Dans l’entreprise ces dernières semaines, j’avais énormément entendu parlé d’un possible gala organisé par l’entreprise justement, afin de faire connaitre forcément un peu plus cette dernière et montrer qu’elle fait de très bonnes actions au quotidien, mais aussi pour la bonne cause car ça reste un gala de charité, donc une œuvre caritative. Je dois avouer que l’idée était plaisante et intéressante mais ce n’est pas vraiment à moi de prendre cette décision, mais au big boss de l’entreprise c’est-à-dire le PDG, chose que je n’étais pas pour le moment. En parlant de ce dernier, il venait de faire son entrée dans mon bureau et je me leva de mon siège afin de lui serrer la main en bonne et due forme. Je lui fis signe de prendre une chaise bien que ce soit le boss, mais juste par habitude et politesse, après tout ça reste mon bureau. Nous étions relativement proche, ou plutôt nous entretenions une très bonne relation lui et moi. Il me regarda en entrelaçant ses mains
- Écoute Antoine, je suis ici tout d’abord pour te féliciter de ton boulot …
J’étais très touché de sa venue dans mon bureau pour me faire ce genre de compliment, car c’est plutôt rare. Dans les directions, c’est souvent l’inverse qui se passe : lorsqu’on fait mal notre travail, on vient nous voir et nous tape sur les doigts, mais quand on fait du bon travail il y a plus personne pour venir te féliciter. Mais c’était quelqu’un de droit et de juste et il sait hausser la voix quand ça ne va pas, tout comme venir comme il le fait en ce moment même pour louer mes prouesses
- Et pour la peine je voudrais te récompenser. Ce qui m’emmène à mon deuxième sujet. Tu as du entendre parler d’un gala de charité qu’on pensait organiser. Et bien ce gala aura bien lieu, et tu seras la tête d’affiche de celui-ci.
Je n’en revenais pas, et je me demandais même si j’avais bien entendu, ou si je ne rêvais pas tout simplement. Non tout cela était réel, et j’avais bien entendu les paroles sortir de la bouche de mon patron qui me regardait avec un grand sourire. J’étais ému, pas au point des larmes, mais ému tout de même car pour moi c’est un honneur de faire partie de ce genre de chose extra-professionnelle
- Waouh je suis surpris. Merci, merci et encore merci.
J’étais tout fou à présent, je passais par plusieurs ressentiments et c’était bizarre bien qu’agréable. Mais qui disait gala de charité, disait forcément association, alors directement j’avais une unique requête à demander - Par contre forcément, tous les dons seront reversés à une association. Je peux la choisir ?
Le boss me regarda avec un grand sourire et me fit signe de la tête qu’il n’y avait évidemment aucun souci. Je savais donc pertinemment que j’allais choisir une association qui se bat pour trouver un remède au cancer. Certes je suis très borné et je milite que pour ces associations en rapport avec le cancer, mais c’est parce que je me sens concerné tout simplement. Peut-être est-ce égoïste de ma part de ne pas voir plus loin que cela, mais je ne comptais pas changer ma façon de faire car je pars du principe qu’il vaut mieux être à fond derrière une association en particulier, plutôt que pas vraiment concerné et actifs mais dans plusieurs associations, ou encore pire dans aucune. Donc non je n’ai pas de scrupule à toujours donner tout ce que je peux à la lutte contre le cancer.
Le patron se mit à sortir de mon bureau lorsque je lui annonça que l’association en question lutte contre le cancer. Il me fit un signe de tête et m’expliqua qu’il aimait le choix pour lequel j’ai opté car c’est un beau combat, et qu’il allait organiser tout ça et contacter l’association car le gala aurait lieu dans 2 semaines dans une villa à Pine Rivers et qu’il y aura du beau monde
2 semaines plus tard
C’était le soir même du gala dans lequel j’allais être la tête d’affiche. Lorsque mon patron est venu m’annoncer la nouvelle je n’avais pas réalisé l’ampleur de la chose, ni même la pression que ça mettait sur mes épaules, mais aujourd’hui je pouvais voir tout l’enjeu qu’il y avait, ainsi que cette pression assommantes qui me tombait dessus. Je m’habillais dans mon plus beau costume. Je détestais m’habiller comme un prince, j’aimais juste être bien habillé, mais là je n’avais pas le choix puisque c’était pour la bonne cause. J’avais refusé la limousine que m’avait proposée le patron afin de garder ce cachet pour l’association et je suis allé là-bas avec ma propre voiture.
Une fois arrivée un serveur me donna une coupe de champagne et alors que je rentrais dans la villa, tout le monde m’applaudit et me cria de faire un petit discours. MERDE ! Le discours j’avais totalement oublié, je devais improviser. J’espérais juste ne pas être ridicule. Un silence de cathédrale régnait dans la salle afin que je puisse faire mon discours et qu’il soit audible par tous. J’avais ma coupe dans la main comme toutes les personnes conviés qui étaient dans la salle et je pris la parole
- Bonsoir à tous et merci d’être là parmi nous c’est un honneur. J’espère que vous allez tous passer une bonne soirée ici et surtout ne pas oublier ce pourquoi nous sommes tous réunis ce soir ici. Le cancer est une maladie qui touche énormément de personnes dans le monde et de tout âge. Nous devons faire notre maximum pour trouver un moyen de contrer cette maladie, qui pourrait vous toucher, ou vos enfants, ou me toucher. Donc je vous en prie n’oubliez pas de faire le nécessaire. Je compte sur vous et les malades comptent aussi sur vous.
Sur ces belles paroles je me retira doucement et un léger silence se fit ressentir avant un tonnerre d’applaudissement qui me fit chaud au cœur. J’espérais secrètement que Jake soit fier de moi en ce moment même. - Santé !
Je leva mon verre suivi de tous les autres et je pris une gorgée avant de me diriger à l’extérieur vers le jardin afin de prendre un peu l’air libre
En tant que rédactrice en chef, je ne me dois que de coordonner mes rédacteurs alors qu'ils vont sur le terrain faire leur article, mais je tenais à couvrir moi-même cet événement. Je veux rencontrer les gens de cette ville et m'en faire une idée, qu'ils se fassent une idée de moi également. Je veux faire de bonnes impressions. C'est mon premier gala sans Scott et c'est avant tout lui que je veux impressionner. J'ai mis ma plus belle robe et escarpins ainsi que le plus chaleureux des sourires. J'ai maquillé mes lèvres d'un rouge flambloyant et je suis prête.
Dans le taxi, je sors mon portable et révise mes notes sur la compagnie et l'hôte. Pourquoi le PDG choisit un homme si jeune pour être la tête d'affiche de cette soirée caritative? Antoine Blair est son nom. Il pique ma curiosité et recherche ce que je peux sur lui. En quelques minutes, je connais déjà son éducation, sa famille, la mort de son frère et son ascension au sommet de la compagnie financière. Je regarde quelques photos pour pouvoir bien le reconnaître lors de la soirée.
Je fais mon entrée au gala et j'ai du retard. Je ne suis jamais en retard et je hais ce sentiment. Le taxi me dépose à l'entrée de la villa et je me fais le plus silencieuse possible en passant la porte. Du champagne m'est immédiatement offert, mais la dernière coupe m'est volée par un grand homme applaudi par les invités. Il ne m'a pas vu du tout et continue sa route vers l'avant de la salle comme les invités réclame un discours. Le silence plane maintenant dans la pièce et j'en profite pour analyser les lieux.
Le service est bon, je me suis fait offrir immédiatement une autre flute de champagne. La musique, avant de se taire, est jouée par un petit orchestre adorable et talentueux. La décoration est sublime et lumineuse. L'organisation est parfaite. Le seul problème est la chaleur planante dans la pièce. Est-ce juste ma nervosité de retourner sur le terrain, mon retard ou il fait sincèrement chaud à l'intérieur?
Je prends une gorgée du liquide doré et m'avance près de l'homme qui semble nerveux. Je l'observe attentivement, mais je m'arrête lorsque mon jugement est voilé par sa beauté. Je n'ai pas besoin de distractions, mais la maturité de ses traits m'inspire une grande confiance. C'est probablement ce qui l'a propulsé au sommet de l'entreprise. Je cesse mes suppositions et écoute ses paroles.
« Bonsoir à tous et merci d’être là parmi nous c’est un honneur. J’espère que vous allez tous passer une bonne soirée ici et surtout ne pas oublier ce pourquoi nous sommes tous réunis ce soir ici. Le cancer est une maladie qui touche énormément de personnes dans le monde et de tout âge. Nous devons faire notre maximum pour trouver un moyen de contrer cette maladie, qui pourrait vous toucher, ou vos enfants, ou me toucher. Donc je vous en prie n’oubliez pas de faire le nécessaire. Je compte sur vous et les malades comptent aussi sur vous. »
Suite à son discours, il se retire alors qu'une pluie d'applaudissements retentit.
« Santé! »
Il lève son verre et la foulée l'imite, moi comprise. Il boit dans son verre et quand la foule reprend le cours de leurs conversations, il quitte la pièce. Je le regarde partir. Mais où va-t-il? C'est sa soirée, alors pourquoi fuit-il les honneurs?
Je vide ma flute de champagne, agrippe ma robe et le suis d'un pas décidé. Je me retrouve à l'extérieur dans le jardin.
Je laisse tomber ma robe et avance doucement vers lui. Je le regarde toujours. Observer les gens fait partie de mon métier, mais M.Blair est un sujet particulier... Intéressant plutôt.
« Quelle est l'émotion qui vous habitait lors de votre discours? »
Je brise la glace alors que j'arrive à son niveau. Nos regards se croisent et je lui souris, du sourire chaleureux que je porte toujours sur mes lèvres pour mes entrevues. Maintenant que j'ai son attention, je dois faire preuve d'entregent.
« Je suis désolée, je m'appelle Clara, Clara Martin. »
Je lui tend la main avec impatience de sentir quel type d'homme il est. Une poignée de main révèle beaucoup sur les gens.
« J'ai adoré votre discours. Je suis enchantée de vous rencontrer. »
Une fois à l’extérieur, je respirais l’air frais et en profitant pour admirer la propriété qui était vraiment magnifique, et qui bien entendu donnait envie à n’importe qui et ce même si je ne suis pas bling bling je ne dirais pas non si mon boss me donne cette villa comme cadeau pour mon bon travail. J’avais décidé de sortir m’isoler un peu dans un premier temps parce qu’il y avait beaucoup de monde et que tout ce monde crée énormément de chaleur et que j’avais besoin de fraicheur un petit peu après ce discours, mais aussi parce que je voulais éviter un maximum les questions des journalistes. Déjà qu’ils allaient surement me poser les mêmes questions maintes et maintes fois. Au lieu de tous se réunir et me poser des questions différentes tous ensemble, non ils préfèrent prendre à part en pensant avoir l’exclusivité, et poser les mêmes questions que les autres précédemment et qu’est-ce que cela peut être agaçant. Mais ce soir je suis la tête de gondole du gala et je représente entre guillemets l’association donc je me dois d’être irréprochable. Alors que je suis dans mes pensées et que je regarde au loin dans la pénombre, j’entends une douce voix m’interrompre
- Quelle est l'émotion qui vous habitait lors de votre discours?
Mais rapidement la douce voix m’agace, non pas qu’elle est désagréable, mais la question me met dans une impasse de laquelle je dois me débrouiller d’échapper, puisque je ne vais pas expliquer les vrais raisons de mon émotion lors de ce discours, bien que la jeune femme ait une voix très séduisante. Je tourne la tête légèrement pour voir à mes côtés une jolie blonde toute bien habillé et il faut le dire avec des formes relativement avantageuses pour elle, mais son atout je trouve, c’est clairement son visage qui est juste à croquer, mais je ne suis pas venu ici pour me caser ou quelques choses comme ça et d’ailleurs j’avais autre chose en tête au niveau femme et cela tenait en un seul prénom : Cassandra. Mais malgré tout je ne peux pas nier que le sourire qu’elle vient de me lancer est très charmeur, alors je décide de la regarder avec mes beaux yeux bleus avec un brin de curiosité et d’envie, et je lui rends son sourire en lui faisant un de mes plus beaux.
- Je suis désolée, je m'appelle Clara, Clara Martin.
Elle me tend sa main pour que je la lui serre mais sur le coup j’attends un peu en continuant à la regarder avec beaucoup d’insistance, et toujours ce même sourire charmeur sur mon visage
- J'ai adoré votre discours. Je suis enchantée de vous rencontrer.
Ce petit jeu de regard avait je pense suffisamment durer alors je lui saisis la main avec envie et détermination afin de la lui serrer, mais j’ai fait attention de manière a ne pas lui faire mal. Seulement si je lui donne une main molle à serrer ce n’est pas respectueux dans un premier temps et ça montre qu’on pas vraiment motivé et intéressé par la cause à défendre hors moi je le suis
- Je suis Antoine Blair. Merci pour le compliment ça me touche franchement. Tous le plaisir et pour moi en revanche
Je ris doucement tout en la regardant dans les yeux de nouveau et en lâchant sa main
- L’émotion ? Je ne sais pas, c’est une cause relativement causante et touchante je trouve. Une maladie aussi dévastatrice que le cancer ne devrait pas exister selon moi, donc je suppose que ça vient de là. Et vous, que faîtes-vous ici ? Vous êtes de l’entreprise ? Parce que si c’est le cas je ne vous ai jamais rencontré avant malheureusement
Ce n'est pas sans surprise que le jeune homme se retourne vers moi. Il semble quelque peu froid avant qu'il ne pose finalement les yeux sur moi. Un sourit naît sur ses lèvres en plongeant son regard dans le mien. Il est très charmeur et le sait bien. Son sourire ne fait que croître sur ses lèvres, alors que le mien devient de plus en plus sincère. Il me regarde longuement avant de prendre la main que je lui tends. Au lieu de la serrer, il me la saisit avec assurance et tendresse. Aussi petite que cette attention l'ait été, ce détail change complètement le ton de cette entrevue. Cet homme m'intrigue et je décide une approche plus amicale que journalistique à son égard.
- Je suis Antoine Blair. Merci pour le compliment ça me touche franchement. Tout le plaisir et pour moi en revanche.
Il rigole et ne quitte pas mes yeux du regard comme je ne quitte pas les siens. Il retire finalement sa main autour de la mienne et je tente un pas de plus dans sa direction. Je lui souris, puis finalement tourne le regard vers l'horizon. J'admire rapidement le jardin de la villa avant de renouer mon regard bleuté au sien.
- L’émotion ? Je ne sais pas, c’est une cause relativement causante et touchante je trouve. Une maladie aussi dévastatrice que le cancer ne devrait pas exister selon moi, donc je suppose que ça vient de là. Et vous, que faîtes-vous ici ? Vous êtes de l’entreprise ? Parce que si c’est le cas je ne vous ai jamais rencontré avant malheureusement.
Je rigole à son interrogation, une question n'attend pas l'autre. Ai-je semblé aussi agressive avec ma question? Je replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et humecte mes lèvres.
- Je suis ici pour passer une belle soirée, encourager une cause qui en vaut la peine, mais surtout pour rencontrer de nouvelles personnes. Jusqu'ici, je ne suis pas déçue. Toutefois, moi, je vous ai rencontré avant. Vous m'avez volé ma flute de champagne à l'intérieur.
Je rigole, alors que je le taquine. Je ne veux pas lui révéler mes véritables intentions derrière mon approche. Bien que je sois ici pour rédiger un article, je ne veux pas l'assommer de questions. Je réussirai à faire un article sur l'évènement en général sans avoir de véritable entrevue ou j'irai voir le président de l'entreprise plus tard.
Pour l'instant, je compte savourer ce moment et faire la connaissance de quelqu'un dans cette ville. Je compte lâcher prise et avoir du plaisir pour une fois.
Pendant que je la regardais dans les yeux j’étais sûr de moi, mais je ne m’attendais pas à croiser des yeux aussi perturbant que les miens. C’était comme si j’étais en train de faire front à mon double au féminin. Elle me souriait puis portait son attention sur la propriété de, et bien d’une personne dont je ne connaissais pas l’identité, mais à vrai dire ce n’est pas vraiment ce qui importait le plus que de savoir à qui appartient cette magnifique villa, ainsi que ce jardin et cette piscine creusé. Non le plus important c’était de faire des dons, et je savais pertinemment que tout le monde n’allait pas faire de dons, donc je devais être malin mais surtout fort et frappé juste afin de récolter le maximum de fonds et de toucher le maximum de personnes dans cette noble cause.
Mes pensées furent arrêtées par le petit rire charmeur et tendre de la jeune femme à la chevelure dorée, donc rapidement je reviens à moi-même si je puis dire, et je porte toute mon attention sur cette dernière qui était en train de passer sa main dans les cheveux afin de remettre sa mèche, ce petit tic qu’on la majorité des femmes, mais qui je trouve leur donne un petit charme supplémentaire, puis elle remue doucement ses lèvres certainement pour les humidifier un peu pour pouvoir prendre la parole je suppose.
- Je suis ici pour passer une belle soirée, encourager une cause qui en vaut la peine, mais surtout pour rencontrer de nouvelles personnes. Jusqu'ici, je ne suis pas déçue. Toutefois, moi, je vous ai rencontré avant. Vous m'avez volé ma flute de champagne à l'intérieur.
Je suis surpris par sa phrase dans son intégralité mais en particulier par la fin de celle-ci qui d’ailleurs ne manqua pas de me faire pouffer de rire car je n’avais pas compris en quoi je lui avais volé sa flute de champagne. Ou alors peut être que le serveur était venu vers moi et qu’elle se trouvait derrière au moment où je me suis servi, mais si c’est le cas je n’avais pas vraiment fait attention, et je bu une gorgée de cette fameuse flute que je lui avais dérobé sous le nez sans pour autant rompre ce contact visuel. Le sourire que j’avais sur mon visage était tel que je ne pouvais pas m’empêcher de plisser des yeux tant j’avais la banane comme on dit
- Vous m’excuserez alors de vous avoir grillé la priorité. Mais je dois avouer que cette flute est délicieuse *rire* j’espère que la vôtre le sera tout autant car ce serait vraiment dommage
Je décidais de me lâcher un peu et de décompresser en sa compagnie car elle semblait plutôt réceptive et généreuse. Je posa mon verre sur la table en verre qui se trouvait non loin de moi et je desserra légèrement ma cravate qui était vraiment trop serré à mon gout et qui m’empêchait d’être à l’aise
- Donc vous êtes ici pour découvrir du monde et passer une bonne soirée. Pourquoi ne pas aller en boite de nuit pour rencontrer des personnes ? Surtout qu’ici entre nous, il y a un tas de personnes qui font des manières et vous êtes plutôt mal tombées ma pauvre petite dame
Je la charriais déjà mais cela n’avait rien de méchant. D’ailleurs il ne fallait absolument pas qu’elle se braque et qu’elle prenne cela comme une insulte quand je lui parle de la boite de nuit. Par là je ne voulais pas dire qu’elle ne se respectait pas ou quoi. Enfin j’allais bien voir si elle avait compris ce que je venais de lui dire, mais la soirée en revanche ne pouvait pas mieux commencer
Son rire est ce qui me tire de mes pensées. Il est sincère et d'une grasse douceur mélodieuse. Je me sens soudainement complètement à l'aise. Peu importe que je vienne de rencontrer cet homme il n'y a que quelques minutes, il m'inspire confiance, mais il me fait surtout sourire. Cela en soi est quelque chose que j'avais du mal à exprimer de façon sincère depuis la mort de Scott. J'avais mon masque de journaliste, mais M. Blair a réussi à charmer la personne derrière le métier. C'est ce dont j'avais réussi à me cacher derrière depuis un an maintenant, mentant à tout le monde y compris moi-même.
Comme pour me taquiner en retour, il amène sa coupe à ses lèvres et goûte ce liquide doré. Ses yeux toujours profondément ancrés dans les miens. Il souriait derrière le verre et plissait des yeux sous cette fierté. Ses lèvres, humides de champagne, quittent la flute pour s'adresser à moi.
- Vous m’excuserez alors de vous avoir grillé la priorité. Mais je dois avouer que cette flute est délicieuse *rire* j’espère que la vôtre le sera tout autant car ce serait vraiment dommage.
Il rit à nouveau et je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure. Mon sourire croît malgré la pression de mes dents sur celle-ci. Non, mais quel jeu joue-t-il? Les hommes sont-ils tous ainsi ici? Il allume définitivement le feu qui brûlait jadis en moi, éveillant ma spontanéité.
Il pose sa coupe sur la table de verre située tout près de nous et amène ses mains à son collet. Je regarde ses longs doigts fins dénouer légèrement sa cravate. Ils ont de l'assurance, le parfait reflet de l'homme qui se trouve devant moi.
- Donc vous êtes ici pour découvrir du monde et passer une bonne soirée. Pourquoi ne pas aller en boite de nuit pour rencontrer des personnes ? Surtout qu’ici entre nous, il y a un tas de personnes qui font des manières et vous êtes plutôt mal tombées ma pauvre petite dame.
Je ris et le regarde avant de m'approcher de lui. S'il se mettait à l'aise, pourquoi ne pas faire de même? Je pose une main sur son épaule pour me tenir bien en équilibre et retire mon premier escarpin avant de faire la même chose avec le second. Bien que j'aie perdu quelques pouces, je suis infiniment plus confortable maintenant et je ne peux m'empêcher de soupirer de plaisir lors du contact plat de mes pieds nus contre le sol.
- Pourquoi ne pas aller en boîte de nuit? Vous avez la réponse devant vous... Je déteste porter ce type de chaussures. *rire* Ce n'est pas tout à fait ma scène, j'ai passé les folles années de ma vie. Je suis aussi nouvelle dans le coin, donc je ne connais pas les coins uppés, ni la population. En toute honnêteté M. Blair, c'est justement dans ce type d'évènement que l'on découvre l'authenticité de chacun.
Je me rapproche de lui et lui pointe du menton la maison pour que nous regardions la même chose.
- Vous voyez cette dame devant la fenêtre? Elle ne sourit pas. Elle se caresse le visage de la main pour que l'on remarque la bijouterie entière qu'elle porte. Elle se pince les lèvres, car soit elle a mangé quelque chose de sur soit elle juge. Je ne crois pas qu'elle sera très généreuse à la cause, elle semble aimer trop l'argent pour ça. Du coup, elle se fait des manières. En revanche, il y a des personnes, comme vous, qui sont sincères et déterminés à ce que leur don tente de changer les choses pour ceux qui en ont besoin. Donc, je crois candidement que je ne suis pas mal tombée, non... Après tout, c'est avec vous que je parle et pas avec cette dame.
Je remarquai rapidement que cette dernière se mordait doucement la lèvre inférieure, l’avais-je charmé ? Je l’ignore et c’est vraiment trop tôt pour le dire mais il est vrai que sa compagnie me fait du bien et me soulage énormément. C’est d’ailleurs pour cela que je n’y peux rien et que je ne peux pas enlever ce grand sourire de mon visage. Autant au début oui je m’amusais à sourire, mais maintenant ce n’était plus le cas et je rigolais car la jeune femme qui était en face de moi me faisait sourire tout simplement et j’aime ce ressenti de bonheur. Après que j’eu fini de m’exprimer sur le pourquoi était-elle à ce gala qui pourrait être ennuyeux pour certains dont éventuellement elle, cette dernière s’approcha de moi et posa une main sur mon épaule afin d’enlever son premier escarpin, puis elle fit de même avec l’autre. Effectivement une fois sans ces ajouts elle ne paraissait pas plus grande qu’un « Minimoys » ce qui me valut un petit rire taquin à ce propos mais je ne la chambrais pas … enfin pas maintenant, ça ne saurait venir me connaissant. Lorsqu’elle enleva ses petits escarpins, celle-ci eut la réaction typique des jeunes femmes lorsqu’elles reposent le pied au sol, c’est-à-dire un soupir de soulagement afin de montrer à quel point elle était mieux ainsi et cela me fit exploser de rire surtout au vue de la tête qu’elle faisait après les avoir enlevé. C’était comme si il n’y avait rien de mieux dans le monde que cette sensation et cela m’amusait beaucoup. A vrai dire, à ce propos je comprenais que très peu les femmes. Pourquoi mettre des chaussures dans lesquelles elles ne sont pas à l’aise. C’est relativement sadomasochiste de faire des choses comme ça. Elles maltraitent leur pieds et savent pertinemment qu’elles sont plus à l’aise autrement mais non elles continuent tout de même à les mettre. Oui la femme est un spécimen très compliqué, mais malgré tout que serions-nous sans elles ? Car derrière chaque grand homme il y a une femme extraordinaire. - Pourquoi ne pas aller en boîte de nuit? Vous avez la réponse devant vous... Je déteste porter ce type de chaussures. Ce n'est pas tout à fait ma scène, j'ai passé les folles années de ma vie. Je suis aussi nouvelle dans le coin, donc je ne connais pas les coins uppés, ni la population. En toute honnêteté M. Blair, c'est justement dans ce type d'évènement que l'on découvre l'authenticité de chacun.
En plein milieu de sa phrase elle rigola et je ne pouvais toujours pas enlever ce satané sourire de mon visage et je rigolais avec elle. Puis elle m’attrape le menton avec ses petits doigts tout fin, et me tourne la tête en direction de la fenêtre ou se trouve une femme typiquement « bling bling »
- Vous voyez cette dame devant la fenêtre? Elle ne sourit pas. Elle se caresse le visage de la main pour que l'on remarque la bijouterie entière qu'elle porte. Elle se pince les lèvres, car soit elle a mangé quelque chose de sur soit elle juge. Je ne crois pas qu'elle sera très généreuse à la cause, elle semble aimer trop l'argent pour ça. Du coup, elle se fait des manières. En revanche, il y a des personnes, comme vous, qui sont sincères et déterminés à ce que leur don tente de changer les choses pour ceux qui en ont besoin. Donc, je crois candidement que je ne suis pas mal tombée, non... Après tout, c'est avec vous que je parle et pas avec cette dame.
J’étais réellement flatté par son discours et je pense même avoir dû rougir pendant un cours laps de temps car c’est touchant d’entendre des choses comme ça de la bouche d’une inconnu et qui de plus était vrai. Elle ne me connaissait pas mais c’était comme si au fond elle me connaissait depuis toujours
- Merci c’est vraiment gentil de votre part de dire ce genre de choses, et je ne suis pas perdant aux changes non plus vous savez. Votre compagnie est plus qu’appréciable. J’ignore qu’elle est votre vocation, mais je vous trouve beaucoup plus intéressante que tous ses journalistes qui sont là comme des vautours attendant mon retour afin de m’interroger sur tout, pour ensuite modifier un bout de ma phrase pour en faire un titre choc. Voyez-vous au début je pensais que votre venue était pour cela, pour me piéger, mais je me suis trompé et j’en suis ravie. Appelez-moi Antoine par la même occasion
Je lui fis un petit signe de la tête approbateur ainsi qu’un petit sourire puis je repris la parole - Ah oui au fait … éviter d’enlever vos chaussures ainsi, j’ai cru vous perdre de vue tout à coup
J’explosai de rire surtout au vue de son visage. Je pouvais dire qu’elle ne s’y attendait pas à ça mais je pense qu’elle l’a bien pris
Je retire délicatement mes doigts de son menton. J'ai été prise d'une spontanéité qui m'étonne énormément. Je ne voulais pas le brusquer en m'imissant dans sa bulle. Je le vois rougir et je ne sais pas si c'est le contact de ma peau contre la sienne ou le compliment que je venais de lui faire. C'était indéniablement charmant qu'importe la raison.
Je me recule d'un pas pour regagner une distance convenable entre nous, mais je ne peux m'empêcher de sourire à nouveau. Non, mais qu'a cet homme pour me faire agir comme l'adolescente que j'étais jadis? Pour ce soir, mes plaies semblent cicatrisées et si ce n'est que pour durer une nuit, je tiens à ce qu'elle ne se termine jamais.
Je pose mes yeux dans les siens, alors qu'il souriait toujours. Je me pose sincèrement la question si cet homme sourit toujours ainsi. Mais je réfléchis à ce que j'ai lu sur lui, sa vie et la perte de son frère. Il mérite amplement toute la joie du monde. Perdre quelqu'un de cher est comme si on perdait une partie de soi-même en même temps, un sentiment que je ne peux que très bien comprendre. Mon esprit à le malheur de penser à Scott et mon cœur se sent horriblement seul. Moi qui pensait avec mes plaies cicatrisées pour une fois.
- Merci c’est vraiment gentil de votre part de dire ce genre de choses, et je ne suis pas perdant aux changes non plus vous savez. Votre compagnie est plus qu’appréciable. J’ignore qu’elle est votre vocation, mais je vous trouve beaucoup plus intéressante que tous ses journalistes qui sont là comme des vautours attendant mon retour afin de m’interroger sur tout, pour ensuite modifier un bout de ma phrase pour en faire un titre choc. Voyez-vous au début je pensais que votre venue était pour cela, pour me piéger, mais je me suis trompé et j’en suis ravi. Appelez-moi Antoine par la même occasion.
Je ne peux m'empêcher de rire. Tellement de choses me sont passés par la tête alors qu'il parlait, j'en ai perdu quelques bouts de son discours. D'abord, il a fermé les plaies ouvertes de mon cœur que par ses deux premières phrases en me faisant tourner le regard tellement la chaleur me montait aux joues. Puis, j'ai été prise de panique lorsqu'il a semblé me piéger. Je suis journaliste en effet, je ne peux pas le nier. Toutefois, je ne donne pas à ce type de pratiques scandaleuses. Elle traîne dans la boue la vraie essence du métier. Il n'a pas pu être tout faux. Je n'aurai jamais tenter de le piéger. Pourquoi l'aurais-je fait? C'est une charité, pas une enquête de paradis fiscaux. Voilà ce qui me fait rire. Il me complimente à nouveau. Antoine.
Il me fait un petit signe de la tête en souriant. Je suis sûre qu'il ne sait même pas à quel point il est charmant. Je ne peux m'empêcher de lui sourire en retour et de bouger la tête de gauche à droite. Pourquoi? Je ne le sais pas.
- Ah oui au fait … éviter d’enlever vos chaussures ainsi, j’ai cru vous perdre de vue tout à coup.
J'avais raison de nier de la tête. Il a osé?! Je tourne le regard sur le côté jouant les offensées, mais je me mords la lèvre terriblement fort pour ne pas rire. Je pose à nouveau mon regard sur lui en arquant un sourcil et pincant mes lèvres.
Clairement, indéniablement, il rit de moi. Non, il explose de rire. Une chose est sûre, je ne m'y attendais pas. Je le regarde bouche bée, les sourcils hauts. Je n'ai qu'une chose à lui rétorquer aussi ringard que ça sonne.
- Tu sais comme on dit, dans les petits pots, les meilleurs onguents.
Je lui dis ça comme ça sort et je lui tourne le dos pour marcher plus loin dans le jardin. La chaleur règne toujours en moi. Je prends de grandes inspirations, mais je ne trouve comme solution que de lever ma robe. Je m'assieds au bord de la piscine et y plonge mes pieds en posant mes souliers à mes côtés. La fraîcheur de l'eau, s'élevant à mes mollets, contre de ma peau est exactement la caresse que j'avais besoin pour reprendre mes esprits. Je tourne la tête vers Antoine et tape la céramique à mes côtés pour l'inviter.
Alors que je lui parlais je pouvais voir qu’elle me regardait avec énormément d’attention et même elle avait un petit tic bien à elle qui consistait à bouger la tête d’un côté puis de l’autre et cela elle le faisait énormément et je dois avouer que bien que ce ne soit certainement pas voulu, je trouvais cela charmeur et très mignon. Mais qu'est ce qu’elle était en train de me faire au juste ? Non je n’oubliais pas Cassandra puisque pour moi c’est une évidence et je veux être avec elle, mais pour la première fois de ma vie je ne serais pas contre un plan d’un soir ou plutôt une belle nuit avec pourquoi pas de bisou à la clé. Je ne comprenais plus rien et j’étais totalement charmé par cette femme. Pas au même niveau que Cassandra c’est une certitude, mais je ne sais pas ses lèvres m’attiraient énormément. Peut-être que si je l’aurais rencontré avant la jolie brune, l’histoire aurait été différente mais je ne voulais pas y penser et à vrai dire je ne ressens pas le même besoin d’être proche avec Clara que ça a pu être le cas lors de ma rencontre avec Cassandra.
Elle rigolait à mes âneries et me charmait de plus en plus dans sa manière de faire les choses. Est-ce que j’allais me laisser aller ne serait-ce qu’un soir ? Allait-elle me faire craquer ? Pour la première fois de ma vie je n’étais plus vraiment sûr de moi et de ce que je devais faire. Mes idées se perturbaient et me ramenaient toujours à la même personne : Cassandra. Mais d’un autre côté il y avait la jolie Clara qui je dois l’avouer était en train de me faire sentir très bien dans cette soirée ou il y trop de beaux mondes pour moi. Trop de personnes huppés, trop de gratin et du haut du panier. Je pense d’ailleurs que c’est une des raisons pour laquelle je m’entends bien avec Clara.
Après ma petite taquinerie à propos de sa petite taille, cette dernière tourne la tête pour faire je ne sais quoi, peut être me faire culpabiliser, mais je suis tellement dans mon sourire que je n’y porte que très peu d’attention d’autant plus que très rapidement elle me refait face en se mordant la lèvre sans me lâcher du regard ce qui me pousse à me dire qu’elle a bien pris mon petit pic et cela me charme d’autant puis elle ouvre la bouche en grand certainement choqué de ce que je lui avais dit et cela me fit rire davantage
- Tu sais comme on dit, dans les petits pots, les meilleurs onguents.
Elle tourne rapidement les talons et s’évade un peu plus loin dans le jardin en restant malgré tout relativement proche. C’était comme si on était deux aimants. En marchant elle se met à lever sa robe un peu comme le ferait une princesse à la Cendrillon ce qui ne m’échappe pas et me fait pouffer de rire même je dirais. Une fois arrivée près de la piscine, la jolie blonde pose ses escarpins sur les dalles, et s’assied au bord de cette dernière en y plongeant ses pieds. Elle tourne légèrement la tête et tout en tapant sur les dalles, me fait un sourire afin de me signifier de l’accompagner pour continuer à parler - Si tu t'assieds, on sera au même niveau.
Je souffla un rire à l’entendre parler et elle comprenait mon humour ce que j’appréciais par-dessus tout car je ne voulais rien de plus que passer un bon moment en sa compagnie. Je la regarda dans ses yeux bleu, et je m’assieds à côté d’elle mais un peu plus reculé afin de ne pas avoir les pieds dans l’eau car je suis en costume et chaussure à talonnette tout de même donc c’est moins pratique pour tremper ses pieds comme le faisait madame. Je posa ma main dans son dos doucement tout en souriant
- Je dirais plutôt que tout ce qui est petit est mignon moi tu vois. Mais tout est une question de point de vue. Parle-moi un peu de toi Clara, je veux en savoir plus à propos de toi
Il n'a pas hésité à exhausser mon désir, ce que me plaît énormément. Il s'assied près de moi, prenant bien soin de ne pas trop s'approcher du bord et ainsi mouiller son complet. Je patauge mes pieds dans l'eau en jouissant des caresses des vagues contre ma peau jusqu'à ce qu'une autre caresse me prenne par surprise.
Je sens sa main délicatement se glisser dans mon dos pour s'arrêter au niveau de mes reins. Je fige instantanément. Ce n'est pas que ce contact m'importune, tout au contraire. Je suis même extrêmement surprise que je frissonne autant. Cela me fait penser à ce qui m'a fait tomber amoureuse de Scott. Sa main dans mon dos, la chaleur, le confort et la sécurité qu'elle m'avait procurée lors de notre première sortie dans un gala comme celui-ci. J'avais su à cet instant que c'était l'homme de ma vie. Alors pourquoi mon corps réagit de la sorte face à un inconnu? Il est vrai que je suis seule depuis un long moment maintenant, peut-être est-ce seulement le contact physique masculin qui éveille en moi un désir?
Je tourne les yeux vers lui et le regarde alors qu'il s'apprête à me parler. Ça fait plus d'un an que je n'ai pas regarder un homme que je le fais avec lui. Ce n'est pas sa beauté qui me frappe, c'est ce qu'il dégage, son aura, bien qu'il soit loin de me laisser indifférente avec ses magnifiques traits malgré tout. Décidément, je devrai m'y habituer si cette ville est remplie de personnes comme lui. Ce dont je suis certaine, c'est que je ne rencontrerai personne d'autre comme lui dans cette soirée. Principalement, car maintenant je ne veux pas la passer avec personne d'autre.
- Je dirais plutôt que tout ce qui est petit est mignon moi tu vois. Mais tout est une question de point de vue. Parle-moi un peu de toi Clara, je veux en savoir plus à propos de toi.
Ce qu'il me dit me faire rougir et je tourne le regard à nouveau vers mes jambes qui se balancent dans la piscine. Encore une fois, je suis surprise, ce qui n'est pas un sentiment nouveau que me crée cet homme. Il ne cesse pas de le faire. Mais que peut-il bien vouloir savoir sur moi?
- Je ne suis pas quelqu'un de très intéressante j'en ai peur... Je viens de Londres, je viens d'arriver à Brisbane pour mon emploi. Mes parents m'ont fait voyagé le monde depuis que je suis toute jeune et à 21 ans, j'ai décidé que je voulais m'établir au États-Unis. J'y ai vécu pendant trois ans et j'ai adoré chaque instant. J'étais indépendante, autonome, je réalisais mes rêves. J'avais établie toute ma vie devant moi avant que...
Je m'arrête là. Je ne sais pas quand je m'étais emportée pour être aussi ouverte à partager ma vie personnelle dans mon discours, mais je ne voulais pas en parler. Du moins, je ne voulais pas en parler en détail.
Après un profond soupir, je pose mon regard à nouveau sur l'homme à mes côtés. Je dois conclure ce que j'ai commencé à dire. Je me décide de le faire simplement et honnêtement avant de l'interpeller à son tour sur une note plus enjouée.
- J'ai perdu quelqu'un de très cher et je suis ici pour repartir à zéro. Et toi? Qui est Antoine Blair?
Alors que je viens de poser ma main sur son dos et que je commence à la descendre au niveau de ses reins, je me demande vraiment ce qu’il me prend pour agir ainsi et être tactile à ce point. Ce n’est pas dans mes habitudes de faire des choses comme ça et encore plus lorsque cela concerne une femme. Je voulais enlever ma main de son corps mais par je ne sais quel moyen cela m’était totalement impossible et la seule chose à laquelle je pensais était le frisson qui avait parcouru mon corps lorsqu’elle avait posé sa main sur mon menton. Je ne voulais qu’une seule chose au fond de moi c’était qu’elle le refasse une fois de plus. Au fond j’étais en train de me haïr de toutes mes forces pour mon comportement à son égard, mais d’un autre côté je voulais profiter de ma soirée et la passer en bonne compagnie, et elle faisait partie de cette bonne compagnie. A vrai dire je sais pertinemment que je ne pourrais pas trouver une personne dans ce gala avec qui je vais pouvoir me lâcher comme cela était le cas en ce moment avec elle. Et d’ailleurs je me lâchais peut être même un peu trop. En ce moment même elle me regardait et j’étais totalement captivé par une seule chose : sa paire de sein ? Non absolument pas ! Son visage angélique et tout particulièrement ses yeux que je trouvais magnifique et dans lesquels il était si plaisant de s’y perdre.
Après que je me sois adressé à elle, Clara tourne la tête et n’ose plus me défier du regard, préférant regarder l’eau bleu turquoise de la piscine qui resplendit à l’aide des lumières installés dedans. Alors qu’elle est omni bullé par ce qu’il se passe devant elle et non derrière, je lève doucement la tête afin de regarder les étoiles en pensant à Jake, mais aussi pour regarder cette pluie d’étoile et en espérant surtout voir une étoile filante car c’est toujours quelque chose de spécial. Puis j’entendis le son de sa douce voix mélodieuse
- Je ne suis pas quelqu'un de très intéressante j'en ai peur... Je viens de Londres, je viens d'arriver à Brisbane pour mon emploi. Mes parents m'ont fait voyagé le monde depuis que je suis toute jeune et à 21 ans, j'ai décidé que je voulais m'établir au États-Unis. J'y ai vécu pendant trois ans et j'ai adoré chaque instant. J'étais indépendante, autonome, je réalisais mes rêves. J'avais établie toute ma vie devant moi avant que...
Au début de sa phrase je soupire doucement tout en souriant car c’est bien un truc de fille ça. Dire qu’on est pas intéressante alors qu’au final on attend qu’une seule chose c’est qu’on essaye d’apprendre à nous connaitre. Ou alors c’était une sorte de message subliminale qui visait à me dire qu’elle n’appréciait pas plus que ça ma compagnie et donc qu’elle ne voulait pas que j’apprenne à mieux la connaitre. Allez savoir avec les femmes ….
Elle s’arrête en plein milieu de sa phrase et je sens que quelque chose ne va pas bien. Est-ce que je lui en avais trop demandé en lui proposant de me parler d’elle ? Je ne sais pas … peut être, bien qu’à vrai dire je ne lui avais pas dit de me parler des moments possiblement gênant ou douloureux. J’adorais ce qu’il se passait là-haut dans les cieux, mais ce qu’il se passait-là était plus important, car je la sentais pas au mieux de sa forme à ce moment précis et c’est pourquoi je recommença à porter mon regard sur elle, bien qu’elle ne veuille toujours pas me faire face. Elle se mit à soupirer légèrement et tourna sa tête afin de me regarder de nouveau. Je ne savais pas quoi faire … Devais je lui faire un sourire pour la rassurer ? Mais si elle prenait cela pour un manque de respect ou de tact ? J’étais perdu et de ce fait je me contenta uniquement de la regarder dans les yeux sans rien faire afin de ne pas l’influencer dans sa décision de m’en dire plus ou non, puis elle repris
- J'ai perdu quelqu'un de très cher et je suis ici pour repartir à zéro. Et toi? Qui est Antoine Blair?
A l’entente de ses paroles je me sentais mal pour elle alors je me contenta de lui caresser doucement le dos afin de je ne sais pas éventuellement la rassurer un petit peu et la faire se sentir mieux. Avec ma deuxième main je déchaussa ma première chaussure à talonnette puis ensuite la deuxième sans oublier d’enlever mes chaussettes. J’ôta ma main de son corps délicatement et je remonta le bout de mon blazer au niveau des genoux afin de pouvoir me rapprocher d’elle et tremper à mon tour les pieds dans l’eau tout en étant réellement à ses côtés. Mon bras droit était collé à son bras gauche et ce contact ne me déplaisait pas le moins du monde. Mes mains étaient posés sur les dalles et je regardais mes pieds, puis je détourna mon regard sur les siens avant de tourner la tête totalement afin de retrouver son sublime visage.
- Je suis désolé pour ce qui t’es arrivée en tout cas … et en ce qui me concerne, je suis français et j’ai quitté mon pays parce qu’il y a trop de con à mon gout et d’ailleurs peut être que j’en fais partie
Je rigolais doucement, et je disais ça aussi pour la faire rire et qu’elle a autre chose
- Hormis cela je ne pense pas qu’il y a grand-chose à dire sur moi et je pense que vous en savez déjà pas mal je me trompe ? En revanche tu as tout faux tu sais … tu es quelqu’un de très intéressant Clara
Je pensais vraiment ce que j’étais en train de lui dire et je la regardais dans les yeux avant de lever mon regard de nouveau vers les étoiles, afin de l’inviter à faire la même chose
- Et pour la personne que tu as perdue il suffit de regarder les étoiles et de se dire qu’il est là-haut à veiller sur toi.
Je regardais vers le ciel quand tout à coup une étoile filante transperça le décor
J'avais fait de mon mieux pour que le ton de notre conversation redevienne aussi enjoué et amusant qu'il l'avait été depuis le début. Malheureusement pour moi, même si mon ton feint que tout va bien, parler de Scott me bouleverse toujours tout autant qu'aux premiers jours. Il n'y aura pas un jour de ma vie où je ne souffrirai pas de sa perte, mais seulement ceux où je m'aurai habitué à cette douleur.
Alors que je feins un sourire plus pour me convaincre que l'homme à mes côtés, je sens sa main me caresser doucement le dos. Mon corps est parcouru de frissons. Ce geste est sincèrement la plus belle tendresse que mon corps ait subie depuis plus d'un an. Je ferme les yeux et me laisse emporter dans chacun des mouvements de sa main contre mon dos. Par moment, je crois même que je m'abstiens de respirer pour concentrer mes sens sur chacune de ses caresses. Je frémis sous son toucher, comme s'il éveillait chacun des nerfs en moi.
Je rouvre les yeux subitement lorsqu'Antoine rompt le contact. Je souris sous le picotement que la présence de sa main a laissé sur ma peau. Je me tourne pour l'observer. Il retire ses chaussures et roule ses pantalons pour joindre ses pieds aux miens dans la piscine.
Il s'était rapproché de moi, en étant réellement à mes côtés, réduisant à néant la distance entre nos corps. Nos épaules s'entrechoquent alors qu'il regarde ses pieds noyés dans cette eau merveilleusement illuminée. Les miens semblent si petits à ses côtés, ce qui me fait sourire légèrement avant de lever mon regard vers lui et plonger mes yeux dans les siens.
- Je suis désolé pour ce qui t’es arrivée en tout cas … et en ce qui me concerne, je suis français et j’ai quitté mon pays parce qu’il y a trop de con à mon gout et d’ailleurs peut être que j’en fais partie.
Je ris doucement face à son commentaire. Peut-être est-ce vrai. Je ne le sais pas. Pour ce que je vois de lui en ce moment et non pour ce que j'ai recherché sur lui, je peux affirmer qu'il ne me paraît pas pour un con. Il rigole à son tour.
- Hormis cela je ne pense pas qu’il y a grand-chose à dire sur moi et je pense que vous en savez déjà pas mal je me trompe ? En revanche tu as tout faux tu sais … tu es quelqu’un de très intéressant Clara.
Je ne peux pas m'empêcher de rougir et il m'est très dur de garder mes yeux dans les siens tellement son compliment me charme. Je suis ravie qu'il lève les yeux au ciel, mon regard se permet de suivre le sien vers la pluie d'étoiles que nous avons la chance de voir au-dessus de nous. Les étoiles ont toujours été quelque chose qui m'ont fascinée. Je me rappelle, alors que j'étais toute petite, je voulais devenir astronaute. En n'allant pas à l'école, cela à vite compliquer les choses et j'ai rapidement essayé de trouver d'autres façons de vouloir changer la planète.
- Et pour la personne que tu as perdue il suffit de regarder les étoiles et de se dire qu’il est là-haut à veiller sur toi.
Ces mots font littéralement arrêter mon cœur. Comment savait-il que je parlais à Scott comme à mon étoile? Avec tous mes voyages autour du monde, les pays changent, les langues changent, les cultures changent, les étoiles aussi, mais elles sont toujours présentes dans le ciel à la nuit tombée peu importe où je me trouve. Scott était mon étoile et je savais où la trouver tous les soirs. Tandis que moi sur la Terre, je suis une étoile perdue. Je pense que pour une fois, je me suis peut-être perdue, mais je ne suis définitivement pas seule.
Mon cœur se remet à battre lorsque je vois une étoile filante filer devant mes yeux. Je n'arrive pas à y croire. Je regarde Antoine qui est toujours fasciné par les étoiles avant de retourner mon attention à celles-ci. Elles m'émerveillent, mais je me ferme les yeux pour faire ainsi mon souhait.
J'inspire profondément en enlevant mes mains de mes cuisses pour les poser à mes côtés.
J'expire en souhaitant être heureuse ici, à Brisbane, et y faire mon chez moi. Je pose mes mains sur les dalles à mes côtés, mais ce n'est pas le froid de la céramique que sent ma main gauche, mais le contact chaleureux de la main d'Antoine.
Je baisse les yeux et y vois que la mienne est beaucoup plus petite avant de la retirer et la poser à nouveau sur mes jambes.
- Je suis désolée. J'étais émerveillée par l'étoile filante. Tu l'as vue?
Étrangement, pour une fois depuis beaucoup trop longtemps, je ne me sentais indéniablement plus seule et je savais, au plus profond de moi, que l'étoile venait d'exhausser mon souhait.
Dernière édition par Clara Martin le Mar 29 Mar 2016 - 12:47, édité 1 fois
C’est vrai qu’en France il y avait un tas de con comme dans de nombreux pays certes, mais là-bas c’était vraiment abusé le nombre de con que j’ai pu croiser. A vrai dire c’est à Paris que j’en ai rencontré le plus, car ceux-ci prennent le melon puisqu’ils habitent la capitale et se pensent les rois du monde. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à quitter la métropole parisienne puisque cela commençait à devenir invivable pour moi. Je ne supporte pas cette façon propre aux parisiens de s’autoproclamer au-dessus de tout le reste, des provinciaux en particuliers. Mais bon aujourd’hui cela était tout à fait différent à Brisbane. Je ne m’étais pas encore pris une seule fois la tête avec quelqu’un, j’ai certes eu un léger accrochage au début avec Liam, mais maintenant tout est arrangé et c’est simplement une mauvaise interprétation de ma part. De plus les femmes qui vivent ici, je ne sais pas pourquoi mais je les trouve beaucoup plus sympathique et digne de confiance et être en leur compagnie est agréable. Je ne pensais plus pouvoir dire ça mais j’aime bien retrouver cette complicité avec une femme. Il y avait d’abord eu Emily que j’ai croisé à la plage et la rencontrer a été incroyable pour moi puisque c’était la première personne du sexe opposé avec qui je conversais depuis longtemps et elle m’a mis à l’aise et m’a réconcilié sans le faire exprès avec moi-même et je l’aimais profondément mais uniquement en tant qu’ami. Après elle il y avait cette femme qui prend possession de toutes mes pensées et pour qui je n’ai d’yeux que pour elle : Cassandra. Elle est juste sublime et si parfaite à mon gout et au fond je n’attendais qu’une seule chose c’est de la revoir le plus tôt possible car sa présence me manquait déjà. Et enfin ma dernière rencontre en date … Clara avec qui je suis en ce moment même et qui je dois avouer, sa présence est très agréable et nous sommes sur la même longueur d’ondes. D’ailleurs alors que je venais de parler des cons et de la possibilité que j’en fasse partie, cette dernière rigola doucement et je vins à me demander pourquoi ce rire. Me trouvait-elle con ? Ou alors peut-être elle ne s’attendait pas à cette phrase de ma part ? Je ne sais pas, mais à vrai dire, à chaque fois que je dis cela tout le monde rigole car je le sors tout naturellement. Enfin je ne cherche pas vraiment à me pourrir le cerveau avec cela et je rigole avec elle afin de ne pas créer de malaise et de rire à mon tour de moi-même.
Après l’avoir complimenté, cette dernière se met légèrement à sourire et je regarde alors les étoiles afin de ne pas la mettre mal à l’aise car loin de là est mon but bien que cela soit très flatteur au final. Ou que je sois, je me retrouve souvent à regarder les étoiles afin de me vider l’esprit, de penser à Jake, à ce que pourrait être ma vie si je ne serais pas venu ici en Australie, ou si je n’aurais pas rencontré toutes ses personnes qui ont un impact positif sur ma vie. Il y a tant à dire, mais je suis fier de mes choix et de mon cercle d’ami que je me suis créé ici. L’Australie c’est de loin la meilleure chose qui me soit arrivée depuis des années et pour preuve je me retrouve là en tant que tête d’affiche lors d’un gala de charité et en compagnie d’une jolie jeune femme qui m’était inconnu il y a de cela une petite heure, mais avec qui je commence à très bien parler, à tel point que nous commençons à entrer dans les points intimes de la vie de chacun.
L’étoile filante qui venait de parcourir le ciel était vraiment fabuleuse et je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder puis de fermer les yeux afin de faire un vœu. Je ne comptais pas dire à Clara quel était mon souhait puisque cela voudrait dire qu’il ne se réalisera pas mais je peux vous le dire à vous. Ce que j’avais souhaité c’était de pouvoir construit une vie ici en Australie et surtout de trouver l’amour le vrai, celui qui rend votre vie plus belle au quotidien. Je ne pouvais pas dire si Cassandra allait être cette personne, mais ce que je sais c’est que je ressens pour elle quelque chose que je n’ai jamais eu l’occasion de ressentir de toute mon existence donc peut être que c’était ça le coup de foudre amoureux. Je l’espérais de tout cœur. Je suppose que de son côté la belle Clara avait elle aussi remarqué l’étoile filante et avait fait un vœu ou plutôt je l’espérais afin qu’elle puisse souhaiter quelque chose de positif pour elle car elle le mérite vraiment. Perdre quelqu’un que l’on aime ce n’est jamais facile et je parle en connaissance de cause. Je peux d’ailleurs l’entendre soupirer suffisamment fort et je sens ensuite le contact chaud de sa paume de main sur le dessus de la mienne. Elle garda le contact que quelques secondes mais cela était très agréable et pour une raison que j’ignore totalement cela ne me dérangeait pas et bien au contraire ça me plaisait énormément. Et donc rapidement elle enleva sa main de la mienne afin de la poser sur sa cuisse et de prendre la parole
- Je suis désolée. J'étais émerveillée par l'étoile filante. Tu l'as vue?
Son commentaire me fit doucement sourire et alors sans la regarder je me mordais la lèvre inférieure. Je comprenais qu’elle s’excuse car je fais exactement pareil quand je suis dans sa situation mais vraiment cela ne m’avait absolument pas dérangé. Je passa ma main dans mes cheveux et je passa ma langue sur mes lèvres instinctivement tout en la regardant avant de reprendre
- Ne t’excuses pas pour ça c’est rien vraiment … et puis je t’ai piqué ta coupe de champagne alors tu peux me faire ce que tu veux *rire* Oui je l’ai vue et elle était vraiment magnifique
Je voulu poser ma main sur ma cuisse mais notre proximité fit que je posa ma main sur sa cuisse à elle et lorsqu’au lieu de sentir sur la paume de ma main le contact de mon pantalon, je sentis le contact direct avec la peau douce de la jeune femme je commença dans un premier temps à rougir, puis j’enleva ma main à retardement en la posant sur mon visage accompagné de l’autre afin de me cacher relativement honteux de moi
- Je … je suis sincèrement désolé pour ça Clara
Antoine ou l’art de comment ruiner un rendez-vous et de rendre tout le monde mal à l’aise. Le contact n’était pas mauvais en soi ou désagréable, mais ça n’empêchait pas que l’ambiance allait en pâtir et devenir d’autant plus bizarre par ma faute. Je suis relativement maladroit lors de ces entrevues car ce genre de maladresse m’était déjà arrivé avec Emily, Charlotte, Cassandra et la pauvre Clara n’avait pas échappé à la règle.
Mon hésitation avait été longue avant de retirer ma main de la sienne et je suis toujours habitée d'une grande gêne. Même s'il m'avait assurée que cela n'était rien, je ne connaissais tout de même pas cet homme et ce sentiment de proximité qui m'habitait n'était pas que corporel à son égard ce qui m'étonne de ma nature toujours si journalistique.
Je le vois se passer la main dans ses cheveux après ce moment et il sourit en se mordant la lèvre inférieure en me regardant. Bien que cela soit très charmant et même trop pour mon propre bien, je détourne le regard. Mais qu'ont les hommes ici à avoir trop de charme? D'abord il y avait eu Cisco avec la douce attention qu'il avait fait à notre égard en nous offrant des fleurs. Maintenant, il y a Antoine qui ne fait que me surprendre et me prendre au dépourvu. J'adore cela. Cela me fait à la limite rougir.
- Ne t’excuse pas pour ça c’est rien vraiment … et puis je t’ai piqué ta coupe de champagne alors tu peux me faire ce que tu veux *rire* Oui je l’ai vue et elle était vraiment magnifique
Tu peux me faire ce que tu veux... Il n'a aucune idée de comment ce qu'il vient de me dire excite toutes les sphères de ma personnalité. On verra laquelle gagnera à sa requête. Je rigole et c'est à mon tour de me mordre la lèvre. S'il savait ce qu'il venait d'éveiller en moi...
Je suis surprise par sa main qui se pose sur ma cuisse. Jusqu'ici, les seules mains qui m'avaient touchée de la sorte étaient celle d'Adaline et c'était loin d'être aussi agréable que la sensation que celle qu'Antoine me procure. Je commence par rougir à ce contact, mais en voyant son inconfort, je souris de plus belle.
- Je … je suis sincèrement désolé pour ça Clara
Je le regarde et je ne peux m'empêcher de rire. Je ne ris pas de lui, mais du fait plutôt qu'il vient de me dire de ne pas m'excuser et qu'il fait exactement la même chose.
- Ne t'excuse pas pour ça, ce n'est pas comme si ce n'avait pas été agréable.
Je ris avec peut-être un peu trop de confiance et lui fais un clin d'œil. Je me rapproche doucement de lui, ne quittant pas ses yeux des miens. Mais affirmer ceci est un mensonge, car mes yeux s'attardent une seconde sur ses lèvres avant de monter à ses yeux.
- Tu as bien dis que je pouvais te faire ce que je veux?
Je lui demande en réduisant la distance entre nos têtes. Mais qu'est-ce qu'il me fait faire cet homme? Pourquoi je me sens aussi attirée par un inconnu? Qu'est-ce qu'il me retient? Je suis ici pour mon emploi. Je me dois de rester professionnelle. Cela ne m'était jamais arrivée de céder ainsi et de renoncer à mes fonctions. C'est pourquoi je me suis rendue si loin sans certification. Mon expérience et mon charisme m'ont menée où je suis aujourd'hui. Face à cet homme, je suis ravie d'avoir fait les choix que j'ai fait.
Je me soumets à ma propre spontanéité oubliée et me rapproche derechef. Je suis maintenant si proche que je sens son souffle chaud contre mes lèvres. Cette scène est très érotisante et je me sens en parfaite maîtrise de moi pour une fois. J'inspire profondément, mes lèvres si près des siennes qu'elles s'effleurent presque. C'est alors que je retire ma main de l'eau de la piscine et je l'arrose au visage.
Je me lève furtivement et m'éloigne de lui avec le plus gros fou rire que j'ai eu depuis longtemps. J'avais fait attention de ne pas mouiller son complet. Bien que ses lèvres étaient très invitantes, surtout aussi proches que nous l'étions, ce que je voulais vraiment lui faire c'était de lui jouer un tour. Et cela m'a fait bien rire.
Alors que je venais de poser malencontreusement ma main sur sa cuisse, je m’excusa rapidement après l’avoir enlevé bien que je lui ai moi-même demandé de ne pas s’excuser pour la même raison il y a de cela quelques secondes à peine, mais lorsqu’on était du côté du « fautif » si on peut dire ça, on voit les choses différemment, et s’excuser devient alors un automatisme immédiat puisque sur le coup on ne sait pas ce que pense la personne à côté de nous. Et d’ailleurs je n’en savais toujours pas plus sur ce qu’elle en pensait à ce moment précis. La seule chose que j’entends c’est son rire après mes plates excuses et cela me fait légèrement rouler des yeux. Etais-je en train de rêver ou elle se moquait de moi ? En tout cas peut importe à vrai dire le ridicule ne tue pas il parait.
- Ne t'excuse pas pour ça, ce n'est pas comme si ce n'avait pas été agréable.
Cette dernière rigole et me fait un clin d’œil. Clairement elle était à fond dans la provocation, mais qu’est ce qu’elle cherchait à provoquer, ça j’en avais aucune idée. En revanche son commentaire me laissait perplexe. J’étais flatté de savoir que le fait que je pose ma main sur sa cuisse était agréable pour elle, mais je ne sais pas ça n’en reste moins bizarre. Pour la première fois depuis le début de notre conversation elle était vraiment confiante en elle et même un peu trop pour moi, mais je ne savais pas comment réagir devant cela. De plus elle se rapproche dangereusement de moi soudainement et je ne sais pas ce qui lui prend. Instinctivement je me recule doucement afin de ne pas la vexer, mais je n’ai pas envie de faire n’importe quoi et de gâcher ma chance avec Cassandra. Peut-être qu’il ne se passera rien avec elle et que je risque du coup de griller un cartouche avec Clara, mais je ne veux pas jouer sur deux tableau et la perdre … - Tu as bien dis que je pouvais te faire ce que je veux ?
Elle devenait de plus en plus entreprenante et cela m’inquiétais fortement d’autant plus que j’étais relativement bloqué et que je n’avais pas d’autre échappatoire. Le seul que j’avais était la parole, mais je ne voulais absolument pas la blesser en l’arrêtant net d’autant qu’au début j’étais assez réceptif à ses avances, mais depuis l’étoile filante j’ai eu comme une sorte d’illumination, et si je veux que mon vœux se réalise quelque chose ou plutôt quelqu’un intérieurement me pousse à éloigner Clara car je pourrais regretter toute ma vie un simple baiser et ce bien que Cassandra ne soit pas là ce soir. Elle se rapproche de plus en plus au point que ses lèvres se retrouvent à quelques centimètres des miennes sans pour autant les toucher. Doucement je recule la tête pour établir un léger périmètre de sécurité de sécurité entre nous, mais elle se rapproche de nouveau et alors que je suis à deux doigts de prendre la parole pour lui dire que nous ne devrions pas faire ça car j’ai quelqu’un dans ma vie, cette dernière fait des remous avec sa main dans l’eau, et je reçois plein d’eau sur une partie de mon costume ainsi que sur mon visage. Je rigole à sa mauvaise blague et cette dernière prend la fuite rapidement n’assumant pas les possibles retombés de son acte de guerre. Je crache l’eau qui m’est arrivé dans la bouche, et je me lève doucement
- Tu ne perds rien pour attendre Clara. Tu me revaudras ça ne t'en fais pas. Alors reste sur tes gardes les jours à venir
Je laissa place alors à un grand sourire diabolique assez effrayant tout en lui faisant un clin d'oeil. Elle allait regretter ce qu'elle venait de faire bien que ce soit une bonne blague. Seulement en tant qu'homme je ne pouvais pas me laisser faire marcher dessus de la sorte alors elle ne perdait rien pour attendre, mais bien que je voulais la prendre et la jeter à l'eau, je ne comptais pas lui courir après car en étant la tête d’affiche du gala, si jamais le patron me verrait courir dans tous les sens je ne pense pas qu’il sera très content, ni très fier de moi et il ne sera pas très crédible en me donnant le titre honorifique de meilleur membre de l’entreprise. Sur ce coup elle a une petite étoile qui veille sur elle, mais je sais pertinemment que j'aurais ma revanche et ce jour là, elle ne s'y attendra pas, et surtout je ne serais pas contraint
- Maintenant que tu t’es bien amusée on remonte là-haut non ? Tu ne penses pas que ça serait une bonne idée ?
C'est vrai que ce n'était pas comme si on était à un gala de charité et que je devais parler avec un peu tous le monde à propos de moi et tout le blabla. C'est tout ce que je déteste ... mais bon j'avais pas vraiment le choix
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