Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Les dents de Castiel qui mordillent ses lèvres la font grogner de plaisir, alors qu’elle passe enfin sous le jet d’eau chaude. Son corps ruisselle de gouttelettes bouillantes, mais elle frissonne pourtant, alors que les mains de Castiel effleurent sa poitrine cambrée sous l’effet du plaisir. Elle sent son membre buter contre elle, mais elle le désire en elle. Elle veut qu’ils ne fassent plus qu’un, qu’ils dansent ensemble vers l’extase. Son soutien-gorge désormais au sol, Castiel s’attaque à sa poitrine, et elle rejette la tête vers l’arrière, gémissant de contentement face à cette attaque désirée depuis trop longtemps. Elle se cambre, ses reins sont attirés vers Castiel sans qu’elle n’ait le contrôle, elle veut se rapprocher de lui à l’extrême, devenir sienne. Comme s’il lisait ses pensées, il la plaque à son tour contre le carrelage froid, provoquant un long frisson de plaisir chez la belle qui en pousse un gémissement. « Tu n’avais pas besoin de me le dire, je n’aurai pas pu résister ! » La voix de Castiel est devenue rauque, déformée par son désir, et Blake se contente de pousser un grognement d’approbation, sa gorge désormais trop nouée pour qu’elle jouisse de l’usage de la parole. Elle prend possession de ses lèvres, leurs langues ne se taquinent plus : elles se dévorent, se livrent une bataille incessante, s’envahissent complètement. Et pourtant, ça ne lui suffit pas, elle voudrait se fondre en lui, goûter chaque parcelle de son être. D’un geste violent, Castiel lui arrache la dentelle qu’elle porte toujours, et glisse une main dans son intimité, lui portant ainsi le coup de grâce. Elle gémit, elle grogne, elle se lamente alors que ses hanches se meuvent au rythme de la main de Castiel. Il s’amuse à l’agacer, à la torturer inlassablement par ces caresses faites d’une main de maître. Et Blake tremble, elle sépare douloureusement ses lèvres de celles de Castiel pour se mordre avec violence la lèvre inférieure, le visage crispé par les sensations qu’elle ressent. Il retire sa main, la faisant passer vers sa fesse, et Blake se lamente encore, cette fois de dépit. Elle ne veut pas qu’il s’arrête, elle veut sentir ses mains en elle, elle veut qu’il la touche. Ce n’est plus un désir désormais, mais bien une nécessité, un besoin vital auquel elle ne peut plus renoncer. Les mains sur ses fesses la soulèvent, et elle enroule ses jambes autour du bassin de Castiel, lui lançant un regard presque animal alors que son membre effleure son bas ventre. Elle sent une pulsation, et si elle avait cru que son désir était à son plein paroxysme, elle réalise qu’il grimpe encore en flèche, dépassant alors toutes les limites de l’entendement.
Castiel écarte le rideau de douche, l’amène vers le lit dans une hâte qu’ils ressentent tous les deux, écartant simplement le couvre lit avant de la jeter sur le matelas. Il se redresse légèrement, en appui sur ses coudes, et Blake l’observe droit dans les yeux, le cœur battant à tout rompre. Elle ne sent plus son membre contre elle, et ce manque lui paraît désormais insupportable. Torture. « Tu es sure de ne pas vouloir faire marche arrière ? » Il ose prononcer l’impensable. Il est trop tard, déjà… Ils ont franchi le point de non retour depuis bien longtemps, il lui serait absolument impossible de se détacher de lui en cet instant précis. Pour seule réponse, elle noue ses jambes autour du bassin de Castiel, et l’attire à elle, en elle. Plus rien n’existe, sinon qu’eux. Lui, elle, et leurs corps enfin rejoints. Sa simple présence en elle la fait presque défaillir, et ses mains déjà présentes contre le dos de Castiel se tendent, ses ongles s’enfoncent dans la chair. Elle remue contre le matelas, imposant un mouvement qui suffit presque à la propulser au nirvana, ses jambes nouée autour de Castiel guidant le rythme. Elle sent qu’elle va exploser en moins d’une minute tant c’est bon de l’avoir. Comment ont-ils pu passer toutes ces années à résister? À se regarder de loin, à rêver l’un à l’autre en silence, à honorer le stupide caprice de Nick? Castiel est fait pour elle, Blake est faite pour lui. C’est comme si leurs corps avaient été créés l’un pour l’autre, deux parties d’un même tout qui se retrouvent enfin. Elle se sent désormais complète, comme si chaque décision prise au courant de sa vie l’avait menée à ce moment précis. Blake rejette la tête vers l’arrière, poussant un gémissement rauque, avant de redresser la nuque pour prendre possession des lèvres du musicien. Le baiser n’est pas doux, il est bestial, presque violent. Et ses jambes retombent le long du corps de Castiel, parce qu’elle ne souhaite plus le contraindre à son rythme, elle veut qu’il prenne complètement possession d’elle, qu’il fasse d’elle une marionnette. Elle veut être sienne, aujourd’hui, demain, toujours. Elle lui appartient déjà, elle devine qu’elle ne saura plus se passer de lui désormais, parce que c’est trop bon, parce que c’est trop évident… Castiel est l’unique, c’est une vérité qui lui apparaît clairement. En prenant possession de son corps, il a également pris possession de son âme.
Une puissante vague de plaisir monte en elle, elle sent qu’elle ne tiendra pas le coup bien longtemps. Le pauvre dos de Castiel est malmené par ses ongles qui marquent la chair, la chambre est habitée par ses gémissements puissants. Elle ouvre les paupières, et le regarde droit dans les yeux alors que tout son corps se cambre face à la jouissance imminente. Ses cuisses fermes serrent le bassin de Castiel, et elle ne détache pas son regard alors qu’elle rejoint le septième ciel. Elle ne saurait dire combien de temps s’est écoulé, une minute, dix, trente? Elle l’ignore complètement, elle a perdu toutes notions du temps, de l’espace. Ils sont seuls au monde, seuls dans cet endroit effacé. Il n’existe plus que lui.
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Sa peau brûle la mienne mais c’est si bon, si revigorant. Je me fonds en elle comme si nous avions toujours été les deux parties d’une seule et même entité. J’ai l’impression de revivre, là, collé à Blake. Mon corps engloutit le sien, elle si fine, si frêle que je la recouvre entièrement. Mes bras sont tendus de part et d’autre de son visage. Mes muscles roulent sous ma peau tandis que j’ose lui poser la question qui me taraude depuis quelques secondes. Je ne suis pas sur de vouloir entre sa réponse, tout du moins, je ne veux pas qu’elle soit négative, je ne le supporterais pas. Pourtant, pourtant je lui demande. Elle est plus importante, plus importante que mon désir, que mon besoin vital de la toucher et de la caresser, plus importante que mon membre douloureux qui effleure sa peau veloutée, plus importante que tout. Pour toute réponse ses talons s’enfoncent dans mon fessier, m’obligeant à me coller à elle, à enfoncer mon membre en elle. Je pousse un grognement de plaisir. J’ai l’impression d’être à ma place, là où je dois être depuis le début. Lentement, mon membre s’enfonce dans son intimité et bientôt jusqu’à la garde. Chaque parcelle de mon être ressent ce que Blake ressent. Le moindre frisson, le moindre sursaut, la moindre crispation de ses membres. Tout. Je ne fais plus qu’un avec elle. Ma bouche fond sur la sienne et je capture une nouvelle fois ses lèvres des miennes. Ma langue est impérieuse, elle réclame une danse langoureuse avec la sienne. Elle la titille, attentant la moindre réaction de sa part. « Tu me tues Blake ! » Je murmure contre ses lèvres. Je commence mes va-et-vient, d’abord en un mouvement lent, qui se veut caressant, doux, puis doucement j’accélère la cadence, incapable de me retenir plus longtemps. Je me fais plus brutal, plus sauvage, plus dur. Son intimité enserre ma virilité et je sens mon coeur rater un battement. Je suis à présent sur les coudes pour me sentir encore plus près d’elle, pour me fondre encore un peu plus en elle, sentir son corps entier sur moi. Sa sueur se mêle à la mienne. Toutes les sensations que je ressens semblent démesurées. Moi qui d’ordinaire fais tout pour refouler le plus possibles mes émotions lorsque je suis en présence de quelqu’un, il m’est impossible de faire semblant à ce moment précis. Des milliards d’émotions se précipitent en moi et me font frémir de la tête aux pieds.
Ma cadence est de plus en plus rapide, nous haletons à l’unisson, son coeur résonne dans ma cage thoracique. Je colle mes lèvres contre son cou, suçote, aspire sa peau fine. Je la marque. Elle est à moi. Elle a toujours été à moi. Ma main attrape violemment une des cuisses qu’elle a laissé retomber sur le matelas. Je lui lève la jambe un peu lus, m’offrant plus de profondeur pour aller et venir en elle. Nos peaux s’échauffent l’une contre l’autre et bientôt nous sommes trempés de sueur. Je sais que les vitres de la fenêtre de la chambre, qui donne sur le couloir principal, est complètement embué. Je pousse une râle rauque. Je ne vais pas tenir longtemps si ça continue comme ça. De mon autre main je caresse ses côtes sensibles, sa cuisse musclée, son sein. Sein que mes lèvres viennent titiller. De ma langue experte, je trace de petits cercles autour de son téton dressé. Je le suçote une nouvelle fois, puissamment, tandis que les mains de Blake agrippent mes épaules et que ses ongles tracent des sillons dans la peau fines de mon dos. Je me crispe. La douleur est une jouissance. Je veux qu’elle me fasse mal, qu’elle fasse de moi son objet sexuel. Je suis tout à elle, dévoué corps et âme. Soudain ses gémissements, puissants, me font redresser la tête. Son regard s’accrocher au mien, et elle ne cligne pas des yeux une seule seconde comme si elle voulait être sure que tout ce qu’elle ressentait à ce moment précis était bien réel. J’accélère encore un peu plus mes va-et-vient, mon bassin labourant le sien. Mes coups de butoir sont violents, précis, je tente de déceler ce qui la fait craquer, je veux lui donner le maximum de plaisir possible. Puis c’est le coup de grâce. Ses gémissement se transforment en un cris teinté de nuances. Je vois dans ses yeux que la jouissance a pris possession de son corps. Elle est si tendue que son intimité enserre mon membre et je suis moi-même propulsé à la limite de l’implosion.
Au bout de quelques minutes, alors que j’ai ralentis la cadence, Blake se calme. L’extase se peint sur ses traits, laissant son corps pantelant. C’est à mon tour. Un lent sourire lubrique se dessine sur mes lèvres. J’attends qu’elle ait pleinement repris conscience pour la saisir par les hanches, me retirer d’elle, la soulever pour enfin la mettre à genoux, l’obligeant à m’offrir sa croupe. De lente caresse, je parcours ses fesses merveilleusement dessinées. Dieu qu’elle est belle, ainsi offerte à moi, me tournant le dos, ses cheveux d’ébènes recouvrant une partie de ses épaules et tombant négligemment sur son visage. D’un coup rapide, je m’enfonce en elle jusqu’à la garde. Je pousse un cri étranglé. Je suis comme en transe. L’euphorie a pris possession de mon âme. Je la culbute sans ménagement. Je ne suis plus qu’une bête affamée, avide. Dieu merci, la délivrance est proche. Non pas que j’ai hâte de me retirer d’elle, de terminer notre étreinte démentielle, mais je suis si affamé que la passion s’apparente à la douleur. Je lui agrippe les hanches pour la maintenir tandis que la violence des coups de mon bassins contre ses fesses la font avancer sur les draps. Soudain tout explose autour de moi. Je vole en un milliards de particules. Ma jouissance est si puissante que je pousse tantôt des cris rauques tantôt des grognements bestiaux. J’hurle plusieurs fois son prénom avant de sentir mes forces me quitter. Après plusieurs secondes de plaisir intense, je me retire de Blake avant de m’effondrer sur le matelas. « Putain, qu’est-ce-que tu m’as fait Blake ? » J’ai l’impression d’être au dix-septième ciel. Mon coeur bat à tout rompre dans ma poitrine tandis que ma respiration se fait erratique. J’ai beaucoup de mal à reprendre le contrôle de mon corps quand tout à coup je me rends compte de quelque chose : « On s’est pas protégés bébé… C’est pourtant pas dans mes habitudes de négliger la protection … » Lui dis-je de ma voix éraillée. Non, je me protégeais toujours. Mais pris dans le feu de l’action, mes pulsions sexuelles m’ayant embrumé l’esprit, j’en avais oublié le préservatif. Je fermais les paupières et les rouvris quelques secondes plus tard avant de tourner la tête en direction de Blake. Etendu nu sur le lit, je repliais une jambe et posais ma main endommagée sur mes abdos.
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« Tu me tues Blake ! » Elle sourit contre ses lèvres. « Tu me tue aussi… », murmure-t-elle à son tour. Castiel la hante depuis toujours, mais c’est ce soir seulement qu’elle ose s’abandonner à cette douce torture, qu’elle relâche enfin toutes les limites imposées depuis trop longtemps. Les sensations qui déferlent en elle n’ont aucun précédent. Aucun homme n’a su la posséder ainsi, l’allumer toute entière. La flamme qui brûle en elle est violente, incandescente. Elle va s’y brûler, elle le sait, mais elle fonce droit vers elle, parce qu’elle désire cette brûlure, elle désire cette douleur. Castiel s’attaque à son cou, elle tourne la tête sur le côté pour lui offrir celui-ci, pour lui permettre de bien laisser sa marque. Elle voudrait crier au monde entier qu’elle est désormais sienne, elle voudrait que chacun puisse voir qu’elle lui appartient. L’extase qu’elle ressent manque de la faire défaillir, elle perd complètement la tête alors que Castiel la propulse au septième ciel. Son souffle se fait difficile, son corps tremblant, mais elle en veut encore, elle ne pourra jamais s’en lasser. Elle a à peine le temps de reprendre ses esprits que Castiel se saisit de ses hanches, la soulevant d’un coup pour la tourner. Désormais en appui sur ses genoux, elle tend vers lui sa croupe, appréciant la caresse de la main sur sa fesse. Puis, de nouveau, ils ne forment plus qu’un, et au cri de Castiel se joint celui de Blake. Il la possède sans douceur, sans ménagement. Mais elle aime cette dominance. Elle aime sentir son bassin claquer contre ses fesses, aime sentir chaque coup au plus profond de ses entrailles. Presque délirante face à la nouvelle vague de plaisir qui monte en elle, elle se cambre, se redresse légèrement pour saisir d’une main l’un de ses seins, enfonçant ses ongles dans sa chair. Puis tout explose de nouveau, et son cri est étouffé par ceux de Castiel, qui prononce son nom. Castiel se laisse choir sur le matelas, et Blake vient l’y rejoindre, lovant son corps contre lui. Encore tremblante face à la force de la jouissance, son corps est secoué de soubresauts, qui lui arrachent un sourire aux lèvres. « Putain, qu’est-ce-que tu m’as fait Blake ? » Elle rit doucement, abasourdie par la tournure des événements. La tête appuyée contre l’épaule de Castiel, elle pose une main sur son cœur, appréciant les battements qui résonnent contre sa paume. Elle ne saurait ignorer comment elle se sent en cet instant, trop confuse par toutes les émotions qui se bousculent dans sa tête. Elle a toujours aimé Castiel, parce qu’il a toujours été là. L’un de ses plus proches amis. Mais ce qu’ils viennent de vivre… ça chamboule tout. Ça remet tout en question. Bien naïvement, elle se demande si elle n’est pas carrément amoureuse de lui, mais elle relègue ces pensées aux oubliettes. Si elle s’attarde à cette éventualité, la peur risque de venir la saisir toute entière, et elle refuse que ce moment parfait soit gâché par un sentimentalisme déplacé.
« On s’est pas protégés bébé… C’est pourtant pas dans mes habitudes de négliger la protection … » Son cœur rate un battement alors qu’il prononce ces paroles, et son corps se crispe entièrement. Blake ne prend pas la pilule, elle l’a arrêtée il y a des années parce que le surplus d’hormone lui donnait un caractère d’enfer. Elle n’a pas de stérilet, ni aucun autre moyen de contraception. N’ayant pas eu de relation sérieuse au courant des dernières années, elle s’est toujours protégée, mais là… La folie du moment, le désir obsessionnel, tout ça lui est monté à la tête. Irresponsable. « T’inquiète pas pour ça… », murmure-t-elle malgré tout, ne souhaitant pas gâcher le moment. Elle tente de calculer son cycle, décide que ce n’est pas le moment du mois où il faudrait s’inquiéter.
Elle tourne légèrement la tête, venant déposer un baiser sur l’épaule de Castiel, alors qu’une main vient effleurer son torse, s’attardant près de la main du musicien, là où les coups ont marqué. Demain, il risque de faire peine à voir, et elle se demande bien comment ils pourront justifier tout ça. Elle a dû mal à croire tous les événements survenus, toutes les émotions ressenties. C’est comme si l’effervescence du moment qui leur a appartenu s’effaçait peu à peu pour que la réalité reprenne ses droits. Elle tente de chasser ces pensées, de profiter de la plénitude dans laquelle leurs ébats l’ont plongée, mais n’y arrive pourtant pas. « Castiel? », demande-t-elle à voix basse, levant son regard vers son visage. Dieu qu’il est beau! « C’était… c’était quoi, ça? » La nervosité est audible dans sa voix, et elle s’en veut. Elle voudrait rester elle-même, la jeune femme indépendante qui ne s’attache pas à qui que ce soit. Mais la situation est différente de tout ce qu’elle n’a jamais vécu. C’est lui. « Ça voulait dire quoi? » Elle se mord la lèvre inférieure, puis se redresse, s’asseyant dans le lit, jambes et bras croisées. Elle se sent soudainement très vulnérable. Sa longue cascade brune descend le long de son dos, marque en partie sa poitrine, et ses dents malmènent toujours sa lèvre. « Je pourrais difficilement supporter d’être… juste une autre fille. Mais je préfère le savoir, si c’est le cas. » Elle parle en évitant de le regarder, trop gênée par ses propres paroles. Elle se sent idiote, voudrait ravaler ses paroles. « Désolée, je gâche tout, non? », demande-t-elle finalement, poussant un soupir. Au fond, elle veut juste que Castiel la rassure. Qu’il la regarde de nouveau avec cette envie d’elle, qu’il lui avoue qu’elle est loin d’être comme toutes les autres qui ont pu passer entre ses bras. Elle veut avoir un indice, aussi mince soit-il, que cette nuit est aussi importante pour lui qu’elle l’est pour elle.
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Nous sommes là, étendus sur le lit, haletants. Je crois que c’est la meilleure baise de toute ma vie. Non pas « baise », je ne l’ai pas baisée comme je baise toutes ces nanas. Je lui ai fait l’amour, sauvagement, passionnément. Le désir et la passion me consumant de l’intérieur. Ce qui ne m’arrive pas forcément - voire pas du tout- lorsque je suis avec une autre fille. Dieu que c’était bon. Si bon que je sens que mon corps est déjà prêt à repartir. Mais je ne suis pas seul dans l’histoire. Mon regard s’accroche à la peau de Blake, rougie par notre ébats. Mes yeux pétillent d’extase. Je n’ai pas connu ça depuis des siècles. Si jamais Nick apprend ce que l’on a fait, il me tuera… Oh et puis je m’en fous de Nick, je sais que c’est pour protéger sa soeur qu’il m’a fait jurer de ne pas l’approcher et encore moins de la toucher. Je sais qu’il ne veut pas qu’elle souffre à cause de moi. Je suis bien au courant et j’ai retourné la situation milles fois dans ma tête et je m’étais résigné à ne pas la toucher malgré le désir évident que j’éprouvais pour elle. Puis ce soir est arrivé, tout s’est bousculé, les évènements se sont enchainés à une vitesse hallucinante sans que je m’en rende réellement compte. Demain je prendrais pleinement conscience de ce qu’il nous ait arrivé. Mon père, Mary, Nick, la vitre puis le bar, ce mec que j’ai roué de coups et enfin Blake, son corps et le mien, sa peau de pêche, ses grands yeux de biche, son corps parfait. Demain je comprendrais que je suis dans la merde jusqu’au cou mais que je ne peux plus rien y faire pour y remédier. C’est la vie. C’est le destin. Et je ne veux pas changer, je ne veux pas effacer cette nuit. Au contraire, je voudrais la graver dans ma mémoire à jamais - je sais que ce sera le cas, jamais je n’oublierai cette nuit de passion.
« T’inquiète pas pour ça… » Me répond-elle quand je lui fais remarquer que nous ne nous sommes pas protégés. Soudain, une idée sombre me traverse l’esprit. J’espère qu’elle n’est pas si négligente avec les autres hommes. J’espère qu’elle se protège correctement et je me prends à avoir peur pour elle une nouvelle, et à vouloir démonter la gueule de tous ceux qui ont pu poser les mains sur elle rien qu’une seule fois. Je suis foutu. J’inspire un grand coup pour me calmer. J’ai confiance en elle. Si elle me dit de ne pas m’inquiéter c’est qu’elle prend surement la pilule. Doucement, elle tourne la tête vers moi pour poser un délicat baiser sur mon épaule puis pose sa main près de la mienne. Ses gestes me font frissonner de la tête aux pieds. Je fais glisser mes doigts vers les siens pour les caresser. « Castiel? » Je passe mon autre bras derrière ma tête pour m’en faire un appui afin de me redresser légèrement. « Hmm ? » fis-je entendre pour l’inviter à poursuivre : « C’était… c’était quoi, ça? » Je fronce les sourcils, ce qui réveille douleur. Une lueur d’angoisse traverse son regard. Je lève un sourcil interrogateur. Je ne vois pas vraiment où elle veut en venir. Je me redresse sur les coudes pour mieux la regarder. Je veux qu’elle comprenne que je ne joue pas. « Ça voulait dire quoi? » Cette fois je me redresse franchement pour m’asseoir sur le lit, bras tendus derrière moi pour me retenir : « Comment ça, ça voulait dire quoi ? » Que croit-elle que ça signifiait - signifie pour moi ? Elle m’imite et se redresse, bras et jambes croisées. Elle s’est refermée comme un coquillage que l’on attaquerait. Elle a peur de ce que je vais lui répondre. Et moi j’ai peur de ses pensées. Je sais que je n’ai pas toujours le bon rôle, que je ne renvoie pas toujours une super image de moi - surtout avec les femmes. Mais Blake me connait non ? Justement, c’est peut-être ça le souci. Elle me connait. Sait de quoi je capable et comment j’ai tendance à me comporter avec la gente féminine. Son regard dérive, je n’arrive plus à l’accrocher. Ses yeux semblent me fuir. Craint-elle de lire sur mon visage que ce n’était qu’une baise d’un soir, une bonne petite sauterie avant de passer à autre chose ? « Désolée, je gâche tout, non? »
Je me redresse pour m’asseoir au bord du lit. L’idée qu’elle pense ça me révolte mais je garde mon sang froid. Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille. Tendrement. « Tu n'es pas une autre fille Blake, tu n'as pas été une de ces filles une seule seconde... Tu es ... Tu es toi ! Tu es à ta place. » Je ferme les yeux quelques secondes. j'ai envie de hurler, j'ai envie qu'elle comprenne mais je me retiens. Je ne veux pas qu'elle sache, qu'elle sache ce qu'elle me fait, ce qu'elle provoque en moi, ce raz de marée dévastateur. Mais je gronde quand même : « tu es à moi ! Tu es mienne !! » L’homme de cro-magnon qui vit en moi est content de ces paroles. Jamais je n'ai dit ça aux autres filles. Elles, elles sont à tout le monde et à personne à la fois. Elles courent les bad boys pour se faire culbuter le temps d'une nuit et moi j'en profite. Comment refuser ? Mais Blake... Blake elle est ce que j'ai toujours voulu. Ce que j'ai toujours désiré. Je me lève, le corps rendu lourd, à la limite d’être courbaturé. J’attrape Blake par les côtes, la lève pour la porter dans mes bras, ses jambes pendant par dessus mon bras, à la manière d’un chevalier portant sa princesse. « Allez cette fois on va se prendre une vraie douche ! » Je la dépose délicatement sur le sol de la douche, ferme le rideau derrière moi et ouvre le robinet. L’eau chaude asperge nos corps alanguis, détend nos muscles endoloris par l’effort. J’entreprends de savonner son corps sublime, doucement je caresse, je frotte sa peau pour effacer les traces de sueur et de mon passage en elle. Je glisse ma main contre ses fesses et mon désir n’en ai que ravivé. « Nick ne doit pas savoir Blake, il faut que ça reste entre nous. Même si pour l’instant j’ai clairement les boules contre lui, j’veux pas qu’il l’apprenne. » Je lui avais promis. Je l’avais regardé dans les yeux et lui avais juré de ne jamais toucher sa soeur jumelle. J’avais fauté mais je ne regrettais absolument pas. Tout ce que je voulais c’était ne pas mettre à mal notre amitié, déjà qu’elle en avait pris un sacré coup ce soir. Blake le comprendrait certainement. Du moins je l’espérais.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Elle le connaît bien, trop bien, et c'est justement là tout ce qui l'inquiète. Elle a vu Castiel jouer avec les femmes, user de son charisme naturel pour les attirer entre ses filets le temps d'une nuit. Combien de filles a-t-elle vu en larmes, le coeur brisé par le beau musicien? Elle refuse d'être une parmi tant d'autres. Elle ose espérer que Castiel éprouve suffisamment de respect pour elle pour ne pas l'utiliser comme il le fait avec les autres. Au fond d'elle, elle sait que ce n'est pas le cas, elle sait que le moment qu'ils viennent de partager était trop intense, trop vrai, trop électrique pour qu'il ne s'agisse que d'une simple baise d'un soir. Au fond, elle savait la réponse avant même de formuler la question, mais de voir le trouble passager sur le visage de Castiel lui fait plaisir. Lui aussi, il se questionne. Lui aussi, il est sous le choc face à la violence de leur attirance. Castiel se redresse, approchant une main de son visage pour replacer une mèche derrière son oreille. Le geste tendre à souhait la fait frissonner, et elle tourne imperceptiblement la tête vers cette même main, comme pour prolonger la caresse. « Tu n'es pas une autre fille Blake, tu n'as pas été une de ces filles une seule seconde... Tu es ... Tu es toi ! Tu es à ta place. » Un sourire vient illuminer son visage, chassant définitivement toute la nervosité qu'elle ressentait. Elle le sait, elle l'a toujours su, mais elle avait besoin d'entendre ces mots, que Castiel valide son intuition. « tu es à moi ! Tu es mienne !! » Une voix désertée de toute trace de douceur, qui claque, qui ordonne. C'est étrange, ce genre de parole la rebuterait normalement, elle qui a toujours jouit de son indépendance. En temps normal, elle serait en colère, voire insultée par ces propos réducteurs et machistes. Mais dans la bouche de Castiel, ces mots prennent une allure désirable, Blake est comblée. Un long frisson parcoure l'échine de son dos, alors que son regard se fait brillant. « Oui. », répond-t-elle à voix basse, son regard brûlant défiant le sien. Elle se redresse, ses bras s'avancent vers lui. Ses mains entourent son visage, enrobent la mâchoire pour mener son visage près du sien dans un geste brusque. « Je suis à toi, et tu es à moi. » Ces paroles sont scellées par un baiser qui efface tous les doutes, tout le malaise.
Castiel se dégage, et se lève pour passer ses bras sous son corps. « Allez cette fois on va se prendre une vraie douche ! » Dans ses bras, elle se sent comme gamine, légère et heureuse. Un petit rire franchit ses lèvres alors qu'il la mène de nouveau vers la salle de bain, là où tout a commencé. L'eau brûlante coule sur son corps, soulageante après l'effort. Elle refuse de s'éloigner de Castiel, son corps frôlant toujours le sien, comme si la simple éventualité perdre le contact était désormais impossible. Castiel la savonne avec douceur, presque avec dévotion, son regard toujours aussi gourmand, toujours aussi affamé. Et lorsqu'elle est bien rincée, elle entreprend à son tour de faire mousser un peu de savon entre ses mains pour ensuite parcourir à sa guise le corps tellement désirable du musicien. Ses mains passent le long de son dos, se fraient un chemin vers les fesses parfaitements rebondies avant qu'elle s'agenouille pour s'occuper de ses jambes. Puis elle remonte lentement, ses mains allants de nouveau agacer la zone sensible, un sourire presque cruel aux lèvres alors qu'elle lave son intimité dans un mouvement volontairement lent. Sadique. « Nick ne doit pas savoir Blake, il faut que ça reste entre nous. Même si pour l’instant j’ai clairement les boules contre lui, j’veux pas qu’il l’apprenne. » Elle soutient le regard de Castiel, y décelant une pointe de nervosité qui la touche. A-t-il davantage peur de la réaction de Blake face à cette demande, ou celle de Nick s'il apprend ce qui s'est passé entre eux? Une part des deux, sans doute. Blake n'est pas idiote, elle est au courant depuis longtemps du pacte fait entre Nick et la plupart de ses amis. Son frère, trop protecteur, s'est toujours mis en tête de tuer ses amourettes avant même qu'elles n'aient eu la chance de s'épanouir, Blake est bien familière avec sa possessivité. Elle comprend, elle l'accepte. Et, surtout, elle ne veut pas attiser la colère de Nick, elle ne veut pas pousser Castiel vers un inévitable ultimatum. Parce que tu aurais peur qu'il choisisse Nick, avoue le. « Je comprends. Je suis d'accord. » Elle se dresse sur la pointe des pieds, vient effleurer ses lèvres d'un baiser alors que son bassin se tend vers l'avant, comme attiré vers lui sans qu'elle ait le moindre contrôle. « Mais je compte bien remettre tout ça, j'espère que tu en as conscience... Toi et moi, ce n'était pas qu'une nuit. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
Nos corps pressés dans la petite cabine de douche, nous sommes coupés du monde extérieur. Comme s’il n’y avait plus qu’elle et moi, juste nous et plus rien autour. Je caresse son visage, un sourire en coin sur les lèvres. Je ne réalise pas encore ce que nous venons de faire, je ne réalise pas que nous ayons tous les deux cédés à la tension qui nous habitait depuis tant de temps. Je cesse de frictionner son corps, elle est bien assez propre et je balade le jet d’eau sur sa peau savonneuse. Une fois terminé, Blake se saisit du savon et fait mousser avant de balader ses mains fines sur mon corps. Elle s’attaque d’abord à mon dos, frôlant au passage la peau meurtrie de mon flan. Je frissonne tandis qu’elle fait glisser ses mains sur mes reins avant d’exercer une pression sur mes fesses, son corps dangereusement près du mien. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure, me mord l’intérieur des joues. Serait-ce raisonnable de lui sauter dessus à nouveau ? Et tandis que je pèse le pour et le contre dans ma tête, je vois Blake descendre lentement et se mettre à genoux devant moi. J’écarquille les yeux, si fort que j’ai l’impression que mes globes vont sortir de leurs orbites. Merde. Je bande déjà, mais j’ai l’impression que je vais imploser. Cette fille me retourne le cerveau, elle me met à genoux, elle me soumet totalement à sa volonté. Ses doigts caressent mes cuisses avant de venir s’enrouler autour de mon membres brûlant. Sainte mère de Dieu Ses mouvements sur mon érection m’arrachent un long grognement et je plonge mes yeux dans les siens. Elle me provoque. J’affiche un sourire carnassier. Je ne serais jamais rassasié et j’ai une endurance à toute épreuve. Je la laisse prendre le contrôle, pour l’instant. Mais dans quelques minutes elle criera de nouveau mon prénom, me suppliant de la laisser venir. Je pousse un soupire d’extase en fermant les paupières quelques secondes. Je déglutis plusieurs fois. Comme pour faire retomber la pression, je parle de Nick et du fait qu’il ne doit pas savoir pour nous deux, sous aucun prétexte. C’est déjà bien trop compliqué et de savoir que je l’ai déjà trahi me noue l’estomac. Enfoiré de protecteur !
« Je comprends. Je suis d'accord. » Blake se relève, se redresse sur la pointe des pieds avant de venir frôler mes lèvres en une invitation muette. Son bassin se colle contre le mien, mon intimité prise au piège contre sa peau. Je ne veux partir de cet endroit pour rien au monde. Je veux sentir sa peau contre la mienne. Je veux la sentir frissonner. Je veux sentir son parfum léger qui me fait tourner la tête. Je veux entendre ses cris, ses soupires, ses râles de plaisir. Je veux la sentir éclater autour de moi. Merde. Elle me retourne complètement. « Mais je compte bien remettre tout ça, j'espère que tu en as conscience... Toi et moi, ce n'était pas qu'une nuit. » Je ris franchement en voyant son air sérieux. Blake compte bien me choper une nouvelle mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que je suis déjà en train de me faire des films sur « comment je vais la prendre la prochaine fois. » Colle mon front contre le sien, agrippant ses fesses avec fermeté. Puis mes lèvres dérivent jusqu’aux siennes et je l’embrasse avec avidité. « Si tu savais ce que je vais te faire, Blake. » Lui dis-je en me décollant d’elle avant d’ouvrir le rideau, laissant la fraicheur de la chambre nous faire frissonner. J’attrape la grande serviette avant de l’enrouler autour de son corps bandant. Puis je glisse une nouvelle fois un bras sous ses genoux et un autre dans son dos pour la transporter sur le lit. Je la couche avant de m’installer sur elle. « Cette fois mon coeur, je vais te faire boiter. » Lui dis-je crûment avant de lui écarter les jambes violemment et de m’enfoncer en elle. Quelle soirée !