas à renforcer le poids en s’asseyant sur son lit, affirmant que tout l’intérêt de la maison ce trouve là. Zacharias n’a pas vocation à la contredire mais saisi néanmoins cette courte perche « Certes. Mais un simple débarra pourrait devenir attrayant pour peu que tu t’y trouve. » il ponctue sa remarque d’un fin sourire et d’un regard qui ne dissimule en rien ce qu’il pense de la quadra ou de l’effet qu’elle a sur lui. Il sait qu’une nouvelle étape commencera dès lors qu’il la rejoindra, cependant le beau brun prend le temps d’observer la pièce, de s’imprégner de l’atmosphère qui s’en dégage en faisant abstraction de l’électricité qui circule entre eux et à l’appel silencieux de leurs corps. Zacharias prend alors d’avantage conscience d’un pouvoir de Velvet, sur lui mais également du poids de sa personnalité, du rayonnement de son charisme. Il est un homme de challenge, un compétiteur et si elle est l’Everest pour certain, il compte bien apparaître comme étant un alpiniste aguerri. Comme si ses yeux la déshabillaient déjà il repose son attention sur l’avocate et s’approche enfin, le sourire aux lèvres qui le drape de son habituelle attitude légèrement arrogante. C’est la jeunesse qui veut cela, et ce que veut la quarantenaire c’est justement cette jeunesse. Parce que son regard l’y a invité, l’étudiant rejoint Velvet et s’assoit sur le bord du lit. Légèrement en retrait afin de se trouver derrière elle il pose ses mains sur ses omoplates et les fait remonter pour s’offrir une prise sur ses épaules « J’imagine qu’une telle soirée est source de tensions. » déclare-t-il alors qu’il improvise un léger massage de ses trapèzes. Après quelques instants, Zacharias dégage de sa main droite la chevelure ébène de l’avocate sur le côté de son cou, s’offrant ainsi un accès plus aisé à sa nuque. Une partie de son corps qui à étonnement le don de titiller son imagination et dont la vue avive son désir. Ses doigts y glissent par quelques caresses sur sa peau laiteuse alors que ses lèvres s’approchent de l’oreille de Miss Grey « Je n’ai pas oublié l’information donnée à propos de ta robe… et puisque j’en ai l’opportunité je compte bien juger de la difficulté à te débarrasser de cette étoffe. » Bien sûr le fait qu’elle soit assise ne va pas lui faciliter la tache mais le jeune homme ne voit là qu’un challenge de plus ayant le bénéfice de l’obliger à la patience. Faisant écho aux mots chuchotés à l’oreille de la belle brune, sa main gauche part déjà à la recherche de la fermeture éclair du vêtement profitant de cette expédition pour frôler l’échine de l’avocate en espérant y provoquer un frisson. Son souffle n’a pas quitté la proximité de son cou et Zacharias s’autorise enfin à y gouter par quelques baisers trahissant l’ampleur du désir qui l’assaille.
Dernière édition par Zacharias Norton-Acher le Sam 6 Fév 2016 - 17:50, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 26 Jan 2016 - 0:54 | |
| La visite s’était déroulée à merveille, de la façon dont elle l’avait planifiée à vrai dire et elle devait reconnaître qu’elle en était plutôt satisfaite, dans l’ensemble. Ravie également de constater qu’elle n’avait pas perdu la main malgré toutes ces années à s’offrir à un seul et unique homme. Mettre en appétit avait longtemps été l’une de ses principales capacités, tous ses amants seraient sans aucun doute unanimes sur ce point. Et Zacharias certainement aussi, au vu des regards qui lui lançaient et loin de s’en offusquer, elle se sentait galvanisée d’être autant désirée par un jeune homme de la trempe du cadet Norton-Acher. Il était bel homme et pouvait aisément avoir qui lui faisait envie, elle n’avait aucun doute à ce sujet, ce qui expliquait qu’elle se sente flattée de son entreprise, quoiqu’un peu surprise qu’il fût un adversaire aussi compétent. Dès lors que le jeu avait été amorcé, le dénouement le plus logique lui avait semblé la lassitude, à cet âge-là, l’on était rarement constant, un jour l’on prêchait rouge, le lendemain, bleu. Or, le jeune homme avait fait preuve d’une ténacité sans faille, un trait de caractère qu’elle se surprenait parfois à applaudir. Elle ne doutait pas que son ascension fut fulgurante, il était homme à mettre tout en œuvre pour assouvir ses ambitions.
Enfin décidé quant à l’issue de cette soirée, bien qu’elle n’ait eu aucune inquiétude, il s’avança vers elle, prenant place à ses côtés avec toute la grâce qui le caractérisait. Elle demeura immobile tandis qu’il s’installait et intiment persuadée qu’il ne serait pas contre un changement de pouvoir, elle n’esquissa aucun mouvement, le laissant faire à sa guise. Elle avait jusque lors mené la danse, se laisser guider ne pouvait lui faire de mal. « Tu n’as pas idée » répliqua-t-elle à sa remarque sur un possible épuisement, qui, ajouté au rythme effréné de ses horaires de bureau, se soldaient par des nœuds musculaires. Sa voix n’était qu’un doux murmure, teintée par des accents de fatigue calculés. Elle s’abandonna à ces doigts experts, savourant le contact de ces derniers contre sa peau nue et les quelques frissons que son souffle dans son cou provoque en elle. Elle ferma les yeux quelques instants, alors que la main de Zacharias s’aventurait dans son dos et que ses lèvres s’écrasent sur sa peau, contentant pleinement ses sens et attisant son appétence. N’y tenant plus, elle partit en quête de sa bouche pour un baiser aussi passionné que la fois dernière, la différence étant que les choses sérieuses seraient menées à terme et surtout à bien.
Son impatience en constante gradation, elle mit fin à ce contact fiévreux avant de se mettre sur ses pieds, face au regard interrogateur du jeune étudiant. Elle fit glisser le vêtement le long de son corps avec une lenteur étudiée, ses prunelles ancrées dans celles de son partenaire, ne conservant que sa paire de talons vertigineuses, ses dernières acquisitions en matière de lingeries et cette jarretière imprimée sur sa peau, vestige d’une jeunesse folle. Enjambant le tissus, elle fit un pas dans sa direction, lui donnant une impulsion afin qu’il se retrouve dos contre le matelas, puis, finalement, elle vint prendre place à califourchon sur Zacharias, bien décidée à en découdre cette nuit. « Voilà qui est plus confortable » fit-elle remarquer avec un sourire mutin et naturellement, ses lèvres allèrent tout d’abord effleurer ses semblables, avec une infinie douceur, les taquinant allègrement, usant parfois de ses dents pour pimenter le jeu. Son bassin, lui, se laissa tenter par quelques mouvements suggestifs bien que subtils, le but étant de faire grimper la température. Elle n’avait aucune retenue comme l’on aurait pu s’attendre, elle considérait que si la rencontre de leurs deux corps devait avoir lieu qu’une seule et unique fois, autant que cette expérience soit des plus concluantes. Ainsi, sa faiblesse donnerait naissance à des regrets beaucoup moins mordants.
Déjà, ses mains s’appliquaient à lui délester de cette veste et cette chemise qui lui seyaient si bien, un véritable crime s’attrista-t-elle silencieusement, mais bientôt la vue de son torse dénudé suffit à effacer ce léger zeste de résipiscence. « La vue est beaucoup plus intéressante » penchant légèrement la tête sur le côté, le corps de Velvet fit davantage pression à cet endroit stratégique de l’anatomie d’un homme, lui gratifiant d’une moue ingénue, que son regard contestait férocement. Elle avait passé l’âge de jouer les candides.
|
| | | | (#)Sam 6 Fév 2016 - 19:11 | |
| Les lèvres de Velvet viennent s’emparer des siennes avec la même passion que lors de leur précédente rencontre, Zacharias sent néanmoins dans ce baiser une détermination nouvelle de la part de l’avocate. Ce second opus semble apporter la promesse d’une conclusion qui ne soit pas la frustration. Leur envie mutuelle s’échange au rythme du ballet de leurs lippes voraces, jusqu’à ce que la brune n’y coupe cours en se levant. Le bel éphèbe reste d’abord un court instant interloqué par son geste jusqu’à ce la divine quadra ne fasse descendre lentement sa robe jusqu’à ses pieds. Le rythme est calculé, le timing étudié pour un effet maximal sur l’étudiant, dont les prunelles s’accrochent à chaque nouvelle parcelle de peau dévoilée avant de retrouver celles de sa vis à vis quand le tissu est à terre. Ainsi face à son fantasme le beau brun comprend que son imagination était loin de la réalité quant à la beauté des courbes de l’avocate. Ce moment il mentirait en disant qu’il ne l’avait pas imaginé, mais la réalité dépassait toutes fictions. A sa place, d’autres seraient peut-être intimidés, cependant pour Zacharias la satisfaction est telle qu’il savoure pleinement l’instant avec une constante augmentation de son envie d’aller plus loin encore. Les talons, la lingerie, le moment apparaît comme presque irréel pour le jeune homme qui revient totalement à la réalité quand sous l’impulsion donné par Velvet il se laisse tomber dos contre le matelas. Elle maîtrise l’échange, reprend totalement les commandes et l’excitation n’en est que plus grande pour l’étudiant. Féline et sexy la quadra se place en dominatrice au dessus de lui, son bassin contre le sien et l’emprisonnant de ses cuisses. Cette seule position fait grimper la température d’un degré, et un énième sourire s’imprime sur le visage de l’éphèbe. Elle se penche vers lui, effleure ses lèvres avec provocation à laquelle il se laisse bien volontiers aller. Ses mains se posent sur les hanches de Miss Grey, ses doigts et ses paumes glissent sur son épiderme et se rassasiant d’en sentir la douceur et la chaleur. Séductrice avertie, femme expérimentée l’avocate pousse la provocation plus loin qu’en titillant simplement les lèvres du beau brun. Zacharias maltraite furtivement sa lèvre inférieure quand la tension grimpe d’un cran à la sensation d’une subtile ondulation contre son bassin. Ses doigts se resserrent sur leur prise mais sont contredites par l’intention de la brune, laquelle s’emploi à débarrasser le bel éphèbe de sa veste puis de sa chemise. Proie docile, le jeune homme avec toute l’assurance qui le caractérise et sûr de ses atouts, la laisse prendre connaissance de ce dont il s’est employé à lui faire comprendre qu’elle avait tort de se priver. Parce que c’est bel et bien face au corps d’un homme que se retrouve l’avocate Le beau brun sait néanmoins que perdurera toujours sa nature de cadet Norton-Acher… mais est-ce réellement un problème ? A priori plus vraiment et il s’en réjouit.
Le commentaire de la brune laisse entendre que la vue est parfaitement à son goût et lui donne d’avantage envie de poursuivre ce jeu qui n’en est plus vraiment un. Son innocence loin derrière elle, Velvet s’applique une nouvelle fois à provoquer ce qui fait de Zacharias un homme. Le mélange de subtilité et de défi qu’ajoute son regard au geste donne encore d’avantage d’efficacité à sa petite manigance. L’étudiant songe qu’elle pourrait le rendre fou à agir de la sorte tant la réponse de son corps à chacun de ses appels est plus forte que tout ce qu’il a pu connaître jusque là. Pourtant il sait que la maitrise sera son meilleur atout et que l’empressement pourrait le conduire à bâcler ce moment tant attendu. Céder du terrain à l’excitation dans un juste équilibre d’impétuosité et de contrôle représente un challenge de ceux qu’il affectionne particulièrement. Sa détermination s’est avérée payante, elle ne lui fera pas faux bond, pas si proche du but. Mais l’heure n’est plus tant à cérébraliser le moment qu’à se concentrer d’avantage sur les sensations, se fier à son instinct tout en se laissant guider par les indices que lui donnera inévitablement Velvet quant à la bonne direction des opérations ou non. L’impatience de sa jeunesse reprend légèrement le dessus quand se redressant Zacharias vient reconquérir les lèvres de l’avocate avec plus de passion encore que précédemment. Ses dextres avides de découvertes parcourent son dos en laissant sur la peau diaphane de la brune l’empreinte fiévreuse de leur passage. Se heurtant à la barrière textile d’une pièce de sa lingerie, l’étudiant dégrafe habilement le sous-vêtement en s’offrant ainsi un accès privilégier à l’une des pièces maitresses constituant son fantasme. Délaissant les lèvres habiles de Velvet au profit de son cou, le bel éphèbe poursuit sa quête vers sa poitrine au rythme des baiser qu’il dépose. Occultant que son désir puisse être presque douloureux à cet instant, l’apollon s’enivre du parfum de l’avocate et du goût de sa peau. Mélangeant fougue et application le jeune homme s’emploi à transmettre à la quadra cette fièvre dont il est la victime, désireux de lui faire ressentir tout l’ampleur de l’effet qu’elle a sur lui. Elle serait bien capable de le rendre fou, et à chaque seconde qui s’écoule c’est son esprit qui cède un peu plus de terrain à son instinct et son désir. Et ceux-ci lui dictent rapidement de reprendre les commandes des opérations, dans ce qui pourrait ressembler à un sursaut d’orgueil mais s’apparente d’avantage à une volonté de faire ses preuves. Inversant la tendance par une bascule sur le côté, Zacharias prend le dessus, littéralement parlant, en étant désormais au dessus de l’avocate. Ses faits et gestes ainsi facilités, c’est pressant son corps contre celui de la sublime brune que le bel éphèbe retrouvent ses lèvres pour un nouvel échange brûlant d’envie. Sa main parcoure le galbe parfait de sa poitrine, profitant de ce contact pour se rendre témoin de l’excitation de Velvet. Bien qu’il n’ai pas eu de doute sur ce fait, le jeune homme se laisse aller à une certaine satisfaction aux vertus particulièrement motivantes. Laquelle s’exprime par plus d’audace de la part d’une main aventurière glissée habilement vers l’intimité de l’avocate, lui offrant un aperçu plus concret de ses compétences tout en faisant monter encore un peu plus la température. |
| | | | (#)Jeu 18 Fév 2016 - 3:48 | |
| Le regard ne Velvet n’émettait aucune complainte quant à ce corps qu’il découvrait sous cette chemise ô combien encombrante pour l’heure. Bien au contraire, et la surprise n’était pas si grande au vu de ce qu’il avait pu capter au cours de quelques après-midis piscine que l’avocate avait pu passer en compagnie de la famille Norton-Acher. Peut-être y décelait-elle une certaine amélioration, après tout bon nombre d’années s’étaient écoulés, signe que le jeune homme prenait régulièrement soin de lui, un point qu’ils avaient en commun…ce n’était pas si important dans le fond… ses prunelles se teintèrent d’un savant mélange de séduction et de défi, auquel, elle était persuadée de trouver réponse. Sa candeur factice ne le leurrait pas et le corps de Zacharias réagissait de la façon dont elle le désirait, pleinement satisfaite de son effet, elle s’autorisa un petit sourire sans pour autant mettre fin au supplice qui se traduisait sous forme de geste parfaitement maitrisé et orchestré, délicat, de simples frôlements parfois, susciter la convoitise, une stratégie qui avait déjà fait ses preuves. Et Zacharias ne semblait pas déroger à la règle. Nul doute las de ce jeu, il vint sceller leurs lèvres dans un baiser franc qui ne fit qu’embraser ce feu qui brûlait dans le bas-ventre de l’avocate. Force était de constater qu’elle avait attendu ce moment presqu’autant son cadet comme le témoignait son impatience grandissante. Rendue folle par le désir et ces braises que laissaient les mains de l’adonis sur son corps, elle peinait à aligner une réflexion cohérente, ce qui n’était pas tellement utile avec la tournure des évènements, l’heure était à l’instinct et à la nature. Elle s’offrit ainsi pleinement à ces doigts avides qui animaient chaque parcelle de son anatomie d’une fièvre qu’elle n’avait plus connue depuis des années.
Ses dernières barrières sautèrent en même temps que cette pièce de lingerie dont il la délesta avec une facilité déconcertante. Et ce fut avec la même aisance qu’elle se retrouva bientôt sous le corps de Zacharias qui lui parut tout à coup impressionnant. A sa merci, sacrifice consenti, elle accueillit chacune de ses attentions avec une fébrilité qu’elle ne se connaissait pas, bien qu’excitante. Les frissons étaient nombreux et la concupiscence à son apogée lorsque le jeune étudiant fit preuve de son audace habituelle en s’aventurant entre ses cuisses, soudain, le dernier tissu présent sur son corps, humide désormais, l’incommodait grandement. Machinalement, son bassin se mut en quête de cet invité inopiné afin d’établir un contact beaucoup franc et durable. Sa bouche, elle, ne semblait pouvoir se défaire de ses semblables, avides, affamées, assoiffées. Rompant finalement pour libérer un soupir, preuve de la parfaite maitrise de son partenaire, les lèvres de l’avocate s’échouèrent sur la peau du bel étudiant, en marquant les coins accessibles de baisers brûlants. Tandis que cette main la tourmentait d’une manière exquise, sa hâte impétueuse ne lui laissait aucun répit, la sommant de passer au niveau supérieur. Suivant l’exemple du beau brun, elle n’eut aucun mal à défaire la boucle de sa ceinture et à rapidement se frayer un chemin jusqu’à cette virilité qui paraissait la supplier d’abréger ses souffrances en écourtant sa claustrophobie ponctuelle. Sauveuse occasionnelle, elle s’y attela avec douceur, dans laquelle elle percevait un léger soupçon de timidité qu’elle mettait sur le compte de son mariage qui avait réduit le nombre de ses partenaires à une seule et unique personne. Pour pallier à ce bref instant de gêne, elle partit capturer ses lèvres, réduisant par la même occasion le peu de distance qui subsistait encore à néant. « Zacharias… » un soupir, un murmure, une supplique. Maintenant ou jamais, elle ne voulait pas attendre plus, au diable le besoin d’en faire un instant parfait, voilà trop longtemps qu’ils guettaient cette occasion autant la saisir dès qu’ils le pouvaient. « Maintenant » un ordre soufflé, un regard appuyé qui transmettait sans mal son état, délicieuse bigarrure de fougue et d’avidité.
|
| | | | (#)Lun 22 Fév 2016 - 19:37 | |
| Toute l’énergie de Zacharias est désormais affectée au seul objectif d’offrir à l’avocate un moment où le plaisir est prépondérant. Son audace et son expérience se mettent au service du contentement des attentes de la splendide brune, que l’éphèbe sait comme étant d’un niveau bien supérieur à celles des femmes avec qui il a pu partager telle intimité. La décevoir est exclu, et en compétiteur qu’il est le jeune homme ne compte rien laisser au hasard. Ses caresses reçoivent l’accueil attendu, sa main suit le rythme des mouvements de bassin imprimé par Velvet, la pression se fait plus forte le contact plus marqué. Le parallèle à cette excitation palpable s’exprime par les baisers affamés qu’elle impose et auxquels le beau brun répond avec zèle. Ses lèvres lui échappent quand un soupir s’évade de sa bouche pour s’échouer contre la peau de Zacharias qui esquisse un sourire de satisfaction. Ses lippes déposent un peu d’enfer et la chaleur du désir semble consumer l’épiderme de l’étudiant. Prenant cela comme confirmation au bon sens de son audace, à la justesse de ses actes, le bel éphèbe veut aller plus loin. Malgré son goût pour la belle lingerie il juge le dernier bout de tissu porté par la quadra comme bien trop encombrant à présent. Mais les intentions de sa partenaire coupe cours à ses intentions quand il sent sa ceinture être détachée. Le simple acte de le débarrasser ainsi de ses derniers vêtements est libérateur pour le jeune homme. Mettant fin à l’oppression qui rendait l’excitation presque douloureuse, Velvet éclipse totalement tout souvenir désagréable lorsque ses doigts s’enroulent autour de ce qui fait de Zacharias un homme. Il laisse râle de contentement mourir dans sa gorge et instinctivement par un mouvement de bassin plus que suggestif il l’encourage à revoir l’intensité de son geste à la hausse. Au lieu de cela l’avocate revient emprisonner ses lèvres des siennes avant que dans un souffle délicieux de sensualité et d’envie elle soupire son prénom. Douce mélodie que celle de l’envie susurrée par l’objet de ses fantasmes. Son propre désir gravit un nouvel échelon et l’ordre qui suit termine de faire reprendre au bel éphèbe le fil de ses précédentes intentions. Débarrassant la belle brune du dernier rempart textile qui faisait office de maigre barrière entre eux, le jeune homme se sent parcouru d’un courant électrique reflétant à la perfection son état présent. Son regard brûlant aux lueurs de la passion il vient mordre la peau de son cou juste sous son oreille quand sa virilité vient flirter avec l’intimité de Velvet par un frottement calculé. Malgré l’ordre donné par la brune, Zacharias pousse le vice jusqu’à la faire languir un court instant de plus. Son petit numéro de jeune arrogant terminé il réduit à néant tout espace entre leurs bassins, lesquels s’épousent déjà dans un ballet d’harmonieuses ondulations. Sa main agrippe avec autorité la cuisse blanche de son amante, qu’il remonte le long de la sienne pour sentir son corps toujours au plus près. Ses mouvements de rein suivent d’abord le rythme décidé par la fougue qui l’anime, mais un bref éclat de lucidité le tempère lorsqu’il prend conscience du risque qu’il prend d’arriver trop rapidement à l’apogée du moment. Par intermittence ses iris viennent cueillir leurs semblables pour un affrontement électrisé par la puissance de la tension ambiante. Le souffle du bel éphèbe se saccade contre la peau de l’avocate et il y décèle un léger goût salé un peu plus marqué à chaque nouveau baiser qu’il lui offre. Chaque fois que le corps de l’avocate se tend contre le sien, l’étudiant sent un regain d’énergie l’envahir. Par un peu d’égocentrisme, il tient particulièrement à son statut de partenaire sexuel de choix, aussi la moindre preuve qu’il est à la hauteur lui fait prendre plus de plaisir encore et il se surprend à particulièrement apprécier être le témoin du plaisir de Velvet. Mais Zacharias ne se laisse pas prendre au piège de la contemplation et ne perd pas de vue son but ultime. Son self-control ne tarde pas à devoir faire son œuvre afin de ne pas s’abandonner à la jouissance avant sa partenaire. Défi personnel qu’il s’impose il ne veut pas être cet égoïste courant seulement derrière son propre plaisir. L’opération s’avère être une belle épreuve de maitrise pour le challenger qu’il est. Ses lèvres redoublent d’intention contre celles de la belle brune et une nouvelle fois son audace prend le dessus alors que sa main empoigne l’un de ses seins. Il en sollicite la partie la plus sensible et se satisfait de sentir les effets de son geste. La tension paraît être arrivée à son paroxysme, le beau brun se connaît bien il sait être presque à bout de sa retenue. La chaleur, la vibration de leurs deux corps, sur le point de cédé le bel éphèbe se risque à de nouvelles oscillations et c’est dans un mélange de satisfaction et de soulagement qu’il accueille la jouissance de son amante. Dans un ultime mouvement de bassin Zacharias s’autorise à son tour de se laisser emporter par le plaisir intense qui le traverse lorsqu’il atteint l’Eldorado. Le râle qu’il laisse échapper meurt contre la peau de l’avocate. Essoufflé il libère Velvet de l’emprise de son corps et se laisse rouler sur le côté, encore entre deux eaux, l’esprit embrumé par l’effet explosif des hormones du plaisir ayant saturé son organisme. |
| | | | (#)Ven 4 Mar 2016 - 3:26 | |
| Elle se sentait de plus en plus défaillir, ou peut-être était-ce déjà fait. Elle s’avouait volontiers vaincue, son ordre plus proche de la supplique en était une parfaite représentation. Velvet Grey rangeait les armes et acceptait de se laisser guider, on était loin de ce rapport de force teintée d’une profonde séduction sur fond de défi qui avait jusque lors guidé la relation qui la liait à Zacharias. Ces mains expertes étaient parvenues à lui faire lâcher prise à coup de caresses savamment administrées, la laissant plus fébrile qu’elle ne l’aurait imaginé. Force était de constater que son cadet gérait parfaitement la situation, rien qui ne la surprenait dans le fond. Réceptif à ses sollicitations fiévreuses, il la délesta de ce dernier vêtement qu’il devait, lui aussi, considérer comme superflu à l’heure actuelle. Sentant sa délivrance proche, Velvet se laissa aller à un soupir lorsqu’elle put enfin constater l’étendue de leur proximité, que le jeune homme fit pourtant perdurer, quelques secondes à peine, un bien long supplice pour la quadragénaire dont la patience était limitée. Machinalement son bassin vint à la rencontre de son semblable, exigeant et vorace. Le ton était ainsi donné, elle ne se sentait pas en capacité de patienter plus longtemps même si sa fièvre s’en retrouvait considérablement décuplée, de toute évidence Zacharias savait comment lui faire perdre pied. Puis, soudainement, sans qu’elle ne s’y attende, il était en elle ; la surprise lui extirpa un râle incontrôlé. La frénésie rendit ce balai corporel des plus emballés, insatiable, Velvet se refusait à être une partenaire inactive, aucune réflexion ne fut nécessaire en réalité car son corps répondait à chaque appel avec une avidité inouïe. Elle le désirait plus ardemment encore qu’elle ne l’aurait cru, mendiant chacune de ses visites, implorant qu’elles se firent plus longue que la précédente. Subitement, sans crier gare, il modifia le rythme de cette danse sensuelle pour plus de lenteur et de contrôle, exauçant ainsi les prières silencieuses de l’avocate. Rejetant la tête en arrière, elle sombra dans ce tourbillon de sensations qui mettaient son corps à vif, un brasier qui ne cessait de gagner en puissance tandis que le bel australien venait se perdre en elle, plus profondément à chaque nouveau coup de bassin qu’il lui assénait. Fébrile à chacun de ses mouvements, marionnette de désir qui se mouvait selon le bon vouloir de son créateur, se cambrant par moment, vibrant par d’autres contre cette peau bouillonnante. Sa bouche entrouverte laissait échapper quelques gémissements qui mourraient parfois contre cette lèvre inférieure violemment malmenée, aussi victime de la virtuosité de l’étudiant que l’était ce corps devenu fournaise. Fournaise qui ne cessa de gagner en intensité, et finit par la consumer entièrement, propulsant ses pensées dans un sérieux imbroglio tandis que son souffle, lui, peinait à trouver un rythme convenable. Son amant attrapa également ce délicieux mal, preuve concrète que cette entorse à ses principes valait le coup, elle n’était même pas certaine d’en venir à le regretter car dès lors qu’elle fut libérée de l’emprise du jeune homme, elle était sûre d’être partante pour une seconde chevauchée.
Il lui fallut quelques minutes pour que sa poitrine nue cesse de se lever de façon effrénée, ses prunelles, elles, en profitèrent pour détailler un peu plus Zacharias qu’elle découvrait sous un nouveau jour et elle ne pouvait qu’apprécier cette proximité nouvelle. Savoir qu’il était sien pour la nuit la ravissait, quand bien même le retour à la réalité érigeait les barrières habituelles, sa mémoire, elle, saurait la réconforter, elle n’avait aucun doute à ce sujet. « Je vais préparer le bain » décréta-t-elle au bout d’un long moment, quand elle se sentit de nouveau en plein possession de ses capacités. Si cela sonnait comme une incitation à la suivre, sans doute parce que ça l’était, revigorée, elle souhaitait profiter au maximum de la présence de Zacharias et puis comprenez que c’eut été dommage de laisser ce joli fessier prisonnier de son vêtement. Ses pas la menèrent jusqu’à sa somptueuse baignoire d’où elle fit couler l’eau et l’agrémenta de sel et perles sur lesquels se portait sa préférence. Couvrant son corps nu de son peignoir soie, elle alla se garnir d’une bouteille de vin et de deux verres qui laissaient entendre qu’une petite fête privée aurait lieu à l’étage. Elle s’empara également de son paquet de cigares, son nécessaire de survie était ainsi en sa possession, peu de chance pour qu’elle descende à nouveau, sauf réelle urgence. « J’espère que le vin entre dans tes bonnes grâces » lança-t-elle lorsqu’elle fut de retour, déposant ce qu’elle tenait sur le meuble afin de les servir. Elle s’attela ensuite à se débarrasser de ces talons qui n’avaient pas quitté ses pieds ainsi que de ce bout de tissus qui trainassait nonchalamment sur ses épaules avant d’aller prendre place à ses côtés.
|
| | | | | | | |
| |