Ca, mine de rien, c'était des retrouvailles en bonne et due forme. Chose qu'ils n'avaient pas réellement pu faire en plein milieu de la nuit parce que Kaleb était fatigué. Et très ... comment dire ... Peu satisfait du résultat qu'il avait pu faire en course. Mais là, il semblait être de meilleure humeur. Et en meilleure forme. Donc, il était temps du câlin. D'un gros câlin. Alors oui, peut-être que Eireen était un peu pressée de passer aux choses sérieuses. Elle profitait du retour de son homme, en quelque sorte. Parce qu'elle ne savait pas quand il reviendrait. Enfin, si, techniquement, il revenait de temps à autre après ses courses. Enfin, c'était que la première. La seconde course aurait lieu dans deux semaines, un super résultat d'ailleurs et la suivante une semaine après. Donc, oui, autant en profiter qu'il soit là. Pour rester dans ses bras. Et avoir des séances câlins. En tout cas, sous les caresses de son cher et tendre, elle en frissonnait. Pas de tout son être. Mais ça arriverait. Assez rapidement. Une fois qu'ils seraient passés aux choses sérieuses. En tout cas, ils allaient commencer ... par la cuisine. Le faire dans la cuisine. Dans ses rêves les plus fous. Quoi que dans ses rêves le plus fous, sans doute qu'il y aurait un peu de nourriture. Mais c'était pas bien de jouer avec la bouffe. Pas bien du tout. S'il y avait de cela quelques minutes on n'entendait que le bruit des vêtements qui se froissait et qui s'envolait, ce n'était plus le cas à présent. Kaleb prenait les choses en main. Et il les prenait bien, si on pouvait dire cela ainsi. L'expression d'entendre les mouches voler ne pouvait être appliquée dans ce cas là. Non pas qu'Eireen était devenue très bruyante sous les assauts de Kaleb. Mais un peu quand même. Soupir de plaisir. Des gémissements. Le pilote devait être ravi de l'entendre. Parce qu'il savait où appuyer pour donner du plaisir à la belle. Ses lèvres s'attardaient sur différentes parties du corps de l'irlandaise. Ce qui n'état pas juste pour le pilote, c'est que, dans l'immédiat, elle avait toute son attention. Et lui n'avait rien. Mais les rôles finiraient par être inversés rapidement.

De bonnes et belles retrouvailles. Maintenant que Kaleb était rentré sur Brisbane, elle allait en profiter. Parce qu'après ça, elle ne savait pas quand il allait revenir. D'ici quelques jours. D'ici quelques semaines. Elle craignait qu'il doive prolonger son séjour loin de Brisbane entre le prochain grand prix et celui d'après. Après, Eireen ne pouvait pas en être certaine pour autant. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il projetait de faire. Mais autant profiter qu'il soit là. Autant qu'ils passent le plus de temps possible tous les deux. Ni plus. Ni moins. Et là, oui, elle profitait de la présence de Kaleb. Elle adorait sa bouche son corps. Ses lèvres qui pouvaient glisser le long de sa nuque et qui s'attardaient sur sa poitrine. Ses doigts qui faisaient un travail des plus divins. Oui, Kaleb faisait tout son possible pour provoquer le plus de plaisir chez la belle. Ses gémissements prouvaient que son petit traitement coquin ne la laissait pas de marbre, bien au contraire. Son pouls s'accélérait, tout comme sa respiration par la même occasion. Elle se pinçait les lèvres, de temps à autre. Soupirait un peu plus. Est-ce qu'il souhaitait l'achever avant l'heure ? Elle se doutait que non. Elle se doutait qu'il voulait tout faire pour la satisfaire. Et inaugurer la cuisine comme il le fallait. Est-ce qu'ils passeraient à une autre pièce après ça ? Qui sait ? Ils étaient les seuls à avoir cette réponse. En tout cas, du fait de ce traitement des plus ... comment dire ... des plus jouissifs, oui, y'avait pas d'autre mot pour ça, la demoiselle ne tarda pas à plier. Une immense vague de plaisir. Son corps se cambrant légèrement. L'irlandaise s'était redressée quelque peu pour venir se saisir des lèvres du pilote. Un baiser à pleine bouche. Se contorsionnant un peu, mais pas trop non plus, sa douce et fine main flirtait avec l'entrejambe du pilote. Il n'avait, sans doute, pas réellement besoin de son aide mais bon. Elle n'allait pas se gêner pour le faire, du tout.

Prendre ou ne pas prendre son temps ? Eireen n'était pas pressée. Elle n'avait pas réellement prévu d'aller au travail. Oh, peut-être, voilà ce qu'elle avait pu dire à Julian. Que si ça allait bien, et bien, elle ferait un tour jusqu'au bureau. Mais dans sa tête, c'était déjà tout décidé. Elle allait rester avec Kaleb toute la journée. Par contre, le jour d'après, elle n'aurait pas le choix. Et elle irait au travail. Parce qu'elle ne pouvait pas se permettre, non plus, de ... Et bien, de rester en dehors de son boulot. Oui, peut-être qu'elle aurait pu. Tout plaquer. Tout abandonner. Et être sur les routes avec lui. Oui, sans doute qu'elle aurait pu tout plaquer pour lui. Mais ... Et si ça foirait avec lui ? Si jamais elle décidait de tout laisser pour lui et qu'au final, ça ne fonctionnait pas ? Hein ? Des incertitudes. Pour ça sans doute qu'elle se gardait une porte de sortie et qu'elle bossait encore, même si ça lui aurait fait très plaisir d'être tout le temps avec lui. Enfin, passons. Et revenons-en plutôt à ce qui nous intéresse. Du fait que c'était un moment de tendresse. Entre elle et lui. De belles retrouvailles. Qu'ils n'avaient pu avoir la veille parce que ce pauvre Kaleb était bien trop fatigué pour ... Et bien, pour faire quoi que ce soit. Pas grave. Ils se rattrapaient maintenant. Et c'était une bonne chose. Peau contre peau. Le mouvement de ses mains qui glissaient le long du corps de Kaleb, ou bien de celui d'Eireen quand c'était Kaleb qui usait de sa main. De sa bouche. De sa langue. La main d'Eireen allait et venait, perdant de l'altitude, par la même occasion, se rapprochant de son entrejambe. Est-ce qu'elle avait envie de passer à la vitesse supérieure ? Oh, pas forcément. Ces caresses, ces attentions, c'était plutôt agréable. Et bien plus encore. Ses lèvres se détachèrent quelque peu de celles de Kaleb. Parce qu'il s'était contorsionné un peu dans tous les sens afin de pouvoir enlever son caleçon, se retrouvant dans la même tenue qu'Eireen. C'est à dire sans rien sur les fesses. Les fringues étaient gênantes de toute manière, c'était bien mieux comme ça, c'était certain. Ni une, ni deux, le voilà repartit à l'assaut des lèvres de la belle. "Et si ... on passait à la suite ?" arriva-t-elle à lui demander entre deux baisers. Pas évident de lui causer du fait que ... Et bien, qu'ils s'embrassaient beaucoup. Mais bon, elle y était parvenue quand même entre deux baisers.

Baisers, caresses, tendresse. Un délicieux moment de tendresse à dire vrai. Et dire ... Et dire qu'elle n'aurait pas dû être là ... Non, si elle avait été sérieuse, elle se serait levée, au petit matin, elle aurait pris son petit déjeuner. Et puis, mine de rien, elle serait partie. Direction son travail. Tout simplement. Seulement, elle était contente ... contente de retrouver Kaleb. Et de rester avec lui. Au moins pour aujourd'hui. Elle savait qu'il n'allait pas s'envoler dès le soir. Mais bon, au moins, elle passerait cette journée avec lui. Dans ses bras. Mais pas que non plus. Peut-être à profiter du soleil. Se mettre au bord de la piscine, en mode câlin. Mouais, ça pourrait être pas mal.. Ou alors, sortir et faire quelque chose ... Non, ça, elle pouvait pas. Parce que si jamais elle croisait quelqu'un qu'elle connaissait, on lui demanderait pourquoi elle n'était pas au travail. Autant ne pas prendre de risques. Et rester chez Kaleb. Ouais, c'était une bonne idée sans doute. Enfin, pour en revenir à ce qui nous intéresse, si la douceur de Kaleb était des plus appréciables, quand bien même il déposait quelques baisers à droite, à gauche, la jeune femme avait envie d'autre chose. Pressée de passer au prochain round, si on peut dire cela ainsi ? Pas forcément. Mais elle avait envie de le sentir en lui. Oui. C'était pour ça qu'elle avait envie de passer à la suite. Sauf si Kaleb n'en avait pas envie. Après tout, c'était lui qui était en train de mener la danse. Et elle le laisserait faire. "Pas forcément impatiente ..." Y'avait pas vraiment de mot pour ça. Mais oui, envie de passer à la suite, pour sûr. Seulement, Kaleb se voulait joueur avec elle. Et il avait envie ... qu'elle réclame. Pas supplier, déjà, c'était pas mal. Mais qu'elle demande. Qu'elle réclame. Et histoire d'obtenir ce qu'il voulait, monsieur s'amusait avec la demoiselle. En se rapprochant, sans forcément la pénétrer. De quoi avoir une légère frustration mine de rien. "Je ne te savais pas ... si coquin." Mais alors pas du tout. Comme quoi, on en apprenait tous les jours. Eireen captura les lèvres du pilote juste quelques instants. Pour un agréable baiser. Et elle finit par détacher ses lèvres de celles de Kaleb. "J'ai envie ... de te sentir en moi ..."

Passer du temps avec Kaleb ... Elle aimait ça. Elle adorait ça. Certes, peut-être qu'Eireen se faisait du mal pour rien. Dans le sens où le pilote lui avait dit que ... Et bien, qu'entre eux, ça serait difficile et qu'il était possible qu'il ne se passe jamais rien entre eux. Ou du moins, rien de bien sérieux. Et pourtant ... peut-être que c'était le début d'une belle aventure entre eux. Peut-être qu'ils allaient construire quelque chose. Oui, Eireen devait arrêter de faire des plans sur la comète. Parce que si elle en faisait trop, ça allait fini par lui retomber sur le coin de la figure. Et elle serait déçue. Et elle n'avait pas envie d'être déçue. Alors, ça prendrait le temps qu'il faudrait. Quelques mois. Quelques années. Mais elle espérait, sincèrement, qu'entre elle et Kaleb, ça allait durer. Un petit moment. Le temps qu'il le faudrait à dire vrai. Elle ne voulait pas précipiter les choses. C'était ce qu'elle avait fait avec Camael et au final, comme il avait eu peur, comme il avait eu la trouille, au lieu de chercher à lui parler, il avait préféré ... la tromper. Une fois. Mais pas deux. Non. Elle ne voulait pas se faire avoir une deuxième fois. Des petits pas. Les uns après les autres. Apprendre à le connaître. Apprendre à le découvrir. Que ça se fasse progressivement, et pas d'un seul coup. Pour sûr. En tout cas, elle avait bien fait ... Elle avait bien fait de téléphoner à Julian pour lui dire qu'elle était malade. Parce qu'elle faisait quelque chose de bien plus intéressant en ce moment. Elle laissait Kaleb s'approprier son corps une nouvelle fois. De ses mains. De sa bouche. De ses lèvres. Elle était à lui. Tout simplement. Et elle ne comptait pas lui échapper. Au contraire puisqu'elle avait envie de passer à autre chose. Un regard empli de malice. "Et puis ... faut pas oublier ... que je suis malade ... Et que j'ai besoin de mon traitement." Et c'était lui son traitement. Pour sûr. Kaleb n'attendit guère plus longtemps pour s'unir à elle. Elle avait laissé échapper un soupir de plaisir avant de venir capturer ses lèvres à nouveau. Elle le sentait en elle. Il avait continué à la faire languir un peu dans le sens où il avait pris son temps. Où il n'avait pas encore commencé ses coups de bassin mais ça ne serait tarder. C'était toujours un réel plaisir. Elle ne voyait pas, d'ailleurs, comment ça serait possible de ne pas avoir du plaisir avec lui. C'était petite matinée retrouvailles était tout ce qu'il y a de plus agréable, c'est certain.