| Yes, the past can hurt. But the way I see it, you can either run from it or learn from it • Myrddas |
| | (#)Mar 15 Mar 2016 - 1:24 | |
| YES, THE PAST CAN HURT... — — MYRDDIN & THOMAS Je ne fais aucun commentaire sur Alexander et Ida tout simplement parce que je n’ai rien à dire. Je préfère me retenir de jouer la carte de la politesse, et ne dis tout simplement rien. Je ne sais pas comment la suite aurait tourné si j’avais parlé et je préfère ne pas savoir. Aujourd’hui, nous nous séparerons avec le sourire, point. Même mentionner sa femme ne gâchera pas notre moment, ce genre de moment qui n’appartient qu’à nous. On est ensemble, comme je l’ai dit plus tôt, c’est tout ce qui compte pour moi. Je prends soin de reléguer au loin le souvenir de l’existence de la norvégienne. C’est la meilleure façon de réagir, pour ne pas culpabiliser Thomas ou ce genre de chose. Je ne veux pas le mettre mal à l’aise, car je sais que malgré ce qu’il peut ressentir pour moi, sa famille est prioritaire. C’est plus que logique, avec ce qu’il s’est passé, et je ne lui en tiens pas rigueur. Tant qu’il ne m’impose pas et n’agite pas sous mon nez cette vie de famille qui est la sienne. Avec moi, je lui demanderais juste de ne pas trop mentionner sa femme, et ça ira.
Ainsi, nous passons rapidement à un autre côté de notre discussion sur les cheveux de Tom. J’apprends qu’il a un jour eu l’idée de les teindre et qu’il a fini avec des reflets roux. Ni une ni deux, je demande à voir des photos. Nous faisons un petit encart pour prendre des shortbreads, petits biscuits anglais que j’adore et avec lesquels Tom ne peut se tromper. Pendant qu’il recherche des photos, j’appelle une aide-soignante pour avoir un thé. Thomas trouve finalement une photo, et je suis surtout étonné par le rendu d’une chevelure foncée aux reflets cuivrés sur lui. Je lui fais savoir que je le trouve beau ainsi, même si tout lui va à mes yeux tant je ne suis pas objectif. Il explique que la couleur fait encore plus ressortir ses yeux clairs. J’observe le Tom de la photo, et celui présent à côté de moi, à tour de rôle.
— C’est vrai ça, les cheveux sombres ça fait ressortir tes yeux, approuvais-je, avant de regarder les photos suivantes. Je me rends alors compte que j’ai loupé beaucoup de choses de la vie de Thomas, et ça me déprime. J’aimerais tout connaître. Tout savoir. Essayer de rattraper comme je peux ces années. Il m’offre un sourire tendre avant de me dire, laissant le mystère planer, que je dois simplement poser les bonnes questions. Je le fixe, réfléchissant un peu. Ouais, on en reparlera plus tard, laisse-moi l’temps d’y réfléchir.
Une infirmière entre à ce moment, me demandant pourquoi j’avais sonné. Je remarque son temps d’arrêt sur la présence de Thomas mais n’y fait pas référence et lui demande s’il est possible d’avoir un thé. Voire deux, car cela est possible et Tom n’est pas contre. Elle acquiesce puis repart. Nous décidons alors, en attendant nos tasses, de commencer directement le film. Cela ne nous gênera pas d’être coupés à un moment donné. Nos mains se retrouvent naturellement, tandis que nous regardons le film. Ce n’est que lorsque la porte s’ouvre que Thomas me relâche, juste à temps, et met sur pause. L’aide-soignante dépose nos deux tasses de thé, et nous la remercions sincèrement. J’attrape ma tasse et hume son doux parfum de thé, croyant que la jeune femme est partie. Mais cette dernière, avant de sortir, fait quelques pas en arrière et s’adresse à Thomas, lui demandant son identité. J’ai d’abord peur qu’on le vire, en raison de ce qu’il s’est passé la dernière fois.
Cependant, l’infirmière répond à un Thomas suspicieux qu’elle connaît simplement très bien sa femme, et qu’elle n’avait aucune autre raison de lui demander son nom. Elle lui demande de lui passer le bonjour avant de sortir pour de bon. Je reste assez indécis quant à la façon de percevoir son sourire, qui m’a parût beaucoup trop factice. Tom m’a l’air tout aussi perplexe, et demande ce que ça signifie. Je croise son regard, et hausse les épaules.
— Aucune idée... Si tu l’avais pas remarqué elle mentait par contre, j’suis pas sûr qu’elle soit une si bonne amie qu’ça d’ta femme, elle m’inspire pas confiance en tout cas, avouais-je. En y repensant, ce doit bien être la première fois que je la vois d’ailleurs. Je regarde Tom et dis ensuite d’une voix plus enjouée : Bon, on y retourne ? Il va pas se regarder tout seul ce film.
Je lui souris et relance le film, Sven sous le bras. L’heure passe rapidement, avec quelques commentaires de chacun, quelques rires parfois, quelques larmes. 26 ans et toujours aussi sensible, j’assume. Nous mangeons les biscuits aussi, surtout moi, et sans honte aucune je les enchaîne avec mon thé. Très bon d’ailleurs, j’en demanderais plus souvent. Le film se termine finalement, et je souris à Tom. Libéré de ma tasse de thé vide, j’ai repris Sven contre moi.
— Merci, dis-je doucement. Merci d’être passé, avec le film, avec les biscuits, tout ça... J’pensais pas te revoir avant de sortir de l’hôpital pour tout t’dire, avouais-je en me passant une main dans les cheveux. Me revient alors un souvenir récent, et je pense alors que Tom mérite de savoir. Hm, hier, ou y’a deux jours, j’ai croisé Liv... Elle m’a dit que... Enfin tu lui as parlé, apparemment...
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 8:29 | |
| D'après Myrddin, donc, mes cheveux brun/roux n'étaient pas un total désastre. J'avoue que ça me rassure un peu, quelque part. Bien que ce soit du passé, finalement. Mais peu importe, j'avais donc une toute autre vision de moi-même à l'époque. Je lui souris doucement lorsqu'il approuve mes dire sur le fait que cette couleur fait ressortir de bleu de mes yeux. Je dois avouer que c'est une sinon la partie de mon corps que j'aime le plus. Je me sens très bien dans mon corps, mais je ne remercierais jamais assez quiconque m'a donné cette couleur de yeux. D'ailleurs, Ida m'a avoué la dernière fois qu'elle ne m'a parlé que parce qu'elle trouvait mes yeux intéressant. Enfin, peu importe, cela ne concerne pas notre histoire actuelle.
Nous finissons par commander deux thé -j'ai l'impression d'être au bar ...- puis remettons le film en route. L'infirmière revient assez rapidement avec deux tasses qu'elle pose sur la table puis repart. Mais avant de sortir elle se tourne vers moi et me demande confirmation de mon identité. Incertain, je lui donne raison, demandant pourquoi. La jeune femme précise simplement qu'elle est une amie d'Ida et que je devais lui passer le bonjour. J'arque un sourcil puis regarde Myrddin et lui demande ce que ça veut dire. Il n'en sais pat pas plus que moi, mais précise qu'elle doit sans doute mentir, tant son sourire lui semblait, à lui, totalement faux. J'hoche la tête « Ouais, je pense aussi » avouais-je avant d'hausser les épaules « Mais bon, je fais rien de mal en allant voir un très bon ami à l'hôpital, non ?» souriais-je en l'observant.
Nous remettons enfin le film en route et passons un très bon moment. Myrddin se gave de biscuit, moi je reste un peu plus contrôlé, d'autant que ce n'est vraiment QUE de la gourmandise. Mais peu importe. Nos thé fini, le paquet se vide au moment où le générique de fin s'affiche sur l'écran. Je me redresse en soupirant doucement avant de me tourner vers Myrddin qui me remercie, encore, d'être venu, précisant ne pas avoir penser qu'il me reverrait. J'hausse les épaules et lève les main, innocents «Eh bien … surprise ! » lui répondais-je en affichant un large sourire. Sourire qui disparaît subitement lorsqu'il m'annonce avoir croiser Liv la dernière fois.
Je grimace un peu, déglutis et me mordille la lèvre inférieure. Lors de notre discussion quand je suis arrivé chez lui et que j'ai craqué devant elle, j'ai prononcé le nom de Myrddin. Je n'aurais jamais dû. «ok » répondais-je en rangeant le paquet de cookie dans le tiroir de la table de chevet «Et ? Elle a dit quoi... ? » demandais-je en me tournant vers le jeune homme. |
| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 12:32 | |
| YES, THE PAST CAN HURT... — — MYRDDIN & THOMAS J’aurais pensé que la teinture de Tom l’aurait rendu plus moche, mais il faut croire que c’est impossible. Les reflets cuivre dans ses cheveux alors foncés n’arrivent qu’à faire ressortir la couleur de ses yeux. Yeux magnifiques, je ne cesserais de me le répéter et de les admirer. Il a peut-être vieilli, quoiqu’il se soit plutôt bonifié avec l’âge, comme le bon vin, mais ses yeux n’ont absolument pas changé. Je me demande encore comment je n’ai pas pu le reconnaître lorsque je l’ai revu la première fois au parc. Ces yeux sont si particuliers... Ils m’avaient tant marqué dès le début, dans ce bar, à Londres. Mais ça remonte à loin. J’ai aussi envie de savoir ce qu’il a vécu depuis Londres, mais Tom reste secret et me demande de poser simplement les bonnes questions. Avec un soupire, je repousse ce sujet de conversation à plus tard, lorsque j’y aurais un peu réfléchi.
Je demande donc un thé à l’aide-soignante, et Tom en profite pour en prendre un aussi. Nous commençons le film sans attendre, et nous le stoppons lorsque l’infirmière revient nous apporter nos tasses. Avant de repartir, elle interpelle Thomas, et explique qu’elle est une amie de sa femme et lui demande de lui passer le bonjour. Lorsqu’elle repart, nous sommes tous les deux plutôt perplexes par cet échange. Je dis à Tom que, bien que je ne sache pas où elle voulait en venir, son sourire m’a parût extrêmement faux. Il est d’accord avec moi sur ce point, mais fait remarquer qu’il n’y a rien de mal à rendre visite à un ami à l’hôpital. C’est moi qui lui donne raison cette fois-ci, nous n’avons rien à nous reprocher, nous ne faisons rien de mal. A peine nous tenons-nous la main, et personne ne nous a vu. Quelqu’un d’autre pourrait se douter de quelque chose... ?
Sans se poser plus de questions, nous remettons le film en route et passons un bon moment tous les deux. Un moment comme nous n’en avons réellement vécu depuis notre première rencontre à Brisbane. C’était sûrement la seule à s’être bien passée, alors que nous ne nous étions pas encore reconnus. Je n’ai aucun remords à dévorer les biscuits avec mon thé, et le paquet se termine en même temps que le film. Après un instant, je me tourne vers Thomas pour le remercier d’être venu, lui avouant même que je n’espérais pas le revoir aussi vite. Bien que j’aurais tout essayé pour le voir. Sa réaction faussement innocente m’amuse et je ris légèrement.
— J’aime bien les bonnes surprises comme ça, à faire plus souvent, ok ? lançais-je avec un petit clin d’œil. Puis je perds mon sourire lorsque j’en viens à expliquer que j’ai croisé Liv il y a peu. Thomas paraît tout aussi mal à l’aise que moi, soudainement, et, rangeant le paquet de cookies, me demande ce qu’elle a dit. J’hausse les épaules, jouant avec les oreilles de ma peluche de Sven. Disons qu’elle a été beaucoup moins agréable que la première fois que je l’ai vue... haussais-je les épaules. Tu lui avais dit quoi, exactement... ? Et comment vous en êtes venus à parler de ça ?
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 13:05 | |
| Enfin. Enfin nous arrivons, Myrddin et moi, à avoir une conversation correcte. Nous réussissons même à faire en sorte que cette rencontre ne se finisse pas en dispute ou en crise. C’est un très bon point et une très bonne évolution. De toute manière, sérieusement, qui pourrait s’énervé en regardant un film aussi adorable que le Roi Lion ? Personne. Surtout pas nous, sachant encore combien nous aimons ce film. Même l’histoire avec l’infirmière, qui connaîtrait éventuellement ma femme, est très vite oubliée. C’est un détail sans doute futile et puis nous ne faisons absolument rien de mal. Tenir la main de son ami qui est à l’hôpital ce n’est pas totalement rare, non ? Enfin peu importe.
Dans tous les cas, à la fin, Myrddin me remercie encore, comme bien trop souvent aujourd’hui. Je lui réponds que c’est une simple surprise et rigole de bon cœur lorsqu’il m’avoue bien aimer ce genre de surprise «Franchement, Myrddin, qui est-ce qui n’aime pas les surprises, hein ? » demandais-je, amusé « mais de rien, tout le plaisir est pour moi» je continu de lui sourire. Mais ce sourire disparaît assez rapidement lorsqu’il me parle de Liv et de sa rencontre avec mon ex belle sœur.
Ce n’est pas bon. Ce n’est vraiment pas bon. Je lui ai tout avoué à elle. Et je me suis récolté d’horribles foudres. Bien mérité, cela dit. Depuis elle m’évite et je ne la comprends que trop bien. Ça me désole réellement, étant donné que je l’aime beaucoup. Mais je comprends aussi totalement qu’elle ne veuille plus me parler. Mais bon. Je demande à Myrddin ce qu’elle a dit, comment s’est passé leur rencontre en somme et il m’avoue qu’elle n’a pas été aussi gentille que la première fois qu’ils se sont vus. Au cimetière, si je me rappelle bien. J’hoche doucement la tête puis soupire et me passe une main sur le visage lorsque Myrddin me demande ce que je lui ait dit exactement et comment on est venu à en parler de ça.
«grand moment de faiblesse de ma part » avouais-je à voix basse en baissant le regard « Je n’arrivais pas à dormir, c’était deux semaines après que Clara soit née, Ida encore à l’hôpital, ma sœur aussi. Je n’en pouvais plus de ne pas avoir put fermer l’œil pendant 4 jours d’affilé. Je suis allé me réfugier en quelque sorte chez Liv et je… j’ai craqué. Tout simplement » je soupire doucement « C’était quelque chose qui pesait trop sur moi et je lui ai tout avouer » je secoue la tête «je n’y ai pas réfléchis, comme bien trop souvent. Matthew l’a aussi trompé avec un autre mec. Donc je ne vaux pas mieux que mon frère. Liv, elle, a prit la défense d’Ida, ce qui est normal. Donc … enfin elle ne me parle plus non plus et m’évite comme la peste » j’hausse les épaules et grimace un peu « Voilà. Désolé d’avoir aussi tout gâcher entre vous …» mes excuses sont des plus que sincères.
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 15:59 | |
| YES, THE PAST CAN HURT... — — MYRDDIN & THOMAS Amener un film qui nous lie était une idée brillante de Tom. Sans compter les biscuits et la peluche, c’est un sans-faute de sa part après la catastrophe de la dernière fois. Nous arrivons enfin à tenir un dialogue calme, parfois taquin, très naturel. Nous ne nous disputerons pas cette fois-ci, et j’en suis infiniment heureux.
L’épisode court de l’infirmière qui questionne un peu Thomas passe rapidement à la trappe. Je ne me pose pas plus de questions, car je ne vois rien d’excessivement bizarre. Mise à part son sourire creux, je ne vois pas ce qu’elle pourrait nous vouloir. Je ne comprends pas son attitude et décide donc de ne pas y prêter la moindre attention. Concentré sur le Roi Lion, je ne vois pas le temps passer, enchainant les biscuits et les gorgées de thé. A la fin, je remercie Thomas pour sa visite, ce que je n’avais pas eu l’impression de vraiment faire. Je mets des mots sur ma gratitude, et lui dis que j’apprécie les surprises comme ça. Il rigole, en me disant que tout le monde aime les surprises, puis ajoute que tout le plaisir est pour lui. Je lui souris, avant de partir sur une note plus sombre. Cela ne débouchera pas sur une dispute ou autre chose, mais j’ai besoin de le dire à Thomas.
J’ai croisé Liv, et est été assez surpris d’apprendre qu’elle savait pour le baiser que nous avons échangé avec Tom. Elle n’était vraiment pas ravie de me revoir, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans rentrer trop dans les détails, je demande surtout à l’Australien ce qu’il a vraiment dit à sa belle-sœur, et comment ils en sont arrivés là. Il m’avoue que c’était lors d’un grand moment de faiblesse. Un jour, après plusieurs nuits sans sommeil, alors que sa femme était encore à l’hôpital, que sa sœur s’y trouvait aussi, et que Clara n’avait alors que deux semaines, il est allé chercher du réconfort chez Liv. Seulement, ce secret lui pesait tellement sur les épaules qu’il a craqué, visiblement pas sur l’épaule de la bonne personne. Il m’apprend que son mari l’a trompé avec un autre homme aussi, et convient qu’il n’a une fois de plus pas réfléchit. Il ne vaut pas mieux que son frère, et Liv a naturellement pris la défense d’Ida. J’écoute entièrement son récit avant d’hocher la tête.
— Oh tu sais, c’était pas comme si on était super proche non plus, fis-je remarquer en haussant les épaules. Le monde est trop petit, j’espère surtout qu’elle et Nathan ne se disputerons pas à cause de nous. Je soupire légèrement, bien appuyé contre mes oreillers, et bascule la tête en arrière. C’est marrant que t’arrive pas à réfléchir dans des situations pareilles alors que t’étais amiral. J’comprends que t’es craqué ceci dit, mais c’était pas la bonne personne du tout, si elle a été cocufiée par un mec, franchement Tom. Je rigole légèrement, trouvant la situation tout de même ironique. Je tourne le regard vers lui, souriant simplement. Fais attention la prochaine fois, avant de te livrer. Je parie que t’as bien dit que c’était une erreur et tout ça, que tu recommencerai jamais, mais tout le monde n’est pas capable de l’entendre. J’espère qu’elle finira par te pardonner et que ça ira mieux entre vous, c’est surtout ça l’important... Je garde mes yeux sur Tom, devenant un peu plus sérieux. Je suis désolé Thomas, c’est à cause de moi si t’as trompé ta femme, alors qu’elle était enceinte... Tu vas encore me traiter d’égoïste, n’empêche que j’aurais pu continuer à t’embrasser, mais j’savais que ça allait t’amener des problèmes et une culpabilité inutile. T’as pas à t’en vouloir j’pense. Sois juste.. auprès de ta femme, y’a qu’ça qui compte... finissais-je sur un ton faible.
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| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 16:35 | |
| « C’est marrant que t’arrive pas à réfléchir dans des situations pareilles alors que t’étais amiral » Oh le con. Oh le con qui a beaucoup trop raison sur ce coup. « Ironique, pas vrai ?» répondais-je avec un faux demi sourire «Me demande pas pourquoi, mais j’ai toujours été comme ça : réfléchis, droit et précis dans mon travail… le contraire à la maison ou avec mes proches » je soupire « Et c’est bien là le problème, parce que je fais du mal à des gens que j’adore et … bref.»
Il reprend que oui, Liv n’était absolument pas la bonne personne surtout si elle a été cocufié par un mec quoi ! Il est donc évident qu’elle m’en veuille. Il me dit de faire attention la prochaine fois avant de me livrer, bien qu’étant persuadé que je me sois excusé, que je lui ais dit, à Liv, que je ne recommencerais pas, tout le monde ne peut pas l’entendre ça. Et je le conçois totalement. «Oui oui je ferais attention » disais-je en hochant la tête. Pour Myrddin, l’important serait que ça aille mieux entre Liv et moi. Il espère de tout cœur que ça s’arrangera, le petit chou. Je lui souris, attendris et hoche la tête «Je vais tout faire pour que ça ailles mieux, même si ce n’est absolument pas gagné. Liv est, mine de rien, quelqu’un d’assez rancunier »
Mais mon sourire fini par s’efface lorsque Myrddin reprends que c’est à cause de lui que j’ai trompé ma femme qui est enceinte. Pourquoi ce serait à cause de lui ? C’est totalement injuste de sa part de se mettre toute la faute sur son propre dos. Puis, il me dit que s’il a reculé c’est parce qu’il pensait plutôt aux problèmes que ce baiser aurait put me rapporter et ajoute que pour l’instant je dois être auprès de ma femme. Je pince les lèvres et hoche la tête « Merci de ta compréhension Myrddyn» souriais-je en relevant furtivement le regard sur mon ami « Tu … t’es adorable de dire ça mais … pourquoi je devrais te traité d’égoïste ? Si tu as reculé c’était parce que tu as pensé à moi alors ? C’est tout sauf égoïste, tu sais ?» je lui souris et m’approche de lui, attrapant à nouveau sa main «Et comme je l’ai dis, il faut être deux pour s’embrasser. Et c’est moi qui ai fait le premier pas en plus donc ne prends pas toute la faute sur toi, ok ? On est deux à être en faute, moi d’avantage que toi en plus, si tu veux savoir » j’hausse les épaules et souris légèrement « Merci» je souris et dépose un bisou sur ses doigts. Je ne crois pas que Myrddin se rende compte à quel point ça me fait du bien ce qu’il vient de dire là. |
| | | | (#)Mar 15 Mar 2016 - 18:16 | |
| YES, THE PAST CAN HURT... — — MYRDDIN & THOMAS Thomas est un brin contradictoire, mais il est ainsi. Il l’a toujours été, je me rappelle de ce côté de son caractère à Londres, où j’avais dû le faire changer d’avis quant à notre première nuit. Ça remonte à loin cependant, et je pensais qu’avec l’âge, il aurait pris un peu plus de plomb dans la tête. Faux. Tom avoue que c’est bien ironique, il est très capable dans son travail, exemplaire je parie, mais dans sa vie personnelle il est moins réfléchi. D’après lui c’est un problème, car c’est ainsi qu’il fait du mal aux gens qui lui sont proches. Malheureusement, je ne peux qu’acquiescer à ces paroles. En plus à son âge, il est sûrement un peu tard pour rectifier ce défaut.
— A qui le dis-tu...
Après lui avoir expliqué que j’ai rencontré Liv très récemment, et que je sais qu’elle est au courant pour notre baiser, je lui demande des précisions. Elle a été très peu enchantée de me voir et je peux aisément comprendre pourquoi. Thomas m’a donc raconté ce moment où, épuisé psychologiquement et physiquement, il est allé chercher du réconfort chez sa belle-sœur. Cependant, il a craqué et lui a raconté qu’il a trompé sa femme. Très très idiot de sa part. N’importe qui prendrait la défense d’Ida, tout en essayant de comprendre les agissements de l’Australien. Mais Liv a été elle-même victime d’infidélité, son mari l’ayant aussi trompé avec un autre homme. Visiblement c’est de famille. N’empêche que se mettre dans des états pareils pour un baiser qui ne se reproduira jamais (ou pas de sitôt en tout cas), je trouve ça un peu extrême. Mais Liv a vécu la même chose et cela lui donne quelques circonstances atténuantes.
Je préviens tout de même Thomas de faire attention la prochaine fois, tout le monde n‘est pas apte à garder un minimum de jugeote devant une telle révélation, malgré ce qu’il a pu dire pour sa défense. Il me dit qu’il fera attention, et je reprends la parole en disant que l’important est que sa relation avec Liv finisse par s’arranger. Il fera absolument tout pour, même si Liv est plutôt rancunière, ce qui promet de prendre du temps pour un début de réconciliation. J’hoche simplement la tête, avant de bifurquer dans le sujet et m’excuser, prenant la faute du baiser sur moi. Je sais que Thomas en a été l’instigateur, mais cela n’empêche pas que sans moi, sans mes paroles débiles, rien de tout cela ne serait arrivé. Je lui avoue que, si ce n’était pour lui, je n’aurais eu aucun remords à continuer, m’en fichant de sa femme. A présent, vu les circonstances, je comprends parfaitement que sa place est auprès de sa famille, peu importe combien cela me fait souffrir.
Il me remercie de ma compréhension, me trouvant adorable de m’excuser mais ne voyant pas où se situe mon égoïsme. J’arque légèrement un sourcil avant qu’il n’explique son point de vue ; mon geste de recul était une preuve du contraire justement. Je souris légèrement, sans pour autant lui donner totalement raison. Je sais qu’à l’intérieur je suis un égoïste, il n’y a bien que pour lui ou pour Nathan que je fais des efforts. Et encore, il peut y avoir des limites. Thomas me reprend la main, et me rappelle qu’il faut être deux pour s’embrasser, d’ailleurs puisqu’il a fait le premier pas, il considère être davantage fautif. Les yeux baissés sur nos mains liées, j’hoche doucement la tête, un peu remué par tout ça. Il me remercie puis dépose un nouveau baiser sur mes doigts. Ni tenant plus, je tire sa main vers moi avant de la relâcher et de le prendre dans mes bras. Impulsivement. Ça en devenait vital. Je le garde un long instant serré contre moi, puis desserre mon étreinte.
— Pardon, j’en avais besoin, murmurais-je en m’écartant pour de bon.
Je lui offre un sourire, et sa visite se termine quelques minutes plus tard, avec encore une petite discussion banale cette fois-ci, pour clore cette rencontre. Et tout va bien. Une fois que Thomas est parti, je garde bien entendu Sven dans mes bras pour me reposer. Je suis serein après cette entrevue, comme je l’avais prévu. Rien ne s’est mal passé, comme quoi c’est possible.
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