| vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] |
| | (#)Ven 15 Avr 2016 - 1:07 | |
| Elle observait attentivement Sid qui goûtait aux gâteaux en espérant de tout son cœur qu’il les aimerait. Tout de même, le but de cette opération était de le remercier, cela aurait été ridicule et plutôt décevant qu’il ne les aime pas. Elle le regarda fermer les yeux et goûter à la petite douceur. « Oh my god, tu dois être une déesse des pâtisseries. C’est impossible que tu ais fais un truc aussi bon autrement. » Elle rougit pour le compliment et fut immédiatement rassuré. À son tour, elle en prit un pour savourer cette pâtisserie. La blonde n’était pas du genre à ce vanter, mais elle avait un certain talent dans le domaine et elle avait déjà gagné certain prix, alors elle aurait été un peu surprise qu’il déteste. Mais ce faire complimenté de la sorte, surtout par Sid, ça lui faisait un petit quelque chose à l’intérieur. Pendant quelques minutes, ils restèrent en silence, le temps d’engouffrer chacun deux petits gâteaux.
Tout à coup, le jeune homme attrape un cahier qu’il tenait derrière son dos, qu’Harley d’avait pas remarqué. Elle essaya de voir ce qu’il contenait, mais Sid s’assura de ne rien laisser paraître. « J’ai quelque chose pour toi moi aussi… Je l’ai dessiné pendant que tu cuisinais. » Elle fut tout de suite intrigué, et elle le fut encore plus lorsqu’elle vu son inconnu prendre une grande inspiration ̶̵̵ comme pour se donner un certain courage ̶̵̵ avant de lui montrer. Mais, par chance, elle n’eut pas à attendre longtemps, car il lui tendit le carnet. Elle le prit délicatement entre ses mains et fût frapper par la beauté du dessin, par les détails qu’il avait prit la peine de faire. Mais ce qui la remua encore plus, c’était l’émotion qu’on pouvait lire sur le visage sur ̶̵̵ son visage. ̶̵̵ Parce que sur cette feuille de papier, c’était un portait d’elle qu’il avait dessiné. Un portait de la vision qu’il avait eue d’elle à cet instant. Elle fut particulièrement toucher par la sérénité qui se lisait dans ses propres yeux. Une sérénité qu’elle n’avait pas ressentie depuis aujourd’hui. Une larme unique coula le long de sa joue. « Pour ce qui t’es arrivé... la raison pour laquelle tu veux te faire tatouer… Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter, mais si t’en es incapable, je respecterai ton silence. La dernière chose que je veux, c’est bien te mettre mal à l’aise. » Il posa sa mains sur la sienne. Un doux réconfort s’insinua en elle. Elle retourna sa main pour pouvoir serré la main de Sid. Il lui sourit et elle ressentie une douce chaleur dans tout son être. Sans savoir exactement pourquoi elle se pencha doucement vers lui et posa ses lèvres sur la joue du jeune homme. « Merci, merci Sid. Pour le dessin, pour la journée… pour tout. Tu n’imagines même pas à quel point je suis reconnaissante. » Elle s’assit à ses côtés et le serra le plus fort qu’elle pu entre ses bras. Il ne s’attendait probablement à cette réaction, car cela prit quelques secondes avant qu’il réponde à son étreinte. Ils restèrent un moment ainsi, enlacé l’un cotre l’autre. La blonde finit par lâcher le jeune homme, et mit une distance plus respectable entre eux, surtout pour deux personnes qui se connaissaient depuis quelques heures seulement.
Son inconnu lui proposa d’écouter un film, pour détendre l’atmosphère probablement, elle lui en fut reconnaissante et approuva avec un petit sourire en coin. Il se leva et se dirigea vers un des bibliothèques du salon, et lui demanda s’il y avait genre qu’elle préférait sur un autre. « Mets, ce que tu veux, je ne suis pas difficile. » Sur ce point, c’était plutôt vrai, elle écoutait presque n’importe qu’elle type de long métrage. Mais ses dernier temps, elle affectionnait particulièrement les films d’horreurs. C’était plutôt ironique d’avoir envie d’avoir peur dans sa situation, mais cela la détendait. Sid mit un DVD dans le lecteur et vint s’installer près d’elle, mais pas trop. Sans savoir exactement pourquoi elle était dessus et regrettait la proximité du jeune homme. Elle posa donc sa main entres les deux, dans l’espoir puéril qu’il la lui prenne. De l’autre, elle installa le chat sur ses cuisses et se mit à le caresser. Le jeune matou ce mit à ronronner comme un tracteur. Elle le trouvait vraiment adorable ce félin. Sid se releva pour aller éteindre les lumières qu’il avait obligé et lorsqu’il reposa ses fesses sur le canapé, il prit la main d’Harley et ne la lâcha pas. Le cœur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine. Sans savoir pourquoi, elle en fut heureuse et se concentra sur le film. C’était un suspense, elle ne l’avait jamais vu, mais ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus. Elle avait beau se mentir à elle-même, elle savait que la proximité du garçon lui faisait quelque chose. Elle ne comprenait pas du tout ce sentiment et trouvait la sensation étrange. Harley envie une envie folle d’accoter sa tête sur le torse du garçon. Elle se gifla mentalement. Mais à quoi pensait-elle? C’était complètement ridicule et cela la troublait plus qu’elle ne préférait ce l’admettre.
Il finit par lâcher sa main et une pointe de déception la traversa. Oui c’était ça, de la déception. Par contre, elle ne fit rien pour rectifier la situation, ce disant que lui n’en avait probablement plus envie. Elle retourna au chat qui était toujours couché sur ses cuisses et essaya de son mieux de se concentrer sur le film qui jouait.
Elle vit du coin de l’œil Sid bailler et s’étirer. Mais au lieu de ramener son bras vers lui, il le posa sur l’épaule de la jeune femme. Elle fut surprise. Vraiment la technique du bâillement? La blonde aurait rit et aurait retiré ploiement la main de l’homme qui aurait fait cela, si ça n’avait pas été Sid. Elle avait eu envie de le faire, elle n’allait certainement pas ce plaindre qu’il l’est fait. Mais ça la troublait de ressentir cela pour un homme. Depuis son viol, elle avait craint le touché des gens, particulièrement celui des hommes. Pourtant, lorsqu’il s’agissait se son inconnu, ce n’était pas de la peur ou du dégoût. Mais plutôt une sensation de chaleur dans sa poitrine. Elle sourit doucement la tête posée sur le torse de son beau tatoué et huma discrètement son odeur. Il sentait bon. Une odeur douce et à la fois masculine. Elle rougit, et remercia la noirceur, parce qu’ainsi il ne pouvait pas la voir. Elle sourit puis ferma les yeux, plus intéressé par le bruit du cœur battant du jeune homme que par le film de suspense qu’elle n’avait pas particulièrement suivie.
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| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Ven 15 Avr 2016 - 5:48 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Elle parcourt son portrait des yeux un long moment sans rien dire. Sid voit bien que le dessin l’a énormément touchée, mais il ne sait pas exactement pourquoi. Peut-être est-ce le fait de se voir ainsi à travers les yeux d’une autre personne, d’un presque pur inconnu, qui l’émeut à ce point, mais il sent que c’est beaucoup plus profond que ça. Sans connaître les raisons de sa peine, il ne sait pas exactement comme l’aider, sinon lui offrir une présence réconfortante. Alors, il lui serre doucement la main et se risque même à essuyer délicatement la larme qui a roulé sur sa joue. C’est vrai qu’ils ne se connaissent pas depuis longtemps, mais il la considère de moins en moins comme une inconnue. De toute manière, ils ont franchi tellement d’étapes en si peu de temps qu’il se dit que plus rien ne devrait lui sembler bizarre. Elle se penche, réduisant ainsi la très courte distance qui les séparait, et l’embrasse sur la joue. « Merci, merci Sid. Pour le dessin, pour la journée… pour tout. Tu n’imagines même pas à quel point je suis reconnaissante. » C’est à son tour d’être touché par ses paroles et il se demande à quel moment ils ont échangés les rôles. Encore cet après-midi, alors qu’il était assis dans la chaise de son idole, c’est lui qui cherchait à tout prix un moyen d’exprimer sa gratitude pour ce qu’elle avait fait pour lui sans même le savoir. La tournure des évènements ne cesse de le surprendre et il est tout à fait conscient que c'est Harley qui a rendu cette journée complètement imprévisible. Harley, avec ses yeux bleus, ses fossettes et ses cupcakes, qu’il a rencontrée complètement par hasard, qu’il ne connaît que depuis quelques heures, mais qui lui a déjà arraché des fous rires et à qui il s’est attaché presque malgré lui. Il n’a jamais vraiment cru que les gens étaient faits les uns pour les autres, ou que c’est le destin qui mène la vie des humains, mais il y a entre cette femme et lui une attirance et une connexion indéniables. Perdu dans ses pensées, il ne se rend pas tout de suite compte qu’elle a bougé, mais lorsqu’il sent deux bras l’étreindre avec force, il réagit instinctivement et la serre contre lui à son tour. Son cœur bat beaucoup trop fort dans sa poitrine tout à coup, mais il l’ignore. Après tout, il ne fait qu’offrir un peu de réconfort à la jeune femme, et rien d’autre.
(menteur ! si ce n’est que ça, pourquoi as-tu remarqué que vous allez aussi bien ensemble que deux pièces de puzzle, hmmm ?) La petite voix, aussi chiante soit-elle, a encore une fois raison. Lorsque Harley brise finalement l’étreinte et s’éloigne, Sid trouve ses bras bien vides tout à coup. S’il n’en tenait qu’à lui, il la resserrerait contre lui et ne bougerait plus pour un long, très long moment. Mais, justement, il n’y a pas que lui dans cette histoire et ils se connaissent tellement peu, au fond, qu’il n’est pas certain de pouvoir avoir confiance en son instinct. Elle n’arrête pas de le déstabiliser et il a peur qu’un faux mouvement de sa part ruine ce début de relation, quelle qu’elle soit. Alors, il propose la première chose qui lui passe par la tête. « Un film, ça te dit ? » Elle hoche la tête. En se levant, il se dit que ce n’est pas une si mauvaise idée, en fait. Ça leur changera les idées à tous les deux. Debout devant l’impressionnante collection de DVD qu’il partage avec Noa, il hésite sur le genre à choisir. Elle ne lui est pas d’une grande aide et lui laisse le soin de choisir. Un peu au hasard, il attrape un boîtier dans la section suspense de leur vidéothèque – oui, son coloc’ classe vraiment les films par genre, ce qui amuse Sid à tous les coups – et il va glisser le disque dans le lecteur. Bien déterminé à reprendre le dessus, il se réinstalle à côté d’Harley, assez près d’elle pour que ça ne soit pas bizarre, mais assez loin pour qu’ils ne s’effleurent pas accident. Elle semble déçue, mais ne dit rien. Elle pose une main entre eux et, de l’autre caresse le chat qui a accepté de se rouler en boule sur ses genoux. En voyant son geste, il a une sorte d’illumination et il se trouve vraiment con tout à coup. (tu n’es pas le seul à la ressentir, cette connexion, crétin.) Pourquoi il ne s’en est pas rendu compte avant, il n’en a aucune idée, mais on dirait que toute sa perception de la soirée a changée. Il revoit ce moment furtif où il avait eu l’impression de l’avoir blessée au resto… C’est parce qu’elle avait cru qu’il ne la trouvait pas jolie, alors qu’il avait simplement voulu la rassurer sur ses intentions ! S’il pouvait le faire discrètement, il se donnerait une claque dans le front, mais il n’a aucunement envie d’avoir à expliquer son épiphanie à son invitée, alors il résiste. Devant eux, la faible lumière de la télévision clignote et il s’aperçoit que la lumière de la cuisine est toujours allumée. Il se relève pour les éteindre et ainsi créer une ambiance qui convient un peu mieux au film. Il se rassoit, plus près de la jeune femme cette fois, et lui prend la main sans hésiter.
Il a vu presque tous les films de leur collection et celui-ci ne fait pas exception à la règle, mais ce n’est pas tellement grave parce que c’est à peine s’il suit l’histoire. Il est trop concentré sur la présence d’Harley à ses côtés pour vraiment s’intéresser aux problèmes paranormaux d’une famille trop stupide pour déménager malgré les manifestations d'un esprit hostile. Après environ un quart d’heure de pure torture durant lequel il évalue les possibilités et tergiverse, il se décide finalement. Il retire sa main délicatement de celle d'Harley et la ramène devant lui. Du coin de l’œil, il voit la posture de la jeune femme changer. Elle baisse la tête vers Mouse, presque comme si elle voulait se consoler et puis elle détourne son attention vers la télé. (c’est le moment ou jamais) Il canalise sans trop de mal sa fatigue passagère de toute à l’heure dans un bâillement prononcé et il s’étire comme un chat en étendant le bras vers Harley. C’est la plus vieille tentative d’approche du monde et il a déjà fait plus subtil, mais s’il doit se prendre un râteau, il préfère que ça soit tout de suite et que ça soit clair. Au moins, comme, ça ils seront sur la même page. Il entame la phase délicate du plan et dépose son bras sur les épaules de la blonde en retenant sa respiration. Elle sourit, se rapproche pour poser la tête sur son torse et il raffermit un peu sa prise pour la serrer contre lui. Malgré la pénombre, il devine qu’elle a fermé les yeux. Il l’imite, bien déterminé à profiter du moment. Une heure plus tard, le générique du film les trouve dans la même position, si ce n’est que Sid s’est mis à tracer des arabesques du bout des doigts sur le bras de la jeune femme. Elle lève la tête vers lui et sourit. Elle a l’air un peu endormi, ou au moins véritablement confortable, et il a soudain très, très envie de l’embrasser. Il se redresse et enlève son bras de sur les épaules de Harley pour pouvoir poser sa main contre sa joue. De peur de gâcher le moment, il n’hésite qu’un minuscule instant avant de se pencher vers elle pour que leurs lèvres se touchent. Le baiser ne dure pas longtemps, deux ou trois secondes tout au plus, puis il recule de quelques centimètres, sa main toujours posée sur la joue de la jeune femme.
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| | | | (#)Ven 15 Avr 2016 - 17:12 | |
| La tête toujours posé sur le torse de son beau tatoué, elle se concentre sur la main de celui-ci qui court délicatement le long de son bras. Elle n’écoute plus le film depuis un long moment, les yeux fermés, elle profite de la présence toute proche et rassurante de son inconnu. Qu’elle ne considère plus vraiment comme un inconnu, mais tout de même. Elle se concentre les battements du cœur de Sid. Boum, boum. Boum, boum. C’est un bruit agréable. Elle remarque vaguement que la lumière derrière ses yeux clos a changé et porte attention au film, enfin au générique, puisque le film est terminé. Ne sachant pas exactement comment le temps a pu passer aussi rapidement elle relève la tête vers le jeune homme et lui sourit. Il la fixe lui aussi et son regarde est intense, envoûtant. Vraiment elle se dit qu’il a des yeux magnifiques. Il parait hésiter une microseconde puis se penche vers elle tranquillement. Elle se doute de ce qu’il s’apprête à faire. En fait elle n’a aucun doute sur ses intentions. Mais contrairement à c qu’elle aurait pensé. Ce n’est pas de la peur, pas du dégoût, pas de l’indifférence, mais un désir profond qu’elle ressent. Ça la trouble au plus haut point, parce que même avant le viol, elle n’avait jamais ressentie ce genre d’envie aussi profondément. Elle n’avait jamais sentie son cœur s’emballer de la sorte pour quelqu’un, homme et femme réuni. Pour elle s’est quelque chose de nouveau et troublant. Harley n’a pas le temps d’analyser ce qui se passe dans sa tête plus longtemps, car Sid pose délicatement sa main sur ça joue et l’embrasse. Le baiser ne dure que quelques secondes. Mais elle sent un frisson parcourir son corps tout entier. Et lorsqu’il s’éloigne. Une pointe de déception sert sa poitrine. Elle voudrait qu’il continue. Prenant les devants contre toute logique et ne suivent que ses désirs, elle glisse doucement sa main dans les cheveux du jeune homme, puis l’attire vers elle pour que leurs lèvres fusionnent de nouveau. Mais cette fois-ci dans un baiser beaucoup plus profond. Son cœur bat la chamade et lorsque Sid l’enserre de ses bras, chaque parcelle de son corps qu’il touche s’enflamme sous son contact. C’est une sensation particulièrement agréable. Surprenante, oui, mais tellement délectable. La bouche du jeune homme goûte encore un peu le chocolat des gâteaux et sa la fait sourire intérieurement. Il la couche délicatement sur le canapé et s’étend sur elle. Leur langue se sont rejoint et explore mutuellement la bouche de l’autre. Ses lèvres sont douces et chaudes ce qui contraste avec la froideur du métal du piercing qu’il porte. Sa main tire toujours tendrement la chevelure du garçon et l’autre se glisse sous son chandail. Elle a envie de toucher à sa peau. Elle est douce. Elle passe un doigt le long de sa colonne et sens un long frisson le parcourir. Elle le sert un peu plus contre elle et sent l’entre jambe du jeune homme, bien accoté sur sa cuisse, devenir de plus en plus ferme. Elle se demande vaguement ou cela peut les mener, mais elle fait rapidement sortir cette idée de sa tête. À cet instant, elle n’a pas envie de penser. Son seul désir est de profiter du moment et de la présence de SON inconnu. Il n’est plus tellement un inconnu au fond. Parce qu’elle n’a jamais, au grand jamais ressentie une connexion aussi forte et une attirance aussi poussé envers quelqu’un d’autre. La seule personne dont elle a toujours été proche, c’est Terry, son jumeau. Mais le lien n’est pas comparable. C’est autre chose. Pas plus puissant, mais tellement différent. Elle se gifle mentalement et décide que ce n’est pas le moment de réfléchir à ce genre de chose. Elle verrait bien ou cela allait les mener. D’un coup, il l’a soulève par la taille et se lève debout. Il la pousse tranquillement vers le couloir ou se trouve les autres pièces de l’appartement. Il l’embrasse toujours, même en pénétrant dans une chambre, Probablement la sienne. Il pose les mains sur l’ourlet de son chandail et lève ses grands yeux vers elle, comme pour avoir une approbation. La blonde lui sourit lui donnant ainsi l’approbation qu’il cherchait. Sid fait remonter le vêtement et elle lève les bras en l’air pour qu’il le fasse passer au-dessus de sa tête. Elle se retrouve maintenant presque nue devant lui. Tout de même un peu timide. Elle prend donc l’initiative de faire la même chose avec lui. Elle fait glisser sa veste le long de ses bras. Celle-ci tombe au son dans un petit bruit mat. Elle lui retire son chandail et le laisse tomber lui aussi. De toute façon, la pièce est dans un bordel incroyable, alors un de plus ou de moins sur le sol… Elle défait le bouton de son jeans noir le fait descendre jusqu’au cheville du jeune homme. Elle est accroupie devant lui et le regarde dans les yeux. Il lève un pied, puis l’autre afin de se débarrasser définitivement du pantalon. Il la fait se relever, elle pose ses mains sur son torse et il se penche pour l’embrasser de nouveau, mais elle l’arrête en exercent une pression de ses mains. « Attends… laisses-moi… laisses-moi te regarder. » Cela peut avoir l’air d’un drôle de requête, mais elle lui sourit et il se replace devant elle. Elle le détaille. Absorbe chaque parcelle du physique du jeune homme dans son esprit. Ses cheveux noirs, assez long, qui à cet instant son plutôt décoiffé. Son visage allongé. Ses magnifiques yeux et ses lèvres pleines. Elle essai d’enregistrer chacun des tatouages qu’il possède dans son esprit. Elle le trouve très beau. Et très désirable à cette instant. Elle l’attire de nouveau à elle et il l’entraîne sur le lit qui est déjà défait. Il se penche vers elle et l’embrasse de nouveau. La blonde frissonne chaque fois qu’il passe sa main sur ses hanches, ses fesses, ses cuisses. Elle a envie qu’il la touche. Qu’il enflamme chaque centimètre carré de son corps. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Sam 16 Avr 2016 - 5:36 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Le premier baiser est comme l’étincelle qui met le feu aux poudres. Un moment de flottement passe. Ils se regardent droit dans les yeux et Sid se perd dans le bleu-vert des siens. Une main glisse sur sa nuque, lui arrachant un frisson au passage, et se termine dans ses cheveux. Elle profite de sa nouvelle poigne pour l’obliger à retraverser l’espace qui les sépare et il n’oppose aucune résistance, lui aussi pressé de recommencer, encore et encore. Le deuxième baiser est comme l’essence jetée sur le feu qui consume tout. Il n’est plus conscient de ce qui l’entoure. Plus rien ne compte, plus rien sinon cette femme magnifique qu’il serre contre lui et qui l’embrasse comme s’il n’y avait pas de lendemain. S’il pouvait encore s’arrêter et réfléchir, il serait troublé par cette passion qui l’a envahi sans qu’il ne l’ait vue venir. Ce n’est pas son premier coup d’un soir, mais c’est la première fois qu’il espère de tout cœur que ça soit plus, bien plus que ça. L’une de ses mains s’est elle aussi retrouvée naturellement dans la chevelure d’Harley et, de l’autre, il appuie doucement sur son épaule pour qu’elle s’étende sur le canapé. Son cœur bat tellement fort dans sa poitrine qu’il ne perçoit que son boum-boum incessant. Ça, et leur souffle qui se mêle dans les brefs interludes où ils essaient de reprendre leur respiration sans véritablement se séparer. Sous son t-shirt, les mains d’Harley glissent sur sa peau et l’explorent à l’aveuglette, laissant derrière elles une douce chaleur. Il a envie de la toucher, lui aussi, de faire courir ses doigts partout sur son corps, mais l’étroitesse du canapé lui rend la tâche difficile. Forcé de s’appuyer sur un coude pour ne pas écraser la jeune femme sous son poids, il ne dispose que d’une main, ce qui n’est définitivement pas suffisant. Alors il glisse un bras sous sa taille pour l'aider à se relever. Il l’entraîne par la main jusqu’à sa chambre, mais ne peut résister bien longtemps à son envie lancinante. Il l’embrasse dans le couloir et, du bout du pied, pousse la porte de la chambre qui était restée entrouverte. Harley porte toujours le t-shirt qu’il lui a prêté et, même s’il doit admettre que ça lui plaît de la voir porter ses vêtements, il a encore plus envie de voir ce que le bout de tissu dissimule. Il attrape du bout des doigts le bas du t-shirt et le soulève d’un ou deux centimètres. Il s’arrête le temps d’obtenir la permission de sa partenaire et, lorsqu’elle hoche la tête en souriant, il ne perd pas une seconde et lui enlève le t-shirt, qu’il lance quelque part sur sa gauche.
Cette fois, il la dévore des yeux sans remords. En silence, il admire sa poitrine, toujours enserrée dans le joli soutien-gorge en dentelle qu’il a entraperçu plus tôt, puis ses courbes et les tatouages qu’il devine plus qu’il ne voit dans la pénombre de la pièce. Elle s’approche d’un pas ou deux, dissimulant ainsi ses tatouages entre leurs deux corps. Déçu mais patient, il se promet d’aller explorer plus tard. Elle a entrepris de le déshabiller à son tour et il la laisse faire. Sa veste et son chandail vont rejoindre les autres vêtements qui jonchent le sol… (si j’avais su, j’aurais fait un peu de ménage) …et elle s’attaque ensuite à ses jeans. Comme il ne jure que par les pantalons moulants depuis des années, elle n’a pas le choix de les baisser elle-même et la voir ainsi, presque à genoux devant lui, lui fait définitivement de l’effet. Il lui tend la main pour l’aider à se relever et l’attire contre lui, dans l’intention de continuer là où ils se sont arrêtés, mais une main sur son torse l’arrête dans son élan. « Attends… laisses-moi… laisses-moi te regarder. » Il obéit sans rien dire et se soumet à son regard, qu’il ressent presque physiquement sur sa peau. Elle est tellement belle, tellement désirable avec ses grands yeux bleus et ses lèvres rougies d’avoir tant embrassé. Une fois qu'elle a assez regardé, il s’avance à nouveau et, lorsqu’elle ne proteste pas, il la serre contre lui. Le contact de sa peau contre la sienne est déjà mille fois meilleur sans la barrière de leurs vêtements et il ne se gêne pas pour laisser ses mains vagabonder un peu partout. Il fait quelque pas, la forçant ainsi à reculer jusqu’au lit et il la pousse doucement sur le matelas. Penché sur elle, il délaisse ses lèvres au profit de son cou, qu’il parsème de baisers et mordille en alternance, puis il descend encore plus bas, jusqu’à la naissance de ses seins. Il glisse une main dans son dos et, entre deux caresses, dégrafe son soutien-gorge. Il relève les yeux pour s’assurer qu’elle est toujours à l’aise et lorsqu’elle lui adresse un signe encourageant de la tête, il envoie valser l’embêtant amas de tissu quelque part dans la pièce. (Au bruit métallique, il croit deviner qu’il est tombé sur son bureau de travail, mais il n’en a vraiment rien à cirer.) Sid retourne à ses caresses et à ses baisers, en se concentrant cette fois sur sa poitrine. L’esprit complètement embrumé par son désir d’elle, il est presque effrayé de voir à quel point il la veut. Il n’a jamais ressenti ça pour personne d’autre, du moins pas avec une telle force et il ne sait pas vraiment quoi faire de cette émotion étrange. Alors il se perd dans sa chaleur, dans la façon dont son corps s’arque lorsqu’il touche un endroit particulièrement sensible, dans l’odeur délicate qui émane de sa peau et qui lui déjà l'effet d'une drogue. Il descend encore un peu plus bas, mais s’arrête à l’élastique de son sous-vêtement. Il se redresse, effleure du bout des doigts son ventre, sa poitrine, puis remonte jusqu’à son cou. Elle est menue et la main de Sid, posée contre sa gorge, en fait presque la circonférence. Il n’applique aucune pression, ne ferait jamais une chose pareille, mais il suppose qu’un observateur pourrait penser qu’il l’étouffe. La tête penchée à côté de la sienne, il lui chuchote à l’oreille : « Tu es tellement, tellement belle. »
Il la sent se raidir sous lui et, en l’espace d’une seconde, l’atmosphère a complètement changé. Il veut s’éloigner, mais n’en a pas le temps parce qu’elle le repousse violemment. Il ne s’y attendait pas et, déséquilibré, tombe en bas du lit. Sonné, il ne se relève pas tout de suite, trop occupé à essayer de comprendre ce qui vient de se passer. Il parvient néanmoins à se mettre debout. Dès qu'il voit l'état dans lequel se trouve Harley, les dernières miettes de son désir s’effacent, aussitôt remplacées par une vive inquiétude. Assise dans le lit, les couvertures enroulées autour d’elle, la jeune femme tremble comme une feuille. Le tatoueur reconnaît tout de suite les signes d’une crise de panique. Sa mère en faisait parfois, à l’époque. Contrairement à maintenant, il connaissait habituellement l’élément déclencheur de la crise. Il attrape une paire de pantalons, reconnaissant, pour une fois, de son désordre, et l’enfile rapidement. Puis il s’installe sur le lit en prenant soin de laisser une bonne distance entre eux, convaincu que la dernière chose dont elle a besoin, c’est bien qu’il envahisse son espace personnel. « Harley ? » Pas de réponse. « Tout va bien. Tu es en sécurité. » Il répète ces deux mêmes phrases doucement, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se ressaisisse. Elle lève les yeux vers lui et, soulagé, il constate qu'elle semble le reconnaître. |
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| | | | (#)Dim 17 Avr 2016 - 0:02 | |
| Sid explore tout son corps et chaque fois qu’il touche une zone plus sensible, elle se cambre. Elle a le sentiment que son corps est entrain de brûler entre ses mains. Lorsqu’il délaisse ses lèvres pour s’attaquer à son cou, elle n’arrive pas à retenir un petit gémissement. Une main toujours posé sur sa taille l’autre sur le matelas, il continue sa décente jusqu’à sa poitrine toujours recouverte de son soutien-gorge. Il relève la tête un instant, pour qu’elle lui donne son approbation pour aller plus loin. Elle lui sourit pendant que son cœur s’emballe de plus belle. Il retire le misérable bout de tissu et l’envoi valser quelque part dans la pièce. Sans même le savoir, il faisait exactement ce qu’il lui fallait. En lui demandant la permission pour chaque étape, elle se sent plus à l’aise. Malgré sa peur, il la rassure. De toute façon, son désir pour lui est tellement puissant qu’il surpasse tout le reste. Plus rien n’existe en ce moment, sauf leur deux corps en fusion. Il embrasse l’un de ses seins et malaxe l’autre doucement. La sensation est délectable. Elle ne peut s’empêcher de bomber le torse pour qu’il se rapproche un peu plus encore.
Elle n’arrive toujours pas à comprendre ce qu’elle ressent pour lui. C’est une sensation effrayant, surtout parce qu’elle est tellement forte et tellement puissante qu’elle ne sait pas comment la contrôler. Elle a toujours été maîtresse de ses émotions lorsqu’il s’agissait de ce genre de sentiment. Pourtant, avec Sid, elle perd complètement les pédales. Il lui fait oublier tout le reste. Elle a l’impression de revivre dans ses bras. Juste à y penser, elle en a presque le vertige.
Profitant toujours de ses caresses elle se fait la réflexion qu’elle n’a pas envie d’être simplement un coup d’un soir. D’être juste une fille de plus dans le lit d’un garçon. Elle-même surprise par cette pensée, elle se concentre sur son tatoué, qui lui donne de légers baisers sur le ventre. Son souffle la chatouille un peu. Ses lèvres, sur elle, sont tellement enivrantes qu’elle en oublierait presque son nom. Il continue sa descente jusqu’à s’arrêter à l’élastique de sa culotte assortie au soutien-gorge qu’il a envoyé balader quelque instant plus tôt. Il passe doucement le pouce à la limite du sous-vêtement puis fait glisser ses doigts sur son ventre, puis sur sa poitrine jusqu’à remonter jusqu’à son cou. Il passe doucement sa main sur sa gorge. Elle a les yeux fermés et elle allaite. Il se penche un peu plus vers elle pour que sa bouche soit au niveau de son oreille puis lui chuchote : « Tu es tellement, tellement belle. » Elle rougit légèrement du compliment. Il l’embrasse passionnément, puis il refait le chemin inverse avec sa main jusqu’à sa culotte. Il frotte doucement l’élastique et la regarde droit dans les yeux. Elle hoche doucement la tête. Oui elle en a envie. D’abord un doigt, puis deux, il passe la limite du tissu et essai de le faire descendre pour avoir plus facilement accès à son intimité.
Sans savoir exactement, d’où elle vient, une sensation de panique envahie Harley. Une peur complètement incontrôlables et irrationnelle. Elle ne voit plus la pièce, ni Sid, mais un énorme sofa rouge en velours et cinq hommes. Cinq monstres dont elle n’arrive pas à voir le visage. Il tourne autour d’elle comme des prédateurs autour de sa proie. Elle se débat et sent un corps tomber. Mais toutes les personnes masquées sont encore là. Sa respiration s’accélère de plus en plus et elle veut crier, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle est tétanisée. Elle manque de souffle. Elle a l’impression que ses poumons sont entrain de se comprimer. Sa poitrine se serre. Elle a mal. Partout. Mais les monstres sont toujours présents et l’un d’eux se penche vers elle pour lui chuchoter à l’oreille. « Tu es mon cadeau d’anniversaire et je compte bien t’utiliser comme bon me semble… » Elle revoit chacun des hommes la pilonner sauvagement. Chacun des coups lui arrachant un cri de douleur. Elle se recroqueville dans un coin du lit et essai de se convaincre que tout ça n’est pas réelle. Que ce n’est qu’un autre de ses cauchemars.
Elle entend un voit. Elle lui semble familière. Rassurante. Elle se concentre sur cette voix et essai de trouver d’où elle vient. « Tout va bien. Tu es en sécurité. » Voilà ce qu’elle lui dit. Elle répète mentalement les mêmes phrases. Elle sait qu’elle a confiance en la personne que les lui parle. Elle finit par relever les yeux et croiser le regard inquiet de son tatoué.
Sid. Son rayon de soleil. La lumière qui a éclairé sa journée. Sid celui qui l’a fait rire et espérer. Sid qui lui a donné envie de sourire et d’apprendre à le connaître. Sid qui lui a fait ressentir un désir qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Une larme s’échappe de ses yeux, puis une deuxième jusqu’à être un torrent incontrôlable. Toujours emmitoufler dans le drap du lit, elle s’approche de lui et s’assit sur ses genoux. Elle le sert dans ses bras du plus fort qu’elle le peut et enfoui son visage dans son cou. Il l’étreint à son tour en jouant doucement dans ses cheveux. La blonde n’était pas du genre à se laisser aller à pleurer ainsi, mais elle n’arrive pas à retenir ses sanglots.
Après un long moment passer sans bouger de sa position, elle finit par se redresser. Et elle appuie son front contre celui de son bel inconnu. Elle prend une grande inspiration et murmuré faiblement. « Je suis tellement, tellement désolée… Je… » Elle ne sait pas comment exprimer sa penser. Elle a peur de l’avoir fait fuir. Elle a peur qu’il soit fâché. « J’espère que… Tu ne m’en veux pas. Je m’excuse. Je… Je ne comprends pas… Tu n’aurais pas dû assister à ça. » Elle renifle bruyamment. Elle ne sait pas qu’est-ce qui est arrivé. Elle ne comprend pas qu’est-ce qui a déclenché cette crise. Toujours un peu tremblante, elle n’a pas envie de décoller son corps du sien. Sa présence lui fait du bien. Elle se sent en sérurit. à ses côtés. « Parle-moi, s’il-te-plait. Je veux entendre ta voix. »
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| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Lun 18 Avr 2016 - 6:11 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Elle a fini par reprendre contact avec la réalité. Elle est toujours pâle comme un drap et la main qui tient les draps serrés contre elle tremble, Sid le voit d’où il est agenouillé sur le lit, mais au moins elle sait où il se trouve. Il est terriblement soulagé qu’elle ait réussi à s’arracher à sa vision d’horreur parce qu’il n’aurait pas su quoi faire pour l’aider à retrouver ses esprits. Avec précaution, il se déplace de quelques centimètres vers elle et s’assoit en indien, une position nettement plus confortable que la précédente. Le menton tremblant, elle l’observe, les yeux pleins d’eau et, dès que leurs regards se croisent, elle éclate en sanglots. Complètement pris au dépourvu par la situation, Sid lui tend les bras. Il voudrait l’envelopper dans une étreinte réconfortante, mais, vu les circonstances, il n’est pas du tout certain qu’elle le prendrait bien et il craint de faire plus de mal que de bien. Heureusement, elle n’hésite pas une seconde et elle se jette dans ses bras aussi rapidement que l’enchevêtrement de draps le lui permet. Ses bras s’enroulent autour du torse de Sid et le serrent avec force, comme un naufragé s’accroche à une bouée de sauvetage. Blottie dans ses bras, le visage enfoui dans son cou, elle laisse libre cours à son chagrin. Il n’a aucune idée de ce qu'il convient de faire dans une telle situation, alors il la serre contre lui, comme s’il essayait de créer un cocon protecteur autour d’elle. De temps en temps, il glisse ses doigts à travers ses cheveux. C’est un geste qu’il trouvait particulièrement réconfortant enfant (et encore aujourd’hui). Ils passent un long moment enlacés ainsi, elle à l’étreindre de toutes ses forces et lui à la bercer doucement. Son inquiétude est toujours présente, mais moins vive qu’avant. Maintenant, il est surtout confus et il n’arrive pas à ignorer les questions qui ont envahi son esprit. (qu’est-ce que j’ai fait ? est-ce qu’elle se sentait mal depuis le début ? si oui, pourquoi elle n’a rien dit ? si non, qu’est-ce qui s’est passé ? qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ?)
Ces questions sans réponses l’obsèdent. Il rejoue encore et encore les évènements des dernières minutes dans son esprit. Et, tout à coup, une réponse lui apparaît comme une évidence. Il revoit leur conversation de toute à l’heure et sa demi-confidence, celle qui l’avait mise tellement mal à l’aise. (oh non.) Consterné, il pose un baiser délicat sur sa tempe en espérant de tout coeur se tromper. Elle finit par se redresser un peu, juste assez pour pouvoir poser son front contre celui de Sid. Ses larmes se sont taries, mais il la sent encore trembler contre lui et, lorsqu’elle prend une grande inspiration, sa respiration est saccadée. « Je suis tellement, tellement désolée… Je… » Son cœur se serre de la voir tellement vulnérable, tellement démolie tout à tout coup. Il voudrait effacer toute sa douleur, toute sa peine, pour lui redonner cette sérénité qu’elle affichait en préparant ses cupcakes. S’il le pouvait, il prendrait même son malheur sur ses propres épaules – aussi cliché que puisse paraître cette idée –, mais c’est impossible. « J’espère que… Tu ne m’en veux pas. Je m’excuse. Je… Je ne comprends pas… Tu n’aurais pas dû assister à ça. » Il devine qu’elle craint de lui avoir donné envie de fuir et de le voir prendre ses jambes à son cou dès qu’il le pourra. Il la comprend : après tout, c’est beaucoup d’émotions imprévues pour une soirée sans lendemain. Mais, justement, toute cette histoire est rapidement devenue bien plus qu’un coup d’un soir – l’a-t-elle même déjà été ? – et il a véritablement envie d’être là pour la jeune femme. De toute manière, même si elle n’avait pas déjà beaucoup d’importance à ses yeux, il ne l’aurait jamais abandonné dans cet état. Quelle genre de personne serait-il s’il la laissait à elle-même, ou, pire encore, la renvoyait chez elle ? « Oh, Harley… » Le cœur gros, il s’interrompt. Il décolle son front du sien et pose délicatement ses mains sur les joues de la blonde. Du bout du pouce, il essuie les traces laissées par ses larmes. « Je ne t’en veux pas du tout. » Le regard fuyant, elle est visiblement embarrassée. Sid l'oblige pourtant à croiser ses prunelles, comme pour insister sur l'importance de ce qu'il s'apprête à dire. « Je suis là. Je ne bouge pas. » S’il ne s'était habitué à tout ressentir plus intensément depuis le début de la soirée, il aurait été effrayé de la sincérité qu’il a déversée dans ses paroles. Il retire ses mains du visage d'Harley et en profite pour repousser vers l’arrière une partie de sa tignasse blonde en désordre. « Parle-moi, s’il-te-plait. Je veux entendre ta voix. »
Elle se replace contre lui, tête de nouveau enfouie dans son cou. Le menton appuyé sur la tête de la jeune femme, Sid cherche frénétiquement quelque chose à dire. « J’ai ramassé ton dessin en pensant que c’était juste une vieille feuille de papier que quelqu’un avait jeté par terre. Dès que j’ai vu le portrait, je me suis dit que je devais à tout prix trouver la personne qui l’avait fait. Tu sais pourquoi ? » Elle fait signe que non et l’une de ses mèches rebelles vient lui chatouiller la joue. « L’émotion du visage m’a interpelé. J’y ai vu un mélange de tristesse et de colère, avec peut-être un peu de nostalgie ? Ça m’a rappelé ma mère. C’est exactement ce mélange d’émotions que j’associe avec elle. Elle est morte d’une overdose. » Il ne sait pas pourquoi il lui parle de tout ça. Il aurait définitivement pu trouver plus joyeux, d'autant plus que ça a toujours été un sujet sensible pour lui et qu’il préfèrerait habituellement perdre un bras que d'en parler. « Je n’ai jamais su si c’était accidentel ou voulu. Et, franchement, je ne sais pas ce qui serait le pire. Elle s’est droguée pendant presque toute mon enfance et mon adolescence. J’ai toujours eu l’impression qu’elle nous abandonnait, ma sœur et moi en prenant toutes ces cochonneries. De savoir qu’elle aurait pris une dose mortelle par exprès… Je ne sais pas, ça serait comme d’admettre qu’on n’était même pas assez importants à ses yeux pour la convaincre de vivre un peu plus longtemps. » Il ne se souvient pas d’avoir avoué ça à qui que ce soit, ou en tout cas, jamais si clairement. Il se sent vulnérable, tout à coup, et il se surprend à penser que c’est peut-être exactement ce qu’il faut à Harley. Une confidence pour une confidence, comme un échange de confiance. « Tu veux en parler ? » Elle ne répond pas tout de suite et il ne répète pas sa question. Il sait qu’elle l’a entendu. Alors il continue à parler, comme si de rien n’était. Il lui raconte comment sa sœur s’est cassé la cheville parce qu’il lui est tombé dessus en sautant sur leur trampoline. Il lui raconte qu’il a embouti une borne fontaine en essayant de se stationner sur la rue pour la première fois et qu’il a causé une véritable inondation dans le quartier. Il lui raconte que son père a presque fait un infarctus en voyant le dégât que Sid avait fait dans la salle de bain en renversant son vernis à ongle noir partout, mais qu’il avait à peine remarqué le nouveau look de son fils. Inlassable, il continue à narrer des anecdotes disparates, parce que c’est tout ce qu’il peut faire en ce moment, et parce que c’est ce qu’Harley lui a demandé de faire. |
Dernière édition par Sid Bauer le Mar 19 Avr 2016 - 3:24, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 18 Avr 2016 - 18:48 | |
| Elle repose la tête au creux du cou de Sid, lui il appuie sa tête sur la sienne. Harley est toujours tremblante, mais elle est bien. Il la rassure et ça lui du bien. « J’ai ramassé ton dessin en pensant que c’était juste une vieille feuille de papier que quelqu’un avait jeté par terre. Dès que j’ai vu le portrait, je me suis dit que je devais à tout prix trouver la personne qui l’avait fait. Tu sais pourquoi ? » Elle lui fait signe que non. Parce qu’à bien y penser, elle ignore même pourquoi il l’a ramassé. La blonde attend la suite, toute de même un peu curieuse malgré son état. Le plus ironique dans leur rencontre c’était probablement ça. Le fait qu’il y avait au moins deux cent personnes dans la salle et qu’il lui est littéralement tombé dessus. À ce moment-là, elle avait eu envie de vider toute sa colère de la journée sur lui. Mais il l’avait saisi par surprise en lui disant que c’était elle. Et après, elle l’avait regardé et n’avait plus eu envie de l’injurier ou de l’envoyer balader, mais de rester auprès de lui le plus longtemps possible. Au début c’était de la curiosité, mais c’est vite (probablement trop) devenu quelque chose de beaucoup plus profond et difficile à cerner.
Elle attend toujours la suite, intriguée. Elle ne vient pas immédiatement, comme s’il se demandait comment le dire. « L’émotion du visage m’a interpellé. J’y ai vu un mélange de tristesse et de colère, avec peut-être un peu de nostalgie ? Ça m’a rappelé ma mère. C’est exactement ce mélange d’émotions que j’associe avec elle. Elle est morte d’une overdose. » C’est exactement les émotions qu’elle ressent. De la tristesse, parce que oui c’est dur, oui ça lui fait mal, oui c’est lourd à porter. Surtout qu’Harley n’est pas du genre à pleurer pour un rien. Elle n’avait versé aucune larme avant d’en parler à Terry. (Et voilà que ce garçon arrive dans sa vie et trouve le moyen de lui faire verser plus de larme que dans les dix dernières années réuni.) De la colère aussi, parce qu’elle leurs en voulait. Elle leurs en voulait d’avoir décidé de détruire son existence. Mais elle était encore plus en colère contre elle-même. De s’être laisser avoir. D’avoir été impuissante. Elle a honte d’elle-même et s’en veut, parce que pour elle, tout est de sa faute. De la nostalgie aussi, Sid a raison aussi sur ce point. Parce qu’Harley avait toujours été une personne aventureuse, plein de joie de vivre. Du genre de celle qui profite de la vie. Qui croyait que chaque chose et chaque événement avait lieu d’être. Qui voyait la beauté dans toutes les petites et les grandes choses. Oui, elle avait été comme ça. Mais depuis le viol, elle n’y avait plus cru. Tout lui avait paru sans intérêt. Mais lorsque Sid lui a rentré dedans avec son beau sourire et ses drôles de réaction, ça a réveillé quelque chose en elle. La blonde a l’impression qu’il lit en elle, peut-être trop, facilement. Alors qu’elle, elle a l’impression de ne pas le comprendre lui.
Elle reste bien installer dans les bras de Sid à attendre la suite. Ou du moins à espérer qu’il y en une. Elle veut tout connaître de lui. De la couleur de son caleçon jusqu’à cette blessure qui lui parait encore profondes. Elle veut comprendre pourquoi son art l’a interpellé, mais avant tout elle veut le comprendre lui. « Je n’ai jamais su si c’était accidentel ou voulu. Et, franchement, je ne sais pas ce qui serait le pire. Elle s’est droguée pendant presque toute mon enfance et mon adolescence. J’ai toujours eu l’impression qu’elle nous abandonnait, ma sœur et moi en prenant toutes ces cochonneries. De savoir qu’elle aurait pris une dose mortelle par exprès… Je ne sais pas, ça serait comme d’admettre qu’on n’était même pas assez importants à ses yeux pour la convaincre de vivre un peu plus longtemps. » Elle le serre un peu plus dans ses bras. Elle comprend un peu mieux ce qu’il voulait dire. Elle est triste pour lui. Mais elle est heureuse qu’il s’ouvre à elle. Même si en ce moment elle est dans l’incapacité de lui démontrer clairement qu’elle est là, elle aussi. Elle aussi devrait se livrer. Lui expliquer. En plus elle lui doit bien ça après la dernière scène. « Tu veux en parler ? » Surprise par sa capacité à lire dans ses pensées ou bien de penser à la même chose qu’elle, elle enfouit un peu plus sa tête dans son cou. Oui, elle se doit de lui parler, ou au moins de lui faire comprendre qu’il n’a rien fait, que ce n’est pas lui le problème, mais à elle. Ce n’est pas qu’elle ne lui fait pas confiance, au contraire et c’est un peu étrange, mais elle ne sait pas comment le dire, comment l’exprimer. La seule personne avec qui elle en a parlé c’est Terry et même s’ils se disaient tout, elle avait eu de la difficulté à lui dire. Mais elle veut lui expliquer. Pour s’excuser, et pour le remercier de ne pas l’avoir foutu à la porte et d’être resté là pour elle. Harley avait vu dans ses yeux qu’il se pose un million de question et elle veut lui répondre. Mais elle a encore besoin d’un peu de temps pour trouver la force de le faire.
Sid continue de parler, exactement comme elle le lui a demandé. Elle écoute attentivement, elle sourit dans son cou en l’entendant raconter l’histoire de la borne fontaine. Il lui raconte toute sorte d’anecdote sur lui. Ça la détend s’entendre sa voix et elle est heureuse qu’il le fasse pour elle. Après un certain temps, la blonde se dit qu’elle est prête à parler. Elle attend la fin d’une histoire et avant qu’il ne puisse repartir sur autre chose, elle prend la parole. « D’abord, je veux que tu saches que ce n’est pas de ta faute. Tu n’as rien fait de mal. Tu as fait exactement ce qu’il fallait et même plus, bien plus, tu… Tu as été parfait, vraiment. » Elle rougit en disant cela. Mais elle ne regrette pas ses paroles. Oui il a été parfait. Et même à cet instant, il l’est encore. Sid reste silencieux la tête toujours posé sur celle de la jeune femme, comme s’il attendait la suite. « Honnêtement, je ne m’attendais pas à ça. J’avais et j’ai toujours vraiment envie de toi. Tu es beau, gentil, attachant. Tu me fais ressentir des choses que je ne comprends pas moi-même et je trouve ça vraiment étrange. Mais je n’avais pas… Réessayé le sexe depuis… le… enfin, depuis et je me croyais assez forte, j’avais tellement envie de toi. Je n’avais pas eu peur, ni rien. Et puis la panique m’a prise au dépourvu… Je suis vraiment désolée pour ce qui s’est passé en suite. » Elle prend une pause, pour chercher ses mots. Elle sait qu’elle ne fait que tourner autour du pot, mais elle ne sait pas par où commencer. Sid l’écoute toujours sans dire un mot. Alors elle prend un grande inspiration et commence son récit. « J’imagine que tu te rappel quand je t’ai dit qu’il était arrivé quelque chose et que j’étais venu à Brisbane pour recommencer de zéro? En fin… Je suis venu ici pour retrouver mon frère, parce que j’avais besoin de lui. Après le… L'évènement, je ne me reconnaissais plus, j’étais comme l’ombre de moi-même. Je n’avais plus envie de rien faire, de rien vivre, de rien ressentir. D’ailleurs, ce soir, c’est la première fois que je cuisine des pâtisseries depuis. » Elle prend une grande bouffé d’air. « J’ai toujours aimé voyager, comme je t’ai dit plus tôt, j’ai fait le tour du monde plus d’une fois. Je ne me suis jamais posée longtemps quelques part, pas plus d’un ou deux ans. Ça faisait déjà quelques mois que j’étais en Italie, je travaillais dans une petite pâtisserie traditionnelle. J’aimais bien ça, mais j’avais encore et toujours le besoin de bouger. Alors j’ai pris un mois de vacances et je suis partie. Ça faisait peut-être deux semaines que je me promenais, j’étais assis sur une terrasse à lire un truc, j’ai fait la connaissance d’un homme, Beaufort, on a discuté et il m’a invité à un Bal masqué. C’était une soirée privée et pour un simple anniversaire, il y avait énormément de monde. On est allé s’installer au bar et on a bu quelques verres. Ensuite il y a cinq de ses amis qui sont venu nous rejoindre, tous masqué. Ils m’ont payé à boire et j’étais plutôt éméché quand Beaufort m’a laissé avec les autres en prétextant qu’il devait faire un truc. Je n’étais pas très à l’aise d’être entouré de messieurs dont j’ignorais jusqu’au visage. Mais avant que j’ai pu me rendre compte de quoi que ce soit je me suis fait entraîné dans une pièce close, avec un énorme canapé en velours rouge. » La vision de se canapé la rend malade. Elle le déteste lui et les monstres. « J’ai voulu partir, vraiment, mais ils m’ont frappé, et après chacun leur tour ils m’ont… » Elle avait peur de dire le mot, pas tant le mot en lui, mais le dire rendait toujours la chose tellement plus réel et douloureux. « Ils m’ont violé. J’ai perdu connaissance à un moment et je me suis réveiller dans ma robe toute déchiré dans un ruelle sombre. Après je suis partie le plus vite possible. Je suis rentrée chez moi, mais il y avait un truc de brisé tu comprends ? Ce n’était plus pareil. J’avais honte. Me regarder dans un miroir me rendait malade. Et je suis restée là, léthargique. J’étais vraiment pathétique. Je voyais les appels de Terry, mais comment l’affronter lui si je ne m’affrontais pas moi? Alors j’ai décidé de foutre le camp et d’aller le rejoindre ici à Brisbane pour essayer de me retrouver... » Elle reste la tête bien enfoncer dans le cou de Sid en attendant sa réaction. Elle ne veut pas de la pitié, mais elle a peur qu’il soit dégoûté, comme elle, elle l’es d’elle-même. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mar 19 Avr 2016 - 6:33 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Il a beaucoup parlé et il a la gorge un peu sèche, mais il ne s’arrête pas. De temps à autres, il devine que son histoire a provoqué une réaction chez Harley, soit parce qu’il la sent sourire contre son cou, là où elle est toujours blottie, ou alors parce qu’elle hoche la tête, comme découragée par ses péripéties. Le poids du corps de la jeune femme appuyé contre le sien est confortable, tellement qu’il en oublie presque le drame de la soirée. Presque. Et puis elle prend la parole et il se tait, brutalement ramené à la réalité, mais néanmoins prêt à l’écouter. Il sait que l’évènement qu’elle s’apprête à lui relater est horrible et, même s’il se doute déjà un peu de ce qu’il va entendre, il appréhende sa confession. Il s’inquiète surtout de la façon dont il réagira. Et s’il n’est pas à la hauteur ? Il s’oblige à prendre une grande inspiration et à rester détendu, histoire de ne pas inquiéter inutilement Harley. C’est déjà assez difficile pour elle sans qu’elle sente en plus sa propre angoisse. Non, il doit être solide, fort et lui apporter tout le soutien dont il est capable. Quelque peu calmé par sa résolution, il fait taire ses pensées pour concentrer toute son attention sur la jeune femme. « D’abord, je veux que tu saches que ce n’est pas de ta faute. Tu n’as rien fait de mal. Tu as fait exactement ce qu’il fallait et même plus, bien plus, tu… Tu as été parfait, vraiment. » Il est soulagé de l’apprendre. À voir la rapidité avec laquelle elle avait accepté qu’il la touche après sa crise de panique, il avait compris qu’il n’était probablement pas la cause du problème, mais il ne se serait jamais pardonné d’avoir provoqué une telle réaction si ça avait été le cas. Il ne répond rien, laisse son silence lui indiquer qu’elle peut continuer, se promet même de ne pas l’interrompre quoi qu’il arrive. Ses compliments lui font énormément plaisir et il sourit, touché. Toutefois, il retrouve presque aussitôt son sérieux dès qu’il entend la suite. Ses soupçons lui semblent de plus en plus fondés, tout à coup, même s’il souhaite encore de toutes ses forces se tromper. Mais, plus elle parle, plus il devine avec appréhension la suite des évènements. Et rien n'aurait pu le préparer à la vérité et à toute son horreur.
Sid a l’impression que quelqu’un lui a assené un coup de masse sur le crâne. Assommé par ce qu’il vient d’apprendre, il ne bouge pas, incapable de réfléchir correctement. Il sait qu’il devrait dire quelque chose. Il sait qu’elle attend une réponse. Mais qu’y a-t-il à dire, qu’y a-t-il à répondre ? Il se doutait qu’elle avait probablement été victime d’un viol, mais jamais en cent – non, en mille ans – aurait-il imaginé une chose aussi horrible. Il craque. Il pose ses mains sur les épaules d’Harley et la repousse doucement. Il pose une main qu’il s’efforce d’empêcher de trembler sur sa joue. « Je suis désolé. » Le regard suppliant, il implore son pardon. « Je reviens, je te le promets. » Avec des gestes d’automate, il se lève et, comme il a passé un long moment assis en indien, il sent ses genoux et ses hanches craquer, mais il ignore son inconfort. Il sort de la chambre et va s’enfermer dans la salle de bain. Penché au-dessus du lavabo, les paumes appuyées sur le froid rebord de porcelaine, il s’observe dans le miroir. Le teint blême et les traits tirés, il ressemble presque à un cadavre. Il n’a jamais été aussi en colère de sa vie. Il voudrait crier. Il voudrait frapper quelque chose. Quelqu’un. Un monstre au visage masqué. Il ne peut même pas imaginer la peur et la douleur qu’elle a ressentie ce soir-là, abandonnée à la violence sauvage de cinq hommes – si on peut les appeler ainsi – avides de pouvoir et de sang. Il a peine à croire qu’elle est capable de se tenir debout aujourd’hui et ne peut qu’admirer sa force intérieure. Le pire, à ses yeux, c’est qu’il est sûr et certain qu’elle ne se rend même pas compte qu’elle la possède, cette force. Ces brutes ont réussi à éteindre une partie de sa lumière et de sa joie, deux choses qu’il a entrevues aujourd’hui, et ça le fait trembler de rage. Elle lui a semblé tellement vivante, tellement lumineuse aujourd'hui qu'il ne peut s'empêcher de demander à quoi elle ressemblait avant. Ce devait être magnifique à voir. Il ouvre le robinet et fait couler l’eau froide. Il s’en passe sur le visage pour retrouver ses esprits et en avale une gorgée. La fraîcheur de l’eau lui éclaircit un peu l’esprit et il se sent mieux, du moins jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il a probablement tout fait foirer. Soudain terrifié à l’idée qu’elle ait profité de son absence pour s’enfuir, il se précipite hors de la salle de bain et retourne à la chambre. Heureusement, elle est toujours assise sur le lit, mais elle a le visage tellement défait qu’il s’en veut encore plus de n’avoir pas su mieux réagir. Il s’empresse de se réinstaller à ses côtés et de lui prendre la main. Elle ne la retire pas et il laisse échapper un soupir de soulagement. Peut-être qu’il n’a pas tout gâché après tout. « Je suis tellement désolé. Je ne m’attendais pas à ça. Je… Je n’ai pas su comment réagir. » Il prend une courte pause pour remettre ses idées en ordre. « Je ne peux même pas imaginer ce que tu as vécu... C’est trop horrible, trop… » Les mots lui manquent pour exprimer exactement à quel point il est horrifié par ce qui lui est arrivé. « Mais ça ne change rien pour moi. Ça ne change rien au fait que je te trouve belle, drôle, désirable et incroyablement forte d’avoir survécu à tout ça. Et je veux t’aider à t’en remettre, si tu le veux aussi, et si tu crois que je peux t’aider. » Il l’attire doucement contre lui et pose un baiser sur sa tempe. « Ce n’était pas de ta faute. Tu n’aurais rien pu faire pour les empêcher, tu le sais, hein ? » Il n’exprime pas le fond de sa pensée. Il ne dit pas que, si elle s’était trop débattue, elle ne se serait peut-être jamais réveillée dans cette allée sombre. Il essaie lui-même de ne pas trop y penser, glacé d’effroi à la simple idée que ça aurait pu encore plus mal finir pour elle. Alors il l'étreint de toutes ses forces, comme pour confirmer qu'elle est bel et bien là.
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| | | | (#)Mer 20 Avr 2016 - 4:00 | |
| Il y a un silence pesant dans la pièce. Sid ne dit toujours rien et Harley commence à avoir peur. Est-ce qu’elle le dégoûte? Est-ce qu’il lui en veut? Même si elle est terrorisée par sa réaction, elle attend patiemment. Elle ne comprend pas pourquoi elle appréhende la réaction de son tatoué avec autant d’incertitude. Ils ne se connaissent que depuis quelques heures, ça ne devrait pas l’atteindre autant. Ce n’est qu’une personne parmi tant d’autre non? Elle ne le reverra peut-être jamais après ce soir… Elle a beau essayer de s’en convaincre, elle sait qu’elle se ment à elle-même. Son opinion conte parce qu’elle veut le revoir. Elle tient déjà beaucoup trop à lui et elle ne veut pas qu’il est une mauvaise opinion d’elle. Elle n’a veut pas qu’il la considère comme une faible, même si au fond d’elle, elle sait que c’est ce qu’elle est…
Il finit par pauser les mains sur ses épaules pour la repousser doucement. Elle sent les mains du jeune homme trembler au contact de sa peau. Il a l’air perdu déboussolé. Il pose une main sur sa joue et la regarde dans les yeux. « Je suis désolé. » Elle a l’impression qu’il la supplie silencieusement comme pour ce faire pardonner. Le rythme cardiaque de la jeune femme augmente. « Je reviens, je te le promets. » Les paroles de Sid ne la rassure pas le moins du monde. Elle le regarde se lever comme un robot et se diriger vers le couloir. Elle aurait eu envie de crier, de le retenir, de le supplier de rester avec elle, parce que la dernière chose qu’elle veut c’est d’être seule. Mais elle ne dit rien et le regarde l’abandonner dans la chambre. Son cœur se sert. Elle est triste qu’il parte. Elle est convaincue que c’est de sa faute. Elle se dit qu’elle a dû dire ou faire quelque chose de mal ou qu’elle l’a dégoûté.
Ne sachant trop quoi faire de sa peau en attendant que Sid revienne (Pour la mettre à la porte?), elle s’attarde sur la chambre du jeune homme. Elle est plutôt grande, mais tellement en bordel qu’elle a l’air complètement minuscule. Il y a un fouillis pas possible. Des vêtements parsèment la presque totalité du plancher. Le bureau est encombré de papiers et de crayons de toute sorte. Mais ce qui frappe Harley plus que tout le reste, c’est la quantité de carnet et de cahier à dessin qu’on trouve dans la pièce. Sur la table de chevet, le bureau, dans la penderie, sur la commode… Il y en a même un sur le sol près du lit. Elle aurait envie de tous les ouvrir un à un pour jeter un coup d’œil et découvrir son tatoué encore un peu plus. Mais elle ne le fait pas. Elle reste assise sur le lit, emmitouflé dans le drap. Elle commence à avoir froid, mais elle n’ose pas bouger. Elle a peur que si ne la trouve pas exactement où elle était, il soit encore plus fâché contre elle et c’est bien la dernière chose qu’elle veut. Elle se doute que son raisonnement est complètement ridicule, mais elle se sent tellement mal qu’elle n’arrive plus à raisonner correctement. En y repensant bien, elle réalise que c’est Sid le corps qu’elle a sentie tomber pendant sa crise. Elle l’a repoussé et fait tomber sur le sol. Elle s’en veut de lui avoir fait subir tout ça.
Elle se met à fixer la porte en espérant qu’il revienne vite, parce que ça faisait déjà plusieurs minutes qu’il était partie. Elle se demande ce qu’il peut bien être entrain de faire. Chaque secondes qui passe, elle ce question et s’inquiète un peu plus. Mais avant d’avoir eu le temps de se faire encore plus de scénario catastrophe, elle le voit revenir. Il lui paraît plutôt inquiet et cette réaction la surprend, elle ne sait pas trop comment l’interpréter. Rapidement il repose ses fesses à côté d’elle et lui prend la main. Elle est soulagé de se contact même si elle appréhende la suite. « Je suis tellement désolé. Je ne m’attendais pas à ça. Je… Je n’ai pas su comment réagir. » Lui désolé? Mais il n’a pas à l’être. Tout est de sa faute à elle. La blonde hoche la tête. Elle ne lui en veut pas, enfin si, un peu d’être partie, mais elle sait que c’est à cause d’elle, et de toute façon il est revenu. « Je ne peux même pas imaginer ce que tu as vécu... C’est trop horrible, trop… » Elle ferme les yeux, oui c’est horrible et douloureux et plutôt dure à oublier. « Mais ça ne change rien pour moi. Ça ne change rien au fait que je te trouve belle, drôle, désirable et incroyablement forte d’avoir survécu à tout ça. Et je veux t’aider à t’en remettre, si tu le veux aussi, et si tu crois que je peux t’aider. » À ses mots, Harley sent son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Une sensation de réconfort l’envahi. Elle est heureuse qu’il lui dise ça. Il l’attire plus proche de lui et l’embrasse sur la tempe. So pouls s’emballe de nouveau. C’est une sensation agréable, même si elle ne peut pas l’expliquer. Elle pourrait rester ainsi des heures et des heures tout contre lui et elle ne s’en lacerait pas. « Ce n’était pas de ta faute. Tu n’aurais rien pu faire pour les empêcher, tu le sais, hein ? » Elle fige en attendant les paroles de Sid pendant qu’il la prend dans ses bras. Comment peut-il dire que ce n’est pas de sa faute? Elle a été naïve, et stupide, et idiote, et faible. Elle s’éloigne vivement vers lui et le regarde droit dans les yeux. « Comment peux-tu dire que ce n’est pas de ma faute ? J’ai accepté. Je me suis laissé faire. J’ai été naïve. Eh bordel, je suis tellement, tellement faible, parce que tu vois je me retrouve là, avec toi, à faire une crise de panique énorme au lieu de profiter du moment. » Elle monte le ton un peu plus. « Je n’arrive même pas à me regarder dans un miroir ! Tu imagines ? J’ai tellement honte de moi-même que mon reflet me rend malade. Tout ça me rend malade. » Se rendant compte qu’elle était presque entrain de crier. Elle se tait puis reprend beaucoup plus doucement. « Je suis tellement faible Sid. Tellement pathétique. Tout ça, ça me fait peur. » Elle est complètement honnête. Elle est terrorisée par ce qui l’attend. « Je suis désolée. » Elle regarde le vide et lui prend la main. Elle n’ose pas lever les yeux vers lui. Mais elle n’a pas envie de s’éloigner. Elle veut le toucher mais elle ne sait pas trop comment il va réagir après ce qu’elle vient de lui dire. Elle enlace ses doigts autour des siens. Puis colle sa tête contre la sienne. « Sid, je n’ai pas envie de rester seule. » Elle dit cela d’une toute petite voix. Parce qu'en fait, ce n'est pas de rester seule qu'elle n'a pas envie, mais bien de le quitter lui. Il se couche sur le lit et l’attire vers lui, elle pose sa tête sur son torse pendant qu’il lui flatte doucement le dos. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Mer 20 Avr 2016 - 6:11 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Sid est sincère lorsqu’il affirme que ce qui est arrivé n’est pas la faute de la jeune femme. Les seules personnes à blâmer, ce sont les hommes qui ont échafaudé cet horrible plan, et certainement pas leur victime qui doit maintenant vivre avec les conséquences de leurs actions. Ce qu’il n’a pas envisagé, c’est la possibilité que son commentaire soit mal reçu malgré ses bonnes intentions. Elle se raidit dans ses bras avant de s’éloigner de lui comme s’il l’avait brûlée. Et il se rend compte que ce n’était vraiment pas la meilleure chose à dire lorsqu’il aperçoit la colère qui danse dans ses prunelles bleues. D’un côté, il est soulagé de voir qu’elle n’a pas perdu l’envie de se battre, mais de l’autre, il est immensément frustré tout à coup. Il ne sait pas comment réagir, n’a jamais vécu quoi que ce soit qui se rapproche de près ou de loin à l’intensité de cette situation. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne connaît Harley que depuis quelques heures et, s’il est heureux de voir qu’elle lui fait confiance à ce point en si peu de temps, il reste qu’il ne sait pas grand-chose d’elle. Elle s’est confiée à lui, il connaît une partie de son histoire, mais tout ça ne lui est qu’à moitié utile. Il n’a pas encore appris à décoder ses réactions ou à deviner ses pensées et ses émotions par les changements subtils de son langage corporel. Il sait qu’elle s’est fait violer par cinq brutes, alors qu’il ignore jusqu’à son âge, bordel ! Ça n’arrive pas ce genre de chose, ce n’est pas ainsi que la vie fonctionne ! Par dieu sait quel miracle, elle a décidé qu’il est digne de sa confiance et lui a accordé un rôle important dans sa vie, un rôle qu’il a envie d’accepter sans même savoir pourquoi – et n’est-ce pas super qu’il n’arrive même pas à identifier ses propres émotions dans tout ce bordel ? –, un rôle qui aurait normalement dû revenir à une personne qui la connaît depuis des années. Il a l’impression de naviguer sans carte dans le noir et il se demande combien d’écueils il pourra heurter avant que son bateau ne coule. Avant qu’elle décide qu’il aurait mieux valu qu’il ne sache rien.
« Comment peux-tu dire que ce n’est pas de ma faute ? J’ai accepté. Je me suis laissé faire. J’ai été naïve. Eh bordel, je suis tellement, tellement faible, parce que tu vois je me retrouve là, avec toi, à faire une crise de panique énorme au lieu de profiter du moment. » Il la laisse vider son sac sans rien dire, mais il doit presque se mordre la langue jusqu’au sang pour s’empêcher de rétorquer. Il voudrait lui dire qu’elle a tort, qu’elle s’est débattue de son mieux, qu’elle a véritablement essayé de se défendre. Elle l’a dit elle-même, même si c’était plutôt pour se justifier que par véritable conviction. Il voudrait lui dire que, dans un monde parfait, elle aurait dû avoir le droit de prendre un verre avec un inconnu sans se faire agresser. Il voudrait lui dire à quel point la culpabilité qu’elle ressent le révolte parce qu’elle ne devrait pas exister. Sa colère, sa peine, sa douleur, oui, mais pas cette affreuse culpabilité qui la ronge et la rend malade.
Mais il ne dit rien, pour éviter la confrontation et parce qu’en fait, il ne sait rien du tout. Il ne sait pas ce qu’elle a vécu, n’a même jamais eu à s’inquiéter de ce genre de situation et, pour être honnête, n’y a jamais vraiment pensé. Il a toujours méprisé les faibles qui doivent commettre ce genre d’acte pour prendre leur pied, mais c’est là que s’est arrêté sa réflexion. Il n’a même jamais envisagé les conséquences pour les victimes. Comment, alors, pourrait-il se permettre de lui dire ce qu’elle devrait ressentir ? Et, de toute manière, même s’il fonçait tête baissée pour essayer de lui faire voir son point de vue, qu’est-ce que ça changerait ? Ça fait déjà des mois qu’elle traîne ce secret avec elle et qu’elle le tourne et retourne dans sa tête. Il ne peut tout de même pas s’attendre à ce qu’elle cesse de se sentir coupable parce que, lui, un homme qu’elle a rencontré par hasard dans une convention, lui a affirmé que ce qui lui est arrivé n’est pas de sa faute, et ce, malgré leur connexion presque instantanée. Le temps fera éventuellement son œuvre, mais en attendant, Sid devine qu’il lui faudra énormément de patience et de compréhension. « Je n’arrive même pas à me regarder dans un miroir ! Tu imagines ? J’ai tellement honte de moi-même que mon reflet me rend malade. Tout ça me rend malade. » C’est tout juste si elle ne crie pas, mais il reste stoïque. Il sait que c’est la douleur qui parle plus qu’une véritable colère et il a mal de la voir souffrir à ce point. « Je suis tellement faible Sid. Tellement pathétique. Tout ça, ça me fait peur. » Il voudrait pouvoir lui faire comprendre que c’est tout à fait le contraire, qu’en fait, elle possède une force intérieure insoupçonnée, mais il ne sait pas comment le faire. Les mots n’ont jamais été son fort. Il leur a toujours préféré les images, qui transmettent tellement mieux, à son avis, le vrai sens d’un propos. Malheureusement en ce moment, même avec tout le talent du monde, il ne croit pas qu’il arriverait à lui faire comprendre ce qu’il voit. Un peu calmée, elle s’excuse. Il ne répond pas. Que dirait-il ? Ce n’est rien ? Ce serait un mensonge et elle le saurait tout aussi bien que lui. Un peu plus calme, elle lui a doucement repris la main, sans doute incertaine de sa réaction. Elle a le regard perdu dans le vide et son visage a perdu toute expression. Il se demande à quoi elle pense, mais ne le demande pas. « Sid, je n’ai pas envie de rester seule. » Sa voix se brise sur la dernière syllabe. Il n’avait aucunement envie de la laisser seule avant cette explosion de colère, mais il a encore moins l’intention de le faire maintenant qu’elle lui a clairement demandé de rester.
Il s’étend sur le lit et l’entraîne doucement avec lui. Une fois qu’elle est confortablement installée contre son torse, il étend les couvertures sur eux. Elle ne s’est toujours pas rhabillée et sa peau est un peu froide au toucher, alors il s’assure qu’elle soit bien recouverte par l’édredon. Il lui caresse doucement le dos. Elle répond bien à son toucher et il heureux d’avoir au moins une façon sûre de lui offrir du réconfort sans se mettre les pieds dans les plats. De longues minutes passent sans qu’ils ne disent quoi que ce soit, trop occupés à profiter de la présence, du contact et de la chaleur de l’autre. Sid réfléchit dans le silence de la pièce. Il cherche un moyen concret de l’aider et de lui offrir son soutien. Et, soudain, la solution lui apparaît comme une évidence. Pourquoi n’y a-t-il pas pensé plus tôt ? « Je veux t’offrir ton tatouage. » Il n’a pas parlé fort, mais elle tressaille, comme surprise d’entendre sa voix. « Je veux le dessiner pour toi et je veux le tatouer sur ta peau, exactement comme tu l’imagines, au détail près, peu importe le nombre de croquis que ça prendra, peu importe le temps qu’il me faudra pour le terminer. » Il s’arrête un instant, fronce les sourcils. « J’espère que ça pourra t’aider à tourner la page. Et, si ça ne fonctionne pas, tu auras au moins récolté quelque chose de beau de toute cette horreur. »
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| | | | (#)Mer 20 Avr 2016 - 22:25 | |
| Couché sur le torse de Sid, Harley profite du moment. Du contact si rassurant de sa peau contre celle du jeune homme. Il l’enlace doucement, elle, elle écoute son cœur battre. Elle est bien à cet instant malgré la monté de colère qu’elle a ressenti. Elle s’en veut de lui avoir crié après. Elle s’en veut de ne pas avoir su gardé ça pour elle. Parce que la blonde sait qu’au fond, il n’a pas dit ça pour la mettre en colère ou pour la narguer. Il l’a surement fait pour l’encourager, la rassurer et lui faire comprendre qu’elle n’a pas à se sentir coupable. Mais elle n’arrive pas à le voir de cette façon.
Elle ferme les yeux et se laisse bercer par la respiration du garçon, aucune parole n’est échangé, mais elle n’a aucune envie de s’endormir même si la fatigue causé par toutes les émotions de la journée la rattrape. Elle a peur de se réveiller et de réaliser le lendemain que tout ça n’est pas arrivé. Que son beau tatoué n’existe pas. Qu’il ne lui a pas fait entrevoir un peu d’espoir. Elle le sert un peu plus dans ses bras, comme pour s’assurer qu’il est bien la contre elle. Qu’il ne la pas foutu à la porte malgré la crise de panique, la confession horrible, l’explosion de colère, les pleurs, les tremblements.
Elle entrevoit vaguement, sans vraiment le cerner, ce qu’elle ressent pour lui, et c’est tellement gros, tellement intimidant, tellement irrationnel qu’elle en a peur. Mais elle a encore plus peur de ne plus jamais le revoir. À cette pensée son cœur se sert. Non, elle ne regrette pas de l’avoir rencontrer. Elle voudrait rester contre lui pour toujours, parce qu’elle se sent bien. Presque heureuse. Et ça, c’était un sentiment qu’elle n’avait pu entrevoir depuis le viol.
Perdu dans ses pensées à propos de Sid, elle tressaille lorsqu’il brise le silence. « Je veux t’offrir ton tatouage. » Elle est surprise de la proposition. Mais elle le laisse continuer, son premier réflexe aurait été de refuser, mais elle veut entendre la suite. « Je veux le dessiner pour toi et je veux le tatouer sur ta peau, exactement comme tu l’imagines, au détail près, peu importe le nombre de croquis que ça prendra, peu importe le temps qu’il me faudra pour le terminer. » Au ton qu’il emploi, il a l’air tellement déterminer et ça la touche au plus profond d’elle-même. Elle n’aurait jamais cru qu’il puisse vouloir à ce point l’aider. Ce n’était pas temps l’idée de lui offrir le tatouage qui la touche, mais plutôt sa façon de lui dire. De vouloir être là. Comme s’il voulait tout faire pour qu’elle se sente mieux. Comme si elle comptait pour lui. Et ça, pour elle, c’est probablement la plus belle chose qu’il pouvait faire.
« J’espère que ça pourra t’aider à tourner la page. Et, si ça ne fonctionne pas, tu auras au moins récolté quelque chose de beau de toute cette horreur. » Elle aussi elle espère qu’elle pourra, grâce à son art tourner la page. Mais elle a déjà récolté quelque chose de beau, pense-t-elle, et cette chose c’est lui. Lui et son sourire, ses petites attentions, ses petites maladresses qui la font rire, ses réactions qui la déboussolent complètement, sa vision d’elle, cette connexion qu’elle ressent. Cette journée a été l’une des meilleures depuis longtemps et elle ne la regrette en rien, malgré toutes les émotions étranges et opposés qu’elle a ressenti. Elle se relève doucement et sa position le visage juste au-dessus du sien. Elle pose doucement sa main sur la joue du jeune homme. « Merci, Sid. » Puis elle se penche délicatement vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes. Son coeur s'emballe de nouveau. Dans ce baiser elle espère lui faire comprendre toute la gratitude qu’elle a envers lui. Mais aussi tout ce qu’elle ressent pour lui, pour ce qu’il lui a fait ressentir, pour cette journée… Pour un peu tout en fait. Mais avant qu’il n’est pu répondre plus longtemps à se contact, elle approche sa bouche de son oreille pour lui chuchoter quelque chose. « J’ai déjà récolté quelque chose de beau. » Puis avant qu’il n’est pu réagir elle se lève précipitant du lit, remet un des chandails du jeune homme pigé à la va vite dans tous ceux qui traînent dans la chambre puis le met en filant vers la porte. Elle jette un coup d’œil vers son beau tatoué et en voyant la tête qu’il fait elle éclate de rire. Il la regarde les sourcils forcé, elle a l’impression qu’il a un énorme point d’interrogation étampé en plein milieu du visage. Mais elle ne s’arrête pas pour autant. Elle se précipite vers son sac et en sort son cahier et dessin et quelque crayon. Elle s’assit à la table du salon et se mets à griffonner un croquis. Elle ne veut pas prendre trop de temps, mais elle ne veut pas non plus que son dessin est l’air d’un truc fait par un enfant de six ans. Une fois son œuvre terminé. Elle repart au galop vers la chambre.
Elle s’arrête sur le pas de la porte et prend une grande inspiration pour reprendre son souffle. Elle en profite pour observer Sid, qui est tellement beau installé les deux bras derrière la tête avec cette petite ride soucieuse dans le front. Elle lui fait son plus beau sourire et s’approche, le carnet caché derrière son dos. « Je veux te montrer un truc, et comme je ne suis pas la meilleure avec les mots, et que tu as réussi à lire exactement l’émotion de mon dessin, je crois que ça va être plus simple ainsi. » Elle pose ses fesses à côté de lui, puis lui dévoile son cahier. C’est un vieux carnet, il contient tous ses dessins depuis les sept dernier mois. Donc avant, pendant et après. Elle le lui tend. Il le prend dans ses mains et commence à le feuilleter. Un par un, parfois s’attardant d’avantage sur certain, il les analyse. Elle observe ses réactions. On voit une grande évolution dans son art. On la voit devenir plus sombre. Plus triste. Comme si tout était douleur et colère. Puis il arrive au dernier dessin. Celui qu’elle vient de faire. Elle y a essayé d’y mettre toutes les émotions qu’il lui a fait ressentir aujourd’hui. Le rire, la curiosité, la lumière, l’espoir, le désir, la confiance. Il relève les yeux vers elle puis elle lui sourit, celui avec les fossettes. « Tu vois ça ? Eh bien, c’est un peu grâce à toi. » Elle s’empourpre en disant cela. Mais la gêne ne l’arrête pas, elle se penche rapidement vers lui pour lui voler un baiser. |
| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Jeu 21 Avr 2016 - 7:32 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Il s’est tu depuis quelques secondes déjà et il attend toujours sa réponse avec un peu d’appréhension. Et s’il avait encore dit une connerie ? Tout à coup, un visage apparaît dans son champ de vision, juste à la hauteur de ses yeux, et il est heureux de voir qu’elle sourit. Elle est magnifique ainsi, avec ses cheveux en bataille qui cascadent sur ses épaules dénudées. Ils se détaillent en silence, puis elle pose une main contre sa joue et se penche un peu plus vers lui. « Merci, Sid. » Elle l’embrasse et il sent son estomac se remplir de papillons, une sensation qu’il n’a connue qu’une fois, à l’adolescence, et certainement pas pour les mêmes raisons. À l’époque, c’était son premier baiser, il ne savait pas trop s’y prendre et il craignait de décevoir les attentes de sa partenaire. Depuis le temps, il a eu amplement l’occasion de se pratiquer et, aujourd’hui, les papillons sont apparus tout simplement parce que c’est elle, il en est convaincu. Elle s’éloigne bien trop tôt à son goût et il veut pourchasser ses lèvres, qui l’attirent comme un aimant, mais elle colle sa bouche contre son oreille, ce qui lui arrache un frisson. « J’ai déjà récolté quelque chose de beau. » Mais de quoi parle-t-elle ? (oh. oh.) Il se sent rougir de plaisir et veut lui répondre, mais avant qu’il n’ait pu rétorquer quoi que ce soit, elle s’est levée en trombe. Elle prend à peine le temps de s’arrêter pour piquer l’un de ses t-shirts et l’enfile en marchant. Il n’y comprend vraiment plus rien et sa confusion doit être évidente parce qu’elle rigole un bon coup avant de prendre la poudre d’escampette, entraînant avec elle l’écho de son rire dans le couloir. Il n’a aucune idée de ce qu’elle fait, mais il entend du bruit qui provient du salon, comme si elle fouillait dans son sac. Curieux mais convaincu qu’elle finira par lui expliquer ce qui se passe, il s’installe confortablement dans le lit. Les jambes croisées, les bras derrière la tête, il observe le plafond d’un air songeur. Laissé à lui-même, il ne lui reste pas grand-chose à faire sinon réfléchir.
Comment a-t-elle fait pour se glisser dans sa vie si rapidement ? Il n’en sait rien et, même en repensant à la journée, il n’arrive pas à mettre le doigt sur le moment exact où elle a réussi à forcer ses défenses. Compte tenu de son enfance et de son adolescence, il suppose qu’il est plutôt équilibré et sain d’esprit, même s’il travaille toujours à panser des blessures bien plus profondes qu’il ne veut se l’admettre, des blessures qui ont laissé leur marque sur sa personnalité. En grandissant, il s’est construit une certaine armure que bien peu de gens ont su franchir. Ce n’est pas qu’il s’est complètement coupé du monde, pas exactement. Au fil des années, il s’est fait des amis de qui il est très proche, comme Noa par exemple, et il arrive sans problème à entretenir des relations saines. C’est juste qu’à force de ne pouvoir dépendre que de lui-même, comme ça a été le cas presque toute sa vie, il s’est habitué à garder une certaine distance entre ses véritables émotions et les gens. (Il suppose même qu’un psy en aurait long à dire sur son look peu conventionnel qui sert parfois de barrière ou de diversion, comme un masque qu’il porterait pour dissimuler certaines vérités à son gré. Mais il n’a pas consulté et ne compte pas le faire dans un avenir rapproché, alors il ne saura probablement jamais s’il s’est trop pris la tête en réfléchissant à tout ça.) Il est donc devenu un être indépendant, mais protecteur, capable de prendre soin de ses proches, quoique peu enclin à se confier sur ses propres blessures. Et tout ça lui convenait. Son rôle était bien défini, facile à jouer. Jusqu’à ce qu’Harley arrive de nulle part. Avec ce foutu dessin, elle a réussi à s’immiscer sans même le savoir dans une faille de son armure dont il ignorait l’existence, tant et si bien que lorsqu’il lui est tombé dessus, il était déjà trop tard pour faire marche arrière. Il lui a déjà confié des choses qu’il n’a jamais dites à voix haute et, le plus surprenant, c’est qu’il ne le regrette pas du tout. Au contraire, si elle lui posait des questions, il est certain qu’il y répondrait sans hésiter une seconde à se dévoiler. Et ça, ça lui fout les jetons plus que tout, sentiments ambivalents, attirance flippante et connexion quasi surnaturelle inclus.
Il entend des pas qui s’approchent à toute vitesse dans le couloir. Essoufflée, Harley se tient debout dans l’entrée de la chambre et dissimule quelque chose dans son dos. « Je veux te montrer un truc, et comme je ne suis pas la meilleure avec les mots, et que tu as réussi à lire exactement l’émotion de mon dessin, je crois que ça va être plus simple ainsi. » Il sourit. Visiblement, ils ont définitivement plusieurs points en commun. Il a comme l’impression tout à coup que si cette histoire devient sérieuse, ce ne sont pas des mots doux qu’ils dissimuleront un peu partout dans les affaires de l’autre, mais bien de petits dessins. Il hoche la tête, comme pour se sortir cette idée de l’esprit. Pour l’instant, il préfère ne pas se projeter trop loin dans l’avenir. Harley s’approche jusqu’à rejoindre le matelas, sur lequel elle se laisse tomber à côté de lui. Entre temps, Sid s’est assis, le dos appuyé contre la tête de lit. Elle lui tend sa surprise, un carnet qui a visiblement beaucoup voyagé, comme en témoignent les pages cornées et la couverture un peu abîmée. Il en a plusieurs comme ça lui aussi, éparpillés partout dans sa chambre et même dans l’appart. (C’est le seul désordre que son coloc’ tolère sans ronchonner, probablement parce qu’il n’en pouvait plus de ramasser et de ramener tous ces carnets dans la chambre de Sid pour les voir migrer de nouveau jusqu’au salon le lendemain.) Il tourne la couverture doucement, presque avec révérence, heureux d’avoir enfin l’occasion de satisfaire sa curiosité. Le premier dessin est daté et le tatoueur constate qu’il remonte déjà à six ou sept mois. Il l’observe plusieurs secondes en s’arrêtant aux détails et aux couleurs vives avant de passer au suivant. Il tourne les pages lentement en prenant le temps d’absorber l’atmosphère de chacun des dessins avant de continuer son exploration. Ce sont souvent des portraits, probablement de passants qu’elle a croisés, et des paysages lumineux, dont quelques-uns représentent la campagne italienne, il en est certain. Tout est magnifique et, comme avec ce premier dessin qu’il a trouvé, il a de la difficulté à détourner le regard, même quand les couleurs se ternissent, même quand les visages deviennent tristes, même quand la pluie commence à régner dans les paysages. Il a l’impression de voyager à travers les émotions de la jeune femme et c’est une expérience étonnamment intime. Il a presque atteint la fin du carnet lorsqu’il tombe sur un dessin qui détonne parmi les autres, qui étaient devenus beaucoup plus sombres. Ce n’est pas tout à fait aussi brillant que ses premières œuvres, mais l’équilibre ombre-lumière est beaucoup plus marqué que dans les dernières. Il lève les yeux, touché par ce qu’elle a voulu lui faire comprendre. « Tu vois ça ? Eh bien, c’est un peu grâce à toi. » Elle lui vole un baiser et, déterminé cette fois à ne pas la laisser s’échapper aussi rapidement que tout à l’heure, il entoure sa taille de son bras. À défaut de trouver les mots idéaux, il essaie de communiquer tout ce qu’il ressent dans ce baiser qui s’approfondit. Il finit par s’éloigner, un peu à contrecœur, mais il n’a pas le choix s’il veut attraper ses carnets à lui. Il lui a déjà montré son porte-folio de tatouages, mais son style est complètement différent lorsqu’il dessine pour un client et il a envie de lui montrer ce qu’il fait pour s’amuser. Sur son bureau, il attrape un carnet qu’il lance à Harley. « Celui-ci contient surtout des portraits. J’adore aller m’installer sur la plage ou au parc pour faire des croquis des promeneurs. » Il lui en envoie un autre, qu’elle attrape au vol. « Celui-là, c’est majoritairement des animaux. Je suis allé au zoo. » Son regard tombe sur sa penderie et il hésite un instant avant de se décider. La tête plongée dans l’espace restreint, il fouille parmi les cartons qui contiennent ses accessoires les plus flyés, ceux qu’il ne porte plus depuis des années, jusqu’à ce qu’il mette la main sur la boîte qu’il cherche. Il essuie rapidement la couche de poussière qui s’est accumulée sur le couvercle avant de retourner s’assoir à côté d’Harley. Il ne sort pas les carnets tout de suite, un peu anxieux à l’idée de les ouvrir après toutes ces années. « Ceux-ci, je ne les ai jamais montrés à personne. Je les ai tous dessinés après la mort de ma mère. Pendant plusieurs mois, je n’arrivais pas à créer quoi que ce soit d’autre. » Il retire le couvercle et tend la boîte à la jeune femme. Il se sent un peu vulnérable, mais il n’a pas envie de prendre ses jambes à son cou ou de renvoyer ces carnets au fond de la penderie, ce qu’il estime être une victoire.
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| | | | (#)Ven 22 Avr 2016 - 0:52 | |
| Elle n’a pas eu le temps de s’éloigner de lui, qu’il lui attrape la taille fermement puis l’embrasse de nouveau. Passionnément. C’est un baiser plein d’émotion, comme s’il essayait de lui transmettre quelque chose. Elle glisse sa main dans ses cheveux et passe son autre bras autour de son cou. Elle n’en revient pas à qu’elle point ce garçon lui fait de l’effet. Il lui fait traverser une gamme de sentiment tellement puissant qu’elle n’en a plus aucun contrôle. La seule chose qu’elle arrive à faire c’est de suivre la vague et essayer de ne pas se faire submerger par la puissance de tout ceci. Leurs langues s’enroulent et se touchent. Les mains du jeune homme sur son corps lui font tourner la tête. Elle regrette presque d’avoir remit un chandail, car la barrière de vêtement l’empêche de profiter pleinement du contact de sa peau contre la sienne.
Trop vite, il la repousse doucement. Elle l’interroge du regard, mais il ne lui répond pas. La seule chose qu’elle peut lire dans ses prunelles c’est un léger regret comme s’il aurait préférer à l’embrasser, et une grande d’détermination. Elle n’arrive pas à décrypter pourquoi ces deux choses son mélanger, mais elle le suit du regard lorsqu’il se lève du lit pour se diriger vers son bureau. Il prend quelque chose qu’elle ne voit pas, puis en se retournant, il lui lance un carnet qu’elle attrape de justesse, prise de court par cette attaque de papier. Une chance qu’elle a de bon réflexe, pensa-t-elle, parce qu’en jetant un coup d’œil elle devine qu’il s’agit de l’un de cahier à dessin de son tatoué. Elle est plus que ravie qu’il est décider de les lui faire découvrir. Elle se doute que son art personnel est un peu différent de celui qu’il fait pour ses clients en tant que tatoueur. « Celui-ci contient surtout des portraits. J’adore aller m’installer sur la plage ou au parc pour faire des croquis des promeneurs. » Elle sourit en l’endentant dire cela, parce qu’elle aussi adore ça. Surtout que la par cette la plage son deux endroits ou les gens ce sentent bien. Souvent, on peut lire une certaine sérénité dans leurs visages. Elle s’apprête à l’ouvrir, mais avant qu’elle n’ait pu le faire, il lui en lance un autre qui passe cette fois-ci, très proche de lui arriver en plein milieu du front. « Celui-là, c’est majoritairement des animaux. Je suis allé au zoo. » Elle l’attrape in extremis, puis le dépose délicatement sur le lit afin de l’explorer après qu’elle est finit avec le premier. Elle le voit se diriger vers la penderie puis farfouiller afin de trouver quelque chose. Elle rapporte son attention sur le premier cahier puis le parcourt avec beaucoup de délicatesse, exactement comme lui l’a fait avec le sien. Plus elle tourne les pages, plus elle est touché par la façon dont il voit la vie au travers des autres. Elle sourit doucement. Un fois le cahier dédié au portrait terminé, elle lève les yeux vers Sid qui fouille toujours dans ses boîtes. Elle se concentre donc sur le deuxième cahier. Les dessins sont plus colorés encore, les animaux sont parfois dans des positions loufoques ce qui lui arrache un petite rire. Elle l’entend se déplacer alors elle relève la tête vers lui. Il porte une petite boîte dans ses mains. Il l’a regarde, anxieux. Elle a le pressentiment que se que contient ce carton lui est très personnel et intime. Elle se doute que cela a probablement un lien avec sa mère. Il de rassit près d’elle. « Ceux-ci, je ne les ai jamais montrés à personne. Je les ai tous dessinés après la mort de ma mère. Pendant plusieurs mois, je n’arrivais pas à créer quoi que ce soit d’autre. » Harley lui sourit doucement, pour lui essayer de le rassurer. Elle est énormément touchée par son geste, parce que cela veut dire qu’il lui fait assez confiance pour lui montrer ses pensées les plus intimes. Il ouvre doucement le couvercle. Son mouvement n’est pas assuré, mais il lorsqu’elle plonge la main dans la boîte pour prendre le premier carnet, elle ne l’en empêche pas. Avec beaucoup de précaution elle l’ouvre et tourne les pages. Les dessins sont durs. Emplis de colère de frustration et de rancune. Tous les traits sont foncés. Elle entrevoit la noirceur et le ressentiment qu’il a ressenti. Elle voit la blessure béante que sa mère à créé en lui. Et sans savoir pourquoi cela la fâche. Comment une mère peut faire ressentir autant d’émotions violentes à son fils ? Elle feuillette minutieusement chaque page de chaque cahier. Elle ne lui parle pas, ne relève pas ses yeux des pages noircies avant d’avoir complètement fini son exploration. Elle sent son regard posé sur elle. Harley devine qu’il attend une réaction, mais elle ne veut pas lui donner. Pas tant qu’elle n’a pas elle-même fait le tri des choses qu’elle ressent en touchant une partie de l’intimité de se garçon qu’elle affection déjà beaucoup trop. Une fois qu’elle a terminé, elle les remet précautionneusement dans le carton, puis relève finalement les yeux vers lui.
Comme elle l’avait supposé, son regard est suppliant et anxieux. Elle déplie les jambes, puis vas se poste juste devant lui. Elle lui embrasse doucement le front puis l’enlace de ses bras. Elle espère que dans cette étreinte, il sent combien elle aimerait lui retirer toute cette douleur et cette colère qu’elle devine encore bien présente en lui, même s’il ne le démontre pas. Il reste un bon moment ainsi, sans échanger la moindre parole. Elle se décolle un peu et accote son front contre le sien. « Je suis heureuse et flattée que tu m’ais fait assez confiance pour me les montrer. » Elle le regard, mais lui a fermé les yeux. Elle ne peut donc pas essayer de lire ce qu’il pense ou ce qu’il ressent au travers de ses prunelles. Elle pose délicatement l’une des ses mains sur sa joue. « Tu sais, si tu veux en parler, je suis là. Et j’ai envie de t’écouter. J’ai envie d’être à tes côtés Sid. » Elle n’ajoute rien et le laisse réfléchir à ses paroles. Elle ne voit pas quoi rajouter d’autre. Elle a envie de l’entendre raconter son histoire, mais elle respectera son silence. De toute façon, peut importe ce qu’il va faire, la seule chose dont elle n’a pas envie c’est qui lui demande de quitter. Elle n’a pas envie de s’éloigner de lui. Un peu comme s’il était une drogue dont elle n’arriverait pas à ce passé. Cette réflexion la frappe de plein fouet. Comment un homme qu’elle ne connait depuis à peine quelques heures peut lui faire ressentir ÇA ? Elle n’arrive pas à e l’expliquer et sa lui fait peur, mais elle a encore plus peur de devoir le quitter.
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| | | Sid Bauerle tatoueur au coeur tendre ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170 TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old. RPs TERMINÉS : aisling #1 | #2 | f.b #2 | #3 | #4 | fb #1 | email #1 | #5 | #6 | #7 | #8 | #9 | #10 | #11 | #12 | #13 • #15 • archie • auden • eiji • caro • harley #1 | #2 | #3 • harvey #1 | #2 | #3 • jo • jo | lily • joey • lily • min-kyung #1 • phoenix #1 • #2 • #3 • zelda AVATAR : andy biersack ♥ CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage) INSCRIT LE : 01/03/2016 | (#)Ven 22 Avr 2016 - 7:12 | |
| vous êtes très talentueuse, mademoiselle harley & sid Harley tend la main et choisit un carnet au hasard dans la boîte. L’estomac de Sid fait un bond désagréable et il a soudain envie de lui arracher la liasse de papiers avant qu’elle n’ait le temps de la feuilleter. À quoi joue-t-il, pour l’amour du ciel ? Il n’a jamais agi ainsi auparavant, n’a jamais voulu raconter sa vie à qui que ce soit. Il peut compter sur les doigts d’une main les gens qui connaissent son histoire – incluant son père et sa sœur – et il ne leur a certainement pas tout dévoilé de cette façon. Non, habituellement, il offre des bribes d’information qui permettent aux gens d’éventuellement reconstituer eux-mêmes le puzzle. Si la jeune femme parcourt ces cahiers qui débordent de colère et de douleur, il devra se confier à elle, même s’il ignore comment faire. Il se force à inspirer profondément pour se calmer en se rappelant qu’il a lui-même sorti la boîte. La jeune femme ouvre le carnet avec précaution, mais malgré ses efforts, la reliure craque. Sur la première page, le portrait aux traits durs d’une femme lui renvoie son regard et il détourne les yeux. Son cœur se débat dans sa poitrine. Il avait presque oublié à quel point sa mère et lui se ressemblent. Même lèvres, même yeux... il y a définitivement un air de famille et il est incertain de l’émotion que ça lui évoque. Heureusement, Harley ne s’attarde pas sur ce croquis et passe rapidement au prochain. De page en page, les sujets changent, mais le style reste le même, tout en angles, en couleurs sombres et en rouges violents. La jeune femme observe en silence les dessins, le visage impassible, ce qui angoisse Sid encore plus. Il voudrait tellement savoir ce qu’elle pense, mais il n’arrive pas décoder quoi que ce soit dans son attitude décontractée. Elle arrive finalement à la dernière page du cahier et il se dit que son calvaire tire à sa fin, mais il se trompe. Elle remet le carnet à sa place et en tire un autre, qu’elle feuilleter aussi d’une couverture à l’autre.
Quand elle replace finalement le dernier cahier dans la boîte, Sid n’en peut plus. Il la supplie du regard de dire quelque chose, n’importe quoi. Ses muscles sont tendus comme la corde d’un arc, comme s’il réprimait l’envie de s’enfuir. Le silence s’étire encore un peu, ce qui n’aide en rien ses nerfs à vif. Elle ne dit toujours rien, mais elle s’approche de lui pour l’embrasser sur le front et le serrer dans ses bras. Il veut camoufler sa vulnérabilité en lui rendant son étreinte, mais c’est peine perdue : c’est à son tour de s’accrocher à elle comme une bouée pour profiter du réconfort qu’elle lui apporte. Il appuie sa tête contre son épaule et sent tout son corps se détendre. Elle ne bouge pas et il lui en est éternellement reconnaissant. Sa présence tout près de lui est rassurante, même s’il ne comprend pas pourquoi elle lui fait cet effet. Elle finit pourtant par se déplacer et elle vient poser son front contre le sien. Il est surpris de voir qu’ils ont encore une fois échangé leur rôle. Il se dit que c’est peut-être l’une des choses qui explique leur étrange connexion. Il ferme les yeux, à la fois pour éviter son regard et pour profiter du moment. « Je suis heureuse et flattée que tu m’ais fait assez confiance pour me les montrer. » C’est vrai qu’il lui fait confiance et il essaie de se convaincre que c’est parce qu’elle lui a confié son secret en premier, mais la petite voix qui habite son esprit n’arrête pas de lui souffler qu’en fait, il a livré quelques bribes d’information sur son passé douloureux avant qu’elle n’ait révélé le sien. Il garde les yeux clos, jusqu’à ce qu’il sente une main se poser sur sa joue. Il entrouvre les paupières. « Tu sais, si tu veux en parler, je suis là. Et j’ai envie de t’écouter. J’ai envie d’être à tes côtés Sid. » Le moment qu’il appréhende depuis qu’il a décidé de sortir ces foutus carnets est arrivé, mais ça ne lui semble plus si terrible que ça tout à coup, surtout si elle reste blottie comme ça dans ses bras. Il est touché par son offre, d’autant plus qu’il est conscient que son histoire, quoique dramatique, n’a pas la même intensité que la sienne. Certes, les malheurs ne sont pas une compétition, mais si elle ne semblait pas aussi ouverte d’esprit, il aurait beaucoup plus de difficulté à se confier.
Le problème, c’est qu’il ne sait pas par où commencer. Il lui faut un moment pour remettre ses pensées en ordres avant de se lancer. « Mon père a rencontré ma mère à l’université. Il est tombé follement amoureux d’elle presque instantanément et, en l’espace de quelques semaines, ils avaient emménagés ensemble. » (de toute évidence, c’est un gène qui court dans la famille) « Une fois leurs études terminées, ils se sont mariés et je suis arrivé deux ou trois ans plus tard. Ma sœur Caroline est née trois ans après moi. J’me souviens plus ou moins de cette période parce que j’étais assez jeune, mais je sais qu’on était heureux. » Il revoit encore sa mère qui rit, penchée au-dessus de son lit. Il suppose qu’elle devait être enceinte de Caroline parce qu’il se souvient clairement de son ventre rond, mais il ne saurait affirmer avec certitude qu’il a raison. « La première fois où j’ai vu ma mère prendre de la drogue, je devais avoir neuf ans environ. Elle sniffait un rail de cocaïne sur la table de cuisine quand je suis arrivé en courant pour lui demander une collation. Elle m’a fait jurer de ne rien dire à mon père et, comme j’ignorais ce qu’elle faisait exactement, j’ai accepté. J’me suis longtemps demandé si d’avoir raconté ce que j’avais vu à mon père aurait changé quoi que ce soit. » Il s’arrête pour reprendre son souffle, un rictus amer sur le visage. Son oncle lui a appris bien des années plus tard que sa mère avait déjà un problème de consommation lorsque son père l’a rencontrée, mais qu’elle avait réussi à tout arrêter avant leur mariage. Elle avait replongé après la naissance de Caroline à cause d’une violente dépression post-partum. Son père était déjà au courant lorsqu’il avait accepté de garder le silence. « La situation n’a fait qu’empirer à partir de ce moment-là. Elle fumait, sniffait et avalait tout ce qu’elle pouvait trouver. Je crois qu’il n’y a pas une drogue qu’elle n’a pas essayée. J’avais à peu près douze ans la première fois où j’ai dû trouver de quoi préparer un repas pour ma sœur et moi et, par l’âge de treize ans, c’est moi qui m’occupais de Caroline. Je la reconduisais à l’école, lui préparais son lunch, lui lisais des histoires, lui chantais des berceuses… Je l’ai pratiquement élevée parce que notre mère était toujours trop stone pour faire quoi que ce soit et que notre père travaillait comme un forcené pour subvenir à nos besoins. Et, en plus de m’occuper de Caro, je prenais soin de ma mère. J’arrivais toujours tôt de l’école pour avoir le temps de la traîner jusqu’à sa chambre avant que ma sœur revienne. Je ne voulais pas qu’elle sache, alors je lui disais que notre mère était malade et qu’elle devait se reposer. J’ai tout fait pour lui cacher la vérité. » Il arrive au point tournant de son histoire et, juste d’y penser, il tremble de rage. « Un jour, je suis rentré de l’école. Mon père était déjà arrivé, ce qui était inhabituel. Il m’a annoncé que ma mère avait fait une overdose. J’avais 18 ans… J’ai compris tout de suite que c’était Caro qui l’avait trouvée morte. » La culpabilité qu’il croyait avoir enfouie loin, très loin, le submerge tout à coup et il s’interrompt. « Malgré tous mes efforts, j’ai échoué. Je n’ai pas pu lui éviter cette horreur. Je n’arrivais plus à me regarder en face et, le lendemain des funérailles, j’ai quitté Melbourne pour Brisbane sur un coup de tête. Je n’ai pas reparlé à Caroline pendant un peu plus de deux ans, jusqu’à ce qu’elle vienne presque défoncer la porte de l’appart pour me forcer à m’expliquer. Nous nous sommes réconciliés, mais ça n’a plus jamais été pareil entre nous. J’en ai énormément voulu à mes parents, mais surtout à moi-même. Et puis je me suis rendu compte que toute cette haine risquait de me détruire à long terme, alors j’ai essayé de lâcher prise. » Il se tait, épuisé d’avoir tant parlé.
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| | | | (#)Sam 23 Avr 2016 - 1:08 | |
| Harley attend toujours en silence que Sid lui parle, que ce soit pour ce confié ou bien pour lui demander gentiment de changer de sujet. Ils ont toujours la même position, mais elle finit par retirer sa main pour la poser sur la nuque du garçon. Même si elle a envie de tout connaître de lui, ne veut pas le pousser. Il finit par prendre une grande inspiration. « Mon père a rencontré ma mère à l’université. Il est tombé follement amoureux d’elle presque instantanément et, en l’espace de quelques semaines, ils avaient emménagés ensemble. » Elle se concentre sur ce qu’il dit, l’écoute avec attention lui raconter sa vie. Lui raconter la blessure la plus profonde qu’il a enfouit dans son cœur. Plus il avance dans son récit, plus elle sent son corps ce crisper. Comment une mère peut-elle faire subir ça à ses enfants ? Même si celle-ci était en dépression, même si cette femme ne connaissait d’autre moyen de s’en sortir, elle n’aurait pas dû faire endurer tout ça à son fils. Quel parent peut s’accorder le droit de voler l’enfance de son propre fils. Elle n’en revient tout simplement pas. Elle se surprend même à pensé qu’une ou deux bonnes gifles ne lui aurait pas fait de tord à cette femme. Elle comprend mieux les sentiments qui habitent son tatoué. Parce qu’elle est elle-même fâchée par la situation. Elle imagine très bien Sid essayé de protéger sa petite sœur de toutes les horreurs que lui voyait de plein fouet. Lorsqu’il a nommé le nom de sa sœur, elle a fait le lien entre le tatouage qu’elle a remarqué plus tôt et ce qu’il représente. Sid à jouer les rôles de frère, de mère et même de père puisque celui-ci était toujours au travail, pour cette enfant.
Il arrête son récit pour reprendre sa respiration. Elle le sent trembler contre son corps. Une rage profonde se dégage de lui. Elle n’est pas certaine de savoir pourquoi ou comment elle le ressent elle aussi. Mais elle comprend que le moment fatidique de son histoire va bientôt avoir lieu. Elle lui frotte doucement la nuque pour l’encourager et essayer de lui transmettre un peu de réconfort. « Un jour, je suis rentré de l’école. Mon père était déjà arrivé, ce qui était inhabituel. Il m’a annoncé que ma mère avait fait une overdose. J’avais 18 ans… J’ai compris tout de suite que c’était Caro qui l’avait trouvée morte. » Elle ne sait pas trop quoi penser, mais elle fait le lien entre ça et ce qu’il lui a dit plus tôt, à savoir si sa mère avait fait exprès ou non. Elle sait qu’il se sent coupable, elle le voit dans son regard. Il regrette que ce ne soit pas lui qui l’ait trouvé, elle en est presque certaine. « Malgré tous mes efforts, j’ai échoué. Je n’ai pas pu lui éviter cette horreur. Je n’arrivais plus à me regarder en face et, le lendemain des funérailles, j’ai quitté Melbourne pour Brisbane sur un coup de tête. Je n’ai pas reparlé à Caroline pendant un peu plus de deux ans, jusqu’à ce qu’elle vienne presque défoncer la porte de l’appart pour me forcer à m’expliquer. Nous nous sommes réconciliés, mais ça n’a plus jamais été pareil entre nous. J’en ai énormément voulu à mes parents, mais surtout à moi-même. Et puis je me suis rendu compte que toute cette haine risquait de me détruire à long terme, alors j’ai essayé de lâcher prise. » Elle a maintenant confirmation de la honte et la culpabilité qu’il ressent. Elle aurait envie de lui crier après. De le brasser de toutes ses forces pour lui faire comprendre que ce n’est pas de sa faute à lui. Qu’il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger sa sœur. Mais elle n’en fait rien. Elle trouve la situation particulièrement ironique, car elle a l’impression de revivre exactement la même scène que tout à l’air mais leur rôle étant échangé. Elle est tout de même fière de lui, parce que malgré tout, il a et essai toujours de lâcher prise et ça démontre une très grande force intérieur. Il a eu l’impression d’être abandonné dès son plus jeune âge et malgré toute la merde et la douleur qu’il a vécue tout au long de son enfance et de son adolescence il est devenu une personne magnifique. Il a de quoi être fier de lui.
Elle le regarde dans les yeux, mais elle ne réagit pas, même si elle sait que lui voudrait qu’elle dise quelque chose. Ce n’est pas que la blonde veule le blesser, mais elle veut peser ses mots. Trouver la bonne chose à dire pour lui faire ressentir qu’elle est là pour lui. Elle se penche doucement vers lui et embrasse avec le plus de tendresse possible chacune des pompières du jeune homme. Par ce geste elle espère qu’il comprendra. Elle aimerait prendre toute sa peine et sa culpabilité pour libérer le cœur du jeune homme. Mais elle ne peut pas, et elle le sait, tout ce qu’elle peut faire c’est de lui démontrer qu’elle est là pour lui. Elle prend une grande inspiration et se lance en espérant que tout ce passe bien. « Tu sais, j’aurais envie de te dire que ce n’est pas de ta faute, que tu n’as pas à te sentir coupable. Mais je doute que le fait que je te dise puisse changer l’opinion que tu as de toi-même par rapport à tout ça. Mais je veux que tu saches que malgré tout, ça ne change rien de l’opinion que j’ai de toi. Tu es beau, tu es gentil, tu es attentionné. Et je crois honnêtement que tu es une magnifique personne et par-dessus tout Sid, tu possèdes une très grande force en toi. » Elle s’arrête de parler un instant. Elle espère ne pas avoir dit quelque chose de trop, mais elle n’a aucun indice. Il ne laisse rien transparaître. Elle s’inquiète un peu, mais elle n’a aucune envie de le lâcher. Alors elle l’enlace de toutes ses forces. Probablement qu’elle le sert trop fort (elle a beau être menue, elle est plutôt costaude comme fille), mais elle n’a aucune envie desserrer sa prise. Elle veut qu’il ressente ce qu’elle ressent pour lui. Même si elle-même ne sait pas exactement la force de ses émotions.
Après un certain tant passé ainsi, elle ne sent plus ses bras alors elle le relâche un peu et se penche pour l’embrasser. L’ambiance à encore radicalement changé, il y a de nouveau de l’électricité dans l’air. Il ne la repousse pas et il répond avec beaucoup d’ardeur au baiser. Son cœur s’emballe une nouvelle fois. Elle a l’impression qu’elle ne pourra jamais ce lasser de cette sensation. C’est un truc vraiment troublant. Elle glisse doucement sa langue entre ses lèvres. C’est une sensation agréable. L’une de ses mains se pose sur le cœur du jeune homme, elle le sent battre la chamade. Un peu comme le sien. Elle s’éloigne un peu de lui pour le regarder dans les yeux. Son esprit vagabonde. Elle réfléchie à cette journée remplie d’émotions contradictoires, de détresse, d’affection, de beauté et de confiance. Elle ne saurait trouver de terme exacte pour qualifier ce qui c’est passé aujourd’hui, mais elle ne regrette pas de se retrouver au côté du jeune homme à cette instant. Par contre, elle a peur. Peur que pour lui ce ne soit pas la même chose, peur que tout ça ne soit pas réciproque. « Je n’arrive pas à comprendre comme un homme que j’ai rencontré il y a à peine quelques heures peu me faire ressentir ce que je ressens pour toi. Ça me fait un peu peur. C’est con, hein ? Mais c’est tellement incontrôlable que ça me prend par les tripes. Je n’ai jamais, au grand jamais, fait confiance aussi rapidement à quelqu’un. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir des papillons dans le ventre en embrassant quelqu’un. Je n’ai jamais eu envie de rester au près de quelqu’un comme je envie de rester au près de toi… Je…» Elle se tait, devenu complètement cramoisie à cause de la gêne d’avoir déballé tout ça à voix haute. |
| | | | | | | | vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] |
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